Le climat par l'intérieur ou par l'extérieur (28/05/2013)
Marre d'entendre qu'après la pluie vient la pluie. Marre d'entendre parler du temps qu'il fait à toutes les sauces comme si c'était la seule discussion disponible. Non, ça ne me fait plus marrer... Prendre l'air, de l'altitude... voilà la solution.
Du climat, on ne parle plus que de ça à la télé, avant, pendant et après le journal du jour.
Fin mars, on disait qu'on était encore trop près de hiver et qu'il fallait attendre un peu pour que tout change avec le printemps. L'hiver avait pris un peu trop de racines. Ok.
A un mois de l'été, la neige est retombée avec deux à 10 centimètres en Ardennes. On passe de record en record du froid avec le printemps. Le Guiness Book ne risque pas de se refermer. Certains se souhaitent déjà joyeux Noël avec un certain humour garanti sur facture.
Le vent et la pluie agissent de concert pour donner cette impression.
Les Belges en ont plein les bottes et la tête qui rayerait les murs sans gel fixant pour cheveux.
Qui se souvient encore de "Jules Metz, Monsieur météo"? Lui, tous les jours, avait sa petite citation après la météo. Innocente, ponctuée d'un dicton comme « À la Saint Jules, mauvais temps n'est pas installé pour longtemps".
Ce serait plutôt, aujourd'hui: "A la Sainte Glace, mets toi à la masse".
Un de ses collègues suiveurs a eu à répliquer aux insultes et s'est vu mis à pied avec le motif cinglant d'une "liberté d'expression incomprise".
On peut lire ailleurs "Brève apologie du froid de canard et du temps de chien: Printemps pourri, printemps béni. Songez seulement à ces corvées rituellement printanières dont la pluie – Allah est grand! – vous exonère.".
Boston est encore dans toutes les mémoires pour les 20 Kms de Bruxelles de dimanche dernier.
Il s'agit de réchauffer l'atmosphère, pas de la refroidir mais pas de la réchauffer avec le syndrome de Stockholm, nouvelle formule.
Les gagnants du climat morose, car il y en a, ce sont les agriculteurs qui n'auront plus de problèmes avec la nappe phréatique, les marchands de parapluies en fanatiques du déclic de l'ouverture automatique, les livreurs de mazout qui ne savent pourtant plus où donner de la tête, à coup de trop petites livraisons, les marchands de rêves de soleil garanti adressés aux prospecteurs missionnaires de pays exotiques.
Les autres, les "exclus" restent à l'intérieur en attendant rageusement que cela passe.
Ce qu'on prévoit fait froid dans le dos: "Ce printemps restera dans les annales comme l’un des plus froids pour l’Europe de l’Ouest. Le printemps météorologique se termine le 31 mai, et le 1er juin marque le début de l'été pour les météorologues. Et l’été ne s’annonce guère mieux. Sur leur carte de prévisions météo, les météorologues annoncent que la Belgique et une partie de la France seront dans la zone bleue, qui se caractérise par des températures inférieures à la normale, pour les mois de Juin, Juillet et Août". Aujourd'hui, on assure tout, on syndicalise tout, on harmonise tout, alors pourquoi pas le climat?
Le bâton mais avec moins de carottes, écrivais-je, il y a longtemps. Avoir imaginer qu'à l'époque, on aurait, dans une avenir plus ou moins proche, des pensées de rotir au soleil dès le printemps suite au réchauffement climatique. J'ai presque honte de le rappeler. Je parlais, alors, des côtes au sud de l'Angleterre, avec de plus en plus de palmiers qui avaient remplacé les platanes et les chênes. Le Gulfstream, il n'est plus ce qu'il était. Il a perdu la boussole dans le fond des océans, lui qui était chargé de nous adoucir un climat dit "tempéré". Depuis, les catastrophes naturelles s'emballent. A l'échelle mondiale, leurs coûts sont évaluées à 16,2 milliards de dollars par heure. Cela se traduit par des pertes économiques dans les pays riches et des pertes humaines dans les plus pauvres. Si les moyennes de température n'ont pas changé, c'est dans les extrêmes que tout chavire. Récemment, une tornade à Sainte-Maxime. Bien sûr, rien à voir avec la dernière aux États-Unis, mais cela apporte du grain à moudre pour un prochain film catastrophe.
Le 31 mars dernier, le film documentaire « Une vérité qui dérange » de Al Gore était rediffusé sur Club RTL. Ce film datait de 2006, juste après l'ouragan Katrina.
Ce film reliait le réchauffement climatique à l'augmentation du CO2, avec l'arrière goût de l’industrialisation des hommes.
Les scientifiques révèlent qu'au pôle Nord, les glaces continuent à fondre à raison de 250 Mégatonnes par an. Dégelées, les eaux douces s'écoulent dans l'océan sans se mélanger aux eaux salées. Arrivée au pole Sud, cette eau douce regèle et élargit l'espace de l'Antarctique de glace et renvoie la chaleur reflétée par cette nouvelle surface blanche.
En fait, de savoir cela, cela nous rend, peut-être, la jambe plus belle, mais pas l'envie de sortir dehors avec elle.
Un article de "The Economist" répondait en substance par le fait que le climat serait dépendant de plus de complexités que la seule augmentation du CO2.
Le réchauffement ferait-il une pause? Remplacé par un refroidissement local dans notre Europe occidentale?
Les océans accusent l'augmentation de chaleur sans apparemment, beaucoup broncher à rendre tous les films catastrophes déjà réalisés, plutôt caducs.
"La chaleur, cette soi-disant, augmentation de la chaleur de l'océan et fait probablement d'un artefact dû aux immenses erreurs de mesures". Kevin Trenberth doit être heureux que l'on reparle de lui.
Les climato-sceptiques sourient dans leur barbe, raillent avec le beau rôle de l'actualité. L'homme, impliqué, responsable de l'augmentation de CO2 et donc du réchauffement climatique, est pour eux une blague de mauvais goût.
Si climatologues et climato-sceptiques cumulent les bons et les mauvais points, les citoyens lambda fulminent, se disent de qui se moque-t-on et pensent que plus rien ne va plus, impair et passe. Ils n'en ont rien à cirer de savoir ce qui se passera après demain, c'est aujourd'hui et demain qui les intéressent plus. Le climat en 2085, tel qu'il est présenté, c'est loin même si c'est pour faire peur pour moins que ça.
Pour appuyer leur thèse, les sceptiques disent "L’establishment climatique ne travaille que sur des moyennes et des indices qui n'expliquent rien. Une telle approche, réductrice et statique, ne permet pas d'appréhender la dynamique des échanges d'air et d'énergie".
Se poser la question de savoir de "Quel réchauffement?" s'agit-il, n'est ni innocent pour le GIEC, ni pour ses adversaires. Lobby contre lobby.
L'écologie traditionnelle doit avoir quelques soucis à se faire, envoyés dans les cordes dans deux documentaires présentés sur ARTE.
La fausse promesse d'une énergie propre: D'ici à 2050, les fournisseurs d'électricité devront produire de l'énergie sans émettre de dioxyde de carbone (CO2). L'éolien et le solaire font naître des espoirs, alors qu'ils ne couvrent que 1 % de l'approvisionnement en énergie en Europe. En revanche, l'industrie du biogaz se développe. Seul souci: pour alimenter cette filière, il faut de la biomasse, matière organique, qui, après transformation, produira de l'énergie. À l'origine, celle-ci devait provenir des déchets agricoles. Mais, au final, les exploitants préfèrent cultiver du maïs, et utilisent pour cela... du fioul. L'essence consommée par les 7.500 centrales de biogaz allemandes génère ainsi 2,5 millions de tonnes de CO2 par an, des données qui n'entrent pas dans le bilan carbone de l'Union européenne. Cette céréale sert aussi de base aux biocarburants. En Europe, l'extension de la production se fait au détriment des parcelles en fourrage ou des tourbières qui constituent d'importantes réserves de CO2. Au Brésil, elle provoque la destruction de pans entiers de la forêt amazonienne, libérant au passage des tonnes de gaz à effets de serre. En Europe, les centrales thermiques sont censées remplacer le charbon par du bois, mais les résultats ne sont guère probants. Partout, des multinationales régissent le marché de l'énergie.
De l'argent propre avec de l'air pollué: Suite au protocole de Kyoto, signé en 1997, les pays qui émettent peu de CO2 peuvent vendre des certificats aux pays qui en produisent d'importantes quantités.
Génial, si ce n'est que des dérives sont vite apparues. Au lieu de réduire les émissions de CO2, le dispositif les a favorisées. Depuis 2005, les certificats se négocient en bourse comme d'autres valeurs soumises aux lois du marché. L'Union européenne a accordé aux entreprises polluantes des droits de polluer pour 200 milliards d'euros. En contrepartie, elles devaient investir dans des technologies plus avares en CO2. Or, dans nombre de cas, elles ont tout simplement délocalisé leurs nocives activités vers des pays moins regardants. Par ailleurs, le cours du droit à polluer avec une tonne CO2 est fluctuant, pouvant passer de 30 à 7,5 €. Bonnes affaires en vue pour les brokers, ce plan soi-disant miracle de l'ONU: le Clean Development Mechanism !".
Un site entier est réservé aux articles sur le climat avec des polémiques bon chic, bon genre et du scepticisme de bon aloi.
Ce qui est sûr, c'est que dans certaines parties du monde, le climat est trop complexe pour être prévisible à long terme. L'atmosphère est trop mouvante. Un jet stream, dévié, suffit pour influencer complètement le climat.
Construire un modèle général semble quasiment impossible. Les prévisions du temps diminuent de fiabilité plus on s'écarte du jour où on les fait. Des prévisions à sept jours au grand maximum, malgré les espoirs...
Le S&V de juin pousse une nouvelle alarme: le trou de la couche d'ozone qui avait disparu aux pôles en 1984, se serait comblé. Il y aurait même trop d'ozone et que cela posait des problèmes. A l'époque, comme on craignait une augmentation des cancers de la peau à cause des UV moins filtrés par l'ozone, les CFC avaient été bannis. Aujourd'hui, la stratosphère se refroidirait avec un trop plein d'ozone. Les UV seraient plus forts aux tropiques et diminueraient en intensité au fur et à mesure que l'on se rapproche des Pôles (étude de Richard Mc Kenzy). Moins d'UV, moins d'ensoleillement entre les deux, ce qui veut dire une pénurie de vitamine D en perspective pour les hommes. Un manque que certains pensent combler par des ampoules de vitamines D, par une luminothérapie artificielle et pour les plus fortunés, par des voyages aux environs de l'Equateur. Pas question de revenir en arrière et ressortir les CFC, évidemment. Quand on n'a pas d"idées gratuites, il faut avoir du pognon.
Il faut, résolument, chercher autre chose, d'autres arguments pour maintenir la confiance. Ce sera avec le S&V d'avril que des articles poussaient le traditionnel Eureka avec cette question: "Le réchauffement climatique ne se serait-il pas présenté sur une autre planète du système solaire sans la présence de l'homme?".
Est-ce que se baser sur des équations universelles, permettrait d'établir un modèle plus générique, en observant les similitudes sur d'autres planètes? Comprendre les tempérances et les extrêmes climatologiques de la planète bleue et chercher des situations correspondantes sur d'autres planètes du système solaire, avec l'objectif d'atteindre des prévisions sur une longue durée, plutôt que de donner le temps qu'il fera la semaine suivante. Un nouvel espoir et une manière de contourner le problème par le credo des "astro-climatologues".
Une fois, fusionnés, on ne sait, d'ailleurs, plus très bien s'ils sont plus astronomes que climatologues.
S'intégrer dans un modèle cosmique, plutôt que dans l'épiphénomène de la Terre, serait-ce un nouveau programme de convictions, de prêches et qui sait, de nouvelles suspicions?
Et, bien, non, dit-on, du côté scientifique, cela commence à marcher. Il n'y aurait plus qu'à extrapoler les phénomènes.
Troublant comme les "vues extra-terrestres" ont de l'imagination...
Sur Mars, la planète que l'homme espère très bientôt coloniser, de petites tornades de poussières expliquent la formation de nuages. Ces mouvements de poussières, de bas en haut, appelés "convections", sont produits par un air sec et froid alors que le sol est chauffé par le Soleil. Depuis 1978, les sondes envoyées par Viking Orbiter ont pu observer le phénomène.
Sur Vénus, les conditions climatiques sont extrêmes. Avec 93 bars de pression, 470°C en surface, pas question de pouvoir visiter. Des nuages d'acide sulfurique, poussés par des vents du plusieurs centaines de kilomètres par heure, peuvent faire comprendre certains "défauts terrestres". La stratification de l'atmosphère devient une petite cause aux grands effets bien plus fameux que l'"effet papillon" terrestre.
Sur Saturne, c'est le gigantisme qui permet de modéliser la circulation de l'atmosphère lors de cyclones. Le 27 novembre dernier, la sonde Cassini a permis d'observer l’œil du cyclone saturnien qui couvrait 9 millions de kilomètres carrés avec des vents de 700 kms/h. Véritable vortex que l'on observe sur Terre, en plus petit, au dessus du pôle Sud, mais qui détermine les échanges de chaleur entre le pôle et le reste de la Terre. Le climat globalisé est dans le point de mire du laboratoire de météorologie dynamique, Aymeric Spiga!
Le satellite Titan de Saturne permet de confirmer que le méthane a, tout comme l'eau, un cycle pour se régénérer. Sur Titan, il existe aussi des fleuves, des lacs, de la pluie, des nuages... mais constitués de méthane. Bien qu'avec des schémas différents, ce satellite est considéré comme une jumelle de la Terre.
Le satellite Triton de Neptune préfigure l'avenir de la Terre et les effets de réchauffement par l'évaporation de sa calotte polaire. Elle possède une atmosphère et une calotte d'azote gelée qui ne fait que s'accentuer à mesure que la quantité de CO2 augmente.
Autour du pôle de Jupiter, c'est à partir de son minuscule satellite IO et ses volcans en éruption et des particules chargées électriquement que sont à l'origine de gigantesques aurores boréales. L'interaction entre les deux astres proches est, donc, bien réelle. C'est remarquer que la chaleur modifie le climat à distance en perturbant les courants atmosphériques en colonnes d'air chaud plus hautes qu'elles ne le pourraient.
En hiver, sur Terre, c'est peut-être une infime chance d'obtenir de 0,5 à 1°C en plus pour les pays continentaux comme la Russie, mais une baisse des températures en Europe de l'Ouest, alors que la moyenne du globe ne grimperait que de 0,01°C.
Il y a 126.000 années, le Groenland aurait mieux résisté que prévu au réchauffement, alors que la température était supérieure de 4 à 10°C à celle de notre époque. La fonte des glaces avait été limitée malgré une élévation du niveau des mers de deux mètres.
Un coup d'oeil dans les nuages et là, surprise, il y a de la vie dans leurs panaches blancs. De la biodiversité de vie, même. Des micro-organismes qui font aussi la pluie et le beau temps. Aux services de "noyaux de condensation", selon leur structure, ils entraînent alternativement le refroidissement et le réchauffement.
Sur le plancher des vaches ou sous lui, les lombrics ont leur part de responsabilité sur le climat en diffusant les gaz à effets de serre, piégés dans le sous-sol, sous forme de CO2 et de NO2. Sous l'eau, le plancton joue, à 50%, le rôle d'un "enzyme glouton" du CO2 et malheureusement aussi, du plastique.
Alors, enfoncer le clou des climatologues, des climato-sceptiques ou... dans la glace?
C'est du pareil au même.
Aller comme le Captain Cook à la découverte du Jardin d'Eden, en Syrie? Trop chaud, tout cela...
Ce weekend, deux journées portes ouvertes à l'Observatoire d'Uccle, à l'occasion du centième anniversaire de l'IRM. J'ignorais, mais cela va sans dire que cela tombait à pic pour leur dire ce qu'on pensait du climat et de leurs prévisions. Toutes les activités qui tournent autour de la climatologie, étaient représentées. Espace, soleil, planètes, évaporation, ballons-sondes, séismes, mesures des gaz à effet de serre... Tous pour un modèle, tous à la recherche d'une globalisation du climat en intégrant les données de centaines de points du globe dans des formules mathématiques. A la question pratique, "parviendra-t-on un jour obtenir des prévisions à longue échéance", la réponse fut "non, mais" ou quelque chose d'approchant. Pas de martingale en météorologie. Plus difficile encore que d'établir des statistiques de gestion, que d'extrapoler le seul passé dans l'avenir des entreprises.
Au dehors, une éclaircie de quelques heures et c'était comme une fête. Les visiteurs souriaient avec le soleil revenu. Personne n'avait envie de les mettre au pied du mur.
Comme toujours, l'avenir radieux, il faut le rechercher dans les astres et temporiser sur Terre...
Une invention du para_sol_pluie_tonnerre, pour finir?
Et bien non. La spécialiste de la météo, Laurence, sous les traits de Nabilette, a inventé un truc génial: le banc solaire géant au dessus de Bruxelles:
Sa conclusion judicieuse était: "C'est pas parce qu'il pleut qu'il ne faut pas vous déshydrater.".
A un conseil comme celui-là, difficile de résister...
Pour dimanche, un autre événement et un conseil amusant: "20km de Bruxelles: habillez-vous «le plus léger possible»"
Vêtements légers et courts, c’est ce que conseille Catherine Lallemand, triple vainqueur des 20kms de Bruxelles.
Dimanche, on s'attendait aux 20.000 mètres nage libre, le ciel plombé mais pas une goutte. En coureur solitaire, j'ai fait partie de la claque à regarder la caravane passer. Une nouvelle poule aux œufs d'or quand on pense aux retombées économiques pour le secteur de l'Horeca en plus des 20 euros de droit d'inscription. Un nouveau record, moins d'une heure pour le premier Kénian. Le prince Philippe, brassard 37.395 était là et a fait le parcours en 01:50. La fête fut malheureusement endeuillée. 20 kms reste une épreuve. Une BA à mon actif: avoir prêté mon ciré jaune, à une dame qui, attendait et grelottait de froid. A suivre...
Les 100 ans de l'IRM et les 20 kms en photos, c'est ici, en un clic...
L'enfoiré,
Article annexe: L'exploration de Mars. puisque certains ont envie d'y aller sans espoir de retour.
Citations:
- « Le monde est fait avec des astres et des hommes. », Emile Verhaeren
- « Un peu de honte réchauffe et donne de belles couleurs. », Proverbe néerlandais
- « La météo c’est ce à quoi on s’attend, le climat c’est ce que nous obtenons. », Robert Heinlein
Mise à jour 31 mai 2013: Ce matin-là, Laurence Bibot avait besoin d'un café serré (trop d'irish coffee) pour rencontrer un écolo.
La carte de Belgique, sus-mentionnée, était là pour référencer les bières belges, pas pour toutes les tester en même temps. The buzz. Formidable, aussi, ce Stromae qui en a fait un autre de buzz.
Mise à jour 23 juillet 2013: C'est la canne au cul, pardon les canicules. 35°C et des orages qui arrivent.
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Canicule ou vague de chaleur?
C’est l’IRM qui détermine une alerte canicule. Il y a de nombreux critères pour déterminer le degré d’alerte allant de jaune à rouge. « Il faut déjà faire la différence entre une vague de chaleur est une mesure de l’intensité d’un épisode chaud sur plusieurs jours consécutifs et une canicule. Il y a canicule quand nous suspectons que les conditions de chaleur peuvent nuire à la santé publique »explique M. Debal. L’IRM tient également compte des minima de températures quand il s’agit de déterminer une situation de canicule. Si les minima sont suffisamment faibles pendant la nuit, le corps peut récupérer. Il n’y a donc pas de risque pour la santé publique. Concrètement, l’alerte jaune canicule est déclenchée jusqu’à demain parce que les minima dépassaient 16 degrés et les maxima, 28 degrés, et ce pendant trois jours consécutifs. La situation repassera au vert demain, les orages ayant refroidi l’atmosphère.
Mise à jour septembre 2013: Nouveau rappel, nouveau rapport du GIEC
Mise à jour 4 aout 2015: Barack Obama réaffirme ses ambitions face au réchauffement climatique
Mise à jour 7 août 2018: Le record de chaleur et de canicule est arrivé.
Commentaires
Ce lundi, le plus chaud et ensoleillé de la semaine
Le thermomètre affichera jusqu’à 20 degrés. Mardi, le mercure grimpera jusqu’à 19 degrés mais la pluie sera de retour. Le reste de la semaine sera frais et pluvieux.
Écrit par : L'enfoire | 27/05/2013
Ne te reste plus qu'à poser ta candidature pour remplacer Trullemans.
Des islamistes, tu ne risques pas d'en rencontrer à vélo.
Un joli tour des planètes et autres lunes du système solaire. Il n'y a pas besoin d'aller plus loin pour savoir que nous ne sommes qu'infime poussière dans l'Univers
Écrit par : alain sapanhine | 27/05/2013
Le remplacement de Trullemans a été fait d'après la caricature de Vadot.
Je n'ai pas été vérifié.
Quant à Trullemans, j'ai lu quelque part qu'il attaquait RTL en justice pour rupture de contrat abusive ou calomnie et diffamation.
Un demi million d'euros
http://www.sudinfo.be/727245/article/fun/tele/2013-05-20/luc-trullemans-reclame-500000%E2%82%AC-a-rtl-pour-calomnie-et-diffamation
Poussière d'étoiles, comme disait Hubert Reeves dans un livre
http://www.hubertreeves.info/livres/poussieres.html
Oui, l'astrophysique m'intéresse.
Je peux te dire que j'ai quelques fois bavardé avec les scientifiques présents, jusqu'au moment où la télé arrivait.
Là, j'ai cédé le pas et ai été plus loin.
J'ai appris plusieurs choses et ma matinée était pleine de souvenirs
Écrit par : L'enfoiré | 27/05/2013
La pluie de retour ce mardi après-midi et toute la semaine
Ce mardi, le mercure grimpera jusqu’à 22 degrés. Des orages sont possibles fin d’après-midi. Le reste de la semaine sera froid et pluvieux.
http://www.lesoir.be/250624/article/actualite/belgique/2013-05-28/pluie-retour-ce-mardi-apres-midi-et-toute-semaine
Écrit par : L'enfoire | 28/05/2013
Je ne pensais pas que Laurence Bibot m'aurait pris à la lettre dans son café serré du jour
http://www.rtbf.be/video/detail_le-cafe-serre-de-laurence-bibot-31-5-13?id=1828094
La carte de Belgique mentionnait quelques bières du pays, comme référence, pas comme s'il fallait les tester toutes.
Écrit par : L'enfoire | 31/05/2013
Le monde à l'envers
Chez les Lapons, la température atteint 30°C.
http://www.rtl.be/info/monde/europe/1006560/meteo-inversee-records-de-chaleur-en-laponie
Écrit par : L'enfoiré | 31/05/2013
Un week-end beau de ce côté et voilà que cela se déplace
De graves inondations frappent l’Europe centrale
Des inondations et des glissements de terrain provoqués par des pluies diluviennes dans plusieurs en Autriche, Allemagne et République tchèques ont fait quatre morts et au moins huit disparus, et des centaines de personnes ont été évacuées.
L’Autriche, l’Allemagne et la République Tchèque ont envoyé des unités de l’armée pour contribuer aux opérations de secours après les records de pluies tombées dans certaines régions.
Le puissant fleuve Danube est sorti de son lit en Bavière et des dizaines de villes ont été placées sous alerte inondations dans une vaste zone d’Europe centrale.
Des centaines de routes et voies ferrées ont été coupées en Allemagne, en Autriche et en République Tchèque et l’état d’urgence a été décrété dimanche soir dans presque toutes les régions de la Bohême, partie ouest de la République Tchèque, ainsi qu’en Allemagne.
République Tchèque: 3 morts et 4 disparus
La situation était inquiétante à Prague, où des barrages contre les inondations étaient installés en hâte le long de la Vltava, la rivière qui traverse la capitale tchèque. Huit stations de métro ont été fermées dans l’après-midi et un hôpital évacué. Dans la soirée, le bilan en République Tchèque était de trois morts et quatre disparus.
En Bohème, où l’état d’alerte était en vigueur dans une cinquantaine de localités de Bohême, environ 1.800 personnes ont été évacuées du village de Stechovice.
Au moins 23 voies ferrées et une centaine de routes ont été coupées dimanche, selon les autorités locales.
En Bohême du Sud, la situation était difficile dans la ville de Bechyne, où la rivière Luznice est en crue. En Bohême du Nord, la crue de l’Elbe menaçait les villes d’Usti-nad-Labem et de Decin ainsi que la petite ville de Hrensko, non loin de la frontière avec l’Allemagne.
À Prague, l’hôpital Na Frantisku a été évacué. Le pont Charles, l’un des monuments les plus connus de la capitale tchèque, a été fermé. Les écoliers et les élèves des établissements d’enseignement secondaire de Prague ont été appelés à rester chez eux lundi.
Et en raison de la montée des eaux, l’évacuation des animaux du zoo de Prague a commencé.
En Autriche, une personne a été tuée et deux sont portées disparues à la suite de glissements de terrain, et plus de 300 personnes ont été évacuées, selon les autorités.
L’état d’alerte a été décrété dans la plus grande partie des provinces occidentales du Vorarlberg, du Tyrol et de Salzbourg, ainsi que de la province de la Haute-Autriche, dans le nord.
À Sankt Johann in Pongau, près de Salzbourg, une personne qui participait à des opérations de nettoyage a été tuée dimanche par un glissement de terrain, a annoncé la police.
À Taxenbach, également près de Salzbourg, deux personnes sont portées disparues.
Au moins 240 habitants de la province de Salzbourg et 80 habitants du Tyrol voisin ont été évacués de leurs domiciles menacés par les eaux.
Le trafic ferroviaire a été interrompu dans de nombreuses parties des provinces de Salzbourg et du Tyrol.
Une partie de l’autoroute menant à la Suisse a été fermée, de même que de nombreuses routes nationales dans diverses parties de l’Autriche.
À Linz, dans le nord, le Danube menaçait de déborder et les pompiers ont fermé à la circulation plusieurs quartiers de la ville.
Des centaines de pompiers, les services d’urgence et l’armée ont été mobilisés.
En Allemagne, des pluies torrentielles se sont abattues sur le Bade-Würtemberg (sud-ouest), la Bavière (sud), la Saxe et la Thuringe (est), faisant déborder de nombreux cours d’eau.
Deux personnes sont portées disparues à Reutlingen (sud-ouest).
La chancelière Angela Merkel a assuré les populations du «soutien du gouvernement fédéral». L’armée a annoncé que des troupes étaient en cours de déploiement dans certaines zones.
En Saxe, l’état d’urgence a été déclaré par les autorités locales dans la région de Chemnitz et de Leipzig (est).
En Bavière, le Danube a inondé partiellement la ville de Passau, à la frontière avec l’Autriche.
Aucun train ne circulait dimanche entre Munich (sud-est de l’Allemagne) et Salzbourg (ouest de l’Autriche), a indiqué la Deutsche Bahn.
Dans l’ouest, le trafic fluvial sur le Rhin a été suspendu en plusieurs endroits, selon le centre d’urgences de Mayence.
En Suisse, où les autorités étaient en alerte depuis samedi en raison de la montée des eaux, notamment sur une partie du Rhin, la situation s’est stabilisée dimanche, mais le risque de glissements de terrain devrait subsister encore plusieurs jours, selon les autorités fédérales.
http://www.lesoir.be/254144/article/actualite/monde/2013-06-02/merkel-ne-veut-pas-d-une-commission-plus-puissante
Écrit par : L'enfoire | 03/06/2013
'Le réchauffement climatique pour 2100 ne sera pas de 6°C, mais d'un peu plus de 2°C'
Les effets du réchauffement climatique ne seront peut-être pas aussi importants qu’on l’avait envisagé jusqu’alors, affirme une équipe de chercheurs scientifiques.
Dans un article récemment publié dans « Nature Climate Change », le Dr Roger Bodman de l’Université Victoria et les Professeurs David Karoly et Peter Rayner de l’université de Melbourne affirment que les 6°C d’augmentation de température qui avaient été prévus pour 2100 sont excessifs, et que l’augmentation réelle probable devrait être d’un peu plus de 2°C, si l’activité industrielle se maintient comme prévu.
Ils expliquent qu’ils ont développé une nouvelle méthode d’évaluation du réchauffement climatique basée sur les observations de dioxyde de carbone et les variations de température qu’ils ont appliquée sur leur modélisation du réchauffement climatique futur.
Le Dr Bodman précise qu’une incertitude demeure, en raison de la complexité même du changement climatique. « Il y aura toujours une part d’incertitude, ce qui signifie que nous devons gérer les risques de réchauffement avec les connaissances que nous avons ».
Leur étude conclut que 63% de cette incertitude provient de sources individuelles, comme la sensibilité du climat, le comportement futur du cycle du carbone, et le refroidissement lié aux aérosols. Les 37% restants viennent de combinaisons de ces facteurs. « Ceci signifie que lorsque l’on réduit l’incertitude sur un facteur individuel, même le plus important d’entre eux, c'est-à-dire la sensibilité du climat, il reste une incertitude importante », commente le Dr Bodman.
« Nos résultats reconfirment la nécessité de réduire de façon urgente et substantielle les gaz à effet de serre si le monde ne veut pas que l’on dépasse l’objectif de 2°C de réchauffement climatique requis pour minimiser les changements climatiques dangereux », conclut le professeur Karoly.
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=le-rechauffement-climatique-pour-2100-ne-sera-pas-de-6c-mais-dun-peu-plus-de-2c&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoire | 03/06/2013
Une vue climatique par le fil d'une pensée chaotique
http://desaraigneesetdeshumains.blogspot.be/2012/01/reflexions-steriles-autours-de-la-geo.html
Écrit par : L'enfoire | 09/06/2013
La Belgique est une terre propice aux «flops orageux»
Les modèles météorologiques ont beaucoup de mal à cerner les orages en Belgique, explique Michael Bailly, chasseur d’orages. « On prévoit des orages sévères, on met en alerte les médias et tout d’un coup, rien ne se passe ! C’est un problème récurrent. »
Michael Bailly est chasseur d’orages à belgorage.be. Il nous explique pourquoi il est si difficile de prévoir où et quand frappe la foudre en Belgique.
On a eu environ 6.000 impacts de foudre la nuit dernière. C’est beaucoup ?
« Les orages qui ont eu lieu cette nuit ont été de longue durée. Ils ont eu le temps de foudroyer tout le pays. Ce qui donne ce chiffre de 6000 impacts qui peut sembler impressionnant, mais qui reste normal. À titre d’exemple, on a connu le 28 juin 2011 un orage intense qui a donné 1.000 impacts par quart d’heure ! Donc pour un front orageux en Belgique, 6.000 impacts cela reste dans la norme. »
On annonçait d’énormes épisodes orageux pour aujourd’hui, pour l’instant il semblerait que ce ne soit pas le cas…
« C’est le problème depuis quelques jours et c’est même récurrent en Belgique et en Europe occidentale, les modèles météorologiques ont beaucoup de mal à cerner ce qu’il va se passer, à cause de l’atmosphère (le 1er kilomètre d’altitude). En fait, à cause des reliefs, de l’influence maritime, continentale, les modèles ont vraiment beaucoup de mal à dire où les orages vont naître et quelles seront leurs caractéristiques. »
C’est le cas aujourd’hui ?
« Hier, nous étions censés avoir des orages qui apparaissent l’après-midi à partir des Ardennes et qui, au cours de la soirée et de la nuit, se généraliseraient. Sans trop savoir vers où ils allaient se produire. Or, voilà que la nuit passée, un front orageux est remonté de France. La possibilité était là, mais elle n’a pas été cernée par les modèles. Puis on a eu un autre front, qui est plutôt en dissipation sur le Nord-Pas-de-Calais. Et celui-ci a initié quelques cellules satellites autour de lui, c’est une forme de dynamique qui entraîne en ce moment quelques coups de foudre à gauche et à droite dans le centre du pays et sur la botte du Hainaut. Toutes ces choses n’avaient pas du tout été cernées par les modèles météo ! C’est vraiment le gros problème de notre pays : on sait qu’il y a un risque orageux, mais on ne sait pas exactement quelle région sera touchée. »
La Belgique est une terre propice aux orages ?
« La Belgique est une terre propice… et pas propice. C’est paradoxal. Je m’explique : on est à une altitude où nous pouvons bénéficier d’une dynamique similaire à celle qui existe aux Etats-Unis. Seulement, les autres facteurs favorables aux orages tels que l’humidité, l’instabilité (différence de température entre hautes et basses couches) entrent beaucoup plus en phase aux Etats-Unis que chez nous. Si on a une dynamique à un endroit qui permet à un orage de naître, dans une humidité assez importante, dans une instabilité forte et avec une dynamique d’altitude et bien, on aura les orages qu’ils peuvent connaître là-bas, c’est-à-dire puissants. Sauf que chez nous, c’est souvent déphasé : on a ou bien l’instabilité, ou bien la dynamique, ou bien l’humidité et la dynamique mais pas d’instabilité, etc. Cela peut parfois amener des « flops orageux ». On prévoit des orages sévères, on met en alerte les médias et tout d’un coup, rien ne se passe ! C’est un problème récurrent chez nous. »
http://www.lesoir.be/265391/article/actualite/belgique/2013-06-19/belgique-est-une-terre-propice-aux-flops-orageux
Écrit par : L'enfoire | 19/06/2013
La mère de tous les instituts météo nationaux a publié un rapport sur le climat… Qui confirme le réchauffement climatique…
The World Meteorological Organization, qui dépend des Nations Unies, vient de publier un rapport mondial concernant l’évolution du climat. Cette organisation rassemble les instituts météorologiques nationaux, y compris l’Institut Royal Météorologique. Et les nouvelles ne sont pas bonnes, selon ce rapport. Il indique que les taux de croissance des températures entre 1991 et 2000, puis entre 2001 et 2010 ont été sans précédent.
« La première décennie du 21ème siècle est la plus chaude à avoir été enregistrée depuis que les mesures ont débuté aux alentours de 1850 », annonce-t-il dès sa première phrase d’introduction.
Neuf des 10 premières années du nouveau millénaire se classent parmi les 10 plus chaudes de l'histoire. L'année la plus chaude a été 2010, avec une température moyenne de 14,54°C. La décennie 2001 – 2010 a été la plus chaude de l’histoire depuis que les températures sont enregistrées, aussi bien sur terre que sur mer. Au cours de cette décennie, la température moyenne a été de 14,47°C, soit 0,88°C de plus que la moyenne enregistrée au cours du 20ème siècle.
Le graphique ci-dessous indique la progression de la température moyenne terrestre sur chaque décennie entre 1850 et 2010. Toutefois, il faut noter que la différence entre 1880 et 2010 n’est finalement que de 0,79 degrés.
http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=la-mere-de-tous-les-instituts-meteo-nationaux-a-publi-un-rapport-sur-le-climat-qui-confirme-le-rchauffement-climatique&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&
Écrit par : L'enfoire | 07/07/2013
Le météorologue d’Europe 1 Laurent Cabrol avait prédit en mai dernier un « été pourri » après un printemps et un hiver maussades. Les belles journées s’enchaînent depuis quinze jours.
Est-ce que cela va durer ?
« Tout va se jouer maintenant », prédit le météorologue d’Europe 1 Laurent Cabrol. « Une mauvaise météo durant la 2e quinzaine de juillet entraînera un temps frais et humide jusque fin août. On aura alors eu quinze jours de beau temps ».
L’été n’est finalement pas aussi « pourri » que vous l’aviez prédit ?
« En se basant sur les statistiques des 30 dernières années, quand on a eu un hiver et un printemps pourri, l’été est pourri dans 60 % des cas, normal dans 30 % et chaud dans 10 %. J’ai pris le parti de dire que l’été sera pourri. Après j’ai affiné les prévisions : juin mauvais, 1ère quinzaine de juillet chaude, dégradation durant la 2e quinzaine avec des orages et un mois d’août frais et humide. »
Mais le soleil brille…
« Tout va se jouer maintenant : le temps sera-t-il mauvais durant la 2e quinzaine de juillet, ce qui entraînera un temps frais et humide jusque fin août ? Si c’est le cas, on aura eu 15 jours de beau temps sur tout l’été (soit les mois de juin, juillet et août pour les météorologues). Si la 2e quinzaine de juillet est belle : je me plante. Si le mois d’août est beau : je me plante. Je suis dans les clous pour l’instant mais tout va se jouer dans les jours qui viennent. »
« Ceux qui ne se plantent pas sont ceux qui ne se prononcent pas ! »
Que répondez-vous aux gens qui disent que vous vous êtes planté ?
« Pour l’instant, je ne change rien à mes prévisions. Je me suis peut-être trompé pour la 2e quinzaine de juillet. Je pensais que les orages allaient être un tournant cet été. Ça ne semble pas être le cas, les orages ont l’air de renforcer la chaleur. (…)
Ceux qui ne se plantent pas sont ceux qui ne se prononcent pas ! Vous n’avez qu’à prendre mes confrères, il n’y en a pas un qui se prononce. C’est facile. Les prévisions à huit ou dix jours, je sais faire… Ça fait 20 ans que je le fais. Personne ne prend le risque de faire des prévisions à 3 mois. »
Justement, est-il possible de prédire la météo sur le long terme ?
« Il y a 60 % de taux de réussite. Si je suis cloué au pilori parce que je prends des risques… La météo n’est pas une science exacte. C’est la science la plus jeune, elle n’a que 130 ans. Heureusement qu’on peut se tromper d’ailleurs, sinon, je serais le bon dieu. Les météorologues du monde entier font des prévisions 3 mois. Ce sont des tendances sur le long terme. Au mois de mai, ce que j’avais prédit était la grande tendance. Et quand on regarde les tendances actuelles, ça ne change pas. »
Le 21 juillet, jour de fête ou de drache nationale ?
« Vu la météo des derniers jours, il fera beau ! »
http://www.lesoir.be/283596/article/actualite/belgique/2013-07-18/laurent-cabrol-avait-prevu-un-ete-pourri-je-ne-change-rien-mes-previsions
Écrit par : L'enfoiré | 18/07/2013
C'est la canne au cul, pardon les canicules. 35°C et des orages qui arrivent.
Ce mardi, le temps sera lourd et très chaud avec un soleil voilé par des bancs de nuages élevés. De nouvelles formations nuageuses pourront à nouveau provoquer quelques ondées orageuses, surtout l’après-midi. Celles-ci seront localisées mais pourront être assez intenses. Les températures maximales varieront entre 25 degrés en bord de mer, 29 degrés sur les hauts plateaux de l’Ardenne, 31 ou 32 degrés dans la plupart des régions et 34 degrés en Campine, annonce l’IRM.
En soirée et la nuit prochaine, l’activité orageuse diminuera temporairement mais un nouveau front pluvio-orageux assez actif s’enfoncera sur notre pays à partir de l’ouest en seconde partie de nuit. Les températures nocturnes resteront assez élevées et ne descendront pas en dessous de 16 à 18 degrés sur l’ouest et 19 à 21 degrés sur l’est du pays.
Préalerte d’orages
En Belgique, il existe deux niveaux d’alerte : les préalertes et les alertes absolues. Les préalertes d’orage sont émises quand le risque d’orage est élevé, ce qui est le cas pour ce mardi après-midi et ce jusqu’à mercredi.
Les alertes absolues d’orage pour la Belgique sont émises quand des orages se forment et donnent des informations sur la trajectoire et l’heure d’arrivée de l’orage.
Lundi soir, un orage très violent s’est abattu dans la région liégeoise. Il a touché les communes de Fléron, Romsée, Beyne et Chaudfontaine, provoquant l’inondation d’une trentaine de caves d’habitation. À la suite de cette pluie torrentielle, un effondrement de chaussée s’est également produit Grand-route à Beyne.
Ozone : le seuil d’information dépassé lundi après-midi en sept endroits
Lundi à 16 heures, le seuil européen d’information pour l’ozone de 180 µg/m³ a été dépassé en sept endroits différents. Le seuil d’alerte (240 µg/m³) n’a lui pas encore été franchi, a indiqué la Cellule Interrégionale de l’Environnement (Celine). Ces dépassements s’expliquent par la combinaison de la pollution atmosphérique avec les rayons du soleil et la chaleur ambiante. La situation pourrait être pire ce mardi.
http://www.lesoir.be/286484/article/actualite/belgique/2013-07-23/un-temps-tres-tres-chaud-jusqu-34-degres
Des orages généralisés à tout le pays s’abattront cette nuit. De l’air plus frais est prévu pour ces mercredi et jeudi, tandis que le beau temps va revenir vendredi. Éléments d’explication sur les phénomènes météorologiques de ces prochaines heures.
Hier après-midi, le Nord-Ouest de la France était touché par de violents orages. La ville de Caen dans le Calvados a d’ailleurs essuyé de soudaines inondations et des grêlons de trois centimètres sont tombés causant des dégâts matériels. Les sapeurs-pompiers sont intervenus un bon millier de fois. Les perturbations prévues pour cette nuit risquent d’avoir la même intensité confirme Fabian Debal, responsable du service de prévisions météorologiques pour l’IRM : « Pour cette nuit et demain, il y a un risque de précipitations intenses et des chutes de grêlons ne sont pas à exclure, sans pour autant que l’on ne sache dire avec précision où les précipitations seront les plus fortes. »
L’IRM a placé la Belgique en vigilance jaune. Cependant à la frontière franco-belge, tout laisse à croire que la tempête sera davantage violente. En effet, Météo France a placé 21 départements en vigilance orange. L’IRM, de son côté, analyse encore la situation avant de relever le niveau de vigilance : « Une chose est sûre, le niveau d’alerte ne descendra pas en dessous du niveau jaune mais pourrait être revu à la hausse pour les orages de cette nuit. »
Le positionnement par rapport aux masses d’air explique pourquoi le printemps était maussade. « Une grande masse d’air chaud, immobile était calée sur la Russie, alors qu’une masse d’air froid stagnait sur les îles britanniques. ». Ces derniers jours, la Belgique était mieux positionnée par rapport aux masses d’air, mais rien d’étonnant dans tout ça. « Cela fait déjà plus vingt jours qu’il n’a pas plus. C’est assez rare pour le souligner mais ce n’est pas un record. Le beau temps des trois dernières semaines était digne de la Côte d’Azur. Un anticyclone très puissant nous a bien protégé et est en train de remonter vers la Scandinavie » .
« On ne sait pas faire de prévisions fiables au-delà de cinq jours. Des scientifiques tentent de dégager des prévisions à long terme. C’est bien, mais cela reste des grandes tendances. ». Il ne faut donc pas prendre ces précisions pour argent comptant, seul l’IRM ose s’avancer un peu, prévoyant une fin de mois de juillet et un début août mi-figues mi-raisins avec des températures inférieures aux températures de saison.
http://www.lesoir.be/286682/article/actualite/belgique/2013-07-23/une-zone-orageuse-intense-se-rapproche-belgique
C’est officiel, la Belgique connaît une vague de chaleur
La Belgique connaît actuellement une vague de chaleur, a confirmé l’IRM. Depuis le 21 juillet, les maxima ne sont en effet pas descendus en deçà de 25 degrés, et ils ont dépassé les 30 degrés pendant trois jours.
http://www.lesoir.be/288068/article/actualite/fil-info/fil-info-belgique/2013-07-25/c-est-officiel-belgique-connait-une-vague-chaleur
Écrit par : L'enfoiré | 23/07/2013
Des images spectaculaires de tornades que vous voyez normalement seulement aux États-Unis et qui sont survenues en Italie ce lundi
Lundi dernier, l’Italie a été traversée par une série de tornades dans la région de Milan, dignes de celles qui surviennent régulièrement aux États-Unis. On déplore plusieurs blessés et des dégâts matériels, mais personne n’a été tué.
La plus longue de ces tornades aurait duré 15 minutes. Outre la Pologne, l'Italie est le pays européen où la plupart des tornades se produisent. Cela s’explique par la situation du pays dans une zone dite de transition, où l'air humide et chaud (provenant de la Méditerranée) se mélange avec l'air plus froid en provenance d'Europe du Nord
http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=des-images-spectaculaires-de-tornades-que-vous-voyez-normalement-seulement-aux-etats-unis-et-qui-sont-survenues-en-italie-ce-lundi&language=fr&utm_source=newsletter&utm_mediu
Écrit par : L'enfoiré | 03/08/2013
D'autres images spectaculaires à la côte après les chaleurs
http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20130806_00343666&utm_source=actu24&utm_medium=newsletter&utm_campaign=flash&utm_content=general-news
Écrit par : L'enfoiré | 06/08/2013
La Terre serait-elle en train de se refroidir? La glace arctique a progressé de 60% en un an
En 2007, la BBC avait rapporté que des scientifiques s’étaient alarmés de la possible disparition totale des glaces de la calotte glaciaire arctique au cours de l’été 2013. Mais c’est exactement le contraire qui s’est produit, puisque la glace de l’Arctique a progressé de 60%, ce qui représente un million et demi de kilomètres carrés.
Après le record de l’été 2012, qui avait été marqué par une fonte importante, la couche de glace ininterrompue qui s’étire des iles canadiennes aux côtes russes mesure quasiment la moitié de la taille de l’Europe, et elle devrait continuer à se développer avec l'arrivée de la période du gel hivernal qui devrait débuter dans quelques jours. En conséquence, le passage qui permet à l’océan Pacifique de communiquer avec l’Atlantique nord a été condamné tout au long de cette année, ce qui a contraint les navires à changer leurs itinéraires.
Le Daily Mail rapporte qu’un rapport fuité du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), qui dépend des Nations Unies, indique que des scientifiques affirment que le monde se dirige vers une période de rafraichissement qui ne s’achèvera pas avant le milieu de ce siècle.
D’une manière générale, certains climatologues éminents s’accordent désormais sur l’existence d'une pause dans le réchauffement climatique depuis 1997, et ce changement d'opinion a des implications importantes. En effet, les prédictions alarmistes qui avaient été faites jusqu’alors, selon lesquelles la Terre se réchauffait de plus en plus, principalement en raison des activités humaines, ont occasionné des milliards de dollars de dépenses pour les grandes économies qui se sont lancées dans la lutte contre ce réchauffement climatique.
Le GIEC devrait se réunir au cours de ce mois pour une réunion de crise, et en octobre, il devrait émettre son cinquième rapport d'évaluation, une étude qu’il publie tous les six ou sept ans. Mais les documents que le Daily Mail s’est procurés montrent que les gouvernements des pays qui financent le GIEC lui réclament d’introduire plus de 1500 changements dans la partie du rapport intitulée « Résumé pour les dirigeants», dont ils estiment qu’elle n’expliquerait pas assez bien cette pause dans le changement climatique.
Pour les gouvernements, deux questions cruciales se posent désormais :
- Quel sera l’impact exact de la hausse des niveaux de dioxyde de carbone en matière de hausse des températures ?
- Quelle est la proportion des 0,8°C supplémentaires de température gagnés sur les 150 dernières années imputables à la production de gaz à effet de serre imputables à l’activité humaine ?
De plus en plus d’indications pointent vers l’existence de cycles qui régissent le niveau de la glace arctique. Des données révélées par des historiens climatologues ont montré que la glace avait fondu massivement dans les années 1920 et 1930, puis qu’elle s’était reconstituée à la faveur d’une période de gel intense qui s’était achevée en 1979, l’année au cours de laquelle le GIEC avait alerté du début de la fonte de la banquise.
Cependant, le quotidien britannique The Guardian affirme que ses confrères Le Daily Mail et le Daily telegraph se laissent gagner par un optimisme infondé: "Les deux journaux britanniques se concentrent sur les bruits de court terme et ignorent la rapide spirale de la mort de long terme du niveau de la glace de la mer Arctique".
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=la-terre-serait-elle-en-train-de-se-refroidir-la-glace-arctique-a-progresse-de-60-en-un-an&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 21/09/2013
Le climat n’a pas fini de se réchauffer, dit le Giec
Les experts du climat du Giec, réunis à Stockholm, ont livré un rapport précisant l’ampleur du réchauffement climatique. La température moyenne à la surface de la Terre devrait augmenter de 1 à 3,7° d’ici 2100, estiment-ils.
Les scientifiques du Giec, le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, et les représentants d’une grosse centaine de gouvernements ont approuvé ce vendredi à Stockholm un rapport très attendu sur l’évolution du climat sur Terre. « Le réchauffement climatique est sans équivoque », indique le document – premier d’une série de trois rapports qui seront adoptés d’ici le printemps prochain. « L’influence humaine est à 95% la cause principale de ce réchauffement depuis le milieu du XXe siècle ».
Sur plus de 2.000 pages de rapport technique, les 259 auteurs qui ont travaillé pour le Giec tirent les conclusions de plus de 9.200 publications scientifiques publiées dans des revues à comité de lecture. Ils ont par ailleurs adopté un « résumé pour les décideurs » : 36 pages longuement lues, relues et corrigées au cours de la semaine qui vient de s’écouler. Depuis leur dernier état des lieux, en 2007, la science climatique a fortement progressé. Les modèles se sont affinés, la connaissance du climat a progressé même s’il reste des incertitudes, et surtout des millions de données permettent de valider les hypothèses théoriques. Ainsi, les constats de 2007 sont confirmés et amplifiés.
Principaux enseignements
Les conclusions du Giec sont sans équivoque. « L’atmosphère et l’océan se sont réchauffés, écrivent-ils. La quantité de neige et de glaces a diminué, le niveau moyen de la mer s’est élevé et les concentrations de gaz à effet de serre ont crû ». Les calottes du Groenland et de l’Antarctique se sont amincies, les glaciers ont continué de se rétracter « presque partout dans le monde » et la surface de la banquise arctique s’est réduit. Globalement, la température a augmenté de 0,85° sur la période 1880-2012.
Rétorquant implicitement à ceux qui évoquent une « pause » dans le réchauffement au cours de ces quinze dernières années, les experts reconnaissent que le réchauffement entre 1998 et 2012 s’est poursuivi à un rythme moins accéléré que la moyenne calculée depuis 1951. Mais ils précisent que « chacune des trois dernières décennies a été successivement plus chaude que les précédentes depuis 1850 ». Le rapport précise par ailleurs que la température à la surface est influencée par la variabilité naturelle, notamment les épisodes climatique dans l’océan Pacifique (El Nino). Enfin, soulignent-ils, « l’énergie stockée dans le système climatique a été absorbée à plus de 90% dans les océans entre 1971 et 2010 ».
Et cela ne va pas s’arrêter, alertent-ils : « Les concentrations de gaz à effet de serre accroîtront le réchauffement » et provoqueront « des modifications dans toutes les composantes du système climatique ». Selon les scénarios, la température moyenne à la surface de la Terre devrait augmenter de 1 à 3,7° d’ici la fin du siècle. Et encore ne s’agit-il que d’une prévision moyenne assortie de probabilités ; la limite supérieure de certains scénarios va au-delà, jusqu’à 4,8°. La certitude s’accroît, mais les fourchettes restent très « ouvertes », résultat de l’utilisation de scénarios socio-économiques fort éloignés.
Les conséquences du réchauffement ?
« Les vagues de chaleur seront très probablement plus fréquentes et plus longues. A mesure du réchauffement de la Terre, les régions habituellement humides recevront plus de précipitations tandis que les régions les plus sèches en recevront moins, bien qu’il y aura des exceptions régionales ». Le niveau moyen de la mer continuera à s’élever, « mais à un rythme plus rapide que celui des quarante dernières années ». Le niveau moyen pourrait s’élever de 40 à 63 centimètres ; 82 pour le scénario le plus pessimiste, 26 pour le plus optimiste. Il faut noter que la hausse est très variable en fonction des lieux du globe. Les océans vont enfin continuer de se réchauffer au cours du XXIe siècle ; cela affectera les courants marins.
Limiter le changement climatique « nécessitera des réductions substantielles et soutenues des émissions de gaz à effet de serre », indiquent les experts. Mais qu’on ne s’y trompe pas, « les effets du changement climatique persisteront pendant de nombreux siècles même si les émissions de CO2 venaient à s’arrêter ».
http://www.lesoir.be/327671/article/actualite/monde/2013-09-27/climat-n-pas-fini-se-rechauffer-dit-giec
Écrit par : L'enfoiré | 27/09/2013
Puisqu'on parlait du climat et des polémiques, pourquoi pas un petit café serré sur le sujet
http://www.rtbf.be/video/detail_le-cafe-serre-de-thomas-gunzig-12-11-13?id=1868903
Écrit par : L'enfoiré | 12/11/2013
Climat en 2020: chaos ou espoir?
http://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/climat-en-2020-chaos-ou-espoir-143652
Écrit par : L'enfoiré | 14/11/2013
Varsovie: la société civile claque la porte des négociations climatiques
Il s’agit d’une décision sans précédent dans le cadre des grandes négociations onusiennes sur la lutte contre le changement climatique.
Les principales organisations non gouvernementales et les syndicats présents au sommet mondial sur le climat qui se tien à Varsovie jusqu’à vendredi ont décidé de quitter la conférence en guise de protestation contre la lenteur et la difficulté des discussions.
Le geste est sans précédent dans l’histoire des conférences climatiques. Il atteste de la tension qui règne autour du dossier et de la difficulté de surmonter les blocages actuels. Les représentants des ONG belges ont également pris la porte.« Les ministres sont venus les mains vides et sans ambition, se plaint une représentante d’association belge. Or, les populations veulent des gestes concrets ».
« Le meilleur usage que nous puissions faire de notre temps est de quitter les pourparlers »,indique une coalition composée de Greenpeace, du WWF, d’Oxfam, des Amis de la Terre et de la Confédération internationale des syndicats. La conférence est sur le point de conclure sur virtuellement rien. En réalité, de nombreux pays riches sabotent la convention sur le climat. Or, le processus est vital et doit réussir ». L’attitude du Japon, de l’Australie et de la Chine est particulièrement pointée, tandis que la présidence polonaise, très à l’écoute des lobbies des énergies fossiles est jugée très sévèrement.
À moins de quarante heures du terme, les délégués de 190 pays du monde tentaient toujours de s’entendre sur des conclusions permettant de baliser le chemin qui mènera à un accord climatique global en 2015. Il s’agit de prendre l’engagement d’accroître les réductions d’émissions de gaz à effet de serre et de négocier un traité qui reconnaisse la responsabilité principale des pays industrialisés dans le réchauffement du climat. On attend également des pays riches qu’ils concrétisent leurs engagements de soutenir financièrement les pays les plus pauvres victimes du changement climatique. Jeudi, on était encore loin du compte, alors qu’une troisième version des conclusions était encore en discussion. Et toujours jugé « inacceptable », de part et d’autre.
http://www.lesoir.be/365669/article/actualite/environnement/2013-11-21/varsovie-societe-civile-claque-porte-des-negociations-climatiques
Écrit par : L'enfoiré | 21/11/2013
La température la plus froide jamais enregistrée sur la Terre: -93,2° Celsius
Le 31 juillet de cette année, l'Est de l'Antarctique s’est approché du record de froid qu’il avait connu il y a 3 ans : le satellite de la NASA y a enregistré une température de -89,2 °C. En Août 2010, la température avait été encore plus basse de quelques degrés: -93,2° C.
Cependant, ces records ne pourront pas figurer dans le Livre Guinness des Records, parce que les mesures ont été prises par le satellite, et non au moyen d'un thermomètre.
Selon Ted Scambos du National Snow and Ice Data Center, un scientifique spécialiste de la glace, ce nouveau record « est plus froid de 10°C que la température la plus basse jamais enregistrée en Alaska ou en Sibérie ». « Cela ressemble davantage à ce que l’on verrait sur Mars lors d’une belle journée d’été aux pôles. Je suis sûr que ces zones sont les endroits les plus froids de la Terre. Dieu merci, je ne sais pas comment on se sent lorsqu'il fait aussi froid ».
Il explique que les chercheurs qui font des recherches sur ce type de températures ont montré qu'une personne ordinaire ne peut pas survivre plus de trois minutes dans ces conditions de froid extrême. Ceux qui sont amenés à travailler dans ces zones sont obligés de respirer l'air froid à travers un tuba qui transfère l'air dans leur manteau pour qu’il se réchauffe avant qu’ils ne puisse l’inhaler.
Source: http://www.express.be/joker/fr/platdujour/la-temperature-la-plus-froide-jamais-enregsitree-sur-la-terre-932-celsius/199659.htm
Écrit par : L'enfoiré | 11/12/2013
Les climatosceptiques qui valaient des milliards
Outre-Atlantique, entretenir le doute sur la réalité du réchauffement anthropique peut être une activité lucrative. Elle fait vivre une centaine d'organisations de toutes sortes, qui parviennent à lever près d'un milliard de dollars chaque année. Dans une étude publiée dans la dernière édition de la revue Climatic Change, le sociologue américain Robert Brulle (Drexel University à Philadelphie), spécialiste des sciences de l'environnement, dresse la cartographie la plus complète à ce jour de cette nébuleuse de think tanks et d'associations professionnelles – qu'il baptise « contre-mouvement sur le changement climatique » – et de ses voies de financement.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/12/31/les-climatosceptiques-qui-valaient-des-milliards_4341572_3244.html
Écrit par : L'enfoiré | 03/01/2014
6 décennies de réchauffement climatique dans une vidéo time lapse de 15 secondes
Selon les conclusions de la Nasa et de la NOAA, la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), l'agence américaine responsable de l'étude de l'océan et de l'atmosphère, 2013 est, avec 2009 et 2006, la septième année la plus chaude depuis 1880, soit depuis 134 ans, ce qui démontre une tendance à la hausse à long terme des températures mondiales.
La température moyenne en 2013 a été de 14,6 degrés Celsius, soit 0,6 degré Celsius plus chaud qu’en 1950. La température moyenne du globe a augmenté d'environ 0,8 degré Celsius depuis 1880, selon le nouveau rapport de la Nasa.
« Les tendances à long terme de la température à la surface de la Terre sont inhabituelles et 2013 est une preuve supplémentaire du changement climatique en cours », a déclaré le climatologue de la Nasa, Gavin Schmidt du GISS, le Goddard Institute for Space Studies.
Afin d’illustrer l’augmentation des températures, la Nasa a publié une vidéo time lapse qui montre le réchauffement de la Terre de 1950 à 2013. Plus de 60 ans sont couverts selon une échelle de couleurs allant du bleu total (-2 degrés) à l’orange foncé (2 degrés).
A voir sous le lien suivant
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=6-decennies-de-rechauffement-climatique-dans-une-vido-time-lapse-de-15-secondes&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 26/01/2014
Un des fondateurs de Greenpeace: 'Il n'y a aucune preuve que l'homme est responsable du réchauffement climatique'
Le scientifique canadien Patrick Moore, l'un des 16 co-fondateurs et ancien président de Greenpeace, a fait une déclaration sur le réchauffement climatique de la planète devant le Congrès américain :
« Il n'y a aucune preuve scientifique que les émissions humaines de dioxyde de carbone sont la cause dominante du réchauffement mineur de l'atmosphère au cours des 100 dernières années. Si ces preuves existaient, elles seraient écrites pour être accessibles à tous. Mais aucune preuve, au sens scientifique, n’existe ».
Moore a été membre de Greenpeace de 1971 à 1986, mais il a expliqué qu’il a quitté cette organisation parce qu’elle avait effectué « un virage politique à gauche, et commencé à adopter des politiques » qu’il ne pouvait accepter compte tenu de son parti pris scientifique.
Un récent rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat de l'Organisation des Nations Unies (GIEC) – l’instance de l'ONU qui surveille le réchauffement climatique - indique qu’il y a «une probabilité de 95 à 100% que l'homme est la principale cause du réchauffement climatique ». Mais pour Moore, ces chiffres ne sont pas le résultat de calculs scientifiques, ils ont été «inventés ». « +Extrêmement probable+ n’est pas un terme scientifique, mais plutôt un jugement, dans un tribunal », a-t-il rappelé. Il explique que les modèles informatiques utilisés par le GIEC « ne sont pas des boules de cristal », et qu’ils ne peuvent pas plus prédire l’avenir qu’en jetant des runes, ou en appelant les Dieux.
« Le meilleur moyen de montrer que le terme d’« extrême certitude » est fallacieux consiste à examiner les enregistrements historiques », a indiqué Moore. « Lorsque la vie moderne a évolué il y a plus de 500 ans, le CO2 était plus de 10 fois plus élevé qu’aujourd’hui, et pourtant la vie a prospéré à cette époque. Puis survint l’Âge de Glace il y a 450 ans, lorsque le CO2 était 10 fois plus élevé qu’aujourd’hui. Il y a une corrélation, mais très peu de preuves, pour soutenir la notion d’une relation de cause à effet entre le CO2 et la température globale à travers les millénaires. Le fait que nous avons eu des températures plus élevées et un âge de glace à une époque où les émissions de CO2 étaient 10 fois plus élevées qu'aujourd'hui réfute fondamentalement l'idée que les émissions de CO2 de l’homme sont la cause principale du réchauffement de la planète ».
En outre, selon Moore, le réchauffement climatique ne serait pas si dommageable. « Les humains sont une espèce tropicale », dit-il. « Nous avons évolué dans la région de l’équateur, dans un climat où le gel était inexistant. Les seules raisons qui nous permettent de survivre à ces climats froids, sont le feu, les vêtements et nos maisons. Il faut dire que le givre et la glace sont les ennemis de la vie, sauf pour les quelques espèces qui se sont adaptées à des températures glaciales durant l’âge de Glace du Pléistocène ».
« Ce que nous savons avec une +certitude extrême+, c’est que le climat change constamment, entre des pauses, et que nous ne sommes pas capables, avec notre connaissance limitée, de prédire comment il va évoluer à la période suivante », conclut Moore.
Dans le talk-show américain de Sean Hannity, Moore a estimé que le concept de réchauffement global provenait « d’un puissante convergence d'intérêts parmi une très large élite, y compris des politiciens qui aiment faire paraître qu’ils essaient de sauver le monde, d’organisations environnementales qui veulent collecter de l'argent et contrôler des questions telles que l’intégralité de notre politique énergétique, les médias pour le sensationnalisme, des universités et des professeurs qui veulent obtenir des bourses. On ne peut plus obtenir de bourses d’études scientifiques de nos jours, si elles n’ont aucun rapport avec le réchauffement climatique».
« Il y a des millions d'enfants qui meurent chaque jour de carences vitaminiques et de maladies que l’on pourrait éviter et nous dépensons des centaines de milliards de dollars sur un problème qui n’existe peut-être même pas », critique Moore.
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=un-des-fondateurs-de-greenpeace-il-ny-a-aucune-preuve-que-lhomme-est-responsable-du-rechauffement-climatique&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 05/03/2014
L'Amérique du Nord reste en proie à un froid intense : les chutes du Niagara complètement gelées
Pour la deuxième fois pendant un des hivers les plus froids dans l'histoire de l'Amérique du Nord, les chutes du Niagara sont totalement gelées à la frontière américano-canadienne.
Normalement, les chutes peuvent résister à un froid intense, mais lundi, quand le thermomètre est descendu en-dessous des moins 13 degrés, l'eau a cessé de couler.
En janvier, pour la première fois, les chutes avaient déjà gelé complètement.
Dans la capitale Washington DC, il faisait mardi moins 15,5 degrés Celsius. Il pourrait s’agir d’un record sur une période de 141 ans.
Atlantic City aussi et New Orleans ont connu des records de froid avec respectivement des températures de moins 16,7 (la plus basse température enregistrée depuis 1874) et 4 degrés (la plus froide température jamais observée pour mars).
Ce froid extrême est la conséquence de ce qu'on appelle le vortex polaire.
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=lamerique-du-nord-reste-en-proie-a-un-froid-intense-les-chutes-du-niagara-completement-gelees&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 06/03/2014
L'un des co-fondateurs de Greenpeace met en garde contre le refroidissement de la Terre
Le scientifique canadien Patrick Moore, l'un des 16 co-fondateurs et ancien président de Greenpeace, a mis en garde contre le refroidissement de la Terre au cours d'un discours donné à l'occasion de la Conférence internationale sur les changements climatiques à Las Vegas.
Moore a claqué la porte de Greenpeace en 1986, estimant qu’elle avait effectué « un virage politique à gauche, et commencé à adopter des politiques » qu’il ne pouvait accepter compte tenu de son parti pris scientifique.
Il affirme que le refroidissement de la Terre aurait des conséquences négatives pour l'agriculture: « Espérons qu’il y aura un petit réchauffement, plutôt qu’un petit refroidissement ». Il note que les États-Unis sont actuellement en train de se refroidir et qu’il n’a eu aucun réchauffement climatique mondial au cours des 18 dernières années. Il ironise également sur la notion que «Tout vient du réchauffement climatique » :
Il n'existe aucune preuve scientifique que les émissions de dioxyde de carbone de l'homme soient la cause dominante du réchauffement mineur de l’atmosphère de la Terre constaté sur les 100 dernières années ».
«Il y a tellement de variables climatiques que nous ne pouvons pas contrôler, et lorsque vous faites une expérience, vous devez contrôler toutes les variables, sauf celle que vous étudiez, si vous voulez obtenir une résultat probant. Il y a même des variables dont nous ne comprenons pas que nous ne pouvons pas les contrôler ».
«Il est donc pratiquement impossible de concevoir de mener une expérience qui nous permettrait de mesurer l'impact du CO2 par rapport à des centaines d’autres variables à l’œuvre. C'est la raison pour laquelle il est impossible de développer un modèle qui puisse prédire le climat ».
Moore a également critiqué le président Barack Obama:
Le Président estime qu'il est suffisant de dire que «la science a tiré des conclusions » sur le changement climatique. Eh bien, c'est une déclaration creuse dépourvue de contenu ».
Le scientifique estime également que le système éducatif trompe nos enfants sur la question du changement climatique: « Changeons la façon dont la matière est enseignée à nos enfants. Si nous ne le faisons pas, il y a aura une génération entière de gens qui seront aveuglés par cette hystérie climatique. On n’enseigne pas la logique à nos enfants, et on leur apprend que le dioxyde de carbone est une pollution. On leur parle du carbone comme si c’était de la suie ».
Selon Moore, nous oublions trop souvent que les humains forment une espèce tropicale : «Nous avons évolué dans la région de l’équateur, dans un climat où le gel était inexistant. Les seules raisons qui nous permettent de survivre à ces climats froids, sont le feu, les vêtements et nos maisons. Il faut dire que le givre et la glace sont les ennemis de la vie, sauf pour les quelques espèces qui se sont adaptées à des températures glaciales durant l’âge de Glace du Pléistocène».
Pourtant, selon Moore, aujourd'hui, nous vivons actuellement dans une période exceptionnellement froide de l'histoire de la vie sur la terre et il n'y a aucune raison de douter qu'un climat plus chaud ne pourrait être que bénéfique pour les humains et la majorité des autres espèces.
« L’homme ne peut absolument pas, avec sa connaissance limitée, prédire comment la température va évoluer à l’avenir sur la Terre », a conclu Moore.
Dans le talk-show américain de Sean Hannity Moore avait déjà affirmé que le thème récurrent du réchauffement climatique dans la bouche des politiciens est dicté par « un puissante convergence d'intérêts parmi une très large élite, y compris des politiciens qui aiment faire paraître qu’ils essaient de sauver le monde, d’organisations environnementales qui veulent collecter de l'argent et contrôler des questions telles que l’intégralité de notre politique énergétique, les médias pour le sensationnalisme, des universités et des professeurs qui veulent obtenir des bourses. On ne peut plus obtenir de bourses d’études scientifiques de nos jours, si elles n’ont aucun rapport avec le réchauffement climatique».
Il y a des millions d'enfants qui meurent chaque jour de carences vitaminiques et de maladies que l’on pourrait éviter et nous dépensons des centaines de milliards de dollars sur un problème qui n’existe peut-être même pas ».
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=lun-des-co-fondateurs-de-greenpeace-met-en-garde-contre-le-refroidissement-de-la-terre&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 10/07/2014
C'est reparti
L’été est-il déjà pourri?
Avoir beaucoup de pluie en été, c’est malvenu, mais c’est normal.
http://www.lesoir.be/596555/article/actualite/belgique/2014-07-11/intemperies-vols-devies-liege-et-trois-tunnels-fermes-bruxelles
Alors un peu d'humour?
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_cafe-serre-de-laurence-bibot?id=8312995&eid=5017893
Écrit par : L'enfoiré | 11/07/2014
La Belgique connait l’été le plus pluvieux depuis 1992
La Belgique a connu, jusqu’à présent, l’été le plus pluvieux depuis 1992, avec un total de 345 mm de pluie tombée à Uccle durant les mois de juin, juillet et août, a indiqué dimanche le météorologue David Dehenauw. Les mois de juillet et d’août ont été anormalement humides, avec respectivement 117 et 135 mm de pluie alors que la normale ne s’élève qu’à 79 mm.
La durée d’ensoleillement, elle, a atteint 550 heures à Uccle, ce qui se situe légèrement sous la normale (578 heures), a poursuivi David Dehenauw.
Quant à la température moyenne des 3 mois écoulés, elle s’est élevée à 17,3 degrés, là aussi sous la normale (17,5 degrés). « C’est surtout le mois d’août qui a été trop frais, avec une température moyenne de 16,2 degrés », a ajouté le spécialiste.
http://www.lesoir.be/641061/article/actualite/belgique/2014-08-31/belgique-connait-l-ete-plus-pluvieux-depuis-1992
Écrit par : L'enfoiré | 31/08/2014
Nous sommes à la mi-novembre, et dans la ville de Buffalo, dans l'Etat de New York, il y a 2 mètres de neige
Les habitants de la ville de Buffalo, dans l’Etat de New York, se sont réveillés ce matin pour constater qu’il était tombé près de 2 mètres de neige pendant la nuit. La ville compte plus de 300.000 habitants et elle est, après New York City, la plus grande ville de l'état de New York. On recense environ 1,1 million de personnes dans l'ensemble de l’agglomération de Buffalo.
À la mi-octobre, les météorologues renommés du centre AccuWeather avaient déjà averti d’une probable répétition de l'hiver cauchemardesque que les Américains avaient connu l'année dernière.
AccuWeather craint un second épisode de « vortex polaire », c’est-à-dire un cyclone persistant survenant en hiver à proximité du pôle Nord. Ce vortex envoie régulièrement de l'air froid vers le sud, mais lorsqu’il se combine au Jetstream, un ruban de vents qui sépare l'air froid de l'air chaud à une altitude assez basse, ces vents froids peuvent descendre plus au sud que la normale et affecter les zones normalement tempérées du nord des Etats-Unis.
L'année dernière, on avait enregistré des températures de gel et des niveaux d’enneigement records en raison de ce vortex polaire.
Mardi a été la journée de novembre avec la matinée la plus froide aux États-Unis depuis 1976. Sur le site Buffalo News, la police locale évoque la pire tempête de neige depuis 33 ans, « pire que le blizzard de 77 ».
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=nous-sommes-a-la-mi-novembre-et-dans-la-ville-de-buffalo-dans-letat-de-new-york-il-y-a-2-metres-de-neige&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 19/11/2014
Que devrait-on dire?
Merci Gulfstream?
Écrit par : L'enfoiré | 19/11/2014
Des scientifiques de la NASA veulent coloniser Vénus avec des villes flottantes (vidéo)
Une équipe de scientifiques du NASA Langley Research étudie la possibilité d’établir une colonie permanente de villes flottantes sur Vénus, notre plus proche voisine planétaire, écrit le magazine en ligne Quartz. Les chercheurs estiment qu’il est possible d’envoyer des humains vivre dans le ciel de cette planète à bord de grands ballons dirigeables. Les astronautes pourraient ainsi mener différentes recherches sans devoir mettre un pied sur le sol de Vénus.
En effet, les conditions extrêmes de cette planète font qu’il est impossible pour l’homme d’y atterrir. Sur Vénus, la température atteint les 480 degrés Celsius, la pression atmosphérique est 90 fois plus élevée que sur la Terre et la planète est recouverte de volcans très actifs.
Cependant, à terme, la NASA espère installer sur Vénus une colonie permanente, mais il faudra encore plusieurs décennies avant que ces plans puissent être réalisés. Le projet High Altitude Venus Operational Concept (HAVOC) consisterait à coloniser Vénus au moyen de dirigeables gonflés à l’hélium et fonctionnant grâce à l’énergie solaire. Le bureau spatial américain pense que l’on pourrait tirer parti de la grande quantité de lumière solaire présente sur la planète. Vénus bénéficie en effet de 40% de lumière solaire de plus que la terre.
Ces ballons se déplaceraient à 50 kilomètres au-dessus de la surface de Vénus. A cette altitude, la pression atmosphérique serait presque identique à celle de la Terre au niveau de la mer. Bien que la température serait encore élevée (71 degrés Celsius), vivre à l’intérieur des dirigeables serait davantage possible pour les astronautes.
Dans un premier temps, la Nasa enverrait sur Vénus un robot destiné à effectuer des recherches préliminaires. Ensuite une équipe d’astronautes serait envoyée en orbite autour de la planète pour des missions d'environ 30 jours. Enfin, grâce au High Altitude Venus Operational Concept, une colonie permanente de villes flottantes serait installée sur Vénus.
Vénus est la planète la plus proche de la Terre. Actuellement, la Nasa se concentre surtout sur Mars. « Un voyage pour Vénus serait cependant bien plus facile et coûterait aussi sensiblement moins cher », souligne Chris Jones, un des responsables du projet HAVOC.
Une mission humaine pour Vénus serait complémentaire au programme de missions habitées prévu pour Mars, car les deux projets pourraient fonctionner en parallèle. Les chercheurs pensent que des missions sur Vénus peuvent être un auxiliaire important pour continuer à mettre au point les technologies nécessaires afin de faire escale sur Mars.
source avec vidéo : http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=des-scientifiques-de-la-nasa-veulent-coloniser-venus-avec-des-villes-flottantes-video&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 03/01/2015
'La CIA pense qu'une nation hostile tente de modifier le climat du monde'
Les responsables de la CIA redoutent que des Etats tentent de manipuler le climat du monde, a affirmé le professeur Alan Robock, de la Rutgers University dans le New Jersey, au cours de la conférence annuelle de l’American Association for the Advancement of Science.
Il a relaté que des consultants travaillant pour la CIA l’avaient appelé et lui avaient demandé s’il était possible de savoir si quelqu’un pouvait contrôler le climat du monde. Il leur avait répondu que toute tentative de modifier le climat à grande échelle serait détectable.
La géo-ingénierie, qui vise à modifier le climat, comprend un ensemble de techniques allant de l’ensemencement de nuages, qui consiste à répandre des produits chimiques par avion pour déclencher des averses, au tir de miroirs dans l’espace pour refléter la lumière du soleil et rafraîchir la Terre.
Robock a rappelé que ces techniques avaient déjà été employées par le passé comme armes de guerre, et notamment au cours de la Guerre du Vietnam, et de la crise cubaine. Au Vietnam, les scientifiques américains ont tenté d’augmenter la pluviométrie en diffusant des particules dans les nuages pour entraver l’avancée des troupes du Front national de libération du Sud-Viêt Nam. La CIA a également ensemencé des nuages au dessus de Cuba pour provoquer des pluies et ruiner la récolte de canne à sucre.
« Je pense que cette recherche devrait être ouverte et internationale, et qu’il n’est pas question de l’utiliser à des fins hostiles », a jugé le professeur.
En outre, on pense que c’est la CIA qui a financé un rapport de géo-ingénierie publié la semaine dernière par l’Académie des Sciences américaine. Dans la liste des financiers qui ont contribué à sa réalisation, il mentionne en effet « la Communauté de l’intelligence américaine » aux côtés d’organismes habituels tels que la NASA. Le professeur Robock y voit matière à s’inquiéter : « La CIA est un financeur majeur des rapports de l’Académie nationale, et je m’inquiète de ce que cela implique en termes de contrôle ».
Pour lui, une intervention à grande échelle sur le climat pourrait escalader vers un conflit mondial. « Si un pays veut contrôler le climat d’une certaine manière, et qu’un autre ne veut pas, ou s’ils essayent d’abattre des avions… S’il n’y a pas d’accord, il pourrait en résulter d’épouvantables conséquences ».
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=la-cia-pense-quune-nation-hostile-tente-de-modifier-le-climat-du-monde&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 19/02/2015
Pourquoi le réchauffement climatique ne signifie pas obligatoirement des hivers plus chauds
En février dernier, un sénateur républicain d’Oklahoma, James Inhofe, a lancé, dans l'enceinte du Sénat américain, une boule de neige sur un collègue. Pour Inhofe, président de la commission de l'environnement du Sénat, cette action était une manière d'affirmer que le problème du changement climatique n’est pas aussi grave que le Président américain Barack Obama (mais aussi beaucoup d’autres) veut le faire croire. Comme l’explique The Economist, le raisonnement de James Inhofe est simple et convaincant : beaucoup d’Etats américains ont connu quatre hivers successifs inhabituellement froids, ce qui contredit l’idée que le climat terrestre se réchauffe.
Cette constatation représente, selon Inhofe, la réfutation convaincante du concept du réchauffement de la terre. Cependant, lorsqu’il affirme cela, le sénateur passe à côté d'un certain nombre d'éléments importants, estime The Economist. Tout d’abord, le climat et le temps qu’il fait, soit la météo, ne sont pas la même chose. Ces deux phénomènes sont liés mais les conditions météorologiques évoluent au fils des heures, des jours et des semaines. En ce qui concerne le climat, les changements s'opèrent sur des années et des décennies. Ensuite, il ne faut pas oublier que la masse continentale américaine n’est qu’une petite partie de la surface du globe. « Alors qu’aux Etats-Unis, les températures ont été bien inférieures à la moyenne, ailleurs sur la planète, elles ont été anormalement élevées », précise le journal.
Le jet stream
En outre, il se pourrait qu'il y ait un lien entre le changement climatique et des hivers plus froids dans certaines parties de l’hémisphère nord. Ce lien est la région arctique. Les pôles étant plus froids que l’équateur, les courants d’air nord et sud ont tendance à avoir des températures égales. Dans l’hémisphère nord, ce flux est appelé jet stream ou courant-jet. En raison de la rotation de la Terre, ce courant d'air tourne à droite et suit une ligne ondulée autour du pôle. Dans l’hémisphère nord, le jet stream amène de l’air chaud du sud, ce qui provoque un temps plus tempéré dans les régions du nord au sein desquelles il circule.
Mais l’Arctique se réchauffe plus vite que le reste de la Terre. Depuis le milieu des années 90, les températures au pôle nord ont augmenté trois plus que celles de latitudes tempérées. La différence entre les pôles et l’équateur s'amoindrit et il semble que cela ait un impact sur la structure du jet stream dont l’effet modérateur sur le climat du Nord pourrait changer.
Selon Jennifer Francis de l’Université Rutgers,en raison de la modification de la nature du jet stream, des périodes exceptionnellement froides se produiraient en Amérique du Nord et en Sibérie, malgré le réchauffement du pôle nord.
La théorie de Jennifer Francis est cependant contestée. Certains collègues soutiennent sa position et ajoutent que la fonte de la calotte glaciaire a doublé le risque d'hivers rudes en Europe et en Asie. D'autres scientifiques, au contraire, émettent des doutes au sujet de la théorie de Jennifer Francis sur les relations statistiques entre les changements dans l’Arctique et le jet stream. Tant que la science sera confrontée à de telles controverses, les politiciens donneront au problème le sens qui leur convient et ils pourront continuer à se jeter des boules de neige, conclut The Economist.
Source: http://www.express.be/articles/?action=view&cat=sciences&item=pourquoi-le-rechauffement-climatique-ne-signifie-pas-obligatoirement-des-hivers-plus-chauds&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 20/03/2015
Équation de Lorenz pour prédire le climat.
Théorie du chaos et de l'effet papillon.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Attracteur_de_Lorenz
Écrit par : L'enfoiré | 27/07/2015
J-P. Van Ypersele parle du réchauffement climatique
http://www.rtbf.be/lapremiere/emissions_matin-premiere/nos-rubriques/l-acteur-en-direct/article_jean-pascal-van-ypersele-l-acteur-en-direct?id=9046658&programId=60
Écrit par : L'enfoiré | 04/08/2015
L’Europe a connu la pire sécheresse depuis 2003
Une bonne partie du continent européen, dont la Belgique, a été frappée, en juin et en juillet par « la pire sécheresse depuis 2003 », affirme ce jeudi « l’Observatoire de la sécheresse » du centre de recherche européen JRC. Le manque d’eau et la chaleur ont particulièrement affecté la France, le Benelux, l’Allemagne, la Hongrie, la Tchéquie, le Nord de l’Italie et le Nord de l’Espagne.
Elle a été causée par la combinaison de températures exceptionnellement hautes et de précipitations particulièrement faibles depuis le mois d’avril dernier. Facteur aggravant : les régions en déficit d’eau ont connu des températures particulièrement élevées en journée. En juin, on a relevé des températures supérieures de 8 à 10 degrés aux normales saisonnières dans nos régions. La totalité de la région méditerranéenne, particulièrement en Espagne, la vague de chaleur fut même plus longue qu’en 2003 avec des températures maximums moyennes supérieures à 30 degrés pendant 30 à 35 jours, voire 40 jours en Espagne.
On a ainsi noté un maximum de 46,5º en Andalousie, 46,2º dans le sud de la Bulgarie et de la Roumanie, 45,7º dans l’Alentejo portugais, 44,7º en Sicile. Quant aux précipitations, elles furent de 50-60 %, et à certains endroits 80 % inférieures à la moyenne. Dès juin, les satellites ont repéré les effets de ces conditions sur l’humidité des sols et sur la végétation.
Pas de pluie en vue
Si les secteurs du tourisme, de la viticulture et la production photovoltaïque ont plutôt profité des conditions particulièrement sèches, d’autres conséquences sont nettement moins positives, souligne le JRC : restrictions en eau, pertes agricoles, intensification des feux de forêts, menaces sur la production forestière, production d’énergie (hydroélectricité), consommation d’énergie pour le conditionnement d’air, santé publique.
Pour les experts européens, « des chutes de pluies sont indispensables dans les prochains mois si l’on veut effacer l’impact de la sécheresse de cette année ». Ces pluies seraient prévues sur le bassin méditerranéen, mais « aucune amélioration significative n’est prévue pour l’ouest, le centre et l’est de l’Europe ». Pour ces dernières régions, les prévisions annoncent un mois de septembre plus chaud et plus sec que la normale.
http://www.lesoir.be/967504/article/actualite/belgique/2015-08-20/l-europe-connu-pire-secheresse-depuis-2003
Écrit par : L'enfoiré | 20/08/2015
Le S&V ressortait les arguments des sceptiques du réchauffement du climat
- Relevés de température à l'échelle globale biaisés
- La pause de la hausse de température
- la banquise antarctique plus étendue
- le réchauffement n'est pas exceptionnel dans l'histoire de la Terre
- Les effets du soleil sont sous-estimés
- Les océans sont les grands patrons du climat
- Moins sensible au CO2 que prévu
- Le réchauffement ne serait pas dramatique
Écrit par : L'enfoiré | 20/08/2015
Le S&V ressortait les arguments des sceptiques du réchauffement du climat
- Relevés de température à l'échelle globale biaisés
- La pause de la hausse de température
- la banquise antarctique plus étendue
- le réchauffement n'est pas exceptionnel dans l'histoire de la Terre
- Les effets du soleil sont sous-estimés
- Les océans sont les grands patrons du climat
- Moins sensible au CO2 que prévu
- Le réchauffement ne serait pas dramatique
Écrit par : L'enfoiré | 20/08/2015
Nous voici, deux ans après.
D'année en année, on annonce que l'année a été la plus chaude depuis l'enregistrement des climats.
La NASA: L'Antarctique gagne plus de glace qu'il n'en perd
Selon une étude de la Nasa réalisée par Jay Zwally, l'Antarctique gagnerait plus de glace qu'il n'en perdrait et il contribuerait ainsi à ralentir la montée du niveau de la mer. Ces résultats contredisent les déclarations du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), selon lesquelles l'Antarctique perdrait de sa masse glaciaire depuis 20 ans.
Pourtant, on constate une augmentation de masse annuelle de la glace de 112 milliards de tonnes de 1992 à 2001 et de 82 milliards entre 2003 et 2008. Ceci serait dû à une augmentation de l'accumulation de neige depuis 10.000 ans. En se compactant, elle aurait épaissi la masse glaciaire de 1,7 cm en moyenne par année. Ceci implique que ce continent absorberait l'équivalent de 0,23 mm d'eau de mer par an.
Les deux études concordent quant à la perte de glace dans la Péninsule Antarctique et certaines régions de l'Antarctique-Ouest, mais elles s'opposent pour l'Antarctique-Est et l'intérieur de l'Antarctique-Ouest.
Selon Zwally, la mauvaise nouvelle est que: "si les 0,27 mm d'augmentation de niveau des mers attribués à l'Antarctique (…) ne lui sont pas associés, c'est qu'il doit y avoir une autre contribution à la montée des mers qui n'a pas été recensée". Il pense que le léger épaississement de glace en surface correspond à un grand gain de masse, assez pour contrebalancer les pertes de poids des autres glaciers du continent et réduire le niveau global de montée des mers.
Mais il signale également que l'augmentation de la fonte des glaciers dépassera ce gain de masse d'ici 20-30 ans.
Source: http://www.express.be/articles/?action=view&cat=sciences&item=la-nasa-lantarctique-gagne-plus-de-glace-quil-nen-perd&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
N'est-ce pas logique?
L'Arctique se réduit de dimension.
Il y a plus de terres dans le nord que dans le sud.
L'équilibre se fait par cet intermédiaire.
Temporairement...
Écrit par : L'enfoiré | 05/11/2015
Le record de chaleur et de canicule est arrivé.
Van Ypersele sur le climat: «Le niveau d’action est trop faible par rapport à l’importance de l’enjeu»
En 2003, le climatologue nous parlait déjà de canicule. 15 ans plus tard, il regrette avoir eu raison sur le changement climatique et ses conséquences.
Records de température en vue, en Belgique. La canicule s’intensifie. Vague de chaleur et pics de pollution devraient causer 1.000 à 1.500 décès dans le pays ». Ces mots étaient ceux de Jean-Pascal Van Ypersele, au « Soir », le 7 août 2003.
15 ans plus tard, le professeur de climatologie à l’UCL a l’impression de se répéter. « C’est lassant de voir à quel point, malgré ces répétitions, pas seulement les miennes mais celles de tous mes collègues climatologues, on est si peu écoutés ».
« Le niveau d’action par rapport au changement climatique est toujours excessivement faible par rapport à l’importance de l’enjeu », tient à souligner Jean-Pascal Van Ypersele, au micro de la RTBF ce mardi matin.
Dans cette interview d’il y a 15 ans, M. Van Ypersele annonçait l’intensification des étés caniculaires, avec leurs vagues de sécheresse et leurs pics de pollution, en Belgique. « On comptait deux ou trois étés du genre par siècle. Il faudra s’habituer à en subir les conséquences néfastes une année sur trois, dans un premier temps. Puis une année sur deux. Ce n’est pas une fatalité, mais je ne vois aucun signe encourageant propre à inverser la tendance. »
Aujourd’hui, le climatologue regrette avoir eu raison. « C ’est une prédiction dont je suis triste », concède-t-il. « J’avais aussi annoncé ce jour-là qu’il y aurait entre 1.000 et 1.500 morts, en Belgique, cet été-là ». Les statistiques étaient correctes, puisqu’on dénombrait à l’époque, 1.300 décès liés à l’ozone.
Pour cette année, « je crois qu’heureusement, tous les conseils, toutes les mesures, les plans canicule ont eu un certain effet. Mais il y aura des victimes, ce sera inévitable ».
Lutter contre l’ozone
Pour lutter contre l’ozone, certaines mesures ont été prises comme par exemple en France avec la vignette « Crit’air », qui interdit à certains véhicules de circuler dans le centre-ville, des limitations de vitesse qui sont réduites de 20 %… Le problème, c’est qu’elles ne sont pas respectées, avoue Jean-Pascal Van Ypersele. « En revenant de France, j’ai respecté strictement ces mesures mais j’ai été dépassé par tout le monde », explique-t-il.
A la question de savoir si ce genre de mesures devraient être appliquées en Belgique, le climatologue répond que ce n’est pas son rôle de décider cela. « La pollution par l’ozone peut avoir une composante régionale et locale. Ce qui est valable à un endroit n’est pas forcément valable ailleurs. »
« Ce qui est plus important, ce sont les mesures structurelles. Parce que bien souvent, on se rend compte avec l’ozone que prendre des mesures ponctuelles, du genre limitation de vitesse, circulation alternée, etc, n’ont qu’un effet très limité. Ce qui est beaucoup plus important, c’est de travailler sur la propreté des moteurs, avec des constructeurs qui ne trichent pas de préférence, mais aussi sur la diminution du trafic routier, en promouvant les transports publics ».
« L’Europe se fait mal »
Selon le climatologue, « l’Europe se fait mal en acceptant que les changements climatiques provoquent tous les dégâts qu’ils provoquent. Regardez tous les incendies en Grèce, en Espagne, au Portugal. Regardez ces effets dont on ne mesurera l’importance chez nous que dans plusieurs mois, sur les effets de la canicule, de la pollution par l’ozone ».
« On ne peut pas arrêter du jour au lendemain le changement climatique mais on peut en tout cas diminuer la gravité des impacts si on réduit les émissions. Mais il faudrait les réduire beaucoup plus intensément ou plus rapidement que ce que l’on fait jusqu’à présent », explique Jean-Pascal Van Ypersele.
http://www.lesoir.be/171876/article/2018-08-07/van-ypersele-sur-le-climat-le-niveau-daction-est-trop-faible-par-rapport
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/01/2323470847.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 07/08/2018