Les études supérieurs? Impayables (13/07/2014)

0.jpgLe prix des études supérieures est devenu impayable aux Etats-Unis. "J'espère avoir tout remboursé quand mes enfants entreront en fac", disait une ancienne étudiante américaine en journalisme. 

Le mois de juin a été pour la plupart des étudiants, un mois de bloc et de stress à l'étude des tonnes de pages à étudier. 

Plus on monte haut dans la hiérarchie des études, plus cela coûte en temps, en efforts et en argent pour en sortir avec un diplôme en poche.

Un article de journal nous apprenait qu'une montagne de dettes attendait les jeunes à la sortie de l'Université aux Etats-Unis.

Une ex-étudiante y avait constaté qu'elle avait dû doubler le prix du minerval pour ses études en journalisme et qu'elle n'était pas seule dans le même cas.

...

Sans recourir à un emprunt ou sans faire partie d'une famille aisée, il était devenu impossible de poursuivre des études supérieures dans le pays de l'Oncle Sam.

De plus, le diplôme en poche n'assurait pas de trouver le boulot correspondant avec la formation. 

Cette journaliste en herbe ne faisait actuellement pas de journalisme. Elle travaillait dans le marketing parce que le journalisme n'était pas assez rémunérateur. Ce qui veut dire une perte d'expériences, à la longue, pouvait tourner à la perte de tous les bénéfices des études engrangées.

Dans le même temps, elle se retrouvait avec 120.000$ de dettes, qu'elle remboursait à concurrence de 1.050 $ par mois.

Elle avait calculé qu'à son 40ème anniversaire, si rien ne venait entraver ses projets et à condition qu'elle attende de fonder une famille au plus tôt à l'âge de 30 ans, elle arriverait à annuler sa dette. Quant à acheter une maison, il ne fallait pas rêver. 

En théorie, après 4 ans sous emploi correspondant aux études, un diplômé de l'enseignement supérieur pourrait gagné deux fois le salaire d'un non-diplômé. Mais, tout dépend du moment où ces 4 ans commencent.

Un cursus universitaire n'est pas la portée de toutes les bourses. La classe moyenne, elle-même, n'accède plus aux études supérieurs sans consentir d'énormes sacrifices. L'intérêt d'avoir quelqu'un déjà quelqu'un en place pour donner un coup de pouce est aussi à prendre en compte.

Ce n'est pas qu'aux Etats Unis, mais ici, le montant moyens des études à triplé en une décennie. 

Il y a 30 ans, la moyenne d'études dans l'enseignement supérieur était de 8.438$ par an.

D'après le Trésor américain selon le "Congressional Budget Office", cela représente plus de 29.400$ à payer en moyenne. 0.PNG

Le gap est aussi important en fonction du type d'école. Dans les écoles publiques, la charge financière s'élève en moyenne 14.000$ tandis que les écoles privés, il faut compter 33.000$ par an. 

Certains calculent et fixent le coût moyen global des études à 500.000$ à la société.

C'est dire que les parents des étudiants doivent se porter garants pour obtenir un emprunt et assumer les coûts engendrés par les études de leurs enfants. 

Le principe de l'éducation pour tous n'est qu'une gageure, que l'on commence à voir entrer parmi les rêves inaccessibles sans aide.

0.PNGY aurait-il une bulle spéculative dans l'enseignement américain et une remise en question des études supérieures?

Le rêve américain en prend plein la vue.

"Nous sommes confrontés à une crise de l'enseignement aux USA qui limite notre potentiel de croissance futur et notre économie actuelle" disait Joseph Stiglitz. 

Absurde, pourrait-on dire.

La question vient normalement à l'esprit: "tout cela vaut-il la peine?".

Le calcul du prix / performance, l'investissement personnel et la rétribution des efforts consentis risquent, un jour, de ne plus être contrebalancé.

Un emploi de manuel est parfois plus vite disponible que celui de l'étudiant intellectuel à la suite d'études prolongées. 

Qu'est-ce qui a changé?

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Les professeurs sont-ils devenus trop chers?

Les écoles ont-elles des bâtiments voulus trop luxueux pour attirer les étudiants par l'image de marque qu'elles donnent?

Le matériel de l'enseignement, devenu hors de prix? 

La matière enseignée devenue trop complexe, trop éclatée et qui, de ce fait, demande plus d'enseignants experts dans leur domaine spécifique que par le passé? 

C'est un peu de tout.

De toutes manières, s'il s'agit d'une chasse aux sorcières et du bâton de celles-ci qui est devenu trop mal ajusté aux financements disponibles.

Les enquêtes PISA ne font qu'entériner le fait que les études supérieures pourraient avoir du plomb dans l'aile puisque les niveaux primaires et secondaires sont à la traîne.

Tandis que la durée de vie s'allonge dans les mêmes proportions que l'éducation, la durée d'une carrière se rétrécit pour exercer la profession choisie dans la partie active d'une vie.

Les cycles de vies sont passés de 18-40-20 années à 30-30-30. 

Quel sera le bout du tunnel?

Plus fort, cette prospective que citait Express.be qui pourrait bien exister si rien ne change et trouble complètement le jeu.

...

La plupart des universités n'existeront plus dans 20 ans.

La hausse des coûts de l'enseignement, l'évolution du marché du travail et la génération internet sont les trois forces qui permettent d'augurer une révolution dans le monde de l'enseignement supérieur, affirme le magazine libéral "The economist".

L'enseignement supérieur est une grande réussite de l'Etat-Providence. Cet été, 3,5 millions d'étudiants aux Etats-Unis et 5 millions en Europe, obtiendront leur diplôme. Pour beaucoup, cela aura été possible grâce à l'aide de l'Etat. Mais contrairement aux autres secteurs, l'enseignement est resté relativement hermétique aux changements et on enseigne encore aujourd'hui comme on le faisait du temps d'Aristote.

1. Les universités ont un problème : leurs coûts s’envolent alors que leur productivité stagne. Protégées grâce au financement de l’Etat, et incontournables en raison de la valeur que les employeurs accordent aux diplômes, elles n’ont cessé de réclamer des frais d’inscription toujours plus élevés. Aux Etats-Unis, ces frais ont progressé chaque année 1,6% plus rapidement que l’inflation sur les 20 dernières années. Un diplôme permet encore de gagner 590 000 dollars supplémentaires au cours de l’existence, mais pour beaucoup d’élèves qui se sont lourdement endettés pour l’obtenir, et notamment pour les 47% d’entre eux qui abandonneront en cours de cursus (28% au Royaume-Uni), ils ne se justifient plus. Et les gouvernements sont de moins en moins enclins à apporter leur contribution.

2. Le marché du travail est en train d’expérimenter un changement majeur en raison de l'automatisation poussée (selon une étude de l'Université d'Oxford, plus de 47% de l’ensemble des emplois sont menacés). Désormais, le diplôme ne garantit plus la réussite, et il sera de plus en plus nécessaire de continuer à se former tout au long de la vie active.

3. Et l’internet qui a révolutionné les secteurs de la presse et de la musique est également à l’œuvre dans le monde de l’éducation, avec les MOOC (« Massive Open Online Course »), c’est-à-dire les formations en ligne. Quiconque disposant d'une connexion Internet dispose maintenant de la possibilité d'assister à des conférences données par les intervenants les plus brillants pour un coût très modique, représentant seulement une fraction du coût d’un cursus traditionnel.

0.jpg4. Les Mooc existent depuis 2008, mais jusqu'à présent, leur impact est resté relativement modeste. Cependant, on constate que de plus en plus d’entreprises et d’universités s’y intéressent, et se joignent à des projets de MOOC.

Cette constatation conduit The Economist à formuler les prédictions suivantes:

1. L’ascension des Mooc est irrésistible. L’un des prestataires, Coursera, compte déjà 8 millions de membres inscrits. Un autre, Udacity, s’est associé à AT&T et l’université de Technologie de Géorgie pour proposer des cours en ligne en vue de l’obtention d’une maîtrise d’informatique pour un tiers du coût de sa version universitaire. Harvard est sur le point de proposer un MBA en ligne pour 1.500 dollars

2. Les universités les plus prestigieuses, comme Oxford et Harvard, voient où est leur intérêt dans cette révolution, et elles tenteront de tirer leur épingle du jeu. D’un autre côté, à terme, la plupart des universités les plus obscures pourraient subir le même sort que les titres de presse qui ont raté leur entrée dans l'ère numérique, et disparaître.

3. Les Moocs (Massive Open Online Course) auront tendance à renforcer les inégalités, et elles seront particulièrement profitables pour les élèves les plus brillants. En revanche, les élèves les moins doués auront probablement plus de difficultés à s’adapter à l’environnement en ligne, où l’ils ne bénéficieront plus de l’encadrement offert dans l’enseignement traditionnel.

4. Les Moocs profiteront également aux professeurs les plus réputés. Une élite de professeurs charismatiques gagnera des salaires de rock-stars, ce qui suscitera la colère de leurs collègues moins recherchés.

5. Les politiciens subiront des pressions pour stopper cette révolution et protéger l’enseignement traditionnel. Mais The Economist leur recommande de considérer que les dépenses publiques doivent être consacrées à l’intérêt commun, et qu'elles ne doivent pas servir à épargner quelques professeurs de la concurrence. Ils ne devront pas perdre de vue que les Moocs permettront de démocratiser encore davantage l’accès à l’enseignement supérieur, et que, de ce point de vue, leurs bénéfices dépasseront de beaucoup leurs nuisances. Les gouvernements devront donc plutôt travailler sur la certification des diplômes, et la création de normes communes au plan international.

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 La douche froide, quoi...

De plus, l'équivalence des diplômes de pays à pays n'est même pas assurée.

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Le programme PISA

Bien connu pour ses ratings, ce programme ne cherche qu'à évaluer et à comparer les résultats de pays en pays. Bien qu'il s'inquiète des discriminations, il ne cherche pas à déterminer quels jeunes pourraient encore accéder aux études supérieurs dans le futur. 

Ce n'est pas, non plus, le rôle de ce programme-concours d'assurer un débouché à ses candidats d'excellence.

Tout est affaire de gros sous et le droit d'apprendre à sa guise ne fait pas exception.

Ce n'est plus par le "bluzz du philosophe et du scientologue" dans lequel on parlait des "études qui réussissent" que l'école devra répondre au phénomène de perdition de l'envie d'apprendre.

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 En dehors des Etats-Unis.

En Belgique, un coup d’œil sur le minerval est souvent donné à titre indicatif. De plus, les étudiants sont répartis par catégories avec des tarifs différents selon qu'ils soient européens ou non, faisant partie d'un pays en voie de développement ou non. 

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Le montant magique du minerval se situe au niveau de 835 euros  (ULBULG, UCLUniversité de Namur) alors qu'à  l'Université de Gand, le minerval s'élèverait à 578,70 euros.

En France, 189 euros et 261 pour un Master.

A UK, 11.300 euros et 40.000 pour un Master.

La concurrence entre les université se lit entre les lignes d'un contrat d'admission.

Les frais annexes de logement dans des kots d'étudiants, ainsi que les cours écrits ne sont évidemment pas compris dans le minerval. D'après un rapport sur la question qui tente de donner des indices sur cette évolution, l’enseignement supérieur est en phase de transition. 

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Encore attaché à des valeurs traditionnelles, il est en train de s’adapter aux changements induits par les nouvelles technologies, l’économie de la connaissance, la mondialisation et une forte internationalisation, tant des étudiants que des enseignants.

Travailler dans le futur ne sera plus fait du même tabac qu'aujourd'hui. La tentation est grande de s'armer jusqu'aux dents, au plus profond des neurones quitte à devenir une obsession à collectionner les matières et les diplômes.

Cela n'empêche pas que les changements d'orientation et les offres d'emplois varient encore plus rapidement que par le passé.

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Suivre des études supérieures, au rythme où cela va, risque de demander une dose de courage, une conviction mixée à une envie d'apprendre sans faille et peut-être, un véritable sacerdoce.

A la radio, on parlait de l'inadéquation entre les emplois vacants à fournir et les études se creuse avec la question subsidiaire: Faudrait-il adapter l'enseignement au besoin des entreprises?

La réponse donnée était : l'école doit coller aux réalités d'aujourd'hui, et le manque d'orientation serait à compenser par des stages en entreprise.

Les études supérieures sont-elles encore une manière de s'assurer une vie décente à la hauteur des ambitions de l'étudiant et en prime, à satisfaire l'orgueil des parents qui ne sont jamais arrivés, eux-mêmes, à ce niveau d'études?

Le jeune remarque lors de sa recherche d'un emploi, qu'il a été floué et se voit rejeté par la société, le diplôme en mains, pour raison de sous ou surqualifications. 

En Belgique, 93,27% des élèves décrochent leur CEB (Certificat d'études de base) et peut passer dans le secondaire.

Et alors, a-t-on envie de dire. Ça fait une belle jambe.

L'enseignement primaire et secondaire est obligatoire et gratuit, tandis que le supérieur est souvent conditionné par des frais d'inscription avec des "barèmes à ne pas dépasser".

Selon certaines conditions, les étudiants des études supérieures peuvent bénéficier d'un prêt ou d'une bourse d'études quand ils sont considérés comme défavorisés. Le programme Erasmus se félicite pour une nouvelle année record avec près de 270.000 étudiants qui ont bénéficié d'une bourse pour compléter leur formation à l'étranger.

En France, il n'est pas rare que les BAC +5 ne trouvent qu'un job en position d'attente.

Une compétition mondiale dans un contexte de mondialisation serait le problème cité en France.

"La marchandisation grandissante de l’enseignement supérieur s’explique par une économie fondée sur la connaissance. Dans leur souhait de générer du profit, les établissements d’enseignement supérieur risquent de négliger les valeurs de l’université et leurs missions initiales. Les origines de la marchandisation, ses avantages et son coût sont à comptabiliser, à budgétiser pour préserver les valeurs éducatives de l’université et de protéger l’intégrité de la recherche scientifique.".

Rien ne sert de nommer le problème, il s'agit d'y répondre efficacement pour, seulement, garder une chance d'exister dans la société des nations et ne pas risquer de se voir rejeté par elle.

Un article présentait ce qu'on pensait en France et sur les manquements de l'éducation des jeunes: "Français en péril" dans lequel j'ai ajouté quelques cailloux dans la chaussure de l'auteur que j'aime bien pourtant. La langue est un outil de communication essentiel. Elle formate un contenu pour qu'il soit le plus clair et pour qu'elle ait le meilleur impact de persuasion à son auteur vis-à-vis de ses lecteurs. Mais, quand le message est creux, même bien formaté, on arrive à ce que la "communication cherche un contenu". Le bon usage de l'orthographe n'est pas la panacée.

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"Si l'éducation coûte trop cher, essayons l'ignorance", une phrase bien connue, mais qui ne tient plus la forme dans la distance sans se demander le pourquoi qui a une origine dans le jeu d'inflation insoutenable de son prix, de la déflation de son contenu utilisable.

D'après l'Education nationale, en chiffres bruts, on observe une progression continue des sommes consacrées à l’Education. Mais cela dépend des chiffres pris en compte et en euros constants, la dépense d’Education est stable depuis 2000. Par rapport à la richesse de la France, elle serait même en baisse. 

L'idée d'être autodidacte n'est pas à rejeter. Les nouvelles idées ne viennent pas de l'éducation. Elles ne sont que leurs extrapolations.

L'expérience du terrain reste primordiale et c'est son manque qui freine le recrutement des jeunes sortis des écoles supérieures.

Les études peuvent devenir permanentes et avoir cours la vie entière. Des candidats à l'inscription dans un nouveau cycle d'études après une période sur le marché du travail ne sont pas rares. 

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Comparer les études supérieures d'aujourd'hui avec celles d'hier.

De mon temps, Internet n'existait pas. Il fallait jouer son tour de passe-passe avec les moyens du bord: les notes que l'on se donnait sous forme de papier stencillé et de références de bouquins.

Les profs, eux-mêmes, écrivaient des livres avec leurs thèses sensés expliquer la substantifique moelle qui n'était pas dite pendant leurs cours. Les cours n'étaient qu'une sorte de prétexte à l'apprentissage personnel.

Du prix du minerval, je ne ne me souviens pas, mais on lire: son montant fixé par l’article 39 de la loi du 27 juillet 1971 sur le financement des institutions universitaires. Lui-même suivi de la loi du 29 mai 1959, en modifiant certaines dispositions de la législation de l’enseignement.

Les cours, il ne fallait pas les étudier par cœur, mais les extrapoler, les assimiler, en comprendre leurs finalités, ex-cathedra. Ils n'étaient que les substrats informatifs, préliminaires, imposés par des programmes très structurés et très formatés qui revenaient comme des bibles, chaque année. Programmes qui comme chez tout homme, évoluaient avec le temps. Les nouvelles idées, les découvertes et les théories étaient englobées en rapport avec l'âge et dépendant de la perméabilité au progrès du professeur lui-même.

Les études secondaires ne préparaient pas du tout au passage vers ses études supérieures. Il fallait s'adapter au manque de suivi en cours d'année. Pas de prise des présences, pas de places réservées comme pendant les cycles du primaire et du secondaire. Pas de questions à poser pendant la durée du cours. Les connaissances allaient, de la chaire de vérité du prof vers les étudiants. Les examens finaux déterminaient le niveau à atteindre. Le stress n'était pas moindre pendant cette période de juin. Période qui se poursuivait dès le mois d'août pour la deuxième sess. L'orientation professionnelle' se faisaient en "do it yourself". Peu de médias pour se distraire. La radio, Salut les Copains, une boum... la télé pour certains. Au bout du tunnel, un job presque assuré.

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Aujourd'hui, avec Internet, les médias et la connaissance mondiale sont à portée de tablettes. La télé n'a même plus la cote. Ce qu'on a gagné en efficacité a souvent été reperdu dans l'accroissement de la complexité et de l'importance de la matière même si tout est à disposition avec les softwares pour atteindre cette connaissance universelle. 

Au départ, un examen d'entrée à ce genre d'études.  A l'arrivée, c'est reparti à la recherche d'un débouché dans la vie active.

Les examens se passent souvent en deux passes.

Si certains sont réussis, en deuxième session (un 2ème "sess" comme on dit dans le jargon d'étudiant), parfois, il ne faudra plus les repasser après avoir atteint un seuil acceptable.

Les études se sont spécialisées pour créer des experts. Le généraliste a été dévalorisé. 

Beaucoup de jeunes restent comme Tanguy chez les parents en accumulant les diplômes dans des disciplines qui ne sont même pas complémentaires. L'orientation professionnelle, c'est souvent le bouche à oreille en fonction des débouchés dans le domaine des emplois vacants.

Tout change plus vite qu'avant et il faut pouvoir suivre.

Les CDI n'existent plus vraiment. Les remises en question arriveront à une cadence de plus en plus soutenue. Avoir plusieurs carrières actives dans une vie est une habitude qu'il faudra assumer.

Les études ne sont qu'un tremplin vers un potentiel et pas vers une assurance de succès.

Une société du savoir peut-elle encore exister pour tenter de garder une avance sur les robots réputés faire toujours mieux que les humains?

How to create a mind?

Deux questions très modernes, loin d'être anodines.

Transcendance, un film prédictif. Les singularités dont il est question, commencent dès l'université.

L'intelligence humaine devra dépasser l'intelligence artificielle, sinon elle disparaîtra de sa belle mort. L'intelligence artificielle est mise à jour en permanence. Elle ne vieillit, donc, pas. Elle n'aura pas d'autres sentiments que ceux-ci qui auront été imprimés dans ses circuits. Pas de grève, pas de trou de mémoire, cette "putain" de machine...

Dans les nuages, des dieux numériques se sont organisé.

"Eurek@ Google". Google, une nouvelle religion?

0.jpgLe pouvoir ne sera pas dans les mains de celui qui aura des connaissances mais dans celles qui a sauront quoi en faire et en tirer des idées originales qui risqueront de désarçonner les conservateurs du passé.

On apprend que Google va investir 100 millions de dollars dans les start-ups européennes. Quoi de plus normal, puisqu'elles sont des bouillons de cultures.

Je commence à comprendre le pourquoi du fait que le ciel est l'aboutissement pour beaucoup d'esprits comme une résurrection des phénomènes terrestres.

Là haut, il n'y a plus de prix. Tout y est gratuit.

Enfin... presque...

'Les fleurs du mâle' ont seulement perdu un peu de leurs pétales...


 

L'enfoiré,

 

L'école et le numérique 

0.jpgCitations: 

  • « L'éducation développe les facultés, mais ne les crée pas.  », Voltaire
  • « Celui qui est maître de l'éducation peut changer la face du monde.  », Leibniz
  • « Pour obtenir des résultats cent fois supérieurs à ceux de la plupart des gens, il suffit de leur être supérieur de 10 %. », Sydney Harris 

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25/7/2019:"La Face cachée des université américaines" S'endetter pour étudier

Bâtiments grandioses, équipements dernier cri, pom-pom girls vitaminées : les facultés américaines fascinent et vendent une image de perfection académique, à prix d'or. Aux Etats-Unis, une année universitaire peut coûter jusqu'à 50 000 euros. Un rêve auquel accèdent 8000 Français chaque année. Comment certains jeunes parviennent-ils à se faire recruter et payer intégralement leurs études outre-Atlantique ? Quelle réalité vont-ils découvrir dans ces universités ? Aux Etats-Unis, pour financer ses études, un adolescent sur trois s'endette. Sous pression, les étudiants n'ont pas droit à l'erreur : pour tenir et augmenter leu
rs performances intellectuelles, ils sont de plus en plus nombreux à se procurer sous le manteau des «study aids», des produits dopants.

14/11/2019: La situation en Belgique et des bourses d'étudespodcast

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