Au rythme d'Algo (20/01/2017)

0.jpgLa semaine dernière, j'écrivais "Liberté, égalité, identité" où l'on se retrouvait dans le monde réel de la rue.

Un monde qui est loin d'être cool.

A la rencontre de la virtualité sur Internet est-ce différent?

Être connecté sur Internet, à quoi cela sert-il?

Pour être informé seulement?

Pas du tout.

C'est souvent pour faire partie des réseaux sociaux.

Sur Facebook, on écrit le plus souvent en plantant un post-it sur un mur virtuel en espérant qu'il y aura quelqu'un qui le détachera. A la pêche, ce serait tendre son fil dans l'eau en espérant qu'un poisson viendrait s'y faire happer.

Sur Google+, on s'inscrit dans un bocal de poissons tous identiques. On y officialise son hobby en se foutant de ce qui est autour de lui.

Dans tous les cas, tout est automatiquement scanné par des algorithmes comme une main invisible, "Cannibalisés par le Web".

Donald Trump is the 45th président of United States.

...

Cyndia Izzarelli avait ouvert la voie de l'humour podcasten prouvant que ce n'était pas une erreur d'avoir invité" le journaliste Philippe Vion-Dury, auteur du livre "La nouvelle servitude volontaire" sur le projet politique de la Silicon Valley et de l'influence croissante des algorithmes sur la société qui façonne internet à notre image, en déterminant notre univers culturel et idéologique podcast.

En résumé, il disait que ce que sont les algorithmes qui derrière un moteur de recherche comme Google, cible ses utilisateurs par un service généreusement offert, mais qui cache quelques vices de construction.

"Algo", du grec ancien ἄλγος algos qui signifie « douleur ».

Avec cette traduction grecque, cela commence plutôt mal, non?

Facebook, filtre ses utilisateurs par ses "Like" et présente la note aux organismes qui répercuteront les tendances dans ses annonces publicitaires.

C'est du donnant-donnant.

C'est aussi une manière invisible de faire allégeance dans une bulle personnelle en perdant la diversité jusqu'à restreindre son horizon à la proximité de son utilisateur.

Dans mon "à propos", je pensais qu'Internet allait pouvoir sauver le monde par ses contacts internationaux et par ce qu'il apportait comme connaissances.

Dans la majorité des cas, c'est devenu un minitel plus perfectionné.

Difficile de ne pas parler de l'élection présidentielle américaine de Trump.

La vision de cette élection peut se voir en direct.

En février, j'avais écrit "Trump-moi ça" parce que je me doutais qu'il arriverait en demi-finale ou en finale.

Mon billet "AmerExit" a suivi et terminé cette période d'élection.

Je me devais de sortir cet article, un jour avant son échéance, à la minute 17:00 ce vendredi lors de son investiture très codifiée.

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0.jpgDéterminer l'impact et l'influence sur le vote américain est difficile à déterminer malgré les affirmations sur les responsabilités russes par Obama et de certains internautes.

Obama était un orateur hors pair mais qui était peut être trop cool, trop souriant.

Il a laissé une meilleure conjoncture que son prédécesseur, G.W. Bush surtout à l'extérieur du pays.

Il a laissé la porte ouverte à tous les envahisseurs économiques et a laissé creuser les écarts entre les plus grandes fortunes et les classes moyennes qui s'appauvrissaient.

Un bilan est contrasté... 

"Comment le Web oriente les votes?".

Une question avec tellement de réponses.

Si vous trouvez que votre PC a ralenti la cadence des débuts, ne cherchez pas trop les raisons, c'est que les logiciels prennent votre processeur et utilise votre disque en arrière plan. Cookies ou pas cookies...

Le monde n'est pas ce que l'on espère ou croit.

Il est violent et cherche à tirer parti des opportunités qui se présentent.

Le commerce, les affaires, le sport, le jeu sont des manières d'exercer son pouvoir sur des adversaires à son propre avantage.

...

Bienvenue aux affiliés dans le monde postmoderne des réseaux sociaux.

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Le 10 janvier, on apprenait que la diffusion des commentaires sur les médias du Groupe Roularta serait arrêtée.

Raison invoquée, la hargne et la haine sans limite que l'on rencontrait à la suite des articles publiés sur Internet.

La pollution des discussions émises sous de faux profils apportait une opinion publique radicalisée nauséabonde propagée par effets boule de neige.

Il fallait garder une interaction avec la rédaction mais dans un forum de lecteurs pour revenir aux fondamentaux comme seule alternative puisque le refus de l'anonymat n'avait pas apporter de solution trois ans plus tôt.

Le lendemain, un billet d'humeur modérée de Fabrice Grosfilet mettait en lumière que les journaux officiels s'ils avaient fait leur entrée sur le net parce qu'il le fallait pour rester dans le vent, qu'ils avaient par la même occasion ouvert, les discussions des lecteurs et auditeurs:  podcast.

Qu'est-ce que débattre? Est-ce applaudir ou huer des propos?

Les deux, mon colonel....

Ces caractères virulents et irrespectueux dans les échanges entre commentateurs sans volonté de dialogues constructifs, sont une résultantes extrémistes mais vécues tout autant dans la vie réelle.

Pour cela, la provoc humoristique, sarcastique, ironique peut venir à la rescousse de manière positive ou négative.

Cela fait longtemps que ce nouveau phénomène d'oppositions à tout et à n'importe quoi existe trop souvent sans humour.

Lundi, dans les Coulisses des Pouvoirs, Bertrand Henne rappelait ce qui s'était passé la veille, dans un frôlement du point Godwin entre nos premiers successifs: Elio di Rupo du PS et Charles Michel du MR.

Enfin, "successifs", j'espère que ce mot n'a pas la même racine.

Extraits: ...le point de Godwin veut qu’un débat, tôt ou tard, implique une comparaison avec des Nazis ou Hitler. ... Elio dans ses vœux estime qu’aucun gouvernement n’a jamais été aussi dévastateur pour le social depuis la seconde guerre mondiale. Charles estime que c’est trop et dit qu'Elio salit la mémoire des victimes de la guerre, un discours digne de l’extrême droite, et dénonce un homme qui se nourrit d’un cocktail de rancœur, d’aigreurs et qu’il a la trouille du PTB !

Par voie de communiqué... appel à un débat d’idées... dans le respect de l’autre et avec correction. Elio essaie de se la jouer grand seigneur.... Effet Streisand garantit. Désormais ceux qui n’avaient pas entendu parler du discours d’Elio sont au courant. Un conflit de fond éloigne politiquement PS et MR, pour recréer du clivage, de la division. Et la division droite-gauche, au fond, tous deux en ont besoin comme de pain pour justifier leur existence. Elio et Charles  restent les meilleurs ennemis du monde".

Dans un tel contexte, on broie les mots et on les lance sous forme de noms d'oiseaux, goulument, sans complexe, sans gendarme et sans souffler dans l'éthylotest.

Une autre ministre, Maggie De Block appelait à stopper les messages haineux sur son physique à son encontre.

Une petite "affaires du même type s'était présentée avec notre Miss Belgique dans lequel le racisme était sous-jacent, mais vite mis à la poubelle.

Tout ce qui est modéré drastiquement est considéré comme une censure.

C'est toujours une réaction de temporisation et de remise en conformité pour faire comprendre qu'un forum n'est pas un terrain d'insultes déguisées, derrière une façade de droits d'expression.

A reformuler....

Dimanche dernier, l'émission "Les décodeurs" reparlait de la décision Roularta: podcastpodcast

Frédéric Tadei dans son émission "Ce soir (ou jamais)" avait une conviction en disant que "Ce qui n'est pas interdit, est permis".

L'émission était critiquée par des personnalités comme le journaliste Patrick Cohen qui l'accusait de recevoir régulièrement des intervenants controversés.

Caroline Fourest affirmait même que Frédéric Taddeï prennait parti en mettant tous les points de vue à égalité et en ne contextualisant pas ses interlocuteurs en répétant « L’objectivité, ce n’est pas cinq minutes pour les juifs et cinq minutes pour Hitler ».

Caroline Fourest n'a rien compris à la démocratie et à la tolérance qu'elle devrait contenir. Même le cordon sanitaire de notre politique belge contre les partis antidémocratiques, a pris de l'élasticité.

La démocratie détient les germes de sa propre destruction, c'est évident. 

En fait, ce vieux problème existe depuis que le monde a commencé à s'écrire et à se décrire.

Ce n'est que l'outil, le Web qui est nouveau.

0.jpg"Touche pas à mon poste" est l'univers de buzz, de biz et de populisme décomplexé de Hanouna à n'aimer avoir que des fans, dans un milieu de gens dit "cools", reste apprécié par les petites vieilles de la maison de repos "J_en_n_ai_rien_a_cirer".

Le web est-il un espace virtuel de liberté ou un espace de liberté virtuelle?

La question n'est pas anodine tout comme la subtile différence qui existe entre l'homme en réseau et l'homme numérique.

Elle est analogue entre l'homme à bord de son auto et l'homme qui la quitte pour devenir piéton.

La bonne conduite sur le net s'appelle la "nétique".

Le passager s'y retrouve dans une société sécuritaire où la liberté d'expression est souvent sacralisée.

Nous n'en sommes plus là. Le mot est devenu ringard.

Tout devient blasphématoire comme le disait Gérard Lanvin qui apparaissait dans le billet de la semaine précédente.

La satire fait partie de la liberté d'expression même si elle crée la polémique en mettant la lumière sur ce qui est important et en posant les bonnes questions qu'on appelle "vrais questions".

2.jpgL'utilisation des tweets dont Trump se fait le grand utilisateur, si pas le chancre, fait partie de cette dérive qui n'explique rien mais qui assène ses coups par raccourcis sans rien démontrer de sa politique.

Il s'en défend en tweetant: "si je tweete c'est pour faire face à une presse très malhonnête. J'ai d'autres choses à faire. Lancer des piques à quiconque se met en travers de son chemin, je continuerai".

Reagan qui est souvent pris comme référence comme ressemblant à Trump, avait une équipe républicaine de haute volée qui le secondait. Ce n'est pas vraiment le cas aujourd'hui.

En parallèle avec les "Réflexions du Miroir" que vous lisez, j'ai fait partie du forum Agoravox.fr, né presqu'en même temps en 2005 et d'autres forums encore.

J'ai pu constater le durcissement qui se propageait dans les commentaires.

Les articles proposés étaient mis en pâture aux commentateurs qui s'en délectaient. 

J'ai joué d'abord, comme rédacteur, puis commentateur et enfin modérateur avant de retourner à mes premières amours sur mon blog qui, après mûres réflexions, avait bien plus d'avantages que d'inconvénients.

Agoravox se payait par la pub et la propagande s’immisçait insidieusement via les commentaires qui pouvaient être tout autant haineux sans modération.

L'information et le débat en pâtissaient, bien sûr.

Le billet "Cultiver les relations vraies" mentionnait toutes les questions qu'il faut se poser avant de s'introduire dans la cage aux lions sans biscuits pour nourrir ces animaux aux dents acérées.

Les échanges virtuels ont l'avantage de se produire indépendamment des distance, mais, sans écran interposé, ne permettent pas de voir l'état d'esprit de son interlocuteur où il commente et écrit son message.

Cela peut créer des quiproquos et des méprises sans le son et l'image.

Ce qui peut générer des dérives autoritaires péremptoires et se terminer en pugilats.

Sur la voie virtuelle, personne ne meurt.

On se rencontre pour s'en amuser comme spectateur avec l'envie d'en construire un sketch humoristique entre deux interlocuteurs convertis en pongistes.

Agoravox, je n'y suis plus que commentateur en quête de "trolleybus".

Cela commence toujours avec des questions et des réponses et cele se termine par des tchats qui n'ont plus rien à voir avec le billet de départ.

Exemple de cette semaine encore dans lequel le rédacteur de l'article l'avait publié par procuration, sans intervenir et sans suivre son déroulement.

Ne venez pas ajouter votre opinion, quand on ne vous y attend pas.

Cela pourrait être mal vu comme j'ai pu le constater avec cette phrase qui briserait tous les élans du novice: "Et pour toi il est encore trop tôt, bouffon. Allez pschitt à la niche ou chez les poivrons".

C'est sympa et j'ai trouvé cela tellement intéressant que j'ai répondu "J’adore être bouffon du Roi. La niche ? Non, j’ai pas de chien.... Tu m’en payes un ? Un chiwawa ? C’est trop petit smiley Les poivrons, je ne sais pas pourquoi, j’aime pas. Peut-être parce qu’il y a trop de couleurs smiley".

L'auteur s'est désolidarisé de son article et ouvrait l'impasse à toutes les dérives.

Les commentateurs ont-ils seulement lu l'article?

En parallèle, comme sur Fakebook, on plusse pour changer les choses en approuvant la bonne parole qui n'est plus par téléphone, mais par le filet troué du net.

...

Comment réagir?

Les fameux trois "F", Figth, Flight, Freeze" -se battre, fuir ou se figer- se présentent comme solutions quand il y a des dérapages émotionnels non contrôlés qui se terminent en match de boxe virtuel.


Jouer le jeu et parfois dévier sur un chemin de traverse que n'aime pas les initiateurs des articles.

Combien d'entre eux n'y ont pas été discutés?

Peu. Souvent sur ces chemins on change de débat que l'on appelle "trolls".

Le cinéma "Troll" en en a fait son sujet en 1986 dans un film fantastique


Plusieurs articles en ont parlé.

Dans le troll, certains y trouvaient même une ressource efficace: "L’UE va financer des « trolls » pour contrer les eurosceptiques en vue des élections de 2014"

En d'autres temps et d'autres endroits, ce fut un "Sale temps pour les trolls !".

Il s'est poursuivi par "Le petit troll est mort,conte des temps nouveaux".

Finalisé par un billet constatant sa popularité dans le billet "La profession de trolls est de plus en plus populaire", son auteur terminait par "Je souhaite que les « trolls » viennent nous expliquer cette profession qu’ils pratiquent à plein temps sur les divers sites et forums d’internet".

La réponse analogique serait de rechercher la raison au pourquoi certains choses sont blanches en additionnant toutes les autres couleurs et certaines choses sont noir en les soustrayant.

Le troll est une forme de blague en ligne et une provocation dans le but de faire réagir contre l'hypocrisie et l'humilité.

C'est aussi un euphémisme au harcèlement inutile par abus de confiance ou abus d'utilisation de propos racistes et sexistes qui eux, sont interdits.

Être qualifié de troll pour être lavé de tout soupçon n'est donc pas un problème quand le harcèlement a élu domicile dans un débat.

La régulation associée à la modération, j'en avais parlé dans "Pseudo, modération et censure".

C'est un trio qui va souvent de pair et ne résout rien en passant de l'un à l'autre si l'information n'est pas consultée comme une source de savoir.

Passer à la défense en Justice, cela servirait pour protéger la responsabilité l'hébergeur du site quand on sait que la justice est débordée aux entournures, serait passer dans les oubliettes des affaires non traitées à temps ou pas traitées du tout.

Il est plus judicieux de trouver la parade adéquate par une approche pragmatique, opportuniste et personnalisée par l'intermédiaire de citations de références, de jeux de mots tintés d'humour sans réponses frontales trop personnelles.

Dites bonjour à quelqu'un quand l'autre a envie de vous répondre en disant "Cher  xxx" (xxx étant le pseudo) et en terminant par les mots qui rassurent comme "Salutations" ou mieux "Cordialement".

En général, ça surprend et cela calme le jeu avec son côté officiel et sérieux.

L'interlocuteur comprendra qu'il n'a pas affaire avec un ingrat de la plume et qu'il devra pour gagner ajouter plus de dépenses personnelles.

Il hésitera à perturber la tige fine de la connexion et percer le plafond en fibres de verre.

Il faut savoir que le Web est un repaire d'âmes perdues mais volontaires qui sont là pour secouer le prunier et pour en faire tomber les fruits trop délicats.

Fréquenter un forum où les commentateurs se pressent, c'est s'aguerrir et le tabac à consommer peut-être très fort.

Le conseil aux sanguins et aux frileux de la tige devront s'abstenir des discussions du Web sous peine d'avoir un coup de froid mortel et javellisant.

Pour les risque-tout, il faudra qu'il cherche un appui dans les inattendus.

0.jpgLe "sport moderne" de Donald Trump montrait sa force en répliques inattendues.

Il avait aussi compris que pour se faire élire, il fallait sortir de l'ombre des habitudes et récolter les fruits mûrs tombés au sol qui aimaient le parler que certains appellent "vrai".

Cela a eu un impact significatif sur Wall Street depuis son élection le 8 novembre dernier.

Paul Jorion qui comme moi, connait les Américains donnait son appréciation sur le personnage.

L'impeachment dans l'année pour conflit d'intérêt n'est pas exclu.

Depuis le 4 novembre, le Dow Jones avait progressé de près de 11 %, mais le nouvel indice à surveiller est l’indice POTUS qui dit de s’enrichir avec @realdonaldtrump?.

Selon Rithotz, on distingue 2 indices POTUS (acronyme de “President of the United States”):

« Certains d’entre vous, membres des élites démocrates de la Côte, n’apprécieront pas le concept de bâtir des portefeuilles spécifiques à partir des tweets de Trump; mais c’est seulement parce que vous ne comprenez pas la nouvelle ère de populisme, des médias sociaux viraux, et des politiques non fondées sur des faits.

Vous êtes englués dans la vieille manière de penser – croissance, évaluation, capitalisation de marché, et dynamique. L’ère de la « post-truth », où les émotions, et non pas les faits, prédominent, s’applique non seulement à la vie politique, mais aussi aux marchés financiers.

Pour gagner de l’argent sur les marchés boursiers, il n’est plus nécessaire d’analyser les rapports annuels ou les résultats trimestriels. Il suffit de deviner qui sera la prochaine cible du compte Twitter de Trump ».

Qu'est-ce qui a aussi fait gagner Trump?

Son slogan, bien sûr.

Les médias aussi. Ils n'ont fait que parler de lui d'une manière soutenue.

Trump l'a très bien compris.

Les traders mexicains sur les devises ont une idée pour améliorer les finances du pays : plutôt que de puiser dans les réserves du pays pour défendre la monnaie locale, le peso, le Mexique devrait racheter Twitter Inc., la société qui gère le réseau social éponyme et procéder immédiatement à la fermeture de ce dernier.
Des entreprises comme General Motors, Boeing, Time Warner et Lockheed Martin subissent également de plein fouet les effets ravageurs des petites déclarations sous forme de 140 caractères du président américain.
L’Allemagne sera la première à utiliser le filtre pour fausses informations de Facebook, vu l’impact potentiel des fausses informations largement partagées à l’approche des élections qui doivent avoir lieu cette année dans le pays.

Bien sûr, Trump n'aime pas trop le contre-pouvoir des médias et de son propre réseau de renseignements dans un temps de "post-vérités" sans "pré-vérités".

Dans son collimateur, il y a le 4ème pouvoir représenté par les médias officiels.

Le 5ème pouvoir des citoyens, lui, pourrait être la prochaine étape en background et là à moins de fermer Internet comme l'a fait d'autres dictateurs, il devra s'en accorder et s'en acquitter. 

0.jpgAujourd'hui, si vous voulez vous faire de la tune, ne faites pas comme moi.

Ne racontez pas certaines vérités et surtout pas ce qui va bien dans le monde.

Ce sont les Cassandre, les prédicateurs et les mages qui font fortune.

La peur est porteuse en période de crises multiples pour répondre aux nerfs à vif.

La peur fait que la moindre étincelle génère un feu dans une forêt virtuelle.

Comme les actualités dépriment plus qu'elles n'informent, le spectateur perd son chemin dans ce jeu de cache-cache, dans ce labyrinthe de l'infortune.
Il se retrouve embarqué, dévoyé dans une voie en décalages.
 
0.jpgCe sont les algorithmes gèrent automatiquement le trafic des informations qui par mots clés non admis pourraient aussi réguler le web et repérer les mots litigieux à supprimer.

Mais ne rêvons pas, la "vérificatrice automatique" pourra toujours se tromper sans le contexte.

Alors, certains pensent à réguler les algorithmes eux-mêmes, pour réduire l'opacité des processus du Web alors que c'est un secret de fabrication commercial et que ce n'est certainement pas à la portée du commun des mortels, pour les comprendre.
Les moteurs de recherches sont devenus des boîtes noires.
Dans ce monde de virtualités, les créateurs de codes ne s'encroutent pas là où ils conçoivent leurs beaux logiciels.

Alors, il faut faire avec, faire comme si... et aller plus loin mécréant de tout pour garder un rapport actif.

Ce blog "Réflexions du Miroir" est destiné en premier lieu à son auteur comme un journal personnel pour me rappeler dans le passé de ce qui s'est dit et s'est fait à un moment donné dans l'histoire.

Le risque est que ce que j'écris un jour, capté par mes lectures, pourra trouver une version opposée dans la suite.

Joël de Rosney parlait du cerveau planétaire avec l'homme symbiotique dans un Symbio-net comme une beauté du futur pour créer un macro-organisme planétaire vivant avec le métabolisme énergique et financier qui l'accompagne, qui impacte les entreprises, le politique, l'économie, l'industriel et la culture philosophique.

A la belge et connaissant ce qui s'y cache, je dirais "oui mais non" ...

Connaisseur des buts du numérique depuis ses débuts, je ne pouvais dire que c'était cela sans en donner un avis personnel circonstancié par la réflexion et l'expérience du web: "L'interactivité entre les hommes en donnant-donnant, voilà le point positif de cette symbiotique", ajoutait Joël de Rosney..

Donner pour que cela soit intéressant et profitable pour un monde curieux de tout, oui.

Mais être curieux n'est-ce pas déjà mettre trop de pieds joints dans le plat pour certains? Des pieds joints dans ce qui est gratuit à chercher à faire plus avec moins.

Mais tout dépend de ce qui fait ce "plus". Si c'est plus de conneries, c'est une multiplication de moins. 0x10, reste toujours égal à 0.

Rien n'est gratuit. la pensée, apporter des solutions efficaces aux problèmes, n'a rien de gratuit.

Les points négatifs viennent surtout par ceux que Hollande avait appelé péjorativement les "sans dents" et aux States, ils sont nombreux. Trump pourrait être intimement accusé d'abus de faiblesses.

Les algorithmes doivent s'adapter au genre humain pour l'instruire, pour l'informer sans avoir de limites que la pub ou le commercial voudraient bien y insérer pour rendre le web gratuit. 

Le monde des humains est pluriel.

Il ne faut pas penser que tout le monde aura des choses à donner, mais à vendre pour simplement avoir les fruits de son invention avant qu'elle ne meurt dans les abîmes du génériquement "vôtre".    

De ce qu'on appelle en général "réseaux sociaux", j'en connais quelques dérives ou imperfections.

Ce billet "Veux-tu être dans mon réseau?" en parlait.

Linkedin est plus spécialisé vers les problèmes d'aujourd'hui: la recherche d'un emploi avec quelques articles d'intérêts publiques et est donc à recommander.

Ce réseau social vient d'être revampé façon Facebook avec un fil d’actualité, un service de messagerie, une section pour les emplois et une pour le profil, le réseau, la recherche et les centres d’intérêts.

Linkedin catégorise de la même manière et invite à entrer dans un club sans que personne du club en question, ne l'ait fait.

Les forums de discussions que je pratique depuis plus de dix ans, jouent plutôt dans le "reality show" pour tenir en halène.

La boucle serait donc bouclée dans une valse à mille temps ou à mille francs sans fin ni rémission.

Dès qu'on sort de l'information brute et objective, on tombe irrémédiablement dans la subjectivité pour faire passer un message personnel qui frise la propagande pour d'autres.

Tellement d'artifices utilisables en période d'élections politique comme c'est le cas actuellement en France.

Comprendre comment cela se construit et se détruit, n'est qu'un avertissement.

Le problème n'est pas de recevoir une insulte, c'est de savoir comment y répondre avec des arguments qui tiennent la route.

Je n'en présente que trois techniques:

La généralisation hâtive
 

L'homme de paille

Le sophisme du noir ou blanc

Ces techniques, je les connais. Je les ai même testées pour entrevoir les réactions.

Le Web a été transformé dans ses objectifs originaux comme le rêvait Tim Berners-Lee, "responsable-créateur" du Web des HTTP, de URL's et des hyper-links.

Il est inquiet de la tournure que son bébé a pris

Il n'est pas le seul.

Aaron Swatrz a été le co-créateur du RSS et de Reddit.

Il a été accusé en justice pour le vol des articles scientifiques de la bibliothèque de JSTOR.

Le Web, il le voyait comme un outil de combat contre la corruption.

Lanceur d'alerte, partisan du partage libre, il était opposé à "Stop Online Piracy Act", en charge du hacking, Il s'est attiré des inimitiés.

En janvier 2013, il se suicidait à l'âge de 26 ans avant son procès.

Steve Jobs a été un des acteurs du lancement du PC.

Il voyait aussi l'ordinateur en  "Open access" et "Open space".

Les G.A.F.A. s'en sont éloignés en propriétaire des informations que la pub.

L'information est-elle devenu un outil de partage de la connaissance ou un asservissement par l'outil?

Il faut seulement prendre le temps de départager les informations présentées comme officielles avec des pincettes comme si c'était une enquête d'investigation en mélangeant le plus de sources et en se demandant à qui le "crime" profite.

Paradoxalement oser dire les choses un jour et leur contraire, le lendemain comme le ferait un honnête scientifique toujours à l'affut de preuves qui infirmeraient celles qu'il pensait avant de nouvelles découvertes. 

Les certitudes sont anti-scientifique alors que les contradictions font remuer les neurones.

Le doute subsiste que ce ne soit que passager alors il faut sortir de l'ombre ceux qui se cachent quitte à pousser une pointe à dépasser la ligne jaune en toisant la rouge....

- Comment pouvez-vous identifier un doute avec certitude?, était-il demandé.

- A son ombre. L'ombre d'un doute, c'est bien connu,  répondait Raymond Devos

Parfois, lorsque vous perdez un débat dans un forum, il est préférable de le laisser aller.

Débattre semble être un problème pour ceux qui ne veulent pas accepter les réalités complexes.

Cela commence par un défi implicite d'explications non étayées pour adapter les données à un modèle défectueux qui a un lien avec des idées proches de la religion.

Mark Zuckerberg, patron de Facebook, lui-même, pense que la religion est très important

Il faut savoir que Facebook se place à la 6ème place dans la liste des 12 sociétés les plus détestées et que ce fait devient le problème n°1 pour Zuckerberg pour 2017.    

Mais pour lui, jusqu'ici, tout va bien.

"Cyberdépendants, réveillez-vous". Communiquez mais ne prenez pas tout pour argent comptant.

0.jpgLes servitudes ne restent volontaires que si elles amusent ou informent les amuseurs et les amusés.

Hier, c'était donc le changement à la Maison blanche.

Trump a été le fruit des mécontents et des exclus du système, de l'Amérique profonde souvent blanche...

Après le contenant par la forme, par son look que Trump a montré, vient le contenu par le fond.

Comme le dit le renard de la fable "Sans mentir, si votre ramage  Se rapporte à votre plumage,  Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois".

L'intelligence est opportuniste. Elle se nourrit en rassemblant les expertises des autres en intégrant leurs idées aux siennes.

La gauche morale qui refusait de se dire vaincue, a dévoilé l’intolérance qu’elle dissimulait du temps de sa domination par l'establishment soutenu par Obama.  Au pays de la démocratie, le choix du peuple et des grands électeurs est refusé par une caste convaincue de sa supériorité.

Invitation

Dear Mr President Donald Trump,

First of all, congratulation for your nomination

But if once upon a time, you are coming in Brussels

You have to know that you are invited

on a spécial emission called

"It's almost serious

on a saturday of hell"

You'll be différent afterwards

Kind regards

Hier, Alex Vizorek cherchait un Trump belge qui dirait "Make Belgium great again":podcast

Si j'étais Donald Trump, comme Karl Zero, serait-cela?

Oui, tout comme nous, on arrive à se surpasser quand l'autodérision dont Alex parlait, est présente.

Certains Américains que j'ai connu dans le passé, en avaient.

0.jpgSon sketch précédait l'invité Christian De Fouloy qui essayait de rassurer l'opinion publique sur Trump: podcasten ajoutant qu'il briguait la place d'ambassadeur des USA en Belgique.

En 2008, lors de la prestation de serment de Obama, il y a eu un couac.

Cette fois, pas le moindre...

Donc, je dirais, "Rien d'autre à signaler. Be connected. Wait and see".

Suite au prochain numéro, la semaine prochaine dans une tornade éthique qui apporterait une réponse à la question de savoir si c'est la vérité si je mens.


 

The bastard,

 

Citations:

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