Face au miroir, réfléchissons sur notre vie avec un peu de subjectivité dans l'objectivisme
La femme, le fil rouge de 2018(29/12/2018)
Les prédictions pour 2018 avaient été faites dans "Cas_à_strophes de 2018" et c'est l'édito de Thierry Fiorilli qui semblait s'en approcher le mieux: "Année de la poudre, de clans et de testostérone, de roulement de mécanique, d'invectives, de bluffs, de fanfaronnades, de olas, de serments d'ivrognes, d'absolutisme, de gloire, de rage, de peur, d’esbroufes, de clameurs, de jubilations...". Un vent s'est levé en 2018 à tous les niveaux sociaux ou psychologiques. Le frémissement d'un changement d'attitude pour respecter les femmes dans ce monde qui a toujours été plutôt macho. La levée de bouclier des gilets jaunes et la question de l'intérêt de la démocratie. Nous sommes entré déjà dans la phase 2 de "#Me Too". Huit chapitres ont pris place dans le Vif Express de la rétrospective de l'année avec chacun d'eux des rubriques qui mettaient en exergue la relation entre les hommes et les femmes. Alors, le billet "Une petite danse, Mam'selle?"" est toujours de rigueur, si pas plus.
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1. BELGIQUE
C'est l'année d'une prise de conscience des citoyens
La coprésidente d'Ecolo, Zakia Khattabi, a mené son parti à la victoire aux élections communales est candidate pour devenir ministre-présidente bruxelloise en mai 2019. "Je n'ai pas vocation à être le paillasson de tous les trolls et de tous les fachos. On est là pour encourager les alternatives et pour un autre modèle", disait-elle. La "vague verte " est bien là même si ce n'est pas les gilets jaunes qui la transformeront en tsunami.
La suédoise n'a pas fini l'année
Non, la suédoise n'est pas une dame de Suède, mais une coalition de partis qui est tombée en suivant un divorce d'un gouvernement kamikaze avant Noël.
Atmosphère électrique
Le règne du bricolage pour ne pas augmenter la facture d'électricité à cause de l'indisponibilité de centrales nucléaires. Le Belge a révisé son vocabulaire de saison. Il redécouvre ce que peut vouloir signifier un 'probabilité de délestage". La ministre de l’Energie, Marie-Christine Marghem a été pointée du doigt pour ne pas avoir jugé nécessaire, durant l'été, de constituer une réserve stratégique, pour l'hiver. Heureusement que les réserves de mazout n'ont pas été faites en été, les consommateurs auraient payé plus cher qu'aujourd'hui.
Affaire Delphine-Albert II: Prise de sang bleu
Jacques Boël n'est pas le père biologique de Delphine Boël et la comparaison entre son ADN et celui de Albert II devrait faire correspondre la vérité biologique et judiciaire. Infamante prise de sang bleu de la royale fécondation...
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2. SOCIÉTÉ
2018, entre progrès et régressions
Pour Cécile Djunga apprendre qu'elle était noire, n'était pas un lapsus. Il ne fallait pas le lui rappeler. Coup de gueule. Appel à la tolérance dans une société à deux vitesses. Régressions multiples de la pensée. C'est ce qu'on ne comprend pas qui crée la rancœur. "Simone Veil n'avait jamais eu peur d'évoluer dans un monde d'hommes. Simone Veil, Marie Curie, Germaine Tillion et Geneviève de Gaulle reposent au Panthéon et font exception. "Mal utilisés, les réseaux sociaux peuvent donner l'impression que les autres vivent dans un monde parallèle à nous dégoûter de notre quotidien, alors que personne n'a une vie parfaite" " a-t-elle rappelé.
#MeToo, acte II
Dépasser la dénonciation du sexisme pour engendrer une culture de l'égalité à tous les niveaux?
When Harry met Meghan
Rencontrer une idylle est la chose la plus simple. C'est ce qui suit qui peut devenir intéressant.
Métiers pénibles : l'introuvable accord
Qu'est-ce qui est pénible? Qu'est-ce qui ne l'est pas? Questions qui dépendent de paramètres très sexuels.
Comme sur des roulettes
"La micromobilité motorisée des monoroues, des gyropodes et des trottinettes électriques apporte, en effet, la solution aux déplacements sur la chaussée, mais pas sur les trottoirs, chère Madame". Mais ce sera déjà mieux que de prendre sa voiture pour un déplacement de quelques centaines de mètres, comme je l'ai raconté dans un billet qui parlait de "la dame et son auto".
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3. MONDE
Macron assiégé par les gilets jaunes.
Les femmes en gilets jaunes ont participé. Macron, un manager technocrate pris entre deux feux de critiques. Comment donner d'un côté sans reprendre de l'autre? Comment faire semblant sans faire? Réponse: en reproduisant le mode de fonctionnement de "En marche"...
Merkel vers la sortie.
Garder le contrôle se mérite ou se perd et alors Merkel est poussée vers la sortie.
Salvini en mâle dominant.
Relier un antisystème et une extrême-droite, c'est comme relier l'eau et le feu. Tout dépend du feu et de l'eau qui peut devenir du parfum pour femme...
Brexit ou l'impossible accord.
Ce n'est pas le divorce qui laisse des traces dans les souvenirs, mais c'est quand il faut payer les dérives, les avocats et les négociateurs qui seront là pour rappeler leurs bons services avec montants et intérêts non plus partagés. Celui qui demande un divorce payera toujours une note plus élevée sous forme d'émoluments et d'arriérés.
Le Congo sur un volcan.
Prestation et contestation sont les deux phases d'un bon scénario de films de crises avec un volcan pour décor. Ici, aucune femme n'entre en jeu.
Trump tout seul.
Le style, le manque de diplomatie et le machisme font peur à une moitié de l'humanité. La réconciliation est pour effacer la colère dans un plat qui se mangerait trop chaud. Mélania a choisi de faire tapisserie à côté de son mec.
Les Saoudiennes attendront
MBS, Mohammed ben Salmane al-Saoud a trouvé que moderniser le pays et diversifier l'économie passe par l'autorisation à conduire aux femmes pour leur permettre de travailler, d'aller dans les stades et assister à des concerts en purgeant les opposants. Les femmes qui ont osé aller plus loin ont été incarcérées ou torturées.
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4. SPORT
D'un coup, le sport féminin a pris une nouvelle ampleur.
Aline Zeler, devancière, intruse, intrépide, porte-parole ou joueuse de foot, a surmonté les embûches avec obstination à courir derrière son rêve pour devenir la recordwoman de sélections en équipe nationale et pour faire tomber les barrières du plafond de verre. Sans cela elle travaillerait à la ferme, serait mariée et moins épanouie.
Des athlètes en or.
Nina Derwael a surpris aux Mondiaux de Doha tandis que le spleen de Goffin a révélé l'éclosion de Mertens sans effacer le trio supersonique Federec, Nadal et Djokovic et que sur la petite reine, ce fut une année britannique.
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5. ÉCONOMIE
Un cap pour la révolution énergétique.
Isabelle Kocher, PDG du groupe Engie, agrégée de physique, ingénieur du Corps des mines et titulaire d’un DEA d’optique quantique, (excusé du peu) ose dire que le mouvement vers un monde zéro carbone est irréversible.
Protestat'Air.
"Rien ne sert de chercher à voler, il faudra toujours apprendre à marcher quand la grève met en lumière les conditions de travail du personnel de cabine souvent féminin, Monsieur Michael O'Leary".
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6. SCIENCES
Les femmes prennent du pouvoir.
Frances Arnold, féministe, écologiste, antispéciste et inventrice, remportait le prix Nobel de chimie. Boycotter la visite à la Maison-Blanche pour envoyer un signal fort à Donald Trump alors Barack Obama lui a remis la médaille de la technologie et de l'innovation, c'est transformer les oppositions des hommes en force.
Vers la fin des déchets nucléaires ?
La fission nucléaire donne un gros problème: comment éliminer ses déchets? Le prix Nobel de physique remporté par Gérard Mourou et Donna Strickland pourr la "Chirped Pulse Amplification", l'Amplification par dérive de fréquence, y répond.
L'enzyme friande de plastique.
Une enzyme gloutonne de plastique a été découverte par hasard par John McGeehan. Madame pourra encore utiliser du plastique pour emballer les matières huilées.
Deux bébés chinois. Et moi, et moi, et moi ?
Les premiers génétiquement modifiés n'empêcheront pas de créer des tarés féminins ou masculins...
Le kilo est mort, vive le kilo.
Non, il ne faut pas penser que parce qu'il est mort, le poids sur la balance n'est plus une masse. La pesanteur dit toute la vérité sur notre Terre.
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7. CULTURE
Nos champs de bataille.
Hedwige Jeanmart avait pour consigne de donner ses souvenirs de l'année avec soi pour matière dans un optimisme malmené et beaucoup de champs de ratures.
L'envol du ciné flamand.
Le film "Girl" a remporté la Camera d'or à Cannes et inondera via Netflix le monde du cinéma hors salle.
Women on top ?
Représenter les femmes au cinéma alimente toujours les débats. Une parité hommes-femmes ne se traduit pas encore au cinéma et chez les réalisatrices.
Tous s'efface avec le temps, même les grands noms.
Le futur, c'est maintenant.
Même s'il ne correspond pas aux espoirs et espérances avec la politique, l'économie, l'environnement dans le collimateur ou le rétroviseur des femmes.
#Metoo plus que jamais.
Les séries adoptent une vision moins androcentrée pour correspondre au regard des téléspectateurs.
Rester jeune.
Le jeunisme tourne au cauchemar pour les seniors mâles. L'âge chatouille les papilles de la femme. L'interactivité fait partie des nouveaux desiderata des jeunes devant des écrans et des manettes dans les mains. Tout est dans le meilleur des mondes.
Jeunes premières.
La nouveauté et l'inédit sont les ingrédients d'une rentrée littéraire puisque le nombre d'écrivains semble dépasser celui des lecteurs via le numérique.
Monuments disparus.
Il suffit d'un peu de musique et de quelques paroles pour que leurs noms reviennent et défilent dans nos souvenirs.
Narrations diversifiées pour explorer les questions cruciales de genre, de sexe et de race.
Le roman règne mais n'empêche pas les fins de séries.
Dans la bande dessinée pour faire bouillir la marmites des éditeurs à la recherche du renouvellement les genres avec le sexisme comme ingrédient pour petits et grands sous forme de planches et de séries à l'écran pour expliquer "The End of the Fucking World".
Hasta siempre.
Dans "La Face cachée du marché de l'art", la journaliste Georgina Adam parlait des bassesses de ce marché mû par la cupidité et par des mécanismes opaques - ports francs, évasion fiscales ou "flipping" consistant à acheter une œuvre, la revendre au plus vite rien que pour faire du profit.
La scène et les femmes.
La nomination d'acteurs uniquement masculins au Théâtre des Tanneurs a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Indignation sur les inégalités entre sexes dans le secteur culturel. La poétesse Sylvia Plath, suicidée à 30 ans, a été le symbole pour les féministes. Marguerite Duras renaissait...
Redistribution des subsides, an 1.
La ministre de la Culture Alda Greoli a voulu une refonte visant une une plus grande ouverture, une transversalité et une exigence de parité entre hommes et femmes.
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8. LIFESTYLE
C'est limite devenu cool, d'être féministe.
Les images avec du fond de Charlotte Abramow sont partout. Des clips d'Angèle aux Passantes de Brassens. Elles parlent de femmes, de sexisme, d'inégalités et de mobilisation. "Chez les 20-30 ans, on est bien plus lucides par rapport à plein de problèmes aujourd'hui qu'hier", lance-t-elle.
Allée Sonia Rykiel (1930-2016)
Partie habiller vers un autre monde de démode en aout.
La mode, au format virtuel.
Par Shudu Gram de la griffe de luxe Balmain n'est qu'un avatar qui agit comme influenceuse en chair et en os pour conquérir des cibles plus jeunes et ultraconnectées. .
Enfants (de) stars.
Les Millennials sur le thème "Anges du roi" se retrouvent dan sles Fashion Weeks.
Du neuf avec du vieux.
Le nostalgie si difficile à échapper, par les glorieuses décennies 60 et 70, ont fait place au revival des années 80-tirant-vers-les-90 se retrouve dans le design en craquant pour des dad shoes ou aux jeans à coupe carotte, logos et bijoux XXL..
Des gestes et des merveilles.
Le luxe et l'artisanat reprennent la main... dans la main.
Prix Nobel de la paix partagé.
Attribué à deux champions de la lutte contre les violences faites aux femmes: Denis Mukwege et Nadia Murad . Tous les deux lutent contre le recours aux violences sexuelles comme arme de guerre.
...
Constatations:
Un prix Noël de la paix partagé par une femme et un homme, n'était-ce pas la meilleure manière de terminer cette liste non exhaustive de liens entre les hommes et les femmes alors que ce qui a caractérisé 2018 avec des mots qui sont revenus en permanence au cours de l'année ont été: rancœur, envie, jalousie, clivage, fracture, grève, frontière, divorce, ségrégation, sexisme, extrémisme, radicalisme, racisme, populisme, ... et toute une série de mots qui se termine par le suffixe "-isme".
Pourquoi ce que reprochent les femmes, n'a-t-il pas éclaté après l'affaire DSK?
Nicolas Vadot avait pourtant dessiné celle-ci de plusieurs manières pourtant c'est bien en 2018 que l'affaire Weinstein a mis le feu aux poudres.
Aux "Instants" de Matin Première", il n'y a plus qu'une humoriste, Manon Lepomme qui se partage la marinée avec 4 Instantanés au masculin.
Échantillons de la "bombe": Les réseaux sociaux ne sont plus des outils de communications et de recherches d'idées, d'amitiés et d'amour.
Ils ont perdu cette fonction de lien puisqu'il ont permis d'espionner leurs membres et de détourner les informations vers des intérêts particuliers.
Quand on ne se sent plus en concordance avec son époque, on se doit de rechercher le bonheur en soi, dans ses propres gènes et plus dans les gênes des autres.
« Madame Sans-Gêne » est le sobriquet attribué à Catherine Hubsche et ultérieurement par l'homme de théâtre Victorien Sardou à l'épouse du maréchal Lefebvre, duc de Dantzig.
C'est le moment d'appeler "Darwin Poppins"
puisque c'est en période de crise
que les comédies musicales ont le plus de succès
Ce vendredi au Botanique, on jouait "La femme à barbe": "Douce et autoritaire, sensible et colérique, Frida est une femme à barbe qui est lassée d’être une bête de foire. Elle ne veut pas que l’on se souvienne d’elle pour son apparence mais pour ce qu’elle est vraiment: une grande actrice ! Elle fait part de ses aspirations à Adam, un clown habile et naïf qui fera l’apprentissage du théâtre avec elle, notamment à travers « la scène du balcon ». Grâce à cette passion commune, les clowns vont trouver leur place dans la grande chaîne de l’Humanité":
Résumé : "À New York, dans un bureau, une éditrice lit un manuscrit. Une œuvre qui la trouble et qui va la replonger dans son passé et celui de sa famille. Sur le papier, une famille comme tant d’autres au pays de l’Oncle Sam, un bonheur propret, une vie plutôt confortable. Et pourtant… Aux années soixante insouciantes vont succéder les années soixante-dix tumultueuses. Et faire exploser au passage toutes ces familles qui croyaient encore au rêve américain"…
Son préambule pourrait être une belle fin d'année: "Toutes les familles sont des sociétés secrètes. Les secrets, les non-dits sont parfois des spécialités. [...] C'est l'heure des choix et les premières notes d'une symphonie à venir..."
1789 - 1929 - 2019/
Toujours l'an 9.
Effondrement du dollar - explosion de l'Europe - recrudescence du djihadisme - le Congo à feu et à sang - En marche vers la dictature française - explosion sociale en Amérique latine - N-VA über alles - accentuation du réchauffement climatique - et j'en passe, j'en passe...
2019 sera la fin de tout un cycle et nous sommes fondamentalement impréparés au nouveau monde qui vient/
Jamais une année nouvelle ne s'est présentée sous d'aussi mauvais auspices...
Écrit par : alain sapanhine | 30/12/2018
Bonnes déductions parallèles à l'histoire.
Celle-ci ne se répète pas en copiant mais en bégayant.
L'insécurité dans les Bourses qui créent des extrasystoles pour ne pas mourir
De 1919 à 1939, une période de vingt ans entre deux guerres pour reconstruire qui crée d'abord une euphorie jusqu'à une nouvelle déception que des dirigeants d'extrême-droite choisissent pour revenir au devant de la scène.
De 1945 à 1959, même scénario.
Les trente glorieuses que Toffler a décrit ( http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2018/08/14/nouveaux-pouvoirs.html ) avec des illusions et plein d'espoir que cela ne se termine jamais.
Puis sont arrivés les gilets jaunes, des gens du peuple qui ne se sentaient pas admis dans le club des élites qui savent ce qui est en arrière-plan et qui réussissent.
Mais il ne faut pas perdre confiance et en période de grande crise, il y a toujours quelques qui répond et qui invente un New Deal comme Roosevelt...
La collapsologie en reste sur ses frais...
Écrit par : L'enfoiré | 30/12/2018
Meilleurs voeux mon cher contemporain ...
J'ajouterais Nafissatou Thiam et Kolinda Grabar-Kitarović dans la partie sports ;)
Écrit par : Jean-Marie HENROTTE | 31/12/2018
Où avais-je la tête, mais c'est bien Nafissatou Thiam et Kolinda Grabar-Kitarović qui manquaient dans cette rubrique "sport"
Il y avait aussi Nina Derwael et les Belgian Cats.
Comme il était dit: On a l'impression que les porte-drapeaux du sport belge sont plus quejamais féminins.
Avant il y avait Justine et Kim.
Samedi prochain, on ne quitte pas le sujet très féminin....
Mes meilleurs vœux pour 2019,
Quelques chose me dit qu'on en aura besoin.... :-))
Écrit par : L'enfoiré | 31/12/2018
2019 a commencé sur les chapeaux de roue en deux parties très distinctes
Voiture de pompiers saccagée, incendies, pharmacie pillée…: le Nouvel An dégénère à Molenbeek
Sur la rue des Etangs noirs à Molenbeek-Saint-Jean, des jeunes en groupe qui manipulaient des pétards ont incendié des poubelles, mais aussi un sapin de Noël, selon Eric Labourdette, représentant syndical. Leur sécurité n’étant alors pas assurée par la police, des pompiers mobilisés ont pris la décision de ne pas s’arrêter.
►Tornades de feu, décès : « chaos total » lors de la nuit du Nouvel An aux Pays-Bas
Plusieurs projectiles ont été lancés en direction l’autopompe. La seconde autopompe envoyée sur les lieux a été caillassée par ces « fêtards », ajoute Walter Derieuw, porte-parole des pompiers. Les rétroviseurs et le pare-brise ont volé en éclats. Aucun pompier n’a été blessé, mais ils ont été pris en charge par le Siamu (Service d’incendie et d’aide médicale urgente).
►50.000 personnes ont fêté le Nouvel An à Bruxelles : les plus belles images de la soirée
Dans le quartier, une pharmacie a été pillée, des abribus saccagés et de l’éclairage urbain détruit. La station de métro Etangs noirs a été temporairement fermée.
L’âge de guerre
Un édile communal et une bourgmestre ne s’aimaient pas d’amour tendre. Mais comment s’y prendre, quand on est dans le même bateau ? Faire des concessions, esquisser un rapprochement, fumer le calumet de la paix et, en guise d’apothéose, « enterrer l’âge de guerre ». Ainsi parlait, le 8 février dernier, un quotidien belge d’excellente réputation en matière financière, mais dont l’action, en la circonstance, plongeait dans le rouge.
Une vache de sexe féminin
À l’heure de la mondialisation de la malbouffe, le circuit court a la cote. Les artisans et commerçants « de proximité » rivalisent d’empathie pour nous convaincre de la valeur ajoutée du « fait maison ». Les médias « de proximité » relaient volontiers cette rhétorique, dans une complicité de bon aloi.
Parfois, l’enthousiasme partagé peut nuire au discernement. Votre quotidien vespéral, dans ses pages Bruxelles-Brabant wallon du 17 mars dernier, reproduisait les propos d’un artisan-boucher attentif à fournir à ses clients une viande de qualité. Son contrat de confiance : ne fournir que de la viande de « vaches de sexe féminin ».
Ce hardi pléonasme invite à la réflexion. Sous l’anomalie linguistique se cache peut-être une parole d’expert qu’il convient de ne pas hacher menu. Un rapide coup d’œil sur l’étal de mon dictionnaire favori (à l’article vache) me fait découvrir ce secret bien caché : la vache peut être vendue en boucherie sous le nom de bœuf ! Un bœuf de sexe féminin, en quelque sorte. De nos jours, le transgenre s’invite partout…
Le patois belge
Les carabistouilles 2017 avaient trouvé du grain à moudre dans l’officine d’un parisien Figaro qui proposait de raser gratis ceux de ses lecteurs qui connaissaient « les patois français ». Après une rapide prise de tête, il était apparu que lesdits patois n’étaient rien d’autre que le français des Français… de province.
Il semblerait que cette incongruité linguistique ait fait florès, au point de se retrouver dans les colonnes d’un autre quotidien de la Ville lumière, Libération, pas très adroit(e) sur ce coup-là. Commentant le succès en France de la jeune chanteuse (belge) Angèle, le journaliste de faction évoque « son premier album, Brol, “bazar” en patois belge ». Diantre ! Qui sont donc ces Belges patoisants dont la parlure esbaudit l’Hexagone ?
Ce brol vient du flamand, qui est une langue. Il est passé dans le français des Bruxellois et des Wallons, qui est une variété de langue. Associer ce mot à un patois, cela relève d’une forme de discrimination linguistique appelée glottophobie, terme popularisé en France dans un article publié en avril 2016 par… Libération. À propos, comment dit-on « sans rancune » en patois belge ?
Mon coach est français
Seuls les esprits retors nient que le français soit « la langue de la République ». À qui en douterait, il est conseillé de relire l’article 2 de la Constitution française, dans lequel cette précision a été ajoutée le 5 août 1995. Le français, langue de cette République dont le président tweete ses félicitations en anglais aux entrepreneurs… français. Et de cette République où la présidente de la région Île-de-France impose l’usage du français sur les chantiers en faisant voter un… « Small Business Act ».
Langue de cette République où la maison d’édition Le Robert proposait en 2016 une certification « éligible au compte personnel de formation ». Et où une célèbre collection de manuels de grammaire répondant au doux nom de Bescherelle crée en 2018 une application destinée à améliorer l’orthographe et la rédaction de textes, laquelle est baptisée « Mon coach Bescherelle ». Louis-Nicolas, Paul, revenez, ils sont devenus oufs !
Les Québécois jugent sévèrement ce qu’ils considèrent au mieux comme de l’inconscience, au pire comme une trahison. Eux qui ont à juguler l’influence d’un anglais omniprésent dans leur environnement, jour après jour, savent qu’une vigilance renforcée s’impose. Non pas contre l’anglais (ou contre les anglophones), mais pour un français respecté dans l’ensemble des communications officielles de la Belle Province.
Sur ce terrain, les Belges francophones n’ont pas de leçon à donner à leur grand voisin français. Dans le pays du caritatif Viva for life, du controversé taxshift et des pompeux assessments en tous genres, l’anglomanie sévit parfois.
La « colère » des « gilets jaunes » en 2018 « a dit une chose : nous ne sommes pas résignés », a déclaré Emmanuel Macron en présentant lundi soir ses vœux pour 2019.
Le chef de l’État a estimé que « les résultats » des réformes engagées depuis le début du quinquennat « ne peuvent pas être immédiats et l’impatience que je partage ne saurait justifier aucun renoncement ».
Emmanuel Macron s’est élevé également contre«les porte-voix d’une foule haineuse», affirmant dans une allusion aux débordements des «gilets jaunes» que «l’ordre républicain sera assuré sans complaisance».
«Que certains prennent pour prétexte de parler au nom du peuple (...) et n’étant en fait que les porte-voix d’une foule haineuse, s’en prennent aux élus, aux forces de l’ordre, aux journalistes, aux juifs, aux étrangers, aux homosexuels, c’est tout simplement la négation de la France».
Puisque les boules sont dans des carrés , au diable les « joie , bonheur , santé » .
On ne va pas pratiquer hypocrisie habituelle
Je te souhaite juste pour ne pas perdre la boule beaucoup de bienveillance envers toi-même et plein de petits plus pour un grand plus
Écrit par : Léopoldine | 01/01/2019
Hier, j'avais rencontré 2 ou 3 personnes qui venaient de lancer les platitudes habituelles (Bon réveillon & Co)...
J'ai lancé tout de go
- Je souhaite une soirée de merde et une journée qu'on oublie pas tellement elle sera moche. Le ciel gris, le crachat d'une pluie qui n'en est pas fera bien l'affaire avec une indigestion et une nuit sans sommeil..."
Un moment de silence....
- Ainsi, on aura au moins une chance d'avoir un enfoiré à bord", ai-je dis pour meubler le silence.
Ensuite, ce fut la rigolade...
D'ailleurs chanter comme je l'avais fait "Nous allons tous tous tous à Marrakech....
Oui, cette une bonne destination plein de couleurs...
Écrit par : L'enfoiré | 01/01/2019
Trump et les suites du rapport Mueller qui le disculpe ont apporté un premier mauvais coup au démocrates
Les robots, pas les Russes, aideront Trump à être réélu en 2020
L’automatisation des tâches devient un facteur clé de l’élection présidentielle américaine de 2020. Maintenant que la campagne a commencé, une analyse de l’Institut Brookings montre que les régions où vivent les républicains sont beaucoup plus vulnérables à l’automatisation que les régions remportées par les démocrates en 2016.
Le ministre américain de la Justice, William Barr, a offert au président Donald Trump une victoire politique colossale dimanche soir. Après deux années d’enquête, le procureur spécial Robert Mueller n’a rien pu trouver qui puisse prouver que la campagne Trump et le gouvernement russe ont travaillaient ensemble pour influencer les élections présidentielles de 2016.
Un grand coup de pouce pour un président dont le mandat a été dominé par le thème de la Russie depuis son élection en novembre 2016. « Trump vient d’être réélu », a écrit un faiseur d’opinion dimanche soir.
L’homme n’a pas tort. Déjà, la base de Trump n’attendait pas les résultats de l’enquête. Elle se fait une image de son président depuis un certain temps. Parce que Trump ne peut pas faire grand chose de mal aux yeux de ses fans, quoi qu’il arrive. Mais il peut aussi compter sur beaucoup de soutien en raison de la manière dont il tente de diriger le commerce et l’économie au centre des États-Unis.
Le lien entre l’automatisation et le comportement de vote
Trois chercheurs du Brookings Institute – Mark Muro, Jacob Whiton et Robert Maxim – ont étudié la corrélation entre l’automatisation des emplois dans une région donnée et le comportement de vote des résidents.
Qu’ont-ils trouvé ? Lors des élections de mi-mandat de 2018, 46 des 50 États où les emplois sont les plus exposés à l’automatisation ont voté pour les républicains. Les États les moins vulnérables à l’automatisation des tâches ont voté sans exception pour les démocrates.
Pour érablir leurs conclusions, les chercheurs se sont appuyés sur une étude publiée par trois chercheurs d’Oxford il y a environ un an. Elle avait cartographié l’impact des robots sur les élections de 2016. L’étude avait également conclu que Trump pouvait compter sur un soutien accru dans les régions où les robots menacent l’emploi.
Les chercheurs sont parvenus à 2 conclusions :
L’automatisation et l’incertitude qui en découle pour les travailleurs sont des facteurs importants dans le comportement de vote. Tous deux sont très présents dans l’Amérique républicaine.
L’automatisation menace les régions républicaines et démocrates. De nombreux emplois peu qualifiés dans les secteurs des transports, de l’administration et des services risquent de disparaître. Les deux familles politiques doivent se concentrer sur des mesures pouvant atténuer les problèmes pour les employés concernés.
Le « Mid-West » apprécie le « tough guy » Trump
Bien que l’analyse ne porte pas directement un jugement politique, rares sont ceux qui voient de nombreuses possibilités pour les démocrates de tirer profit de ces conclusions. La base Trump aime en effet l’image du «tough guy» que son président aime adopter et les mesures qui y sont associées.
En outre, bon nombre de ces districts menacés par l’automatisation étaient aux mains des démocrates jusqu’en 2010. Depuis, ils sont devenus si républicains qu’on ne peut plus les compter comme des cibles potentielles pour les démocrates.
Les robots et Trump
La stratégie politique de Trump dans le domaine de l’automatisation est simple. Il n’y en a pas et il n’en parle jamais. Depuis qu’il est au pouvoir, il a tweeté le mot « emplois » 600 fois. Les mots « robot », « robots » ou « automatisation » … jamais. Cela alors que la Robotics Industry Association rapporte dans un nouveau rapport que 35 880 robots ont été livrés à des usines américaines l’année dernière, soit 7 % de plus qu’en 2017.
De plus, Steven Mnuchin, ministre des Finances américain et ancien cadre de Goldman Sachs, s’attend à ce que l’impact de l’automatisation se produise dans seulement cinquante à cent ans. Il a donc déclaré que le problème n’était pas encore visible sur son écran radar.
Au fur et à mesure que l’intelligence artificielle se développera au XXIe siècle, les chances que ce problème ne fasse que grandir augmentent. Pourtant, peu de politiciens ont placé cette perturbation technologique au sommet de leurs priorités. Lors de l’élection présidentielle américaine de 2016, ni Donald Trump ni Hillary Clinton n’ont discuté des conséquences de l’automatisation pour la perte d’emploi . Cela a pourtant suffi pour que le premier gagne la victoire. La probabilité que ce soit différent en 2020 diminue chaque jour. Parce que ceux qui ont peur pour leur emploi, votent pour Trump
Commentaires
1789 - 1929 - 2019/
Toujours l'an 9.
Effondrement du dollar - explosion de l'Europe - recrudescence du djihadisme - le Congo à feu et à sang - En marche vers la dictature française - explosion sociale en Amérique latine - N-VA über alles - accentuation du réchauffement climatique - et j'en passe, j'en passe...
2019 sera la fin de tout un cycle et nous sommes fondamentalement impréparés au nouveau monde qui vient/
Jamais une année nouvelle ne s'est présentée sous d'aussi mauvais auspices...
Écrit par : alain sapanhine | 30/12/2018
Bonnes déductions parallèles à l'histoire.
Celle-ci ne se répète pas en copiant mais en bégayant.
L'insécurité dans les Bourses qui créent des extrasystoles pour ne pas mourir
De 1919 à 1939, une période de vingt ans entre deux guerres pour reconstruire qui crée d'abord une euphorie jusqu'à une nouvelle déception que des dirigeants d'extrême-droite choisissent pour revenir au devant de la scène.
De 1945 à 1959, même scénario.
Les trente glorieuses que Toffler a décrit ( http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2018/08/14/nouveaux-pouvoirs.html ) avec des illusions et plein d'espoir que cela ne se termine jamais.
Puis sont arrivés les gilets jaunes, des gens du peuple qui ne se sentaient pas admis dans le club des élites qui savent ce qui est en arrière-plan et qui réussissent.
Mais il ne faut pas perdre confiance et en période de grande crise, il y a toujours quelques qui répond et qui invente un New Deal comme Roosevelt...
La collapsologie en reste sur ses frais...
Écrit par : L'enfoiré | 30/12/2018
Meilleurs voeux mon cher contemporain ...
J'ajouterais Nafissatou Thiam et Kolinda Grabar-Kitarović dans la partie sports ;)
Écrit par : Jean-Marie HENROTTE | 31/12/2018
Où avais-je la tête, mais c'est bien Nafissatou Thiam et Kolinda Grabar-Kitarović qui manquaient dans cette rubrique "sport"
Il y avait aussi Nina Derwael et les Belgian Cats.
Comme il était dit: On a l'impression que les porte-drapeaux du sport belge sont plus quejamais féminins.
Avant il y avait Justine et Kim.
Samedi prochain, on ne quitte pas le sujet très féminin....
Mes meilleurs vœux pour 2019,
Quelques chose me dit qu'on en aura besoin.... :-))
Écrit par : L'enfoiré | 31/12/2018
2019 a commencé sur les chapeaux de roue en deux parties très distinctes
Japon: un homme a délibérément foncé en voiture dans la foule qui célébrait le Nouvel An
https://www.lesoir.be/198229/article/2019-01-01/japon-un-homme-deliberement-fonce-en-voiture-dans-la-foule-qui-celebrait-le
Voiture de pompiers saccagée, incendies, pharmacie pillée…: le Nouvel An dégénère à Molenbeek
Sur la rue des Etangs noirs à Molenbeek-Saint-Jean, des jeunes en groupe qui manipulaient des pétards ont incendié des poubelles, mais aussi un sapin de Noël, selon Eric Labourdette, représentant syndical. Leur sécurité n’étant alors pas assurée par la police, des pompiers mobilisés ont pris la décision de ne pas s’arrêter.
►Tornades de feu, décès : « chaos total » lors de la nuit du Nouvel An aux Pays-Bas
Plusieurs projectiles ont été lancés en direction l’autopompe. La seconde autopompe envoyée sur les lieux a été caillassée par ces « fêtards », ajoute Walter Derieuw, porte-parole des pompiers. Les rétroviseurs et le pare-brise ont volé en éclats. Aucun pompier n’a été blessé, mais ils ont été pris en charge par le Siamu (Service d’incendie et d’aide médicale urgente).
►50.000 personnes ont fêté le Nouvel An à Bruxelles : les plus belles images de la soirée
Dans le quartier, une pharmacie a été pillée, des abribus saccagés et de l’éclairage urbain détruit. La station de métro Etangs noirs a été temporairement fermée.
https://www.lesoir.be/198240/article/2019-01-01/voiture-de-pompiers-saccagee-incendies-pharmacie-pillee-le-nouvel-degenere
Écrit par : L'enfoiré | 01/01/2019
Les carabistouilles ©2018
Petit bêtisier linguistique de l’année écoulée, écrin à perles de la plus belle eau (de boudin)…
L’âge de guerre
Un édile communal et une bourgmestre ne s’aimaient pas d’amour tendre. Mais comment s’y prendre, quand on est dans le même bateau ? Faire des concessions, esquisser un rapprochement, fumer le calumet de la paix et, en guise d’apothéose, « enterrer l’âge de guerre ». Ainsi parlait, le 8 février dernier, un quotidien belge d’excellente réputation en matière financière, mais dont l’action, en la circonstance, plongeait dans le rouge.
Une vache de sexe féminin
À l’heure de la mondialisation de la malbouffe, le circuit court a la cote. Les artisans et commerçants « de proximité » rivalisent d’empathie pour nous convaincre de la valeur ajoutée du « fait maison ». Les médias « de proximité » relaient volontiers cette rhétorique, dans une complicité de bon aloi.
Parfois, l’enthousiasme partagé peut nuire au discernement. Votre quotidien vespéral, dans ses pages Bruxelles-Brabant wallon du 17 mars dernier, reproduisait les propos d’un artisan-boucher attentif à fournir à ses clients une viande de qualité. Son contrat de confiance : ne fournir que de la viande de « vaches de sexe féminin ».
Ce hardi pléonasme invite à la réflexion. Sous l’anomalie linguistique se cache peut-être une parole d’expert qu’il convient de ne pas hacher menu. Un rapide coup d’œil sur l’étal de mon dictionnaire favori (à l’article vache) me fait découvrir ce secret bien caché : la vache peut être vendue en boucherie sous le nom de bœuf ! Un bœuf de sexe féminin, en quelque sorte. De nos jours, le transgenre s’invite partout…
Le patois belge
Les carabistouilles 2017 avaient trouvé du grain à moudre dans l’officine d’un parisien Figaro qui proposait de raser gratis ceux de ses lecteurs qui connaissaient « les patois français ». Après une rapide prise de tête, il était apparu que lesdits patois n’étaient rien d’autre que le français des Français… de province.
Il semblerait que cette incongruité linguistique ait fait florès, au point de se retrouver dans les colonnes d’un autre quotidien de la Ville lumière, Libération, pas très adroit(e) sur ce coup-là. Commentant le succès en France de la jeune chanteuse (belge) Angèle, le journaliste de faction évoque « son premier album, Brol, “bazar” en patois belge ». Diantre ! Qui sont donc ces Belges patoisants dont la parlure esbaudit l’Hexagone ?
Ce brol vient du flamand, qui est une langue. Il est passé dans le français des Bruxellois et des Wallons, qui est une variété de langue. Associer ce mot à un patois, cela relève d’une forme de discrimination linguistique appelée glottophobie, terme popularisé en France dans un article publié en avril 2016 par… Libération. À propos, comment dit-on « sans rancune » en patois belge ?
Mon coach est français
Seuls les esprits retors nient que le français soit « la langue de la République ». À qui en douterait, il est conseillé de relire l’article 2 de la Constitution française, dans lequel cette précision a été ajoutée le 5 août 1995. Le français, langue de cette République dont le président tweete ses félicitations en anglais aux entrepreneurs… français. Et de cette République où la présidente de la région Île-de-France impose l’usage du français sur les chantiers en faisant voter un… « Small Business Act ».
Langue de cette République où la maison d’édition Le Robert proposait en 2016 une certification « éligible au compte personnel de formation ». Et où une célèbre collection de manuels de grammaire répondant au doux nom de Bescherelle crée en 2018 une application destinée à améliorer l’orthographe et la rédaction de textes, laquelle est baptisée « Mon coach Bescherelle ». Louis-Nicolas, Paul, revenez, ils sont devenus oufs !
Les Québécois jugent sévèrement ce qu’ils considèrent au mieux comme de l’inconscience, au pire comme une trahison. Eux qui ont à juguler l’influence d’un anglais omniprésent dans leur environnement, jour après jour, savent qu’une vigilance renforcée s’impose. Non pas contre l’anglais (ou contre les anglophones), mais pour un français respecté dans l’ensemble des communications officielles de la Belle Province.
Sur ce terrain, les Belges francophones n’ont pas de leçon à donner à leur grand voisin français. Dans le pays du caritatif Viva for life, du controversé taxshift et des pompeux assessments en tous genres, l’anglomanie sévit parfois.
https://plus.lesoir.be/197835/article/2018-12-28/vous-avez-de-ces-mots-carabistouilles-c2018
Écrit par : L'enfoiré | 01/01/2019
La « colère » des « gilets jaunes » en 2018 « a dit une chose : nous ne sommes pas résignés », a déclaré Emmanuel Macron en présentant lundi soir ses vœux pour 2019.
Le chef de l’État a estimé que « les résultats » des réformes engagées depuis le début du quinquennat « ne peuvent pas être immédiats et l’impatience que je partage ne saurait justifier aucun renoncement ».
Emmanuel Macron s’est élevé également contre«les porte-voix d’une foule haineuse», affirmant dans une allusion aux débordements des «gilets jaunes» que «l’ordre républicain sera assuré sans complaisance».
«Que certains prennent pour prétexte de parler au nom du peuple (...) et n’étant en fait que les porte-voix d’une foule haineuse, s’en prennent aux élus, aux forces de l’ordre, aux journalistes, aux juifs, aux étrangers, aux homosexuels, c’est tout simplement la négation de la France».
https://www.lesoir.be/198211/article/2018-12-31/emmanuel-macron-aux-francais-la-colere-en-2018-dit-une-chose-nous-ne-sommes-pas
Écrit par : L'enfoiré | 01/01/2019
Puisque les boules sont dans des carrés , au diable les « joie , bonheur , santé » .
On ne va pas pratiquer hypocrisie habituelle
Je te souhaite juste pour ne pas perdre la boule beaucoup de bienveillance envers toi-même et plein de petits plus pour un grand plus
Écrit par : Léopoldine | 01/01/2019
Hier, j'avais rencontré 2 ou 3 personnes qui venaient de lancer les platitudes habituelles (Bon réveillon & Co)...
J'ai lancé tout de go
- Je souhaite une soirée de merde et une journée qu'on oublie pas tellement elle sera moche. Le ciel gris, le crachat d'une pluie qui n'en est pas fera bien l'affaire avec une indigestion et une nuit sans sommeil..."
Un moment de silence....
- Ainsi, on aura au moins une chance d'avoir un enfoiré à bord", ai-je dis pour meubler le silence.
Ensuite, ce fut la rigolade...
D'ailleurs chanter comme je l'avais fait "Nous allons tous tous tous à Marrakech....
Oui, cette une bonne destination plein de couleurs...
Écrit par : L'enfoiré | 01/01/2019
Trump et les suites du rapport Mueller qui le disculpe ont apporté un premier mauvais coup au démocrates
Les robots, pas les Russes, aideront Trump à être réélu en 2020
L’automatisation des tâches devient un facteur clé de l’élection présidentielle américaine de 2020. Maintenant que la campagne a commencé, une analyse de l’Institut Brookings montre que les régions où vivent les républicains sont beaucoup plus vulnérables à l’automatisation que les régions remportées par les démocrates en 2016.
Le ministre américain de la Justice, William Barr, a offert au président Donald Trump une victoire politique colossale dimanche soir. Après deux années d’enquête, le procureur spécial Robert Mueller n’a rien pu trouver qui puisse prouver que la campagne Trump et le gouvernement russe ont travaillaient ensemble pour influencer les élections présidentielles de 2016.
Un grand coup de pouce pour un président dont le mandat a été dominé par le thème de la Russie depuis son élection en novembre 2016. « Trump vient d’être réélu », a écrit un faiseur d’opinion dimanche soir.
L’homme n’a pas tort. Déjà, la base de Trump n’attendait pas les résultats de l’enquête. Elle se fait une image de son président depuis un certain temps. Parce que Trump ne peut pas faire grand chose de mal aux yeux de ses fans, quoi qu’il arrive. Mais il peut aussi compter sur beaucoup de soutien en raison de la manière dont il tente de diriger le commerce et l’économie au centre des États-Unis.
Le lien entre l’automatisation et le comportement de vote
Trois chercheurs du Brookings Institute – Mark Muro, Jacob Whiton et Robert Maxim – ont étudié la corrélation entre l’automatisation des emplois dans une région donnée et le comportement de vote des résidents.
Qu’ont-ils trouvé ? Lors des élections de mi-mandat de 2018, 46 des 50 États où les emplois sont les plus exposés à l’automatisation ont voté pour les républicains. Les États les moins vulnérables à l’automatisation des tâches ont voté sans exception pour les démocrates.
Pour érablir leurs conclusions, les chercheurs se sont appuyés sur une étude publiée par trois chercheurs d’Oxford il y a environ un an. Elle avait cartographié l’impact des robots sur les élections de 2016. L’étude avait également conclu que Trump pouvait compter sur un soutien accru dans les régions où les robots menacent l’emploi.
Les chercheurs sont parvenus à 2 conclusions :
L’automatisation et l’incertitude qui en découle pour les travailleurs sont des facteurs importants dans le comportement de vote. Tous deux sont très présents dans l’Amérique républicaine.
L’automatisation menace les régions républicaines et démocrates. De nombreux emplois peu qualifiés dans les secteurs des transports, de l’administration et des services risquent de disparaître. Les deux familles politiques doivent se concentrer sur des mesures pouvant atténuer les problèmes pour les employés concernés.
Le « Mid-West » apprécie le « tough guy » Trump
Bien que l’analyse ne porte pas directement un jugement politique, rares sont ceux qui voient de nombreuses possibilités pour les démocrates de tirer profit de ces conclusions. La base Trump aime en effet l’image du «tough guy» que son président aime adopter et les mesures qui y sont associées.
En outre, bon nombre de ces districts menacés par l’automatisation étaient aux mains des démocrates jusqu’en 2010. Depuis, ils sont devenus si républicains qu’on ne peut plus les compter comme des cibles potentielles pour les démocrates.
Les robots et Trump
La stratégie politique de Trump dans le domaine de l’automatisation est simple. Il n’y en a pas et il n’en parle jamais. Depuis qu’il est au pouvoir, il a tweeté le mot « emplois » 600 fois. Les mots « robot », « robots » ou « automatisation » … jamais. Cela alors que la Robotics Industry Association rapporte dans un nouveau rapport que 35 880 robots ont été livrés à des usines américaines l’année dernière, soit 7 % de plus qu’en 2017.
De plus, Steven Mnuchin, ministre des Finances américain et ancien cadre de Goldman Sachs, s’attend à ce que l’impact de l’automatisation se produise dans seulement cinquante à cent ans. Il a donc déclaré que le problème n’était pas encore visible sur son écran radar.
Au fur et à mesure que l’intelligence artificielle se développera au XXIe siècle, les chances que ce problème ne fasse que grandir augmentent. Pourtant, peu de politiciens ont placé cette perturbation technologique au sommet de leurs priorités. Lors de l’élection présidentielle américaine de 2016, ni Donald Trump ni Hillary Clinton n’ont discuté des conséquences de l’automatisation pour la perte d’emploi . Cela a pourtant suffi pour que le premier gagne la victoire. La probabilité que ce soit différent en 2020 diminue chaque jour. Parce que ceux qui ont peur pour leur emploi, votent pour Trump
https://fr.express.live/trump-reelection-2020-automatisation/
Écrit par : L'enfoiré | 28/03/2019