Le printemps pour passer de l'avant et changer l'après (26/04/2017)

24.jpgSamedi dernier, j'écrivais "Irrésistible printemps". Le printemps, c'est la saison du renouveau, la période pendant laquelle tout renaît de ses cendres, du grand nettoyage, du rappel des écuries d'Augias du passé qu'il faut rectifier. 

C'est irrésistible d'y voir un moment de bilans...

Cette semaine, la Première se remettait en question. On y était sensé tout changer pour que tout reste comme avant et ne pas trop effrayer les auditeurs. Un nouvel interviewer des hommes politiques prenait le challenge de Bertand Henne qui avait parfaitement fait son travail pendant près de huit ans.

Je suis retourné à cette époque. J'ai transmis un texte écrit au début 2010, "L'avant d'après". Je l'ai relu et rien ne semblait être bouleversé sinon en surface avec d'autres acteurs, des "actings" et des joueurs à l'escarpolette. 

Sortir de vieilles histoires sous forme de caricatures impartiales pour rendre ces souvenirs humoristiques avec Kroll du côté belge, une fois...

C'est l'un des buts de ce billet intermédiaire aux autres... 

...

Commençons par le "grand nettoyage de printemps" de la Première, la radio que j'écoute chaque matin.

Ce nettoyage avait commencé depuis un certain temps.

La caméra prenait les images en pointant les personnages d'une manière plus intimiste et incisive. 

Lundi soir, au JT, le départ de Bertrand Henne était annoncé, il y aurait du nouveau le lendemain mardi au matin.

Ce fut le cas avec les petits plats dans les grands...

Il y eu le passage du flambeau de Bertrand Henne à Thomas Gadisseux présenté par un inhabituel Pierre Scheurette à ce poste :podcast

Suivi du bilan de 8 ans d'interviews de Bertrand Henne avec le best-of de ses souvenirs: podcast

0.jpgLe lendemain, Bertrand faisait le topo des reliquats d'affaires Publifin en se demandant si les entrepreneurs pouvaient aussi jouer au Macronpodcast

L'habituel Thomas Gunzig emmanchait son café serré en remarquant les "changements structurels immobiliers" sans changement parmi les "mobiles":podcast

avant que le petit nouveau questionne notre premier ministre: podcastpour rectifier le nouveau, le bleu qui avait encore quelques corrections à apporter. 

"Débats Première" était la nouvelle fonction de Bertrand avec la question au sujet de faire barrage ou non au FN :podcastpodcast

23.jpgEn fait, rien ne changeait sinon dans la continuité....

Il y a la politique avant les élections et après...

Tout cela n'aurait pas généré un billet comme celui-ci, s'il n'y avait une suite d'apartés avec un jeune rédacteur qui veut casser la "baraque à frites".   

Je dis jeune (pour moi, il l'est à cause de la vingtaine de piges de différences) que j'avais un peu bousculé et testé dans sa manière de voir les choses.

Quand on est jeune, fringant neuf et sous garanties, comme je l'ai été, on a quelques fantasmes tout à fait naturels qui corrodent avec l'expérience.

Avec l'âge, les retours de flammes sont plutôt mouillés.

Attention, je préviens, ce qui va suivre, c'est chaud. 

Ceux qui ont froid aux yeux s'abstenir....

Je l'avais secoué en lui disant que d'après ses dires sur les élections françaises. 

Ces élections, je n'en avais écrit qu'un billet sous forme de poisson d'avril en exprimant mon détachement du choix des Français puisque je n'étais pas impliqué en première ligne.

Les Français, je les avais "pratiqué" depuis douze ans sur Agoravox.fr et sur place lors de voyages de différentes natures.

J'avais prévenu mon interlocuteur que je l'avais testé comme je le fais depuis tout ce temps en creusant les fondations des idées parfois très ou trop personnelles qui se règlent par le mercantilisme originel et pas par celui du partage souvent préconisé par le socialisme pur jus "Etre ensemble même si on est différent" et que ce partage est la fonction prioritaire pour réussir des autres anglicans, orangistes et germains.

Le mercantilisme considère que " le prince, dont la puissance repose sur l'or et sa collecte par l'impôt, doit s'appuyer sur la classe des marchands et favoriser l'essor industriel et commercial de la Nation afin qu'un excédent commercial permette l'entrée des métaux précieux".

Je lui ai répondu d'une pièce pour expliquer ce qu'était un rebelle en tout sans répondre à ses différents points puisque manifestement, il n'avait pas lu tout ce que j'ai écrit depuis plus de 12 ans, ce qui est normal, puisqu'il est entré récemment dans la cage aux lions.

Manifestement, il avait écrit ce qui va suivre sans relire et dans la chaleur du moment avec quelques fautes de frappes tout aussi naturelles.

...

Sous forme de dialogue.... 

0.jpgJe me suis demandé si tu n'étais pas de l'extrême-droite, même si tu te disais de gauche. Je connais bien les français", demandais-je

- Non c'était le programme d'Asselineau qui est ce que tu veux, mais pas d'extrême droite. Tu penses sérieusement que je vais justifier de mon 'orthodoxie de gauche' devant un gars qui prône l'ordolibéralisme ?  Hey, quand je veux un paquet de clopes, je vais pas chez le poissonnier.  Et je me souviens, moi, parce que je sais d'où on vient que chaque fois que le fascisme a pris racine, c'est parce qu'il a été solidement soutenu par la droite, par le 1% de capitalistes, contre les travailleurs et les laissés pour compte.  Je n'ai pas de leçons à recevoir de toi. Tu connais "des" Français, j'en connais d'autres, so what? Ce sont tes opinions politiques qui commencent à transpirer, pas les miennes.

0.jpg- Ok. Allons-y. Prendre son bâton de pèlerin, c'est parfois sortir de soi en prenant de l'altitude sur les choses. François Asselineau, un socialiste? Voyons son passé dans Wiki.  "Diplômé d'HEC et de l'ENA, il entre à l'Inspection des finances en 1985. Il mène ensuite une carrière de haut fonctionnaire qui le conduit notamment à exercer dans différents cabinets ministériels sous les gouvernements de droite des années 1990. Fondateur de l'UPR qui propose la sortie de l'UE, de la zone euro et de l'OTAN. Décrit comme souverainiste, antiaméricain et conspirationniste et présenté comme en dehors du clivage droite-gauche classé parmi les "divers" et couramment situé à l'extrême-droite. Par le cybermilitantisme, il exerce une insistante démarche de lobbying auprès des grands médias qu'il accuse de le censurer, ressenti comme un harcèlement. Il échoue en 2012 et en 2017, il recueille 0,92% des voix". T'ai-je donné des leçons? Si ces opinions politiques ne sont pas les miennes, je ne t'en donnerai pas de personnelles comme je l'ai fait au cours de mon seul billet sur la question sous forme de poisson d'avril... Les fondations du libre-échangisme ne sont pas uniquement de droite. Que se passerait-il pour la Belgique qui est le laboratoire de l'Europe si ses désirs étaient accomplis? Quand il y eu le Brexit, tout le monde le disait déjà, ce serait mauvais pour la Belgique. Je ne sais si c'est par masochisme qu'il faudrait continuer sur le même chemin. Pour la France, j'ignore si elle s'y retrouvera en sortant de ces organismes à géométrie variables surtout dans l'état actuel. Au sein du pays coexistent des situations économiques de plus en plus différentes. Une énorme différence existe qui correspond au choc des deux France, avec par exemple la Lorraine qui a un PIB qui a chuté à -10% et la région de Paris qui s'est réévaluée de 8%. Dites-moi votre PIB, je vous dirai qui vous êtes. 

- Je te signale au passage que c'étaient bien les Wallons qui avaient tout d'abord amené le régionalisme sur le tapis.  Mouvement wallon, tous ça.  Ah mais c'est vrai qu'alors c'étaient les Flamands qui étaient pauvres.  Ceci explique sans doute cela.

- Absolument d'accord. Rien à ajouter.
 
- C'est une maladie communément répandue qui a pour nom l'égoïsme : Catalogne, Écosse (parce qu'on y a récemment découvert du pétrole), Nord de l'Italie, Flandre, Bavière, Bretagne, Pays Basque... Tout cela exacerbé par une Europe qui ne songe qu'à détruire les États-Nations pour pouvoir créer son rêve américain : un marché de 500 millions de consommateurs plus ou moins politiquement impuissants.

- A nouveau d'accord. Crois-tu que le séparatisme, le souverainisme, n'en sont pas. L'égoïsme fait partie de l'actualité. L'idéologie de "Nation" nous est presque inconnu en Belgique. Pourquoi? Parce que nous sommes un amalgame de nations environnantes qui ont voulu créer un État tampon entre le monde anglican, orangiste et français, pour ne plus revivre l'épisode de Napoléon. Mais ce fut par ce qui tarabuste les gens hier et aujourd'hui: le pognon.. 
 
- By the way je précise qu'une majorité d'Écossais aujourd'hui ne veut PLUS de référendum, faut te tenir un minimum au courant. 
 
- Exact mais jusqu'à la prochaine poussée de fièvre. La majorité des gens ambitionne la démocratie directe et participative dont le livre "Tous" de Grégoire Polet parlait et dont j'ai résumé les grandes lignes.   
 
- Et accessoirement un "référendum" dans l'autre sens, c'est impossible.  C'est le Royaume-Uni qui est dans l'Europe.  Si l'Écosse le quitte, elle devra d'abord devenir une nation au sein des NU, et déjà là, ça pourrait coincer parce que je ne suis pas sûr que le Royaume-Uni la reconnaisse, ça serait un fameux couac.  Ensuite, elle ne serait membre de RIEN, par défaut.  Ensuite, elle pourrait postuler (min 10 ans), puis seulement en faire partie.  Enjoy.

- Le Royaume-Unis dans l'Europe? C'est à moi de te dire: pas tout à fait d'accord. UK est bien plus proche des idées américaines. Pour le prouver sa participation dans la guerre en Irak et par le fait que Madame May a très bien été accueillie par Trump alors que Madame Merkel l'a été de manière froide et distante. 
 
- Sinon, pour faire tout extrêmement bref, parce que ça m'agace un peu, disons qu'on ne pourrait avoir des visions plus différentes de la situation.
Tu vois ça comme un ignare, désolé de te le dire.  Où vois-tu que l'Europe soit "plus forte" depuis qu'elle est à 27 plutôt qu'aux 6 pays de la CECA ?  C'est quoi cette farce ?  Tu as seulement un seul, un tout petit argument factuel en faveur de cette hypothèse ? 
 
- Plus forte par sa seule présence, par le nombre de ses habitants. La France isolée, qu'aura-t-elle encore à dire dans le concert des Nations et des blocs qui le composent? D'accord, beaucoup de pays qui n'étaient pas fondateurs ont été ajoutés alors qu'ils ne faisaient pas partie du club de départ. La Croatie entrée dans l'Europe fait parfois sourire. La Grèce est entrée suite à une falsification des chiffres comptables. Oui, en effet, on pourrait avoir des visions plus différentes si cela ne s'était pas produit. Mais pourtant ces deux pays ont choisi de rejoindre la Communauté européenne.
 
- Tu sais, les États-Unis d'Europe, ça signifiait seulement des États (comme aux US) et un bloc militaire dirigé par les Américains contre les bolcheviques, de la chair à canon.  Ça, ce sont des faits.  Ils ne te plaisent pas ?  C'est très tendance, mais ils sont têtus et ont tendance à rester là où l'histoire les a consignés.

- Comme aux US? La guerre civile de Sécession a changé cela avec l'Union de Abraham Lincoln contre la Confédération des États du Sud avec le prétexte de l'abolition de l'esclavage. Actuellement, c'est Poutine qui essaye de réunir les pays de l'ancienne URSS sous son contrôle. Les faits se répètent aussi dans d'autres lieux et d'autres temps. La Yougoslavie, c'est scindée en plusieurs pays, alors qu'elle était réunie par la force de Tito. Les Balkans avec des écritures et des langues différentes ont été le théâtre de nombreuses péripéties guerrières. Connaitre la Croatie, la Serbie et toutes les autres, pour en parler, il faut y aller sur place avant et après. L'histoire est une chose, la situation sur place est parfois très différente et évolue dans le temps en permanence.    
 
- Aujourd'hui tu peux pratiquement plus décider quelle sorte de tomate du peux planter dans ton jardin parce que l'Europe (éclairée par Monsanto) a décidé de limiter les espèces à une liste rikiki  ?

- Ouais. D'accord. Si ce n'est pas l'Europe, ce serait autre chose, d'ailleurs. Tu connais la chanson de Sardou, si les Ricains n'étaient pas là, nous serions tous en Germanie... Ce n'est que partiellement vrai. Ce sont les Russes qui ont fait une grosse parties des travaux à l'Est et ont perdu le plus de combattants. L'histoire s'est renversée et on a tout oublié. On a opté pour le camp US et pas celui de Staline.
 
- Tu peux me rappeler quand c'est la dernière fois que t'as voté pour les mecs qui dirigent la Commission ?  Talk about democracy ?

- Bien sûr. Ce fut en 2014 en même temps que nos élections locales. Non, je n'ai pas encore la maladie d'Alzheimer. 
 
- Tu peux me rappeler la dernière fois que le Parlement Européen (qui n'a PAS ce pouvoir) a proposé une loi qui serait utile à qui que ce soit ?  Ils sont décoratifs, à un point pire encore que ce que Monnet (atlantiste pur jus) avait souhaité, c'est dire. Tu peux me rappeler quand, la dernière fois, la Commission a appliqué autre chose qu'une politique de capitalisme sauvage?

- Bien sûr. Ce n'est pas très visible pour le citoyen lambda. Je laisserais parler celui qui en fait partie. Le Parlement Européen est délégué par les différents pays et nations pour les représenter et tous les six mois, on change de pays pour organiser le contrôle. Actuellement c'est Malte qui est à la barre. 
 
- Alors steuplé, tu viens pas me faire la leçon avec ton "libéralisme" à deux balles, ce n'est vraiment pas la semaine après le râteau qu'Asselineau s'est pris, et la démocratie en général dans la foulée. Cette arnaque était convenue, ça revient plus ou moins à un coup d'État, et je ne suis pas le seul à le penser, loin s'en faut.

- "La dictature, c'est ferme ta gueule et la démocratie, c'est cause toujours", disait Coluche mais c'est à tous niveaux. Libéral? Il faut remonter à ce qu'est le libéralisme et ce que c'est devenu avec la dénomination néolibéralisme. Encore une fois, appel à Wiki, la base de la connaissance citoyenne.
Le libéralisme est une doctrine de philosophie politique qui affirme la liberté comme principe politique suprême ainsi que son corollaire de responsabilité individuelle, et revendique la limitation du pouvoir du souverain. 
Le néolibéralisme désigne un ensemble multidimensionnel d'analyses d'inspiration libérale – ou supposées telles – qui partagent un socle d'idées communes :
  • de façon critique : la dénonciation du développement excessif de l'État-providence dans les pays développés après 1945 et de l'accroissement des interventions publiques dans l'économie.
  • de façon positive : la promotion de l'économie de marché au nom de la liberté de l'individu et de l'efficacité économique.
  • et qui prennent des orientations politiques communes, prônant la dérégulation des marchés (qui doivent se « réguler eux-mêmes » par le jeu de la concurrence et des « lois du marché ») et la disparition progressive du secteur public au profit du privé.
0.jpgCe qui est loin d'être la même chose mais une dérive qui apporte un écartement de plus en plus présent entre le haut et le bas de la hiérarchie en aplatissant la classe moyenne sur la fameuse courbe de Gauss.
Le socialisme comme courants de pensée dont le point commun est de rechercher une organisation sociale et économique plus juste par une réduction des inégalités a fait place aussi à un "néosocialisme" qui ne dit pas son nom.
Nous ne sommes plus au temps de Germinal et de Jaures.0.jpg
Tout évolue et pas nécessairement là où il devrait aller. La tornade blanche éthique arrive après coup. Alors quand on choisit les extrêmes, tout est exacerbé d'autant et s'éloigne d'un consensus d'idées, ce qui est tout à fait opposé à ce que tu préconises.
Bruno Coppens, avec son humour habituel, se mettait à la place d'un chti pour en parler: podcast
Deux balles, oui... Mais des balles à fragmentations qui tirent dans toutes les directions opposées et dont il faut corriger le tir...
 
- Ah, si tu pouvais parler d'autre chose que de ta petite personne aussi, ce serait bien. J'ai déjà essayé de te le dire, mais ça rentre pas. Tu sais les petites poussières d'étoiles.

- N'ai-je pas réussi? Ma petite personne n'a rien à y faire. Rien de personnel, tout est devenu tellement connu dans le domaine public que de prendre pour soi les impacts, c'est parfois plus naturel qu'artificiel. Si tu veux parler de la pluie et du beau temps, sors ton parapluie et ton ombrelle. C'est du tangible. Oui, nous en sommes tous des poussières d'étoiles et parfois mêmes filantes. Censures, pressions font parties du jeu même dans les médias si tu vas voir sous ce lien quelques retombées. Les dérives idéologiques ne trouvent de limites que dans les concurrences des "fake news" trouvés sur la toile. Éclectique, curieux de tout, mes billets sont moins là pour être lus que pour être relus par moi-même après le temps qui passe pour que cela se confirme ou non. 
 
- En fait, je ne comprends même pas que tu m'écrives encore.
 
0.jpg- Une question bizarre. Pourquoi écrit-on à quelqu'un? Pour savoir d'où il vient et où il va, pardi. On cherche les troncs communs. On s'en fout des réseaux sociaux, de cette "fuck therapy". On parle de soi. On n'écrit même pas pour se faire aimer pour les autres à leur partager nos petites idées obscures. Mais, quand on remarque des similitudes en lisant des citations, on n'est pas seul à l'avoir pensé. Je résumerais le "pourquoi" en disant, que chacun est différent avec sa famille avant lui, ce qu'il a en lui d'inné, et ses expériences qui font partie de ses acquis, parfois bien plus importants que l'inné. Je t'écris encore parce que j'ai eu l'âge que tu as il y a vingt ans et que, pour moi, les angles sont devenus moins carrés. Ils se sont arrondis, érodés, lissés par le temps. Les frontières se sont ternies entre tous et toutes et perdus de leur utilisé... J'ai appris à (sou)rire de tout et cela calme les instincts belliqueux.
Voter pour son chouchou, son préféré qui a une belle gueule, qui cause bien dans ses discours, n'est pas toujours la meilleure solution et jamais pour tout le monde. On découvre parfois après coup. Il ne faut, à mon avis, jamais fermer une porte à quelqu'un et garder une fenêtre ouverte à ses adversaires, pas par bonté d'âme mais par une seule volonté de rester curieux et de ne pas tomber, un jour, ignorant de ce que ceux-ci pourraient mijoter sur le plat et qui ne serait pas sur le menu.
Ce ne sont pas les fondateurs d'idéologies qui sont responsables, mais les dérives qui suivent et qui sont déplorables conceptuellement.
Le bien et le mal n'existent pas. Ils se perdent derrière des concepts de l'habitude.
Bien sûr que les concepts se réduisent pour faire place à d'autres qui sont plus ou moins bons ou mauvais.
La règle d'or pour subsister, c'est de s'adapter au mieux de ses possibilités avec ses propres compétences et connaissances.
Ce n'est pas la vérité si je mens... Le "real world" le rappelle en "real time".
Qu'est-ce qui t'empêche de te présenter aux élections?
Le numérique, je le connais parfaitement depuis presque ses premières pousses. J'en parle un peu plus, c'est vrai.
On peut le traduire en peu de mots: "faire plus avec moins d'efforts et de coûts".
C'est dans l'air du temps et il n'y a souvent que ma génération et la précédente qui font la fine bouche sans smartphone dans les mains.
Quand j'ai mal au bras, je ne le coupe pas, je le soigne avant qu'il ne devienne gangreneux
Le rôle de l'Europe, oui, j'en ai parlé par son histoire dans un autre billet dans un style poisson d'avril, tu m'excuseras, j'espère. 
Actuellement, il y a la pièce "Les enfants du soleil" de Maxime Gorki qui est présenté au théâtre des Martyrs (sur la place du même nom, bien nommée) de Bruxelles. Il parait que c'est très bien interprété.
Elle exprime les sentiments qui n'ont pas d'âge et qui traversent les époques.
Synopsis: "Dans une grande maison en ville, des gens entrent et sortent continuellement, se cherchent, pour se déclarer leur amour ou se quereller. Quand ils sont finalement réunis, ils imaginent un monde meilleur, peuplé d’êtres humains à leur image, solaires, forts et pleins d’idéaux. Dans ce monde rêvé, placé sous le signe de la connaissance, des sciences et des arts, le peuple serait éduqué et instruit. La société serait débarrassée de tout ce qui est violent et sauvage. Les occupants de cette maison ne supportent pas que cette sauvagerie fasse irruption dans la maison. Ils ne s’aperçoivent pas que dehors, tout est chamboulé. A cause d’une épidémie, un mal invisible dont tout le monde parle, mais aussi parce que quelque chose de plus fort que tout, de plus grand et d’irrésistible est en marche. Serait-ce la révolution ?  Il est très à la mode, par les temps qui courent, d’appeler la révolution de ses vœux, d’affirmer que « si ça continue, ça va finir par péter ! », d’éventuellement même légitimer la violence, voire pour certains, plus extrémistes, d’envisager de prendre les armes.  Mon pressentiment de simple citoyen est que ce tabula rasa n’est pas pour demain, que le grand soir se fera encore attendre, dans ce monde où les puissants n’ont jamais été aussi forts de leur pouvoir économique global".  

0.jpgEn avril ne te découvre pas d'un fil, mais en mai ne fais pas ce qui te déplais pour ne pas être défait. Ce n'est pas une leçon. Un seul conseil d'ami. Quand ce n'est plus un dialogue entre deux personnes, mais deux monologues, rien ne va plus. Revenir à ce qu'est "être libéral" ou de droite, je l'ai fait plusieurs fois, jusqu'à la dérive. Faire partie du social, je l'ai fait pour aboutir à ses dérives et parfois à la nausée. Je lis actuellement le livre de Marc Pistorio "La sagesse de nos colères". C'est fou comme on voit la vie autrement par après.La formation personnelle quand elle existe, ne suffit plus. Elle évolue à la vitesse de la lumière et demande des réajustements pour rester dans le coup et dans le vent en adéquation avec les besoins.... Cela prouvent que s'occuper des élections françaises est quelque part, une autre perte de temps puisque ce qui est différent en France par rapport à la Belgique, c'est le show qui l'entoure.

0.jpgLes élections françaises sont une réédition de celle des États-Unis. Pas de doute à avoir, les Macronistes font partie de ceux qui ont profité de la mondialisation et donc de l'"establishment". Les Lepenistes, par contre, en ont été exclus par manque de connaissances scolaires. Les plus instruits ont rattrapé ceux qui ne le sont pas ou moins et par là, c'est quelque part, une bonne nouvelle. Rester curieux de tout en permanence devient plus qu'une philosophie mais une question de survie. Ce soir à la télé, l'enquête "Noir, jaune, blues" introduit par le film "La voix des autres", des Belges (suivi par un débat). Le dernier Vif parle de "En marche" qui arriverait chez nous. Sans blague... Macron donne des idées... "L'espoir est un scepticisme. C'est douter du malheur un instant" disait Paul Valery. Le rire, l'autodérision et le sourire à partir des images "à la belge" font plus que n'importe quel texte. "Au revoir la déprime, bonjour le printemps" comme dit Madame Onklinckx


Et maintenant, passons en revue quarante caricatures politiques de Kroll, choisies au hasard du temps, qui ne sont pas parues sur ce blog et sur lesquelles il faudra cliquer pour les voir tellement elles sont nombreuses. Quant à la politique, il vaut mieux en rire qu'en pleurer.

Eriofne

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