Rendons à César... (18/09/2010)
... ce qui appartient à César. Rendons-lui, son temps et ses propres idées. Bien.
Et si chacun s'appelait, un jour, César, avec sa propre histoire, ses anecdotes, bien à lui.
Le monde des humains se veut dans le vent. Pas dans la bise mais le plus souvent dans la tempête. Le temps est galvaudé. On n'aime pas trop la nostalgie du passé. L'histoire doit s'écrire avec un grand "H" pour intéresser ou en pas être ignorée de tous.
Est-ce la seule "fuite en avant" qui motive à agir sans respect pour des sources plus intime ? Fuite en avant qui pousse à effacer ses propres instants présents comme s’il n’était qu’un mauvais moment à passer.
Cette tendance de chercher un modèle commence déjà depuis la plus tendre enfance. Les « grands » suscitent une envie d’accélérer le temps pour qu'ils ressemblent aux images des adultes exemplaires.
On pourrait croire que ce serait pour chercher à grandir en liberté. Pas vraiment.
L’adolescent voudra d'abord singer son père pour s'en dissocier, ensuite, une fois qu'il a compris qu'il avait des idées propres.
Il se choisit parfois un "remplaçant", un mentor idéologique. Il se retourne vers des modèles en s'habillant comme eux, en parlant comme eux. L'esprit de bande avec un leader, dans le réel. Un esprit de clan, dans le virtuel non dévoilé ouvertement. Sur Internet, cela se transformera dès lors en bocalisation des blogs.
Les blogs, on penserait qu'ils viendraient ajouter des bribes supplémentaires à l'histoire commune en passant par l'intimisme et des idées personnelles. Eh bien, non, ce n'est pas ce qui se passe en réalité. Les blogueurs sont tentés de jouer au journaliste. S'ils étaient chroniqueur local avec une vision apportée par sa propre expérience, ce ne serait pas une déviance. Mais c'est plutôt parler de tout avec très peu de connaissance du terrain.
Dans une société qui n'existe que pour les gagnants, il croira avoir raté sa vie dès le premier échec, la première remise à sa place. L'esprit d'équipe ne sera souvent qu'un leurre.
Puis, tout va de plus en plus vite. La perception du temps devient plus que suggestive, perdue et partagée entre métro, boulot et dodo. La liberté, le rêve, n'existent plus, dépassés par toujours plus d'obligations et de contraintes.
Pourtant, chaque période a son lot de souvenirs, de bons moments et de périodes plus "indigestes" qui ont trouvé un coin plus désagréable dans le passé. Parties de notre histoire intime qui s'échappent de la mémoire.
Pourquoi cette honte à vouloir ressortir de vieilles histoires personnelles jaunies par le temps ?
Ces moments de "grâces" ont pourtant une place de choix. Cela commence alors par ces mots...
- Tu te souviens de...
Paroles idiotes, magiques, parfois, histoires banales pour les autres, probablement.
Les souvenirs sont là pour fixer un cliché de notre présent. Ce seront des repères, des moments de vacances, des rencontres, des événements fortuits qui reviendront tel un déclic. Si les livres enregistrent le côté officiel du passé, c'est bien naturel. Les anecdotes s'y ajoutent et n'ont pas moins d'intérêts. Ce serait croire au Père Noël que de penser devenir riche seulement en se rappelant des événements et de l'histoire des autres. Ils ne se retrouveront pas dans les questions d'un jeux tel que "Questions pour un champion", mais ils n'en auront pas moins une valeur intrinsèque.
Qui tient encore un journal intime, aujourd'hui ? C'est devenu ringard. L'ambiance ne s'y prête plus. Pour intéresser, chacun ne pense plus qu'à s'extraire de lui-même et répercuter l'information que tout le monde connaît par la presse officielle.
L'idéosphère reste dans l'ornière des chemins battus, sans s'enrichir des expériences multiples. Les idées évoluent sans cesse. Elles se propagent, se relayent, s'amplifient par la parole, les écrits et parfois par les actes ou s'endorment pour ne plus se réveiller.
Facebook joue ce rôle de bouée de secours plus intimiste par son but social. Des photos personnelles y sont diffusées pour communiquer. Cela fait son succès. Les blogs en voulant jouer dans la cour des grands en oublie son âme de partage de l'information en rendant le temps de chacun et en restituant ses moments de plaisir et d'émotions du vécu. Parler tout haut de soi, c'est se confronter aux idées et expériences. Le rêve peut ainsi refonctionner.
Motivé par le conformisme et l'égalisation de pensée, on a plutôt tendance de ne plus se battre pour être dans les premiers, mais pour ne pas descendre trop vite parmi les derniers dans une même défaite.
Mon nom est "personne", s'il reste maquillé derrière un pseudo, dans un anonymat de la peur. Un pseudonyme est utilisable s'il reste représentatif ou plus expressif qu'un nom propre.
Les "Réflexions du Miroir" que vous êtes en train de lire a ce souci et cet objectif de sortir le miroir de son tiroir. Elles n'en ont rien à cirer de rester dans l'actualité. Elles voudront s'en extraire le plus souvent. Exit les préjugés. Faisons fondre cette glace pour aller voir ce qui se cache sous l'iceberg.
La petite histoire est ce qui restera quand on aura tout oublié.
Voulez-vous une anecdote banale pour tout le monde, mais mignonne pour moi ?
Un jour, une collègue de mon équipe avait remarqué qu'elle manquait ses boucles d'oreilles.
Elle téléphona à l'opératrice asiatique qui s'occupait alors de nos trois machines énormes avec laquelle nous dialoguions à courtes distances. Pas d'Internet, à cette époque, une simple connexion Ethernet.
- Dites, vous n'auriez pas trouvé mes boucles d'oreilles dans la salle machine ?
- C'est sur le B, le C ou le D ? questionna l'opératrice qui ne se figurait même pas du concept de ce qu'on lui demandait. Habituée de répondre par la lettre alphabétique qui correspondait aux machines et à ses propres outils, elle continuait simplement son travail, un peu comme une automate.
Dans ce dialogue de sourds et de quiproquos, le jeu de questions & réponses revint en boucle dans l'incompréhension, la plus totale.
Chacun restant dans son propre environnement, ses propres notes, sans essayer de comprendre la partition de l'autre.
Cette anecdote, une fois racontée, revint encore souvent dans les conversations par la suite, générant à chaque fois, les mêmes sourires. Elle s'éteignit ensuite en passant de la mémoire vivante à la mémoire morte, tout en restant disponible.
L'anecdote m'était revenue récemment. Elle n'avait pas pris une ride dans mon esprit. Elle qui disait que L'enfoiré avait toujours une pièce à mettre dans le trou.
Une vie est ce genre de collection de petits moments de tristesses, de plaisirs, d'explosions de rires exprimées avec humilité, sans fanfares ni trompettes.
Comme disait dans un de ses spectacles, Fred Pellerin, conteur québécois, "Il faut prendre le taureau par les contes".
Chacun a un jour de gloire pendant lequel il pourra se sentir comme un César avec son histoire et sa légende.
Même jour, même heure, mêmes pommes
On verra quand on aura trente ans
Sur les marches de la place des Grands Hommes
L'enfoiré,
Citations :
- "Le Temps nous égare Le Temps nous étreint Le Temps nous est gare Le Temps nous est train.", Jacques Prévert
- "Temps : ce que les hommes essayent toujours de tuer, mais qui finit par les tuer.", Herbert Spencer
- "Je n'aime de l'histoire que les anecdotes", Prospère Mérimée
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Commentaires
Ave Guy...
Écrit par : Victor | 18/09/2010
Bonjour Guy,
tu cites la journée du patrimoine, comme il y a la journée des anciens combattants, des morts, etc ...
Tout cela n'est que du passé à qui on doit certes le respect, mais qui ne doit être qu'une base et non un leitmotiv ou une croyance en une supériorité.
L'échec relatif des blogs est avant tout lié à la crétinisation de notre société où les moins médiocres passent pour des génies par le simple fait de savoir aligner 3 lignes d'un français dont eux-mêmes ne comprennent pas toujours le sens.
On est loin, très loin de la culture populaire, de l'ouverture d'esprit et de toute tolérance vis à vis de celui qui osera s'écarter de cette ligne de médiocrité.
Regarde mon article sur AV, je pourrais sincèrement penser qu'il s'agit d'une grosse merde pour attirer autant de mouches. Mais lorsque je regarde le nombre de lecteurs, je me rends compte que seules ces mouches vertes sont venues chercher leur pitance.
Bonne journée.
Écrit par : Alain | 18/09/2010
Bonsoir Alain,
Ce que je voulais surtout faire ressortir, c'est que l'on passe plus de temps à s'intéresser à la réussite des autres qu'à la sienne.
Comme je l'ai dit Facebook et ses concurrents, on trouvé le "gap" à combler. Un besoin de se parler, de se rappeler les souvenirs. Je n'y suis que très rarement, mais ce que j'y vois, en fait partie. Comme tu le disais dans ton billet, le blog donnait une ouverture sur le monde, pour essayer de se comprendre en oubliant les frontières.
Il est devenu un lieu de conflit perpétuel, un lieu dans lequel, on attire les mouches quand on est vindicatif dans une surenchère sans fin.
Si tu parles de crétinisation, celle-ci n'existe pas partout. Je vais parfois lire les blogs américains, ils y a des fils qui s'y rejoignent. Bien différents de l'esprit français.
Les Français (et peut-être Belges) aiment les grands rassemblements du souvenirs des faits d'armes et en oublient les anniversaires de leurs propres souvenirs qui se trouvent à leurs portes.
Alors on visite les Grands Hommes, les beaux Musées.
A Menton, en ce moment, on crée sur une surface non négligeable, un nouveau (nouveau parce qu'il en existait déjà un) Musée de Cocteau.
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2007/04/23/mentonnade-moutonnee.html
Le principe, attirer de nouveaux touristes.
Tous les pays ont leurs grands Hommes, qui sont connus, et leurs petits hommes, anonymes mais qui ont eu une vie laborieuse.
Les anecdotes font parties de notre histoire comme le reste, mais en plus, on a pu vérifier du bien fondé de leur manière de vivre.
Il y a des grands noms dont on veut se souvenir avec respect et qui ont eu une vie de bâton de chaise.
Il ne s'agit pas de dénigrer mais de cumuler.
Cela relie un peu ce que je disais du patriotisme dans un autre billet.
J'ai pu constater tout de même dans tes réactions que tu es resté un peu trop français.
Un Chinois ne dira peut-être pas très vite "je vous emm..".
Existe-t-il d'ailleurs cette expression dans la langue chinoise?
Écrit par : L'enfoiré | 18/09/2010
"j'ai pu constater tout de même dans tes réactions que tu es resté un peu trop français.
Un Chinois ne dira peut-être pas très vite "je vous emm..".
Existe-t-il d'ailleurs cette expression dans la langue chinoise?"
ma réponse était en écho à son "tu es un pauvre type", comme je le dis souvent, je ne suis pas Jésus Christ et je ne tends pas l'autre joue.
Je suis poli avec les gens qui le sont avec moi, tout simplement.
Pour ce qui est d'un équivalent en Chinois, oui, il existe.
Écrit par : Alain | 18/09/2010
Alain,
J'ai bien lu.
Personnellement, je ne peux dire pourquoi, mais je n'ai pas eu ce besoin de jouer "l'anti-christ" avec une joue tendue. Je joue avec l'humour sarcastique. Mais cela peut arriver un jour, peut-être. Tu as raison.
Le mot de Cambronne, je le croyais très français.
Je suis surpris et peut-être un peu déçu qu'il ait dépassé les frontières. Les courbettes et les sourires peuvent donc cacher autre chose.
Ce qui prouve que les cultures se rejoignent quelque part.
:-))
Écrit par : L'enfoiré | 18/09/2010
Guy
Excellente chronique qui pose quelques bonnes questions. D'abord, j'ai cru lire un jugement sévère sur la blogosphère : S'ils étaient chroniqueur local avec une vision apportée par sa propre expérience, ce ne serait pas une déviance. Mais c'est plutôt parler de tout avec très peu de connaissance du terrain.
Je crois cette remarque assez juste. Sommes-nous trop vieux pour apprécier la légèreté des propos que l'on glane ça et là sur la blogosphère? Peut-être.
Alain, par exemple, est très sévère pour son article paru sur AV. J'y suis allé. Je l'ai lu. Je ne cherchais pas de miel. J'ai apprécié ses mots. Je suis reparti. Silencieusement. J'avais apprécié son texte.
Deuxième élément : j'aime bien ce parallèle entre le modèle de l'enfance et la blogosphère. Vous écrivez : Cette tendance de chercher un modèle commence déjà depuis la plus tendre enfance.
Très juste. Cela peut signifier que la blogosphère, en lieu et place d'une originalité, reproduit des clichés et montre que peu d'originalité. Les mots restent des mots. Les idées sont appuyées par des mots. Les mots sont les enveloppes de nos idées. Manquerions-nous à ce point de mots pour donner dans l'originalité? Ou est-ce un manque d'idées qui appauvrissent nos mots?
Il y a matière à beaucoup de réflexions.
Et le miroir ne manque jamais une occasion de les susciter.
Pierre R.
Écrit par : Pierre R. Chantelois | 19/09/2010
Pierre,
tu dis:
"J'ai apprécié ses mots. Je suis reparti. Silencieusement. J'avais apprécié son texte."
C'est justement là que je me pose une question depuis pas mal de temps. Mon article sur AV, qui est loin d'être une référence, a recueilli plus de 1000 visites. Or, les commentaires ne laissent apparaître que l'agressivité de certaines personnes qui ne sont non pas en contradiction avec le contenu, mais sur le simple fait que je sois en Chine et relate les choses de manières différente.
Même Demian west y va de son couplet en fonction de ses connaissances littéraires sur le pays.
Ce que je constate donc, c'est que les personnes ayant soit envie de débattre, soit ait trouvé un plaisir même relatif à lire un article, se gardent bien du moindre commentaire.
Pierre, puisque tu es un de ceux-là, et sans te faire le moindre reproche, peux-tu éclairer ma lanterne sur cette attitude qui a pour effet de laisser aux seules personnes n'ayant visiblement rien à dire prendre une importance qu'elles n'ont pas dans la réalité.
Bonne journée.
Écrit par : Alain | 19/09/2010
Alain
Avec plaisir je vais répondre à ta question :
1) Au moment de mon passage il n'y avait aucun commentaire puisqu'il venait tout juste de paraître. Comme tu le sais, je suis debout à cinq heures du matin, donc onze heures, heure de Paris.
2) Je ne réponds jamais aux insultes et j'évite d'envenimer les débats. Lorsque je publie un texte sur Avox et que je n'ai que deux ou trois commentaires, dois-je m'en froisser? Pas du tout. Lorsque j'ai publié, je laisse au hasard le cheminement d'un article.
3) j'ai appris que plus tu argumentes, tu réponds, tu insistes, tu fais valoir une idée ou une opinion (cela m'arrivait sur Avox il y a plusieurs mois), plus tu invites les détracteurs à l'enflure verbale.
Sincèrement, je préfère un article sans commentaires qu'un article contaminé par les insultes et l'ignorance des commentateurs.
Amicalement
Pierre R.
Écrit par : Pierre R. Chantelois | 19/09/2010
Bonjour Pierre,
merci de ta réponse et particulièrement du point 3 qui confirme ce que je craignais, soit qu'en fait tout débat contradictoire est globalement impossible sur ces lieux virtuels.
Je ne me faisais déjà pas beaucoup d'illusions et tu ne fais que confirmer mes craintes.
Je suis en train de préparer un article qui évoquera ce point qui est toutefois d'une tristesse à pleurer.
Merci encore de ta réponse.
Écrit par : Alain | 19/09/2010
Guy
Merci de nous prêter cet espace pour nous écarter un peu du thème proposé.
Alain
Il ne faut pas se décevoir du comportement humain. Je m'y suis fait. Lorsque je publie, je souhaite évidemment être lu. Mais une fois publié, comment un auteur peut-il revenir en arrière et souhaiter corriger son oeuvre ?
Il est évident que des sujets fâchent. Il est évident que nous avons sur la toile des spécialistes à tout crin qui ont une opinion à donner. Comme ce fut le cas aujourd'hui sur Avox. Soutenir leur argumentation c'est satisfaire leur ego. Je préfère me réconcilier avec mon ego. C'est déjà toute une tâche.
J'essaie d'être zen. Que cela est difficile. Je ne veux pas contaminer ma retraite avec de vaines batailles idéologiques. Nous en avons fait âprement l'expérience ces dernières semaines, vous et moi, sur un autre forum. Un orage par semestre est largement suffisamment, dans mon cas ;-)
Pierre R.
Écrit par : Pierre R. Chantelois | 19/09/2010
Hello Guy...dire que je n'ai pas le temps est un euphémisme...!
Je cours partout depuis 3 mois et...enfin le calme revient, ouf!
Vivement 'hiver que je puisse reprendre mes lectures...
Alors, je reviendrai..
J'espère que tes vacances se sont bien passées...
Écrit par : Miss canthus | 19/09/2010
Pierre,
"trop vieux pour apprécier la légèreté des propos que l'on glane ça et là sur la blogosphère?"
N'est vieux que celui qui ce dit comme tel.
On peut être très vieux dans sa tête alors que ses artères sont en parfait état.
L'ouverture se résume à aimer être surpris par une découverte, s'enthousiasmer comme un enfant.
Le texte d'Alain était ce qu'on pourrait appeler un remake, une ré-actualisation de ce que d'autres ont pu faire. C'est là son intérêt. Il faut toujours réactualiser quand tout évolue.
L'intimisme n'existe plus dans la blogosphère. Il faut copier des modèles pour exister. Le journal d'Anne Franck a été un succès par son côté extrême, par la surprise de sa découverte. Sinon aurait-il fait les choux gras de cinéastes et autres?
Mon nom est personne. Tandis qu'avoir un nom est devenu un must.
Rappelez-vous mon "Syndrome d'Erostate".
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2010/01/22/out-ex-in.html
Essayer de vendre un livre avec votre nom alors que Clinton se fait un pognon pas possible.
Ce que j'ai recherché c'est l'antithèse, l'anecdote, que l'on ne peut reproduire.
J'ai eu une autre conclusion à mon billet au lieu de reprendre la fête du patrimoine : "Chacun peut être César, un jour, si ce qu'il dit a une valeur marchande. Mais alors, je conseillerais d'en garder le secret. Car le secret, à lui seul, garde toujours plus de valeur que l'information, elle même".
Écrit par : L'enfoiré | 20/09/2010
Alain
"...point 3 qui confirme ce que je craignais, soit qu'en fait tout débat contradictoire est globalement impossible sur ces lieux virtuels."
Encore un point que j'ai réglé dans un billet. "La grande marre du virtuel et du réel".
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2010/07/28/la-grande-marre-du-virtuel.html
J'ai dit dans cet article que je préférais le virtuel au réel. Dans le réel, nous avons appris à devoir de réserves. Dans le réel, quand on se trouves devant un malabar, on ne dit pas la même chose que devant une mauviette.
Dans le virtuel, les masques tombent à l'abri des pseudos et de la virtualité.
Avant d'écrire ton nouvel article sur le sujet, réfléchis à cela. Le réel est un monde de convenances qui se travaille avec la diplomatie mais qui perd de sa franchise.
Écrit par : L'enfoiré | 20/09/2010
Pierre,
"Il ne faut pas se décevoir du comportement humain."
Exact. Que ferait le pauvre psychologue s'il n'avait qu'une uniformité à régler par sa science :-)
"Je m'y suis fait. Lorsque je publie, je souhaite évidemment être lu. Mais une fois publié, comment un auteur peut-il revenir en arrière et souhaiter corriger son œuvre ?"
Tout à fait. Il n'y a que le blog pour cela. Le forum n'a qu'une valeur de "snapshot". C'est à dire pas grand chose dans le temps. Mon journal perso, c'est lui. Être lu, c'est bien. Laisser une trace, c'est encore mieux.
"Soutenir leur argumentation c'est satisfaire leur ego. Je préfère me réconcilier avec mon ego. C'est déjà toute une tâche."
Absolument. C'est un jeu. On joue avec les réparties. On les relance pour se payer la tête de l'autre.
"Mes ennemis, je m’en charge. Protégez-moi de mes amis"
"J'essaie d'être zen."
Pourquoi en serait-il autrement. Peine perdue dans un monde de manque d'écoutes et de compréhensions.
Écrit par : L'enfoiré | 20/09/2010
Hello Isa
Oui, le jardin est une affaire de belle saison.
La lecture et l'écriture est affaire de toute l'année.
Comme j'ai deux mains gauches, je ne me risque pas dans la maintenance de quoi que ce soit du côté maison et jardin.
Oui, mes vacances se sont très bien passées.
Je n'ai pas écrit quoi que ce soit sur le sujet.
Je l'avais déjà fait en 2007 dans "Mentonade moutonnée".
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2007/04/23/mentonnade-moutonnee.html
Rien de vraiment changé
:-)
Écrit par : L'enfoiré | 20/09/2010
Media TIC L'info et le BUZZ
http://www.rtbf.be/info/matin-premiere/media-tic-262766
Écrit par : L'enfoiré | 08/10/2010