Ça y est soixante-dix, enfin presque... (01/09/2017)
Compter en français, pour une fois, cela m'arrange. En prononçant soixante-dix plutôt que le "septante" à la belge, la pilule semble plus légère...
A mon âge, on ne parvient plus à faire des additions, mais on devient expert en soustraction...
Soixante-dix ans avant, cela fait remonter le temps à ma naissance en l'année 1947.
De cette naissance, je pensais en parler de manière très sérieuse.
Mais je l’avais déjà fait sous le titre "Vieillir en douce", il y a cinq ans.
J'avais aussi parlé du petit qui venait de Pluton.
Mais, suites aux événements récents, il me semblait amusant d'écrire autre chose...
- Bonjour Eriofne, écrire autre chose, dites-vous?
- Oui, en cherchant toutes les images de cette année 1947, ne trouvez-vous pas que cela manque un peu de piment?
Quand, en plus, je regarde ce qui s'est passé en 1947 en Belgique d'après Wikipedia.
Rien qu'en mars, le prix du charbon passe de 480 à 629 francs la tonne, les subsides attribués aux charbonnages belges sont supprimés. Un système de compensations est instauré, redistribuant 85 % des bénéfices des charbonnages en boni à ceux qui sont déficitaires. La libération du prix de la confiture. Les ministres communistes démissionnent. Chute du gouvernement Huysmans. Le prince régent Charles nomme Paul-Henri Spaak formateur du gouvernement Spaak III, rassemblant sociaux-chrétiens et socialistes. Le destin de l'Allemagne est entre les mains de quatre grandes puissances tandis que le plan Marshall, favorable aux USA, est adopté avec le projet d'être contre la faim, la pauvreté, la résignation et le chaos mais aussi pour que la France ne devienne pas communiste. L'Inde devient indépendante...et la princesse Elizabeth se marie. Plus angoissant, la fondation de la CIA à Langley...
Blabla... & co.
Si vous trouvez cela folichonne ou palpite après deux ans de la sortie de la guerre, dites-le moi.
J'oubliais, la marque "Ferrari" naissait en été et dernièrement, Autoworld ressortait toutes les étapes de cette marque automobile mythique pour l'occasion du 70ème anniversaire.
Mais je ne suis pas trop fan de voitures.
Né dans une bonne année millésimée puisque les crus classés en cette année-là sont classés parmi les meilleurs de la décennie.
Mais je ne suis pas connaisseur de vins.
- Qu'auriez-vous préféré pour en parler dans un cru de bière?
- Pas du tout. Je pense à autre chose. Vous connaissez peut-être cette question bête et méchante, qui dit si vous deviez revenir sur cette Terre en sachant ce que vous savez aujourd'hui, qu'auriez-vous changé?
- Oui, j'ai déjà entendu cette question-là et alors, qu'est-ce que cela vous inspire?.
- Vous vous souvenez peut-être de ce film "Allo maman ici bébé".
Toute l'originalité du scénario réside dans le fait que c'est le bébé qui raconte le film de son point de vue.
Il pense tout haut de ce qui lui arrive avec des paroles d'adultes.
Alors, je me suis dit et si j'allais dans le même sens?.
Imaginons que je naisse aujourd'hui, avec une logique et l'environnement de notre époque... Vous savez que depuis deux mois, notre communauté francophone est dans les choux tout comme moi, donc, il y a 70 ans.
Sortons du français traditionnel de Paris et utilisons des expressions belges avec l'aide de Michel Francard qui publiait un petit lexique des plus belles expressions du français de Belgique.
Tours et les détours de ce langage dialectal ont été rassemblés pour apporter une autre parure à l'histoire belge.
Parler de 1947, ça viendrait de trop loin dans la mémoire de ceux qui pourraient le raconter.
C'est parti...
Je vais pas la faire pas trop longue. Pas d'inquiétude.
Aucune intention ni de mettre Paris en bouteille ni risquer de vous y mettre aussi.
Supposons que, moi, le poechinel de l'époque ressorte du tiroir.
Toujours le même problème, trop douf à l'intérieur et trop cru au dehors.
Apparu, ainsi, soyez en sûr, ce n'est pas pour avoir un peu de semences de curieux pour faire pousser mes cheveux.
Mais, bon, comme je suis à nouveau là, autant que cela soit suite à un sérieux approximatif.
Le truc de ma naissance en nouvelle formule, dit à la manière de chez nous, cela change quelque peu, le processus.
Arrivant en cette fin d’été, comme il faisait doux, j’ai dû probablement passé une nouvelle fois, par le mauvais trou.
Ne vous effrayez pas, ça veut pas dire charrette.
Si je pense donc je suis, c'est toujours que si j'épanche quelqu'un d'autre essuiera.
J'ai jamais fait exprès de réveiller ma mère quand je suis arrivé.
J’ai pas demandé de sortir par ce Trou Vachement Agrandi pour me retrouver dans le tiroir du dessous après neuf mois d'indigestion à déglutir tout ce qui m'arrivait par l'étage du dessus.
Je me rends compte qu'il lui a fallu mordre sur sa chique à ma nouvelle mère génitrice.
Aucune intention d'aller chercher de mon propre chef, la petite bête et de risquer d’attraper le gros cou pour ça.
Pour les autres, les accompagnateurs de l'événement, quand le cadeau est arrivé, ils n'en ont rien eu à cirer et pourtant, ils me trouvaient à leur goût.
A la base, réfugié des mois sans air, sans pouvoir crier gare suite à un accident de parcours qu’aucune pilule n’avait eu l’heur de rectifier, cela fait beaucoup.
Pas étonnant que je chiale... Pas d’avance de chialer, une fois.
Mais de toutes manières chialer ou gueuler, c’était chou vert et vert choux.
Les chants désespérés sont les chants les plus beaux, disait quelqu'un.
Faut savoir que quand j'avale de travers en buvant ce liquide blanchard, je le fais savoir d'office, en faisant de ma gueule jusqu'à ce que le téton soit à moule.
Je suis pas venu pour conserver l’église au milieu du village de ceux qu'on disaient adultes à rappeler que je suis là.
Après nous et le lait, les mouches quand cela ressort par l'autre orifice.
Les géniteurs sont responsables et même coupables devant toutes les juridictions de la Terre. Fallait pas attendre famille en avalant la pilule par le mauvais trou.
Je sourie en stoemelinks pour ne pas tenir toutes mes frites dans le même cornet en gardant la mayonnaise par dessus.
Même un sourire peut partir en sucettes et pas nécessairement pour déguster celles-ci.
Plus tard, parfois, dans ma jeune tactique, j’ai dû m'être gouré et taper à gaille, c’est sûr.
Froucheler, cela va un temps mais cela peut toujours tourner en eau de boudin.
Tous des snuls en affaire et en maths mes vieux...
Un enfant coûte 170 briques sans compter les heures prestées et perdues.
Faudra pas espérer un remboursement avec intérêts même en mensualités.
J'épongerai ni votre ardoise ni la mienne.
Pour venir me voir en même temps au dessus du berceau, faudra faire la file et prendre un ticket comme à la boucherie sans os...
Faudra pas oublier la dringuelle dans la sébile en sortant comme à la messe du dimanche.
Merde, voilà que l'autre se paye un deuxième passage. Celui-là, il n'en rate pas une... Il crache comme une fontaine...
Parfois, j’entends chez les grands des gros mots dont je comprends pas la raison tout de suite comme "Va à la gare".
Je comprends rien à ce langage ambigu.
S'il s'agit de moi qui vient de sortir de la voie de garage, j'ai pas envie d'y retourner pour m'y garer.
Faut pas jouer avec mes doigts de pieds non plus pour faire des guililis ou du kip-kan avec.
Je supporte pas.
Des chatouilles, cela fait pleurer ma bistouquette et comme y a pas encore de pissodrome à ma hauteur, je suis obliger d'y passer en direct et à la longue, l'humidité donne froid dans le dos.
Pas la peine non plus, de penser que j'avais déjà une brique dans le ventre, j'ai besoin de liquide, c'est tout.
Je vois la vie autrement à mon niveau et ils pensent que je suis comme eux, du haut de leur perchoir.
Non, mais, ils se foutent de ma gueule, ou quoi...
Faut pas me pousser dans mes derniers retranchements, vous n'avez pas acheté un chat dans un sac mais un sac à futurs tchats.
Je préviens, vous avez affaire à un "petit génie" en formation mais qui s'ignore devant vous.
J'ai pas encore d'araignées dans le plafond, tonton Lucien et tantine Lucie.
Quant à vos prestations Mamy et Bobonne, faudra tourner de disque sur la platine.
Vos messages dégoulinants de componction et de platitude à comparer les pommes et les poires en broubelant, à me prendre pour la septième merveilles du monde à votre image, tout fripé comme je suis, c'est un peu casse-bombons..
Je me sens toujours un peu patraque à entendre répéter la même chose: "qu'il est mignon".
Rastrins, je suis pas mignon. Point.
Je suis un valet, un zinneke pure souche qui blinque dans les yeux de ceux qui se brouillent et se débrouillent à servir vos petites brouilles et magouilles quotidiennes.
J’en ai plein les guêtres et les bottes de vos trucs gnan-gnan plein d'onomatopées qui veulent rien dire: caca, popo, pipi, pouf, poutou, poutou où est ta tututte? .. et j'en oublie les meilleures quand vous me caresser la crolle sur le haut du crâne.
Ah, si je pouvais vous le dire les œufs dans les yeux...
J'en ai par dessus la tête que vous brouiller les pistes avec des trucs vieux comme le monde.
Je retiens tout de même vos répétitions comme un perroquet.
Ça peut toujours servir.
Faire de mon nez, je le fais quand on met pas ma tétine à place sans me le demander mais faut quand même pas que je vous fasse la leçon de maintien.
Pas con, je sais aussi y faire même si cela vous plait pas à tous les coups.
Quand ça sent l’oignon et que bardaf, c'est l'embardée, opportuniste, je filtre, je fais la moue pour en tirer profit à pleurnicher comme au cinéma bon marché et souvent, le plus fort, c'est que ça marche.
Vous ne saviez pas que je suce mon pouce pour donner l'impression que je réfléchis et pour vous donner l'impression d'avoir engendré une progéniture ingénieuse.
Je n'ai pas encore eu le temps de danser sur ma tête mais y a des choses que je ressens intuitivement.
Voilà, j'arrête ici. Mon temps pour vous raconter ma ré-intrusion dans ce pré-monde, est écoulé.
70 années se sont écoulées à l'horloge.
L'amuseur préféré de mon époque, Jerry Lewis, se faisait la malle à 91 ans.
Considéré comme un clown amuseur aux States et comme rebelle en France, il aurait pu donner des leçons de machines à écrire à Trumbo qui tweet comme il respire.
Chez nous, c'est encore une fois, la crise chez les grands qui nous gouvernent.
Ils ne se comprennent plus. L'un d'eux a tiré la prise et ne parvient pas la rebrancher...
Le terrorisme reste sous tension. On ignore s'il travaille en bipolaire ou en triphasé.
On apprend qu'en 2050, il y aura 31% d'habitants de plus sur la planète Terre avec 10 milliards de pelés et de tondus. L'Inde sera le pays le plus peuplée et l'Afrique doublera ses effectifs tandis que les jeunes la réduiront à 16 % à 14 %.
Avec le recul, on se dit que les seniors dérangent...
On attend qu'ils décrochent d'eux-mêmes en tirant la prise.
Ou qu'on vienne les aider
Parmi eux, certains restent rebelles et n'ont même pas encore surfé sur la Toile.
Charles Aznavour a reçu son étoile sur le "Walk of fame" d'Hollywood et demandait qu'on ne se rappelle que de son œuvre.
Heureusement qu'il y a les traditions pour faire ressortir le passé de sa boîte à souvenir.
Ce weekend, la ducasse d'Ath est une occasion fortuite pour recharger les batteries wallonnes:.
C'est "presque sérieux" qu'il faut résumer les faits de la semaine et en rire.
Si j'aurais su que ce serait pas avec humour, j'aurais pas revenu pour en ajouter une couche.
Maurice Chevalier deux ans après ma naissance chantait: Dans la vie faut pas s'en faire.
- Quel est le point que vous considérez comme ayant marqué ces 70 ans?.
- Difficile de choisir. Mais je dirais Internet, surtout, le Web qui a permis d'ouvrir les conversations à travers le monde.
- Et quelles sont les principales différences que vous avez constaté depuis lors avec le Web?
- Le Web a entraîné beaucoup de choses positives mais aussi pas mal de points négatifs. S'ouvrir au monde était louable et aurait pu le sauver. Les conversations se sont limitées derrière les frontières linguistiques. Elles se sont ensuite endurcies par la vindicte et la radicalité sans plus chercher de compromis comme boussole pour le remplacer par un populisme de bon aloi. Le numérique et les communications ont ouvert la boîte de Pandore. Le socialisme et la Sociale-démocratie sont actuellement sur la touche et risquent de disparaître à cause de son rôle médian entre deux mouvements extrémistes.
Le PTB, gauche radicale se fait l'apôtre de la bonne parole en remplacement du PS en demandant aux militants une participations aux frais.
Au Venezuela, où, commence le grand déballage sur la corruption en continuation au chavisme mais où il ne fait pas bon de se retrouver dans l'opposition avec Maduro.
Depuis je me tourne vers l'humour pour sortir de cet engrenage.
Mais, je sens que je vous ennuie avec mes constatations.
Cette remise à zéro de mon compteur d'âge a été factice et les conjonctures de l'histoire ne reviennent jamais totalement identiques.
Il faut pas penser que je suis devenu sec derrière mes oreilles.
A la retraite, les guindailles et le cul dans le beurre se réfugient derrière le caléidoscope des actions du passé.
En attendant, si je fais cul blanc sans en faire un fromage pour autant en dehors de l'écran noir de mes nuits blanches...
- A l'écran noir de vos nuits blanches? Pas sûr, là, que j'ai tout compris.
- J'en suis sûr. Tant pis. Vous êtes jeune et vous n'avez pas vécu quelques vicissitudes de la génération de cette époque.
Hier France3 présentait un documentaire sur les années yéyé en épisodes avec le journal "Salut les copains" comme symbole et signe de ralliement du style de vie de la jeunesse des sixties.
Teenager à l'époque, j'en avais déjà écrit un sketch "Chez les yé-yé avoir vingt ans ce 30 août 1967".
- Les années yéyé: Johnny Halliday Elvis Presley, Françoise Hardy, Richard Anhony, Eddy Mitchell, Dick Rivers, Claude François, Sylvie Vartan, France Gall, Sheila, Ray Charles et des groupes comme les Chats sauvages, les Shadows, les Beatles, les Rolling Stones, The Animals en ont fait partie
- Les années cactus: réussissant à concilier le rock anglo-saxon à un esprit français souvent pas la traduction en français d'une musique sous d'autres paroles.
La semaine prochaine, ce sera la suite
- Les années libertés: avec Bob Dylan, Jacques Dutronc, Julien Clerc, Eric Charden, Les Charlots, Joe Dassin... mais de lourds nuages s'amoncellent à la radio avec la concurrence des chaînes.
- Les années variétés: La concurrence devient féroce...
Le Paris-Match parlait des années seventies en deux phases:
- "Les années 70 incarnent la jeunesse du 21ème siècle qui avait pour projet d'arracher le corset d'une société rigide de ses clichés. Aucune décennie ne sera plus jamais aussi jeune".
- "Les hippies cèdent la place aux punks au son du rock psychédélique. La crise est là après les 30 glorieuses. Il faut se réinventer pour que la créativité explose".
France3 avait déjà évoqué ces seventies dans "La fièvre des années disco" et le billet "Psychose" terminait par là.
Jeudi prochain, France2 revient sur les eighties avec le titre "Les copains d'abord" avec Julie Piétri, Lio et Patrick Fiori.
J'en avais déjà fait un billet en 2011 "Eighties, Toute en contrastes".
Sabine Paturel sortait en 1985 et resta au Top50 pendant 36 semaines
Aujourd'hui, ce sont les images et le hip-hop qui ont le vent en poupe. Un genre musical caractérisé par un rythme accompagné de rap et de chants qui trouve ses racines en 1970 dans le Bronx.
Tout s'en va et tout revient...
Dans son livre "Au secours ǃ Les mots m'ont mangé", Bernard Pivot dit "qu'il déguste les phrases, savoure les textes, boit les paroles, s'empiffre de livres. Écriture et lecture relèvent de l’alimentation. Mais la vérité est tout autre: ce sont les mots qui nous grignotent, ce sont les livres qui nous avalent. Alors que le français invente des artifices, des slogans, des vocables, imagine des nuances par des synonymes, des patronymes par des titres qui flashent".
En consultant ce qu'on écrit sur le Web, ce serait plutôt la déperdition des mots derrière des tweets et des #hashtag endiablés.
La belgitude, dites en vrac, si elle est peut être plus à-ras-de-touffes, ce serait Pierre Etaix qui y répondrait en disant "Le plus pur comique, c'est celui qui se passe du verbe".
J’espère que d'autres que Pivot, auront eu bon à avoir lu les petits tours et détours de Francard, comme moi, de les avoir utilisés sans prise de tête, pour ce basculement de décennie personnel.
Soixante-dix ans ou septante ans, peu importe, cela fait près de 25.600 jours et nuits.
J'ai pas fait partie du monde des lettres, mais celui des chiffres, des nombres et des montants.
S'il fallait mettre un euro par jour dans le cochonnet tout au long de cette période de vie, cela ferait une très faible épargne..
Je vais pas imaginer le nombre de "pss-pss" de Manneken pis que cela a fait pour arroser les pâquerettes.
En numérique, on utilise le binaire et 70 s'écrit : 0100 0110. Ça fait plus gros mais avec moins de chiffres...
Le binaire est plus explicite à donner un âge mieux en rapport avec la situation en disant qu'il y a des jours avec et des jours sans, entre lumière et obscurité, en coran alternatif.
Dans le titre, j'écrivais 'soixante-dix, enfin presque...'.
Oui, l'anniversaire, ce n'est que le 1er septembre... le 1 du 9... tous les chiffres dans la date de l'année...
J'aurais pas aimé que ce soit le 11 du 9...
donc, en espérant ne pas être au mauvais endroit au mauvais moment jusqu'à vendredi prochain, le jour de la transition vers la décennie suivante.
Deux nouveaux attentats, un à Bruxelles et un autre à Londres, hier soir...
C'est pour ca qu'un karaoké s'impose
Eriofne,
Annexe actualité: Le Festival des Jeux du 26-27 août 2017, nouvelles photos.
24/10/2017: Je me suis trompé. 1947 a été une grande année pour la littérature.
Commentaires
Mireille Darc décédée à l'âge 79 ans
http://www.linternaute.com/cinema/star-cinema/1397315-mireille-darc-parcours-d-une-icone-du-cinema-francais/?een=47cbc108ee0a656773d7b5cceb321844&utm_source=greenarrow&utm_medium=mail&utm_campaign=ml276_mireilledarcfem
Écrit par : L'enfoiré | 29/08/2017
"Les Élucubrations d'Antoine", c'est du comique impertinent qui parle à une nouvelle génération plus frondeuse…
" Oh yeah !
Ma mère m’a dit ‘Antoine fais-toi couper les ch’veux’
Je lui ai dit : ‘Ma mère dans vingt ans si tu veux’
Je ne les garde pas pour me faire remarquer
Ni parce que je trouve ça beau mais parce que ça me plait. "
Nous sommes au printemps 1966 et un trio va donner un sacré coup de vieux aux stars de la variété yéyé : Antoine / Polnareff/ Dutronc. Polnareff en mai avec " La Poupée qui fait non ", Dutronc en juin avec " Et moi et moi et moi ". Mais c’est Antoine qui dégaine le premier !
En septembre 1965, il sort un 45 tours 4 titres chez Vogue, qui contient " La Guerre " et " Autoroute européenne n° 4 ". Sur la pochette, il est assis en beatnik, veste kaki, longs cheveux, guitare, harmonica, bref le folk façon " Dylan-Donovan ".
Pierre-Antoine Muraccioli fait tache par son parcours. Son père corse travaille pour les travaux publics de la France d’Outre-Mer, il voyage beaucoup. Et donc Antoine est né sous les tropiques, à Magadascar. À l’âge de deux ans, il se trouve dans le grand Nord à Saint-Pierre-et-Miquelon (Terre-Neuve) où il grandit. Ensuite Marseille, le Cameroun, la Savoie…
C’est pour ça qu’il devient plus tard un navigateur. Il a attrapé le virus de la bougeotte, en chanson aussi d’ailleurs, car il changera souvent de style ; Mais ce qui distingue le plus Antoine des autres yéyés, c’est qu’il est brillant à l’école. Il fait math sup au lycée, devient élève ingénieur à l’École centrale Paris, est diplômé début 1966… Et donc Johnny ne fait pas le poids !
Dans Les Elucubrations, il chante : " Tout devrait changer tout le temps, Le monde serait bien plus amusant, On verrait des avions dans les couloirs du métro et Johnny Halliday en cage à Medrano. "
En clair, Johnny t’es ringard… Et Johnny n’est pas content du tout. Il se sent humilié, vexé, ridiculisé, et surtout il a peur… Le nouveau venu fait un carton avec ses Elucubrations, n°1 au hit-parade, 19 semaines dans le top 100. Quant à Johnny, sa carrière est un peu sur le déclin. Tous les grands du yéyé peinent déjà à trouver un second souffle : Eddy Mitchell, Sylvie Vartan, Richard Anthony… En plus, l’impresario d’Antoine, Georges Leroux, fut le premier manager de Johnny au début des années 60… Trahison !
La réaction de Johnny ne se fait pas attendre ! Ce sera " Cheveux longs idées courtes ", également n°1 et 24 semaines dans le top 100. Et voilà Johnny remit en selle…. grâce à Antoine…
Et donc Johnny chante :
" Si les mots suffisaient pour tout réaliser/Assis sur son derrière les bras croisés/Je sais que dans une cage je serais enfermé/Mais c’est une autre histoire que de m’y faire entrer/Car il ne suffit pas d’avoir les cheveux longs. "
Le ton est agressif, railleur. Tout y passe, le look mais aussi les idées contestataires. C’est clair, pour Johnny, les beatniks, c’est pas son truc. Ce qui ne l’empêchera pas de se déguiser en hippie l’année suivante pour chanter l’adaptation française du tube " San Francisco " de Scott McKenzie…
Johnny a un parolier, Gilles Thibaut ; Antoine lui écrit tout seul… Encore une différence entre les deux artistes !
" Cheveux longs idées courtes " est très inspirée d’une chanson belge : " My Crucified Jesus " de Ferré Grignard, le chanteur beatnik anversois :
L’affaire se réglera à l’amiable. Grignard et Halliday sont signés sur la même firme de disques, Philips, ça facilite les choses et Grignard en profite pour négocier son transfert vers Barclay.
En tout cas, cette guéguerre en chansons prend des proportions comiques. À l’émission télé " Âge tendre et tête de bois ", Albert Raisner invite les deux idoles sur une scène transformée en ring. Antoine y joue une autre chanson " Une autre autoroute " et en direct il modifie le dernier vers : " Chante car tu sais bien que les gens n’entendent rien " qui devient " Chante car tu sais bien qu’Halliday comprend rien ".
L’affaire se réglera à l’amiable. Grignard et Halliday sont signés sur la même firme de disques, Philips, ça facilite les choses et Grignard en profite pour négocier son transfert vers Barclay.
En tout cas, cette guéguerre en chansons prend des proportions comiques. À l’émission télé " Âge tendre et tête de bois ", Albert Raisner invite les deux idoles sur une scène transformée en ring. Antoine y joue une autre chanson " Une autre autoroute " et en direct il modifie le dernier vers : " Chante car tu sais bien que les gens n’entendent rien " qui devient " Chante car tu sais bien qu’Halliday comprend rien ".
Archive INA : Rivalité entre Antoine et Johnny Halliday : Émission "En avant la zizique" (11 janvier 1995 - Présentateur : Alain Poulanges) :
Dans une interview pour Paris Match, à la question " Malgré votre diplôme d’ingénieur n’y a-t-il pas dans le monde de la chanson des gens tout aussi intelligents que vous, sinon plus ?, Antoine répond : " Plus je ne crois pas. Autant, sans aucun doute, Françoise Hardy et Jacques Dutronc. Quant à Johnny Halliday, c’est un garçon que j’adore… mais essayez de discuter deux heures avec lui ! ".
Et les autres idoles s’en mêlent. On ne leur a rien demandé, mais il y a peut-être des sous à se faire… France Gall joue la modératrice avec le 45 tours " La guerre en chansons " et Eddy Mitchell ironise dans " Chronique de l’an 2000 " en chantant " Laisse-nous profiter de cette publicité ".
Antoine lui-même en remet une couche en mai avec " Je dis ce que je pense et je vis comme je veux " :
Évariste, un autre chanteur, scientifique et docteur en physicien (phénomènes vibratoires et quantiques), propose début 67 une chanson géniale : " Connais-tu l’animal qui inventa le calcul intégral ? " :
Tout cela peut sembler bien dérisoire mais un bon indicateur d’une époque. Antoine, Dutronc, Polnareff sont l’équivalent dans le monde de la chanson française du mouvement pop dans les pays anglo-saxons. " Les Elucubrations ", c’est du comique impertinent qui parle à une nouvelle génération moins insouciante, plus frondeuse…
https://www.rtbf.be/lapremiere/article/detail_les-elucubrations-d-antoine-c-est-du-comique-impertinent-qui-parle-a-une-nouvelle-generation-plus-frondeuse?id=9725093
Écrit par : L'enfoiré | 03/10/2017
Situations que vous reconnaîtrez si vous aussi vous travaillez dans un bureau
Ennuyeux et monotones, les emplois de bureau? Rien de moins vrai! Au bureau, on fait bien plus que simplement travailler ou… En tout cas, beaucoup d’autres choses occupent nos journées!
1. Il y a toujours quelqu’un qui fête son anniversaire
Du gâteau! Des biscuits! La fête!
2. Du coup, le frigo est toujours plein à craquer
Vive les restes!
3. Mais attention, il y a souvent des trucs là depuis trop longtemps
Ça vous est déjà arrivé de mettre du lait qui avait tourné dans votre café…
4. D’ailleurs ça vous arrive de coller des Post-its sur votre nourriture
Parce que votre nourriture qui disparait, ça ne peut plus arriver.
5. Vous avez votre réserve personnelle de petits biscuits
En cas d’urgence, on ne sait jamais!
6. Au bureau, certains collègues terminent le café et n’en refont pas pour les suivants
Sauf si vous avez une machine à café, là, pas de problème.
7. Autre chose, les grosses tasses à café sont soumises à des règles tacites
Gare à celui qui osera toucher à votre mug préféré!
8. Et si vous travaillez dans un open space, les places sont aussi soumises à ce type de règles
Bah oui, vu le temps que vous avez consacré à l’ajustement de votre chaise. Bas les pattes.
9. Le lave-vaisselle est plus souvent plein de vaisselle plus sale que propre
Ça peut vous faire monter au plafond.
10. Et bien souvent, on ne remplace pas les rouleaux vides aux toilettes
11. La “bataille de la température” se répète tous les jours
Les frileux contre ceux qui ont la transpiration facile.
12. Vous perdez un temps fou à cause de cette maudite imprimante
Papier bloqué, bourrage, plus d’encre…
13. Vous avez toujours un collègue qui est toujours là
Et vous, ça, vous ne comprenez pas.
14. Tandis que vous, le vendredi après-midi, vous êtes déjà absent(e) (intérieurement)
Ou en tout cas dans votre tête, c’est déjà le week-end! Vous êtes assis à votre bureau, mais vous faites surtout semblant de travaillerer…
15. Quand le patron est absent, on s’amuse deux fois plus
Oups!
16. Chaque mois, vous essayez d’organiser un pot entre collègues, au moins
Il y a toujours une bonne raison!
17. Vous connaissez aussi ces moments gênants dans l’ascenseur quand vous vous retrouvez avec un collègue que vous connaissez mal (ou que vous n’aimez pas)
La prochaine fois, vous prendrez les escaliers.
18. Quand vous revenez de vacances, souvent tout votre matériel de bureau a disparu
“Où sont mes bics? Ma perforatrice? Les piles de ma souris?”
19. Mais surtout, si vous avez de la chance, vous avez un(e) meilleur(e) ami(e)/collègue de bureau
L’idéal pour connaître tous les potins du bureau.
Qui a dit que c’était ennuyeux de bosser dans un bureau?
https://fr.express.live/2017/10/10/19-situations-reconnaitrez-travaillez-bureau/
Écrit par : L'enfoiré | 13/10/2017
Je me suis trompé. 1947 a été une grande année pour la littérature.
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/01/1024732898.2.mp3
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/00/2058638386.2.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 24/10/2017
Ces 17 signes montrent que vous êtes ami(e) avec votre collègue
Heureusement que vous avez des collègues qui parviennent à rendre vos journées bien plus supportables. Et si vous avez beaucoup de chance, il y a, parmi vos collègues, un(e) qui est bien plus qu’un(e) collègue ordinaire. Quelqu’un avec qui vous vous entendez bien au quotidien et avec qui vous partagez plus qu’avec les autres: un(e) très bon(ne) ami(e) donc!
1. Vous prenez souvent, voire toujours, vos pauses ensemble
Et tout est bon pour faire une pause.
2. Et vous prenez aussi de temps en temps une pause café ensemble
Pas spécialement pour le bon goût du café mais juste pour parler un peu.
3. Vous vous écrivez secrètement des mails pendant vos heures de bureau
Attention de ne pas se tromper de destinataire !
4. Et si un(e) des deux apprend une rumeur, l’autre est immédiatement mis(e) au courant
Évidemment !
5. Mais jamais au grand jamais vous ne direz du mal l’un(e) de l’autre
Contrairement à vos autres collègues qui eux en prennent souvent pour leur grade.
6. Pendant les réunions, vous échangez des petits regards complices
Et puis pas besoin de mots, vous vous comprenez au moindre regard.
7. Sans compter que vous partagez des inside jokes que vos autres collègues ne comprennent jamais
N’est-ce pas ?
8. De plus, vous vous prenez des fous rires inoubliables
Typique.
9. Mais vous pouvez aussi vous tourner l’un(e) vers l’autre avec vos problèmes de boulot
Et le plus chouette là-dedans c’est que vous vous comprenez à tous les coups.
10. Et vous partagez aussi les détails de vos vies privées
C’est vraiment plus qu’un(e) collègue.
11. Vous connaissez celui(celle) qui partage la vie de votre collègue ainsi que quelques-uns de ses amis, et vice versa
Ça aussi c’est normal.
12. Et vous savez aussi sur qui il ou elle a un petit coups de foudre au boulot
Top secret.
13. Et puis vous vous sentez toujours incroyablement seul(e) quand votre collègue est malade ou part en vacances
Vous essayez d’ailleurs toujours de prendre vos vacances en même temps.
14. Vous attendez avec impatience les teambuildings et les fêtes du boulot
Parce que vous savez que ce sera l’occasion de faire la fête ensemble.
15. Boire un verre avec vos collèges ? Oui, si votre collègue préféré(e) est aussi de la partie
Vous savez alors que ça va être mémorable.
16. Même pendant le week-end, vous restez souvent en contact
Bien plus qu’un(e) collègue, c’est avant tout un(e) ami(e).
17. Enfin, quand vient la fin du week-end ou des vacances, vous, vous êtes toujours content(e) de retourner travailler
https://fr.express.live/2017/11/02/17-signes-montrent-etes-amie-collegue/
Écrit par : L'enfoiré | 04/11/2017