13/07/2014
Les études supérieurs? Impayables
Le prix des études supérieures est devenu impayable aux Etats-Unis. "J'espère avoir tout remboursé quand mes enfants entreront en fac", disait une ancienne étudiante américaine en journalisme.
Le mois de juin a été pour la plupart des étudiants, un mois de bloc et de stress à l'étude des tonnes de pages à étudier.
Plus on monte haut dans la hiérarchie des études, plus cela coûte en temps, en efforts et en argent pour en sortir avec un diplôme en poche.
Un article de journal nous apprenait qu'une montagne de dettes attendait les jeunes à la sortie de l'Université aux Etats-Unis.
Une ex-étudiante y avait constaté qu'elle avait dû doubler le prix du minerval pour ses études en journalisme et qu'elle n'était pas seule dans le même cas.
...
Sans recourir à un emprunt ou sans faire partie d'une famille aisée, il était devenu impossible de poursuivre des études supérieures dans le pays de l'Oncle Sam.
De plus, le diplôme en poche n'assurait pas de trouver le boulot correspondant avec la formation.
Cette journaliste en herbe ne faisait actuellement pas de journalisme. Elle travaillait dans le marketing parce que le journalisme n'était pas assez rémunérateur. Ce qui veut dire une perte d'expériences, à la longue, pouvait tourner à la perte de tous les bénéfices des études engrangées.
Dans le même temps, elle se retrouvait avec 120.000$ de dettes, qu'elle remboursait à concurrence de 1.050 $ par mois.
Elle avait calculé qu'à son 40ème anniversaire, si rien ne venait entraver ses projets et à condition qu'elle attende de fonder une famille au plus tôt à l'âge de 30 ans, elle arriverait à annuler sa dette. Quant à acheter une maison, il ne fallait pas rêver.
En théorie, après 4 ans sous emploi correspondant aux études, un diplômé de l'enseignement supérieur pourrait gagné deux fois le salaire d'un non-diplômé. Mais, tout dépend du moment où ces 4 ans commencent.
Un cursus universitaire n'est pas la portée de toutes les bourses. La classe moyenne, elle-même, n'accède plus aux études supérieurs sans consentir d'énormes sacrifices. L'intérêt d'avoir quelqu'un déjà quelqu'un en place pour donner un coup de pouce est aussi à prendre en compte.
Ce n'est pas qu'aux Etats Unis, mais ici, le montant moyens des études à triplé en une décennie.
Il y a 30 ans, la moyenne d'études dans l'enseignement supérieur était de 8.438$ par an.
D'après le Trésor américain selon le "Congressional Budget Office", cela représente plus de 29.400$ à payer en moyenne.
Le gap est aussi important en fonction du type d'école. Dans les écoles publiques, la charge financière s'élève en moyenne 14.000$ tandis que les écoles privés, il faut compter 33.000$ par an.
Certains calculent et fixent le coût moyen global des études à 500.000$ à la société.
C'est dire que les parents des étudiants doivent se porter garants pour obtenir un emprunt et assumer les coûts engendrés par les études de leurs enfants.
Le principe de l'éducation pour tous n'est qu'une gageure, que l'on commence à voir entrer parmi les rêves inaccessibles sans aide.
Y aurait-il une bulle spéculative dans l'enseignement américain et une remise en question des études supérieures?
Le rêve américain en prend plein la vue.
"Nous sommes confrontés à une crise de l'enseignement aux USA qui limite notre potentiel de croissance futur et notre économie actuelle" disait Joseph Stiglitz.
Absurde, pourrait-on dire.
La question vient normalement à l'esprit: "tout cela vaut-il la peine?".
Le calcul du prix / performance, l'investissement personnel et la rétribution des efforts consentis risquent, un jour, de ne plus être contrebalancé.
Un emploi de manuel est parfois plus vite disponible que celui de l'étudiant intellectuel à la suite d'études prolongées.
Qu'est-ce qui a changé?
Les professeurs sont-ils devenus trop chers?
Les écoles ont-elles des bâtiments voulus trop luxueux pour attirer les étudiants par l'image de marque qu'elles donnent?
Le matériel de l'enseignement, devenu hors de prix?
La matière enseignée devenue trop complexe, trop éclatée et qui, de ce fait, demande plus d'enseignants experts dans leur domaine spécifique que par le passé?
C'est un peu de tout.
De toutes manières, s'il s'agit d'une chasse aux sorcières et du bâton de celles-ci qui est devenu trop mal ajusté aux financements disponibles.
Les enquêtes PISA ne font qu'entériner le fait que les études supérieures pourraient avoir du plomb dans l'aile puisque les niveaux primaires et secondaires sont à la traîne.
Tandis que la durée de vie s'allonge dans les mêmes proportions que l'éducation, la durée d'une carrière se rétrécit pour exercer la profession choisie dans la partie active d'une vie.
Les cycles de vies sont passés de 18-40-20 années à 30-30-30.
Quel sera le bout du tunnel?
Plus fort, cette prospective que citait Express.be qui pourrait bien exister si rien ne change et trouble complètement le jeu.
...
La plupart des universités n'existeront plus dans 20 ans.
La hausse des coûts de l'enseignement, l'évolution du marché du travail et la génération internet sont les trois forces qui permettent d'augurer une révolution dans le monde de l'enseignement supérieur, affirme le magazine libéral "The economist".
L'enseignement supérieur est une grande réussite de l'Etat-Providence. Cet été, 3,5 millions d'étudiants aux Etats-Unis et 5 millions en Europe, obtiendront leur diplôme. Pour beaucoup, cela aura été possible grâce à l'aide de l'Etat. Mais contrairement aux autres secteurs, l'enseignement est resté relativement hermétique aux changements et on enseigne encore aujourd'hui comme on le faisait du temps d'Aristote.
1. Les universités ont un problème : leurs coûts s’envolent alors que leur productivité stagne. Protégées grâce au financement de l’Etat, et incontournables en raison de la valeur que les employeurs accordent aux diplômes, elles n’ont cessé de réclamer des frais d’inscription toujours plus élevés. Aux Etats-Unis, ces frais ont progressé chaque année 1,6% plus rapidement que l’inflation sur les 20 dernières années. Un diplôme permet encore de gagner 590 000 dollars supplémentaires au cours de l’existence, mais pour beaucoup d’élèves qui se sont lourdement endettés pour l’obtenir, et notamment pour les 47% d’entre eux qui abandonneront en cours de cursus (28% au Royaume-Uni), ils ne se justifient plus. Et les gouvernements sont de moins en moins enclins à apporter leur contribution.
2. Le marché du travail est en train d’expérimenter un changement majeur en raison de l'automatisation poussée (selon une étude de l'Université d'Oxford, plus de 47% de l’ensemble des emplois sont menacés). Désormais, le diplôme ne garantit plus la réussite, et il sera de plus en plus nécessaire de continuer à se former tout au long de la vie active.
3. Et l’internet qui a révolutionné les secteurs de la presse et de la musique est également à l’œuvre dans le monde de l’éducation, avec les MOOC (« Massive Open Online Course »), c’est-à-dire les formations en ligne. Quiconque disposant d'une connexion Internet dispose maintenant de la possibilité d'assister à des conférences données par les intervenants les plus brillants pour un coût très modique, représentant seulement une fraction du coût d’un cursus traditionnel.
4. Les Mooc existent depuis 2008, mais jusqu'à présent, leur impact est resté relativement modeste. Cependant, on constate que de plus en plus d’entreprises et d’universités s’y intéressent, et se joignent à des projets de MOOC.
Cette constatation conduit The Economist à formuler les prédictions suivantes:
1. L’ascension des Mooc est irrésistible. L’un des prestataires, Coursera, compte déjà 8 millions de membres inscrits. Un autre, Udacity, s’est associé à AT&T et l’université de Technologie de Géorgie pour proposer des cours en ligne en vue de l’obtention d’une maîtrise d’informatique pour un tiers du coût de sa version universitaire. Harvard est sur le point de proposer un MBA en ligne pour 1.500 dollars
2. Les universités les plus prestigieuses, comme Oxford et Harvard, voient où est leur intérêt dans cette révolution, et elles tenteront de tirer leur épingle du jeu. D’un autre côté, à terme, la plupart des universités les plus obscures pourraient subir le même sort que les titres de presse qui ont raté leur entrée dans l'ère numérique, et disparaître.
3. Les Moocs (Massive Open Online Course) auront tendance à renforcer les inégalités, et elles seront particulièrement profitables pour les élèves les plus brillants. En revanche, les élèves les moins doués auront probablement plus de difficultés à s’adapter à l’environnement en ligne, où l’ils ne bénéficieront plus de l’encadrement offert dans l’enseignement traditionnel.
4. Les Moocs profiteront également aux professeurs les plus réputés. Une élite de professeurs charismatiques gagnera des salaires de rock-stars, ce qui suscitera la colère de leurs collègues moins recherchés.
5. Les politiciens subiront des pressions pour stopper cette révolution et protéger l’enseignement traditionnel. Mais The Economist leur recommande de considérer que les dépenses publiques doivent être consacrées à l’intérêt commun, et qu'elles ne doivent pas servir à épargner quelques professeurs de la concurrence. Ils ne devront pas perdre de vue que les Moocs permettront de démocratiser encore davantage l’accès à l’enseignement supérieur, et que, de ce point de vue, leurs bénéfices dépasseront de beaucoup leurs nuisances. Les gouvernements devront donc plutôt travailler sur la certification des diplômes, et la création de normes communes au plan international.
La douche froide, quoi...
De plus, l'équivalence des diplômes de pays à pays n'est même pas assurée.
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Bien connu pour ses ratings, ce programme ne cherche qu'à évaluer et à comparer les résultats de pays en pays. Bien qu'il s'inquiète des discriminations, il ne cherche pas à déterminer quels jeunes pourraient encore accéder aux études supérieurs dans le futur.
Ce n'est pas, non plus, le rôle de ce programme-concours d'assurer un débouché à ses candidats d'excellence.
Tout est affaire de gros sous et le droit d'apprendre à sa guise ne fait pas exception.
Ce n'est plus par le "bluzz du philosophe et du scientologue" dans lequel on parlait des "études qui réussissent" que l'école devra répondre au phénomène de perdition de l'envie d'apprendre.
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En dehors des Etats-Unis.
En Belgique, un coup d’œil sur le minerval est souvent donné à titre indicatif. De plus, les étudiants sont répartis par catégories avec des tarifs différents selon qu'ils soient européens ou non, faisant partie d'un pays en voie de développement ou non.
Le montant magique du minerval se situe au niveau de 835 euros (ULB, ULG, UCL, Université de Namur) alors qu'à l'Université de Gand, le minerval s'élèverait à 578,70 euros.
En France, 189 euros et 261 pour un Master.
A UK, 11.300 euros et 40.000 pour un Master.
La concurrence entre les université se lit entre les lignes d'un contrat d'admission.
Les frais annexes de logement dans des kots d'étudiants, ainsi que les cours écrits ne sont évidemment pas compris dans le minerval. D'après un rapport sur la question qui tente de donner des indices sur cette évolution, l’enseignement supérieur est en phase de transition.
Encore attaché à des valeurs traditionnelles, il est en train de s’adapter aux changements induits par les nouvelles technologies, l’économie de la connaissance, la mondialisation et une forte internationalisation, tant des étudiants que des enseignants.
Travailler dans le futur ne sera plus fait du même tabac qu'aujourd'hui. La tentation est grande de s'armer jusqu'aux dents, au plus profond des neurones quitte à devenir une obsession à collectionner les matières et les diplômes.
Cela n'empêche pas que les changements d'orientation et les offres d'emplois varient encore plus rapidement que par le passé.
Suivre des études supérieures, au rythme où cela va, risque de demander une dose de courage, une conviction mixée à une envie d'apprendre sans faille et peut-être, un véritable sacerdoce.
A la radio, on parlait de l'inadéquation entre les emplois vacants à fournir et les études se creuse avec la question subsidiaire: Faudrait-il adapter l'enseignement au besoin des entreprises?
La réponse donnée était : l'école doit coller aux réalités d'aujourd'hui, et le manque d'orientation serait à compenser par des stages en entreprise.
Les études supérieures sont-elles encore une manière de s'assurer une vie décente à la hauteur des ambitions de l'étudiant et en prime, à satisfaire l'orgueil des parents qui ne sont jamais arrivés, eux-mêmes, à ce niveau d'études?
Le jeune remarque lors de sa recherche d'un emploi, qu'il a été floué et se voit rejeté par la société, le diplôme en mains, pour raison de sous ou surqualifications.
En Belgique, 93,27% des élèves décrochent leur CEB (Certificat d'études de base) et peut passer dans le secondaire.
Et alors, a-t-on envie de dire. Ça fait une belle jambe.
L'enseignement primaire et secondaire est obligatoire et gratuit, tandis que le supérieur est souvent conditionné par des frais d'inscription avec des "barèmes à ne pas dépasser".
Selon certaines conditions, les étudiants des études supérieures peuvent bénéficier d'un prêt ou d'une bourse d'études quand ils sont considérés comme défavorisés. Le programme Erasmus se félicite pour une nouvelle année record avec près de 270.000 étudiants qui ont bénéficié d'une bourse pour compléter leur formation à l'étranger.
En France, il n'est pas rare que les BAC +5 ne trouvent qu'un job en position d'attente.
Une compétition mondiale dans un contexte de mondialisation serait le problème cité en France.
"La marchandisation grandissante de l’enseignement supérieur s’explique par une économie fondée sur la connaissance. Dans leur souhait de générer du profit, les établissements d’enseignement supérieur risquent de négliger les valeurs de l’université et leurs missions initiales. Les origines de la marchandisation, ses avantages et son coût sont à comptabiliser, à budgétiser pour préserver les valeurs éducatives de l’université et de protéger l’intégrité de la recherche scientifique.".
Rien ne sert de nommer le problème, il s'agit d'y répondre efficacement pour, seulement, garder une chance d'exister dans la société des nations et ne pas risquer de se voir rejeté par elle.
Un article présentait ce qu'on pensait en France et sur les manquements de l'éducation des jeunes: "Français en péril" dans lequel j'ai ajouté quelques cailloux dans la chaussure de l'auteur que j'aime bien pourtant. La langue est un outil de communication essentiel. Elle formate un contenu pour qu'il soit le plus clair et pour qu'elle ait le meilleur impact de persuasion à son auteur vis-à-vis de ses lecteurs. Mais, quand le message est creux, même bien formaté, on arrive à ce que la "communication cherche un contenu". Le bon usage de l'orthographe n'est pas la panacée.
"Si l'éducation coûte trop cher, essayons l'ignorance", une phrase bien connue, mais qui ne tient plus la forme dans la distance sans se demander le pourquoi qui a une origine dans le jeu d'inflation insoutenable de son prix, de la déflation de son contenu utilisable.
D'après l'Education nationale, en chiffres bruts, on observe une progression continue des sommes consacrées à l’Education. Mais cela dépend des chiffres pris en compte et en euros constants, la dépense d’Education est stable depuis 2000. Par rapport à la richesse de la France, elle serait même en baisse.
L'idée d'être autodidacte n'est pas à rejeter. Les nouvelles idées ne viennent pas de l'éducation. Elles ne sont que leurs extrapolations.
L'expérience du terrain reste primordiale et c'est son manque qui freine le recrutement des jeunes sortis des écoles supérieures.
Les études peuvent devenir permanentes et avoir cours la vie entière. Des candidats à l'inscription dans un nouveau cycle d'études après une période sur le marché du travail ne sont pas rares.
...
Comparer les études supérieures d'aujourd'hui avec celles d'hier.
De mon temps, Internet n'existait pas. Il fallait jouer son tour de passe-passe avec les moyens du bord: les notes que l'on se donnait sous forme de papier stencillé et de références de bouquins.
Les profs, eux-mêmes, écrivaient des livres avec leurs thèses sensés expliquer la substantifique moelle qui n'était pas dite pendant leurs cours. Les cours n'étaient qu'une sorte de prétexte à l'apprentissage personnel.
Du prix du minerval, je ne ne me souviens pas, mais on lire: son montant fixé par l’article 39 de la loi du 27 juillet 1971 sur le financement des institutions universitaires. Lui-même suivi de la loi du 29 mai 1959, en modifiant certaines dispositions de la législation de l’enseignement.
Les cours, il ne fallait pas les étudier par cœur, mais les extrapoler, les assimiler, en comprendre leurs finalités, ex-cathedra. Ils n'étaient que les substrats informatifs, préliminaires, imposés par des programmes très structurés et très formatés qui revenaient comme des bibles, chaque année. Programmes qui comme chez tout homme, évoluaient avec le temps. Les nouvelles idées, les découvertes et les théories étaient englobées en rapport avec l'âge et dépendant de la perméabilité au progrès du professeur lui-même.
Les études secondaires ne préparaient pas du tout au passage vers ses études supérieures. Il fallait s'adapter au manque de suivi en cours d'année. Pas de prise des présences, pas de places réservées comme pendant les cycles du primaire et du secondaire. Pas de questions à poser pendant la durée du cours. Les connaissances allaient, de la chaire de vérité du prof vers les étudiants. Les examens finaux déterminaient le niveau à atteindre. Le stress n'était pas moindre pendant cette période de juin. Période qui se poursuivait dès le mois d'août pour la deuxième sess. L'orientation professionnelle' se faisaient en "do it yourself". Peu de médias pour se distraire. La radio, Salut les Copains, une boum... la télé pour certains. Au bout du tunnel, un job presque assuré.
Aujourd'hui, avec Internet, les médias et la connaissance mondiale sont à portée de tablettes. La télé n'a même plus la cote. Ce qu'on a gagné en efficacité a souvent été reperdu dans l'accroissement de la complexité et de l'importance de la matière même si tout est à disposition avec les softwares pour atteindre cette connaissance universelle.
Au départ, un examen d'entrée à ce genre d'études. A l'arrivée, c'est reparti à la recherche d'un débouché dans la vie active.
Les examens se passent souvent en deux passes.
Si certains sont réussis, en deuxième session (un 2ème "sess" comme on dit dans le jargon d'étudiant), parfois, il ne faudra plus les repasser après avoir atteint un seuil acceptable.
Les études se sont spécialisées pour créer des experts. Le généraliste a été dévalorisé.
Beaucoup de jeunes restent comme Tanguy chez les parents en accumulant les diplômes dans des disciplines qui ne sont même pas complémentaires. L'orientation professionnelle, c'est souvent le bouche à oreille en fonction des débouchés dans le domaine des emplois vacants.
Tout change plus vite qu'avant et il faut pouvoir suivre.
Les CDI n'existent plus vraiment. Les remises en question arriveront à une cadence de plus en plus soutenue. Avoir plusieurs carrières actives dans une vie est une habitude qu'il faudra assumer.
Les études ne sont qu'un tremplin vers un potentiel et pas vers une assurance de succès.
Une société du savoir peut-elle encore exister pour tenter de garder une avance sur les robots réputés faire toujours mieux que les humains?
Deux questions très modernes, loin d'être anodines.
Transcendance, un film prédictif. Les singularités dont il est question, commencent dès l'université.
L'intelligence humaine devra dépasser l'intelligence artificielle, sinon elle disparaîtra de sa belle mort. L'intelligence artificielle est mise à jour en permanence. Elle ne vieillit, donc, pas. Elle n'aura pas d'autres sentiments que ceux-ci qui auront été imprimés dans ses circuits. Pas de grève, pas de trou de mémoire, cette "putain" de machine...
Dans les nuages, des dieux numériques se sont organisé.
"Eurek@ Google". Google, une nouvelle religion?
Le pouvoir ne sera pas dans les mains de celui qui aura des connaissances mais dans celles qui a sauront quoi en faire et en tirer des idées originales qui risqueront de désarçonner les conservateurs du passé.
On apprend que Google va investir 100 millions de dollars dans les start-ups européennes. Quoi de plus normal, puisqu'elles sont des bouillons de cultures.
Je commence à comprendre le pourquoi du fait que le ciel est l'aboutissement pour beaucoup d'esprits comme une résurrection des phénomènes terrestres.
Là haut, il n'y a plus de prix. Tout y est gratuit.
Enfin... presque...
'Les fleurs du mâle' ont seulement perdu un peu de leurs pétales...
L'enfoiré,
- « L'éducation développe les facultés, mais ne les crée pas. », Voltaire
- « Celui qui est maître de l'éducation peut changer la face du monde. », Leibniz
- « Pour obtenir des résultats cent fois supérieurs à ceux de la plupart des gens, il suffit de leur être supérieur de 10 %. », Sydney Harris
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25/7/2019:"La Face cachée des université américaines" S'endetter pour étudier
Bâtiments grandioses, équipements dernier cri, pom-pom girls vitaminées : les facultés américaines fascinent et vendent une image de perfection académique, à prix d'or. Aux Etats-Unis, une année universitaire peut coûter jusqu'à 50 000 euros. Un rêve auquel accèdent 8000 Français chaque année. Comment certains jeunes parviennent-ils à se faire recruter et payer intégralement leurs études outre-Atlantique ? Quelle réalité vont-ils découvrir dans ces universités ? Aux Etats-Unis, pour financer ses études, un adolescent sur trois s'endette. Sous pression, les étudiants n'ont pas droit à l'erreur : pour tenir et augmenter leu
rs performances intellectuelles, ils sont de plus en plus nombreux à se procurer sous le manteau des «study aids», des produits dopants.
14/11/2019: La situation en Belgique et des bourses d'études
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Commentaires
Nabum est enseignant dans La Section Section d'Enseignement Général et Professionnel Adapté (SEGPA).
Il décrit très souvent les affres de l'écolage spécial qu'il prodigue. ( http://www.agoravox.fr/auteur/c-est-nabum-78308 )
Enseignement qui n'est pas considéré comme supérieur, bien entendu, mais qui peut être les premières marches de la "gloire estudiantine" au plus méritants.
Il m'a écrit un petit texte pour l'occasion.
La sélection scolaire par l'argent.
Le racket de l'orientation.
Les petits métiers se portent bien, il en est sans cesse qui surgissent de rien pour ouvrir une nouvelle veine dans cette inépuisable mine d'or que nous, les braves gens, sommes devenus pour ces immondes requins, ces prévaricateurs sans âme et autres profiteurs de tous poils.
Tout leur est prétexte à dépense forcée, achat imposé, équipement obligatoire, taxe forfaitaire ou forfait incompréhensible. L'adjectif injonctif s'accote à merveille au substantif contrariant pour former un de ces innombrables couples qui font les petites joies quotidiennes de ce libéralisme contraignant.
Beaucoup de ces octrois modernes s'imposent à nous faute d'user de nos libres volontés de ne point accepter ce système absurde. Alors, les pauvres veaux d'or que nous devenons ploient sous le fardeau fiscal, les amendes si peu honorables de nos mouchards routiers, la fourbe taxe à la valeur déroutée, les multiples contrôles de sécurité jamais gratuits.
La liste s'allonge sans cesse, l'imagination de nos législateurs et administrateurs n'a aucune limite pour ces petites gâteries qui ont toutes la particularité de ne jamais dépendre de notre niveau de revenus. Tous à la même enseigne pour ce racket d'état qui s'allège d'autant plus que le salaire est élevé et qui devient véritablement intolérable pour tant de pauvres gens. Mais ça, ceux qui se disent nos représentants n'en ont cure!
Ils viennent de nous imposer un capteur à fumée pour la sécurité de nos appartements. Un frère de ministre ayant sans doute obtenu une situation dominante sur ce marché. Il n'y a pas de fumée sans eux !
Parmi ces oboles spontanées, il en est pourtant qui sont parfaitement scandaleuses. Elles constituent même un crime d'état, une négation des principes fondateurs de notre république et prouvent à l'évidence l'état de déliquescence de nos élites.
Les jeunes gens qui en terminent avec leurs années lycées et qui veulent s'inscrire dans une école sont ponctionnés de quatre-vingt à cent euros par dossier pour des frais de plus en plus prohibitifs à mesure que tout ce passe par Internet. Outre l'opacité de cette grivèlerie, il n'est pas acceptable de laisser au bord du chemin des candidats dont les familles sont simplement pauvres.
Puis, la ronde de la carte bleue s'accélère avec les concours d'entrée. Un commerce si lucratif qu'il se généralise, qu'il s'étale sur la carte hexagonale pour le plus grand bonheur des hôteliers et de la S.N.C.F. Le coûts sont cette fois bien plus conséquents, chaque concours revient à environ cent cinquante euros la séance et les plus chanceux auront deux séances à débourser.
Les candidats motivés peuvent s'offrir un vrai Tour de France de l'épreuve sélective. Dix, quinze concours et un voyage en Belgique en prime. Faites les comptes, et devinez quelle est la première sélection qui écrème la partie la plus indésirable de notre belle jeunesse. C'est à vomir et j'ai honte de constater que des enseignants se font les complices passifs de ce dé-troussage en règle.
J'attends que des voix s'élèvent pour dénoncer ce système qui laisse au bord du chemin les derniers survivants des classes socialement défavorisées de notre nation. Les enfants de nos élus ne semblent pas toucher par cette injustice et rien ne viendra changer ce dénie de démocratie.
Bien-sûr, cela n'est qu'un des innombrables motifs d'écœurement pour cette société qui a fait sienne la célèbre réplique de Jean Gabin dans la traversée de Paris : « Salauds de pauvres ! » Il n'est d'ailleurs pas surprenant qu'un ancien Président, jadis maire de Neuilly fut alors le paradigme de ce mépris pour un monde réel qui lui est totalement inconnu et que son successeur n'a en rein modifié".
Fraisd'incripsionnement vôtre.
Écrit par : L'enfoiré | 13/07/2014
Répondre à ce commentaireL’enfoiré
Ce n’est plus un article c’est une somme
Un peu comme le prix des études supérieures pour les parents modestes si j’ose écrire celà
Merci, voilà un dossier qui mérite d’allerter les consciences s’il en reste encore en Europe.
Écrit par : C’est Nabum | 13/07/2014
Répondre à ce commentaireMerci pour votre billet, également.
Écrit par : L'enfoiré | 13/07/2014
Parmi les tendances économiques peu connues qui gouvernent le monde, il y a:
- Les diplômes universitaires sont moins importants
Le revenu supplémentaire tiré d'un diplôme universitaire a augmenté chaque année pendant des décennies, mais désormais, il stagne. Cela signifie que les diplômes ne gagnent plus de valeur.
- La baisse des émissions de CO2 aux États-Unis
La révolution du gaz de schiste aux Etats-Unis, et le boom du gaz naturel qui en résulte, font que les émissions de CO2 y sont retombées aux niveaux qu’elles avaient au début des années 1990, et l’on s’attend à la poursuite de la baisse. Le titre de plus gros émetteur de CO2 est désormais attribué à la Chine.
- Les déficits budgétaires se réduisent aux Etats-Unis
Les coûts des soins de santé augmentent plus rapidement que la croissance, mais ils augmentent plus lentement qu’avant. Quant au déficit budgétaire, il s’est réduit de plus de la moitié par rapport à 2009 et ce trimestre, le gouvernement fédéral américain a même l’intention de rembourser une petite partie de la dette du pays.
- L’ « asiatification » de l’Amérique
L'immigration mexicaine s'est complètement effondrée depuis 2008 aux États-Unis, sous l'influence de l'évolution démographique et de la crise. Désormais, ce sont des Asiatiques qui émigrent vers les Etats-Unis. Chaque année, ils sont environ un demi-million à s’y installer. Le pourcentage d'Américains d'origine asiatique a récemment atteint 6%.
- L’implosion de la population chinoise
En 2012, la population active chinoise a chuté de 3,45 millions par rapport à 2011, et cette année, la chute devrait être encore plus forte. Cette tendance devrait se poursuivre jusqu'au cours de la décennie 2030. Cela signifie que la réserve inépuisable de main d’œuvre chinoise bon marché va s’épuiser rapidement, ce qui va forcer la Chine à développer des industries à plus forte valeur ajoutée, ou elle se condamnera à tomber dans la trappe des revenus intermédiaires.
- La Chine est le seul BRIC qui poursuit un développement rapide
Il y a quelques années, tout le monde pensait que les pays BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) allaient rapidement éclipser l’Amérique, l'Europe et le Japon. Cependant, la Chine est le seul pays BRIC qui continue de se développer relativement rapidement (7,5%). Les autres tigres des années 2000, la Russie, le Brésil et l’Inde, ne croissent plus qu’au rythme de 2% ou 3% par an, un rythme comparable à celui des pays riches.
- Les investissements passifs dominent l’univers de la finance
Jusqu'à récemment la plupart des investisseurs faisaient appel à des gérants de fonds pour essayer de battre le marché. Mais désormais, de plus en plus d’investisseurs se sont tournés vers une gestion passive de leurs actifs et se passent de ces intermédiaires. Cela pourrait marquer le début d'une nouvelle ère financière, plus détendue.
- La Chine revend de la dette américaine
La Chine, le premier créancier des Etats-Unis, vend maintenant des obligations américaines au lieu d’en acquérir. Le Japon, le second créancier des Etats-Unis, fait de même. La majorité de la dette américaine est maintenant rachetée par les Américains eux-mêmes.
- L'énergie solaire est concurrentielle
On croit souvent le cliché selon lequel l'énergie solaire est un caprice coûteux de gouvernements qui ne peut survivre qu’à coups de subventions. Mais ce n’est plus vrai, et depuis les années 1970, le prix des cellules photovoltaïques a diminué de plus de 99%. Les coûts d'installation et de maintenance ont aussi chuté de façon spectaculaire. Dans les régions bien ensoleillées, le solaire peut maintenant concurrencer les combustibles fossiles, sans besoin de subvention. Dans certains pays, on taxe même les panneaux solaires pour les faire contribuer à la maintenance du réseau électrique.
- Nous nous déplaçons de moins en moins en voiture
Confrontés à l’augmentation du prix des carburants et à la crise, les Américains et les Européens ont adapté leur style de vie, et ils ont de plus en plus recours aux transports en commun et à la bicyclette.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=10-tendances-economiques-peu-connues-qui-gouvernent-le-monde&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 13/07/2014
Répondre à ce commentaireQue tirer de ces constations?
Du bon et du moins bon.
Quant au dernier point, nous en reparlerons la semaine prochaine
Écrit par : L'enfoiré | 13/07/2014
Le piège de la bulle de Google: trop gros, trop puissant, trop influent...
Le Parlement britannique a publié cette semaine son rapport pour « Soutenir l'économie créative », et malgré un titre d’apparence bien banale, le contenu en est explosif, affirme le site Quartz, qui indique que le rapport est truffé d’allusions à Google.
En voici les principaux points saillants:
✔ Google est mentionné 235 fois dans 70 pages du premier volume du rapport, qui en contient 422 (.pdf). En revanche, Apple est cité seulement 55 fois, Facebook, 53 fois et Amazon, 21 fois.
✔ «Nous sommes profondément préoccupés de l’existence d’intentions sous-jacentes de la part de quelques entreprises du secteur des technologies (notamment Google), qui, si elles étaient menées à bien sans critique, pourraient causer des dégâts irréversibles dans le secteur créatif sur lequel la prospérité future du Royaume Uni dépendra de façon importante ».
✔ « Nous condamnons l’échec de Google, remarquable parmi les entreprises du secteur des technologies, de fournir une réponse adéquate aux demandes des industries créatives pour empêcher son moteur de recherche de rediriger les consommateurs vers des sites internet qui violent les droits d'auteur ».
✔ Le fait que Google finance des think tanks et des politiciens est souligné à maintes reprises dans le rapport, et réprouvé.
✔ Une section se réfère à Google comme « l’ennemi public numéro un des industries créatives ».
✔ Une visite de Google est décrite comme «une expérience plutôt effrayante ». « C’était comme visiter une sorte de secte religieuse ».
✔ Le Premier ministre britannique aurait déjà reçu 22 fois des cadres de Google dans sa résidence officielle au 10, Downing Street.
✔ Question parlementaire: «Il s'agit d'une entreprise américaine qui fait des millions de livres de profit provenant des recettes publicitaires et des sites Web, et le gouvernement britannique lui cède gratuitement la propriété intellectuelle Britannique. Pensez-vous que c'est juste qu'une entreprise comme Google, qui ne paye même d’impôts dans notre pays, obtienne ce genre d'avantages sur les gens?
✔ Le Comité indique qu’il a été témoin de l’«arrogance de Google » à deux reprises. «Le problème, c'est que Google est devenu trop gros, trop puissant et trop influent, non seulement pour le gouvernement britannique, mais aussi pour le gouvernement américain, et en tant que législateurs, n’y a-t-il pas quelque chose que nous pouvons faire pour aider ceux qui sont piégés dans la bulle de Google? ».
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=le-piege-de-la-bulle-de-google-trop-gros-trop-puissant-trop-influent&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 13/07/2014
Répondre à ce commentaireAprès Google? Il y la pomme....
'Apple détient 10% de l'ensemble des liquidités cumulées des entreprises américaines'
D’après une analyse réalisée par l’agence de rating Moody’s, les 147 milliards de dollars (environ 110 milliards d’euros) de trésorerie détenus par Apple représentent le dixième de toutes les liquidités des sociétés non financières américaines cumulées, rapporte le Wall Street Journal. Ces liquidités cumulées représentaient 1.480 milliards de dollars au 30 juin 2013, en hausse de 2% par rapport à la fin de l’année dernière, et de 81% par rapport à la fin de 2006, où elles ne se montaient qu’à 820 milliards de dollars.
La trésorerie d’Apple a progressé de 9,5% par rapport à l’année dernière, et cela en dépit de la décision de la société à la pomme de verser des dividendes aux actionnaires, et de racheter une partie de ses actions.
L’agence de rating note que ce sont les plus grosses sociétés qui détiennent les trésoreries les plus confortables, puisque 5 entreprises détiennent près d’un quart de ce trésor de guerre cumulé (Apple, Microsoft (qui détient 77 milliards de dollars de trésorerie), Google, Cisco et Pfizer), tandis que les 50 entreprises avec les meilleurs soldes de trésorerie comptent pour 62% de l’ensemble.
A lui tout seul, le secteur des technologies détient 515 milliards de dollars de cash, tandis que les industries pharmaceutiques en possèdent 146 milliards de dollars. Le point commun de ces deux secteurs est que leurs entreprises ont la possibilité de transférer les brevets et les inventions dans les pays où la taxation est la plus favorable, ce qui leur permet d’éviter l’impôt société américain au taux de 35%. Moody a ainsi calculé que la trésorerie à l’étranger de ces sociétés représentait 61% du total.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=apple-detient-10-de-lensemble-des-liquidites-cumules-des-entreprises-amricaines&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 13/07/2014
Très bon papier, très informatif, merci.
C'est bon, je suis convaincu, je me mets au MOOC.
Mais payant, genre cours privé.
Un produit de "niche" quoi !
ça se fait déjà ?
Écrit par : Luc-Laurent Salvador | 14/07/2014
Répondre à ce commentaireMerci. Sachez que j'ai également beaucoup appris en analysant la situation actuelle, en la décrivant en comparaison avec une plus ancienne.
Écrit par : L'enfoiré | 14/07/2014
Un complément à ce billet : http://marcelthiriet.blogspot.fr/2012/11/usa-aspects-de-lenseignement.html
Écrit par : L'enfoiré | 15/07/2014
Répondre à ce commentaireJe vous approuve pour votre article. c'est un vrai état d'écriture. Poursuivez .
Écrit par : Je suis belle | 20/07/2014
Répondre à ce commentaireet pourtant : L’ÉDUCATION FAIT LA PUISSANCE DES NATIONS !
(présumé Lao Tseu)
Écrit par : zelectron | 31/07/2014
Répondre à ce commentaireUne nouvelle école a ouvert ses portes dans le secondaire "De l'autre côté de l'école" ( http://www.acecole.be/ )
D'après ce que j'en ai entendu, du style de la pédagogie Frenet
' http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9dagogie_Freinet )
Un vieil article sur le sujet
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2007/05/03/l-enseignement-par-l-autre-bout.html
Écrit par : L'enfoiré | 01/09/2014
"Question à la une" du jour répond à la question : "Bon salaire, bon diplôme : la fin d'un mythe ? "
Ils ont en poche un master en sciences politiques, en philosophie ou en communication et pourtant, ils cumulent les petits boulots pour quelques centaines d'euros par mois.
Leurs projets de vie en pâtissent : ils vivent en colocation pour réduire les frais de logement. Certains renoncent même à devenir propriétaire ou parent.
Qui sont ces jeunes? Comment vivent-ils ? Quelles sont ces filières aux débouchés incertains ?
Une nouvelle génération d'universitaires en galère professionnelle?
http://www.rtbf.be/video/detail_questions-a-la-une?id=1954642
Écrit par : L'enfoiré | 10/09/2014
Répondre à ce commentaireMais si on devait donner cours aujourd'hui, qu'est-ce que ce serait?
Thomas Gunzig a quelques idées précises
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_le-cafe-serre-de-thomas-gunzig?id=8366879&eid=5017893
Écrit par : L'enfoiré | 30/09/2014
Répondre à ce commentaireL’ULB sort du top 200 des meilleures universités
L’Université libre de Bruxelles (ULB) occupait encore la 176e place il y a un an. Elle a quitté le top 200 du classement « Times Higher Education World University Rankings 2014-2015 » et se retrouve dans la catégorie 201-225. L’université n’était dans l’immédiat pas disposé à commenter cette chute dans ce classement international.
L’université belge la mieux classée reste la KU Leuven, qui passe du 61e au 55e rang.
Le second établissement est l’UGent en 90e position, en recul de cinq places.
L’UAntwerpen (170e, contre 164e il y a un an) occupe la troisième marche du podium belge.
Suivent ensuite l’Université catholique de Louvain au 171e rang (+1).
L’ULB, aux portes du top 200.
L’Université de Liège (ULg) et la VUB, toutes deux dans la catégorie 351-400.
http://www.lesoir.be/669318/article/actualite/belgique/2014-10-02/l-ulb-sort-du-top-200-des-meilleures-universites
L’université bruxelloise se trouvait dans la catégorie 251-275 il y a un an tandis que son homologue liégeoise apparaissait entre la 301e et la 350e position de ce classement.
-> Le classement complet
« La Belgique doit se faire du souci », selon l’auteur de l’étude
« C’est une bonne nouvelle que le KU Leuven se rapproche du top 50 », commente Phil Baty, l’auteur de ce classement des universités. « Mais la Belgique doit se faire du souci car une de ses universités sort du prestigieux top 200 et que les autres établissements perdent des plumes. La concurrence est de plus en plus rude (…) et la Belgique va devoir faire des efforts afin de rester compétitive face aux pays de l’Asie de l’Est qui émergent », tempère-t-il néanmoins. Un constat qui vaut également de façon globale pour les universités occidentales, dont les auteurs du classement remarquent qu’elles « sont souvent touchées par des mesures d’économie des autorités ».
Le top cinq est composé comme suit : en première position, tout comme l’année passée, le California Institute of Technology (Caltech – Etats-Unis), suivi d’Harvard (Etats-Unis), Oxford (Royaume-Uni), Stanford (Etats-Unis) et Cambridge (Royaume-Uni).
Écrit par : L'enfoiré | 02/10/2014
Répondre à ce commentaireMixité sociale à l’école: l’échec
Les effets du décret inscriptions sur la mixité sociale des écoles sont microscopiques selon la Commission de pilotage qui l’évalue.
Conclusion de la Commission de pilotag: le décret n’a rien changé à la vie quotidienne des écoles
Le décret inscriptions montre de nouvelles faiblesses
Depuis 2010, le mécanisme d’inscription des élèves en 1re secondaire est principalement fondé sur des critères géographiques : dans les écoles où la demande dépasse l’offre, les élèves sont triés selon un indice établi en fonction de la distance séparant l’école du domicile de l’élève, de la distance entre l’école secondaire et son ancienne école primaire, etc.
Le décret s’appliquera pour la 6e fois l’an prochain, et c’est à une première évaluation que travaille actuellement la Commission de pilotage de l’enseignement.
Le rapport préliminaire que nous avons pu consulter pose une série de diagnostics objectifs, notamment sur les effets du décret sur la mixité sociale qu’il était censé promouvoir. L’instrument de mesure est le fameux « indice de similarité ». Cet indice signale le pourcentage d’élèves qu’il faudrait changer d’école pour que chacune accueille la même proportion d’élèves défavorisés.
En 2006, l’indice s’élevait à 17,6 % en 1re secondaire : sur une cohorte de 45.295 élèves, il aurait fallu en déplacer 7.972 pour que l’ensemble des classes en Communauté française accueille le même nombre d’élèves défavorisés. Quatre ans plus tard, l’indice a fléchi, mais de façon bien modeste – on est passé de 17,6 à 16,9 %...
En conclusion, le rapport se félicite tout de même que le décret ait imaginé un système qui met, au moment de l’inscription, tous les enfants sur un pied d’égalité.
http://www.lesoir.be/671974/article/actualite/belgique/2014-10-05/mixite-sociale-l-ecole-l-echec
Écrit par : L'enfoiré | 06/10/2014
Répondre à ce commentaireA voir ou à écouter, au programme professeur de l'UCL, Marc Lits à la suite des futurs médecins qui ne recevront peut-être pas leur numéro à l'INAMI
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_l-acteur-en-direct-marc-lits?id=8388348&eid=5017893
Écrit par : L'enfoiré | 28/10/2014
Répondre à ce commentaireA l'occasion de la journée internationale des étudiants du 17 novembre, la Fédération des Etudiants Francophones (FEF) et son homologue néerlandophone Vlaamse Vereniging van Studenten (VVS) organisent lundi une vaste journée d'actions avec huit manifestations simultanées dans huit villes du pays, ont annoncé les deux fédérations étudiantes vendredi dans un communiqué.
"Cette année, après la mise en place des nouveaux ministres de l'Enseignement supérieur, du côté francophone comme néerlandophone, les étudiants ne sont pas contents", affirme Corinne Martin, présidente de la FEF.
Les manifestations de lundi auront pour revendication générale "un enseignement supérieur de qualité accessible à tous."
La question du gel du minerval, "remise en cause" selon la FEF, sera aussi au coeur des revendications tout comme la "sélection et la réduction du coût des études." Cette journée d'action revêt un caractère national: "les étudiants belges au nord comme au sud de la frontière linguistique rencontrent des problèmes similaires", fait remarquer la présidente.
http://www.lalibre.be/actu/belgique/grande-action-des-etudiants-ce-lundi-perturbations-a-prevoir-a-bruxelles-et-a-liege-cartes-546614ce3570fe7cfbfcf9f9
http://www.lesoir.be/708797/article/actualite/belgique/2014-11-17/etudiants-manifestent-dans-huit-villes-belges
Écrit par : L'enfoiré | 17/11/2014
Répondre à ce commentaireXavier Niel ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Xavier_Niel ) a lancé l'école 42, il y a un an. Born to code ( http://www.42.fr/ )
Ecole de geeks, ouverte 7 jours sur 7 et 24h sur 24.
Ecoles réparties en clusters
25% des étudiants ne dispose par de leur Bac.
Écrit par : L'enfoiré | 02/12/2014
Répondre à ce commentaire170.000 Belges porteurs d’un diplôme supérieur ont quitté le pays
L'OCDE vient de publier le rapport dans le cadre du rapport de l’organisme« Resserrer les liens avec les diasporas. Panorama des compétences des migrants 2015 ». Dans Le Soir, Jean-Christophe Dumont, chef de la division Migration internationale de l’OCDE, , commente la situation belge en ce qui concerne la fuite des cerveaux.
422. 000 citoyens belges de 15 ans et plus vivent dans un pays de l’OCDE, explique l’expert, principalement en France, pays où 30% d’entre eux résident. L’Italie, les Pays-Bas, l’Allemagne et Suisse n’attirent pas plus de 10% de ces Belges. Les Etats-Unis constituent en outre la quatrieme destination. En Espagne, vivent principalement des retraités belges. Le Canada abrite 20.000 de nos concitoyens.
En ce qui concerne la fuite des cerveaux belges, Jean-Christophe Dumont fait remarquer qu’en dix ans, on a observé une progression de 5,4% à 7,3%. Toutefois, par rapport aux autres pays de l’OCDE, plus habitués plus habitués à ce phénomène, le cas belge ne constitue pas une hémorragie. En effet, les Belges s’expatrient plus que les Français mais moins que les Allemands.
Les Belges porteurs d’un diplôme de l’enseignement supérieur qui s’expatrient sont au nombre de 170.000, soit 40% des 422.000 émigrés belges. Ceux-ci vivent principalement en Suisse et au Royaume-Uni. Dans ces pays, plus d’un Belge sur deux est diplômé du supérieur, tout comme aux Etats-Unis et au Canada. Enfin, 200.000 diplômés du supérieur étrangers sont venus s’établir dans notre pays.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=hr&item=170000-belges-porteurs-dun-diplome-superieur-ont-quitte-le-pays&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 06/11/2015
Répondre à ce commentaireL’ULB quitte le top 150 des meilleures universités du monde
Selon le nouveau classement de Shanghai publié lundi, la meilleure université du pays reste celle de Gand.
’ Université de Gand (UGent) se situe à la 62e place du classement de Shanghai 2016 publié lundi, ce qui en fait le meilleur établissement de Belgique. L’Université Harvard (Massachusetts) figure pour la 14e année consécutive en tête du palmarès publié annuellement par le cabinet indépendant Shanghai Ranking Consultancy.
L’UGent a gagné neuf places par rapport au classement 2015. La KU Leuven arrive en 93e position (90e en 2015).
L’Université libre de Bruxelles et l’Université catholique de Louvain se classent toutes les deux entre la 151e et la 200e place et sont les deux premiers établissements francophones du pays selon le classement. L’année passée, l’ULB se situait dans la catégorie 101-150.
L’Université de Liège se trouve elle entre la 301e et la 400e place.
Un podium monopolisé par les universités américaines
Le podium, ainsi que huit des dix premières places, est monopolisé par des universités américaines. La première institution non américaine est l’université britannique de Cambridge (4e), tandis que la première d’un pays non anglophone est l’Institut fédéral de technologie de Zurich (19e).
Le classement de Shanghai, créé en 2003, prend en compte six critères pour distinguer 500 des 1.200 établissements répertoriés dans le monde, dont le nombre de Nobel parmi les anciens élèves, le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline ou le nombre de publications dans «Science» et «Nature».
Un classement régulièrement dénoncé
Si le cabinet décrit ce classement comme «le plus fiable», ses critères tournés vers la recherche et les sciences de la vie, occultant entre autres les sciences humaines et sociales, sont dénoncés par de nombreux responsables européens comme un biais dommageable pour leurs établissements.
http://www.lesoir.be/1291577/article/actualite/enseignement/2016-08-15/l-ulb-quitte-top-150-des-meilleures-universites-du-monde
Écrit par : L'enfoiré | 15/08/2016
Répondre à ce commentaireLa situation en Belgique et des bourses d'études
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/01/1842797801.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 14/11/2019
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