Au rythme d'Algo (20/01/2017)
La semaine dernière, j'écrivais "Liberté, égalité, identité" où l'on se retrouvait dans le monde réel de la rue.
Un monde qui est loin d'être cool.
A la rencontre de la virtualité sur Internet est-ce différent?
Être connecté sur Internet, à quoi cela sert-il?
Pour être informé seulement?
Pas du tout.
C'est souvent pour faire partie des réseaux sociaux.
Sur Facebook, on écrit le plus souvent en plantant un post-it sur un mur virtuel en espérant qu'il y aura quelqu'un qui le détachera. A la pêche, ce serait tendre son fil dans l'eau en espérant qu'un poisson viendrait s'y faire happer.
Sur Google+, on s'inscrit dans un bocal de poissons tous identiques. On y officialise son hobby en se foutant de ce qui est autour de lui.
Dans tous les cas, tout est automatiquement scanné par des algorithmes comme une main invisible, "Cannibalisés par le Web".
Donald Trump is the 45th président of United States.
...
Cyndia Izzarelli avait ouvert la voie de l'humour en prouvant que ce n'était pas une erreur d'avoir invité" le journaliste Philippe Vion-Dury, auteur du livre "La nouvelle servitude volontaire" sur le projet politique de la Silicon Valley et de l'influence croissante des algorithmes sur la société qui façonne internet à notre image, en déterminant notre univers culturel et idéologique .
En résumé, il disait que ce que sont les algorithmes qui derrière un moteur de recherche comme Google, cible ses utilisateurs par un service généreusement offert, mais qui cache quelques vices de construction.
"Algo", du grec ancien ἄλγος algos qui signifie « douleur ».
Avec cette traduction grecque, cela commence plutôt mal, non?
Facebook, filtre ses utilisateurs par ses "Like" et présente la note aux organismes qui répercuteront les tendances dans ses annonces publicitaires.
C'est du donnant-donnant.
C'est aussi une manière invisible de faire allégeance dans une bulle personnelle en perdant la diversité jusqu'à restreindre son horizon à la proximité de son utilisateur.
Dans mon "à propos", je pensais qu'Internet allait pouvoir sauver le monde par ses contacts internationaux et par ce qu'il apportait comme connaissances.
Dans la majorité des cas, c'est devenu un minitel plus perfectionné.
Difficile de ne pas parler de l'élection présidentielle américaine de Trump.
La vision de cette élection peut se voir en direct.
En février, j'avais écrit "Trump-moi ça" parce que je me doutais qu'il arriverait en demi-finale ou en finale.
Mon billet "AmerExit" a suivi et terminé cette période d'élection.
Je me devais de sortir cet article, un jour avant son échéance, à la minute 17:00 ce vendredi lors de son investiture très codifiée.
Déterminer l'impact et l'influence sur le vote américain est difficile à déterminer malgré les affirmations sur les responsabilités russes par Obama et de certains internautes.
Obama était un orateur hors pair mais qui était peut être trop cool, trop souriant.
Il a laissé une meilleure conjoncture que son prédécesseur, G.W. Bush surtout à l'extérieur du pays.
Il a laissé la porte ouverte à tous les envahisseurs économiques et a laissé creuser les écarts entre les plus grandes fortunes et les classes moyennes qui s'appauvrissaient.
Un bilan est contrasté...
"Comment le Web oriente les votes?".
Une question avec tellement de réponses.
Si vous trouvez que votre PC a ralenti la cadence des débuts, ne cherchez pas trop les raisons, c'est que les logiciels prennent votre processeur et utilise votre disque en arrière plan. Cookies ou pas cookies...
Le monde n'est pas ce que l'on espère ou croit.
Il est violent et cherche à tirer parti des opportunités qui se présentent.
Le commerce, les affaires, le sport, le jeu sont des manières d'exercer son pouvoir sur des adversaires à son propre avantage.
...
Bienvenue aux affiliés dans le monde postmoderne des réseaux sociaux.
Le 10 janvier, on apprenait que la diffusion des commentaires sur les médias du Groupe Roularta serait arrêtée.
Raison invoquée, la hargne et la haine sans limite que l'on rencontrait à la suite des articles publiés sur Internet.
La pollution des discussions émises sous de faux profils apportait une opinion publique radicalisée nauséabonde propagée par effets boule de neige.
Il fallait garder une interaction avec la rédaction mais dans un forum de lecteurs pour revenir aux fondamentaux comme seule alternative puisque le refus de l'anonymat n'avait pas apporter de solution trois ans plus tôt.
Le lendemain, un billet d'humeur modérée de Fabrice Grosfilet mettait en lumière que les journaux officiels s'ils avaient fait leur entrée sur le net parce qu'il le fallait pour rester dans le vent, qu'ils avaient par la même occasion ouvert, les discussions des lecteurs et auditeurs: .
Qu'est-ce que débattre? Est-ce applaudir ou huer des propos?
Les deux, mon colonel....
Ces caractères virulents et irrespectueux dans les échanges entre commentateurs sans volonté de dialogues constructifs, sont une résultantes extrémistes mais vécues tout autant dans la vie réelle.
Pour cela, la provoc humoristique, sarcastique, ironique peut venir à la rescousse de manière positive ou négative.
Cela fait longtemps que ce nouveau phénomène d'oppositions à tout et à n'importe quoi existe trop souvent sans humour.
Lundi, dans les Coulisses des Pouvoirs, Bertrand Henne rappelait ce qui s'était passé la veille, dans un frôlement du point Godwin entre nos premiers successifs: Elio di Rupo du PS et Charles Michel du MR.
Enfin, "successifs", j'espère que ce mot n'a pas la même racine.
Extraits: ...le point de Godwin veut qu’un débat, tôt ou tard, implique une comparaison avec des Nazis ou Hitler. ... Elio dans ses vœux estime qu’aucun gouvernement n’a jamais été aussi dévastateur pour le social depuis la seconde guerre mondiale. Charles estime que c’est trop et dit qu'Elio salit la mémoire des victimes de la guerre, un discours digne de l’extrême droite, et dénonce un homme qui se nourrit d’un cocktail de rancœur, d’aigreurs et qu’il a la trouille du PTB !
Par voie de communiqué... appel à un débat d’idées... dans le respect de l’autre et avec correction. Elio essaie de se la jouer grand seigneur.... Effet Streisand garantit. Désormais ceux qui n’avaient pas entendu parler du discours d’Elio sont au courant. Un conflit de fond éloigne politiquement PS et MR, pour recréer du clivage, de la division. Et la division droite-gauche, au fond, tous deux en ont besoin comme de pain pour justifier leur existence. Elio et Charles restent les meilleurs ennemis du monde".
Dans un tel contexte, on broie les mots et on les lance sous forme de noms d'oiseaux, goulument, sans complexe, sans gendarme et sans souffler dans l'éthylotest.
Une autre ministre, Maggie De Block appelait à stopper les messages haineux sur son physique à son encontre.
Une petite "affaires du même type s'était présentée avec notre Miss Belgique dans lequel le racisme était sous-jacent, mais vite mis à la poubelle.
Tout ce qui est modéré drastiquement est considéré comme une censure.
C'est toujours une réaction de temporisation et de remise en conformité pour faire comprendre qu'un forum n'est pas un terrain d'insultes déguisées, derrière une façade de droits d'expression.
A reformuler....
Dimanche dernier, l'émission "Les décodeurs" reparlait de la décision Roularta:
Frédéric Tadei dans son émission "Ce soir (ou jamais)" avait une conviction en disant que "Ce qui n'est pas interdit, est permis".
L'émission était critiquée par des personnalités comme le journaliste Patrick Cohen qui l'accusait de recevoir régulièrement des intervenants controversés.
Caroline Fourest affirmait même que Frédéric Taddeï prennait parti en mettant tous les points de vue à égalité et en ne contextualisant pas ses interlocuteurs en répétant « L’objectivité, ce n’est pas cinq minutes pour les juifs et cinq minutes pour Hitler ».
Caroline Fourest n'a rien compris à la démocratie et à la tolérance qu'elle devrait contenir. Même le cordon sanitaire de notre politique belge contre les partis antidémocratiques, a pris de l'élasticité.
La démocratie détient les germes de sa propre destruction, c'est évident.
En fait, ce vieux problème existe depuis que le monde a commencé à s'écrire et à se décrire.
Ce n'est que l'outil, le Web qui est nouveau.
"Touche pas à mon poste" est l'univers de buzz, de biz et de populisme décomplexé de Hanouna à n'aimer avoir que des fans, dans un milieu de gens dit "cools", reste apprécié par les petites vieilles de la maison de repos "J_en_n_ai_rien_a_cirer".
Le web est-il un espace virtuel de liberté ou un espace de liberté virtuelle?
La question n'est pas anodine tout comme la subtile différence qui existe entre l'homme en réseau et l'homme numérique.
Elle est analogue entre l'homme à bord de son auto et l'homme qui la quitte pour devenir piéton.
La bonne conduite sur le net s'appelle la "nétique".
Le passager s'y retrouve dans une société sécuritaire où la liberté d'expression est souvent sacralisée.
Nous n'en sommes plus là. Le mot est devenu ringard.
Tout devient blasphématoire comme le disait Gérard Lanvin qui apparaissait dans le billet de la semaine précédente.
La satire fait partie de la liberté d'expression même si elle crée la polémique en mettant la lumière sur ce qui est important et en posant les bonnes questions qu'on appelle "vrais questions".
L'utilisation des tweets dont Trump se fait le grand utilisateur, si pas le chancre, fait partie de cette dérive qui n'explique rien mais qui assène ses coups par raccourcis sans rien démontrer de sa politique.
Il s'en défend en tweetant: "si je tweete c'est pour faire face à une presse très malhonnête. J'ai d'autres choses à faire. Lancer des piques à quiconque se met en travers de son chemin, je continuerai".
Reagan qui est souvent pris comme référence comme ressemblant à Trump, avait une équipe républicaine de haute volée qui le secondait. Ce n'est pas vraiment le cas aujourd'hui.
En parallèle avec les "Réflexions du Miroir" que vous lisez, j'ai fait partie du forum Agoravox.fr, né presqu'en même temps en 2005 et d'autres forums encore.
J'ai pu constater le durcissement qui se propageait dans les commentaires.
Les articles proposés étaient mis en pâture aux commentateurs qui s'en délectaient.
J'ai joué d'abord, comme rédacteur, puis commentateur et enfin modérateur avant de retourner à mes premières amours sur mon blog qui, après mûres réflexions, avait bien plus d'avantages que d'inconvénients.
Agoravox se payait par la pub et la propagande s’immisçait insidieusement via les commentaires qui pouvaient être tout autant haineux sans modération.
L'information et le débat en pâtissaient, bien sûr.
Le billet "Cultiver les relations vraies" mentionnait toutes les questions qu'il faut se poser avant de s'introduire dans la cage aux lions sans biscuits pour nourrir ces animaux aux dents acérées.
Les échanges virtuels ont l'avantage de se produire indépendamment des distance, mais, sans écran interposé, ne permettent pas de voir l'état d'esprit de son interlocuteur où il commente et écrit son message.
Cela peut créer des quiproquos et des méprises sans le son et l'image.
Ce qui peut générer des dérives autoritaires péremptoires et se terminer en pugilats.
Sur la voie virtuelle, personne ne meurt.
On se rencontre pour s'en amuser comme spectateur avec l'envie d'en construire un sketch humoristique entre deux interlocuteurs convertis en pongistes.
Agoravox, je n'y suis plus que commentateur en quête de "trolleybus".
Cela commence toujours avec des questions et des réponses et cele se termine par des tchats qui n'ont plus rien à voir avec le billet de départ.
Exemple de cette semaine encore dans lequel le rédacteur de l'article l'avait publié par procuration, sans intervenir et sans suivre son déroulement.
Ne venez pas ajouter votre opinion, quand on ne vous y attend pas.
Cela pourrait être mal vu comme j'ai pu le constater avec cette phrase qui briserait tous les élans du novice: "Et pour toi il est encore trop tôt, bouffon. Allez pschitt à la niche ou chez les poivrons".
C'est sympa et j'ai trouvé cela tellement intéressant que j'ai répondu "J’adore être bouffon du Roi. La niche ? Non, j’ai pas de chien.... Tu m’en payes un ? Un chiwawa ? C’est trop petit Les poivrons, je ne sais pas pourquoi, j’aime pas. Peut-être parce qu’il y a trop de couleurs ".
L'auteur s'est désolidarisé de son article et ouvrait l'impasse à toutes les dérives.
Les commentateurs ont-ils seulement lu l'article?
En parallèle, comme sur Fakebook, on plusse pour changer les choses en approuvant la bonne parole qui n'est plus par téléphone, mais par le filet troué du net.
...
Comment réagir?
Les fameux trois "F", Figth, Flight, Freeze" -se battre, fuir ou se figer- se présentent comme solutions quand il y a des dérapages émotionnels non contrôlés qui se terminent en match de boxe virtuel.
Jouer le jeu et parfois dévier sur un chemin de traverse que n'aime pas les initiateurs des articles.
Combien d'entre eux n'y ont pas été discutés?
Peu. Souvent sur ces chemins on change de débat que l'on appelle "trolls".
Le cinéma "Troll" en en a fait son sujet en 1986 dans un film fantastique
Plusieurs articles en ont parlé.
Dans le troll, certains y trouvaient même une ressource efficace: "L’UE va financer des « trolls » pour contrer les eurosceptiques en vue des élections de 2014"
En d'autres temps et d'autres endroits, ce fut un "Sale temps pour les trolls !".
Il s'est poursuivi par "Le petit troll est mort,conte des temps nouveaux".
Finalisé par un billet constatant sa popularité dans le billet "La profession de trolls est de plus en plus populaire", son auteur terminait par "Je souhaite que les « trolls » viennent nous expliquer cette profession qu’ils pratiquent à plein temps sur les divers sites et forums d’internet".
La réponse analogique serait de rechercher la raison au pourquoi certains choses sont blanches en additionnant toutes les autres couleurs et certaines choses sont noir en les soustrayant.
Le troll est une forme de blague en ligne et une provocation dans le but de faire réagir contre l'hypocrisie et l'humilité.
C'est aussi un euphémisme au harcèlement inutile par abus de confiance ou abus d'utilisation de propos racistes et sexistes qui eux, sont interdits.
Être qualifié de troll pour être lavé de tout soupçon n'est donc pas un problème quand le harcèlement a élu domicile dans un débat.
La régulation associée à la modération, j'en avais parlé dans "Pseudo, modération et censure".
C'est un trio qui va souvent de pair et ne résout rien en passant de l'un à l'autre si l'information n'est pas consultée comme une source de savoir.
Passer à la défense en Justice, cela servirait pour protéger la responsabilité l'hébergeur du site quand on sait que la justice est débordée aux entournures, serait passer dans les oubliettes des affaires non traitées à temps ou pas traitées du tout.
Il est plus judicieux de trouver la parade adéquate par une approche pragmatique, opportuniste et personnalisée par l'intermédiaire de citations de références, de jeux de mots tintés d'humour sans réponses frontales trop personnelles.
Dites bonjour à quelqu'un quand l'autre a envie de vous répondre en disant "Cher xxx" (xxx étant le pseudo) et en terminant par les mots qui rassurent comme "Salutations" ou mieux "Cordialement".
En général, ça surprend et cela calme le jeu avec son côté officiel et sérieux.
L'interlocuteur comprendra qu'il n'a pas affaire avec un ingrat de la plume et qu'il devra pour gagner ajouter plus de dépenses personnelles.
Il hésitera à perturber la tige fine de la connexion et percer le plafond en fibres de verre.
Il faut savoir que le Web est un repaire d'âmes perdues mais volontaires qui sont là pour secouer le prunier et pour en faire tomber les fruits trop délicats.
Fréquenter un forum où les commentateurs se pressent, c'est s'aguerrir et le tabac à consommer peut-être très fort.
Le conseil aux sanguins et aux frileux de la tige devront s'abstenir des discussions du Web sous peine d'avoir un coup de froid mortel et javellisant.
Pour les risque-tout, il faudra qu'il cherche un appui dans les inattendus.
Le "sport moderne" de Donald Trump montrait sa force en répliques inattendues.
Il avait aussi compris que pour se faire élire, il fallait sortir de l'ombre des habitudes et récolter les fruits mûrs tombés au sol qui aimaient le parler que certains appellent "vrai".
Cela a eu un impact significatif sur Wall Street depuis son élection le 8 novembre dernier.
Paul Jorion qui comme moi, connait les Américains donnait son appréciation sur le personnage.
L'impeachment dans l'année pour conflit d'intérêt n'est pas exclu.
Depuis le 4 novembre, le Dow Jones avait progressé de près de 11 %, mais le nouvel indice à surveiller est l’indice POTUS qui dit de s’enrichir avec @realdonaldtrump?.
Selon Rithotz, on distingue 2 indices POTUS (acronyme de “President of the United States”):
- l’indice Oligarch (ligne grise) rassemble les actions de sociétés dont Trump parle d’une manière positive ou dont il a recruté certains de leurs cadres pour intégrer son cabinet, ou devenir ses conseillers
- l’indice Drain the Swamp (littéralement « Asséchez le marécage », ligne bleue), regroupe les entreprises que Trump a fustigées et dont il a brisé la réputation, parfois en un seul tweet.
« Certains d’entre vous, membres des élites démocrates de la Côte, n’apprécieront pas le concept de bâtir des portefeuilles spécifiques à partir des tweets de Trump; mais c’est seulement parce que vous ne comprenez pas la nouvelle ère de populisme, des médias sociaux viraux, et des politiques non fondées sur des faits.
Vous êtes englués dans la vieille manière de penser – croissance, évaluation, capitalisation de marché, et dynamique. L’ère de la « post-truth », où les émotions, et non pas les faits, prédominent, s’applique non seulement à la vie politique, mais aussi aux marchés financiers.
Pour gagner de l’argent sur les marchés boursiers, il n’est plus nécessaire d’analyser les rapports annuels ou les résultats trimestriels. Il suffit de deviner qui sera la prochaine cible du compte Twitter de Trump ».
Qu'est-ce qui a aussi fait gagner Trump?
Son slogan, bien sûr.
Les médias aussi. Ils n'ont fait que parler de lui d'une manière soutenue.
Trump l'a très bien compris.
Bien sûr, Trump n'aime pas trop le contre-pouvoir des médias et de son propre réseau de renseignements dans un temps de "post-vérités" sans "pré-vérités".
Dans son collimateur, il y a le 4ème pouvoir représenté par les médias officiels.
Le 5ème pouvoir des citoyens, lui, pourrait être la prochaine étape en background et là à moins de fermer Internet comme l'a fait d'autres dictateurs, il devra s'en accorder et s'en acquitter.
Ne racontez pas certaines vérités et surtout pas ce qui va bien dans le monde.
Ce sont les Cassandre, les prédicateurs et les mages qui font fortune.La peur est porteuse en période de crises multiples pour répondre aux nerfs à vif.
La peur fait que la moindre étincelle génère un feu dans une forêt virtuelle.
Comme les actualités dépriment plus qu'elles n'informent, le spectateur perd son chemin dans ce jeu de cache-cache, dans ce labyrinthe de l'infortune.Mais ne rêvons pas, la "vérificatrice automatique" pourra toujours se tromper sans le contexte.
Alors, il faut faire avec, faire comme si... et aller plus loin mécréant de tout pour garder un rapport actif.
Ce blog "Réflexions du Miroir" est destiné en premier lieu à son auteur comme un journal personnel pour me rappeler dans le passé de ce qui s'est dit et s'est fait à un moment donné dans l'histoire.
Le risque est que ce que j'écris un jour, capté par mes lectures, pourra trouver une version opposée dans la suite.
Joël de Rosney parlait du cerveau planétaire avec l'homme symbiotique dans un Symbio-net comme une beauté du futur pour créer un macro-organisme planétaire vivant avec le métabolisme énergique et financier qui l'accompagne, qui impacte les entreprises, le politique, l'économie, l'industriel et la culture philosophique.
A la belge et connaissant ce qui s'y cache, je dirais "oui mais non" ...
Connaisseur des buts du numérique depuis ses débuts, je ne pouvais dire que c'était cela sans en donner un avis personnel circonstancié par la réflexion et l'expérience du web: "L'interactivité entre les hommes en donnant-donnant, voilà le point positif de cette symbiotique", ajoutait Joël de Rosney..
Donner pour que cela soit intéressant et profitable pour un monde curieux de tout, oui.
Mais être curieux n'est-ce pas déjà mettre trop de pieds joints dans le plat pour certains? Des pieds joints dans ce qui est gratuit à chercher à faire plus avec moins.
Mais tout dépend de ce qui fait ce "plus". Si c'est plus de conneries, c'est une multiplication de moins. 0x10, reste toujours égal à 0.
Rien n'est gratuit. la pensée, apporter des solutions efficaces aux problèmes, n'a rien de gratuit.
Les points négatifs viennent surtout par ceux que Hollande avait appelé péjorativement les "sans dents" et aux States, ils sont nombreux. Trump pourrait être intimement accusé d'abus de faiblesses.
Les algorithmes doivent s'adapter au genre humain pour l'instruire, pour l'informer sans avoir de limites que la pub ou le commercial voudraient bien y insérer pour rendre le web gratuit.
Le monde des humains est pluriel.
Il ne faut pas penser que tout le monde aura des choses à donner, mais à vendre pour simplement avoir les fruits de son invention avant qu'elle ne meurt dans les abîmes du génériquement "vôtre".
De ce qu'on appelle en général "réseaux sociaux", j'en connais quelques dérives ou imperfections.
Ce billet "Veux-tu être dans mon réseau?" en parlait.
Linkedin est plus spécialisé vers les problèmes d'aujourd'hui: la recherche d'un emploi avec quelques articles d'intérêts publiques et est donc à recommander.
Ce réseau social vient d'être revampé façon Facebook avec un fil d’actualité, un service de messagerie, une section pour les emplois et une pour le profil, le réseau, la recherche et les centres d’intérêts.
Linkedin catégorise de la même manière et invite à entrer dans un club sans que personne du club en question, ne l'ait fait.
Les forums de discussions que je pratique depuis plus de dix ans, jouent plutôt dans le "reality show" pour tenir en halène.
La boucle serait donc bouclée dans une valse à mille temps ou à mille francs sans fin ni rémission.
Dès qu'on sort de l'information brute et objective, on tombe irrémédiablement dans la subjectivité pour faire passer un message personnel qui frise la propagande pour d'autres.
Tellement d'artifices utilisables en période d'élections politique comme c'est le cas actuellement en France.
Comprendre comment cela se construit et se détruit, n'est qu'un avertissement.
Le problème n'est pas de recevoir une insulte, c'est de savoir comment y répondre avec des arguments qui tiennent la route.
Je n'en présente que trois techniques:
La généralisation hâtive
L'homme de paille
Le sophisme du noir ou blanc
Ces techniques, je les connais. Je les ai même testées pour entrevoir les réactions.
Le Web a été transformé dans ses objectifs originaux comme le rêvait Tim Berners-Lee, "responsable-créateur" du Web des HTTP, de URL's et des hyper-links.
Il est inquiet de la tournure que son bébé a pris
Il n'est pas le seul.
Aaron Swatrz a été le co-créateur du RSS et de Reddit.
Il a été accusé en justice pour le vol des articles scientifiques de la bibliothèque de JSTOR.
Le Web, il le voyait comme un outil de combat contre la corruption.
Lanceur d'alerte, partisan du partage libre, il était opposé à "Stop Online Piracy Act", en charge du hacking, Il s'est attiré des inimitiés.
En janvier 2013, il se suicidait à l'âge de 26 ans avant son procès.
Steve Jobs a été un des acteurs du lancement du PC.
Il voyait aussi l'ordinateur en "Open access" et "Open space".
Les G.A.F.A. s'en sont éloignés en propriétaire des informations que la pub.
L'information est-elle devenu un outil de partage de la connaissance ou un asservissement par l'outil?
Il faut seulement prendre le temps de départager les informations présentées comme officielles avec des pincettes comme si c'était une enquête d'investigation en mélangeant le plus de sources et en se demandant à qui le "crime" profite.
Paradoxalement oser dire les choses un jour et leur contraire, le lendemain comme le ferait un honnête scientifique toujours à l'affut de preuves qui infirmeraient celles qu'il pensait avant de nouvelles découvertes.
Les certitudes sont anti-scientifique alors que les contradictions font remuer les neurones.
Le doute subsiste que ce ne soit que passager alors il faut sortir de l'ombre ceux qui se cachent quitte à pousser une pointe à dépasser la ligne jaune en toisant la rouge....
- Comment pouvez-vous identifier un doute avec certitude?, était-il demandé.
- A son ombre. L'ombre d'un doute, c'est bien connu, répondait Raymond Devos.
Parfois, lorsque vous perdez un débat dans un forum, il est préférable de le laisser aller.
Débattre semble être un problème pour ceux qui ne veulent pas accepter les réalités complexes.
Cela commence par un défi implicite d'explications non étayées pour adapter les données à un modèle défectueux qui a un lien avec des idées proches de la religion.
Mark Zuckerberg, patron de Facebook, lui-même, pense que la religion est très important.
Il faut savoir que Facebook se place à la 6ème place dans la liste des 12 sociétés les plus détestées et que ce fait devient le problème n°1 pour Zuckerberg pour 2017.
Mais pour lui, jusqu'ici, tout va bien.
"Cyberdépendants, réveillez-vous". Communiquez mais ne prenez pas tout pour argent comptant.
Les servitudes ne restent volontaires que si elles amusent ou informent les amuseurs et les amusés.
Hier, c'était donc le changement à la Maison blanche.
Trump a été le fruit des mécontents et des exclus du système, de l'Amérique profonde souvent blanche...
Après le contenant par la forme, par son look que Trump a montré, vient le contenu par le fond.
Comme le dit le renard de la fable "Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois".
L'intelligence est opportuniste. Elle se nourrit en rassemblant les expertises des autres en intégrant leurs idées aux siennes.
La gauche morale qui refusait de se dire vaincue, a dévoilé l’intolérance qu’elle dissimulait du temps de sa domination par l'establishment soutenu par Obama. Au pays de la démocratie, le choix du peuple et des grands électeurs est refusé par une caste convaincue de sa supériorité.
Invitation
Dear Mr President Donald Trump,
First of all, congratulation for your nomination
But if once upon a time, you are coming in Brussels
You have to know that you are invited
on a spécial emission called
on a saturday of hell"
You'll be différent afterwards
Kind regards
Hier, Alex Vizorek cherchait un Trump belge qui dirait "Make Belgium great again":
Si j'étais Donald Trump, comme Karl Zero, serait-cela?
Oui, tout comme nous, on arrive à se surpasser quand l'autodérision dont Alex parlait, est présente.
Certains Américains que j'ai connu dans le passé, en avaient.
Son sketch précédait l'invité Christian De Fouloy qui essayait de rassurer l'opinion publique sur Trump: en ajoutant qu'il briguait la place d'ambassadeur des USA en Belgique.
En 2008, lors de la prestation de serment de Obama, il y a eu un couac.
Cette fois, pas le moindre...
Donc, je dirais, "Rien d'autre à signaler. Be connected. Wait and see".
Suite au prochain numéro, la semaine prochaine dans une tornade éthique qui apporterait une réponse à la question de savoir si c'est la vérité si je mens.
The bastard,
Citations:
- "Celui-là avec sa vertu, il branle ses vices", Henri Michaux
- "Il y a des temps où l'on ne doit dispenser le mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux", François-Ené de Chateaubriand
- "Le cerveau de l'imbécile n'est pas un cerveau vide, c'est un cerveau encombré où les idées fermentent au lieu de s'assimiler, comme les résidus alimentaires dans un côlon envahi par des toxines", Georges Bernanos
Commentaires
The Star-Spangled Banner"
Oh, say, can you see, by the dawn's early light,
What so proudly we hail'd at the twilight's last gleaming?
Whose broad stripes and bright stars, thro' the perilous fight,
O'er the ramparts we watch'd, were so gallantly streaming?
And the rockets' red glare, the bombs bursting in air,
Gave proof thro' the night that our flag was still there.
O say, does that star-spangled banner yet wave
O'er the land of the free and the home of the brave?
On the shore dimly seen thro' the mists of the deep,
Where the foe's haughty host in dread silence reposes,
What is that which the breeze, o'er the towering steep,
As it fitfully blows, half conceals, half discloses?
Now it catches the gleam of the morning's first beam,
In full glory reflected, now shines on the stream:
'T is the star-spangled banner: O, long may it wave
O'er the land of the free and the home of the brave!
And where is that band who so vauntingly swore
That the havoc of war and the battle's confusion
A home and a country should leave us no more?
Their blood has wash'd out their foul footsteps' pollution.
No refuge could save the hireling and slave
From the terror of flight or the gloom of the grave:
And the star-spangled banner in triumph doth wave
O'er the land of the free and the home of the brave.
O, thus be it ever when freemen shall stand,
Between their lov'd homes and the war's desolation;
Blest with vict'ry and peace, may the heav'n-rescued land
Praise the Pow'r that hath made and preserv'd us as a nation!
Then conquer we must, when our cause is just,
And this be our motto: "In God is our trust"
And the star-spangled banner in triumph shall wave
O'er the land of the free and the home of the brave!
version française de l'hymne national américain
"La bannière étoilée"
Oh ! Regardez dans la clarté du matin
Le drapeau par vos chants célèbre dans la gloire
Dont les étoiles brillent dans un ciel d'azur
Flottant sur nos remparts annonçant la victoire.
L'éclair brillant des bombes éclatant dans les airs
Nous prouva dans la nuit cet étendard si cher !
Que notre bannière étoilée flotte encore,
Emblême de la liberté, de la liberté.
Sur les côtes obscures à travers le brouillard épais
Quand l'ennemi hautain, dans le silence arme;
Quelle est cette douce brise qui doucement s'élevait
Nous le fit découvrir dans le lointain caché !
Les premières lueurs de l'aurore matinale
Rayons de gloire brillèrent au lointain.
Que notre bannière étoilée flotte longtemps
Sur le pays de la liberté, au pays des braves !
Oh ! Toujours tant que l'homme libre vivra
Entre son foyer et la désolation de la guerre
Béni par la victoire et la paix, secouru par le ciel
Célébrons le pouvoir qui a su préserver la nation
Et confiant dans la justice de notre cause
Répétons notre devise "En Dieu est notre espoir".
Et la bannière étoilée en triomphe flottera
Sur le pays de la liberté au pays des braves !
Écrit par : L'enfoiré | 20/01/2017
De loin, avec le recul du temps et de l'espace, cela ne ressemble pas à la Marseillaise?
Écrit par : L'enfoiré | 21/01/2017
Il y a une "Ombre chinoise sur l'investiture"
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/ombres-chinoises-sur-l-investiture-188748
Écrit par : L'enfoiré | 21/01/2017
Président Donald Trump
Qui est Donald Trump ? De son enfance à sa victoire surprise, Michael Kirk ("Frontline") dresse un portrait rigoureux et nuancé du président si peu orthodoxe que s'est donné l'Amérique.
Qui est Donald Trump ? Pour tenter de répondre, à la lumière d'une foudroyante ascension politique qui a pris de court la plupart des pronostics, Michael Kirk (Du 11-Septembre au califat), l'un des investigateurs chevronnés de l'émission documentaire américaine Frontline, reprend certains éléments de Quel président pour l'Amérique ?, le documentaire qu'il avait consacré, avant le scrutin présidentiel, aux deux candidats, Donald Trump et Hillary Clinton. Riche héritier élevé à la dure, dans un énorme manoir du Queens, Donald Trump a fait siens très tôt les préceptes impitoyables de son père, magnat de l’immobilier, selon lesquels le monde appartient aux "gagnants", c’est-à-dire aux "tueurs". Suivront des milliards précocement amassés dans l’immobilier, toujours, mais aussi les casinos, une quasi-faillite, un rétablissement boursier aux allures de tour de passe-passe qui lui rendra une grande part de sa fortune, puis une stupéfiante carrière dans la publicité et la télé-réalité (avec la très populaire émission The apprentice), où il use de son propre personnage.
Phénoménal
Cette trajectoire haute en couleur, expliquent ses proches et ses biographes (dont son conseiller politique Roger Stone), a donné à cet homme affamé de gloire, n’ayant jamais remporté un mandat avant l’élection du 8 novembre dernier, un instinct phénoménal pour comprendre et utiliser à son profit les ressorts de la consommation et du spectacle. De son mentor en politique, le sulfureux avocat Roy Cohn, rendu célèbre par ses manipulations au sein de la commission McCarthy, à ses choix pour former aujourd’hui son futur gouvernement, qui suscitent l’effroi jusque dans le Parti républicain, cette enquête analyse aussi les méthodes et les credo "du" Donald, comme le surnomment les Américains. La fin justifie les moyens, "la vérité ne veut pas dire grand-chose" et une mauvaise publicité vaut toujours mieux que le silence… : autant d’adages auxquels les électeurs ont partiellement donné raison.
ARTE: http://www.arte.tv/guide/fr/072806-000-A/president-donald-trump
Écrit par : L'enfoiré | 21/01/2017
Grand Oral avec Marianne Dony
http://www.rtbf.be/auvio/detail_le-grand-oral-avec-marianne-dony?id=2178410
Écrit par : L'enfoiré | 21/01/2017
Une fois décédés, George Bush, Barack Obama et Donald Trump se retrouvent devant Dieu pour être interrogés.
Dieu demande à Bush: “En quoi crois-tu”?
Bush répond: "Je crois en une libre économie, une Amérique forte. La nation Américaine et tout le tra la la ..."
Dieu est impressionné par Bush et lui dit: "Bien, viens t’assoir sur la chaise à ma droite"
Dieu va vers Obama et lui demande: "En quoi crois-tu”?
Obama répond: “Je crois dans la démocratie, l’aide aux pauvres, la paix mondiale, etc. .... ".
Dieu est réellement impressionné par Obama et lui dit: 'Très bien, viens t’asseoir sur la chaise à ma gauche"
Finalement Dieu rencontre Trump : “En quoi crois-tu”?
Trump répond: "Je crois que tu es assis sur ma chaise”.
Écrit par : Marie-Pascal | 22/01/2017
Merci. Le mois de janvier n’à pas reçu beaucoup de billets d’humour.
La semaine prochaine ce ne sera pas le cas non plus
Et ceci pourrait inverser
Écrit par : L'enfoiré | 22/01/2017
“Vous souvenez-vous de toutes ces choses que j’ai dites pendant la campagne ? Eh bien je le pensais vraiment”
Donald Trump est devenu vendredi le 45e président des États-Unis. Lors de son discours d’investiture, outre l’establishment américain, il a aussi ébranlé le reste du monde.
Trump a décrit une Amérique dantesque où «les usines délabrées sont disséminées comme des pierres tombales, avec un système d’éducation brisé qui prive les étudiants de toute connaissance, tandis que les villes sont détruites de l’intérieur par la criminalité, la drogue et les gangs ». Les auditeurs et les spectateurs devaient avoir l’impression de vivre à Alep.
Mais les commentateurs et faiseurs d’opinion restent indécis :
« Je le pensais vraiment »
« Donald Trump ne s’est pas présenté comme républicain ou comme conservateur, mais comme un populiste indépendant. Le message essentiel était le suivant : +Vous souvenez-vous de toutes ces choses que j’ai dites pendant la campagne ? Eh bien je le pensais. Je le pensais vraiment+ », écrit Peggy Noonan dans le Wall Street Journal.
« Le discours était à la fois résolu dans sa confirmation de l’écart entre les dirigeants américains et ceux qu’ils dirigent : +Pendant trop longtemps, un petit groupe dans la capitale de notre nation a récolté les récompenses du gouvernement pendant que les petites gens en supportaient le coût. Washington a prospéré, mais les gens n’ont pas bénéficié de sa richesse. Les politiciens ont prospéré, mais les emplois ont quitté le pays, et les usines ont fermé. L’establishment s’est protégé, mais il n’a pas protégé les citoyens de notre pays+. C’était indéniablement une mise en cause de presque toutes les personnes qui étaient assises avec lui sur la plate-forme. »
État de choc
Le discours inaugural de vendredi semble avoir mis les adversaires de Trump en état de choc » écrit Christopher Caldwell dans le Financial Times :
« Il s’avère qu’il pensait réellement ces choses. Il a parlé de « l’Amérique d’abord » comme étant son principe de base ; de « la protection » (c’est-à-dire du protectionnisme, ndlr) comme étant sa politique, et de « achetez américain !» comme étant sa devise.
Des millions de gens se sont réunis samedi dans les villes à travers le pays et le monde au sein « de marches de femmes » pour protester contre sa présidence.
Trump accepte les applications radicales de sa vision du monde. En fait, il y a même une bonne chance qu’il les mette en œuvre. Que le discours de Trump ait le pouvoir de choquer est une sorte de confirmation.
Sa campagne portait sur des choses qui sont invisibles pour la classe dirigeante américaine, à commencer par la classe non dirigeante de l’Amérique. Invisibilité, anonymat, impossibilité de se faire entendre, étaient le thème de l’ensemble du discours :
+L’une après l’autre, les usines ont fermé et ont quitté notre pays +, a-t-il dit, + sans aucune pensée pour les millions d’ouvriers américains qui ont été abandonnés +. (…) Le point culminant de son discours est le suivant : +Ecoutez ces mots : vous ne serez plus jamais ignorés +.
Un rejet de tout ce que l’histoire nous enseigne
“Donald Trump, pestant contre l’enrichissement de « l’industrie étrangère aux dépens de l’industrie américaine » et promettant une nouvelle politique, celle de « l’Amérique d’abord », avait une phrase dans son discours qui aurait dû en faire frissonner plus d’un”, écrit le Times of London :
+La protection mènera à une grande richesse et une grande force+, a-t-il dit. Eût-il voulu rejeter ainsi les leçons de l’histoire, il ne s’y serait pas pris autrement.
Le message de Trump peut être facilement traduit par « N’achetez pas européen ! »
« Le message de Trump peut être facilement traduit par +N’achetez pas européen ! +. Et ensuite, +N’achetez pas américain !+ se propagera dans toute l’Europe », écrit l’ancien Premier ministre suédois Carl Bildt dans le Washington Post :
« La relation économique qui est la mieux intégrée, la plus innovante et la plus productive du monde risque d’être détruite. (…) Traduire le populisme d’une campagne en politique de gouvernance n’est jamais évident. Il faut nécessairement introduire du changement, mais il faut aussi une forme de continuité.
Nous avions espéré que les choses se tasseraient. Et il y a toujours l’espoir que ce discours inaugural soit considéré par l’histoire comme la fin de la campagne, plutôt que comme le début de l’administration d’un nouveau gouvernement. Mais sommes-nous rassurés ? Loin de là ».
Source: https://fr.express.live/2017/01/23/trump-discours-investiture-presidence-commentaires/
Écrit par : L'enfoiré | 23/01/2017
Kiosque parle de l'investiture de Donald Trump
http://www.tv5monde.com/cms/chaine-francophone/Revoir-nos-emissions/Kiosque/Episodes/p-32489-Trump-une-presidence-sans-etat-de-grace-.htm
Écrit par : L'enfoiré | 24/01/2017
La méthode Trump : “Faire d’un citoyen un haineux, et de ce haineux un électeur”
Au lendemain de l’investiture du 45e président des Etats-Unis, des centaines de milliers de gens sont descendus dans les rues, à la fois aux Etats-Unis et dans le monde, pour manifester leur désapprobation. Dans La Repubblica, Roberto Saviano explique que les différentes formes de protestation ne sont pas un souci pour Donald Trump, car il a réussi susciter l’émergence d’un nouveau mouvement, celui de la haine :
« Les manifestations anti-Trump [du week-end dernier] avaient un caractère vieillot et poussiéreux. Elles n’étaient pas sans rappeler les manifestations contre la guerre du Vietnam et les marches de paix des années 1970 (…) Le discours d’inauguration de Donald Trump avait aussi un ton que nous aurions attribué au passé. Mais, contrairement aux marches de protestations, le discours de Trump contenait un nouveau message. C’était un appel à tous les frustrés pour qu’ils resserrent les rangs. (…) Car Trump a compris un point essentiel en ce qui concerne la télévision et les médias sociaux. Le gagnant est celui qui parvient à charmer le camp de la «haine», les «losers», les laissés pour compte qui rendent les autres responsables de leur exclusion.
(…) C’est la nouvelle méthode de Trump et elle est terrifiante. Elle a consiste à faire d’un citoyen un « haineux », et de ce « haineux » un électeur ».
Richard Nixon est lui aussi entré en guerre avec la presse … et il a perdu
Dans De Morgen, Barbara Debusschere met en garde Trump, d’une certaine manière :
« Il ne semble pas que l’apaisement des manifestations est prévu pour bientôt. Et l’histoire nous enseigne que le changement est généralement apporté par les masses en colère.
Il est aussi probable que les médias vont se renforcer sous Trump, s’ils ne sont pas distraits par les frasques présidentielles. Le New York Times, par exemple, a déjà pompé cinq millions de dollars supplémentaires dans la recherche concernant la présidence Trump.
Et comme l’histoire le montre, l’autre dirigeant des États-Unis qui est entré en guerre contre les médias – Richard Nixon – a en fait particulièrement stimulé le journalisme d’investigation et abouti à sa propre chute avec le scandale du Watergate. Parfois, l’histoire se répète, et pas toujours de façon négative. »
Source: https://fr.express.live/2017/01/23/manifestations-anti-trump-medias-nixon/
Écrit par : L'enfoiré | 24/01/2017
Les médias de plus en plus frustrés par la mainmise de Facebook & co
Les journaux et les autres médias éprouvent des difficultés à gagner de l’argent grâce à leur coopération avec les réseaux sociaux tels que Facebook et Snapchat, sur lesquels ils publient leurs articles, rapporte Bloomberg.
La question de la rentabilité de ce business model pose question alors que les réseaux sociaux sont de plus en plus incontournables.
Un rapport de Digital Content Next indique que certains médias ont déjà commencé à baisser les publications qu’ils réalisent sur Facebook en direct dans le cadre du programme Instant Articles. Certains éditeurs avaient en effet convenu de renoncer à publier leurs articles sur leur site pour se concentrer sur Facebook, qui offre une vitesse de chargement plus rapide pour les utilisateurs, ce qui améliore leur expérience.
Mais le réseau social réduit aussi le nombre de publicités diffusées dans le cadre de ce programme, ce qui implique des recettes moindres.
L’enquête a ainsi montré que 17 grands médias avaient gagné en moyenne 7,7 millions de dollars au cours de la première moitié de l’année 2016 sur ces plateformes externes, ce qui représente 14 % de l’ensemble de leurs revenus issus de leurs activités numériques.
Les médias sociaux n’ont pas démontré une réelle détermination à leur faire gagner de l’argent
Mais ils ressentent une « ambigüité profonde » au sujet de la détermination de Facebook et des autres réseaux sociaux à leur faire gagner de l’argent. Le partenariat avec Facebook leur permet d’atteindre un public plus large et plus jeune, mais au prix de la perte d’opportunités en matière d’abonnements et de contrats publicitaires en direct.
En outre, l’intermédiation de ces plateformes les oblige également à renoncer au relationnel qu’ils entretenaient avec leur lectorat. Enfin, Facebook empiète de plus en plus sur leurs activités traditionnelles.
Certains médias misent sur « Facebook Live vidéos », un service qui diffuse des vidéos en direct sur le réseau social. Mais d’après Digital Content Next, certains se demandent si celui-ci sera capable de susciter un engouement suffisant.
Quant à Snapchat, elle n’a pas encore démontré qu’elle avait un business model viable, et qu’elle présentait un réel intérêt pour les médias.
Écrit par : L'enfoiré | 26/01/2017
La stratégie d’IBM : Promettre des embauches massives à Trump tout en licenciant
Ginni Rometty, CEO du géant américain de la technologie IBM, a promis le mois dernier au président Trump que l’entreprise recruterait 25.000 employés américains et investirait 1 milliard $ dans la formation au cours des 4 prochaines années. Mais ce qu’elle n’a pas dit, c’est que la firme pratique régulièrement des licenciements et des délocalisations de postes, rapporte Bloomberg.
L’année dernière , IBM aurait mené au moins trois séries de licenciements , et selon plusieurs ex-employés, ce sont des milliers de leurs collègues qui ont perdu leurs emplois en Europe de l’Est et en Asie. Ce mois-ci, la firme aurait notifié leur départ à de nouveaux salariés.
11 mises à pied depuis 2011
La promesse de Rometty a incité un certain nombre d’employés à témoigner sur Facebook. Beaucoup soulignent que 25.000 emplois seront créés, mais qu’on ne mentionne jamais combien de personnes vont être mises à la porte.
Certaines personnes exhortent ces communautés en ligne à signaler les fausses promesses de Rometty à l’équipe de transition de Trump pour qu’ils connaissent la véritable histoire des licenciements et des délocalisations chez IBM.
Les périodes de plans sociaux chez IBM. il y en a eu 11 depuis 2011, soit près de 2 par an. Une centaine d’anciens employés ont décidé de se faire défendre par un avocat.
Dans un article d’opinion publié en décembre dans le journal américain USA Today, Rometty avait écrit que son entreprise allait recruter ces 25.000 personnes « parce que la nature du travail évolue, et que c’est la raison pour laquelle il est si difficile de combler ces postes ».
Dans le même temps, IBM – comme d’autres entreprises telles que HP, Cap Gemini et Accenture – a transféré des milliers d’emplois à l’étranger. IBM ne fournit aucun détail sur le nombre de ses 300.000 employés qui travaillent effectivement aux États-Unis.
Aux Etats-Unis, 1200 employés ont été licenciés en 2015 dans l’Iowa et le Missouri, deux Etats dans lesquels les activités ont débuté il y a seulement cinq ans. Deux villes – Dubuque et Columbia – avaient attiré la société en lui accordant 84 millions de dollars d’avantages fiscaux.
La formation des successeurs étrangers
Désormais, « Big Blue » se fait plus discrète lorsqu’elle licencie, choisissant des plus petits nombres de victimes. De nombreux employés sont invités à former leurs nouveaux collègues (et successeurs) en Chine, en Inde et en Argentine. Une fois la formation terminée, le couperet tombe.
Source: https://fr.express.live/2017/01/26/ibm-promesses-embauches-licenciements/
Écrit par : L'enfoiré | 26/01/2017
L'émission Kiosque revient sur le sujet ce soir
Les médias à l'épreuve de l'intox et des faits aléternatif.
Crise des médias
Aux États-Unis, l'élection de Donald Trump redessine violemment les rapports entre le pouvoir et les médias. L'édifice démocratique tangue-t-il ? Dans un contexte où la post-vérité s'impose et les "faits alternatifs" se multiplient, comment la presse peut-elle lutter ? Quelles sont les armes anti-intox ? Et comment capter l'attention des citoyens désormais rétifs aux médias ? Et si les journalistes avaient beaucoup à gagner de cette situation pour redéfinir leur métier, devenu l'un des plus plus détestés ? Plus largement, comment le journalisme peut-il se réinventer ? Concentration des médias, modèles financiers obsolètes, concurrence accrue mais appauvrissement de l'offre... Les défis sont nombreux à l'heure du numérique. Les innovations peuvent-elles sauver le journalisme ?
A bas les élites
Le climat de défiance envers les élites est général. En France, des affaires d'emploi fictif touchent deux candidats à la présidentielle. L'une concerne François Fillon. Sa femme a-t-elle été son employée fictive au Parlement ? L'autre concerne Marine Le Pen, qui doit rembourser les salaires de deux assistants au Parlement européen. En Belgique, c'est le scandale Publifin qui fait des remous. Comment venir à bout du manque d'exemplarité en politique ?
http://www.tv5monde.com/cms/chaine-francophone/Revoir-nos-emissions/Kiosque/Episodes/p-32530-Les-medias-a-l-epreuve-de-l-intox-et-des-faits-alternatifs-.htm
Écrit par : L'enfoiré | 29/01/2017
L'émission "les décodeurs" en parle avec le titre "Entre 'Fake news' et 'Alternative facts'
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/01/1419143472.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 30/01/2017
Donald Trump est inapte à présider les Etats-Unis
Il n’y a pas à disserter, il n’y a pas à « remettre dans le contexte », il n’y a pas de « souveraineté » qui tienne, et non, Messieurs les ministres N-VA, il n’y a pas de « critère » légitime à trouver dans cette mesure qui désigne une population comme indésirable, à la manière des étoiles jaunes de jadis.
C’est une évidence : l’interdiction d’entrée aux États-Unis de ressortissants de sept pays, décrétée par le président des États-Unis, est inepte mais surtout extrêmement dangereuse.
C’est vrai pour les États-Unis où nombreux étaient ceux qui, ce week-end, dénonçaient un acte qui trahit l’idéal humanitaire et démocratique américain, met en danger son moteur économique et culturel historique – l’immigration –, va nourrir la haine de l’Amérique auprès d’hommes et de femmes soudain stigmatisés pour leur seule nationalité et justifier la propagande des ennemis de la première puissance mondiale.
Décret anti-immigration: le séisme Donald Trump se propage sur la scène mondiale
Mais la dangerosité de cet acte posé d’un coup de plume, est tout aussi réelle pour le monde, aujourd’hui plongé dans un désordre politique, juridique, diplomatique et humaine.
Précipitation et improvisation
Cette interdiction, décidée dans la précipitation et l’improvisation totales – contrairement à ce que disait Donald Trump, c’est le chaos qui régnait hier – prouve une seule chose : l’homme qui préside à la destinée des États-Unis est inapte à l’exercice de cette fonction. Il n’y a aucun ressort logique ou rationnel dans la signature de ce décret, mais au contraire, l’acte d’un homme qui signe un ordre exécutif comme il tweete, et qui gouverne comme il a fait campagne : par impulsion.
Donald Trump, un roi nu et arrogant dans le chaudron géopolitique
Au lendemain de son élection, Le Soir écrivait que c’était un homme infantile, narcissique et fantasque qui aurait désormais le doigt à portée du bouton nucléaire. Sa décision « migratoire » n’est qu’une préfiguration du désordre qu’il pourrait produire : aujourd’hui en gérant l’accès au territoire américain, demain en négociant les accords commerciaux, l’équilibre entre les grands blocs ?
On sentait hier le désarroi des diplomates et des chefs d’État face à celui qui a fait en quelques jours de la Maison-Blanche, l’un des endroits le plus imprévisible, déstabilisateur et inquiétant de la planète. D’autant qu’il y avait, ce week-end, peu de Républicains pour se dresser et mettre en question un comportement qui a plus à voir avec la téléréalité qu’avec la politique.
La responsabilité démocratique était incarnée ce week-end par la société civile, et deux petits juges, derniers remparts des droits humains bafoués – preuve par ailleurs pour ceux qui chez nous en doutaient, de l’utilité de ce « gouvernement des juges » quand le pouvoir dérape.
Ces dérapages plus rapides qu’imaginé laissent-ils entrevoir une procédure d’empêchement rapprochée ? C’est en fait tout ce qu’on peut espérer pour le bien des États-Unis et du monde.
http://plus.lesoir.be/79844/article/2017-01-30/ban-donald-trump#_ga=1.266930886.974482167.1482488327
Écrit par : L'enfoiré | 30/01/2017
Une primeur : Le Danemark ouvre une ambassade numérique pour Facebook, Google, Apple & co.
Les grandes sociétés de l’Internet telles que Google, Apple et Facebook sont devenues plus importantes que certaines nations entières. Cela devrait également être pris en compte dans la politique internationale.
Par conséquent, le Danemark sera le premier pays du monde qui procédera à la création d’une ambassade numérique, qui sera en charge de développer des relations optimales avec les plus grosses firmes de l’internet, comme Apple, Google et Microsoft.
C’est ce qu’a déclaré Anders Samuelsen, ministre des Affaires étrangères du Danemark, au journal danois Politiken.
Selon Samuelsen, ces entreprises, dont certaines pourraient presque postuler à l’entrée au G20, peuvent exercer une influence égale sur le Danemark que d’autres pays.
« Ces entreprises sont devenues des sortes de nations et nous devons nous adapter à cette nouvelle situation », a souligné le ministre. « Nous maintiendrons notre façon de penser sur la manière de développer les relations avec les autres pays. Mais nous devons simplement avoir des liens plus étroits avec les entreprises qui nous affectent », a-t-il ajouté.
Positionner le Danemark
L’ambassadeur numérique veillera à ce que le Danemark développe de meilleures relations pour la mise en œuvre de nouvelles technologies et pourra fournir des solutions aux questions politiques et éthiques qui pourraient découler de l’introduction de nouvelles applications.
Il espère ainsi que le Danemark se positionnera comme un pays plus attrayant pour les investisseurs dans les projets technologiques.
On en sait pas encore qui sera nommé ambassadeur, et la date de la création effective de l’ambassade numérique n’a pas encore été révélée. De même, les prérogatives du futur ambassadeur numérique ne sont pas encore connues.
Selon Martin Marcussen, professeur à l’Université de Copenhague, l’initiative aura surtout une portée symbolique.
Source: https://fr.express.live/2017/01/30/le-danemark-ouvre-ambassade-numerique/
Écrit par : L'enfoiré | 30/01/2017
L’homme pressenti pour devenir ambassadeur américain auprès de l’UE : “Il est temps d’apprivoiser l’UE”
Ted Malloch, économiste et diplomate américain, qui est pressenti comme le candidat le mieux placé pour devenir ambassadeur américain auprès de l’UE, a déclaré dans une interview à la BBC que l’UE devait être «apprivoisée ».
Lorsqu’on lui a demandé pourquoi il souhaitait devenir ambassadeur américain auprès de l’UE, compte tenu de son aversion pour «Bruxelles» et des «bureaucrates» tels que Jean-Claude Juncker, Malloch a répondu:
« Dans une carrière antérieure, j’ai eu un poste de diplomate dans lequel j’ai contribué à démanteler l’Union soviétique, et peut-être qu’une autre Union nécessite maintenant d’être apprivoisée ».
Plus tôt cette semaine, Malloch a également prédit que l’effondrement de l’euro est proche, et dit qu’il la « shorterait » (c’est-à-dire, qu’il parierait sur l’effondrement de sa parité en bourse).
«Je pense que c’est une monnaie qui est non seulement en déclin, mais qui a un réel problème et qui pourrait s’effondrer dans les 12 à 18 prochains mois ».
Ses déclarations reflètent l’état d’esprit du président Trump, qui prédit que suivant l’exemple de la Grande-Bretagne, d’autres pays vont quitter l’Union européenne.
Malloch a mené une grande partie de sa carrière dans le monde économique et diplomatique international. À l’heure actuelle, il enseigne le leadership stratégique à la Business School Henley de l’Université de Reading, près de Londres.
Source: https://fr.express.live/2017/01/27/ted-malloch-probable-futur-ambassadeur-usa-apprivoiser-ue/
Écrit par : L'enfoiré | 30/01/2017
Trump signe un décret limitant la réglementation aux États-Unis
Le président Donald Trump a signé lundi un décret restreignant la possibilité pour les agences fédérales d’édicter de nouvelles réglementations, une limitation qui pourrait s’appliquer à l’économie mais également à l’environnement.
« Il est important que pour chaque nouvelle réglementation édictée, au moins deux précédentes réglementations aient été identifiées en vue de leur suppression », assure le texte présidentiel.
Le décret indique également que le coût associé à de nouvelles règles ne devra pas « être supérieur à zéro » au cours de l’exercice budgétaire 2017, qui s’achève fin septembre aux États-Unis. Dans ce document, le président Trump précise que les réglementations liées à l’armée, à la sécurité nationale ou aux affaires étrangères sont les seules à ne pas être concernées par cette limite.
http://www.lesoir.be/1429147/article/actualite/monde/2017-01-30/trump-signe-un-decret-limitant-reglementation-aux-etats-unis
Écrit par : L'enfoiré | 30/01/2017
DECODEX sous le capot
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/decodex-sous-le-capot-189291
Écrit par : Le Vilain Petit Canard | 03/02/2017
Un algorithme a gagné un tournoi de poker… Les conséquences pour l’humanité sont colossales
Un groupe composé de certains des meilleurs joueurs de poker du monde n’est pas parvenu à battre un robot lors d’un tournoi marathon de 20 jours. Le programme d’intelligence artificielle (IA) Libratus développé par l’Université Carnegie Mellon qui a participé au marathon de poker « Heads Up (1 vs. 1) No-Limit Texas Hold’em’ » contre 4 de ces champions de poker, a remporté 1 766 250 de dollars.
Ce n’est pas la première fois que l’élite mondiale d’un jeu particulier est battue par une IA. Un ordinateur IBM a vaincu le maître d’échecs Garry Kasparov il y a déjà 20 ans, tandis qu’AlphaGo, développé par la filiale de Google, DeepMind, a remporté 4 parties de Go contre le meilleur joueur de go du monde, l’année dernière.
Mais cette victoire au poker marque un nouveau jalon, car ce jeu de cartes est plus complexe que d’autres jeux comme les échecs ou jeu de société Go, car on ne peut pas voir le jeu des adversaires, ce qui signifie que l’on ne dispose pas de toutes les informations (ce que l’on qualifie de situation d’information imparfaite).
Et voici ce qui pourra en découler :
L’ordinateur peut nous tromper
Selon le professeur Tuomas Sandholm de Carnegie Mellon, qui a travaillé sur le système Libratus, ce programme pourra aussi avoir des applications dans d’autres situations d’information imparfaite, où les renseignements fournis sont incomplets ou trompeurs, comme dans l’industrie, les négociations commerciales, la stratégie militaire, les transactions à haute fréquence du monde financier, la cyber-sécurité, ou même la médecine.
La victoire de Libratus a des implications énormes
Car l’une des grandes avancées de Libratus est sa capacité à bluffer mieux que ses adversaires. Le poker Heads Up No-Limit Texas Hold ’em est la version la plus compliquée du jeu. Au cours du marathon, Libratus a quotidiennement appris de ses erreurs pour s’améliorer. Chaque jour, les parties étaient analysées par un superordinateur, et les 3 plus grosses faiblesses de la journée étaient corrigées pour améliorer l’algorithme.
Mais cette capacité à tromper l’homme confirme une fois de plus les craintes de l’astrophysicien Stephen Hawking. Ce dernier a signé en 2014 une lettre ouverte avec un groupe de scientifiques, dans laquelle ils mettent garde contre le développement sans contrôle de l’IA, et des effets dévastateurs pour l’humanité qu’une IA omnipotente pourrait comporter:
« On peut imaginer que cette technologie pourrait déjouer les marchés financiers, surpasser les chercheurs humains en matière d’inventions, manipuler les dirigeants humains, et développer des armes que nous ne pouvons même pas comprendre ».
De plus, le patron de Tresla, Elon Musk a fait part à plusieurs reprises de ses inquiétudes concernant le développement de l’IA, qu’il juge « plus dangereux que les armes nucléaires », et il a déclaré qu’il s’agissait de “la plus grande menace existentielle”.
Interdire l’IA ?
Selon Laurent Alexandre, le PDG de DNAVision, une société française spécialisée de biologie moléculaire, le moment est venu de mettre en place un système qui permet de contrôler l’IA.
« Est-il raisonnable d’apprendre aux machines à tromper, dominer, dépasser les hommes ? Est-il sage de leur apprendre à cacher leurs intentions, à déployer des stratégies agressives et manipulatrices comme dans le jeu de go ? (…)
Il est sans doute impossible d’interdire l’IA de Google, mais il faut mener une réflexion mondiale sur l’encadrement des cerveaux faits de silicium. Ce d’autant que la victoire de Google va accélérer la bataille industrielle entre les géants d’Internet qui placent l’IA au cœur de notre civilisation. La police de l’IA deviendra cruciale dans les décennies qui viennent. »
Source: https://fr.express.live/2017/02/03/algorithme-ia-gagne-poker-consequences-humanite/
Écrit par : L'enfoiré | 03/02/2017
Maintenant, les algorithmes battent les gérants de fonds spéculatifs
Plusieurs des hedge funds (fonds spéculatifs) se targuant d’avoir les meilleures performances font appel à des algorithmes.
La domination de l’investisseur humain traditionnel est radicalement mise au défi par la technologie, affirme l’équipe du fonds LCH Investments, un fond de hedge funds géré par le groupe Edmond de Rothschild, et qui tient la liste annuelle des 20 meilleurs gérants de hedge funds.
DH Shaw, Citadel et Two Sigma, qui font appel à des algorithmes informatiques, figurent dans ce top 20 de la gestion alternative.
DH Shaw, détenteur d’un portefeuille de 27 milliards de dollars, a fait son entrée dans le classement à la 3ème place. Citadel est la 5ème place et Two Sigma à la 20ème place.
LCH estime qu’avec Pure Alpha Fund, qui utilise également pour partie des algorithmes informatiques, ces 3 fonds ont permis à leurs souscripteurs d’empocher près de 90 milliards de dollars de bénéfices cumulés au cours des 10 dernières années.
Succès
Le classement de LCH Investments montre selon les observateurs que des stratégies commerciales quantitatives modernes sont de plus en plus importantes pour les fonds spéculatifs.
« Ces systèmes automatisés sont utilisés par un certain nombre de fonds d’investissement pour avoir à disposition des sources de données alternatives, de nouvelles analyses d’investissement et l’intelligence artificielle. »
En tête du classement de LCH Investments, on trouve le fonds Bridgewater, géré par Ray Dalio, et qui a dégagé près de 50 milliards de dollars de bénéfices depuis son lancement dans les années 70. Le Soros Fund Management, géré par George Soros, occupe la deuxième place, avec des gains cumulés de près de 42 milliards de dollars sur 45 ans.
Comment fonctionnent les hedge funds ?
Les fonds spéculatifs tentent de se protéger des risques liés à l’investissement si bien qu’ils ne gagnent ou ne perdent pas d’argent via le jeu des valeurs financières sur les marchés. Ils tirent leur rendement principalement en faisant appel à l’effet de levier (ils engagent de montants supérieures aux capitaux dont ils disposent) qui font beaucoup appel aux produits dérivés, notamment aux options, pour générer des rentabilités élevées
Source: https://fr.express.live/2017/02/02/ordinateurs-meilleures-performances-fonds-speculatifs/
Écrit par : L'enfoiré | 03/02/2017
"La société algorithmique ou le règne de la data" par Géopolitique Profonde (son site)
L’association Framasoft a traduit et résumé un important rapport de l’institut indépendant autrichien Cracked Labs, qui fait l’état des lieux de la collecte des données, du profilage, de la surveillance en temps réel et du contrôle social numérique des individus. L’étude est édifiante : la surveillance généralisée est non seulement effectuée par les GAFAM, mais également par des milliers d’entreprises de données (« data-companies ») bien moins connus. Il s’agit entre autres de plateformes en ligne, de fournisseurs de technologies publicitaires, de courtiers en données, tels que Acxiom, LiveRamp, Equifax, Oracle, Experian, TransUnion, ... Ces sociétés servent de sous-traitant pour analyser le commun des mortels sous tous les angles : santé, solvabilité financière, état émotionnel, trait de personnalité, etc. Les informations relatives aux comportements et aux caractéristiques d’un individu sont reliées entre elles et utilisées en temps réel par ceux qui les achètent (entreprises, bases de données, etc.).
La reconnaissance faciale est de plus en plus au point. Sans aucune intervention humaine, les algorithmes de Facebook sont capables d’identifier automatiquement les utilisateurs sur toutes photos publiées sur le réseau social. Le dernier smartphone iPhone X d’Apple a également une technologie 3D pour la reconnaissance faciale, avec un projecteur déployant 30 000 points invisibles sur le visage de son utilisateur pour le modéliser en profondeur. Le Center of Privacy and Technology de l’Université Georgetown Law (Washington) avait déjà signalé en 2016 que 117 millions d’américains (environ la moitié des adultes du pays) figuraient, à leur insu, dans des bases de données permettant la reconnaissance faciale utilisées par le FBI
Dans le même temps, l’État japonais a passé la vitesse supérieure en choisissant le portail de reconnaissance faciale de Panasonic pour faciliter les contrôles de ses flux migratoires. Lors des Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo 2020, les autorités utiliseront la technologie de reconnaissance faciale du japonais NEC Corporation afin de capter les données biométriques des participants. Suite à ses succès en Europe et en Amérique du Nord, la plateforme biométrique multimodale de Fujitsu se déploie dorénavant en Australie via un accord de partenariat avec ImageWare Systems. La solution basée sur le cloud donne aujourd’hui la possibilité aux entreprises australiennes de gérer une authentification biométrique centralisée dans leurs locaux par le biais de smartphones, tablettes et ordinateurs portables.
Dans la ville française de Nice, qui est déjà un cas d’école avec ses 1 950 caméras de surveillance (27 au km²), 2 000 personnes pourront filmer pendant deux mois d’essai les incivilités dont ils sont témoins via l’application israélienne Reporty. Le maire de la ville la plus surveillée du pays, Christian Estrosi, a pu directement prendre contact avec la start-up à l’initiative de l’application lors d’un voyage en Israël. La société appartient à l’ancien Premier ministre israélien Ehud Barak. Selon Numerama, l’appli en question abrite plusieurs trackers, autrement dit des mouchards récoltants de juteuses datas ; certains ne respecteraient même pas le prochain règlement européen sur la protection des données.
Israël, « la nation start-up », est un pays très actif sur ce marché de la surveillance numérique. En effet, une partie non négligeable des technologies de collecte des données utilisées par les plus grandes entreprises du milieu ont été développées par des sociétés israéliennes. Selon le site officiel de la Chambre de commerce France-Israël, ces technologies sont majoritairement créées par d’anciens membres d’une unité d’élite de l’armée israélienne spécialisée dans la haute-technologie des communications.
La résolution 2396 du Conseil de sécurité des Nations Unies du 4 janvier 2018 (adoptée à l’unanimité) appelle à la collecte et le croisement de données biométriques de tout un chacun (empreintes digitales, reconnaissances faciales, etc.) pour entraver les terroristes dans leur déplacement.
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Écrit par : L'enfoiré | 19/03/2018