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Le printemps pour passer de l'avant et changer l'après
Samedi dernier, j'écrivais "Irrésistible printemps". Le printemps, c'est la saison du renouveau, la période pendant laquelle tout renaît de ses cendres, du grand nettoyage, du rappel des écuries d'Augias du passé qu'il faut rectifier.
C'est irrésistible d'y voir un moment de bilans...
Cette semaine, la Première se remettait en question. On y était sensé tout changer pour que tout reste comme avant et ne pas trop effrayer les auditeurs. Un nouvel interviewer des hommes politiques prenait le challenge de Bertand Henne qui avait parfaitement fait son travail pendant près de huit ans.
Je suis retourné à cette époque. J'ai transmis un texte écrit au début 2010, "L'avant d'après". Je l'ai relu et rien ne semblait être bouleversé sinon en surface avec d'autres acteurs, des "actings" et des joueurs à l'escarpolette.
Sortir de vieilles histoires sous forme de caricatures impartiales pour rendre ces souvenirs humoristiques avec Kroll du côté belge, une fois...
C'est l'un des buts de ce billet intermédiaire aux autres...
...
Commençons par le "grand nettoyage de printemps" de la Première, la radio que j'écoute chaque matin.
Ce nettoyage avait commencé depuis un certain temps.
La caméra prenait les images en pointant les personnages d'une manière plus intimiste et incisive.
Lundi soir, au JT, le départ de Bertrand Henne était annoncé, il y aurait du nouveau le lendemain mardi au matin.
Ce fut le cas avec les petits plats dans les grands...
Il y eu le passage du flambeau de Bertrand Henne à Thomas Gadisseux présenté par un inhabituel Pierre Scheurette à ce poste :
Suivi du bilan de 8 ans d'interviews de Bertrand Henne avec le best-of de ses souvenirs:
Le lendemain, Bertrand faisait le topo des reliquats d'affaires Publifin en se demandant si les entrepreneurs pouvaient aussi jouer au Macron
L'habituel Thomas Gunzig emmanchait son café serré en remarquant les "changements structurels immobiliers" sans changement parmi les "mobiles":
avant que le petit nouveau questionne notre premier ministre: pour rectifier le nouveau, le bleu qui avait encore quelques corrections à apporter.
"Débats Première" était la nouvelle fonction de Bertrand avec la question au sujet de faire barrage ou non au FN :
En fait, rien ne changeait sinon dans la continuité....
Il y a la politique avant les élections et après...
Tout cela n'aurait pas généré un billet comme celui-ci, s'il n'y avait une suite d'apartés avec un jeune rédacteur qui veut casser la "baraque à frites".
Je dis jeune (pour moi, il l'est à cause de la vingtaine de piges de différences) que j'avais un peu bousculé et testé dans sa manière de voir les choses.
Quand on est jeune, fringant neuf et sous garanties, comme je l'ai été, on a quelques fantasmes tout à fait naturels qui corrodent avec l'expérience.
Avec l'âge, les retours de flammes sont plutôt mouillés.
Attention, je préviens, ce qui va suivre, c'est chaud.
Ceux qui ont froid aux yeux s'abstenir....
Je l'avais secoué en lui disant que d'après ses dires sur les élections françaises.
Ces élections, je n'en avais écrit qu'un billet sous forme de poisson d'avril en exprimant mon détachement du choix des Français puisque je n'étais pas impliqué en première ligne.
Les Français, je les avais "pratiqué" depuis douze ans sur Agoravox.fr et sur place lors de voyages de différentes natures.
J'avais prévenu mon interlocuteur que je l'avais testé comme je le fais depuis tout ce temps en creusant les fondations des idées parfois très ou trop personnelles qui se règlent par le mercantilisme originel et pas par celui du partage souvent préconisé par le socialisme pur jus "Etre ensemble même si on est différent" et que ce partage est la fonction prioritaire pour réussir des autres anglicans, orangistes et germains.
Le mercantilisme considère que "le prince, dont la puissance repose sur l'or et sa collecte par l'impôt, doit s'appuyer sur la classe des marchands et favoriser l'essor industriel et commercial de la Nation afin qu'un excédent commercial permette l'entrée des métaux précieux".
Je lui ai répondu d'une pièce pour expliquer ce qu'était un rebelle en tout sans répondre à ses différents points puisque manifestement, il n'avait pas lu tout ce que j'ai écrit depuis plus de 12 ans, ce qui est normal, puisqu'il est entré récemment dans la cage aux lions.
Manifestement, il avait écrit ce qui va suivre sans relire et dans la chaleur du moment avec quelques fautes de frappes tout aussi naturelles.
...
Sous forme de dialogue....
- Je me suis demandé si tu n'étais pas de l'extrême-droite, même si tu te disais de gauche. Je connais bien les français", demandais-je.
- Non c'était le programme d'Asselineau qui est ce que tu veux, mais pas d'extrême droite. Tu penses sérieusement que je vais justifier de mon 'orthodoxie de gauche' devant un gars qui prône l'ordolibéralisme ? Hey, quand je veux un paquet de clopes, je vais pas chez le poissonnier. Et je me souviens, moi, parce que je sais d'où on vient que chaque fois que le fascisme a pris racine, c'est parce qu'il a été solidement soutenu par la droite, par le 1% de capitalistes, contre les travailleurs et les laissés pour compte. Je n'ai pas de leçons à recevoir de toi. Tu connais "des" Français, j'en connais d'autres, so what? Ce sont tes opinions politiques qui commencent à transpirer, pas les miennes.
- Ok. Allons-y. Prendre son bâton de pèlerin, c'est parfois sortir de soi en prenant de l'altitude sur les choses. François Asselineau, un socialiste? Voyons son passé dans Wiki. "Diplômé d'HEC et de l'ENA, il entre à l'Inspection des finances en 1985. Il mène ensuite une carrière de haut fonctionnaire qui le conduit notamment à exercer dans différents cabinets ministériels sous les gouvernements de droite des années 1990. Fondateur de l'UPR qui propose la sortie de l'UE, de la zone euro et de l'OTAN. Décrit comme souverainiste, antiaméricain et conspirationniste et présenté comme en dehors du clivage droite-gauche classé parmi les "divers" et couramment situé à l'extrême-droite. Par le cybermilitantisme, il exerce une insistante démarche de lobbying auprès des grands médias qu'il accuse de le censurer, ressenti comme un harcèlement. Il échoue en 2012 et en 2017, il recueille 0,92% des voix". T'ai-je donné des leçons? Si ces opinions politiques ne sont pas les miennes, je ne t'en donnerai pas de personnelles comme je l'ai fait au cours de mon seul billet sur la question sous forme de poisson d'avril...Les fondations du libre-échangisme ne sont pas uniquement de droite. Que se passerait-il pour la Belgique qui est le laboratoire de l'Europe si ses désirs étaient accomplis? Quand il y eu le Brexit, tout le monde le disait déjà, ce serait mauvais pour la Belgique. Je ne sais si c'est par masochisme qu'il faudrait continuer sur le même chemin. Pour la France, j'ignore si elle s'y retrouvera en sortant de ces organismes à géométrie variables surtout dans l'état actuel. Au sein du pays coexistent des situations économiques de plus en plus différentes. Une énorme différence existe qui correspond au choc des deux France, avec par exemple la Lorraine qui a un PIB qui a chuté à -10% et la région de Paris qui s'est réévaluée de 8%. Dites-moi votre PIB, je vous dirai qui vous êtes.
- Je te signale au passage que c'étaient bien les Wallons qui avaient tout d'abord amené le régionalisme sur le tapis. Mouvement wallon, tous ça. Ah mais c'est vrai qu'alors c'étaient les Flamands qui étaient pauvres. Ceci explique sans doute cela.
- Absolument d'accord. Rien à ajouter.
- C'est une maladie communément répandue qui a pour nom l'égoïsme : Catalogne, Écosse (parce qu'on y a récemment découvert du pétrole), Nord de l'Italie, Flandre, Bavière, Bretagne, Pays Basque... Tout cela exacerbé par une Europe qui ne songe qu'à détruire les États-Nations pour pouvoir créer son rêve américain : un marché de 500 millions de consommateurs plus ou moins politiquement impuissants.
- A nouveau d'accord. Crois-tu que le séparatisme, le souverainisme, n'en sont pas. L'égoïsme fait partie de l'actualité. L'idéologie de "Nation" nous est presque inconnu en Belgique. Pourquoi? Parce que nous sommes un amalgame de nations environnantes qui ont voulu créer un État tampon entre le monde anglican, orangiste et français, pour ne plus revivre l'épisode de Napoléon. Mais ce fut par ce qui tarabuste les gens hier et aujourd'hui: le pognon..
- By the way je précise qu'une majorité d'Écossais aujourd'hui ne veut PLUS de référendum, faut te tenir un minimum au courant.
- Exact mais jusqu'à la prochaine poussée de fièvre. La majorité des gens ambitionne la démocratie directe et participative dont le livre "Tous" de Grégoire Polet parlait et dont j'ai résumé les grandes lignes.
- Et accessoirement un "référendum" dans l'autre sens, c'est impossible. C'est le Royaume-Uni qui est dans l'Europe. Si l'Écosse le quitte, elle devra d'abord devenir une nation au sein des NU, et déjà là, ça pourrait coincer parce que je ne suis pas sûr que le Royaume-Uni la reconnaisse, ça serait un fameux couac. Ensuite, elle ne serait membre de RIEN, par défaut. Ensuite, elle pourrait postuler (min 10 ans), puis seulement en faire partie. Enjoy.
- Le Royaume-Unis dans l'Europe? C'est à moi de te dire: pas tout à fait d'accord. UK est bien plus proche des idées américaines. Pour le prouver sa participation dans la guerre en Irak et par le fait que Madame May a très bien été accueillie par Trump alors que Madame Merkel l'a été de manière froide et distante.
- Sinon, pour faire tout extrêmement bref, parce que ça m'agace un peu, disons qu'on ne pourrait avoir des visions plus différentes de la situation.
Tu vois ça comme un ignare, désolé de te le dire. Où vois-tu que l'Europe soit "plus forte" depuis qu'elle est à 27 plutôt qu'aux 6 pays de la CECA ? C'est quoi cette farce ? Tu as seulement un seul, un tout petit argument factuel en faveur de cette hypothèse ?
- Plus forte par sa seule présence, par le nombre de ses habitants. La France isolée, qu'aura-t-elle encore à dire dans le concert des Nations et des blocs qui le composent? D'accord, beaucoup de pays qui n'étaient pas fondateurs ont été ajoutés alors qu'ils ne faisaient pas partie du club de départ. La Croatie entrée dans l'Europe fait parfois sourire. La Grèce est entrée suite à une falsification des chiffres comptables. Oui, en effet, on pourrait avoir des visions plus différentes si cela ne s'était pas produit. Mais pourtant ces deux pays ont choisi de rejoindre la Communauté européenne.
- Tu sais, les États-Unis d'Europe, ça signifiait seulement des États (comme aux US) et un bloc militaire dirigé par les Américains contre les bolcheviques, de la chair à canon. Ça, ce sont des faits. Ils ne te plaisent pas ? C'est très tendance, mais ils sont têtus et ont tendance à rester là où l'histoire les a consignés.
- Comme aux US? La guerre civile de Sécession a changé cela avec l'Union de Abraham Lincoln contre la Confédération des États du Sud avec le prétexte de l'abolition de l'esclavage. Actuellement, c'est Poutine qui essaye de réunir les pays de l'ancienne URSS sous son contrôle. Les faits se répètent aussi dans d'autres lieux et d'autres temps. La Yougoslavie, c'est scindée en plusieurs pays, alors qu'elle était réunie par la force de Tito. Les Balkans avec des écritures et des langues différentes ont été le théâtre de nombreuses péripéties guerrières. Connaitre la Croatie, la Serbie et toutes les autres, pour en parler, il faut y aller sur place avant et après. L'histoire est une chose, la situation sur place est parfois très différente et évolue dans le temps en permanence.
- Aujourd'hui tu peux pratiquement plus décider quelle sorte de tomate du peux planter dans ton jardin parce que l'Europe (éclairée par Monsanto) a décidé de limiter les espèces à une liste rikiki ?
- Ouais. D'accord. Si ce n'est pas l'Europe, ce serait autre chose, d'ailleurs. Tu connais la chanson de Sardou, si les Ricains n'étaient pas là, nous serions tous en Germanie... Ce n'est que partiellement vrai. Ce sont les Russes qui ont fait une grosse parties des travaux à l'Est et ont perdu le plus de combattants. L'histoire s'est renversée et on a tout oublié. On a opté pour le camp US et pas celui de Staline.
- Tu peux me rappeler quand c'est la dernière fois que t'as voté pour les mecs qui dirigent la Commission ? Talk about democracy ?
- Tu peux me rappeler la dernière fois que le Parlement Européen (qui n'a PAS ce pouvoir) a proposé une loi qui serait utile à qui que ce soit ? Ils sont décoratifs, à un point pire encore que ce que Monnet (atlantiste pur jus) avait souhaité, c'est dire. Tu peux me rappeler quand, la dernière fois, la Commission a appliqué autre chose qu'une politique de capitalisme sauvage?
- Bien sûr. Ce n'est pas très visible pour le citoyen lambda. Je laisserais parler celui qui en fait partie. Le Parlement Européen est délégué par les différents pays et nations pour les représenter et tous les six mois, on change de pays pour organiser le contrôle. Actuellement c'est Malte qui est à la barre.
- Alors steuplé, tu viens pas me faire la leçon avec ton "libéralisme" à deux balles, ce n'est vraiment pas la semaine après le râteau qu'Asselineau s'est pris, et la démocratie en général dans la foulée. Cette arnaque était convenue, ça revient plus ou moins à un coup d'État, et je ne suis pas le seul à le penser, loin s'en faut.
- "La dictature, c'est ferme ta gueule et la démocratie, c'est cause toujours", disait Coluche mais c'est à tous niveaux. Libéral? Il faut remonter à ce qu'est le libéralisme et ce que c'est devenu avec la dénomination néolibéralisme. Encore une fois, appel à Wiki, la base de la connaissance citoyenne.
Le libéralisme est une doctrine de philosophie politique qui affirme la liberté comme principe politique suprême ainsi que son corollaire de responsabilité individuelle, et revendique la limitation du pouvoir du souverain.
Le néolibéralisme désigne un ensemble multidimensionnel d'analyses d'inspiration libérale – ou supposées telles – qui partagent un socle d'idées communes :
de façon critique : la dénonciation du développement excessif de l'État-providence dans les pays développés après 1945 et de l'accroissement des interventions publiques dans l'économie.
de façon positive : la promotion de l'économie de marché au nom de la liberté de l'individu et de l'efficacité économique.
et qui prennent des orientations politiques communes, prônant la dérégulation des marchés (qui doivent se « réguler eux-mêmes » par le jeu de la concurrence et des « lois du marché ») et la disparition progressive du secteur public au profit du privé.
Ce qui est loin d'être la même chose mais une dérive qui apporte un écartement de plus en plus présent entre le haut et le bas de la hiérarchie en aplatissant la classe moyenne sur la fameuse courbe de Gauss.
Le socialisme comme courants de pensée dont le point commun est de rechercher une organisation sociale et économique plus juste par une réduction des inégalités a fait place aussi à un "néosocialisme" qui ne dit pas son nom.
Nous ne sommes plus au temps de Germinal et de Jaures.
Tout évolue et pas nécessairement là où il devrait aller. La tornade blanche éthique arrive après coup. Alors quand on choisit les extrêmes, tout est exacerbé d'autant et s'éloigne d'un consensus d'idées, ce qui est tout à fait opposé à ce que tu préconises.
Bruno Coppens, avec son humour habituel, se mettait à la place d'un chti pour en parler:
Deux balles, oui... Mais des balles à fragmentations qui tirent dans toutes les directions opposées et dont il faut corriger le tir...
- Ah, si tu pouvais parler d'autre chose que de ta petite personne aussi, ce serait bien. J'ai déjà essayé de te le dire, mais ça rentre pas. Tu sais les petites poussières d'étoiles.
- N'ai-je pas réussi? Ma petite personne n'a rien à y faire. Rien de personnel, tout est devenu tellement connu dans le domaine public que de prendre pour soi les impacts, c'est parfois plus naturel qu'artificiel. Si tu veux parler de la pluie et du beau temps, sors ton parapluie et ton ombrelle. C'est du tangible. Oui, nous en sommes tous des poussières d'étoiles et parfois mêmes filantes. Censures, pressions font parties du jeu même dans les médias si tu vas voir sous ce lien quelques retombées. Les dérives idéologiques ne trouvent de limites que dans les concurrences des "fake news" trouvés sur la toile. Éclectique, curieux de tout, mes billets sont moins là pour être lus que pour être relus par moi-même après le temps qui passe pour que cela se confirme ou non.
- En fait, je ne comprends même pas que tu m'écrives encore.
- Une question bizarre. Pourquoi écrit-on à quelqu'un? Pour savoir d'où il vient et où il va, pardi. On cherche les troncs communs. On s'en fout des réseaux sociaux, de cette "fuck therapy". On parle de soi. On n'écrit même pas pour se faire aimer pour les autres à leur partager nos petites idées obscures. Mais, quand on remarque des similitudes en lisant des citations, on n'est pas seul à l'avoir pensé. Je résumerais le "pourquoi" en disant, que chacun est différent avec sa famille avant lui, ce qu'il a en lui d'inné, et ses expériences qui font partie de ses acquis, parfois bien plus importants que l'inné. Je t'écris encore parce que j'ai eu l'âge que tu as il y a vingt ans et que, pour moi, les angles sont devenus moins carrés. Ils se sont arrondis, érodés, lissés par le temps. Les frontières se sont ternies entre tous et toutes et perdus de leur utilisé... J'ai appris à (sou)rire de tout et cela calme les instincts belliqueux.
Voter pour son chouchou, son préféré qui a une belle gueule, qui cause bien dans ses discours, n'est pas toujours la meilleure solution et jamais pour tout le monde. On découvre parfois après coup. Il ne faut, à mon avis, jamais fermer une porte à quelqu'un et garder une fenêtre ouverte à ses adversaires, pas par bonté d'âme mais par une seule volonté de rester curieux et de ne pas tomber, un jour, ignorant de ce que ceux-ci pourraient mijoter sur le plat et qui ne serait pas sur le menu.
Ce ne sont pas les fondateurs d'idéologies qui sont responsables, mais les dérives qui suivent et qui sont déplorables conceptuellement.
Le bien et le mal n'existent pas. Ils se perdent derrière des concepts de l'habitude.
Bien sûr que les concepts se réduisent pour faire place à d'autres qui sont plus ou moins bons ou mauvais.
La règle d'or pour subsister, c'est de s'adapter au mieux de ses possibilités avec ses propres compétences et connaissances.
Ce n'est pas la vérité si je mens... Le "real world" le rappelle en "real time".
Qu'est-ce qui t'empêche de te présenter aux élections?
Le numérique, je le connais parfaitement depuis presque ses premières pousses. J'en parle un peu plus, c'est vrai.
On peut le traduire en peu de mots: "faire plus avec moins d'efforts et de coûts".
C'est dans l'air du temps et il n'y a souvent que ma génération et la précédente qui font la fine bouche sans smartphone dans les mains.
Quand j'ai mal au bras, je ne le coupe pas, je le soigne avant qu'il ne devienne gangreneux.
Actuellement, il y a la pièce "Les enfants du soleil" de Maxime Gorki qui est présenté au théâtre des Martyrs (sur la place du même nom, bien nommée) de Bruxelles. Il parait que c'est très bien interprété.
Elle exprime les sentiments qui n'ont pas d'âge et qui traversent les époques.
Synopsis: "Dans une grande maison en ville, des gens entrent et sortent continuellement, se cherchent, pour se déclarer leur amour ou se quereller. Quand ils sont finalement réunis, ils imaginent un monde meilleur, peuplé d’êtres humains à leur image, solaires, forts et pleins d’idéaux. Dans ce monde rêvé, placé sous le signe de la connaissance, des sciences et des arts, le peuple serait éduqué et instruit. La société serait débarrassée de tout ce qui est violent et sauvage. Les occupants de cette maison ne supportent pas que cette sauvagerie fasse irruption dans la maison. Ils ne s’aperçoivent pas que dehors, tout est chamboulé. A cause d’une épidémie, un mal invisible dont tout le monde parle, mais aussi parce que quelque chose de plus fort que tout, de plus grand et d’irrésistible est en marche. Serait-ce la révolution ? Il est très à la mode, par les temps qui courent, d’appeler la révolution de ses vœux, d’affirmer que « si ça continue, ça va finir par péter ! », d’éventuellement même légitimer la violence, voire pour certains, plus extrémistes, d’envisager de prendre les armes. Mon pressentiment de simple citoyen est que ce tabula rasa n’est pas pour demain, que le grand soir se fera encore attendre, dans ce monde où les puissants n’ont jamais été aussi forts de leur pouvoir économique global".
En avril ne te découvre pas d'un fil, mais en mai ne fais pas ce qui te déplais pour ne pas être défait. Ce n'est pas une leçon. Un seul conseil d'ami. Quand ce n'est plus un dialogue entre deux personnes, mais deux monologues, rien ne va plus. Revenir à ce qu'est "être libéral" ou de droite, je l'ai fait plusieurs fois, jusqu'à la dérive. Faire partie du social, je l'ai fait pour aboutir à ses dérives et parfois à la nausée. Je lis actuellement le livre de Marc Pistorio "La sagesse de nos colères". C'est fou comme on voit la vie autrement par après.La formation personnelle quand elle existe, ne suffit plus. Elle évolue à la vitesse de la lumière et demande des réajustements pour rester dans le coup et dans le vent en adéquation avec les besoins.... Cela prouvent que s'occuper des élections françaises est quelque part, une autre perte de temps puisque ce qui est différent en France par rapport à la Belgique, c'est le show qui l'entoure.
Les élections françaises sont une réédition de celle des États-Unis. Pas de doute à avoir, les Macronistes font partie de ceux qui ont profité de la mondialisation et donc de l'"establishment". Les Lepenistes, par contre, en ont été exclus par manque de connaissances scolaires. Les plus instruits ont rattrapé ceux qui ne le sont pas ou moins et par là, c'est quelque part, une bonne nouvelle. Rester curieux de tout en permanence devient plus qu'une philosophie mais une question de survie. Ce soir à la télé, l'enquête "Noir, jaune, blues" introduit par le film "La voix des autres", des Belges (suivi par un débat). Le dernier Vif parle de "En marche" qui arriverait chez nous. Sans blague... Macron donne des idées... "L'espoir est un scepticisme. C'est douter du malheur un instant" disait Paul Valery. Le rire, l'autodérision et le sourire à partir des images "à la belge" font plus que n'importe quel texte. "Au revoir la déprime, bonjour le printemps" comme dit Madame Onklinckx.
Et maintenant, passons en revue quarante caricatures politiques de Kroll, choisies au hasard du temps, qui ne sont pas parues sur ce blog et sur lesquelles il faudra cliquer pour les voir tellement elles sont nombreuses. Quant à la politique, il vaut mieux en rire qu'en pleurer.
Un nouveau mouvement de gauche vient de naître en Belgique
La gauche de l’échiquier politique belge s’enrichit d’une nouvelle formation, plus précisément d’un mouvement baptisé « Demain » qui entend défendre un projet « écosocialiste », de « gauche radicale », allant à la racine des problèmes et non à l’extrême gauche, en ouvrant un espace entre la social-démocratie et l’extrême-gauche.
Refusant la particratie, ses initiateurs, parmi lesquels Vincent Decroly (Ex-Ecolo et VEGA), Pierre Eyben (ex-PC et Vega), et Marie Françoise Lecomte (Mouvement de Gauche) ont annoncé l’organisation en octobre d’un congrès de lancement, de débat sur les grandes lignes du programme du mouvement et de départ de campagne en vue des communales de 2018 non pas pour y être à tout prix, mais pour « faire avancer certaines idées fortes » en favorisant là où c’est possible, les majorités les plus à gauche et les plus écologiques.
En attendant, Demain ouvrira en mai et en juin prochain des assemblées citoyennes participatives dans plusieurs villes de Wallonie (Liège, Charleroi, Namur, Tournai, Ath…) et à Bruxelles.
"J'en ai marre, ras-le-cul, par-dessus le melon.
Lu à ma gauche : « le véritable ennemi, c'est la mondialisation » (sous-entendu, très clairement, Emmanuel Macron). Marine Le Pen, c'est juste un épouvantail, pas si grave après tout.
L'horrible mondialisation nous tue ? Ben voyons. L'index de GINI a baissé sous la présidence du soi-disant mentor de Macron, François Hollande. Autrement dit, selon la Banque mondiale, les inégalités ont reculé. Un peu, pas beaucoup. Mais reculé quand même. Le chômage n'augmente plus (en Belgique, il recule). Mais il y a Whirlpool. 300 travailleurs menacés par la délocalisation vers la Pologne sont devenus la matière première du débat. Bien sûr, ils ne sont pas que 300 à subir la désindustrialisation mais des centaines de milliers. Seulement, voilà, ils sont aussi des dizaines de millions à travailler, en France. Mondialisation ou pas, oligarchie ou pas, milliardaires ou pas. Et à vivre, consommer, acheter des voitures, rénover des appartements.
Tout va mal ? Non ! La réalité, c'est qu'il y a des problèmes à traiter qu'on ne traite pas, des idées neuves à trouver qu'on ne trouve pas, des politiques à mettre en œuvre, des investissements massifs à faire dans ces régions, et personne pour les enclencher. Et, bien sûr, il y a des politiciens qui n'en foutent pas une, à virer (à commencer par certains eurodéputés qui trichent, volent, ou passent leur temps à « aller sur le terrain » plutôt qu'à bosser sur des projets, suivez mon regard).
Le libre-échange est un échec ? Non. Seulement, comme l'Allemagne a mis plus de 20 ans à tirer l'Est vers le haut après la catastrophe soviétique, nous tirons les pays de l'ex-bloc soviétique que nous avons intégrés à l'UE vers le haut, et nous aurons un jour le plus grand et le plus fort des marchés ouverts. Il n'y aura plus alors de raison de délocaliser. Mais on ne multiplie pas par 10 les salaires en quelques années. Ça prend des décennies.
Au lieu de se concentrer là-dessus, sur les espoirs, sur une solidarité internationale, certains recommandent donc de tout bazarder à n'importe quel prix. De fermer les frontières, quoi q'il en coûte. Et ils font de Macron la bête féroce coupable de 200 ans de capitalisme, de la misère au Vénézuela et de l'élection de Donald Trump. Pire que tout le monde, il est. Pire que Fillon, pire que Thatcher, pire que Trump, pire que Poutine et sûrement pire que Kim Jong Un ! À droite, c'est pas mieux, c'est le suppôt du pire socialo-communisme qu'on puisse imaginer. On nage en plein délire.
À les lire, c'est tout juste s'il ne bouffe pas trois enfants à chaque repas et zigouille 56 petites vieilles chaque nuit. Ce serait Docteur Macron et Mister Hype. Le fait qu'il ait travaillé pour une banque juive est évidemment une preuve de sa duplicité, argument de choix pour certains rouge-bruns qui s'en délectent l'air de ne pas y toucher.
Mais Le Pen, oh ben c'est pas si grave après tout. Ces soi-disant solidaires expliqueront ça à leurs camarades immigrés ou sans papier ou demandeurs d'asile, dans quelques semaines ou quelques mois. Après qu'ils auront peut-être fait payer à tout le monde leur rancœur de ne pas avoir une révolution à se mettre sous la dent, à gauche, leur rancœur de ne pas avoir eu leur Fillon, leur Dupont-Gnangnan ou leur Sarkozy, à droite.
Ce monde de rancune, plombé par je ne sais quelle maladie, je ne l'avais pas encore rencontré, et ça fait 57 ans que je suis sur cette planète.
Quand j'étais petit, avec deux salaires moyens, on pouvait juste se permettre des vacances en bungalow à la côte belge. On ne téléphonait pas à l'étranger parce que ça coûtait trop cher. On avait un écran par famille, avec 2 chaînes, Bruxelles français et Bruxelles flamand. On n'avait pas de jeu vidéo, pas d'ordinateur, le soir, on jouait aux cartes. On avait des vieux vélos et des jouets qui s'héritaient de grand cousin à petit cousin. On ne connaissait pas d'autre cuisine que la belge. On mangeait un poulet par semaine, et déjà, c'était du luxe. Le steak était de cheval. Du porc les autres jours, du poisson le vendredi.
On cultivait un jardin pour économiser sur les légumes. On ne connaissait pas les lychees, les kumquats, les mangues, les graines de lin, les lave-linge, les lave-vaisselle, les séchoirs, les bouilloires électriques, le téléphone sans fil, les airbags.
On allait une fois par mois au cinéma. Le rémouleur passait encore dans la rue, toute les semaines, un autre — vodden en bien – passait avec sa charrette à bras, il vivait des loques qu'on lui donnait, qu'il recyclait. On avait une voiture par famille maximum. On la gardait dix ans. On la réparait soi-même. Les chiens mangeaient les restes, pas des croquettes. Mes parents n'avaient pas de frigo quand je suis né. On n'avait pas de micro-ondes, pas de chauffe-biberon, pas de cuiseur-vapeur, pas de friteuse, on allumait une lampe à la fois, on faisait ses gaufres et ses gâteaux soi-même, maman tricotait nos pulls et nos chaussettes, on recevait des vêtements pour nos anniversaires. On n'achetait pas de livres, ou seulement pour l'école. On avait droit à un disque à Noël et de temps en temps, un 45 tours quand une musique qui passait à la radio nous captivait trop. On n'avait que peu de chances d'aller à l'université.
On allait au bord de la mer, la chanson de Jonasz, elle colle précisément aux vacances de mon enfance. Plus de privations que de gâteries. Et, putain, on était heureux.
Furieusement heureux.
Oh, je comprends bien que certains en sont toujours là et que c'est plus dur aujourd'hui. J'ai passé trois mois sans le sou et sans chômage. Je n'étais pas le seul à zoner. C'était 1980. Une sacrée crise. Et on était bien moins protégé. Pas de RMI, pas de chômage au sortir de l'école. La débrouille ou rien.
Quand je vois ce qu'on a aujourd'hui, quand j'entends des jeunes et moins jeunes s'écrier, le tout dernier iPhone à la main, qu'ils viennent de lire telle horreur à Paramaribo, et que le monde est « horrible », et cancanent sur la mondialisation alors que leur brol a été produit par des Chinois qui connaissent aujourd'hui les conditions de travail que nous avions au début du XXe siècle, (sortant néanmoins d'une misère pire encore pour la plupart d'entre eux — celle d'avant l'entrée de la Chine dans le commerce mondial), j'ai juste envie de les baffer.
Le sens des priorités s'est totalement perdu. Les gens qui perdent tout, je les comprends. Qu'ils votent avec leurs tripes. C'est leur droit. Mais des gens qui ont tout, qui vous disent qu'on peut désormais élire Marine Le Pen comme on boufferait un bolo, que c'est pas pire que le monde d'où on vient, j'hallucine. Vraiment, j'hallucine !
Je me demande quand on a perdu de vue que si des gens viennent du fond de l'Afrique, risquent tout pour venir vivre et travailler chez nous, c'est peut-être parce que nous sommes tellement plus riches qu'eux que ça vaut même de périr en mer.
C'est le naufrage que nous offrent une brillante intelligentsia qui brandit néanmoins des drapeaux solidaires, et une autre, qui se prétend « républicaine ».
Quelle pitié. Quelle merde. Quelle horreur.
Il y a juste une chose que je comprends encore moins : quand on s'égare à ce point, il doit bien y avoir eu un moment où on a quitté la route. Et ce moment, on aurait dû le voir.
Ah oui, sur mes souvenirs, n'essayez pas d'en profiter pour me traiter de croulant. Je suis simplement jeune depuis bien plus longtemps que vous
Raoul Hedebouw agressé à l’arme blanche au meeting du PTB à Liège (photos et vidéo)
L’agresseur est un homme d’une cinquantaine d’années.
Raoul Hedebouw, le porte-parole du PTB, a été agressé à l’arme blanche alors qu’il allait prononcer son discours du 1er mai, place Saint-Paul à Liège. Selon nos informations, il n’a été que légèrement blessé à la jambe.
L’agresseur, un homme entre 40 et 50 ans, a été interpellé par la police. Il s’est jeté sur Raoul Hedebouw alors que celui-ci allait monter sur scène, au cri de « le PTB, ce sont des idiots ». L’individu était armé d’un couteau et de gaz lacrymogène.
Le porte-parole du PTB a rapidement été mis à l’abri. Il est revenu prendre la parole 30 minutes plus tard, en boitant, sous escorte policière. « Je me suis fait attaquer par-derrière, je n’ai rien vu venir. C’est la première fois que je suis agressé depuis que je fais de la politique ! », a-t-il déclaré. « J’attends cet après-midi pour en savoir plus sur les motifs. Mais je suis monté sur le podium après l’agression parce que je voulais donner le signal que ce n’est pas en nous agressant qu’on nous fera taire ! » Il a finalement été emmené à l’hôpital.
Conseils pour être apprécié des autres et avoir plus d’influence
La clé pour être apprécié et avoir plus d’influence sur les autres est la ressemblance :
1. Nous préférons les gens qui bougent de la même façon que nous
Nous préférons également les marques dont les initiales correspondent (ou presque) aux nôtres. Nous aimons même les gens qui ont le même nom ou un nom semblable au nôtre.
2. Lorsque vous avez des points en commun avec les autres, la probabilité qu’ils vous aident est plus importante
Les vendeurs feignent des petites ressemblances afin de vous influencer et de créer un lien avec vous. Et ça marche! Les meilleurs vendeurs sont souvent de grands séducteurs. Dès qu’ils vous voient, ils essayent de tisser du lien en se concentrant sur les choses qu’ils ont en commun avec vous. Ils le font habituellement en posant des questions sur vos centres d’intérêt et cherchent le dénominateur commun. Les mauvais séducteurs et vendeurs aiment plutôt parler d’eux. Grosse erreur! Les gens sont rarement intéressés par les histoires des autres. Ils sont en général uniquement intéressés par leur propre histoire
3. Imiter les gens (sans qu’ils ne s’en rendent compte) vous rend sympathique à leurs yeux
Si vous regardez quelqu’un dans les yeux en lui souriant, il y a de fortes chances que cette personne vous rende ce sourire. Si vous acquiescez, l’autre acquiescera également. Vous pouvez exploiter ce comportement d’imitation inconscient en souriant ou en acquiesçant aux bons moments. Lorsque vos spectateurs vous imitent, c’est qu’ils sont réceptifs aux idées que vous leur tendez. Lors de rendez-vous galants, les hommes semblent plus intéressés par les femmes qui les imitent. Le mimétisme fait également de meilleurs négociateurs. Mais restez discret parce que si l’autre s’en aperçoit, c’est fichu pour vous.
4. Etre un bon auditeur ne requiert pas beaucoup plus que de répéter ce que l’autre vient de dire
Les négociateurs devraient commencer par répéter ce que la partie adverse vient de dire. Cette technique appelée ‘paraphraser’ au sein du FBI consiste à reformuler le message de l’accusé pour lui permettre de constater qu’il est entendu. Cela crée un climat de confiance et stimule l’interlocuteur d’en dire plus.
5. Qui se ressemble s’assemble
La probabilité que vous soyez attiré, viviez un mariage heureux ou une amitié avec quelqu’un qui vous ressemble est plus importante que le contraire. Lorsque les mariages et les amitiés échouent, la ressemblance cesse de croître entre les deux personnes. Quand on demande aux gens ce qu’ils recherchent chez un partenaire, ils répondent quelqu’un qui les complète, alors qu’en réalité ils choisissent quelqu’un qui leur ressemble. Le meilleur indicateur d’un mariage réussi est la ressemblance perçue.
Le problème, c'est alors de faire partie de la masse et n'avoir plus rien de particulier à dire aux autres...
Écrit par : L'enfoiré | 28/06/2017
L'enfoiré
Les hommes plus faibles sont plus susceptibles d’adopter des convictions socialistes
Les hommes physiquement plus forts seraient moins partisans de l’égalité sociale et économique que les hommes plus faibles. À l’inverse, ceux-ci auraient plus de chances d’être en faveur d’une redistribution des richesses opérée par des impôts.
Ce constat, c’est le résultat d’une étude menée par des universitaires de l’université Brunel à Londres. Ils ont évalué 171 hommes selon des critères de robustesse tels que la force, la circonférence du biceps, le poids et la taille. Puis, ils ont comparé ces données avec les opinions des sujets concernant la redistribution et l’inégalité salariale.
Les résultats ont été publiés dans la revue Evolution and Human Behaviour. Les chercheurs ont remarqué que les hommes au physique plus impressionnant étaient plus enclins à penser que certains groupes sociaux sont naturellement dominants, et avaient beaucoup moins de chances d’adhérer à une redistribution des richesses.
Le cerveau de l’âge de pierre
Michael Price de l’université Brunel a commenté : « c’est notre cerveau de l’Âge de pierre, dans une société moderne ».
En effet, la force physique était auparavant souvent associée au succès : les hommes plus forts étaient meilleurs au combat, à la chasse, etc. Mais il remarque également que dans le monde moderne, la force physique n’est plus si importante : « Bien sûr, ce n’est pas rationnel dans les environnements modernes, où votre capacité à réussir relève davantage de l’endroit où vous avez fait vos études. Beaucoup d’hommes qui connaissent un succès phénoménal dans les sociétés modernes seraient probablement loin d’atteindre un tel succès dans des sociétés de chasseurs-cueilleurs ».
Cette étude pourrait potentiellement fournir une explication à l’attitude philanthropique de personnalités telles que Warren Buffett et Bill Gates, qui n’ont pas vraiment un physique impressionnant, face à Donald Trump, qui possède un physique plus imposant mais qui se distingue moins par son sens de la charité.
Commentaires
Un nouveau mouvement de gauche vient de naître en Belgique
La gauche de l’échiquier politique belge s’enrichit d’une nouvelle formation, plus précisément d’un mouvement baptisé « Demain » qui entend défendre un projet « écosocialiste », de « gauche radicale », allant à la racine des problèmes et non à l’extrême gauche, en ouvrant un espace entre la social-démocratie et l’extrême-gauche.
Refusant la particratie, ses initiateurs, parmi lesquels Vincent Decroly (Ex-Ecolo et VEGA), Pierre Eyben (ex-PC et Vega), et Marie Françoise Lecomte (Mouvement de Gauche) ont annoncé l’organisation en octobre d’un congrès de lancement, de débat sur les grandes lignes du programme du mouvement et de départ de campagne en vue des communales de 2018 non pas pour y être à tout prix, mais pour « faire avancer certaines idées fortes » en favorisant là où c’est possible, les majorités les plus à gauche et les plus écologiques.
En attendant, Demain ouvrira en mai et en juin prochain des assemblées citoyennes participatives dans plusieurs villes de Wallonie (Liège, Charleroi, Namur, Tournai, Ath…) et à Bruxelles.
http://www.lesoir.be/1492650/article/actualite/belgique/politique/2017-04-28/un-nouveau-mouvement-gauche-vient-naitre-en-belgique
Écrit par : L'enfoiré | 28/04/2017
Marcel Sel a son idée sur la question:
"J'en ai marre, ras-le-cul, par-dessus le melon.
Lu à ma gauche : « le véritable ennemi, c'est la mondialisation » (sous-entendu, très clairement, Emmanuel Macron). Marine Le Pen, c'est juste un épouvantail, pas si grave après tout.
L'horrible mondialisation nous tue ? Ben voyons. L'index de GINI a baissé sous la présidence du soi-disant mentor de Macron, François Hollande. Autrement dit, selon la Banque mondiale, les inégalités ont reculé. Un peu, pas beaucoup. Mais reculé quand même. Le chômage n'augmente plus (en Belgique, il recule). Mais il y a Whirlpool. 300 travailleurs menacés par la délocalisation vers la Pologne sont devenus la matière première du débat. Bien sûr, ils ne sont pas que 300 à subir la désindustrialisation mais des centaines de milliers. Seulement, voilà, ils sont aussi des dizaines de millions à travailler, en France. Mondialisation ou pas, oligarchie ou pas, milliardaires ou pas. Et à vivre, consommer, acheter des voitures, rénover des appartements.
Tout va mal ? Non ! La réalité, c'est qu'il y a des problèmes à traiter qu'on ne traite pas, des idées neuves à trouver qu'on ne trouve pas, des politiques à mettre en œuvre, des investissements massifs à faire dans ces régions, et personne pour les enclencher. Et, bien sûr, il y a des politiciens qui n'en foutent pas une, à virer (à commencer par certains eurodéputés qui trichent, volent, ou passent leur temps à « aller sur le terrain » plutôt qu'à bosser sur des projets, suivez mon regard).
Le libre-échange est un échec ? Non. Seulement, comme l'Allemagne a mis plus de 20 ans à tirer l'Est vers le haut après la catastrophe soviétique, nous tirons les pays de l'ex-bloc soviétique que nous avons intégrés à l'UE vers le haut, et nous aurons un jour le plus grand et le plus fort des marchés ouverts. Il n'y aura plus alors de raison de délocaliser. Mais on ne multiplie pas par 10 les salaires en quelques années. Ça prend des décennies.
Au lieu de se concentrer là-dessus, sur les espoirs, sur une solidarité internationale, certains recommandent donc de tout bazarder à n'importe quel prix. De fermer les frontières, quoi q'il en coûte. Et ils font de Macron la bête féroce coupable de 200 ans de capitalisme, de la misère au Vénézuela et de l'élection de Donald Trump. Pire que tout le monde, il est. Pire que Fillon, pire que Thatcher, pire que Trump, pire que Poutine et sûrement pire que Kim Jong Un ! À droite, c'est pas mieux, c'est le suppôt du pire socialo-communisme qu'on puisse imaginer. On nage en plein délire.
À les lire, c'est tout juste s'il ne bouffe pas trois enfants à chaque repas et zigouille 56 petites vieilles chaque nuit. Ce serait Docteur Macron et Mister Hype. Le fait qu'il ait travaillé pour une banque juive est évidemment une preuve de sa duplicité, argument de choix pour certains rouge-bruns qui s'en délectent l'air de ne pas y toucher.
Mais Le Pen, oh ben c'est pas si grave après tout. Ces soi-disant solidaires expliqueront ça à leurs camarades immigrés ou sans papier ou demandeurs d'asile, dans quelques semaines ou quelques mois. Après qu'ils auront peut-être fait payer à tout le monde leur rancœur de ne pas avoir une révolution à se mettre sous la dent, à gauche, leur rancœur de ne pas avoir eu leur Fillon, leur Dupont-Gnangnan ou leur Sarkozy, à droite.
Ce monde de rancune, plombé par je ne sais quelle maladie, je ne l'avais pas encore rencontré, et ça fait 57 ans que je suis sur cette planète.
Quand j'étais petit, avec deux salaires moyens, on pouvait juste se permettre des vacances en bungalow à la côte belge. On ne téléphonait pas à l'étranger parce que ça coûtait trop cher. On avait un écran par famille, avec 2 chaînes, Bruxelles français et Bruxelles flamand. On n'avait pas de jeu vidéo, pas d'ordinateur, le soir, on jouait aux cartes. On avait des vieux vélos et des jouets qui s'héritaient de grand cousin à petit cousin. On ne connaissait pas d'autre cuisine que la belge. On mangeait un poulet par semaine, et déjà, c'était du luxe. Le steak était de cheval. Du porc les autres jours, du poisson le vendredi.
On cultivait un jardin pour économiser sur les légumes. On ne connaissait pas les lychees, les kumquats, les mangues, les graines de lin, les lave-linge, les lave-vaisselle, les séchoirs, les bouilloires électriques, le téléphone sans fil, les airbags.
On allait une fois par mois au cinéma. Le rémouleur passait encore dans la rue, toute les semaines, un autre — vodden en bien – passait avec sa charrette à bras, il vivait des loques qu'on lui donnait, qu'il recyclait. On avait une voiture par famille maximum. On la gardait dix ans. On la réparait soi-même. Les chiens mangeaient les restes, pas des croquettes. Mes parents n'avaient pas de frigo quand je suis né. On n'avait pas de micro-ondes, pas de chauffe-biberon, pas de cuiseur-vapeur, pas de friteuse, on allumait une lampe à la fois, on faisait ses gaufres et ses gâteaux soi-même, maman tricotait nos pulls et nos chaussettes, on recevait des vêtements pour nos anniversaires. On n'achetait pas de livres, ou seulement pour l'école. On avait droit à un disque à Noël et de temps en temps, un 45 tours quand une musique qui passait à la radio nous captivait trop. On n'avait que peu de chances d'aller à l'université.
On allait au bord de la mer, la chanson de Jonasz, elle colle précisément aux vacances de mon enfance. Plus de privations que de gâteries. Et, putain, on était heureux.
Furieusement heureux.
Oh, je comprends bien que certains en sont toujours là et que c'est plus dur aujourd'hui. J'ai passé trois mois sans le sou et sans chômage. Je n'étais pas le seul à zoner. C'était 1980. Une sacrée crise. Et on était bien moins protégé. Pas de RMI, pas de chômage au sortir de l'école. La débrouille ou rien.
Quand je vois ce qu'on a aujourd'hui, quand j'entends des jeunes et moins jeunes s'écrier, le tout dernier iPhone à la main, qu'ils viennent de lire telle horreur à Paramaribo, et que le monde est « horrible », et cancanent sur la mondialisation alors que leur brol a été produit par des Chinois qui connaissent aujourd'hui les conditions de travail que nous avions au début du XXe siècle, (sortant néanmoins d'une misère pire encore pour la plupart d'entre eux — celle d'avant l'entrée de la Chine dans le commerce mondial), j'ai juste envie de les baffer.
Le sens des priorités s'est totalement perdu. Les gens qui perdent tout, je les comprends. Qu'ils votent avec leurs tripes. C'est leur droit. Mais des gens qui ont tout, qui vous disent qu'on peut désormais élire Marine Le Pen comme on boufferait un bolo, que c'est pas pire que le monde d'où on vient, j'hallucine. Vraiment, j'hallucine !
Je me demande quand on a perdu de vue que si des gens viennent du fond de l'Afrique, risquent tout pour venir vivre et travailler chez nous, c'est peut-être parce que nous sommes tellement plus riches qu'eux que ça vaut même de périr en mer.
C'est le naufrage que nous offrent une brillante intelligentsia qui brandit néanmoins des drapeaux solidaires, et une autre, qui se prétend « républicaine ».
Quelle pitié. Quelle merde. Quelle horreur.
Il y a juste une chose que je comprends encore moins : quand on s'égare à ce point, il doit bien y avoir eu un moment où on a quitté la route. Et ce moment, on aurait dû le voir.
Ah oui, sur mes souvenirs, n'essayez pas d'en profiter pour me traiter de croulant. Je suis simplement jeune depuis bien plus longtemps que vous
https://www.facebook.com/marcelsel/posts/10154542178430949
Écrit par : L'enfoiré | 29/04/2017
Raoul Hedebouw agressé à l’arme blanche au meeting du PTB à Liège (photos et vidéo)
L’agresseur est un homme d’une cinquantaine d’années.
Raoul Hedebouw, le porte-parole du PTB, a été agressé à l’arme blanche alors qu’il allait prononcer son discours du 1er mai, place Saint-Paul à Liège. Selon nos informations, il n’a été que légèrement blessé à la jambe.
L’agresseur, un homme entre 40 et 50 ans, a été interpellé par la police. Il s’est jeté sur Raoul Hedebouw alors que celui-ci allait monter sur scène, au cri de « le PTB, ce sont des idiots ». L’individu était armé d’un couteau et de gaz lacrymogène.
Le porte-parole du PTB a rapidement été mis à l’abri. Il est revenu prendre la parole 30 minutes plus tard, en boitant, sous escorte policière. « Je me suis fait attaquer par-derrière, je n’ai rien vu venir. C’est la première fois que je suis agressé depuis que je fais de la politique ! », a-t-il déclaré. « J’attends cet après-midi pour en savoir plus sur les motifs. Mais je suis monté sur le podium après l’agression parce que je voulais donner le signal que ce n’est pas en nous agressant qu’on nous fera taire ! » Il a finalement été emmené à l’hôpital.
http://www.lesoir.be/1493842/article/actualite/belgique/politique/2017-05-01/raoul-hedebouw-agresse-l-arme-blanche-au-meeting-du-ptb-liege-photos-et-
Écrit par : L'enfoiré | 01/05/2017
Vers un nouveau monde?
http://www.pauljorion.com/blog/2017/05/12/vers-un-nouveau-monde-le-temps-quil-fait-le-12-mai-2017/
Écrit par : L'enfoiré | 12/05/2017
Conseils pour être apprécié des autres et avoir plus d’influence
La clé pour être apprécié et avoir plus d’influence sur les autres est la ressemblance :
1. Nous préférons les gens qui bougent de la même façon que nous
Nous préférons également les marques dont les initiales correspondent (ou presque) aux nôtres. Nous aimons même les gens qui ont le même nom ou un nom semblable au nôtre.
2. Lorsque vous avez des points en commun avec les autres, la probabilité qu’ils vous aident est plus importante
Les vendeurs feignent des petites ressemblances afin de vous influencer et de créer un lien avec vous. Et ça marche! Les meilleurs vendeurs sont souvent de grands séducteurs. Dès qu’ils vous voient, ils essayent de tisser du lien en se concentrant sur les choses qu’ils ont en commun avec vous. Ils le font habituellement en posant des questions sur vos centres d’intérêt et cherchent le dénominateur commun. Les mauvais séducteurs et vendeurs aiment plutôt parler d’eux. Grosse erreur! Les gens sont rarement intéressés par les histoires des autres. Ils sont en général uniquement intéressés par leur propre histoire
3. Imiter les gens (sans qu’ils ne s’en rendent compte) vous rend sympathique à leurs yeux
Si vous regardez quelqu’un dans les yeux en lui souriant, il y a de fortes chances que cette personne vous rende ce sourire. Si vous acquiescez, l’autre acquiescera également. Vous pouvez exploiter ce comportement d’imitation inconscient en souriant ou en acquiesçant aux bons moments. Lorsque vos spectateurs vous imitent, c’est qu’ils sont réceptifs aux idées que vous leur tendez. Lors de rendez-vous galants, les hommes semblent plus intéressés par les femmes qui les imitent. Le mimétisme fait également de meilleurs négociateurs. Mais restez discret parce que si l’autre s’en aperçoit, c’est fichu pour vous.
4. Etre un bon auditeur ne requiert pas beaucoup plus que de répéter ce que l’autre vient de dire
Les négociateurs devraient commencer par répéter ce que la partie adverse vient de dire. Cette technique appelée ‘paraphraser’ au sein du FBI consiste à reformuler le message de l’accusé pour lui permettre de constater qu’il est entendu. Cela crée un climat de confiance et stimule l’interlocuteur d’en dire plus.
5. Qui se ressemble s’assemble
La probabilité que vous soyez attiré, viviez un mariage heureux ou une amitié avec quelqu’un qui vous ressemble est plus importante que le contraire. Lorsque les mariages et les amitiés échouent, la ressemblance cesse de croître entre les deux personnes. Quand on demande aux gens ce qu’ils recherchent chez un partenaire, ils répondent quelqu’un qui les complète, alors qu’en réalité ils choisissent quelqu’un qui leur ressemble. Le meilleur indicateur d’un mariage réussi est la ressemblance perçue.
Source: https://fr.express.live/2017/06/13/5-conseils-pour-se-faire-apprecier/1/
Le problème, c'est alors de faire partie de la masse et n'avoir plus rien de particulier à dire aux autres...
Écrit par : L'enfoiré | 28/06/2017
Les hommes plus faibles sont plus susceptibles d’adopter des convictions socialistes
Les hommes physiquement plus forts seraient moins partisans de l’égalité sociale et économique que les hommes plus faibles. À l’inverse, ceux-ci auraient plus de chances d’être en faveur d’une redistribution des richesses opérée par des impôts.
Ce constat, c’est le résultat d’une étude menée par des universitaires de l’université Brunel à Londres. Ils ont évalué 171 hommes selon des critères de robustesse tels que la force, la circonférence du biceps, le poids et la taille. Puis, ils ont comparé ces données avec les opinions des sujets concernant la redistribution et l’inégalité salariale.
Les résultats ont été publiés dans la revue Evolution and Human Behaviour. Les chercheurs ont remarqué que les hommes au physique plus impressionnant étaient plus enclins à penser que certains groupes sociaux sont naturellement dominants, et avaient beaucoup moins de chances d’adhérer à une redistribution des richesses.
Le cerveau de l’âge de pierre
Michael Price de l’université Brunel a commenté : « c’est notre cerveau de l’Âge de pierre, dans une société moderne ».
En effet, la force physique était auparavant souvent associée au succès : les hommes plus forts étaient meilleurs au combat, à la chasse, etc. Mais il remarque également que dans le monde moderne, la force physique n’est plus si importante : « Bien sûr, ce n’est pas rationnel dans les environnements modernes, où votre capacité à réussir relève davantage de l’endroit où vous avez fait vos études. Beaucoup d’hommes qui connaissent un succès phénoménal dans les sociétés modernes seraient probablement loin d’atteindre un tel succès dans des sociétés de chasseurs-cueilleurs ».
Cette étude pourrait potentiellement fournir une explication à l’attitude philanthropique de personnalités telles que Warren Buffett et Bill Gates, qui n’ont pas vraiment un physique impressionnant, face à Donald Trump, qui possède un physique plus imposant mais qui se distingue moins par son sens de la charité.
Source: https://fr.express.live/2017/06/09/hommes-faibles-physiquement-socialistes/
Écrit par : L'enfoiré | 28/06/2017
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