Que reste-t-il de Karl Marx? (04/04/2013)

0.jpgC'était, il y a 130 ans", lorsque  le 14 mars 1883, mourrait Karl Marx. Sa pensée a influencé l'histoire du 20ème siècle. Son œuvre fait-elle encore parler de lui? Une confrontation avec un journaliste russe, un italien, une polonaise, une africaine et un argentin montraient seulement des similitudes.

Parlons-en...

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Les philosophes ne font souvent qu'interpréter le monde par plusieurs voies. Énoncer ce qui ne va pas et puis passer la main. 

Karl Marx voulait transformer le monde par le communisme.

Il a été influencé par Friedrich Engels qui reste dans l'ombre de Marx

Marx était, tout à la fois, admiratif et adversaire du capitalisme.

Si, d'après lui, l'esclavagisme a fait place au féodalisme, le féodalisme a été remplacé avantageusement par le capitalisme. Il n'est pas loin de faire l'éloge de la mondialisation comme on le lit dans "Le Manifeste du communisme" qu'il avait achevé en 1845, dans la maison du Cygne de la Grand Place de Bruxelles, maison qui a vu la fondation du Parti Ouvrier Belge, le 15 avril 1885.

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Histoire de Karl Marx racontée:

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A son époque, Marx voyait le régime capitaliste déjà à l'agonie alors que la mondialisation que nous connaissons, n'était pas encore dans les limbes.

Pour édicter ses théories, il entretenait une relation d'amour-haine ont été deux mentors, économistes, philosophes, Friedrich Hegel et David Ricardo.

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Marx rejetait  la dialectique du concept des idées et de leurs évolution pour expliquer l'histoire du monde comme le préconisait, Hegel.

Au matérialisme historique du capitalisme, il faisait correspondre le mode de production matérialiste qui domine la vie sociale, politique et intellectuel, en développant la contradiction qui existait entre les relations des différentes classes sociales. L'anatomie de la société civile dessinait un lien direct avec le travail de production. Les profits de la classe possédante, étaient, d'après lui, réalisés par les seules "plus-value", qui provenaient des excès de la force du travail considérée comme un équivalent d'une marchandise.

"Le travail est un acte qui se passe entre l'homme et la matière. Le travailleur doit être maître de sa production.", écrivait-il.

Ce qu'il appelait "capital constant", était le coût moyen de production tandis que  le "capital variable" représentait le coût des salaires. La trop longue longueur de la journée de travail lui suffisait comme cheval de bataille principal contre l'évolution du capitalisme.

De son oeuvre maîtresse, "Le Capital", seul le premier volume paru, de son vivant, en 1867. Les deux suivants ont été achevés et publiés par Hegel.

1.jpgLes paroles de Marx visait le capitalisme: "Du fait, que l'aristocratie financière dictait les lois, dirigeait la gestion de l'État, disposait de tous les pouvoirs publics constitués, dominait l'opinion publique dans les faits et par la presse, se reproduisaient dans toutes les sphères, depuis la cour jusqu'au café borgne, la même prostitution, la même tromperie éhontée, la même soif de s'enrichir, non point par la production, mais par l'escamotage de la richesse d'autrui".

L'affaire était ainsi entendue. L'adversaire était pointé.

Aujourd'hui, cette vision déterministe et positiviste est remise  en question, si pas à l'index, car après un siècle et demi, le capitalisme a encore plus engraissé et les inégalités se sont creusées.

Le travail n'est plus considéré comme la manière la plus efficace et la plus sûre de gagner sa vie vu que la production échappe de plus en plus aux travailleurs et qu'en plus, le travail se raréfie, supplanté par des machines et les robots. Même en grimpant sur les premières marches de la hiérarchie ne permet plus de contrôler les moindres décisions et leur suivi dans leur ensemble.

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Dans quelques années, il sera naturel de partager sa subsistance. Subsistance qu'il faudra remettre en question au cours de cycles concentriques en avançant en âge. 

En quelques mots, le travail ne permet plus tout. Travailler plus n'apporte pas plus d'assurance d'efficacité au résultat.

Les crises sont devenues les symptômes de la mauvaise santé, de la déchéance du système capitaliste.

La phrase "La crise est le capitalisme", est taguée sur les murs des villes.

L'absence chronique de débouchés, les conditions d'équilibre entre consommation et investissement perturbée pas la décentralisation des décisions, ont fait réagir les gouvernements. Ils tendent à faire baisser les rémunérations exorbitantes dans les services publique, là où ils ont une action possible. L'inconscience des traders fous, l'indécences des parachutes dorés et des émoluments qui frisent l'absurde, les paradis fiscaux sont en voies de rectification. 

Dans le même temps, l'accroissement des dépenses à la mécanisation augmentent. Le ralentissement des affaires et l'augmentation du chômage, sont pointées comme les prémisses de la déchéance du capitalisme que Marx disait inéluctable.

2.jpgEn 1936, ses idées ont imprégné celles du socialisme, que le communisme considérait comme un ennemi, comme "la volaille qu'il fallait plumer". Toutes philosophies confondues dans un même paradigme à deux têtes.

Au marxisme, Lénine y aurait ajouté la dictature du prolétariat, alors que celle-ci existait déjà dans les écrits de Marx. Le marxisme-léninisme devenait le régime d'État pour Staline, Mao, Pol Pot, Castro et d'autres.

Collectivisme contre productivisme, pourrait-on dire, mais qui se rejoignent dans la finalité.

Le productivisme a creusé l'écart entre les plus riches et les plus pauvres.

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Le collectivisme a tenté de renverser, par la force, les velléités trop indépendantistes ou trop libertaires.

Tous en arrivent à être mené par des régimes autoritaires qui éradiquent tout libéralisme, toute idée libertaire si pas de la liberté, elle-même.

Il s'agit de "communier avec le communisme" comme si c'était l'envie de tous et récupérer, au passage, les âmes déchues du capitalisme par l'intermédiaire de meneurs de troupes visant, en définitive, leur propre avantage...

Le communisme, rappelons-le, désigne, dans son sens théorique initial, l'idéal d'une société sans classes avec une organisation sociale sans État, où la propriété privée serait abolie. Il a été, le plus souvent, instrumentalisé avec l'aide d'un esprit révolutionnaire sous un État fort portés par des discours fleuve pour haranguer les foules, mais qui se terminent par l'élimination, d'une manière ou une autre, de tous les opposants à la doctrine.  

Le "séisme capitalistique" d'octobre 2008 a été une bonne occasion à ne pas manquer pour faire ressusciter Karl Marx.

Lucien Sève écrivait alors "Ceux qui, voici vingt ans, avaient enterré Marx avec le socialisme soviétique en sont pour leur frais. La crise financière, économique et sociale confirma l'extraordinaire actualité de sa pensée. A condition de la débarrasser de clichés obsolètes". Il démissionnait du PCF à l’issue des régionales d'avril 2010, dénonçant ce qu'il voyait comme un "raidissement dans la pratique démocratique" d’un parti qui "n’a pas réussi à se transformer".

0.jpgEnsuite, ce furent les mouvements des Indignés qui désignaient d'autres coupables, les banques.

Devant Wall Street, il y eut des calicot avec "Marx avait raison".

Les pays BRICS, elles, veulent créer une nouvelle banque qui ressemblerait au FMI au sommet de Durban dans un nouvel ordre mondial en commun.

L'économique, toujours l'économique gouverne le monde d'une façon ou d'une autre.

La mondialisation n'a qu'à bien se tenir. Point, à la ligne.

S'il y a des ressemblances avec la doctrine communautaire de Marx, les différences d'époque rendent toute transposition directe aléatoire.

Dans les populations en Occident, l'idée de vivre ensemble, d'être solidaire semble un leitmotiv que l'on retrouve dans beaucoup de chansons de variété avec les mots génériques de "ensemble", de "solidarité" que l'on scande dans des moments de rassemblements politiques ou lors de sermons religieux, mais qui s'essoufflent à la première occasion dans les réalités de la vie.

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Le nouveau Pape François, dit le "Pape des pauvres", sera-t-il à la hauteur comme agent de ce renversement de conscience pour éradiquer toute corruption comme un Monsieur Propre dans une tornade blanche?

Éluder l'impôt solidaire est devenu un sport quand il dépasse un seuil critique.

Amusant l'idée de voir le catholicisme se rapprocher ainsi du marxisme.  

Tellement d'interprétations des écrits de Marx restent possibles.

Ces interprétations semblent, parfois, tellement contradictoires que Marx pourrait être considéré comme de retour dans quelques pays, par seulement certains aspects de sa pensée, disait le journaliste russe, présent sur le plateau de Kiosque.

0.jpgLa Russie garde précieusement, une statue de Marx à Moscou, face au théâtre Bolshoi comme il en existe beaucoup dans le monde. Il faut distinguer Marx et Marxisme, disait-il, encore, sur le plateau de TV5Monde. Dire que le communisme de Marx, "essayé" à l'Est, a radicalement échoué après 1991, ne serait pas tout à fait honnête. Marx ne peut évidemment pas être tenu pour responsable de ce qu'on a fait de sa doctrine. Plus on s'éloigne dans le temps et de Marx, plus on s'éloigne de ses écrits. Mais on ne parvient pas à l'enterrer complètement même avec ses contradictions.  

En Pologne, là où le communisme vivait pendant l'époque glorieuse de l'URSS, il n'y aurait plus aucune nostalgie du marxisme d'après la journaliste polonaise. La phrase de Marx "La religion, l'opium du peuple" est même enterrée puisque la Pologne avait envoyé son pape Jean-Paul II à Rome.

En Afrique, le mot "marxisme" aurait disparu du vocabulaire Subsiste le côté 'analyse' des relations sociales exacerbées par la crise du capitalisme.

L'Italie a eu longtemps un parti communiste très florissant dans les années 70 et 80, mais a, ensuite, choisi la voie de la Sociale-Démocratie.

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Le PCF en France n'est plus que l'ombre de lui-même en comparant avec la situation d'après-guerre. Georges Marchais a été celui qui a incarné le parti à bout de bras. Le parti a dû perdre sa connotation stalinienne après la parution du livre "L'archipel du Goulag" de Soljenitsyne. Depuis, le parti recherche en permanence son nième souffle.  C'est le Front de Gauche, avec Mélenchon, qui a repris le flambeau, en plus dur, en reprenant certaines principes du marxisme. 

Dans les pays d'Amérique latine, 'on retrouve quelques principes marxistes qui perdurent au travers de gouvernements de Chavez, de Castro qui se considèrent comme les piliers du communismes. Tous deux, ennemis jurés de l'américanisme considéré comme Satan, comme il se doit.

La propriété privé a été acceptée, sans détour, dans les nouveaux pays communistes d'Amérique du Sud alors que son interdiction est dans les fondement de la doctrine initiale. 

4.jpgLe Laos a pris le nom de République démocratique populaire lao comme la Chine, n'en a plus que le nom mais plus les convictions communistes.

Les Républiques populaires sont des régimes communismes (dits parfois de «démocratie populaire») qui en font usage, mais n'en ont pas l'exclusivité. Plus aucun pays, même considéré comme doctrinaire du communisme, ne l'est plus vraiment.

Dans les pays de l'ancienne URSS, une nostalgie appelée "ostalgie" subsiste, après les virages à droite qui ont suivi.

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Certains économistes ont voulu rectifier les erreurs du capitalisme, en "moralisant" le capital. Un mot d'ordre qui mériterait le prix de l'humour noir.

Marx n'était pas dupe sur ce point.

Dans la préface du Capital, il écrivit "Je ne peins aucunement en rose le personnage du capitaliste. Le développement de la société en tant que formation économique est compris comme un processus d'histoire naturelle, ne saurait rendre l'individu responsable de rapports dont il demeure socialement un produit". 

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Le soucis "éthique", "moralisateur" est-il une enseigne publicitaire?

Jusqu'où ira cette tendance? Probablement, jamais jusqu'à l'os à moelle de la charpente. 

Celui qui se targue de "réguler le capitalisme" ne peut être qu'un charlatan politique. Réguler demande beaucoup plus qu'une intervention étatique.0.jpg

En tenant pour axiome que si l'Etat lui-même joue dans les mêmes eaux que le capitalisme et qu'il ne s'auto-régule à la base, aucun espoir n'est possible.

Actuellement, les pays sont sur la même vague à rechercher, dans les fonds de tiroirs, le moindre milliards pour balancer les budgets.

Pour suivre Marx, il faudrait engager le dépassement du capitalisme vers une autre organisation sociale où les humains auraient des formes neuves d'association et contrôleraient ensemble leur puissance sociale.   

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NewB

Dernièrement, en Belgique, est venu l'idée de créer une nouvelle banque: la NewB.0.jpg

Une banque axée sur une gestion responsable et éthique des dépôts et des crédits tout en privilégiant l'Etat belge.

En deux jours, 13.000 coopérateurs avaient versé 20 euros comme une obole de participation.

Un chat organisé montrait un certain engouement, si pas enthousiaste, des internautes pour l'opération. Un nouveau cri citoyen...
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« La différence avec une autre banque est que ce sont les clients comme propriétaires qui décideront et vérifieront si les équipes appliquent leurs consignes. C'est l'AG des coopérateurs qui décidera des secteurs à financer, ensuite le management fera rapport de l'exécution de ces directives et sera contrôlé par un comité éthique élu par l'AG; enfin, tout le portefeuille de crédit sera public. Une offre de tous les services comme le compte courant, le crédit... mais comme une coopérative. Tous les clients capitalistes détenant des actions et qui investiront en local avec des capitaux qui resteront locaux... Une voix par coopérateur dans une démocratie économique. ».0.jpg

A la question de savoir quelles étaient les formations des dirigeants, il fut répondu "Les profils des collaborateurs ont varié au fil des mois et des missions. Il y a des économistes, des financiers pour les questions liés au plan financier, des représentants des organisations pour les questions liés aux besoins sociaux et à la gouvernance, des informaticiens et des administratifs".

Rien d'anomal ni de totalement différent à ce qui se passe dans une banque traditionnelle si ce n'est cette idée de coopération.

"Comment être viable?" était la question subsidiaire face aux autres banques déjà en place. Qu'arrivera-t-il quand il faudra augmenter, de manière drastique, le capital pour ajouter à la cotisation d'entrée? Ces clients devenus propriétaires deviendraient de fait des actionnaires coopérants. N'exigeront-ils pas, tôt ou tard, des comptes de résultats positifs, des dividendes, des retours sur investissements, une plus-value? 
Alors, est-ce une banque utopique qui aurait des envies de faire ressusciter les principes de Marx?

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Un autre rebelle est ce qu'on appelle le "bitcoin".

0.jpgUn système qui cherche à éviter les banques par un système de monnaie parallèle qui transite par Internet. Spéculation oblige. Au dernières nouvelles, il est monté à 238 dollars parmi 11 millions d'utilisateurs avant de chuter de 50%. Quant à la transparence, faut pas rêver...

Dans tous les mouvements de foule, il y aura toujours ceux qui retirent leur épingle du jeu. Qu'on appelle cela une élite oligarchique n'empêche pas que des gens mieux formés à la vie économique existent et qui laisseront une "larme" aux laissés pour compte dans un néo-darwinisme notoire. 

0.jpgSans beaucoup gratter la grande Toile, si le mot communisme n'apparaît plus que rarement en tant que tel, certains principes gauchisants se retrouvent dès la première dérive d'un fil de discussion qui tourne autour de l'argent, honni par ceux qui n'en ont pas, protégé par les autres. Normal, dirait-on.

Serait-ce ce que dit cet article la métamorphose du capitalisme?

Dans la conclusion, on y trouvait ce qu'aurait dit le sophiste Thrasymaque« la justice naturelle est ce qui est le plus avantageux au plus fort; et le plus fort est celui qui ne se trompe pas dans la compréhension de ce qui lui est avantageux. Le but de tous les hommes, ce qui rend vraiment heureux, c'est de mettre la puissance aux services des passions et des intérêts de celui qui la possède. L'injustice est sage et vertueuse. ».

On ne change pas l'homme pour l'introduire dans un moule à l'identique. Vouloir une autre société pour plus qu'une partie de population serait une meurtrière utopie. 

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L'homme, s'il est anthropomorphe et même grégaire, est un animal qui n'aime pas vivre en meute. S'il aime se retrouver en groupes restreints, en dehors de grands meetings politiques, c'est par le partage d'intérêts communs comme règle de vie qu'il vit le mieux. Calculateur à ses heures, il le tient par ses gènes, aimant la rêverie de vacances de l'esprit et quelques utilisations de son temps réservé au travail. Cela veut dire qu'il ne  faut pas le pousser dans ses derniers retranchements.

L'individu, dans une société de propriétaires privés, n'aime pas se faire dicter une concurrence qui ne serait pas "libre" et serait donc, de fait, "faussée". Perdre ce qu'il a emmagasiné par son travail en dehors de sa famille proche, est considéré comme "injuste". La débandade s'installe dès qu'il y a excès de ponctions, à la recherche d'une échappatoire.

Dans les entreprises, on trouve quelques sursauts qui s'opposent à la recherche du profit unique.

0.jpgD'après une étude récente de Ernst & Young, en période difficile, les entreprises performantes ne cherchent pas à uniquement générer du profit pour leurs actionnaires, mais se concentrent sur la création de valeur pour toutes les parties prenantes dans un nouveau paradigme économique durable où la 'stakeholder' (corporatif) value' remplace la 'shareholder value'. 

Le succès serait assuré par trois concepts "Mean" (ciblé), "Lean" (maigre) et "Clean" (durable). Des théories que l'on voudrait voir passer dans la pratique et sortir de principes théoriques. 

Ce ne serait plus le travail dans la communion mais la réflexion par le partage.

L'expérience de Pavlov prouve qu'il faudrait même remonter plus haut et se rapprocher des gènes pour changer les concepts sociaux. En conclusion de son expérience, reflétée sur l'homme, celui-ci serait attiré par telle chose et un autre par telle autre. Rien que par des stimuli, il salivera, inconditionnellement,  sans même se rappeler qu'il existe cet autre chose.

Les rites privilégient toujours la compétition dès le niveau scolaire qui encense les premiers de classe, et qui tombent, ainsi, dans le travers du joug du "diviser pour mieux régner" en protégeant la tête par une foule de grades hiérarchisés.

Être programmé, mentalement, à la séparation des biens et des jouissances pour récompenser les bons services dans un concept de "Bien" et de "Mal", prête à réflexion.

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Tout régime a des effets secondaires qui ne sont pas inscrits sur la posologie de leur boîte de Pandore.

Essayer de l'ouvrir et ce sera se retrouver avec des contents et des mécontents.

Jean Ferrat a vécu un recul vis-à-vis de ses convictions communistes en chantant "La jungle ou le zoo".

Rien de nouveau sous le soleil. Une faillite dans l'aboutissement de l'homo economicus, consommé par le libéralisme théorique et de l'éthique de l'individu concurrentiel près à devenir "tueur" dans la liquidation des solidarités sociales jusqu'à l'extinction de l'espèce humaine car l'un dépend de l'autre.

Lev Vygotski poussait l'autre porte du marxisme par la notion du développement intellectuel de l'enfant comme une fonction des groupes humains plutôt que comme un processus individuel.

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Le travail n'y avait plus sa place. Serait-on plus proche d'une version 2.0 du communisme?

La conjoncture est à la radicalisation. Même François Hollande,  en baisse dans les sondages, s'en est aperçu comme socialiste convaincu lors de son dernier interview.

Avec un peu d'humour, la solution se pourrait être dans un marc de café  avec... 
deux Corée qui se font face en fourbissant leurs armes à défendre chacune une autre idéologie dans un bluff éternel et de l'affaire de mensonge de Cahuzac.
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Les secrets des Offshore-Leaks sont exposés mondialement, lisait-on dans la presse.

Même la famille royale d'Espagne se retrouvait dans l'œil du cyclone par la corruption.

C'est peut-être ainsi que l'on peut déterminer ce qu'est une démocratie. L'affaire Cahuzac et celle d'Espagne, en Corée du Nord ne serait jamais arrivée sur la scène publique. 

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L'anarchie ne serait-il pas l'effet secondaire d'une volonté de partage dans sa globalité vu le nombre infini de convictions politiques différentes, de corruptions déguisées? 

Serait-on occupé à scinder le monde en régions, divisé par des convictions plutôt qu'à les rapprocher? Ce serait comme une nouvelle dérive de continents avec sur l'un d'eux, l'idéologie capitaliste et, sur l'autre, celle du communisme.

Le communisme a pu donner l'espoir d'une société juste. Le triomphe de capitaliste sautille de branche en branche sans être sûr d'atteindre la suivante.
 
Marx, suis-tu toujours? 

 

L'enfoiré,

... 

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Remarque: ce billet, je le dédie à Nabum avec qui j'étais assez opposé lors de son article "Laisser pisser le chameau".

Quand on lit l'aventure de Sébastien (ci-contre), il y a des questions à se poser.

 

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  • « Chaque communiste doit assimiler cette vérité : le pouvoir est au bout du fusil. », Mao Tsé-Toung
  • « Pourquoi je suis communiste ? C’est bien simple : je possède un milliard et je veux le garder. », Pablo Picasso
  • « Un capitalisme sans banqueroute est comme un christianisme sans enfer », Frank Borman
6 juillet 2013: L'assemblée générale des coopérant au projet de la NewB a eu lieu ce 6 juillet. L'aval de 60 millions d'euros de capital de départ devrait atteindre les 100 millions en un an. Il faut encore décrocher le sésame de Banque Nationale de Belgique et de la FSMA. Les participations devraient dépasser les 20 euros pour être réservées à la mise en oeuvre. Bale III impose un ratio crédit-impôt sur le capital. Les 43?600 coopérants sont prêts à transférer une partie de leurs avoirs. L'équipe de 11 personnes comprenant 4 banquiers de formation, comme "ex-" d'autres banques devront passer à la phase de recrutement. 
 
12 octobre 2017: Nouveau film "Le jeune Marx".
 
 
29 novembre 2017: Le bitcoin  atteint les 10.000 dollarspodcast
6 octobre 2022: Echec de NewB
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