Une tornade éthique wallonne? (28/01/2017)
"J'en ai marre des parvenus".
Une phrase qui a douze ans d'âge.
Une phrase qui venait à la suite des scandales des dirigeants carolos.
«J'en ai marre des parvenus. Il n'y a pas de place pour les parvenus au Parti socialiste», a-t-il lancé sur un ton sans équivoque. Il a mis en garde non seulement ceux qui abusent de leur mandat pour en tirer des avantages disproportionnés, mais aussi ceux qui ne suivraient pas la ligne d'ouverture et de culture du débat voulue par le Parti socialiste.
«Vous avez entendu comme moi ces quelques mandataires socialistes qui disent que l'ouverture, c'est inutile et qu'on est mieux entre nous. Ou ceux qui disent que la participation, la culture du débat, c'est une perte de temps parce que nous, on sait bien ce qui est bon pour le peuple. Même s'ils sont portés par peu de socialistes, ces discours-là, nous devons les combattre. Non seulement ceux qui les tiennent n'ont rien compris à ce que signifie le socialisme contemporain, mais ils mériteraient que l'on s'en sépare.
Une phrase qui résonne comme un avertissement", terminait l'article de l'époque.
[Dernier épisode d'un triptyque dont les deux premiers étaient (Liberté, égalité, identité), (Au rythme d'Algo)]
Di Rupo a oublié de prendre plusieurs suppositoires d'antibiotiques à périodes rapprochées pour guérir la maladie du "système" quand elle est persistante..
Voilà que c'est reparti de plus belle avec une affaire qui empoisonne la vie politique belge. Cela ferait réchauffé, aujourd'hui. Il faut lire les posologies...
La raison, toujours la même: le fric, le flouse, le pognon qu'il faut gagner et éradiquer en payant des choses en échange...
Des mots me viennent à l'esprit pour endiguer cette situation: gouvernance, prévoyance, confiance et transparence.
...
L'affaire Publifin, (ou Tecteo),
... aux rémunérations indues.
Un nouveau scandale après le Kazakgate...
Ce holding financier public liégeois s’est développé sur les bases de l’ancienne Association Liégeoise d’Électricité (ALE) fondée en 1923 qui s'occupe aujourd'hui, des positions dans les segments-clés à très haute valeur ajoutée au travers de ses participations dans l’énergie, les médias et les télécommunications.
En d'autres mots: un parastatal stratégique qui trouve des connexions en compétition avec le gouvernement ou en collaboration avec le secteur mi-privé, mi-public de Nethys qui dit sur son site est à "Par ses activités dans les secteurs de l’énergie, des télécommunications et du développement industriel avec pour mission première de développer un ensemble innovant et cohérent d’activités industrielles et technologiques".
La pieuvre du PS en Wallonie dans un épisode Carolo que di Rupo avait dénoncé en disant "J'en ai marre des parvenus", remettait le couvert et il avouait "être choqué".
Un "système mafieux" dit un politologue.
Cela fait réagir que le journaliste Bertrand Henne précisait :
et que Laurence Bibot préparait avec humour:.
La mafia, c'est tout autre chose.
Cette semaine, l'affaire Publifin a implosé après un mois de tempête politique et médiatique.
Le Vif parle de "L'autopsie d'un système" avec les questions "Qui l'a créé, qui en profite, qui le protège, jusqu'où cela s'étend".
Qui l'a créé ce système? Il faut parfois remonter très haut dans le temps.
L'enfer est toujours pavé de bonnes intentions.
Un système a toujours des failles dans lesquelles les gens les plus malins s'engouffrent. C'est humain d'utiliser tous les potentiels de la gestion d'une particratie des pouvoirs publics. Dans un système où les partis décident et dans lequel les élections sont fréquentes, les ministres sont perpétuellement remis en cause et s’entourent systématiquement de personnes de confiance et utiliser les déviances avec l'idée du "pas vu, pas pris".
On appelle cela parfois "opportunisme" avec cette fois, une connotation péjorative alors que le billet "Être opportuniste" était teinté de positivisme.
Jeudi, le journaliste Bertrand Henne dans les Coulisses du Pouvoir, établissait la métaphore d'un grand incendie dans la maison wallonne.
Pour expliquer, il y a le combustible (consanguinité entre le local et le régional), le comburant (l'oxygène de le méfiance avec les politiques par les citoyens) et l'étincelle (la révélation du système Publifin).
En 1977, Jean-Marie Dehousse embauchait André Gilles qui est à la tête de Publifin, dans son cabinet à la demande d'André Cools, lui-même à l'origine de ce qui allait se passer dans les Intercommunales.
Fin stratège plein de malice avec la main sur le portefeuille, il imagine un lien avec l'entreprise privée Netsys, dans un tandem profitable avec son patron, Stéphane Moureau complémentaire.
Une machine à géométrie variable s'est installée dans l'ombre pendant de nombreuses années.
L'hebdomadaire présentait Daniel Pennac avec le titre "Au bonheur de la métaphore" Elle pousse à la création car il faut se guérir du désir d'être à la page. Sinon on en crève.
Bruno Coppens donnait l'envie de retourner en arrière à l'époque de Nanar.
Alors, puisqu'il faut continuer à en parler, allons-y.
...
Publifin et Netsys par où pêchent-ils quand ils ont des liens étroits?
Par le conflit d'intérêt potentiel.
De plus, les administrateurs se sucraient sans rien faire et ça c'est moins "normal".
Une entreprise publique et une entreprise privé ne sont pas pareilles dans leurs objectifs, dans leurs moyens d'exercer leurs mandats, dans leurs moyens d'être représentés.
Leurs objectifs et leurs moyens de pratiquer, pour le secteur public, c'est de tenter de concilier les impôts avec le bien être des citoyens d'un pays tandis que pour le secteur privé, c'est d'un rentabiliser les investissements des actionnaires de l'entreprise.
Leurs représentants, dans le secteur public, les représentants élus se font par l'intermédiaire de l'élection démocratique et par mandats limités dans le temps, pour le secteur privé, l'élection se fait de manière interne en conseil d'administration et ce sont les actionnaires qui acceptent ou rejettent les administrateurs de la société.
Les barèmes de rémunérations des fonctionnaires n'équivalent pas aux salaires et émoluments dans les sociétés privés.
Les mandats politiques et les mandats dans les sociétés sont incompatibles.
Dans le secteur public, la popularité des citoyens est importante.
Dans le secteur privé, ce sont les actionnaires qu'il faut choyer avec de bons résultats financiers.
La liberté d'action des deux n'est pas identique.
Une société privé commerciale peut faire faillite et être renfloué par des augmentions de capital et de nouveaux investissements tandis qu'un pays est immortel en puisant de nouvelles ressources pour combler des déficits dans sa population par les taxes.
Thomas Gunzig revenait sur l'étymologie du mot Publifin:
Ce qui s'est passé, était-ce une chasse aux sorcières?
Plutôt, une chasse au niveau des sorciers qui n'ont pas compris le besoin de régulation et de contrôle adéquats.
Le lien vicieux entre entre le secteurs privé et public, j'ai déjà eu l'occasion de parler de ce lien dans "New deal entre privé et public".
Le 25 janvier, L'Echo lançait un billet qui avait la question: "Elio di Rupo n'a-t-il pas était en manque d'anticipation jusqu'au scandale pour sortir sa grande armada d'idées de la bonne gouvernance?"
L'humour du cactus sur l'île du Docteur Moreau dans le seul archipel où contrairement à ce que racontait Lavoisier, où rien ne se perd, rien ne se crée, rien ne se transforme dans le socialisme.
Le torchon brûlait de partout et on commence à manquer d'eau pour l'éteindre.
Alors les têtes sont tombées une à une sans se faire trop mal.
L'onde de choc s'est répandue aussi chez les Flamands avec un enjeu belgo-belge.
La finale de toutes ses affaires, c'est toujours la démission des acteurs présents et leur remplacement.
Quelques fusibles grillés à remplacer... et puis, c'est reparti.
Comme le disait Laurence Bibot dans un salon de la démission des benêt voles se mettent en place dans un nettoyage de printemps.
Il est dit que la tornade éthique va jouer Monsieur Propre, en lavant plus blanc que blanc.
Les révolutions, tout le monde sait que cela ne tient pas la distance du temps et que les "systèmes" survivent aux hommes qui les installent et les maintiennent en touchant des royalties au passage. Donc, ce n'est pas ad hominem qu'il faut viser mais le système en lui-même qui finit par s'enrayer.
La révolution serait en marche cette fois. Publifin pourrait être l'arbre qui cache la foret des intercommunales. Le système d'ORES, l'opérateur des réseaux Gaz et Electicité fait aussi partie des nombreux "consommateurs" de conseils d'administrateurs et de comités de directions bien rémunérés.
En France, c'est le même genre d'incendie qui s'est propagée sous forme de Pénélopegate comme nous le rappelle Alex Vizorek.
J'aime bien la façon de l'avoir fait de Paul Furlant pour jeter l'éponge en étant, serein, décontracté avec l'humour de circonstance. Faire du management, cela repose sur la confiance mutuelle. A l'étage du dessus, Stéphane Moreau, remis sur pied devra aussi faire son acte de contribution.
Une démission, quoi qu'on dise, c'est une remise en question et l'annonce d'un nouveau départ.
C'est ainsi que j'ai toujours pratiqué quand on ne se retrouve plus synchro dans un esprit d'équipe, conscient des moyens pour atteindre les buts fixés de commun accord au départ.
Tous les systèmes, je dis bien "tous", sont potentiellement susceptibles de subir des dérives.
Alors il y a ceux qui se rebellent au système, essayent de les enrayer et n'y arrivent pas et jettent l'éponge sereins en disant "J'ai honte" avec humilité devant ceux que Hollande appelait les "sans-dents".
“Les empires ne périssent pas sous les coups de leurs ennemis mais par leur propre épuisement et par la démission des forces qui les soutiennent. Il en va de même de nos amours et de notre vie.”, disait Alexis Curvers.
C'est dire que à l'intérieur ou à l'extérieur d'un système, il faut garder la peau dure avec humour comme le chante Étienne Daho. Étonnant cette chanson dans son répertoire.
A chacun son acte de contribution et de rectifier les erreurs du passé.
...
L'affaire des fresques sur les murs de la ville
Un sujet anodin? Pas vraiment, mais il crée le débat...
Passe encore pour des fresques sexuelles qui faisaient sourire embêté de personnes prudes.
Trouver du sang sur les murs... apporte un sentiment d'insécurité.
Appel à de la violence ou appel à se cultiver.
Les fresques de rue, c'est à la base de l'art, d'accord, mais tout dépend du contexte et de l'environnement.
Dans le JT du 24 janvier, il était dit: "Ces fresques font référence à des tableaux du 17ème siècle, le passant qui voit ces fresques, ne s'imagine absolument pas qu'on est au 17ème siècle, du contexte puisque ce n'est qu'une partie de l’œuvre et c'est là que le bât blesse".
Une expression qui apparaît au xve siècle en référence aux bâts que l’on posait sur le dos des mulets. Les bêtes dont le bât était mal fixé ou trop chargé avaient des plaies qui les faisaient souffrir. Psychologiquement, cela devient le point sensible d’une personne.
Quand je veux me cultiver, je vais voir l'original.
Il a suscité le débat. Le débat est sain mais pas entre saints.
Tout est une contexte même quand tout est dans tout et inversement.
"Du tag au tact", un billet sur le sujet qui tentait d'expliquer la différence d'approche.
Laisse béton au propre et au figuré, Renaud...
...
Trop d'informations tue l'information.
Le trop plein d'événements dans lequel on ne voit plus rien de ce que pourrait être la source avant interprétations et manipulation qui mène à l'aboutissement... sans valeur ajoutée...
La question de Martijn Schirp, co-fondateur de HighExistence était ‘Les informations qui passent à travers les filtres médiatiques sont-elles pertinentes ou suis-je tout simplement accro aux nouvelles?‘
1. Les actualités ont un effet addictif
Notre cerveau est programmé pour prendre en considération les nouvelles choses et pour ignorer les anciennes. Cette recherche permanente d’informations nouvelles crée une forte dépendance. Votre cerveau libère de la dopamine à chaque fois que vous regardez ou lisez les news. Même lorsque cela ne vous apporte rien, vous restez dans la course, comme un accro.
2. Les news vous isolent de ce qui est vraiment important
Au fil du temps, vous avez besoin d’une stimulation toujours plus importante. Cela peut mener à des situations absurdes telles que passer plus de temps à essayer de comprendre les guerres qui ont lieu à l’autre bout du monde que les problèmes qui ont lieu dans votre environnement direct.
3. Les nouvelles vous rendent obsessionnel
A terme, vous finissez par associer les actualités avec ces fameuses montées de dopamine, ce qui vous amène à toujours avoir un smartphone ou un ordinateur portable à portée de main afin de pouvoir vérifier en permanence vos e-mails, tweets et les sites d’information.
4. Les news prennent le contrôle de votre vie
Si vous n’intervenez pas à temps, ce comportement obsessionnel risque de dégénérer. Vous sentez-vous complètement perdu lorsque vous n’avez pas accès à l’internet le temps d’un après-midi ou allez-vous parfois aux toilettes uniquement pour vérifier votre compte Facebook? Dans ce cas, vous avez peut-être déjà atteint ce stade.
5. Les nouvelles sont hors de propos
La plupart des gens pensent que les actualités les tiennent au courant de ce qui se passe dans le monde. Dans le monde réel, la paix règne dans la plupart des pays, la plupart de gens meurent d’une cause naturelle et trouvent l’amour et le bonheur. Mais les nouvelles nous dépeignent jour après jour l’image d’un monde épouvantable où la pauvreté, les meurtres, les viols, les guerres et le terrorisme dominent notre société.
6. Les nouvelles sont de la propagande
Les nouvelles ne sont pas là que pour vous informer (à propos d’événements qui n’ont rien à voir avec votre quotidien), mais également pour vous conformer. Elles sont truffées de propagande gouvernementale et de marketing d’entreprises et sont modelées par les groupes médiatiques de façon à imposer ce que vous devez (ou pouvez) penser. Schirp propose de vous poser la question suivante la prochaine fois que vous voyez une information ou lisez un article: “comment cette information est-elle pertinente pour ma vie quotidienne?” Si vous y répondez systématiquement par “d’aucune façon”, il serait peut-être temps de suivre son exemple et de vous imposer un régime médiatique".
Sans précaution, sans bouée de sauvetage, il y a moyen de s'y noyer, en effet.
Dans la forêt avec ceux qu'on appelle des sauvages, il ne serait pas nécessaire de se creuser et de penser à tous les scandales du style de Publifin... le fric, ils ne savent pas vraiment à quoi ça sert
Les médias sont chargés d'ajouter leur grain de sel, de poivre et de sucre dans des mélanges alambiqués.
Quand il y a un os à ronger, les médias vont jusqu'à la moelle.
Les nouvelles emmerdent quand elles ne font pas progresser.
Stephan Eicher, voulait déjeuner en paix... Bof...
Thomas Gunzig ne disait pas autre chose .
Mais alors, Thomas, réfléchis, tu n'aurais plus rien à raconter.
Tout est potentiellement une source de polémiques, de zizanies dans notre monde qui se rejettent les fautes à la figure.
Le monstre du Loch Ness à la surface des eaux calmes du lac du même nom réapparait quand on l'oublie.
Ceux qui sont sur la berge n'en croient pas leurs yeux et génèrent des polémiques entre ceux qui l'ont vu et ceux ne l'ont pas vu. Bof...
Dans beaucoup de cas, il faudrait dire "MERDE" sans justifier une démission, le pourquoi de ce qu'on voit et de ce qu'on ressent même si c'est difficile avant de chercher une herbe plus verte ailleurs. Ils n'y trouveraient que logorrhées, puisque n'ont pas eu la même vie que vous. Je préfère être "Logorrhément vôtre". Mais la démission serait peut-être ce que votre adversaire recherche depuis longtemps et donc ce serait partir perdant.
Se justifier ne sert à rien. Les spectateurs ferment toutes leurs écoutilles.
Les "faites ce que je dis, mais pas ce que je fais" sont légions. Alors je fais ce que je dis en me foutant du regard oblique des passants honnêtes qui se retireraient la queue entre les jambes.
Il faudrait peut être qu'ils relisent "L'art de la guerre" de Sun Tsu dont j'ai eu l'honneur de parler dans la "Stratégie du maillon faible".
Bien sûr, les héros ne courent ni les rues, ni les canaux sous le ciel bleu de Venise.
Je ne suis pas marin, je me demande si quand il y a la tempête, il sort le foc ou le spi pour s'en écarter ou restreindre la voilure en attendant que cela passe jusqu'au moment où une mauvais vague l'emporte ou il essaye de contourner la vague.
Les dérapages non contrôlés sont toujours néfastes.
Le Charlie Hebdo du mois montrait cela sur une grande page avec ceux qui sont partis à l'entracte sans attendre la fin du spectacle.
Restons curieux mais pas jusqu'à l'indigestion avec des nausées à risquer d'en vomir.
Être imperméable à certaines choses et perméable à d'autres est toujours un exercice de haute-voltige.
Heureusement qu'il y a les humoristes qui caricaturent et apprennent à rire de tout et de rien.
A la suite du documentaire "Ma vie en super 8" de Laurent Gerra, je retourne à "Ma propre vie en 8mm" au moment où le Super 8 était encore dans les limbes et qu'il fallait prendre les choses image par image, loin du numérique, sur du film mini-mini avec des petits trous sur un seul côté pour laisser encore un peu de la place pour les images.
Le 8mm, une autre époque plus ancienne encore.
- Oui, j'ai changé. Je ne monte ni ne remonte plus les épaules. Je ne roule même plus pour vous. Je suis libre. Beaucoup de chose m'emmerde et le pognon qui va avec, aussi.
On change parce qu'il faut s'adapter pour progresser mais pas rétrograder.
Humoristique, je ne le suis peut-être pas, mais je suis comme un con, bon public de l'humour.
Guillermo Guis tentait une touche d'humour pour garder sa place de chroniqueur en parlant de la multiplication des mandats:
Avoir plusieurs fonctions, plusieurs mandats n'est pas un problème.
L'homme moderne n'est plus évalué en fonction de lui-même ou de son matricule propre, mais en fonction du nombre de compétences, de corde à son arc dont il dispose pour affronter les problèmes.
Chacun son métier et les vaches seront bien gardées était la conclusion de la fable de Florian, c'est devenu un vieux truc obsolète.
Puis, il faut occuper avocats, enquêteurs et humoristes.
Une politique personnelle vaut toutes les politiques publiques ou privées mais comme les humoristes, je ne rigole pas quand je me brûle.
Si les événements dont j'ai parlé vous paraissent très complets, c'est parce que les ressemblances avec des événements et des personnes de mon actualité ne sont pas nécessairement purement fortuites.
Alex, puisque tu attendais avec impatience la prochaine étude à la fin de ton livre, je confirme
- Partager sa brosse à dents est bon pour la santé.
- Sucer ses crottes de nez réduit le cholestérol
- Manger assis sur la lunette des W-C est une solution complémentaire qui permet un gain de temps, mais qui ne permet pas d'inviter du monde.
- Lécher le coton-tige avant de le mettre dans l'oreille présente moins de risques que de le lécher après.
Comme toi, une fois de plus, je n'ai pas changé le monde avec mon billet de tornade, mais cette fois-ci, je décline toute responsabilité d'avoir fait partie d'un système....
Avec Laurent Gerra, aussi, l'actualité prend une autre tournure digérée avec les formes et le fond en communauté partagée.
Cliquez sur l'image ci-dessous et c'est parti
Eriofne,
Ce dimanche 29 janvier: Pas encore convaincu de l'utilité publique des humoristes?
Le québecois Dan Gagnon était l'invité de réveil en première, ce matin et hier à "Coupé au montage"
Il expliquait ses spectacles
Le voici au complet dans son spectacle
Mise à jour 29 janvier: 2ème tour des Primaires de la gauche en France
Mise à jour 30 janvier 2017: Résultat clivant en France dans le système des primaires comme course aux obstacles
Mise à jour 3 février 2017: Alex Vizorek est inspiré par Publifin
Paul Jorion, une nouvelle fois, parlait de Trump, des sondages et des élections françaises.
Mise à jour 10 mars 2017: Alex Vizorek revient
Mise à jour 15 mars 2017: Puis il y a les ploucs, ceux qui ne cherchent pas et qui ne veulent rien savoir dont parle Thomas:
Mise à jour 5 juin 2017: mais au fait comment se passe une journée d'un cumulard? Thomas Gunzig se mat à donner quelques indices
Thème repris par Alex Vizorek
Un an déjà depuis l'affaire Publifin
28/1/2021: Un parti-pris sur l'affaire qui s'envenime
28/1/2021: l'affaire reprend force et discipline
Commentaires
Seuls les Russes boivent plus d’alcool que les Belges
Seuls les Russes boivent plus d’alcool que les Belges. C’est ce qui ressort des derniers chiffres de l’OCDE. Les Belges consomment chaque année 12,6 litres d’alcool par personne, contre 13,8 litres d’alcool par an par personne en moyenne pour les Russes. L’OCDE a tenu compte des jeunes de 15 ans.
Pourquoi les Belges boivent-ils tant ? On peut avancer un certain nombre de raisons:
Tout d’abord, nous sommes bombardés par la publicité, qui est de plus en plus axée sur les jeunes. Ce public est aussi le plus vulnérable.
Il y a aussi un aspect culturel. Boire est souvent associé à des festivités et événements sportifs (dans d’autres pays, vous verrez rarement un spectateur avec un verre de bière dans un stade ou au bord d’un terrain de football).
La banalisation de la consommation d’alcool
On peut donc parler d’une banalisation de la consommation d’alcool. Celle-ci a été encore démontrée la semaine dernière, lorsque nos politiciens ont refusé d’interdire la boisson pendant les heures de travail parlementaires.
« Ces messieurs les députés ont décidé que la koffiekamer (sic) [koffiekamer signifie salle de café, mais l’expression aboutit à former un jeu de mots avec Kammer qui signifie chambre, et donc, assemblée] devait rester ouverte pendant les heures de travail, tout au long de la journée, pour les approvisionner sans limite en bière et en vin. Le Président de la Chambre Siegfried Bracke a dit qu’ « il n’y avait aucun problème d’alcool» : le déni, comme nous le savons par l’AA, est le premier seuil qui doit être surmonté, mais dans ce groupe de soutien, c’est peu probable. Jamais le parlement fédéral n’a été plus unanime qu’à ce moment crucial de la prise de décision démocratique : le bar reste ouvert ! » (Johan Sanctorum, dans Acta Sanctorum )
Selon les chiffres du fonds pour le cancer, un Belge sur 10 a un problème d’alcool. Cela signifie qu’il ou elle consomme chaque jour plus de deux (femmes) ou trois (hommes) boissons alcoolisées.
Selon Securex 14% des travailleurs belges sont déjà arrivés en état d’ébriété à leur travail. Un travailleur sur 7 boit plus de 10 boissons alcoolisées par semaine, ce qui affecte évidemment son rendement au travail.
Source: https://fr.express.live/2017/01/25/ocde-consommation-alcool-belges-russes/
Écrit par : L'enfoiré | 28/01/2017
La seule remarque et limite, c'est que quand il faut conduire, alors il faut chercher un Bob.
Et puis en relisant le commentaire, je ne sais si vous êtes tombé à rire comme moi à la suite de cette phrase:
"Cela signifie qu’il ou elle consomme chaque jour plus de deux (femmes) ou trois (hommes) boissons alcoolisées."
Heureusement que Mylenne Vandecasteele qui a composé cet article, a ajouté des parenthèses... Imaginez quelqu'un qui lit en automatique, il ne mettra pas de parenthèses....
L'auteur de l'article serait à ajouter aux statistiques.... :-))
Écrit par : L'enfoiré | 28/01/2017
Pas encore convaincu de l'utilité publique des humoristes?
Le québecois Dan Gagnon était l'invité de réveil en première, ce matin
Il expliquait ses spectacles
Le voici au complet dans un ancien
https://www.youtube.com/watch?v=rpplSjheh6k
Écrit par : L'enfoiré | 29/01/2017
Le job en or caché du candidat Fillon (Par Lucie Delaporte de Médiapart)
Après le népotisme et les travaux fictifs de Pénélope, son épouse.... (signalé par le Canard enchaîné)
François Fillon est depuis 2012 senior advisor et membre du comité stratégique du groupe Ricol Lasteyrie, qui conseille de nombreuses sociétés du CAC 40 et multinationales. Ce que le candidat à la présidentielle n'a jamais déclaré publiquement. Ce job lui a rapporté au moins 200 000 euros en quatre ans et demi. Il n'en a toujours pas démissionné.
François Fillon cultive un secret qui est en train de devenir son pire ennemi. Depuis le printemps 2012, date à laquelle il a quitté Matignon, le député de Paris est devenu, en toute discrétion, senior advisor du groupe Ricol Lasteyrie, qui conseille de nombreuses sociétés du CAC 40 et multinationales (Air France, Alstom, BPCE, EDF, Engie, Altran…). Il en est aussi depuis la même époque membre du comité stratégique, la structure chargée de réfléchir aux destinées de l’entreprise. Ce que François Fillon n'a jamais déclaré publiquement.
Écrit par : L'enfoiré | 01/02/2017
Les nominations à la Banque Nationale : C’est ainsi que l’on fait la politique en Belgique
Le gouverneur de la Banque Nationale de Belgique (BNB) gagne plus que président de la BCE Mario Draghi. C’est ce qu’affirme la journaliste de Kanaal Z, Véronique Goossens, qui vient de publier un livre sur la banque: De Geldmakers – Achter de schermen van de Nationale Bank van België.
Le gouverneur belge gagne 480 000 euros par an, plus une voiture avec chauffeur et des indemnités pour ses dépenses. C’est près de 100 000 euros bruts de plus que le président de la BCE Mario Draghi. Un directeur de la NBB gagne entre 330 000 et 380 000 euros par an.
Il n’est donc pas si surprenant que nos partis politiques se soient battus pour que l’un des leurs soit nommé directeur sous les ordres du gouverneur (il y a 7 postes de directeurs). C’est actuellement encore le cas, car quatre mandats arrivent à échéance.
Avec ses 7 administrateurs, la Belgique se distingue parmi les pays de la zone euro. En Allemagne, on en compte que 6, et aux Pays-Bas il n’y en a que 4. En Suisse, un pays pourtant central pour la finance internationale, le même travail est réalisé par 3 administrateurs.
Dehaene and friends
Les sept administrateurs sont un héritage du gouvernement Dehaene qui était au pouvoir à la fin des années nonante du siècle dernier, explique Goossens.
A cette époque, la BNB comptait 4 à 6 administrateurs, plus un gouverneur. Mais alors que l’introduction de l’euro avait conduit au transfert d’une grande partie du travail à la BCE, le nombre d’administrateurs est passé de cinq à sept. En effet, comme le Premier ministre Jean-Luc Dehaene avait avancé un autre candidat pour pourvoir un poste vacant que celui proposé par le gouverneur Alfons Verplaetse, il a finalement été décidé de créer deux postes supplémentaires pour permettre aux deux candidats d’obtenir un siège. Un compromis à la Belge, peut-on dire.
L’ex-gouverneur récemment décédé Luc Coene a plaidé à plusieurs reprises pour réduire le nombre de postes de directeurs, mais il n’a jamais recueilli de réponse. « C’est un poste bien trop beau», conclut Goossens.
La surpopulation de la Banque Nationale
Non seulement le conseil d’administration de la banque semble surpeuplé, mais ses effectifs sont exceptionnellement importants pour un pays aussi petit. Lors d’une apparition dans l’émission « De Afspraak » de la chaîne VRT, Goossens a dit que 2 000 personnes travaillaient à la Banque Nationale de Belgique actuellement. « Et c’est bien trop, parce que le niveau de décision de la banque a été en grande partie déplacé à la BCE à Francfort ».
Source: https://fr.express.live/2017/02/01/nominations-postes-directeurs-banque-nationale-belgique/
Écrit par : L'enfoiré | 01/02/2017
Alex Vizorek était inspiré par Publifin
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/00/3824283411.mp3
Paul Jorion, une nouvelle fois, parlait de Trump, des sondages et des élections françaises.
http://www.pauljorion.com/blog/2017/02/03/le-temps-quil-fait-le-3-fevrier-2017/
Écrit par : L'enfoiré | 03/02/2017
Alex Vizorek revient pour la nième de Publifin
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/02/3971337228.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 10/03/2017
Puis il y a les ploucs, ceux qui ne cherchent pas et qui ne veulent rien savoir dont parle Thomas Gunizg:
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/00/791849212.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 15/03/2017
Publifin: Elio, cause toujours
PAR BÉATRICE DELVAUX
Le socialiste André Gilles est plus que jamais là, faisant devant la commission un gigantesque bras d’honneur public au PS et à son président. Chez Nethys, rien n’a véritablement changé. Le commentaire de Béatrice Delvaux.
André Gilles en commission Publifin. ©PhotoNewsAndré Gilles en commission Publifin. ©PhotoNews
Aujourd’hui comme hier, les parlementaires aboient, mais la caravane « Moreau/Gilles » passe. Alors que le monde politique s’époumone contre le scandale et les exagérations salariales, les dirigeants de Nethys, non seulement ne font pas de mea-culpa, mais bétonnent, au vu et au su de tous, la pérennité de leur système et de leur personne.
Aujourd’hui, comme hier, chez Nethys et Cie, c’est une petite bande, Willy Demeyer compris, qui mène la danse, et personne n’a rien à leur dire.
Les dirigeants du holding industriel, toujours sous statut d’intercommunale, nous refont sur la composition de leurs instances le coup réalisé à l’époque « Tecteo ». Ils avaient alors réussi à devancer les décrets organisant leur contrôle, et à éviter que l’on puisse avoir barre sur eux. Aujourd’hui rebelote. Alors que la commission d’enquête met en cause le cumul de mandats et de rémunérations des dirigeants provinciaux André Gilles (PS), Georges Pire (MR) et Dominique Drion (CDH) dans la structure et demande plus de gouvernance dans les instances Publifin, Nethys s’exécute en vitesse, mais en fait se fiche surtout carrément du monde. André Gilles ? Il est plus que jamais dans le cœur du réacteur et se refuse à quitter les lieux. Un conseil d’administration moins consanguin ? François Fornieri y entre (ainsi que dans le comité de rémunération) avec Paul Heyse, ce qui revient à y bétonner la présence de la « bande à Bouboule ». Et tout cela entre soi, sans en référer à personne, prenant tout le monde de court et vas-y que je t’arrange l’affaire à ma sauce.
De qui se moque-t-on ?
Mais de qui se moque-t-on ? Du citoyen en général et d’Elio Di Rupo en particulier.
Il est le seul président de parti à ne pas (oser ?) se faire obéir dans cette affaire et à ne pas avoir mis de l’ordre dans ce repaire d’indépendantistes qui ont fait une OPA sur un outil public. Le MR a réglé le sort de Georges Pire – Daniel Bacquelaine ne s’est pas privé de le clamer ce vendredi. Le CDH a fait de même avec Dominique Drion. Mais le socialiste André Gilles, lui, est plus que jamais là, faisant devant la commission un gigantesque bras d’honneur public au PS, à son président, tout en déversant son mépris et son déni à la tête de son camarade Prévot, bien seul vendredi soir pour défendre l’honneur et les valeurs de son parti. « M. Gilles, comme socialiste, j’estime que vous ne devriez plus avoir un seul orteil dans Nethys », a osé courageusement Prévot, et Gilles de lui répondre : « Vous n’êtes pas mon juge ! » Tout est dit.
A force d’attendre, de soupeser, de se protéger, Elio Di Rupo a surtout acté son impuissance, entraînant son parti avec lui : le PS peut faire tous les chantiers de gouvernance de l’avenir qu’il veut, on a vu hier qu’il n’a ni les moyens, ni la volonté, ni le pouvoir de les faire respecter.
http://plus.lesoir.be/90107/article/2017-04-14/publifin-elio-cause-toujours#_ga=1.229254300.1409458006.1491461767
Écrit par : L'enfoiré | 16/04/2017
Comment se passe une journée d'un cumulard?
Thomas Gunzig se met à donner quelques indices
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/00/3684554804.mp3
Alex Vizorek remettait une couche
https://www.rtbf.be/auvio/detail_le-cafe-serre?id=2222629
Écrit par : L'enfoiré | 08/06/2017