Que reste-t-il de Karl Marx? (04/04/2013)
C'était, il y a 130 ans", lorsque le 14 mars 1883, mourrait Karl Marx. Sa pensée a influencé l'histoire du 20ème siècle. Son œuvre fait-elle encore parler de lui? Une confrontation avec un journaliste russe, un italien, une polonaise, une africaine et un argentin montraient seulement des similitudes.
Parlons-en...
...
Les philosophes ne font souvent qu'interpréter le monde par plusieurs voies. Énoncer ce qui ne va pas et puis passer la main.
Karl Marx voulait transformer le monde par le communisme.
Il a été influencé par Friedrich Engels qui reste dans l'ombre de Marx
Marx était, tout à la fois, admiratif et adversaire du capitalisme.
Si, d'après lui, l'esclavagisme a fait place au féodalisme, le féodalisme a été remplacé avantageusement par le capitalisme. Il n'est pas loin de faire l'éloge de la mondialisation comme on le lit dans "Le Manifeste du communisme" qu'il avait achevé en 1845, dans la maison du Cygne de la Grand Place de Bruxelles, maison qui a vu la fondation du Parti Ouvrier Belge, le 15 avril 1885.
...
Histoire de Karl Marx racontée:
A son époque, Marx voyait le régime capitaliste déjà à l'agonie alors que la mondialisation que nous connaissons, n'était pas encore dans les limbes.
Pour édicter ses théories, il entretenait une relation d'amour-haine ont été deux mentors, économistes, philosophes, Friedrich Hegel et David Ricardo.
Marx rejetait la dialectique du concept des idées et de leurs évolution pour expliquer l'histoire du monde comme le préconisait, Hegel.
Au matérialisme historique du capitalisme, il faisait correspondre le mode de production matérialiste qui domine la vie sociale, politique et intellectuel, en développant la contradiction qui existait entre les relations des différentes classes sociales. L'anatomie de la société civile dessinait un lien direct avec le travail de production. Les profits de la classe possédante, étaient, d'après lui, réalisés par les seules "plus-value", qui provenaient des excès de la force du travail considérée comme un équivalent d'une marchandise.
"Le travail est un acte qui se passe entre l'homme et la matière. Le travailleur doit être maître de sa production.", écrivait-il.
Ce qu'il appelait "capital constant", était le coût moyen de production tandis que le "capital variable" représentait le coût des salaires. La trop longue longueur de la journée de travail lui suffisait comme cheval de bataille principal contre l'évolution du capitalisme.
De son oeuvre maîtresse, "Le Capital", seul le premier volume paru, de son vivant, en 1867. Les deux suivants ont été achevés et publiés par Hegel.
Les paroles de Marx visait le capitalisme: "Du fait, que l'aristocratie financière dictait les lois, dirigeait la gestion de l'État, disposait de tous les pouvoirs publics constitués, dominait l'opinion publique dans les faits et par la presse, se reproduisaient dans toutes les sphères, depuis la cour jusqu'au café borgne, la même prostitution, la même tromperie éhontée, la même soif de s'enrichir, non point par la production, mais par l'escamotage de la richesse d'autrui".
L'affaire était ainsi entendue. L'adversaire était pointé.
Aujourd'hui, cette vision déterministe et positiviste est remise en question, si pas à l'index, car après un siècle et demi, le capitalisme a encore plus engraissé et les inégalités se sont creusées.
Le travail n'est plus considéré comme la manière la plus efficace et la plus sûre de gagner sa vie vu que la production échappe de plus en plus aux travailleurs et qu'en plus, le travail se raréfie, supplanté par des machines et les robots. Même en grimpant sur les premières marches de la hiérarchie ne permet plus de contrôler les moindres décisions et leur suivi dans leur ensemble.
Dans quelques années, il sera naturel de partager sa subsistance. Subsistance qu'il faudra remettre en question au cours de cycles concentriques en avançant en âge.
En quelques mots, le travail ne permet plus tout. Travailler plus n'apporte pas plus d'assurance d'efficacité au résultat.
Les crises sont devenues les symptômes de la mauvaise santé, de la déchéance du système capitaliste.
La phrase "La crise est le capitalisme", est taguée sur les murs des villes.
L'absence chronique de débouchés, les conditions d'équilibre entre consommation et investissement perturbée pas la décentralisation des décisions, ont fait réagir les gouvernements. Ils tendent à faire baisser les rémunérations exorbitantes dans les services publique, là où ils ont une action possible. L'inconscience des traders fous, l'indécences des parachutes dorés et des émoluments qui frisent l'absurde, les paradis fiscaux sont en voies de rectification.
Dans le même temps, l'accroissement des dépenses à la mécanisation augmentent. Le ralentissement des affaires et l'augmentation du chômage, sont pointées comme les prémisses de la déchéance du capitalisme que Marx disait inéluctable.
En 1936, ses idées ont imprégné celles du socialisme, que le communisme considérait comme un ennemi, comme "la volaille qu'il fallait plumer". Toutes philosophies confondues dans un même paradigme à deux têtes.
Au marxisme, Lénine y aurait ajouté la dictature du prolétariat, alors que celle-ci existait déjà dans les écrits de Marx. Le marxisme-léninisme devenait le régime d'État pour Staline, Mao, Pol Pot, Castro et d'autres.
Collectivisme contre productivisme, pourrait-on dire, mais qui se rejoignent dans la finalité.
Le productivisme a creusé l'écart entre les plus riches et les plus pauvres.
Le collectivisme a tenté de renverser, par la force, les velléités trop indépendantistes ou trop libertaires.
Tous en arrivent à être mené par des régimes autoritaires qui éradiquent tout libéralisme, toute idée libertaire si pas de la liberté, elle-même.
Il s'agit de "communier avec le communisme" comme si c'était l'envie de tous et récupérer, au passage, les âmes déchues du capitalisme par l'intermédiaire de meneurs de troupes visant, en définitive, leur propre avantage...
Le communisme, rappelons-le, désigne, dans son sens théorique initial, l'idéal d'une société sans classes avec une organisation sociale sans État, où la propriété privée serait abolie. Il a été, le plus souvent, instrumentalisé avec l'aide d'un esprit révolutionnaire sous un État fort portés par des discours fleuve pour haranguer les foules, mais qui se terminent par l'élimination, d'une manière ou une autre, de tous les opposants à la doctrine.
Le "séisme capitalistique" d'octobre 2008 a été une bonne occasion à ne pas manquer pour faire ressusciter Karl Marx.
Lucien Sève écrivait alors "Ceux qui, voici vingt ans, avaient enterré Marx avec le socialisme soviétique en sont pour leur frais. La crise financière, économique et sociale confirma l'extraordinaire actualité de sa pensée. A condition de la débarrasser de clichés obsolètes". Il démissionnait du PCF à l’issue des régionales d'avril 2010, dénonçant ce qu'il voyait comme un "raidissement dans la pratique démocratique" d’un parti qui "n’a pas réussi à se transformer".
Ensuite, ce furent les mouvements des Indignés qui désignaient d'autres coupables, les banques.
Devant Wall Street, il y eut des calicot avec "Marx avait raison".
Les pays BRICS, elles, veulent créer une nouvelle banque qui ressemblerait au FMI au sommet de Durban dans un nouvel ordre mondial en commun.
L'économique, toujours l'économique gouverne le monde d'une façon ou d'une autre.
La mondialisation n'a qu'à bien se tenir. Point, à la ligne.
S'il y a des ressemblances avec la doctrine communautaire de Marx, les différences d'époque rendent toute transposition directe aléatoire.
Dans les populations en Occident, l'idée de vivre ensemble, d'être solidaire semble un leitmotiv que l'on retrouve dans beaucoup de chansons de variété avec les mots génériques de "ensemble", de "solidarité" que l'on scande dans des moments de rassemblements politiques ou lors de sermons religieux, mais qui s'essoufflent à la première occasion dans les réalités de la vie.
Le nouveau Pape François, dit le "Pape des pauvres", sera-t-il à la hauteur comme agent de ce renversement de conscience pour éradiquer toute corruption comme un Monsieur Propre dans une tornade blanche?
Éluder l'impôt solidaire est devenu un sport quand il dépasse un seuil critique.
Amusant l'idée de voir le catholicisme se rapprocher ainsi du marxisme.
Tellement d'interprétations des écrits de Marx restent possibles.
Ces interprétations semblent, parfois, tellement contradictoires que Marx pourrait être considéré comme de retour dans quelques pays, par seulement certains aspects de sa pensée, disait le journaliste russe, présent sur le plateau de Kiosque.
La Russie garde précieusement, une statue de Marx à Moscou, face au théâtre Bolshoi comme il en existe beaucoup dans le monde. Il faut distinguer Marx et Marxisme, disait-il, encore, sur le plateau de TV5Monde. Dire que le communisme de Marx, "essayé" à l'Est, a radicalement échoué après 1991, ne serait pas tout à fait honnête. Marx ne peut évidemment pas être tenu pour responsable de ce qu'on a fait de sa doctrine. Plus on s'éloigne dans le temps et de Marx, plus on s'éloigne de ses écrits. Mais on ne parvient pas à l'enterrer complètement même avec ses contradictions.
En Pologne, là où le communisme vivait pendant l'époque glorieuse de l'URSS, il n'y aurait plus aucune nostalgie du marxisme d'après la journaliste polonaise. La phrase de Marx "La religion, l'opium du peuple" est même enterrée puisque la Pologne avait envoyé son pape Jean-Paul II à Rome.
En Afrique, le mot "marxisme" aurait disparu du vocabulaire Subsiste le côté 'analyse' des relations sociales exacerbées par la crise du capitalisme.
L'Italie a eu longtemps un parti communiste très florissant dans les années 70 et 80, mais a, ensuite, choisi la voie de la Sociale-Démocratie.
Le PCF en France n'est plus que l'ombre de lui-même en comparant avec la situation d'après-guerre. Georges Marchais a été celui qui a incarné le parti à bout de bras. Le parti a dû perdre sa connotation stalinienne après la parution du livre "L'archipel du Goulag" de Soljenitsyne. Depuis, le parti recherche en permanence son nième souffle. C'est le Front de Gauche, avec Mélenchon, qui a repris le flambeau, en plus dur, en reprenant certaines principes du marxisme.
Dans les pays d'Amérique latine, 'on retrouve quelques principes marxistes qui perdurent au travers de gouvernements de Chavez, de Castro qui se considèrent comme les piliers du communismes. Tous deux, ennemis jurés de l'américanisme considéré comme Satan, comme il se doit.
La propriété privé a été acceptée, sans détour, dans les nouveaux pays communistes d'Amérique du Sud alors que son interdiction est dans les fondement de la doctrine initiale.
Le Laos a pris le nom de République démocratique populaire lao comme la Chine, n'en a plus que le nom mais plus les convictions communistes.
Les Républiques populaires sont des régimes communismes (dits parfois de «démocratie populaire») qui en font usage, mais n'en ont pas l'exclusivité. Plus aucun pays, même considéré comme doctrinaire du communisme, ne l'est plus vraiment.
Dans les pays de l'ancienne URSS, une nostalgie appelée "ostalgie" subsiste, après les virages à droite qui ont suivi.
Certains économistes ont voulu rectifier les erreurs du capitalisme, en "moralisant" le capital. Un mot d'ordre qui mériterait le prix de l'humour noir.
Marx n'était pas dupe sur ce point.
Dans la préface du Capital, il écrivit "Je ne peins aucunement en rose le personnage du capitaliste. Le développement de la société en tant que formation économique est compris comme un processus d'histoire naturelle, ne saurait rendre l'individu responsable de rapports dont il demeure socialement un produit".
Le soucis "éthique", "moralisateur" est-il une enseigne publicitaire?
Jusqu'où ira cette tendance? Probablement, jamais jusqu'à l'os à moelle de la charpente.
Celui qui se targue de "réguler le capitalisme" ne peut être qu'un charlatan politique. Réguler demande beaucoup plus qu'une intervention étatique.
En tenant pour axiome que si l'Etat lui-même joue dans les mêmes eaux que le capitalisme et qu'il ne s'auto-régule à la base, aucun espoir n'est possible.
Actuellement, les pays sont sur la même vague à rechercher, dans les fonds de tiroirs, le moindre milliards pour balancer les budgets.
Pour suivre Marx, il faudrait engager le dépassement du capitalisme vers une autre organisation sociale où les humains auraient des formes neuves d'association et contrôleraient ensemble leur puissance sociale.
...
NewB
Dernièrement, en Belgique, est venu l'idée de créer une nouvelle banque: la NewB.
Une banque axée sur une gestion responsable et éthique des dépôts et des crédits tout en privilégiant l'Etat belge.
En deux jours, 13.000 coopérateurs avaient versé 20 euros comme une obole de participation.
« La différence avec une autre banque est que ce sont les clients comme propriétaires qui décideront et vérifieront si les équipes appliquent leurs consignes. C'est l'AG des coopérateurs qui décidera des secteurs à financer, ensuite le management fera rapport de l'exécution de ces directives et sera contrôlé par un comité éthique élu par l'AG; enfin, tout le portefeuille de crédit sera public. Une offre de tous les services comme le compte courant, le crédit... mais comme une coopérative. Tous les clients capitalistes détenant des actions et qui investiront en local avec des capitaux qui resteront locaux... Une voix par coopérateur dans une démocratie économique. ».
A la question de savoir quelles étaient les formations des dirigeants, il fut répondu "Les profils des collaborateurs ont varié au fil des mois et des missions. Il y a des économistes, des financiers pour les questions liés au plan financier, des représentants des organisations pour les questions liés aux besoins sociaux et à la gouvernance, des informaticiens et des administratifs".
Rien d'anomal ni de totalement différent à ce qui se passe dans une banque traditionnelle si ce n'est cette idée de coopération.
"Comment être viable?" était la question subsidiaire face aux autres banques déjà en place. Qu'arrivera-t-il quand il faudra augmenter, de manière drastique, le capital pour ajouter à la cotisation d'entrée? Ces clients devenus propriétaires deviendraient de fait des actionnaires coopérants. N'exigeront-ils pas, tôt ou tard, des comptes de résultats positifs, des dividendes, des retours sur investissements, une plus-value?
Alors, est-ce une banque utopique qui aurait des envies de faire ressusciter les principes de Marx?
...
Un autre rebelle est ce qu'on appelle le "bitcoin".
Un système qui cherche à éviter les banques par un système de monnaie parallèle qui transite par Internet. Spéculation oblige. Au dernières nouvelles, il est monté à 238 dollars parmi 11 millions d'utilisateurs avant de chuter de 50%. Quant à la transparence, faut pas rêver...
Dans tous les mouvements de foule, il y aura toujours ceux qui retirent leur épingle du jeu. Qu'on appelle cela une élite oligarchique n'empêche pas que des gens mieux formés à la vie économique existent et qui laisseront une "larme" aux laissés pour compte dans un néo-darwinisme notoire.
Sans beaucoup gratter la grande Toile, si le mot communisme n'apparaît plus que rarement en tant que tel, certains principes gauchisants se retrouvent dès la première dérive d'un fil de discussion qui tourne autour de l'argent, honni par ceux qui n'en ont pas, protégé par les autres. Normal, dirait-on.
Serait-ce ce que dit cet article la métamorphose du capitalisme?
Dans la conclusion, on y trouvait ce qu'aurait dit le sophiste Thrasymaque: « la justice naturelle est ce qui est le plus avantageux au plus fort; et le plus fort est celui qui ne se trompe pas dans la compréhension de ce qui lui est avantageux. Le but de tous les hommes, ce qui rend vraiment heureux, c'est de mettre la puissance aux services des passions et des intérêts de celui qui la possède. L'injustice est sage et vertueuse. ».
On ne change pas l'homme pour l'introduire dans un moule à l'identique. Vouloir une autre société pour plus qu'une partie de population serait une meurtrière utopie.
L'homme, s'il est anthropomorphe et même grégaire, est un animal qui n'aime pas vivre en meute. S'il aime se retrouver en groupes restreints, en dehors de grands meetings politiques, c'est par le partage d'intérêts communs comme règle de vie qu'il vit le mieux. Calculateur à ses heures, il le tient par ses gènes, aimant la rêverie de vacances de l'esprit et quelques utilisations de son temps réservé au travail. Cela veut dire qu'il ne faut pas le pousser dans ses derniers retranchements.
L'individu, dans une société de propriétaires privés, n'aime pas se faire dicter une concurrence qui ne serait pas "libre" et serait donc, de fait, "faussée". Perdre ce qu'il a emmagasiné par son travail en dehors de sa famille proche, est considéré comme "injuste". La débandade s'installe dès qu'il y a excès de ponctions, à la recherche d'une échappatoire.
Dans les entreprises, on trouve quelques sursauts qui s'opposent à la recherche du profit unique.
D'après une étude récente de Ernst & Young, en période difficile, les entreprises performantes ne cherchent pas à uniquement générer du profit pour leurs actionnaires, mais se concentrent sur la création de valeur pour toutes les parties prenantes dans un nouveau paradigme économique durable où la 'stakeholder' (corporatif) value' remplace la 'shareholder value'.
Le succès serait assuré par trois concepts "Mean" (ciblé), "Lean" (maigre) et "Clean" (durable). Des théories que l'on voudrait voir passer dans la pratique et sortir de principes théoriques.
Ce ne serait plus le travail dans la communion mais la réflexion par le partage.
L'expérience de Pavlov prouve qu'il faudrait même remonter plus haut et se rapprocher des gènes pour changer les concepts sociaux. En conclusion de son expérience, reflétée sur l'homme, celui-ci serait attiré par telle chose et un autre par telle autre. Rien que par des stimuli, il salivera, inconditionnellement, sans même se rappeler qu'il existe cet autre chose.
Les rites privilégient toujours la compétition dès le niveau scolaire qui encense les premiers de classe, et qui tombent, ainsi, dans le travers du joug du "diviser pour mieux régner" en protégeant la tête par une foule de grades hiérarchisés.
Être programmé, mentalement, à la séparation des biens et des jouissances pour récompenser les bons services dans un concept de "Bien" et de "Mal", prête à réflexion.
Tout régime a des effets secondaires qui ne sont pas inscrits sur la posologie de leur boîte de Pandore.
Essayer de l'ouvrir et ce sera se retrouver avec des contents et des mécontents.
Jean Ferrat a vécu un recul vis-à-vis de ses convictions communistes en chantant "La jungle ou le zoo".
Rien de nouveau sous le soleil. Une faillite dans l'aboutissement de l'homo economicus, consommé par le libéralisme théorique et de l'éthique de l'individu concurrentiel près à devenir "tueur" dans la liquidation des solidarités sociales jusqu'à l'extinction de l'espèce humaine car l'un dépend de l'autre.
Lev Vygotski poussait l'autre porte du marxisme par la notion du développement intellectuel de l'enfant comme une fonction des groupes humains plutôt que comme un processus individuel.
Le travail n'y avait plus sa place. Serait-on plus proche d'une version 2.0 du communisme?
La conjoncture est à la radicalisation. Même François Hollande, en baisse dans les sondages, s'en est aperçu comme socialiste convaincu lors de son dernier interview.
Les secrets des Offshore-Leaks sont exposés mondialement, lisait-on dans la presse.
Même la famille royale d'Espagne se retrouvait dans l'œil du cyclone par la corruption.
C'est peut-être ainsi que l'on peut déterminer ce qu'est une démocratie. L'affaire Cahuzac et celle d'Espagne, en Corée du Nord ne serait jamais arrivée sur la scène publique.
L'anarchie ne serait-il pas l'effet secondaire d'une volonté de partage dans sa globalité vu le nombre infini de convictions politiques différentes, de corruptions déguisées?
Serait-on occupé à scinder le monde en régions, divisé par des convictions plutôt qu'à les rapprocher? Ce serait comme une nouvelle dérive de continents avec sur l'un d'eux, l'idéologie capitaliste et, sur l'autre, celle du communisme.
L'enfoiré,
...
Remarque: ce billet, je le dédie à Nabum avec qui j'étais assez opposé lors de son article "Laisser pisser le chameau".
Quand on lit l'aventure de Sébastien (ci-contre), il y a des questions à se poser.
- « Chaque communiste doit assimiler cette vérité : le pouvoir est au bout du fusil. », Mao Tsé-Toung
- « Pourquoi je suis communiste ? C’est bien simple : je possède un milliard et je veux le garder. », Pablo Picasso
- « Un capitalisme sans banqueroute est comme un christianisme sans enfer », Frank Borman
Commentaires
Un complément vu par un autre rédacteur
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/a-propos-du-communisme-133608
Écrit par : L'enfoiré | 04/04/2013
«Le secret bancaire, c’est aussi la protection légitime de la vie privée»
Un chat qui conclue par...
C’est quoi un paradis fiscal ? « Il s'agit d'un Etat où la fiscalité est faible, par rapport à celle du pays qui le considère comme un paradis fiscal. Souvent, mais pas toujours, le paradis fiscal est un Etat où il y a peu de transparence. Mais pas toujours. Un exemple: la Belgique est un paradis fiscal pour les Français.. »
Tous les montages dans les paradis fiscaux sont-ils illégaux ? « Clairement, la réponse est « non ». Une société off shore est un outil, rien de plus. Il est possible de l’utiliser légalement ou illégalement, par rapport au droit d’un pays donné. Avec un outil comme un couteau de cuisine, vous pouvez cuisiner, ou tuer quelqu’un. Tout dépend de l’usage qu’on en fait. (…) Les paradis fiscaux sont certainement fustigés. Les Etats à fiscalité lourde ne tolèrent pas que d’autres Etat n’aient pas la même politique qu’eux. »
Si c’est légal sous certaines conditions de placer son argent dans des paradis fiscaux, est-ce que la loi ne devrait pas être modifiée afin que cela ne le soit plus ? « Ce que vous indiquez est théoriquement possible. Mais il ne s’agirait plus non plus de partir en vacances à Gibraltar ou dans les îles, dans ce cas. où est la limite entre les opérations faites dans ces pays, qui sont « acceptables » et celles qui ne le sont pas ? »
Pourquoi ne pas interdire les paradis fiscaux ? « Accepteriez-vous que les Bahamas interdisent à la Belgique de prélever des impôts ? Les Etats sont souverains, ce qui signifie qu’ils décident librement de lever ou non des impôts sur leur territoire. Mais dans un monde utopique, on pourrait rêver d’une communauté internationale où l’impôt serait strictement équivalent aux dépenses publiques et serait le même dans tous les Etats. C’est bien évidemment impossible. »
Pourquoi défendre encore le secret bancaire ? « Le secret bancaire protège aussi les « petites gens ». Apprécieriez-vous que votre contrôleur fiscal connaisse tout de vos achats intimes ou de vos sorties personnelles ? Le secret bancaire, c’est aussi la protection légitime de la vie privée, et ce n’est pas parce qu’elle est nécessairement répréhensible pénalement parlant. »
Ne faut-il pas penser à une autre fiscalité mondiale pour empêcher l’argent sale d’être blanchi ? « L’argent sale (crimes) est bien évidemment à bannir et à entraver. Mais tous les pays ne considèrent pas la fraude fiscale comme un crime pénal. De plus, les « honnêtes » souffrent du même traitement que celui réservé aux « malhonnêtes ». »
Faut-il obliger les Belges à faire une déclaration sur l’honneur de tous leurs biens offshore ? « Vous avez raison : je propose qu’on demande également une déclaration sur l’honneur de tout un chacun disant qu’il n’a pas payé sa femme de ménage au noir. Et au moindre soupçon, il vous appartiendra de prouver le contraire. La règle est que l’administration prélève l’impôt, prive le citoyen de son bien, doit le faire dans l’intérêt public, et doit dès lors supporter la charge de la preuve. »
http://www.lesoir.be/219893/article/debats/chats/2013-04-04/chat-secret-bancaire-c-est-aussi-protection-legitime-vie-privee
Écrit par : L'enfoiré | 05/04/2013
L’enfoiré
Il y a bien loin entre mon chameau et ce remarquable article
Nous ne donnons pas dans le même genre. J’écris de petits billets d’humeur, des textes coup de gueule quand vous plonger dans la documentation, l’argumentation et la longueur.
Je vous tire mon chameau !
Écrit par : C’est Nabum | 07/04/2013
Cher Nabum,
Pas dans le même genre, en effet.
Ce n'est pas le même temps de gestation, non plus.
Nous avons besoin des deux techniques.
L'improvisation de l'instant, j'aime aussi.
Quelques billets ont été écrits sur le terrain pour être mis en musique ensuite.
Si je viens lire vos billets quotidiens, c'est dire que je ne dénigre absolument pas vos coups de gueule.
Si je n'en avais rien à cirer, il ne viendrait pas à l'idée de commenter et j'applaudirais béatement de telle manière que vous en sortiriez peut-être le jabot gonflé mais complètement démunis d'idées neuves.
Je vous ai dédié cet article.
C'est peut-être cela tout le prix d'un chameau...
Écrit par : L'enfoiré | 07/04/2013
Philippe Maystadt avait été précédé par le déroulement de sa vie présenté avec humour
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_cafe-serre?id=7964782&eid=5017893
avant de se retrouver sur la sellette de l'interview
-AR : Alors, on l’a compris, depuis la fin de la semaine dernière, toute une série d’actionnaires ayant droit de sociétés offshore sont passés tout à coup de l’opacité sans doute recherchée à la clarté. Est-ce que, pour vous, Philippe Maystadt, c’est un tournant ? Est-ce qu’on va avoir un avant et un après offshore leaks, notamment dans les décisions politiques qui pourraient venir ?
-PM : On peut l’espérer. Ceci dit, on a déjà annoncé d’autres tournants. Notamment, début 2009, à ce fameux G20 de Londres où Barack Obama, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy s’étaient accordés pour dénoncer l’évasion fiscale. Quand on relit les conclusions du G20, il y a en effet des déclarations très fortes visant à mettre fin aux paradis fiscaux… Je ne dis pas que rien n’a changé, mais on sent bien qu’il y a encore beaucoup à faire. En tout cas, l’effet positif de ces révélations, de cette offshore leaks, ce sera, je l’espère, de relancer le débat politique à ce sujet et de faire en sorte que cette fois-ci, les Etats membres appliquent effectivement ce à quoi ils s’engagent.
-AR : Est-ce que vous trouvez que c’est positif, en fait, finalement, cette révélation avec ces données qui sont décryptées, on le rappelle, par un consortium de journalistes. Ça vient, quelque part, par la bande et par la presse, et pas par le travail finalement de l’administration fiscale. C’est positif que cela sorte comme cela ?
-PH : C’est positif que l’on porte atteinte à l’opacité qui règne dans ces paradis fiscaux parce que c’est un des principes de base. Il y a, au fond, trois grands principes qui sont d’ailleurs défendus par l’Union européenne dans les enceintes internationales. Et le premier de ces principes, c’est la transparence. On peut accepter des Etats et des régimes fiscaux différents, cela fait partie de la souveraineté nationale… Le problème n’est pas là. Le problème, c’est que, souvent, ces Etats qui pratiquent une taxation faible ou nulle, dans le même temps, refusent la coopération internationale, maintiennent l’opacité, protègent les fraudeurs. C’est ça qui n’est pas acceptable. Et donc, tout ce qui va dans le sens d’une plus grande transparence est certainement positif.
-AR : Alors quelle est, selon vous, la priorité politique face à cette situation, face à cette absence de transparence ? Est-ce qu’il faut, comme certains le proposent, en Belgique, travailler du côté des intermédiaires finalement de cabinets qui proposent ce type de montage complexe via sociétés offshore, des banques même, et des banques qui ont pignon sur rue, qui visiblement se prêtent aussi à ce type de construction. Ou bien est-ce que la réponse est forcément internationale dans la lutte contre ces paradis fiscaux et leur opacité même ?
-PM : Il faut agir à tous les niveaux. D’ailleurs, en décembre dernier, la Commission européenne a publié un plan d’action pour renforcer la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale. Et ce plan d’action contient une série de mesures à prendre par les Etats, à prendre aussi au niveau de l’Union européenne, qui permettraient d’être plus efficaces et qui visent en effet à la fois à faire pression sur les paradis fiscaux pour qu’ils se transforment et qu’ils appliquent ce qu’on appelle les normes minimales de bonne gouvernance dans le domaine fiscal, mais à faire pression aussi sur les intermédiaires, sanctionner des intermédiaires qui contribuent à mettre en place des montages qui n’ont pour but que d’échapper à l’impôt.
-AR : Vous avez participé, on le sait, Philippe Maystadt, à de nombreuses réunions de ministres des Finances au niveau européen, à la fois comme ministre des Finances vous-même, et puis après comme président de la Banque européenne d’investissement. Quand on voit la difficulté, rien qu’au sein même de l’Union européenne, par rapport au secret bancaire de pays comme le Luxembourg, comme l’Autriche, est-ce que, franchement, ce n’est pas un vœu pieux ? Est-ce qu’on ne risque pas de faire, comme vous l’avez dit vous-même, comme en 2009, dire " oui, il faut agir, il faut agir, et puis, finalement, se rendre compte que l’on ne peut pas faire grand-chose ? "
-PM : C’est évidemment toute la difficulté, d’autant plus qu’on est dans le domaine fiscal et que, malheureusement, pour la fiscalité, il y a toujours, au niveau européen, cette fameuse règle de l’unanimité. Ce qui rend la prise de décisions très difficile et qui amène parfois à faire ce qu’on appelle aujourd’hui une coopération renforcée, c’est-à-dire à n’avancer qu’avec ceux qui le veulent bien. Mais du coup, on est moins efficaces. C’est ce qu’on fait, par exemple, pour la taxe sur les transactions financières. Comme on n’arrivait pas à obtenir l’unanimité, on s’est finalement résignés à le faire à 11. Mais on est moins efficaces si on le fait à 11 qu’à 27.
-AR : Et dans ce cas-ci, en particulier. S’il y a des pays qui continuent à proposer un secret bancaire, évidemment, ça ne peut marcher que si tout le monde joue le jeu, ce genre d’avancées, Philippe Maystadt ?
-PM : Oui. Et il y a deux aspects dans votre question. Il y a les pays qui pratiquent eux-mêmes le secret bancaire. Et là, on sait qu’il y a encore quelques pays dans l’Union européenne qui s’y accrochent. Le Luxembourg est en train d’évoluer, annonce une levée partielle du secret bancaire. Mais, par exemple, l’Autriche continue à s’accrocher au secret bancaire. C’est une première difficulté. Il y a aussi la manière différente dont les Etats réagissent face aux paradis fiscaux dans les pays tiers. Certains Etats prennent des mesures relativement strictes, ont par exemple des clauses anti-abus qui vont assez loin. Mais d’autres Etats ne le font pas. Et dès lors, compte tenu de la liberté dont les entreprises disposent pour opérer sur le marché unique européen, les entreprises peuvent aisément mettre en place des structures dans des paradis fiscaux en passant par un Etat membre dont les règles sont moins strictes. Et par conséquent, la protection des recettes fiscales des Etats membres n’est généralement pas plus efficace que le mécanisme de protection de l’Etat membre le moins strict. C’est ça qui n’est plus acceptable. Et c’est la raison pour laquelle la Commission européenne pousse les Etats à adopter des mesures communes, et notamment des mesures pour encourager les pays tiers à appliquer les normes minimales de bonne gouvernance dans le domaine fiscal.
AR : Mais quand on voit, Philippe Maystadt, finalement, le chacun pour soi qui règne quand même assez régulièrement dans l’Union européenne, on le voit aussi à la lumière de cette crise. On a du mal à imaginer que cela puisse vraiment avancer puisque, vous le dites vous-même, finalement, il y aura toujours des pays qui trouveront intérêt à être plus avantageux que les autres, que ce soit en termes de secret bancaire mais, même, on pourrait élargir sur le plan fiscal puisqu’on sait que la France dénonce aussi les avantages fiscaux de la Belgique. On dit que chacun est toujours un peu le paradis fiscal de quelqu’un d’autre. On a l’impression qu’on entre là dans quelque chose où les Européens ne parviendront pas ou ne parviendront que très difficilement à trouver un jour un vrai terrain d’entente ?
-PM : C’est-à-dire qu’on retrouve là la question fondamentale de la construction européenne aujourd’hui. Est-ce qu’on accepte que l’Europe se limite à un grand marché sur lequel peuvent circuler tout à fait librement les personnes, les biens, les services, les capitaux ? Un grand marché, des règles de discipline budgétaire et, pour les pays de la zone euro, une politique monétaire. Si évidemment on réduit l’Europe à cela, on ne peut pas leur empêcher un certain nombre d’abus, de dérives, comme la fraude et l’évasion fiscale qui sont préjudiciables pour l’ensemble des citoyens. Vous savez que l’on estime, ce sont les chiffres de la Commission européenne, que près de 1000 milliards d’euros sont perdus chaque année du fait de la fraude et de l’évasion fiscale. En fait, c’est comme si on prenait, chaque année, 2000 euros dans la poche de chaque citoyen de l’Union européenne. Et donc ça veut dire moins de rentrées fiscales, cela veut dire donc moins de possibilités de financer les hôpitaux, les écoles, les services de police, etc. Cela veut dire aussi qu’on augmente les impôts de la grande majorité des contribuables qui ne fraudent pas, qui n’éludent pas l’impôt. On augmente les impôts, je dirais, des contribuables honnêtes pour compenser les pertes dues aux fraudeurs et à ceux qui éludent l’impôt. Donc c’est vraiment un problème qui concerne l’ensemble des citoyens européens, et c’est la raison pour laquelle on serait beaucoup plus efficace si on réagissait conjointement face à ces paradis fiscaux.
-AR : Alors, justement, est-ce qu’une réaction conjointe et forte de l’Union européenne pourrait être efficace, y compris vis-à-vis des paradis fiscaux hors Union européenne, puisque c’est ça aussi la question. On parle des Iles Vierges, de Singapour, les Iles Caïmans, etc. On sait que les Etats-Unis, par exemple, sont parvenus à faire plier en partie la Suisse sur le secret bancaire. Est-ce que l’Europe pourrait être aussi efficace en la matière, selon vous ?
-PM : Si l’Europe parlait d’une seule voix ! Si les Etats-Unis ont réussi en effet à faire évoluer la Suisse, c’est parce que c’est une grande puissance et qui a exercé les pressions nécessaires. Si l’Europe parlait d’une seule voix, c’est une puissance équivalente à celle des Etats-Unis. Et donc, ce sont les raisons pour lesquelles il faut, dans ce domaine-là aussi, s’efforcer de définir une politique commune européenne. Je le répète : on ne peut pas limiter l’Europe à un grand marché, à une discipline budgétaire, et à une politique monétaire. Ce sont trois éléments qui sont certes positifs en soi mais qui doivent absolument être complétés par d’autres éléments fédérateurs. Et ces éléments fédérateurs, à mes yeux, c’est en tout cas un socle social minimum, en particulier un salaire minimum, mais c’est aussi l’harmonisation de ces aspects de la fiscalité qui touchent les facteurs les plus mobiles. Et ça veut dire, en particulier, l’impôt des sociétés. Je crois que c’est vraiment le domaine dans lequel l’Europe, si elle veut éviter un certain nombre d’abus, un certain nombre de dérives, c’est le domaine de la fiscalité où l’Europe doit aujourd’hui faire des progrès. Cela veut dire harmoniser la manière dont on définit la base taxable à l’impôt des sociétés et fixer à un montant un taux minimum et un taux maximum entre lesquels les Etats membres pourraient choisir. Mais je pense que c’est vraiment une priorité.
-AR : Vous avez participé, Philippe Maystadt, on a rappelé dans le café serré d’Alex Vizorek votre longue carrière politique au niveau du ministère des Finances et puis après dans la finance encore avec la Banque européenne d’investissement. Vous avez en partie participé à la construction de ce système. La libéralisation des mouvements de capitaux dont vous parliez, vous l’avez un peu construite avec les autres ministres européens des Finances, sans qu’il y ait toujours, en contrepartie, des balises de régulation, de transparence. Est-ce qu’aujourd’hui, vous avez des regrets ? Vous avez l’impression qu’on doit finalement retricoter à l’envers ce qu’on a détricoté à un moment donné ?
-PM : Il faut encadrer le marché. Je continue à penser que le fait de constituer un grand marché intérieur avec la liberté de circulation des biens, des services, des personnes, et des capitaux, je crois que c’est quelque chose de tout à fait positif. Cela permet par exemple à nos entreprises de s’adresser sans entrave à 500 millions de consommateurs. C’est, en termes de pouvoir d’achat, le plus grand marché du monde. Donc je crois que c’est en soi positif, mais il ne faut jamais laisser un marché seul, il faut toujours l’encadrer, le réguler. Et c’est là que nous ne sommes pas allés assez loin. Il est urgent d’encadrer ce marché par un certain nombre de règles, en particulier, je le répète, un socle social minimum. Ce n’est pas normal que des abattoirs allemands, parce qu’ils sous-payent des travailleurs immigrés, puissent faire une concurrence déloyale aux autres. Un socle social minimum et une harmonisation fiscale, en tout cas pour les domaines qui touchent les facteurs les plus mobiles : j’ai cité l’impôt des sociétés, il y a également la taxation des revenus des placements financiers. Ce sont des éléments essentiels si on veut avoir une construction européenne qui soit plus équilibrée et finalement davantage au service des citoyens.
-AR : Un dernier mot sur le rôle des banques, Philippe Maystadt. On en a parlé et des informations de presse sont sorties également sur des services proposés par une série de banques belges pour la construction, justement, de sociétés offshore. Est-ce que vous trouvez, comme le secrétaire d’Etat à la Lutte contre la fraude fiscale, John Crombez, que quand on peut prouver qu’il y a là de la fraude fiscale et que des banques ou des sociétés ont aidé à la construction de cela, il faudrait pouvoir leur retirer l’agrément ? C’est une mesure qu’il vous parait nécessaire de mettre en œuvre ?
-PM : Je pense en tout cas qu’il faut pouvoir les sanctionner. Je ne sais pas s’il faut aller toujours dans tous les cas jusqu’à retirer la licence bancaire, ce qui est la mesure la plus extrême, mais il faut en tout cas pouvoir imposer des sanctions à des intermédiaires financiers qui, délibérément, contribuent à favoriser la fraude et l’évasion fiscale.
-AR : Et si ce sont des banques dans lesquelles la Belgique a dû investir dans la crise financière, cela parait particulièrement choquant, évidemment, de se dire que ces banques puissent peut-être participer à de l’évasion fiscale, même si il faut voir s’il y a bien évasion fiscale en l’occurrence, puisque les sociétés offshore ne sont pas toujours construites pour éluder l’impôt.
-PM : En effet, si on développe une activité économique ou commerciale dans le pays concerné, c’est tout à fait normal. Donc il faut évidemment examiner cela au cas par cas. Mais j’estime pour ma part que les administrateurs qui représentent l’Etat belge au sein par exemple de BNP Paribas devraient poser des questions et vérifier si, oui ou non, BNP Paribas a organisé la fraude de certains de ces clients.
-AR : Voilà, message envoyé donc aux administrateurs de l’Etat belge.
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_philippe-maystadt-est-l-invite-de-matin-premiere?id=7964754&eid=5017893
Écrit par : L'enfoiré | 08/04/2013
Cahuzac encore et toujours au travers des réflexions internationales.
Voir aussi la différence d'approche des manières de travailler aux Etats-Unis et celles de l'Europe.
La vertu aux USA aurait servi de garde-fou avant la nomination d'un Cahuzac américain.
Il serait passé au travers du fil de la censure de l'autre parti en place. Dans une FiscLeaks
Il faut se rappeler que Capone n'a pas été arrêté pour des raisons de crimes, mais bien pour avoir roulé le fisc.
Le mensonge a renvoyé Nixon, Clinton dans les cordes. Il n'y a que JFK qui était assez managé par son père pour passer au travers d'affaires de pruderies.
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/Revoir-nos-emissions/Kiosque/Episodes/p-24917-L-affaire-Cahuzac.htm
Avec un peu d'humour
http://www.rtbf.be/video/detail_le-cafe-serre-d-alex-vizorek-5-4-13?id=1812865
Écrit par : L'enfoiré | 08/04/2013
Le bitcoin, parlons-en
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_ecomatin?id=7970240&eid=5017893
Écrit par : L'enfoiré | 12/04/2013
Le théâtre s'en mêle
Karl Marx, le retour d’Howard Zinn
Du 19 avril au 25 mai 2013 Dim : 29/04 et 12/05 - Sam 18/05 à 19h
Dans un lieu improbable débarque un homme barbu. Il ressemble un peu à... Il a soif, il a faim. Il bénéficie d'une permission de l'au-delà pour laver son nom. Il raconte. Il raconte l'exil, sa vie à Londres avec femme et enfants, bonheurs et malheurs familiaux, débats d'idées et rivalités entre révolutionnaires réfugiés comme lui. Il raconte la dèche, la folie de croire à des lendemains qui chantent. Il ne cherche pas à se faire passer pour Saint Marx, ne revendique aucune canonisation. Il avoue même, non sans humour, petites lâchetés et fortes contradictions. Il nous dévoile, au delà du mythe, sa part d'humanité. Karl Marx, le retour ou l'antidote à la résignation.
Interprétation : Michel Poncelet Mise en scène : Fabrice Gardin
http://demandezleprogramme.be/-Detail-agenda-?id_event=4936
Écrit par : L'enfoiré | 16/04/2013
Il reste l'essentiel et ce grâce à ses successeurs qui ont compris à travers ses écrits comment prendre le pouvoir grâce aux gogos d'ouvriers gueulards et ignares.
Écrit par : zelectron | 23/04/2013
"Dans la peau d'un Bitcoiner"
http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/dans-la-peau-d-un-bitcoiner-135002
Écrit par : L'enfoiré | 29/04/2013
Le grand bouleversement politique qui à donné à l'Europe la forme politique qu'elle a depuis la Révolution française est connu de tous pour avoir été une lutte de classes. Chacun sait qu'il s'agit au fond d'une lutte pour la suprématie menée par la bourgeoisie contre la noblesse et la royauté. Après cette lutte, de nouvelles luttes de classes ont vu le jour. La lutte menée an Angleterre par la bourgeoisie industrielle contre les propriétaires fonciers dominait la politique, et en même temps, la classe ouvrière se révoltait déjà contre la bourgeoisie. Quels sont donc ces classes ? En quoi différent-elles les unes des autres ? Marx à montré que ces distinctions de classes sont dues aux différentes fonctions que chacun exerce dans le processus de production. Ce ne sont donc pas les privilèges de statuts ou de fortunes qui déterminent la classe à laquelle les gens appartiennent, mais, exclusivement le rôle que les gens tiennent dans le processus de production.
La production n'étant rien d'autre que le processus de travail par lequel les hommes obtiennent leurs moyens de subsistance à partir de la nature.
Les formes de processus de travail n'ont cessé de changer au cours du temps. D'où sont venus ces changements ? Les formes de travail, les rapports de production dépendent des outils au moyen desquels s'effectue le travail. Ils dépendent du développement de la technique et des forces productives en général. C'est le développement des outils, des moyens techniques dont disposent les hommes qui est la cause principale, la force motrice de tout le développement social. Bien sûr, les hommes essaient toujours d'améliorer leurs outils, afin que leur travail soit plus facile, plus rentable. Cela conduit à de nouveaux rapports de production, à des institutions sociales nouvelles, et de nouvelles classes surgissent. En même temps de nouvelles luttes sociales, càd politiques éclatent. La doctrine du développement (progrès) est devenue le fondement de la vision du monde.
La science est un instrument du processus de production pris dans un sens large du terme ; elle est au sein de ce processus, une spécialité pour un certain groupe d'hommes instruits, comme la forge est la spécialité du forgeron, et ses progrès concernent les hommes de science professionnels. Donc quand nous voyons que telle ou telle doctrine scientifique suscite enthousiasmes et passions dans les grandes masses, cela peut être attribué au fait que cette doctrine sert d'armes dans la lutte des classes.
La théorie sociale de Marx à montré que les systèmes sociaux se développent en un mouvement continu au sein duquel le capitalisme ne constitue qu'une forme temporaire. Son étude du capitalisme à montré que du fait du perfectionnement constant de la technique, le capitalisme doit céder la place au socialisme. Le marxisme est devenu une arme entre les mains du prolétariat. C'est à partir du marxisme que les ouvriers peuvent prouver le caractère transitoire du capitalisme. En même temps, le marxisme à balayé les anciennes visions utopiques selon lesquelles le socialisme serait instauré grâce à l'intelligence et la bonne volonté de l'ensemble des hommes sages qui considèrent le socialisme comme une revendication de justice et de morale; comme si l'objectif était d'établir une société infaillible et parfaite. La justice et la morale changent avec le mode production, et chaque classe s'en fait une conception différente. Le socialisme ne peut être obtenu que par la classe qui a intérêt au socialisme, et il n'est pas question de l’établissent d'un système social parfait, mais d'un changement de mode de production conduisant à une étape ultérieure.
A ce règne de la lutte spontanée et de l'espoir vague qui place le travailleur dans un statut d'acteur insuffisamment instruit d'un processus historique qu'il ne peut encore s'approprier intellectuellement et qui continue de le soumettre à des représentations dominantes qui lui demeurent étrangères, la théorie marxiste substitue une connaissance critique du mouvement historique qui au changement de système productif, fait correspondre un changement de système socio-politique.
La théorie de Marx devenant une arme pour la classe ouvrière.
Dès lors les systèmes actuels de décroissance-de durabilité-....préconisés par de plus en plus d'intellectuels, si ils sont nécessairement obligatoire dans la vision d'un progrès limité par la capacité de notre terre à le supporter, ceux-ci ne font que pérenniser la domination d'une classe "supérieure' tout en retirant ses armes à la classe en lutte et c'est en tant que telle que la théorie marxiste est la cible d'attaque de la part des théoriciens du système encore dominant, càd capitaliste.
En tant que science de l'histoire,la théorie marxiste est avant tout une arme intégrée à la conscience des luttes de classe et ne se réduit pas à son propre socle de critique spécialisée de l'économie politique classique.
Anton Pannekoek 1931 + JFR.
Écrit par : L'enfoire | 01/07/2013
"En tant que science de l'histoire, la théorie marxiste..." une science exacte bien sûr ! quand cette usurpation de vocable cessera-t-elle ?
Par ailleurs Pannekoek était aussi partisan de la prise de pouvoir par la force, ce qui suffit à le déconsidérer gravement.
On reconnait instantanément là une des formes de la dialectique du parti, avec cette façon d'asséner, de montrer des évidences qui n'en sont pas, d'écarter toute opposition à la vérité marxiste exclusive.
Écrit par : zelectron | 01/07/2013
Dans le même ordre d'idées, à lire:
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2011/08/05/gauche-droite-gauche.html
Dans cet article, je parle de De Man.
Tout dernièrement, son petit fils essayait de réhabiliter la mémoire de Henri De Man qui était socialiste avec son mouvement ArbeitsPlan (Plan de Travail) mais qui dépité, s'est tourné vers l'idéologie nazie.
Le socialiste (l'ancien) Mourreau prenait sa défense alors que Magnette (le nouveau) prenait ses distances vis-à-vis de ses déclarations.
Écrit par : L'enfoire | 01/07/2013
L'assemblée générale des coopérant au projet de la NewB a eu lieu ce 6 juillet. L'aval de 60 millions d'euros de capital de départ devrait atteindre les 100 millions en un an. Il faut encore décrocher le sésame de Banque Nationale de Belgique et de la FSMA. Les participations devraient dépasser les 20 euros pour être réservées à la mise en oeuvre. Bale III impose un ratio crédit-impôt sur le capital. Les 43?600 coopérants sont prêts à transférer une partie de leurs avoirs. L'équipe de 11 personnes comprenant 4 banquiers de formation, comme "ex-" d'autres banques devront passer à la phase de recrutement.
Écrit par : L'enfoire | 09/07/2013
La Chine interdit les transactions bancaires en bitcoins et son cours dévisse de 35%.
Écrit par : L'enfoiré | 06/12/2013
Le bitcoin a perdu 65% de sa valeur en deux semaines
Après l’Europe, c’est la Chine qui met en garde contre « la monnaie des geeks ».
La monnaie virtuelle bitcoin a connu un nouvel accès de faiblesse après l’annonce de mesures de restrictions supplémentaires en Chine. Sur BTC China, principale plateforme d’échanges du pays, le cours du bitcoin est descendu mercredi jusqu’à 2.551 yuans (417 dollars) -- soit une dégringolade de plus de 65% par rapport à son cours de fin novembre. Début décembre, un avertissement de la banque centrale chinoise interdisant aux établissements financiers toute transaction en bitcoins avait fait dévisser la monnaie virtuelle, faisant se volatiliser en une heure l’équivalent de 5 milliards de dollars à l’échelle mondiale.
La Chine est le premier marché pour les échanges de bitcoins
Le cours du bitcoin avait ensuite tenté de se reprendre, mais son repli s’est sévèrement accéléré cette semaine après l’annonce dans un média chinois de nouvelles mesures de restriction dans le pays. Ainsi, selon des informations du journal financier Diyi Caijing Ribao, les autorités chinoises ont interdit les opérations impliquant des bitcoins aux plateformes de paiements en ligne, tel le très populaire Alipay --service du géant chinois du commerce électronique Alibaba. L’information a exacerbé la nervosité des spéculateurs chinois, précipitant un nouvel accès de faiblesse de la monnaie virtuelle.
Le bitcoin, inventée en 2009 et émise à partir de codes informatiques complexes, peut être stockée dans des portefeuilles électroniques et échangée de gré à gré via des plateformes sur internet contre des devises réelles, sans passer par le système bancaire. Le cours du bitcoin a explosé cette année, passant de 9,80 euros au 1er janvier à un sommet le 30 novembre, à 904 euros. Sa valeur étant multipliée par 92 en onze mois.
Vendredi dernier, l’Autorité bancaire européenne (EBA) a mis en garde contre l’utilisation des monnaies virtuelles, comme le bitcoin.
http://www.lesoir.be/382879/article/economie/2013-12-18/bitcoin-perdu-65-sa-valeur-en-deux-semaines
Écrit par : L'enfoiré | 18/12/2013
La mort en “live” d’une devise, le bitcoin
De nombreux médias, une foule d’internautes et de consommateurs en ligne, mais aussi des investisseurs et des entreprises commerciales, se sont intéressés à cette devise en herbe qu’est (et ne sera bientôt plus) le bitcoin. Il y a quelques mois encore, la monnaie électronique, créée il y a moins de 5 ans, se présentait pourtant comme une rivale potentielle à l’euro ou au dollar. Aujourd’hui, elle est à l’article de la mort…
D’un rêve d’indépendance par rapport aux grandes banques centrales, d’un concept informatique ultra-sophistiqué développé par un génie japonais, d’une recherche de moyens de blanchir de l’argent, ou de la folie collective d’une communauté de geeks, nul ne sait dire avec certitude quelle est l’origine du bitcoin. Ce qui est certain, par contre, c’est que de nombreuses personnes vont y laisser des “plumes”. Comme dans tout système monétaire, la richesse qui circule est partagée entre les participants selon un jeu à somme nulle. Pour détenir des bitcoins, il faut en acheter, donc investir de l’argent réel (euros, dollars ou autres). Cet argent est initialement perçu par celui ou ceux qui ont conçu le programme et créé les premiers bitcoins. Ensuite, chaque transaction se fait entre 2 personnes consentantes, comme par exemple un commerçant en ligne et un consommateur, qui s’échangent un bien ou service contre une poignée de bitcoins. Le système décrit par le(s) créateur(s) était conçu pour ne pas permettre la création de nouveaux bitcoins au-delà d’une certaine quantité, pour soit-disant pour éviter le phénomène d’inflation. Mais, peu importe, qu’on en crée ou qu’on n’en crée pas, la monnaie n’a de valeur que si elle peut servir à régler des transactions actuelles ou futures. A partir du moment où il y a un doute à propos de cette faculté, la monnaie ne s’échange plus aussi facilement.
Certains anarchistes y ont vu un moyen de se dédouaner des systèmes en place et du contrôle direct ou indirect que ces derniers exercent sur la vie des gens, notamment des banques et des autorités de supervision. Ce comportement est clairement dans l’esprit d’internet qui n’a pas de frontière et n’obéit (presque) à aucune loi. Les premiers cours de la devise ont été fixé en-dessous d’1 dollar américain en 2010 et se sont vite envolés pour atteindre plus de 1.000 USD en décembre 2013. La hausse attisant l’intérêt des investisseurs, le phénomène s’est emballé…
Le système du bitcoin avait toutefois déjà subi des revers lorsque sa crédibilité avait été remise en cause par son usage lié au trafic de stupéfiants. Mais, après le démantèlement par le FBI d’une vaste plateforme de vente de drogue qui utilisait le bitcoin pour régler ses transactions, certains apaisements permirent à la valeur de reprendre son expansion. La devise a ensuite essuyé d’autres critiques, notamment par rapport à l’illégalité éventuelle de son existence-même, qui avait poussé de nombreux gouvernements à se pencher sur la question. La valeur d’échange du bitcoin est cependant repartie à la hausse lorsque les autorités américaines ont confirmé son caractère légal. Plusieurs grandes compagnies, à l’image de Virgin l’ont en outre accepté comme moyen de paiement sur leur site internet et un distributeur de billets a même vu le jour, confortant son potentiel de future devise de masse.
En décembre dernier, les autorités chinoises ont mis un grand coup de frein au développement de la monnaie naissante en interdisant purement et simplement son utilisation. C’est alors qu’a commencé la descente aux enfers. Le cours a perdu plus de 50% en seulement 2 semaines, avant de rebondir fortement entre les fêtes de fin d’année. Mais, la confiance naissante est rompue et l’engrenage tourne à toute vitesse. Actuellement, le cours se situe probablement (les plateformes de négociation affichent des prix fort différents) en-dessous de 100 USD, ce qui correspond à une perte de plus de 90% pour ceux qui ont acquis la devise virtuelle il y a moins de 3 mois… Par ailleurs, le site internet de la plateforme d’échange historique de bitcoins semble avoir été victime d’un piratage informatique et laisse de nombreuses personnes sur le carreau. Une pareille déconvenue ressemble cruellement à la faillite que d’autres systèmes ont connu au cours de l’histoire des monnaies. Comme pour d’autres systèmes basés sur la confiance, une fois que celle-ci a disparu chez la majorité des personnes impliquées, le montage s’effondre sur lui-même.
En conclusion, pour devenir une devise de référence sur les marchés mondiaux, il faut que le système soit assuré d’une reconnaissance très large avant d’être lancé. Les gros écarts de prix observés en “temps normaux” (avant les déboires de décembre 2013), qui se situaient dans la fourchette de 10 à 15%, sont symptomatiques d’un actif totalement illiquide, tel que les grands crus. Peut-être, une arnaque sera-t-elle révélée à l’origine de ce système incompréhensible et totalement instable, mais, une chose est sûre, pour que je renonce à l’euro, en tant que consommateur et en tant qu’investisseur, il va falloir une guerre nucléaire…
http://blog.lesoir.be/reglements-de-comptes/2014/02/25/la-mort-en-live-dune-devise-le-bitcoin/
Écrit par : L'enfoiré | 25/02/2014
Le cauchemar marxiste des 1%
Si l'élite mondiale ne réussit pas à s'attaquer aux inégalités en partageant les fruits du progrès technologique avec la société toute entière, plutôt que simplement avec le sommet de la pyramide, le système capitaliste peut s'effondrer complètement. C'est contre un tel scénario que mettent en garde des économistes de renom comme Nouriel Roubini et Erik Brynjolfsson.
« A cette époque de progrès technologiques rapides, de mondialisation et de commerce, les inégalités ne cessent d’augmenter. Ce problème présente des aspects aussi bien moraux qu'économiques. On consomme et on épargne trop peu et cela est négatif pour la croissance économique globale. Ce cercle vicieux ressemble au vieux principe marxiste selon lequel la consommation tombe dans une impasse quand les bénéfices croissent trop fort par rapport aux salaires, avec comme conséquence l'autodestruction du capitalisme... Le point de vue de Marx est, d'après moi, aussi utile maintenant qu'il y a cent ans ». (Nouriel Roubini).
« Nombre de facteurs influencent l'augmentation des inégalités, entre autres la mondialisation et les changements culturels et institutionnels, mais le plus grand facteur est, selon la plupart des économistes, le progrès technologique. C'est dû au principe de skill-biased technical change--le fait de préférer des employés dotés de plus de compétences au détriment de travailleurs ayant moins de formation. de plus, nous évoquons les changements à forte intensité capitalistique dans le livre : vous apportez du capital, plutôt que du travail, quand vous remplacez des humains avec des robots. La technologie a généralisé les talents spéciaux qu'elle a incités et développés au départ sur un petit groupe de gens particulièrement talentueux ou chanceux - les « superstars », les 1% (0,01%) - sur les milliards d'individus.
De tels marchés donnent des résultats du style: un seul gagnant remporte la cagnotte du lotto (winner-take-all). Quelques personnes ramassent de gigantesques bénéfices et tout le monde gagne un peu de pouvoir de consommation, mais en même temps, il y a de moins en moins de place pour des travailleurs moyens avec des compétences moyennes ». (Erik brynjolfsson)
Ces deux économistes mettent donc en garde contre le fait que le progrès technologique pourra conduire à plus d'inégalités et n'apportera aucun bénéfice à la société toute entière. Si les décideurs politiques n'interviennent pas, l'augmentation des inégalités aura des conséquences désastreuses pour notre système capitaliste. Vu le danger d'une telle catastrophe, ces deux spécialistes pensent que des mesures rétablissant un équilibre social sont absolument indispensables.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=le-cauchemar-marxiste-des-1&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 02/02/2014
Rétablir la vérité sur Karl?
C'est à voir...
http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/analyse-liberale-de-karl-marx-148341
Écrit par : L'enfoiré | 21/02/2014
- La mort en “live” d’une devise, le bitcoin, mort programmée et c'est normal il n'y a jamais eu, il n'y a pas et n'y aura jamais quelque monnaie que ce soit qui tienne, jamais, sous quelque forme de gouvernement que ce soit.
- Le marxisme porte en son seing tous les germes de son anéantissement, il permet à chaque fois où il renait tel un virus de conduire à une dictature qui se solde par des massacres petits ou grands.
Écrit par : zelectron | 25/02/2014
Le piratage de MtGox ( https://www.mtgox.com/ )aurait coûté" 750.000 bitcoins soit 450 millions de $ au cours actuel à Bitstamp ( https://www.bitstamp.net/ ).
21 millions de bitcoins ont été créé dans le monde ( 6, 8 milliards de $) dont 12,44 qui sont en circulation.
La technique du peer-to-peer qui est utilisée pour devenir le pire-to-pire.
L'euro est une monnaie qui dépend des banques et des états qui le composent.
S'il y a un risque, c'est celui d'une implosion limitée.
Écrit par : L'enfoiré | 26/02/2014
Socialisme ó muerte: Un numéro inscrit sur le poignet pour ceux qui font la queue pour entrer au supermarché à San Cristobal
La pénurie de nourriture et des produits de base est devenue telle au Venezuela que les gens forment désormais des queues longues de parfois 200 mètres devant les supermarchés, comme dans la ville de San Cristobal, pour acheter « ce qu’il y aura » dans le magasin. Et pour ne pas perdre leur place, et éviter les émeutes, les gens inscrivent leur numéro d’ordre sur leur poignet. En outre, le supermarché leur attribue également un numéro d’ordre.
Les pénuries ne concernent pas seulement les magasins privés, où la nourriture est jusqu’à 7 fois plus chère que dans les magasins d’Etat, mais aussi ces derniers. Certaines restrictions s’appliquent sur un ensemble de produits : chaque client ne peut pas acheter plus de 4 litres de lait ou 2 livres de sucre par visite hebdomadaire, par exemple. Il doit laisser son nom sur une base de données centrale à laquelle le magasin doit se référer. Selon l'agence de nouvelles AFP, les gens peuvent seulement faire les courses certains jours de la semaine, en fonction des derniers chiffres du numéro figurant sur leur carte d’identité.
L’indice de pénurie atteint désormais 28% au Vénezuela, ce qui signifie que l’on ne peut trouver ni poulet, lait, sucre, maïs ou farine de maïs, beurre, viande ou produit d’hygiène dans 28 magasins sur 100. Les familles n’ont même plus la garantie de pouvoir satisfaire leurs besoins essentiels. La banque centrale indique que le niveau des prix a grimpé de 79,3% l’année dernière.
Le gouvernement justifie les pénuries en affirmant que des trafiquants profitent de la parité faible de la monnaie pour revendre de la nourriture et de l’essence aux frontières et dégager un bénéfice supérieur à ceux des trafiquants de cocaïne, et que les entreprises stockent la nourriture au lieu de la mettre en vente.
Mais selon l’économiste Alexander Guerrero, les problèmes de pénurie sont chroniques et n’ont rien à voir avec les filières d’approvisionnement : « Nous parlons de pénuries chroniques, structurelles qui durent depuis 4 ou 5 ans, et qui sont causées par le fait que le secteur privé manque de capitaux, par la monopolisation de l’importation de nourriture et du marché des changes, et par la baisse des revenus du pétrole. Tous ces facteurs ont généré une pénurie de devises. Sans devises, les entreprises ne peuvent plus acheter à l’étranger et ne peuvent plus produire, d’où les pénuries ».
Ces difficultés poussent la population à bout, et ces dernières semaines, 13 personnes au moins sont mortes au cours des manifestations. A San Cristobal, une ville de 260.000 habitants, la plupart des magasins sont maintenant fermés, faute de produits à vendre. Aujourd'hui, il ne devrait plus y avoir de pain dans la ville, parce que les camions chargés de livrer le beurre et la farine refusent depuis deux semaines de livrer les boulangers de la ville en raison des manifestations.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=isocialisme-muertei-un-numero-inscrit-sur-le-poignet-pour-ceux-qui-font-la-queue-pour-entrer-au-supermarche&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoirél | 15/03/2014
'Le Venezuela a grillé 1,3 milliard de dollars en une semaine. A ce rythme, il n'aura plus de réserves à fin mars'
Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, rencontre de plus en plus de difficultés pour maintenir l’économie du pays à flot alors que ce dernier est confronté à des pénuries de produits de base et que l’OPEP, dont il est membre, vient de décider de maintenir le niveau actuel de la production de pétrole, c’est-à-dire, de ne pas tenter de juguler la baisse des cours de l’or noir que l’on observe actuellement.
Cette décision affecte très durement le pays, car le pétrole représente 95% de ses exportations.
Le déficit du Venezuela se monte déjà à 16% du PIB, et l’inflation, à 63%, les taux les pires du monde, affirme Wolf Richter du blog Wolf Street.
Malgré la richesse des gisements, le pays ne dispose pas de sa propre raffinerie, et il importe son carburant. Les faibles prix de l’essence à la pompe sont le résultat des subventions de l’Etat, qui grèvent lourdement son budget.
Le Venezuela subventionne également des pays pauvres, dont Cuba, qui reçoit quotidiennement 100 000 barils de pétrole gratuits. Le manque à gagner de recettes correspondant à ces dons représente plusieurs milliards de dollars, précise Richter.
Le gouvernement a lancé un plan « Joyeux Noël » en novembre pour abaisser les coûts de certains biens de consommation, notamment les jouets, les vêtements, l’électroménager, l’alimentaire et les produits électroniques. Les commerçants n’ont pas le droit de réaliser une marge supérieure à 30% sur ces produits, sans doute pour éviter une nouvelle flambée de l’inflation qui augmente habituellement fortement à cette période. Des inspecteurs ont été déployés pour contrôler le respect de cette règle. Le prix des poupées Barbie a par exemple été réduit de 80% grâce à ce plan, et les Vénézuéliens ont fait la queue pour profiter de ces aubaines.
Le 3 novembre dernier, le président Maduro avait également annoncé une hausse de 15% du salaire minimum à partir de décembre.
Compte tenu de toutes ces circonstances, les réserves internationales du pays s’érodent rapidement, et à la mi-novembre, le président vénézuélien a ordonné un transfert de 4 milliards de dollars de prêts chinois qui se trouvaient sur un compte national non répertorié pour réapprovisionner ces réserves internationales.
Mais une semaine plus tard, ces réserves ne se montaient plus qu’à 22,2 milliards de dollars, témoignant d’une réduction de 1,3 milliard de dollars. « Il s’avère que le Venezuela a grillé un tiers de l’argent chinois en une semaine », écrit Richter. « A ce rythme, la date d’épuisement des fonds se situe à la fin mars ».
Des observateurs, en particulier deux éminents économistes, Carmen Reinhart, et Kenneth Rogoff, ont déjà évoqué la possibilité d’un défaut du pays.
Un défaut souverain serait catastrophique pour le Venezuela, affirme Richter. Il précise que les obligations souveraines n’intéressent probablement plus que des hedge funds spécialisés sur ce type de dette risquée, et qui se sont entourés d’une armée d’avocats pour récupérer leur argent leur moment venu. Ils tenteraient probablement de s’emparer des actifs de valeur que le pays possède à l’étranger, comme des raffineries, par exemple. « Ce sera le chaos pour le Venezuela », conclut-il.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=le-venezuela-a-grille-13-milliard-de-dollars-en-une-semaine-a-ce-rythme-il-naura-plus-de-reserves-a-fin-mars&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 04/12/2014
Citez moi un seul exemple, un seul, de pays passé sous la férule du socialo-fascisme* et qui n'ait pas fini plus ou moins tôt de s'en séparer y compris la Chine bien entendu !
*socialo-fascisme: il faut bien l'appeler par son nom, cette abjection!
Écrit par : zelectron | 15/03/2014
Sans aller jusque cette extrémité de pénurie, j'ai connu cela en partie tout de même à Cuba.
Ce fut ce qui me fit écrire "Un cuba libre, por favor"
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2007/05/08/un-cuba-libre-por-favor.html
Mais il y avait l'embargo qui pouvait expliquer cela en partie.
Écrit par : L'enfoiré | 15/03/2014
Rien ne fonctionne plus vraiment dans le pays qui a les plus grandes réserves de pétrole au monde
Ford a décidé de suspendre la production de voitures au Venezuela, en raison de la pénurie de pièces détachées, a rapporté Bloomberg.
La production avait déjà été réduite du fait du manque de devises, qui compliquait l’achat de pièces détachées. Au cours du premier trimestre de cette année, le constructeur avait enregistré une perte de change de 310 millions de dollars liée à la forte dépréciation du bolivar. « Nous avons reçu l’engagement du gouvernement vénézuélien qu’il fera ce qu’il pourra pour résoudre le problème pour permettre la reprise de la production dès le début du mois prochain », indique la porte-parole de la compagnie.
En outre, Toyota et le constructeur de camions néerlandais CNH Industrial ont aussi cessé l'activité sur les chaînes d’assemblage parce qu’ils ne parviennent plus à obtenir des dollars du gouvernement pour importer des pièces détachées.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a lui-même admis que 20% des entreprises du pays étaient paralysées.
Mais ce ne sont pas les seules mauvaises nouvelles pour le Venezuela. Le gouvernement a annoncé le rationnement temporairement de l'électricité dans l’Etat de Zulia, et celui de l’eau dans la capitale, Caracas. En effet, la sécheresse que connait actuellement le pays a tari les réservoirs hydroélectriques et les citernes. De plus, la Colombie a suspendu ses ventes de gaz naturel au Venezuela, parce qu’elle souhaite économiser ses sources d’énergie en prévision des sécheresses provoquées par le phénomène climatique périodique El Nino. En 2009, ce phénomène avait engendré une crise dans la production de l’électricité du Venezuela qui avait causé six trimestres consécutifs de croissance négative.
Trois mois après le début des manifestations contre le gouvernement, qui ont coûté la vie de 41 personnes, presque tout est devenu problématique dans le pays. Les vénézuéliens ne peuvent plus se procurer de l'eau en bouteille, du papier toilette, de la farine des pièces détachées de voiture, ou des tests de grossesse, et d’une manière générale, plus d’un produit de base sur 4 est devenu introuvable. La banque centrale du pays a d’ailleurs renoncé à publier l’indice de rareté.
Le gouvernement a fixé un taux de change irréaliste pour le bolivar, maintenu à un cours artificiellement élevé par rapport au dollar, ce qui a favorisé les importations et alimenté une pénurie de billets verts, au détriment de la production locale, et des entreprises qui dépendent des importations. Ainsi, les ventes de voitures neuves entre Mars 2013 et Mars de cette année ont diminué de 86%. En Mars, seulement 1674 voitures neuves ont été vendues dans un pays de près de 28 millions d'habitants.
L'industrie automobile vénézuélienne générait encore 401 millions de dollars de recettes liées aux exportations de voitures en 1998, mais des données du gouvernement indiquent qu’elles sont tombées à seulement 8,5 millions de dollars l’année dernière.
Le déclin de l’industrie et la pénurie de dollars ont alimenté la hausse de l'inflation, qui a atteint 59% en mars, le niveau le plus élevé du monde.
Les citoyens sont de plus en plus mécontents. Selon les chiffres du gouvernement, la pénurie de médicament atteint 50%, mais selon des estimations privées, 95% des hôpitaux doivent s’arranger avec seulement 5% des médicaments dont ils auraient besoin. Selon le journal El Universal, l'encours de la dette avec diverses sociétés pharmaceutiques du gouvernement se monte à 4 milliards de dollars.
Le même journal a publié un sondage datant du 5 mai qui indique que le soutien pour Maduro serait tombé à 37%.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=rien-ne-fonctionne-plus-vraiment-dans-le-pays-qui-a-les-plus-grandes-reserves-de-petrole-au-monde&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 08/05/2014
Voir mon commentaire précédent.
Le mot tolérance est absent dans le discours socialiste et/ou communiste et/ou socialo-fascite ... à partir de ce moment-là il est normal que tout se désagrège.
Écrit par : zelectron | 08/05/2014
Bien d'accord. Ce n'était qu'une confirmation. :-)
Écrit par : L'enfoiré | 08/05/2014
El Nino est un phénomène climatique mal connu dans tous les pays de l'hémisphère nord. Il est le pendant sud du Gulfstream. Comme tout le monde le sait, dans l'hémisphère nord, tout tourbillon va de gauche à droite et dans son pendant sud, c'est l'inverse. Tout comme le Gulfstream, El Nino fonctionne par cycles de sept ans. Une gigantesque calotte de glace se détache du pôle sud et se dissout lentement à travers le Pacifique Sud jusqu'à atteindre les côtes sud-américaines côté andin, précisément là où la croûte terrestre connaît sa plus grande différence d'altitude : plus de 16.000 mètres entre la grande faille des Amériques et les sommets de la Cordillère sur à peine 300 kilomètres à vol d'oiseau au large du Pérou et de l'Equateur. Lorsque le courant froid arrive, les côtes de Colombie au Chili connaîtront des pluies abondantes qui, si elles ne déferlent pas sur les côtes, vont néanmoins s'épandre sur les sommets de la Cordillère, puis vont descendre lentement jusqu'aux côtes atlantiques, assurant l'hydrologie de la partie atlantique et pas rien qu'en Amazonie.
Lors de la pointe inverse, toute l'Amérique du Sud connaît une période de sécheresse dont la pointe se situe précisément en 2014.
Maduro dont je prétend qu'il est un meilleur Président que son prédécesseur n'a pas qu'à gérer un héritage qui n'est pas nécessairement catastrophique à tous niveaux, mais empreint du manque de sens du compromis de Chavez qui a dressé la moitié de son peuple contre l'autre. Désigné héritier peu avant la mort de ce dernier, je reste persuadé qu'il réussira à réconcilier le Vénézuela avec lui-même. Entre-temps, la sécheresse et la vindicte des USA lui font autant de mal que la politique trop tranchée de son prédécesseur qu'il est obligé, tant par l'électorat qui le soutient que par les circonstances historiques et le réchauffement climatique global de suivre, je dirai presque à la lettre.
En fait, c'est d'Amérique du Sud que viendra la prise de conscience de la nécessité absolue de lutter contre les causes humaines qui constituent en grande partie ce fameux réchauffement climatique qui va bouleverser ce qui est devenu le grenier à nourriture de l'humanité, ceci sans même parler du pétrole dont le Vénézuela possède les plus grandes réserves au monde.
Rien ne changera tant que les States, toujours avides de croche-pieds, se considéreront comme seuls propriétaires de l'entièreté du continent américain. Qui sinon eux nous ont conduit à l'outrance économique qui fait que, où que ce soit aujourd'hui, le terrien considère que seul le développement économique sauvera l'humanité, ce qui est un leurre. Pourquoi obliger la Chine ou le Brésil à respecter aujourd'hui des normes que l'Amérique du Nord a foulé aux pieds avec les résultats alarmants que l'on peut constater en début de XXIème siècle ? Si rien ne change, la planète bleue court au suicide du fait de son plus grand prédateur, l'hommo dit sapiens.
Écrit par : alainsapanhine | 09/05/2014
Je ne pensais pas faire intervenir el Nino et le réchauffement climatique, mais pourquoi pas?
Plusieurs approches sont possibles.
Géographique:
Quelle est la grande différence entre l'hémisphère nord et sud?
L'hémisphère nord terrestre, en géopolitique ou en économie, représente l'ensemble des pays industrialisés.
100 millions de kilomètres carrés de terres émergées sont situés dans cet hémisphère soit les 2 tiers du total mondiale.
Les saisons y sont inversées.
Bien que l'hémisphère terrestre contienne le plus de terres émergées possible, celles-ci n'occupent cependant que 49,5 % de sa superficie totale : l'hémisphère terrestre reste en majorité maritime. El Nino influence dont moins de populations que le Gulfstream et "intéresse" moins ou plutôt intéresse quand il y a quelque chose à en soutirer. Le pétrole, par exemple. L'espace du territoire, ensuite. L'Amazonie, le poumon du monde. L’Antarctique, le seul continent glacé, bien réel.
Beaucoup moins de pollutions diverses dans le sud.
Géopolitique:
N'est-on pas au Venezuela dans une réédition du coup d'Etat chilien de 1973 du temps d'Allende?
Aussi un 11 septembre?
L'économie chilienne était en récession. Provoquée par l'augmentation de la monnaie injectée dans le secteur public sans avoir les recettes fiscales pour l'assumer. Un environnement inflationniste de plus de 600% s'est produit.
Une augmentation de la quantité totale de monnaie en circulation rendant le PIB en chute libre. Rationnement dans l'alimentaire et les biens de premières nécessités.
Comment faire appliquer les lois dans une tel mouvement sinon par l'armée?
En réponse, Salvador Allende déclarait que « ceux qui s'opposent à une révolution pacifique rendent celle-ci inévitablement violente».
Une révolution se prépare à la source, en faisant des prévisions sur les disponibilités avant d'ouvrir les robinets des largesses. Établir des budgets n'est pas simple.
Amusant de constater qu'à part la Corée du nord, le plus de pays "socialisants" se trouvent dans l'hémisphère sud ou central comme Cuba.
A part l'Australie, tous le pays de cette zone font partie (ou sont observateurs) du "mouvement des non-alignés".
Écrit par : L'enfoiré | 09/05/2014
Au sujet des Etats-Unis, on oublie trop souvent que c'est un pays très religieux.
Je reprends une partie du texte ""Le rêve américain existe encore?" ( http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2012/03/16/le-reve-americain-vit-encore.html )
Le billet du dollar représente la situation "In God we trust"
In God, we trust", dans une allégeance sur la Bible inaugurée par George Washington. Un dieu patriote dans une démocratie laïque? Erreur de jugement ou une manière de justifier les actions militaires avec la Bible comme livre de chevet? Religions, sectes, francs-maçons confondus et la laïcité mise à l'épreuve comme Satan. Même le billet du dollar transmet le message. La Scientologie est reconnue comme religion en proposant une "ascension spirituelle" par le biais d'étapes progressives et payantes. Le Web devient une "technoliturgie paroissiale" qui n'hésite pas à utiliser les tweets comme propagande et le show comme s'ils venaient de l'au-delà, mais qui brasse des millions de dollars bien terrestres. Nouvelle Sion, nouvelle Jérusalem, que Reagan ne démentait pas. Repris pour lancer les guerre en Irak et en Afghanistan. La lutte contre le Mal devient "la" croisade moderne. Le créationnisme n'est pas interdit et agit sur les cerveaux en arrière plan.
37% de religieux, Amish, Mormons, new Age, Protestantisme, Scientologie, Unitarisme, témoins de Jéhovah, Juifs, Musulmans... et seulement 16% de laïques qui sont, donc, marginalisés de fait. Jésus-Christ est la superstar.
Il en advient pour l'Américain, une impression d'avoir une mission divine d'être le gendarme du monde: "Si ce n'est pas nous qui prenons l'initiative de l'être qui prendrait ce rôle?"
Écrit par : L'enfoiré | 09/05/2014
Au fond les gouvernements des uns et des autres sont des Charybdes et des Scyllas, devinez lequel est lequel ? Dans tous les cas de figure le peuple est mécontent et quelques "zesprits" essayent de faire de la "P"olitique comparée... vainement.
Écrit par : zelectron | 09/05/2014
"Entre deux compétiteurs qui aiment à se rencontrer à forces égales sur un échiquier de 64 cases. Sur Internet, c'est un peu ça aussi, mais avec un nombre de cases, de règles quasiment illimité, sur lesquelles les pièces de toutes les couleurs s'y déplacent et dont on ne connait rien des pièces au départ."
Une phrase de mon dernier billet. Je sais le dernier article, présenté comme un duel ou un débat, n'en était pas vraiment un,. Un dualisme de situations qui se retrouve dans notre cerveau avec ses deux hémisphères.
Un système qui semble être binaire, bipolaire, mais qui oublie les très nombreuses nuances qui font intervenir des algorithmes complexes pour arriver à un but à atteindre: se trouver mieux dans sa peau d'abord, et que celle des autres ensuite se greffent dans la même perspective.
Écrit par : L'enfoiré | 09/05/2014
'Nous devons mettre un terme au cirque de la redistribution'
L’année dernière, le Danemark était en pleine ébullition au sujet des aides sociales. Un député de gauche qui voulait montrer que la pauvreté existait bel et bien au Danemark, malgré la richesse du pays, a mis en évidence le cas d’une jeune mère qui ne vivait que des aides sociales, lesquelles dépassaient ce que beaucoup d’employés danois gagnaient en travaillant.
Plus tard, une émission de télévision avait présenté Robert Nielsen, surnommé Robert le Paresseux par les médias, un Danois de 45 ans qui avait admis ne plus avoir travaillé depuis 2001 et vivre uniquement des prestations sociales.
Malgré l’indignation que la révélation de ces deux cas d’espèces avait suscitée auprès du public, il semble que les choses aient peu évolué, et des estimations du ministère des Finances danois ont indiqué récemment qu’environ 42.500 travailleurs danois perçoivent moins d’argent après impôts que les bénéficiaires des aides sociales.
« Inacceptable », juge le journal danois Berlingske :
« Les chiffres du ministère mettent en exergue les conditions très problématiques dans un pays où les contribuables qui travaillent dur sont accablés avec les impôts les plus élevés du monde, tandis que chaque année, 300 milliards de couronnes danoises (environ 40 milliards d’euros) sont redistribués en allocations de sécurité sociale.
Il y a un déséquilibre insupportable entre l'argent que les citoyens peuvent conserver et gérer pour eux-mêmes et l'argent qui est généreusement distribué par les autorités publiques au titre des aides sociales.
Ce déséquilibre doit être corrigé. Nous devons mettre un terme à ce cirque de la redistribution que peu de gens comprennent réellement ».
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=nous-devons-mettre-un-terme-au-cirque-de-la-redistribution&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=nous-devons-mettre-un-terme-au-cirque-de-la-redistribution&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 20/06/2014
Au fond Marx n'aurait jamais du servir de base en quoique ce soit en ce qui concerne les êtres humains
Écrit par : zelectron | 20/06/2014
"Au fond Marx n'aurait jamais du servir de base en quoique ce soit en ce qui concerne les êtres humains"
??
tu en as trop dit (tu aurai mieux fait de ne rien dire que de lancer un troll incompréhensible)
OU
pas assez (il manque des explications)
Mais, de toute façon, Karl Marx n a jamais servit de base aux êtres humains,
mais à l économie, à la compréhension du capitalisme, et aux rapports de forces qui en découlent.
Hors le capitalisme n a rien voir avec les êtres humains... çà se saurait...
(suffit de voir ce dont parlent les managers : des colonnes de chiffres, de résultats financiers, économiques, pas des résultats sur des humains : on y voit rarement : "on a formé X à utiliser "truc", Y a pû placer ses enfants à la nouvelle crèche d entreprise/crèche collaborative, et donc n a plus besoin de crèche privée, donc n est plus surendetté")
Non seulement avec les humains,
Mais Le capitalisme n a même rien à voir avec des ÊTRES VIVANTS intelligents et indépendants...
exemples, sur le travail d êtres vivants :
alors qu'on a sû conditionner des chiens (des animaux grégaires, aux capacités moindres que les 2 suivants), pour aider des handicapés (aveugles, mais pas seulement)
les américains ont cherché à conditioner des ouistitis et macaques pour les tétraplégiques :
ils devaient appuyer sur des bontons, ouvrir des portes, donner à boire et à manger,....
Toutes choses qu'ils ont réussit à apprendre, et à appliquer.
=> tant que le dresseur est là (et donc, tant qu'il y a un humain valide, qui peut très bien appuyer sur le bouton, donner à boire ou à manger : un auxiliaire de vie à domicile)
le singe épluche la banane et la donne à manger au tétra
MAIS dès qu'on le laisse seul,
très vite, il épluche la banane, et la mange sous les yeux du tetra,
faisant, en celà, une magnifique preuve d humanité, de liberté : "Non, je ne suis pas une machine, qui agit sans penser"
De même, l armée US avaient tenté de dresser des dauphins à apporter un "jouet" dans un "but", pour avoir des friandises.
le but de ce "jeu", était qu'ils apportent des mines sur les coques des bateaux adverses.
pb :
le dauphin, joueur, parfois apportait le "jouet" dans le "but", mais parfois se barrer pour aller voir des congénères, et parfois revenait voir ses dresseurs :
Non fiables, les singes et les dauphins, trop malins, trop indépendants pour faire un TRAVAIL, même rénumérés en carresses, attentions et friandises, s'il n ont pas une compensation qui les intéressent, et un accompagnement permanent, et s'ils n 'ont plus envie, ne le font pas/plus...
=> Ils ont refusé la servitude volontaire
Autre exemple, d animaux, mais qui -eux- acceptent la servitude volontaire, le plus souvent,
car (contrairement aux singes et dauphins, qu'on a laissé seul), ils ont un gardien (avec friandises et caresses) qui les amène à agir comme il a décidé :
depuis des centaines d années,
les cornacs travaillent en bonne intelligence avec des éléphants d asie, pour transporter des troncs (élagage, construction,...), tirer des cordes, ou faire diverses autres opérations sommaires, necessitant une grande force.
Là, depuis qq années, les hommes -les maitres d oeuvres- demandent/exigent (la 1ere faille...celà devrait partir de la base, des disponibilités/des possibilités animalement acceptables) de plus en plus (2ere faille...pb de recherche de rentabilité, de rendements) de travail aux cornacs
=> les cornacs acceptent (3eme faille... pb de contrainte financière-contrainte hiérarchique) , et sont de plus en plus exigeant avec les éléphants
=> ces derniers, à tous moment, peuvent appliquer la grève sauvage : non pas comme des ânes, c est non-violents anarcho-nihilistes, qui refusent d avancer,
Mais de façon bien plus spectaculaire :
Non, quand ils en ont marre, eux, ils ruent dans les brancards :
ils bousculent "un peu" les personnes qui leur donnent des tapes de baguette et leur crie des ordres
=> quelques morts à chaque fois, quand un éléphant craque de surmenage, et se rebiffe contre son exploitation au-delà de ce qu'il juge acceptable.
[Même les animaux que le capitalisme CROIT contrôler, de la vie à la mort, il ne réussit pas :
les animaux d élevages industriels se rebiffent, par la biologie et le mal-être :
malades, même sous antibiotiques, en déficience immunitaire induite par la promiscuité, ils donnent une viande moins bonne, plus dangereuse (listérioses, salmonelloses,...), que la viande d animaux libres; c.f. la Grippe A, issue des porcheries indus. insalubres de SmithField Foods à La Gloria, Mexique (Aoste, Justin Bridou, Cochonou, Jean Caby, Calixte, Weight Watchers)]
Le capitalisme a échoué à s appliquer aux animaux,
et, d'un coté, l explosion de maladies du XIX siècle (tuberculose, gale,..), l explosion de SDF, le chômage de masse, les suicides, les anxyolitiques/drogues,
et, de l autre, l essor de l'Economie Sociale et Solidaire,
montrent qu'il échoue de plus en plus à s appliquer à de plus en plus d humains,
Le capitalisme, qui rejette les "nuls", de 10 à 25% d'une population, selon les critères,
(comment une société qui rejette autant de monde peut-etre espérer perdurer ? ils sont tous aveugles, les Sarko, Merkel et Cameron ? ils ne comprennent pas qu'ils créent une situation intenable, de délitement social... qui s exprime forcément, entre autre par un rejet des élites et une explosion du nationalisme./des haines...)
ces gens pas assez bien, pas assez éduqués, ou pas assez rentables, ou ... et dont il faudrait faire quoi ?
Les éduquer ? leur demander un travail plus facile ou sur plus long terme ?
Non... le capitalisme a de moins en moins de temps à perdre avec les humains, à former les humains...
Morts aux vaincus de capitalisme...
Au contraire, dans l ESS, si tu as de la bonne volonté, et deux jambes (ou un fauteuil), une main et une tête, on est content que tu participes, et on t accueille les bras ouverts.
Le rejet, la compétition, l exacerbation de la performance, les savoirs privateurs (INPI, brevets, licences d utilisation de "boites noires") d un coté;
L accueil, l amélioration de tous par tous (l auto-apprentissage, la collaboration, la transmission ouverte et libre des savoirs, le logiciel libre, sont souvent mis au centre du système) de l autre.
Pas de chance, pour les capitalistes :
l ESS a une progression économique supérieure à l économie marchande...
(supérieure en emplois, en progression financière moyenne et -surtout- plus stable niveau financier : au lieu de faire le Yoyo comme l éco marchande, si bien que les meilleurs de l éco marchance la battent, mais qu'il y a des exercices négatifs et des faillites)
C est à dire, que l ESS, selon les critères de l économie marchande, est plus efficace que l économie marchande...
[selon les critères de l ESS, aussi, bien sûr (comme la ressocialisation de X personnes, la transmission de savoirs auprès de Y personnes,...); mais çà, c est plus attendu]
--
Tiens, un exemple parmi d autres, avec des humains :
vendanges, un "petit chef" trop caporal :
les vendangeurs (qui n ont -au max, sur la saison- qu'un demi-smics à perdre, et qui sont presque autant là pour l ambiance, le dépaysement, les "vacances studieuses à la campagne" (style Woofing) que pour l argent) se sont quasi tous barrés...
et il a été obligé de faire profil bas auprès des autres vignerons du coin, moins insupportables avec les vendangeurs, pour qu'ils acceptent (contre rénumération spéciale) que les vendangeurs, contents d être chez eux, passent sur ses vignes avant qu'il ne perde tout son travai d'un an :
pas dur de dire merde à un patron, quand on a peu à perdre...
le pb, c est qu actuellement, avec la peur du chômage et du déclassement, peu de personnes osent dire merde dans un "vrai" travail
=> on reste, même quand on ne devrait pas, au risque de craquer, ou de faire craquer sa cellule familiale
=> explosion de l usage de drogues légales (tranquilisants) ou illégales, et des tentatives (et réussites....) de suicides,
ainsi que, en fonction des cultures,
des massacres de collègues/patrons avant de se suicider (méthode US, plusqu'européenne)
Pendant ce temps-là, en chine, depuis une 10aine d année, les mouvements ouvriers violents spontanés (car syndicats bidons ou absence de syndicats) et de violence contre soi-même (c.f. foxconn/apple) se multiplient.
Pas grave : on peut tjrs accuser les Ouïghours, quand on envoie l armée, même quand elle va à l Est...
Écrit par : Jean-Marc | 21/06/2014
Trop dit? Peut-être. Alors, ce message serait-il plus explicite?
'Ce pays est foutu. Mais si on veut le reconstruire, alors cette gauche-là doit mourir, sans attendre'
Après être passée au dessus de la barre des 20% en avril, la cote de popularité du président socialiste français, François Hollande est redescendue à 18% selon un dernier sondage TNS Sofres-Sopra.
Samedi, lors du conseil national du Parti socialiste français, le Premier ministre français Manuel Valls a mis en garde contre la menace de disparition de la gauche française si ses sympathisants ne parviennent pas à s’entendre et à se rassembler autour du programme économique du gouvernement, le « pacte de responsabilité ».
Le Premier a estimé que Marine Le Pen, la dirigeante du Front National, avait la capacité de passer le premier tour des prochaines élections présidentielles du pays, qui se tiendront en 2017.
« Oui, la gauche peut mourir », a dit Vals. « Nous sentons bien que nous sommes arrivés au bout de quelque chose, au bout peut-être même d'un cycle historique pour notre parti. (…) La gauche n'a jamais été aussi faible dans l'histoire de la Ve République ».
Mais pour le blogueur libéral H16 du blog Hashtable, la disparition de la gauche française est une nécessité :
« Il faut qu’elle meure parce qu’elle ne voit plus où sont les pauvres et les riches. Elle croit voir les riches dans les patrons alors que la France des patrons est celle des dirigeants de TPE, de PME, de professions libérales sans salariés et autres entrepreneurs.
Il faut qu’elle meure parce qu’elle croit voir des pauvres dans les classes qui sont sous perfusion permanente des services sociaux, constamment encadrés par les associations lucratives sans but qui émargent aux dépenses de l’État via des monceaux de subventions, alors que les pauvres, les vrais, sont ceux qui passent justement entre toutes les gouttes de redistribution plus ou moins communautaristes, corporatistes ou syndicales : la petite classe moyenne, le célibataire sans enfant et sans diplôme ronflant, les kyrielles de salariés qui gagnent un peu trop pour pouvoir bénéficier de la moindre clémence fiscale et en tout cas pas assez pour imaginer prendre plus de deux semaines de vacances ailleurs qu’aux campings familiaux à tarifs préférentiels.
Il faut qu’elle meure parce qu’elle prétend encore aider la classe ouvrière alors que celle-ci a lentement disparu, au profit d’une classe moyenne de petits employés, de petits salariés qui se sentent oubliés par les partis classiques, la gauche ayant choisi les populations fraîchement arrivées pour leur offrir un discours taillé sur mesure, et la droite ayant une vision toute aussi fausse de la France, d’une autre façon aussi ridicule.
Il faut qu’elle meure parce qu’elle n’a toujours pas compris que les grèves qui secouent le pays, depuis 40 ans, ont lentement dérivé, avec la disparition progressive de la classe strictement ouvrière, de mouvements sociaux représentant des pans massifs de la société vers des débrayages spécifiques d’une frange de population à l’abri de toute difficulté économique, de privilégiés manipulés par des syndicalistes dont le mandat est tous les jours moins légitime car lié à une base de plus en plus restreinte [les grévistes de la SNCF ne représentent que 14% des cheminots, ndlr]. (...)
Il faut qu’elle meure pour emporter avec elle tous les oripeaux usés de la lutte des classes, dépassée depuis bien longtemps par une lutte des générations qu’elle a œuvré à mettre en place consciencieusement avec sa collectivisation galopante de la retraite ou de la santé, avec son verrouillage idéologique des transports, de l’énergie et de l’éducation. Avec l’idée d’apparence généreuse de vouloir protéger le faible en cognant sur le fort au lieu de seulement s’assurer de l’égalité de tous devant la loi, elle a tant créé de distorsions dans chacun des marchés qu’elle a touchés que les jeunes générations doivent maintenant s’acquitter d’une dette colossale, s’empoisser l’avenir de chômage, d’une épargne impossible à créer, d’un immobilier inabordable, d’une retraite inexistante, d’une précarité stressante, le tout au profit d’une petite frange de la génération âgée qui, à l’orée de la retraite, s’entête à conserver l’intégralité de ses privilèges quitte à jeter tout le reste au drain, par pur caprice. (...)
Ces caprices, ces oppositions sont le résultat direct, palpable et mesurable de toutes ces politiques qu’a menées la gauche (au sens restreint de Parti Socialiste comme au sens large de cette sociale-démocrassie baveuse qui englobe maintenant tout le spectre politique). Cette gauche rosâtre, qui a pervasivement intoxiqué la faible droite, a recoloré le FN, a taché les verts et a dissous les cocos doit mourir : elle a monté les jeunes contre les vieux, les riches contre les pauvres, les retraités contre les actifs, les salariés privilégiés contre les lambdas, elle a clivé ce pays en myriades de petits fiefs, de corporations cimentées dans les lois et les décrets.
Ce pays est foutu. Mais si on veut le reconstruire, alors cette gauche-là doit mourir, sans attendre ».
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=ce-pays-est-foutu-mais-si-on-veut-le-reconstruire-alors-cette-gauche-la-doit-mourir-sans-attendre&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 22/06/2014
Quelle logorrhée !
Écrit par : zelectron | 21/06/2014
certaines statistiques en ce qui concerne l'andouille feraient état d'un chiffre négatif -15% (moins quinze pour cent) comment cela serait-il possible ?
Écrit par : zelectron | 22/06/2014
"Alors, ce message serait-il plus explicite?"
Ben oui et non :
Ton message est explicite,
MAIS, quel est le rapport entre Karl Marx et la sociale démocratie/le social libéralisme ? à part aucun ?
le texte dit des vérités bien connues
(salaire trop faible par rapport aux minima sociaux; patrons de PME-PMI qui ne sont pas riches, par rapport aux actionnaires du CAC40,..)
ce que "la vraie gauche" dénonce depuis des années...
Hollande vient, début 2014, à la suite de Sarko qui avait fait de même pendant tout son quinquenat,
de NE PAS augmenter le SMIC...
ce n est pas lui qui va aider les travailleurs pauvres à mieux s en sortir...
Ni lui, lorsqu'on regarde ce qu'il a fait, pour l instant, malgré son discours sur "l ennemi invisible [..] la finance", qui va "s attaquer" à la finance...
S'attaquer, ne veut pas dire la détruire..
mais JUSTE la taxer un petit peu plus, pour éviter de faire peser toutes les taxes sur le travail (charges patronales, salariales, impôt sur le revenu) et la consommation (TVA, TIPP).
Le diagnostic est juste.. mais attention à la réponse à y apporter...
Un choix agravant la situation actuelle est fortement à craindre...
[c.f. Hollande nommant monsieur 5%, le "socialiste" le plus droite, car sa politique antérieure, trop à droite n a -évidement- pas fonctionnée (fonctionner sans la conso et sans le travail, sans l activité, qu'on casse... c est dur..), et a déplue à son électorat]
Écrit par : Jean-Marc | 23/06/2014
Le PTB de l'extrême gauche belge revu et corrigé par Alex Vizorek
http://www.rtbf.be/video/detail_cafe-serre-d-alex-vizorek-19-06-14?id=1936674
Écrit par : L'enfoiré | 24/06/2014
Les sociétés socialistes incitent à la tricherie
Les sociétés socialistes incitent les gens à tricher, conclut une étude mené par des scientifiques de l'Université de Munich et de l'Université Duke, qui ont testé l’année dernière la propension à mentir par appât du gain d'un groupe de 250 Berlinois.
Les participants avaient été choisis au hasard, et on leur a demandé de participer à un jeu où ils pouvaient gagner 6 euros maximum. Chacun devait tirer un dé 40 fois et noter les résultats. Mais avant de lancer le dé, le joueur devait choisir le côté du dé qui comptait pour le résultat : la face du dessous, ou la face du dessous. Mais il n’avait pas besoin de dire au préalable quelle face il choisissait, ce qui créait une opportunité de tricherie. S’il avait choisi en son for intérieur la face du dessus et qu’elle affichait un 2, il pouvait noter le 5 de la face opposée, et prétendre que c’était cette face qu’il avait pensé retenir préalablement pour le résultat. Le gagnant était celui qui remporterait le score le plus élevé.
Statistiquement, la probabilité de tirer chacune des 6 faces du dé est de un sixième, ce qui signifie que l’on devrait normalement tirer chaque face du dé un nombre de fois à peu près équivalent. Un score particulièrement élevé révèle donc une tricherie.
Après avoir ainsi joué, les participants étaient invités à remplir un formulaire indiquant dans quelle partie de l’Allemagne ils avaient vécu au cours des différentes décennies.
Les chercheurs ont constaté que les sujets venus de l'ex-Allemagne de l'Est, qui avait appartenu au bloc soviétique communiste, étaient deux fois plus susceptibles de tricher que leurs homologues de l'Allemagne de l'Ouest, qui avaient toujours connu l’économie de marché. Ils ont également observé que plus l’exposition au communisme était longue, et plus cette propension à tricher était importante.
L’étude ne permet cependant pas de conclure qu’il existe un lien entre le communisme et la malhonnêteté, les chercheurs spéculant que cette tendance s’explique davantage par la pauvreté relative plus grande des Allemands de l’Est, par exemple.
Quoi qu’il en soit, en matière d’éthique, une éducation capitaliste semble l’emporter sur une éducation socialiste, conclut The Economist.
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=les-societes-socialistes-incitent-a-la-tricherie&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 24/07/2014
..... C Q F D !
Écrit par : zelectron | 24/07/2014
Dixit Jorion qui a étudié le cas de Marx et de Keynes:
Au bilan, Marx l’emporte aisément sur Keynes parce qu’il propose une sociologie du fonctionnement économique des sociétés, plutôt qu’une psychologie des agents économiques. Qu’il soit keynésien ou d’individualisme méthodologique, tout « psychologisme » en économie est en effet voué à l’échec parce que les explications offertes s’enferrent dans un renvoi à une « nature humaine » dont le portrait brossé pour la circonstance est plus ou moins affligeant selon la nécessité du moment, allant des « esprits animaux » de Keynes, dont un autre nom pourrait être : « mécanisme inconnu », à l’l’homo oeconomicus de la « science » économique standard, dont les invraisemblables traits psychopathes et sociopathes n’ont été répertoriés, en remontant le courant jusqu’à la source, qu’en vue du but unique de faire apparaître le système capitaliste comme immortel.
Marx et Keynes ont tous deux un agenda politique qui les détourne d’une réflexion sereine qui se poursuivrait autant que faire se peut « en toute objectivité » à l’abri des distractions induites par une inquiétude parasite. Marx est guidé par son projet révolutionnaire qui le force, entre autres, à prétendre que les luttes ouvrières ne modifieront jamais significativement le rapport de force entre patrons et travailleurs et que le salaire ne décollera du coup jamais significativement de sa borne inférieure que constitue le salaire de subsistance. Keynes quant à lui considère que les dégâts en termes humains d’une révolution ne justifieront jamais le choix d’une option aussi brutale et aux aboutissements aussi imprévisibles. L’exemple de l’Union soviétique convainc Keynes également qu’une révolution débouchera difficilement sur une solution qui ne soit pas ultra-dirigiste, qui ne remplacera pas un laisser-faire effectivement intolérable par son envers trop radicalement bureaucratique. La montée sur sa gauche du communisme et sur sa droite du nazisme dans les années 1930 force le socialiste qu’il est à emprunter une voie étroite entre les deux, et il y parvient d’une certaine manière sur la base de son objectif de réalisation d’un « dissensus sociétal minimal », que seul le plein-emploi est selon lui à même de réaliser. Mais il prévient dès 1930 que le chômage structurel dû à un bond qualitatif dans le développement du machinisme obligera à envisager un jour les choses dans une perspective radicalement autre (Keynes [1930] 1972 : 321).
Si l’on veut produire une théorie économique pour aujourd’hui, il convient donc chez Marx de le sauver de la valeur-travail qu’il s’était contenté d’acheter clé-en-main à Ricardo et de le radicaliser sur deux points : la fixation du niveau des salaires et la formation des prix, en allant les situer dans le cadre de cette « lutte des classes » dont il avait cru bon de les exclure (je reviens ci-dessous sur les raisons pour lesquelles il avait décidé de le faire).
Plusieurs points d’entrée sont possibles pour un ravalement de Marx. On pense au fait que s’il a repris à Ricardo l’équation « valeur = travail », il a ignoré la remarque incidente du fameux agent de change qu’une théorie de la valeur n’est en réalité nullement nécessaire (Jorion 2012 : 204-206). Il faut aussi amender la valeur-travail de Marx en tenant compte de la critique socialiste-anarchiste, et que l’on appellerait aujourd’hui « écologiste » ou « décroissantiste », que la nouvelle richesse créée est un complexe où les « aubaines » offertes par la nature qui nous entoure jouent un rôle essentiel, et non le travail humain seul ; le travail de la machine joue un rôle de plus en plus déterminant dans ces aubaines, et c’est l’institution de la propriété privée qui fait que le bénéfice des aubaines n’est pas partagé entre tous mais donne lieu à des rentes confisquées par des particuliers.
Quant à Keynes, il faut réfléchir à ce que pourrait être une théorie macroéconomique cohérente si le plein-emploi désormais hors d’atteinte a cessé d’être son point d’articulation possible. L’endroit d’où partir, c’est sans doute son raisonnement où le plein-emploi n’intervient pas comme point de départ mais se découvre comme conséquence logique : organiser la macroéconomie de telle sorte que son point focal soit ce qui permet de minimiser le dissensus sociétal, étant admis qu’aucune société ne pourra jamais être suffisamment homogène – pour des raisons de division sociale du travail – pour qu’un égalitarisme absolu puisse apparaître comme une solution viable à long terme. Dans une économie où le rapport de force se dégrade chaque jour davantage en défaveur du travailleur parce que le travail humain disparaissant, l’emploi s’évanouit lui aussi, quel est le nouveau point focal susceptible de minimiser le dissensus sociétal ? C’est la réponse à cette question que nous devons maintenant découvrir.
http://www.pauljorion.com/blog/?p=67393#more-67393
A discuter
Écrit par : L'enfoiré | 29/07/2014
Socialisme ó muerte... Il faudra bientôt laisser ses empreintes digitales pour faire ses courses au Venezuela
Le président vénézuélien Nicolas Maduro veut mettre en place un système obligatoire basé sur les empreintes digitales dans tous les supermarchés d’ici le mois de décembre de cette année. Ce système viserait à prévenir les pénuries alimentaires devenues monnaie courante, et les trafics de produits alimentaires.
Il aurait pour objectif d’empêcher les gens d’acheter de trop grandes quantités d’un article pour le revendre sur le marché noir. Selon le gouvernement, 40% des produits que le gouvernement subventionne pour la vente sur les marchés domestiques partent en contrebande pour la Colombie voisine, où ils sont revendus plus chers.
Maduro a expliqué que ce système serait similaire au système qui était utilisé pour voter aux élections dans le pays.
L'opposition a immédiatement critiqué ce projet, affirmant qu’il traite les citoyens comme des voleurs, qu’il viole leur vie privée, et que cette mesure s’assimile à du rationnement.
Le pays est aux prises depuis plus d’un an à des pénuries de produits de base comme le papier toilette, le lait, le beurre, le dentifrice, le savon, et l'huile, entre autres. Le contrôle des changes et la pénurie de dollars qu’il a provoquée ont anéanti la capacité des consommateurs à se procurer des produits importés. Les contrôles des prix font que les producteurs ne peuvent plus produire les produits parce que leurs marges sont pratiquement inexistantes.
Le dernier indice de rareté date du mois d'avril, et il indiquait qu'un produit sur cinq n'était plus disponible. A fin juin, l'inflation sur un an atteignait 62%.
Malgré l'immense richesse pétrolière - le pays dispose de 200 ans de réserves de pétrole - l'économie vénézuélienne est au plus mal.
La cause de la récession économique peut être facilement trouvée dans la politique menée par le régime. Par exemple, certaines installations pétrolières, utilisées comme des vaches à lait, sont mal gérées et ne pompent qu’à 50% de leur capacité. Les équipements qui deviennent obsolètes ne sont pas remplacés. Le gouvernement évite tout investissement dans l'avenir.
La situation est si grave que 17.000 soldats vénézuéliens ont été déployés à la frontière avec la Colombie pour empêcher que des produits alimentaires bon marché ne quittent le pays.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=isocialisme-muertei-il-faudra-bientot-laisser-ses-empreintes-digitales-pour-faire-ses-courses-au-venezuela&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 26/08/2014
A croire que tout système mérite un contrôle qui lui-même nécessite un contrôle afin que des vérificateurs ... l'être humain n'est pas si honnête qu'on veut bien nous le faire croire, à moins que quelques coupables fassent payer des milliers d'innocents !
Écrit par : zelectron | 26/08/2014
J'ajoute ceci :
Cette mesure constitue une des nombreuses preuves, s'il en ait, que le socialisme favorise l'éclosion de la pire espèce d'individus et bien entendu capables du pire, ceci grâce à la gestion imbécile des richesses d'une nation avec pour résultat logique de terribles pénuries. Comme le disait si bien Leo Ferré: "le socialisme est l'antichambre du fascisme"
Écrit par : zelectron | 26/08/2014
3ème commentaire:
Il vaudrait mieux que ce président aille jusqu'au bout de ses névroses en préférant les empreintes génétiques, non ?
Écrit par : zelectron | 26/08/2014
'22% des Français sont des fonctionnaires ; c'est le double de la proportion que l'on trouve en Allemagne'
Les résultats d'une étude de l'INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques) ont confirmé ce que beaucoup soupçonnaient déjà: l'Etat français est trop gros, trop coûteux et inefficace. En 2013, de nouveaux emplois ont été créés en France en 2013, mais uniquement dans la fonction publique.
Au total il y a maintenant 5,4 millions de fonctionnaires en France, soit 1 million de plus qu'en 1998. L'année dernière, 185 500 bénéficiaires de contrats aidés (c’est-à-dire de personnes titulaires de contrats de travail spécifiques encadrés par le gouvernement pour favoriser l’embauche des personnes les plus éloignées du marché du travail) se sont ajoutés à cet effectif. L’expansion de l’appareil de l’Etat atteint 1,5% par rapport à 2012, si l’on tient compte de ces personnels.
Au total, 22% des Français sont maintenant employés dans la fonction publique. Le magazine économique Le Point avait calculé que lorsque l’on calcule la proportion de fonctionnaires par tête, c’est le double de la proportion que l’on trouve en Allemagne. Où travaillent tous ces employés de l’Etat? La France, qui recèle 12% de la population de l'UE, compte par exemple pour elle seule plus d’un tiers de toutes les municipalités européennes.
Et le fait que les politiciens ne semblent guère extrêmement désireux d’apporter des solutions à ce problème n’est pas si étonnant. Avec ses 348 sénateurs et 577 députés, l’Hexagone se targue probablement d’avoir l’un des appareils politiques les plus étoffés du monde. Aux Etats-Unis, où la population est 6 fois plus importante qu’en France, on légifère avec seulement 100 sénateurs et 435 représentants.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=22-des-franais-son-des-fonctionnaires-cest-le-double-de-la-proportion-que-lon-trouve-en-allemagne&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 22/12/2014
Plus rare et plus populaire, le bitcoin grimpe en flèche
Le cours du bitcoin a atteint mardi le seuil de 10.000 dollars. La devise électronique s’est envolée de près de 1.000% en 2017. La création de bitcoins ralentit alors que la demande explose.
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/01/2729132124.MP3
Écrit par : L'enfoiré | 29/11/2017
Karl Marx - Penseur visionnaire
À l'occasion du bicententaire de la naissance de Karl Marx (5 mai 1818), plusieurs biographes (notamment Jacques Attali), ainsi que des historiens et à des économistes, mettent en perspective sa vie et son œuvre, en pointant les fulgurances mais aussi les contradictions qui émaillent sa pensée.
Au printemps 1882, un an avant sa mort, Karl Marx bataille entre des voyages, une santé déclinante et la rédaction épuisante du deuxième tome du Capital, qui occupa les deux dernières décennies de sa vie.
C’est ce point de départ qu’adopte ce documentaire-fiction élégamment interprété (avec Mario Adorf dans le rôle-titre), narré par Eleanor, la plus jeune des filles de Marx, qui contribua grandement à transmettre ses œuvres à la postérité. Le récit est émaillé d’épisodes du long et passionnant parcours du philosophe : il revient sur sa jeunesse romantique, son mariage avec la brillante aristocrate Jenny von Westphalen, sa fructueuse période d’exil à Paris – où il fait la rencontre déterminante de Friedrich Engels, avec qui il rédigera le Manifeste du parti communiste – puis ses années difficiles à Bruxelles et à Londres.
Marx, celui qui voulait changer le monde par l'émancipation du prolétariat dont se sont inspirées les plus grandes révolutions au 30ème siècle.
"Les philosophes n'ont fait qu'interpréter diversement le monde, il s'agit maintenant de le transformer", écrivait-il.
Théoricien du capitalisme et de la lutte des classes, il affirmait "je ne suis par marxiste". Il formait avec Une amitié avec le capitaliste, Engels et lui en théoricien perfectionniste existait en symbiose.
Il n'a pas connu sa renommée de son vivant face au monde intellectuel qui faisait peu de cas de ses écrits. Toujours en exil.
En 1845, chassé d'Allemagne et de France, il rédige le "Manifeste du Parti communiste" et s'installe sur la Grand Place de Bruxelles et est expulsé en 1848, par le pouvoir belge inquiet de la révolution française en 1848/
En 1848
https://www.arte.tv/fr/videos/074555-000-A/karl-marx-penseur-visionnaire/
Écrit par : L'enfoiré | 27/04/2018
Echec de NewB
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/01/2553939256.MP3
Écrit par : Allusion | 06/10/2022