Une fête nationale très spéciale (21/07/2013)

0.jpgUne année 2013 d'abdications successives. Après le Pape, Beatrix des Pays-Bas, l'émir du Qatar, voici, Albert II en Belgique. Le 21 juillet, le jour de la fête nationale fut choisi pour la passation de pouvoirs.

Les rumeurs allaient bon train et Le Soir semblait tenir le bon bout en poussant Albert II vers la sortie pour le 21 juillet, alors que les autres persistaient à trouver l'information prématurée ou même préjudiciable. Les tweets de l'opinion publique n'en ont été que plus redoutables.

Le secret était bien gardé jusqu'à cette après-midi du 3 juillet quand, à 18 heures, heure historique, Albert II annonçait qu'il laissait son trône à son fils Philippe.

Une retraite pour raison de fatigue et de santé comme raison officielle. Pour éviter de se retrouver dans la même situation de crise d'il y a deux ans, en réalité.

Le lendemain, la Chambre, sous l'impulsion de la NVA, examinait déjà l'idée de réduire les pouvoirs du Roi. Repérer les articles de la Constitution à amender, ne se fait pas dans l'excitation, répondaient les sceptiques et les plus royalistes. Que son rôle devienne protocolaire ? Pas sûr que si cela avait été le cas pour Albert II que la Belgique aurait pu sortir de la dernière crise avec un gouvernement à cette époque de crise aiguë.

Mieux en rire ou en sourire.

Bruno Coppens, dans son rôle de joueur de mots, se lançait dans un café au lait et bien sucré :podcastSujet repris, par deux fois, l'autre humoriste, Frédéric Dubus qui dans une brise légère et avec allégresse imaginait être invité par la famille royale ou qui fermait le bal de la saison en se confondant en remerciements.

Beaucoup d'encre et de salive, dépensées dès l'annonce de l'abdication. Des tonnes, pour et après le 21 juillet.

Des journaux et des livres. Des émissions spéciales d'une longueur exagérée et répétitives à souhait qui éclipsaient tellement de choses. L'histoire d'Albert, avec des photos familiales "inédites" pour montrer une famille unie, une famille comme tout le monde, mais en parlant de Philippe, le successeur, à mots couverts. 

Albert II, considéré comme Roi de transition, a régné pendant 20 ans. Il a su se faire aimer par la population par sa communication tour à tour joviale, consensuelle et ferme à la veille d'une fête nationale quand l'absence de gouvernement entrait dans le Guiness book des records de longueur.

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Une certaine clairvoyance alors qu'il disait, lors de son avant-dernière allocution, que la fonction royale devait se moderniser à l'avenir. 

Pour les tout-jeunes d'aujourd'hui, le Roi Albert a toujours été ce vieux Monsieur comme tout bon-papa.

Se rappeler du règne d'Albert, c'est se rappeler de quelques casseroles comme celle de l'affaire Dutroux, la tentative d'exonérer une partie de la fortune de Fabiola via une fondation, la fille naturelle, Delphine Boël, une affaire qui traîne s'en va et puis revient et que certains renvoient à la cour de de Louis XIV. 

"T’as le bonjour d’Albert!"... Des créateurs belges réagissent à l’annonce de l’abdication d’Albert II. Avec bien plus de respect qu’on ne l’imagine.

Tellement vintage et consensuel, que cela ?

Un retour sur les deux dernières fêtes nationales ? Le 21 juillet 2011 fut "Une (dé)fête nationale" et un électrochoc. L'année suivante, ce fut un ouf de soulagement "Quand une fête nationale ressemble à une fête". La 6ème réforme de l’État est entérinée, je ne dis pas enterrée et la scission de BHV, sortie du frigo et mise à plat, pourra être dégusté à loisir.

Cette année, sont arrivées les consécrations presque euphoriques : une 6ème réforme de l'Etat signée qui entrera en vigueur dès juillet 2014.

Vingt milliards d'euros de transfert de compétences, douze milliards d'autonomies fiscales. 

En sus, un compromis historique, à la belge, sur le statut ouvriers et employés, était emballé dans le même paquet.

0.jpgDécidément, on a bien fait de placer la fête nationale le 21 juillet.

L'été est enfin arrivé. De quoi, le bon peuple pourrait-il encore se plaindre puisqu'il était dit qu'une "nouvelle Belgique" était née dans les fonds baptismaux et sous les draps de la Chambre et tout "under the control" par le Sénat.

La semaine dernière royale donna lieu à un agenda serré : des dîners successifs, les "joyeuses sorties" à Gand, Eupen et Liège. Trois villes, trois appréciations différentes de ce que peut-être la royauté. A Gand, la journée à risque avec l'esprit confédéraliste. A Eupen, chez le prince carnaval, ce fut le top de la country, du kitsch et du whisky. A Liège, une promenade de santé. Tous deux fédéralistes. Tandis que Bruxelles est unitariste.

Du fédéral, les problèmes sont repoussés vers les régions et ensuite les communes à tel point qu'une 7ème réforme ne serait même plus nécessaire si ce n'est qu'il faudrait encore déterminer se qu'on fait ensemble à inscrire dans l'article 35 de la Constitution, dit Bart De Wever

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Après avoir perdu des kilos lors des négociations, il ne faut pas dire qu'il dise qu'il a été, en plus, tondu dans la foulée puisqu'il n'y assistait plus.

Habitué aux réformes institutionnelles qui se présentent, en moyenne, tous les dix ans, le Belge est blindé. "Chaque réforme est enceinte de celle qui la suit" disait Jean-Luc Dehaene. La Wallonie qui parvenait à résoudre la quadrature du cercle.

L’apaisement était de rigueur au cours de la fête de la Communauté flamande du 10 juillet "la plus belle depuis la Bataille des Éperons d'Or".

Bruxelles dansait même des airs des fifties sous le soleil. Tous les partis, contents de la réforme, sauf Bart qui tirait la gueule et s'endormait sous les discours. 

La réforme a répondu aux attentes d'indépendance des régions. Les tâches ont été déplacées rendant chaque entité responsable de son autorité, de son austérité, de son libertinage et de son galvaudage.

Le budget de la Communauté flamande dépasse, désormais, celui du fédéral dont la coquille à la coque avec uniquement de l'albumine et sans jaune, se durcit. 

Mais, 2013 est considéré comme une année de transition, en attendant des élections de 2014 avec la totale : le fédéral, le régional et les Européennes à chercher les poux de celui qui sera le plus solide sans écraser la taille en dessous.

Pour l'abdication, les médias hésitent entre deux formules, "passer la main" ou "passer le flambeau". Même si l'expression française est utilisée dans le même sens, un flambeau reste plus solennel qu'un jeu de mains. Bien différente, cette abdication d'Albert de celle de Beatrix. Pas d'invités de tous les pays, pas de fastes qui remontent dans la nuit des temps. La sobriété et les festivités habituelles.

Depuis l'été 1996, il avait lancé qu'il voulait être roi. 0.jpg

Alors, tout le monde s'interroge sur ce nouveau CDI. Quel monarque sera Philippe après tant d'années de préparation ? Tous les journaux allaient de leur évocation, de leur interprétation de la situation. 

Interrogé, Philippe, lors d'une visite programmée à Anvers après l'annonce, a dit, "Je suis bien conscient des responsabilités qui reposent sur moi. Je continuerai à m'investir avec tout mon cœur. Au 21 juillet".

A la suite d'un article, on lisait le commentaire : "Comme souvent entendu ces derniers jours, la fonction fait l'homme. Notre futur roi saura prendre ses responsabilités le moment venu, ayant été formé depuis bien longtemps à la fonction. De grâce laissons le faire ces preuves. Il sera un bon souverain. Vive Philippe, vive la Belgique !"

0.jpgCe sentiment est assez partagé par la population qui sans être royaliste pour autant, se rend compte que pour tenir l'église au milieu du village, il vaut mieux ne pas jeter la pierre en touche dans la marre aux canards pour commencer. Wait and see...

"Un Président de la République belge ? Pour avoir toujours un Flamand, non merci ! Tant que le pays existe, il faut crier vive le Roi !", m'était-il dit en aparté. Même pour l'ancien premier ministre Wilfried Martens affirmait qu'il était pour la république, mais pas pour la Belgique. "Le Roi n'est pas mort. Vive le Roi".

Il ne faut pas être royaliste pour cela, il suffit simplement de savoir compter et de raisonner avec les chiffres.

Dans le même temps, alors que pour Le Vif de la semaine d'avant qui n'avait pu se préparer à l'annonce de l'abdication, sortait un article avec un titre "Pourquoi la Belgique ne se scindera pas".

0.jpgLes raisons invoquées, toujours les mêmes : 

Bruxelles, le lien absolu. La dette à scinder suicidaire et demanderait des calculs d'apothicaires avec des alchimistes dans une spéculation qui porterait préjudice à la Flandre. L'économie, qui dans un pays mixé avec des activités intégrées, demanderait des années de négociations pour mettre en branle une scission. Un libre-échange, rouillé, avec des barrières si pas douanières, mais intellectuelles. L'Europe qui ne donnerait pas son blanc-seing de reconnaissances internationales aux nouvelles parties. Catalogne, Pays basques, Écosse sur les chapeaux de roue, à faire sécession. La non-volonté des Flamands qui à 85 % ne sont pas pour la scission. 

La confédération, un fédéralisme de cons, quoi... 

Le fameux "Plan B" est donc remis au frigo. L'en sortir mériterait plus qu'une petite idée lancée en l'air pendant une période de déprime et encore plus quand cela semble aller bien. 

Qu'en disent les analystes politologues ?

Philippe van Parijs disait même que "la 0.jpgFédération belge nous survivra à tous". Il préconisait que la monarchie soit moins guindée, moins opulente, plus néerlandophone avec comme principe, une circonspection fédérale reprise par be4democracy.be avec une répartition des compétences pour devenir plus efficace. Un Bruxelles, tri-lingue au minimum. 

0.jpgVincent Laborderie avoue que "les francophones se sont monté la tête avec le spectre de la scission du pays. Les partis traditionnels flamands n'ont plus confiance en De WeverLa Belgique est plutôt régionalisme que communautaire avec Bruxelles comme vitrine pour l'étranger. Avec sa situation géographique entre d'anciens empires, elle reste ainsi agréable à vivre.".

Incompréhensible pour un Français qui ne voit qu'un pays comme une nation et très loin de la Catalogne et du Québec, chez qui, de 30 à 40% de la population sont indépendantistes. 

Puis, il y a les rattachistes comme Jules Gheude qui ne voit d'avenir pour la Wallonie possible qu'en France. Si c'était aussi simple que cela...

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Quel serait l'intérêt de la France d'avoir un département de plus ? La France qui ne s'y retrouve pas économiquement, qui ne connait rien de la Belgique et qui, en plus, ne veut rien en savoir d'autre que ce qui passe dans l'hexagone avec noms bien français. Cela plus de 180 années de différences de coutumes et d'esprit baignées dans la bière plutôt que le vin, que de ne plus prononcer "soixante-dix", "quatre-vingt-dix", prononciation qui, à la belge, s'écriaient en quatre chiffres plutôt que deux... Jules Gheude n'a pas compris le surréalisme que le Belge ne manque pas de faire éclater par son bilinguisme même imparfait, "half en half".

Des affaires typiques de cousins plutôt qu'entre frères, quoi...  

J'avais écrit qu'un "Roi qui ne s'use que si l'on s'en sert" lors de l'abdication de Beatrix. Article dans lequel je faisais la comparaison entre le nouveau roi Willem-Alexander et le prince Philippe de Belgique, tous deux successeurs au trône dans lequel j'exprimais quelques doutes.

Le Vif de la semaine n'hésite pas à écrire en page de garde, "L'ombre écrasante de Baudouinqui plane derrière Philippe.

Baudouin, icône belgicaine qui lave plus blanc que blanc, fort de ses convictions religieuses a servi de tuteur à Philippe.

Comment Philippe va réagir, devra réagir ? Là, réside toute la question et toutes les supputations que cela entraîne. 

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Rester le symbole de la solidarité nationale avec son métier de représentation de la nation entière.

Puis, il y a le pognon, les rétributions, les dotations...

Pour 2013, l'enveloppe globale des dotations royales qui est ce qu'on appelle la liste civile, s'élève à 11,5 millions d'euros. Ils viennent d'entrer dans les revenus taxables, TVA et accises. Le Roi est devenu un personnage presque comme les autres.

Pour le Belge, Philippe, le Belge reste méconnu. Très réservé, dans l'ombre de son père et peut-être plus de son oncle, la fonction princière de Philippe a toujours été une fonction de public à l'étranger. 

"C'est du belge" de la RTBF et "Les images d'une vie" chez RTL, ont cru bon d'éclaircir la situation de Philippe, ce samedi et dimanche.

Le couple le plus glamour du gotha, en 1959, Albert et Paola lors du mariage a raté le coche, avec le bonheur n'était plus que de façade. La crise conjugale va tourner Philippe vers Baudouin et Fabiola, qui ne peuvent pas avoir d'enfant. Philippe a trouvé en eux des parents de substitution. Il prend ceux-ci comme guide intellectuel et spirituel. Mais tout cela est oublié aujourd'hui. 

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Ce sont les hommes d'affaires accompagnant les délégations belges qui devraient en savoir un peu plus long sur qui est Philippe. Sa dernière représentation à Los Angeles a été presqu'une révélation, une surprise de part et d'autre. 

A-t-il été un ambassadeur de charme ? Un galop d'essais pour chasser son naturel en recul ? Les entreprises ont signé des contrats, c'est, donc dire que sa présence représentative a été efficace à l'étranger. "Philippev: 'Roi triste', marionnette ou réformateur d'une monarchie archaïque?".

Des questions succèdent aux questions.

0.jpgPréparé à la fonction, avec plus de 30 ans d'école de fonction royale, il l'est, c'est certain. L'ambition, la compétence, la passion riment avec la timidité, les maladresses, les rancunes passagères. Le Renouveau Charismatique qui correspondrait à la Communauté de l'Emmanuel ?

Que doit-il faire pour séduire les Flamands, les plus réticents ?

Rester dans les clous des communautés, tout en arrondissant les clous. Continuer le changement en modernisant la fonction et les limites du pouvoir. Tout dépend de savoir où elles se trouvent entre des cultures différentes qui ne sont d'ailleurs plus, ni deux ni trois, mais d'origines tellement différentes.

Willem-Alexander des Pays-Bas n'avait pas à se farcir cette situation et la population hollandaise est royaliste à 90%.

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Oublier sa jeunesse passée par l'éducation de son oncle. Moderniser la "com", avec son temps. Tout se dit ou s'écrit plus dans la virtualité d'Internet que dans la réalité de la rue.

Être à l'aise devant les questions de journalistes. Prendre de l'assurance et oser aborder les félicitations et les reproches des gens.

Changer de staff. Remplacer l'éminence grise de Van Yperzele. Les proposés Frans Van DaelePierre Cartuyvels... Oui, du moment qu'ils savent murmurer à l'oreille des chevaux, car si les ruades viendront de l'extérieur, il vaudra mieux savoir comment y répliquer. 

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Mathilde, puisque t'es là, comme chante Brel, devient sa meilleure ambassadrice glamour, son coach en privé comme première Reine totalement belge.

Où Albert et Paola vont aller s'installer pour dépenser leur 923.000 euros de dotation taxés par 200.000 euros ? Une question tellement vibrante ?

Dans un presbytère à Villers-sur-Lesse ou au château rose du hameau de Fenffe ? 

Plus tranquille, de toutes manières, que le château de Laeken même si tantine Fabiola y a trouvé un chez soi à sa convenance et à sa mesure.

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Pour le "business royal", les "marchands du temple" se sont mis au travail et ont fait des heures sup. Les affaires sont les affaires.

La société belge, Wollux prévoit de vendre 60.000 drapeaux dont un traditionnel aux trois couleurs et un spécial événement. Les biscuits Delacre, pris de court, attendent Noël pour sortir la nouvelle boîte avec les nouvelles têtes des "nouveaux souverains", pour contenir leurs biscuits. 

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Les fournisseurs de la Cour après avoir remis offre de bons et loyaux services au Palais, ont remis les petits plats dans les grands.

Le commerce ne peut pas perdre ses droits et ses devoirs.

Au Poker, à la Cour, on dirait que ce serait une partie gagnante puisqu'on se retrouve avec un full de Reines par les Rois.

 La Brabançonne est déjà à sa 4ème version depuis l'indépendance de 1830.

Réactualisée une nouvelle fois sous le nom de "FederalSong", cela donnerait :

Après des mois de bavardages,
Le gouvernement sort avec son plumeau,
Pour balayer de son courage,
Son nom, ses droits et son drapeau.
Dans sa main souveraine et fière,
Désormais en maître, il a dompté,
Et gravé de sur sa vieille bannière :
Le Roi, la Loi, la Fébrilité !

Di Rupo de son pas énergique,
A marché de progrès en progrès.
Il se dit "je protège la Belgique",
Il sourit à ses mâles succès.
De son travail de soirées donne
Des champs aux villes, la fécondité !
Que sa splendeur aux arts couronne
Le Roi, la Loi, la Fierté !

Il parle flamand, comme un frère,
Une langue trop longtemps honnie ;
Wallon, Flamand, Zinneke, de guerres,
Devenues communautés amies.
À jamais resserre l'ensemble
Par des boulons de fraternité
Qu'avec un même écho rassemble :
Le Roi, la Loi, la Société !

Ô Belgique, ô mère, chérie,
À toi nos cœurs, à toi nos bras !
À toi nos humeurs, ô Patrie !
Nous le jurons tous, tu vivras !
Tu vivras toujours grande et belle
Et sur le trône, en invincible fermeté
Aura pour devise immortelle :
L'union, la Force et la Liberté !
 


Sire, que votre cire reste bonne. Qu'elle puisse lustrer votre pays qui sent bon la bière, les frites, les gaufres et le chocolat.
 L’acteur flamand Walter Baele chante en votre nom, Filip: 
"Formidable.
Ik ben formidable.
Papa was zeer aimable,
Hij was adorable.
Maar il word responsable.
Ik ben raisonable
maar niet discutable.  
Want ik ben zeer valable.
Ik ben convenable
Ook tolerable.
Ik ben zelfs taxable.
Ik ben acceptable.
Voel me confortable.
Ja, il word memorable. 
 
Soyez, Philippe ou Filip ou Philipp, un Janus à deux têtes qui passerait de l'introverti à l'extraverti...
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Que repondériez, vous, Philippe à ce questionnaire

Il faudrait éliminer les cas qui sont pour vous, impossibles.

Pour moi, le résultat du test donnait "Plutôt extraverti" avec quelques annexes qui n'étaient pas totalement fausses.

Et vous, Lecteurs, les réponses au questionnaire vous apportent quoi ? 

Si répondre aux questions ne vous rapporte rien, cela permettrait seulement d'avoir quelques indices sur ce que diraient les gens de vous, si vous aviez une place de successeur au trône.

 

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Il était dit que les Belges se préparaient à une fête royale à l'économie

Mais il y a eu des surprises.

Non pas qu'Albert reste sur le trône.

Une surprise de Philippe au Palais des Beaux-Arts. Il se lève dans le balcon royal et s’adresse à son père : 

« Sire, Papa, c’est avec une grande émotion que nous fêtons la fin de votre règne. Il y a deux choses qui colorent votre personnalité : votre humour et votre amour de la musique. La musique est un monde merveilleux qui crée la convivialité pour ceux qui l’écoutent.

L’humour le vrai, est lié à l’intelligence du cœur car il permet de dédramatiser, de relativiser. La cerise sur le gâteau sera une framboise. Une framboise frivole »

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 Le duo de la "Framboise Frivole", en tenue d’orchestre, parodie des classiques de la musique où l’on entend en français et puis en néerlandais des notes entrecoupées de paroles « Maes Pils » et « Christal Alken », « Chimay, « La Chouffe » et autres « Orval », pour se terminer par un « I’m a Brusseleer in New York ».

Ensuite, ce fut le bain de foule dans les Marolles, sur la place du Jeu de Balles. 2500 moules et frites distribués.0.jpg

Là, plus qu'un sourire de Joconde, mais un fou-rire.

Le lendemain, le parc était bondé, dès le matin, 30°C au thermomètre.

Albert II abdique dans les temps. Tout chronométré.

Philippe, à 12:12, prête serment et prend ses fonctions de Roi....

Retour chez moi. La télé comme source d'information pour la suite.

Toute l'après-midi, un soleil de plomb lors du défilé militaire avec 700.000 personnes.

Puis, ce fut un retour à la fête dans le parc, un nouveau bain de foule et la rue Royale toujours réservée à la promenade.

0.jpgA 23:00, après une dernière sortie au balcon de Philippe et Mathilde, le feu d'artifice, plutôt spectacle de sons et lumières fait de tradition mêlée d'exceptions dans un mélange de musiques, de poésies, d'images de synthèse et de pyrotechnies pour recharger les batteries des Belges.

Vive le Roi. Un sans-faute constaté à l'unanimité : "Opération réussie"... 

 
Quelques photos de l'ambiance de cette fête nationale très spéciale, en deux matinées et en un seul clic.

 

Et que le spectacle continue...

Quand on sait que Elisabeth II ne veut pas abdiquer, le spectacle n'est pas pour demain de l'autre côté de La Manche.

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L'enfoiré,

 

0.jpgCitations:

  • « Mouche du roi est roi. », Proverbe africain

  • « Les trésoriers sont les éponges du roi. », Proverbe français

  • « Un homme sans passion est un roi sans sujet. », Vauvenargues

 

Livres: "Philippe, prince héritier" (le livre dit "de la vérité")0.jpg

"Albert II, Le roi et l'homme" de Patrick Weber puis pour ceux qui n'ont pas encore compris "La Belgique pour les nuls"

Et maintenant, aux "event" suivant... 

0.jpgLe président zimbabwéen Robert Mugabe a conseillé lundi à ceux qui contestent devant la justice sa large victoire aux élections du 31 juillet d’« aller se faire pendre », dans son premier discours depuis sa réélection.



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