15/07/2017
Psychose
Le terme de « psychose » a une utilisation très variée et peut désigner toute expérience délirante ou aberrante exprimée dans les mécanismes complexes et catatoniques de la schizophrénie et du trouble bipolaire.
Comment devrait fonctionner une bonne démocratie ?
Limiter la démocratie aux élections cacherait souvent les gouvernances bananières ou dictatoriales avec des pouvoirs rassemblés par une minorité et tronqués pour la masse.
Le fédéralisme "à la belge" a tenté de résoudre la différence majeure entre le nord du pays en gardant quelques rennes de compétences au niveau du pays, majoritairement libéral et le sud, majoritairement socialiste.
Ce mode du compromis avait reçu un premier putsch à la "suédoise" en tirant plus vers la droite au niveau fédéral alors que chaque entité fédérée qui en font partie, avait choisi la gouvernance reliée à ses propres affinités. Le nord, libéral et le sud, socialiste, avec le centre bruxellois qui se perdait au milieu du jeu de quilles.
Dernièrement, coup de théâtre.
Les affaires ont entaché la politique belge dans le sud.
Le parti du CDH qui faisait partie du gouvernement Wallonie-Bruxelles, a perdu la confiance envers le PS et a tiré la prise.
La crise était inévitable.
De nouvelles alliances étaient à rechercher mais trois semaines n'ont pas encore suffi pour trouver le sésame.
Cela valait-il une crise ? Une question psychotique qui reste ouverte.
Préalable : Dans l’air du temps, les médias français et les belges prennent position, cachent des vérités qui ne leur sont pas propices, organisent l'amnésie de de l'histoire, font des amalgames, organisent des analyses, diabolisent alors que les dérapages dans tous les domaines ont deux sources communes. La présence d’un contre-pouvoir effectif est la condition nécessaire et suffisante pour continuer et accélérer un partage des richesses de moins en moins éthiques et soutenables.
Dernièrement, un contact plus privilégié avec un jeune "Vilain petit canard" (oui pour moi, il l'est) était né suite au fait qu'il exerce la profession que j'avais exercé pendant 40 ans et qu'il était belge.
Tout avait bien fonctionné au départ.
Chacun avait raconté sa vie, exprimé ses conceptions et les visions qu'il en avait de celle-ci.
J'ai relu les échanges en privé et je me souviens d'une des répliques de ce "jeune" "C'est pour cela que découvrir des personnes comme toi, c'est un coin de soleil dans un paysage bouché.".
Au fur et à mesure, pourtant cela tourna à l'aigre de manière manichéenne et dénigrante.
Je m'apercevais que tous les interlocuteurs du forum Agoravox se retrouvaient également traités de cons, s'ils insistaient trop longtemps "à ne pas comprendre".
"Mon temps est trop précieux pour répondre aux questions idiotes des trolls" et je me suis demandé comme Molière "mais que diable, est-il venu faire dans cette galère ?".
Un forum sur Internet est un endroit où l'on discute et où on s'y expose.
Pas nécessairement d'attaques "ad hominem" mais plutôt des réactions contre les "systèmes".
Comme cheval de bataille, presque tous ses billets vont et viennent dans le sens de contrer le média de la presse qui selon lui, ne sortent que des nouvelles fausses.
C'est parfois vrai, mais c'est aussi aller un peu loin de manière tendancieuse de porter en épingle ce qui n'a aucun impact pratique et réel dans la vie de tous les jours.
Google investit dans le logiciel RADAR (Reporters And Data And Robots) capable de générer plus de 30.000 articles de presse par mois.
C'est dire que décortiquer la presse, ce n'est pas demain que l'intérêt augmentera.
Mais, bon, chacun son truc à plumes ou à poils et on ne va pas en faire une maladie.
Sauter les médias officiels quand ils déplaisent, une tendance que Donald Trump a adoptée et qu'il a remplacé par des tweets en qualifiant la presse de mensongère.
Emmanuel Macron utiliserait un site en son nom sur le Web pour informer la population de sa politique qui serait, d'après lui, trop complexe.
Les interviews sur le vif peuvent toujours devenir dangereux quand les moindres paroles peuvent être interprétées et déroutées de leur objectif premier par la presse et ... par des internautes très (ou trop) zélés pour faire du buzz.
Parce que ces derniers affabulent à leur tour sans même vérifier ce qu'ils annoncent.
Les internautes n'analysent plus et sautent sur les failles qui restent ouvertes et le Web, l'outil de la modernité, de la liberté de paroles, s'y mettent dans la "démesure de l'interactivité".
D'après une étude de l'UE de "Trust in Media 2017", "les médias les plus dignes de confiance en Europe sont audiovisuels : la radio pour 59%, la télé pour 50% avec une crédibilité reconnue comme en constante augmentation depuis cinq ans.
Les médias traditionnels recoupent et vérifient les informations tarabustées par leur déontologie et une armada de garde-fous. A contrario, Internet grimpe péniblement à 36% et les réseaux sociaux à 21%. Mais il est vrai que l'intérêt du public pour l'actualité est en baisse d'après l'étude Kantar Public".
Les associations de journalistes d'investigation (FEJ) s'insurgent: « Comme en France avec François Fillon ou aux États-Unis avec Donald Trump, il y a un mouvement de fond désormais alimenté par le monde politique qui consiste à s’attaquer à la presse ».
Un article cite "dix comportements humains les plus destructeurs": le commérage, le jeu, le stress, la décoration de notre corps, le harcèlement, les mauvaises habitudes, la tromperie, le vol, la violence et le mensonge.
"Je suis de gauche" disait "Vilain petit canard".
Pas de problèmes intrinsèques dans la défense d'une cause de gauche ou de droite.
J'avais écrit un billet sous forme de conversation "anonyme" dans le cadre d'un printemps qui donnerait de la fougue et du renouveau tout en écrivant que trop d'information tue l'information.
Blackout et mutisme ont suivi.
Je me suis retiré sur la pointe des pieds en attendant des jours meilleurs.
Son mutisme a duré jusqu'au moment où il ne pouvait plus se cacher derrière des faux-semblants et finir par sortir une formule bien belge du style "OUI mais NON".
Le mot péjoratif de "gôche" qu'il avait utilisé, était rectifié dans sa conclusion très personnelle tout auréolé de gloire : la gauche n'est plus la "gauche". (fil complet)
De quelle gauche parlait-il d'ailleurs ?
Wiki dit : "De nos jours, les partis de gauche se rassemblent dans la promotion d'idéaux progressistes et d'égalité, la critique de l'ordre social et le souci d'une plus grande justice sociale. Elle comprend la social-démocratie, le radicalisme, le socialisme, le communisme et certains courants de l'anarchisme".
Y répondre resta lettres mortes, jusqu'au moment où un autre interlocuteur intervienne et qu'il m'a répondu "Guy, je suis aux abonnés absents quand TU écris, nuance. J’ai compris depuis longtemps que tu es vide, et tiré les conclusions qui s’imposaient, parce que je n’ai pas de temps à perdre en discussions stériles".
Là, on entre vraiment dans le mépris de l'autre en apprenant à dire "NON" à tout.
Ça peut se dire, mais ça ne peut pas se faire
Après ce "NON" ou "NON PEUT-ÊTRE" (comme une autre expression belge), à une question, il avait répondu : "À 50 ans, ma crise d’ado est derrière moi depuis 35 ans. Dire « non » pour dire « non », ça va bien à 2 ans et demi, après on passe aux « pourquoi » et puis on se fait une vie. On est bien d’accord là-dessus, je crois. Pratiquement tous les articles que j’écris sont détaillés, sourcés et disent bien contre « quoi » je suis, le système que je refuse. Cette argumentation qui couvre aujourd’hui des centaines de pages n’a pas sa place dans les commentaires, il ne faut donc pas l’y chercher.
- Je suis contre le tout "marchandisé", on vous vendra bientôt l’air qui vous appartient comme on le fait pour l’eau potable, à prix d’or.
- Je suis contre le néocolonialisme et ses conséquences dramatiques
- Je suis contre un système politique accapareur qui sous couvert de « démocratie » ne laisse strictement aucun droit aux citoyens
- Je suis contre le dieu argent, et plus généralement contre tout ce qui ressemble de près ou de loin à un système monétaire, qui créé une dette purement fictive, que vous remboursez en valeur bien réelle...
En fait je m’insurge contre un certain nombre de choses que j’estime parfaitement injustes... Non, ce n’est pas une philosophie de vie, mais le refus de l’imposition d’une certaine philosophie de vie, que personne, jamais, n’a approuvé, notez bien. Le « non » de La Boétie, c’est de refuser consciemment de participer même passivement à un système dont on sait qu’il nous asservit. Cela ne tient qu’à nous, mais qui le sait ?"
Fin de citation.
Donc, il est "contre" sans dire dans quel cas, il est "pour".
Tous ceux qui ne planerait pas à des altitudes au plafond des hiérarchies de manière impersonnelle, le savent.
Partager avec quiconque est un noble principe avec lequel je n'ai aucun mal, mais pas jusqu'au stade de la radicalité et de l'intégrisme dont on sait où il amène spirituellement ou temporellement.
Il y a presque 6 ans, j'avais écrit "Gauche, droite, gauche...".
A l'époque, d'après Alain Winants, patron de la Sureté de l’État belge, l'extrême gauche serait plus redoutée par ses services que l'extrême droite.
Les manifestations anti-G20 à Hambourg avait dégénéré en combats de rues et près de 500 personnes dont plus de 200 policiers, avaient été blessés pas des casseurs souvent d'extrême-gauche.
« A Hambourg, nous avons vu ce qu'était l'anarchie. Une telle violence est alimentée par le sentiment d’être traité de manière injuste. Les auteurs ne ressentent pas qu’ils appartiennent à ce monde. Ils ne veulent pas le changement, mais la destruction. […] Merkel a voulu montrer qu’une démocratie mature pouvait gérer la critique et les désaccords. Mais les choses ne se sont pas passées comme ça », affirmait le président.
Les crises politiques, elles-mêmes, arrivent toujours au stade de l'absurde, en se sabordant et c'est le socialiste, Paul Magnette, qui le disait.
Un principe de sagesse dit qu'il faut avoir les moyens de sa politique et faire correspondre la politique à ses moyens. Rien de plus, rien de moins.
L'initiative privée et le goût d'entreprendre, ce n'est pas la gauche qui les privilégie.
"Pourquoi les riches triomphent?", un billet qu'il ne faut pas nécessairement lire, mais qui donne des indices de l’indicible légèreté de l'âme des hommes.
Aujourd'hui, avec humour on pourrait dire que :
- La gauche serait le parti qui veut faire le bien au début de son mandat et qui se fourvoie vers la fin par manque de moyens.
- La droite, le parti qui veut aussi faire le bien à la fin, qui le budgétise avant pour y arriver, mais qui se fout complètement de la manière de l'atteindre puisque, pour elle, la fin justifiera les moyens en rationalisant en diminuant les coûts règlent les artifices de calculs de cette droite.
Je rappelle que le numérique et l'informatique ne sont pas des inventions du socialisme.
Un informaticien a pour mission d'inventer le futur, de corriger les lacunes et les oublis d'une version précédente mais ne réinstalle pas une version ancienne.
Je ne suis pas politicien, là, je suis "vide" mais j'ai été informaticien presque au depuis les débuts de paradigme. Peu importe la politique qu'elle soit gérée par la gauche ou par la droite, elle correspondrait très peu à une révolution.
Là, j'ai quelques bases à ce sujet dont j'ai assez parle par son évolution de sa révolution car elle ouvre une troisième institution idéologique parallèle.
C'est dans ce domaine que j'ai exercé "quelques talents mais pas en politique.
L'humain a déjà disparu face à des décisions stratégiques. Il n'est plus rentable par rapport à la machine.
Cette révolution numérique aujourd'hui, s'associe aux chiffres, aux quantités et pas naturellement à la qualité de celles-ci.
C'est là, la question primordiale et principale sur l'avenir à se poser alors que la technologie détient déjà une grande partie des potentiels pour tout bouleverser par ses outils technologiques.
Je suis parmi les constructifs optimistes mais, "Vilain petit canard" n'en parle pas tout informaticien qu'il se dit être.
Quant à l'antiaméricanisme primaire, il est tellement simpliste qu'il me fait sourire quand on pense que nous sommes en Europe des utilisateurs et nulle part en tant que créateurs.
Conclusions : Nous sommes tous différents. Nous avons tous des objectifs de vie qui ne le sont pas moins.
Un activisme engagé de gauche ou de droite, pourquoi pas ?
A part les extrémistes, j'ai déjà voté pour l'éventail complet.
Ce n'est pas du vogelpik mais suite à des projets qui plaisent.
"In medio stat virtus" et pourquoi pas, en généraliste, au milieu du gué ?
Au diable, les partis... au diable, les idéologies quand elles sont à bureau fermé à ses opposants ou qui ne font qu'insulter les autres.
L'ermitage est alors programmé seul au fond des bois ou d'une cave à bougonner.
C'est creuser sa tombe et irresponsable de tirer la prise par intransigeance quand des objectifs importants ont déjà été signés autour d'une table.
On corrige les erreurs après les avoir constatées et avant de reprendre la route ensemble.
Les objectifs sont plus importants que les délires partisans que ce soit au niveau gouvernemental ou entre particuliers.
Défendre ses opinions, rien de plus normal.
Dénigrer les autres, c'est rencontrer le cave qui se rebiffe.
Aux Cafés serrés belges, Mardi, Manu Di Pietro précédait et questionnait un libéral pur jus, Jean-Luc Crucke :
Vendredi, Cindya Izzarelli précédait Olivier Maingain en utilisant l'antiphrase, expliquait ce qu'est la politique de la terre brûlée des Shadock et dont la devise est "quand on ne sait pas où on va, autant y aller le vite possible" .
Puis quand, à court d'arguments, on n'a plus rien à dire pour sa défense, il faut faire une chronique à trou comme l'a fait Cyndia Izzarelli après un droit de silence : avec une conclusion des années 90 : "les deniers publics, c'est comme les frites, c'est ceux qui en parlent le moins qui en mange le plus".
Les scientifiques ont découvert un tout nouveau type de trous noirs, alors pourquoi pas les politiciens et ceux qui les galvanisent.
Mais, c'est bien connu, le cerveau chasse les pensées négatives par la nourriture, alors il insiste quitte à en devenir boulimique.
Retournons aux médias et à une télé qui nage entre deux eaux, francophone et allemande : ARTE...avec son "28 minutes" qui présente l'actualité par thèmes.
Celui du 7 juillet, considéré comme spécial, reprenait les étapes suivies parfois de manière irresponsable des gouvernements.
Sous le titre de "Les promesses n'engagent jamais que ceux qui y croient", il était dit que le premier ministre Philippe semble découvrir que les caisses de l’État sont vides et qu'il renonce déjà à ses promesses de campagne.
Présent, l'auteur du livre "Le coureur et son ombre" expliquait la philosophie de l'effort en groupe du coureur cycliste amateur qui a été la sienne.
Pour lui, la tendance actuelle épuise la vérité quand on la mesure dans une "nombrilification du monde".
"Comment gagner le Tour de France ?"
La réponse que je partage, se retrouve-elle en cliquant ci-dessous ?
<<<---Un des articles du Vif donnait la raison au fait que la gauche radicale supplante le PS.
"La stratégie politique du 'tout sauf la méchante droite' ne fonctionne plus", dit l'auteur, Jean-Numa Ducange.
Les électeurs ont changé.
Jean-Luc Mélanchon ne respecte même plus le socialisme historique qu'avait le PCF de Georges Marchait qui lançait à l'époque "C'est un scandale".
Le parti 'France Insoumise' a pris ses distances avec le parti communiste français.
La première version du socialisme-communiste de Mélenchon a été mise en congé en 2008 pour gagner des électeurs dans une évolution plus "douce".
Si cela n'avait pas été le cas, les vieux idéaux d'égalité sociale de la gauche révolutionnaire n'auraient pas percé lors des élections françaises en arrivant 3ème.
Le PTB belge prendrait la relève du PS en premier parti en Wallonie.
Marcel Sel rappelle ce qu'il contient en arrière-plan.--->>>>
Le Vif de cette semaine, reparlait du PTB et posait la question : "Et si le PTB avait raison".
Ce parti de la gauche radicale a le vent en poupe avec 24,9% de participants d'après un sondage.
Le parti souvent pointé comme populiste, a des chantiers importants devant lui-même (et pour lui-même) parce que beaucoup de propositions apparaissent souvent irréalistes et même incohérentes.
Puisqu'il manquait des "pour" dans les réponses de "Vilain petit canard", je cite les options de l'hebdomadaire :
- Taxe millionnaire
- Retrait des traités européens
- La semaine de 30 heures sans perte de salaires
- Augmentation des revenus de remplacement
- Nationalisation des secteurs stratégiques
- Refédération des compétences
- Repolitisation de la société civile
- Baisse des salaires des politiques
- Publication du patrimoine des mandataires
- Régularisation des sans-papiers
Il faudrait un article pour chaque point pour y répondre si je ne l'ai déjà fait. Je pourrais y revenir dans 15 jours après lecture.
Le problème, le PTB n'est pas prêt pour gouverner, il le dit lui-même et beaucoup de points demandent bien plus qu'un taxe shift de la droite.
Toutes options doivent être validées, chiffrées quand les caisses sont vides.
Il faut faire partie de son temps, aller de l'avant, faire son deuil du passé et ne pas avoir la nostalgie d'une époque en espérant la revivre un jour.
Qui se souvient encore du jeune Olivier Besancenot, au cours des élections présidentielles de 2007 ?
Qui se souviendra de Philippe Poutou qui s'opposait lors des dernières élections présidentielles ?
"Que reste-t-il de Carl Marx?"
L'ultralibéralisme de l'extrême-droite et le socialisme intégriste de l'extrême gauche, se rejoignent avec le même langage par des slogans court-termistes pour s'attirer des voix aux élections.
Il y a exactement dix ans, la crise des subprimes révélait, par le secteur de l'immobilier, la faiblesse de l'économie mondiale ainsi que la faiblesse des espérances dans une avenir radieux.
La solvabilité des crédits était prise en défaut et les emprunts des ménages n'étaient plus couverts.
Un engrenage fatal vers l'abîme commença dans un effondrement systémique : banques, assèchement des crédits, faillites, licenciements, baisses de la consommation...
Quand un vent de tempête souffle, la gauche tente de s'accrocher à un fil de soie pour préserver les plus fragiles.
Mais c'est la classe moyenne qui continue à construire vaille que vaille le chemin du renouveau et du futur.
Il y a un an exactement, j'écrivais lors de la fête flamande pour des raisons de pragmatisme "J'aime les Flamands".
En tirer des conclussions donnerait probablement des réponses fausses...
Peut-on changer le monde en quelques mots ?, se posait la question ARTE.
"Le pouvoir des mots : « I have a dream », « No pasarán », « Let Europe arise » – ces phrases de Martin Luther King, Dolores Ibárruri et Winston Churchill ont marqué les mémoires. Mais que sait-on de leur histoire et des coulisses de leur fabrique ? Les grands discours et les célèbres orateurs quelle sont leurs façons dont ils ont changé notre présent ?".
La musque adoucit les mœurs, dit-on si l'humour reste en rade alors je ferai appel à elle.
La semaine dernière sur France3, un documentaire rappelait "La fièvre des années disco".
Le disco me revenait en mémoire, parfois étonné de constater comment certains chanteurs avaient pu évoluer, soit disparus, décédés ou rentrés avec l'âge.
Durant sept ans de la décennie des années 70, le disco, en véritable phénomène de société avait envahi la planète pour le meilleur et pour pire le jusqu'à provoquer sa propre éclipse.
Après 40 ans, Madonna, Mika et Pharrell Williams font encore revivre ces années dans une sorte d'hommage pour détonner de l'ambiance morose politique sous le rythme saccadé et dansant qu'il apportait et dont on oubliait jusqu'aux paroles. Même le Rap et et le HIP-HOP d'aujourd'hui ont repris la relève
Politique et musique, vont souvent de concert.
Ce BestOf permet d'avoir une rétro-vision.
L'année 1978, souvent mentionnée comme point central de ce documentaire et je me suis concentré sur elle pour rappeler cette époque.
J'avais trente ans et "Vilain petit canard", dix.
En Belgique :
- 26 novembre : création du Parti socialiste, francophone, et du Socialistische Partij, néerlandophone, issus de la scission du Parti socialiste belge.
- 17 décembre : élections législatives et provinciales
En France :
- 6 janvier : adoption de la Loi informatique et libertés.
- 10 janvier : Soucieux des rigidités administratives qui freinent, selon lui, la vie économique du pays, le premier ministre Raymond BARRE fait voter une loi d’orientation sur le commerce et l’artisanat, destiné à mieux faire jouer la concurrence sur le marché français. La loi doit améliorer l'information et la protection des emprunteurs, dans le domaine du crédit à la consommation. Création de la commission des clauses abusives.
- 1er février : fondation de l'Union pour la démocratie française (UDF) par Jean Lecanuet, qui réunit le CDS, le parti républicain, le Mouvement démocrate-socialiste et le parti radical valoisien.
- 12-19 mars : élections législatives en France ; victoire surprise de la Droite avec 290 sièges contre 201 pour la Gauche. Pour la première fois depuis longtemps, le PS dépasse le PCF.
- 9 mai : assassinat d'Aldo Moro, président de la Démocratie chrétienne
- 10 août : Peugeot annonce le rachat de Chrysler Europe pour 230 millions de dollars (1 milliard de FRF), devenant le N°1 européen et N°4 mondial derrière General Motors, Ford et Toyota.
- 4 décembre : création du système monétaire européen (SME)
En économie :
- Le salaire réel de l’ouvrier français moyen a augmenté de 16 % depuis 1973. La progression stagne ensuite entre 1978 et 1995.
- Déficit public (-1,6 % du PIB).
- La consommation médicale a doublé en six ans. Le taux de mortalité se stabilise autour de 10 ‰.
- Création du plan "Vigipirate", l'armée vient appuyer les forces de sécurité civiles dans le maintien de l'ordre face à la menace terroriste.
- Les allocations familiales sont généralisées à l'ensemble de la population française.
- Loi généralisant la mensualisation de la paie.
Une libération sexuelle et l'acceptation du statut de gay.
Comme toujours, un retour de manivelle de cette liberté, s'est produit dans les "années Mitterrand" sous forme de Sida.
La "social-démocratie" a fait son entrée lors de la présidence du socialiste, François Mitterrand.
Il se trouvait sous le rouleau compresseur de la Dame de Fer, Madame Thatcher et de Ronald Reagan et il a dû adoucir sa politique parce que sans le dire la population a des goûts cachés de calme, de luxe et de volupté.
Hier, c'était le 14 juillet et la fête nationale française.
Emmanuel Macron était côte à côte avec Donald Trump.
En fin limier, il a très bien compris qu'il ne faut jamais couper les ponts et qu'un ennemi peut devenir un jour un ami et vice-versa.
Les alliances ne sont jamais éternelles et tout n'est que cycles avec des hauts et des bas...
Alors, quand on ne sent pas bien dans sa peau à l'endroit où l'on vit, on en change drastiquement, pragmatiquement de "crémerie"...
De toute cette période du disco, j'en choisirai quatre et j'expliquerai pourquoi.
On chantait à l'époque "Le Freak, c'est chic".
Freak, mot qui signifie 'monstre humain, bizarrerie de la nature, maniaque, ironie du sort' et qui crée donc une psychose.
Arrivait alors l'âge d'or de la contre-culture hippie des années 68 sur la côte ouest américaine avait de nombreux adolescents et jeunes adultes, déçus par l'austérité morale et politique de l'après-guerre, par le mode de vie banlieusard américain et donc aussi par les mouvements de gauche de leur époque, définis comme des freaks avec l'idée de "Tous les révolutionnaires sont des freaks".
"Money, money, money", un mot qui définissait l'époque et la qualifiait par son manque
Et "Shame, shame, shame on you" préfigurait un sentiment de trop plein pour certains
Gloria Gaynor chantait "I will survive" pour que toute "psychose en l'avenir" se transforme en "espoir"...
Si on peut ou on veut bien s'y adapter.
C'est le temps des grandes vacances, le temps de partir loin entre potes pour se vider la tête...
Les duels psychologiques et philosophiques, cela épuise les méninges...
La semaine prochaine, je remets mon bâton de pèlerin avec un autre article "vacances" pour les uns et qui sait, un "drame" pour les autres qui agissent au nom d'un socialisme autrement bien plus nécessaire.
Quant à chercher à savoir qui sera le méchant en été, il ne faut pas brûler les étapes, il n'y aurait plus de surprises...
En attendant, "presque sérieux", chantons cette petite chansonnette
en morgane de toi pour déterminer
qui serait au moins, le plus content,
si j'étais président ou non,
Georges ou Philippe ?
Eriofne,
Citations:
- “Les socialistes ont progressé. Ils sont passés de la gauche paillette à la gauche paillotte.”, André Santini
- “Je suis adroit de la main gauche et je suis gauche de la main droite.”, Raymond Devos
- “Le Français a le cœur à gauche, mais le portefeuille à droite.”, Anatole de Monzie
24 août 2017: Le Paris Match de la semaine dernière parlait de la décennie des années 70 en ces termes :
"Les années 70 incarnent la jeunesse du 21ème siècle. Aucune décennie ne sera plus jamais aussi jeune".
20 décembre 2017: Il faut être courageux ou inconscient pour faire de la politique. Plusieurs anciens donnent leur démission
Publié dans Actualité, Intimisme, Organisation, Parodie et humour, Politique, Presse et media | Lien permanent | Commentaires (10) | Imprimer
Commentaires
BestOf de "28 minutes" ce 14 juillet
Au sommaire:
- Moralisation de nos élus doivent-ils être exemplaires?
La morale, un dangereux boomerang?
En Smic-smac
- Emmanuel aurait-il un problème avec les contre-pouvoirs?
Décide-t-il de tout?
- Trumpolatrie? Vous êtes le meilleur des chefs... Chef888
Chef que vous me semblez beau !!!
Quand il y a un bal de faux-culs...
- Affaire Grégory Le plaisir morbide du mystère.
https://www.youtube.com/watch?v=PEd7yqPqes8
Écrit par : L'enfoiré | 15/07/2017
Bonjour.
Oui, mais à présent, c'est à la mode, tout le monde est bipolaire!
Lorsque, j'étais hospitalisé en addictologie et dans ce bordel, tout le monde était bipolaire.
D' après les psy...
Comme je passais mon temps à analyser les autres, je sais qu'il y avait quelques bipolaires, mais ce n'était pas tous.
En revanche, il y avait pas mal de "bouricots"!
Lorsque j'avais essayé de parler de littérature à quelques-uns, ils étaient partis en courant....
Bien cordialement.
Écrit par : bourgade | 02/08/2017
Bonjour,
Cela m'amuse beaucoup de lire ce commentaire au vu de ce que je viens d'écrire ce matin en aparté à un autre interlocuteur.
Nous suivons des idéologies sans savoir ce qu'elles contiennent.
Insidieuses, elles nous sont vendues sous leurs plus beaux atours.
Je les cite puisqu'elles sont toutes fraîches: religions, argent, gauche/droite, langues, numérique, argent, ...
Toutes sont, si on ne prend pas de recul, des polémiques dans leur fondement.
Ce matin, à la radio, l'ambassadrice vénézuélienne en Belgique.
https://www.rtbf.be/info/article/detail_l-ambassadrice-du-venezuela-en-belgique-l-opposition-s-exprime-par-la-violence?id=9674156
Acquise à la cause de Maduro, elle rejette rapidement la responsabilité: "Des Vénézuéliens sont morts à cause des manifestations violentes lancées par l'opposition. C'est leur façon de s'exprimer contre le régime".
Elle se devait de garder comme il se doit, de garder la ligne de parti de son président
Non, la violence n'est pas partagée, qui oserait penser cela.
La question principale n'est pas là: "comment est-on arrivé à cette situation?"
La réponse: on ne trouve plus rien pour manger dans les magasins.
La population est obligée d'aller à l'étranger pour survivre.
Pourquoi est-ce ainsi?
Parce que le pétrole a toujours été la seule rentrée d'argent pour créer du PIB et... comme les prix sont en chute libre... cela craint.
Si on faisait un peu d'effort de prévoir, plutôt que de réagir après coup, tout pourrait être différent quand plus personne ne peut vivre en autarcie, une fois mondialisé.
Cela demande du charisme. C'est beaucoup plus cher.
Bien à vous
Écrit par : L'enfoiré | 02/08/2017
J'oubliais...
Avant l'ambassadrice, il y a eu Cyndia Izarelli qui faisait son Café serré
qui tentait de mettre un peu d'ordre dans le chaos vénézuelien avec le manuel des crises politiques
https://www.rtbf.be/auvio/detail_le-cafe-serre-de-cyndia-izzarelli?id=2240213
Comme je l'ai toujours dit: heureusement qu'il y a l'humour, sinon la vie serait encore plus dure
Écrit par : L'enfoiré | 02/08/2017
ARTE présentait son dernier 28 minutes en un débat sur la situation
COMMENT EMPÊCHER LA GUERRE CIVILE AU VENEZUELA ? Dimanche 30 juillet avaient lieu les élections constituantes au Venezuela. D’après les données officielles, moins d’un électeur sur deux s’est rendu aux urnes pour voter, soit un taux de participation de 41,5%. L’opposition, qui refusait de participer à ce vote qu’elle qualifiait de non constitutionnel, a boycotté le scrutin et appelle aujourd’hui à de nouvelles manifestations. Quant au président Nicolás Maduro, il souhaite que l’immunité des parlementaires de l’opposition soit levée pour pouvoir les juger. En quatre mois, les différentes manifestations antigouvernementales ont fait plus de 120 morts, et le pays est au bord de la guerre civile. Que peut faire la communauté internationale pour empêcher le pays de sombrer dans la guerre civile ? Pour en discuter, nous recevons Saraï Suarez, journaliste indépendante, Gaspard Estrada, politologue, spécialiste de l'Amérique Latine et Thomas Posado, docteur en science politique à l'Université Paris VIII.
http://www.arte.tv/fr/videos/075225-018-A/28-minutes
Écrit par : L'enfoiré | 03/08/2017
La bande originale de l'année : 1978
Année durant laquelle la musique " disco " atteint des sommets, les papes se succèdent sur le trône du Vatican, Cloclo et le Grand Jacques quittent la scène alors qu’un bébé éprouvette voit le jour. A Paris, le 23 janvier, le baron belge Edouard-Jean Empain, 41 ans, est enlevé en sortant de son domicile.
https://www.rtbf.be/lapremiere/article/detail_la-bande-originale-de-votre-annee-1978?id=9684341
Écrit par : L'enfoiré | 17/08/2017
L’armée allemande se prépare à une désintégration de l’Union Européenne
L’armée allemande a développé un certain nombre de scénarios pour le prochain quart de siècle dans lesquels l’Union Européenne continuerait de se désagréger. C’est ce qu’affirme le magazine allemand Der Spiegel, qui a eu communication d’une étude confidentielle.
Le rapport met en garde que la population pourrait de plus en plus s’identifier avec des groupes ethniques, régionaux ou religieux. Cela pourrait mettre en péril la solidarité européenne, mais aussi les sociétés nationales.
Le rapport a été préparé sur les instructions de Katrin Suder, Secrétaire d’État allemand pour la Défense nationale.
« Dans le dossier, on a tenu compte de 6 perspectives d’avenir possible », écrit Der Spiegel. « Deux scénarios ont une vision optimiste de l’avenir de l’Union Européenne. Dans la meilleure option, le bloc traverse une période florissante, au cours de laquelle elle jouit d’un impact culturel et politique très grand. »
Désintégration
Une autre alternative voit le développement positif d’un certain nombre de grandes régions au sein de l’Union Européenne. Une 3e possibilité présente un statu quo avec une économie forte et de bonnes relations internationales. En revanche, dans les autres scénarios, on envisage un nationalisme croissant, un plus grand contraste entre les régions Est et Ouest, et même une désintégration complète.
Dans le scénario le plus pessimiste, un certain nombre d’états membres suivent l’exemple de la Grande-Bretagne et se séparent de l’Union Européenne. Il est précisé que dans cette situation, tout nouvel élargissement du bloc a été abandonné.
Dans ces circonstances, l’Europe devra également renoncer à sa compétitivité mondiale. De même, dans cette hypothèse, le désordre et le chaos d’un monde en conflit ont également des conséquences importantes pour la sécurité de l’Europe de l’Allemagne.
Selon Der Spiegel, cette étude a été commandée après les actions agressives menées par la Russie à l’est de l’Ukraine, et d’autres signes témoignant de possibles problèmes internationaux. Le rapport qui en est issu devrait aboutir à la détermination d’un plan militaire détaillé pour chaque scénario envisagé.
Der Spiegel note que le rapport a été préparé avant que Donald Trump accède à la présidence des États-Unis et que depuis, la relation entre les États-Unis et l’Union Européenne s’est complexifiée.
https://fr.express.live/2017/11/08/armee-allemande-union-europeenne/
Écrit par : L'enfoiré | 09/11/2017
Bonjour Guy, ce livre me semble particulièrement intéressant parce qu'il met très bien en évidence le comportement idéologique de la commission européenne suite à la crise financière suivie d'une crise économique en Europe alors que d'autres continents comme les USA et la Chine ont une approche (un peu plus) pragmatique de ce qu'il faut faire et ne pas faire en se basant sur les leçons de l'histoire économique et sur l'avis d'économistes de tout bord. Médiapart publie également une discussion entre l'économiste et un journaliste (une vidéo de 23'), j'espère que cette vidéo te sera accessible également! Bonne journée
Écrit par : Don quichotte | 22/11/2017
Merci...
Résumons le contenu:
Quelle théorie économique après la crise?
Entretien avec Francesco Saraceno, économiste à l’OFCE et auteur de l'ouvrage L'Économie à l'épreuve des faits, aux éditions Revue Banque.
Dix ans après la crise financière qui a brisé le « consensus » théorique issu des années 1970, la science économique doit trouver de nouvelles bases, loin de l'idéologie et de l'illusion de la toute-puissance d'une théorie dominante.
Quelle théorie économique après la crise ? © Mediapart
Dix ans après la crise financière, quel est le devenir des théories macroéconomiques ? Tous les éléments du « nouveau consensus » qui s’était construit dans les années 1980 sur les ruines du keynésianisme dominant semblent avoir été remis en question par les événements de 2007-2008. De plus en plus d’économistes s’interrogent désormais sur l’effet négatif des inégalités sur la croissance et reviennent sur les sous-estimations du multiplicateur budgétaire et des effets de l’austérité.
L’histoire des théories économiques est faite d’échecs devant des réalités mouvantes et d’adaptation.
Le néoclassicisme s’est fracassé sur la crise de 1929, le keynésianisme (par ailleurs assez distinct de la pensée de Keynes) sur celle des années 1970, le « nouveau consensus » qui réhabilitait l’efficience des marchés a échoué en 2008.
Francesco Saraceno, revient sur les erreurs des politiques économiques induites par ces théories et appelle à un changement radical de méthode.
Selon lui, aucune théorie ne peut répondre à tout, en tout temps et en tout lieu.
Il faut retenir les leçons de l’Histoire et faire le choix de l’éclectisme.
L'austérité, un sujet que j'ai traité avec un certain humour:
"Très chère austérité""
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2012/02/03/tres-chere-austerite.html
Écrit par : L'enfoiré | 22/11/2017
l faut être courageux ou inconscient pour faire de la politique. Plusieurs anciens donnent leur démission
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/01/53775527.MP3
Écrit par : L'enfoiré | 20/12/2017
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