Si tu déclines, clive et ça ira... enfin, peut-être (19/01/2019)

0.JPGNous sommes en campagne électorale. Les partis se mettent en ordre de marche. Il faut donc cliver pour exister.

"Il faut nettoyer les écuries d'Augias et tuer l'un ou l'autre géant pas trop grand" comme m'était-il dit dans le billet précédent.

On va tout changer en cassant la baraque.

Tout à coup, il faut être de gauche ou de droite, devenir une élite et quitter le peuple. On est "pro" ou "contre" en fonction de son état social, un jour, individualiste, un autre sinon on fait preuve de lâcheté. Pour vivre heureux, il faut être partisan d'un clan ou d'un autre. Cela a toujours marché ainsi...

Sans clivage en devenant puriste, on décline dans l'estime porté par la conciliation ou la mollesse... Il faut être des hommes.

Gillette qui a généré la polémique:podcast.

Elle connaît très bien la musique pour que la société fonctionne. La polémique est le meilleur moyen pour faire parler de soi.
En période de campagne d'élections, il faut faire rêver et faire croire plus que de faire penser et être humaniste...

Être humaniste, c'est ne pas avoir compris comment fonctionne le monde.

Les modérateurs, les ombudsmen et les diplomates, au poteau...

1.JPGIl y a la période de campagne des élections et l'après qui souvent est très différente.

Donald Trump fait l'exception à être envers et contre tout et tous? Non, il a aussi compris le processus qu'il ne faut pas rester dans l'ombre. Les conneries qu'il avait lancé pendant sa campagne électorale, étaient volontaires. Lors du "shutdown", je ne suis pas sûr que ce soit la solution rêvée. Mais qu'importe. On n'est qu'en même là pendant une période limitée.

J'avais déjà suivi l'interview de Paul Jorion qui avait pour titre "Comment les « Élites » nous mènent au désastre?" qui était présenté par cette incitation: "Quoi ? Vous n’avez toujours pas regardé cette vidéo ?"

Théophile KOUAMOUAO posait d'excellentes questions à Paul Jorion.

- Mais quand vous dites les pôles qui n’arrivent plus à se parler, à se comprendre, plus clairement, de qui s’agit-il d’un côté et de l’autre ? Est-ce qu’il y a d’un côté l’élite politique intellectuelle économique et de l’autre côté le peuple ? demandait l'interviewer, Théophile KOUAMOUAO.
- On peut le représenter de cette manière-là. On parle des « zélites » avec un « z » pour le remettre en question, de savoir s’il s’agit véritablement d’élites. L’Établissement des bourgeois, « square » dans le discours du Président de la République en France, ne comprend plus du tout de quoi il s’agit pour proposer des mesures pour aller à la rencontre de ce qui est demandé. Les malentendus peuvent-être absolument totaux. Dans des cas de polarisation, deux représentations du monde ne coïncident plus du tout. Le sociologue politologue américain, Steve FRASER attire l’attention sur ce monde très technique où on parle de munitions intelligentes pour parler d’armement, dont les décisions vont être autonomes, déterminées par l’Intelligence Artificielle. Il est possible de se retrouver dans ce que nous avons déjà vu dans l’histoire avec une partie de la population qui décide de se débarrasser de l’autre comme nous l'avons vu à partir de 1942 en Allemagne. Ce genre de danger, à mon sens, il est là", répondait Paul Jorion.

- Est-ce que céder, comprendre, accompagner les revendications de mieux-être du peuple qui s’exprime dans ce mouvement des gilets jaunes, peut avoir un impact sur le système financier tel qu’il est aujourd’hui ? Est-ce que, plus clairement, le système financier, notre système économique mondialisé peut se permettre en Occident, en France, en Europe de faire remonter en fait, le niveau de revenus, le niveau de possibilités plus globalement, alors même qu’il s’est engagé dans une sorte de logique d’augmentation des hauts revenus et de stagnation des bas revenus ? Est-ce que, accepter de remettre en cause le modèle qui lui va depuis la chute du mur de Berlin peut créer une crise systémique ?

- Vous savez que les « zélites » ont une religion à elles et cette religion a pour nom « science économique » avec un discours de type dogmatique qui ne repose pas sur des faits comme c’était le cas autrefois. Ces « économistes » entre choisir de confirmer les dogmes ou de respecter les faits, préfèrent le choix en faveur des dogmes. Ce discours date de la fin du XIXème siècle, quand le monde de la finance et des banques, s’énervent devant le discours de justification de l’économie politique de Karl MARX et justifie sa pratique en demandant aux politiques « Tournez-vous, vous, vers le peuple et dites lui que tout cela est trop compliqué sans énormément d’alternatives ». Des économistes hétérodoxes, des anthropologues ou des politologues apportent une alternative avec une autre perspective que ce discours dogmatique des zélites dans le fameux « TINA » de Margaret THATCHER, « There is no alternative ». C’est un petit club, qui se nomme entre eux à des Prix Nobel prestigieux d’économie, comme ceux de médecine ou de littérature comme une vérité techniquement exacte et très difficile du coup à remettre en question.

- Mais sont-ils seulement capables de la remettre en question ? Imaginons justement que socialement, ce n’est plus soutenable, le système économique tel qu’il se déploie, que la grogne du peuple est telle que les politiques sont obligés de leur concéder des choses importantes. Est-ce que le système financier tel qu’il se conçoit et s’organise, va s’effondrer ?

- Dans une discussion sur un plateau, j’avais en face de moi un banquier sur France Culture. A ma surprise, il me donnait raison sur absolument tout ce que je disais. A la fin, quand nous nous sommes retrouvés dans les couloirs, je lui ai demandé : « Mais je suis quand même un petit peu surpris que vous me donniez raison sur tout. Alors pourquoi le milieu de la banque ne soutient-il pas mes positions si vous êtes représentatif et vous êtes d’accord ? ». Il me dit « Le marché n’est pas prêt. Le jour où il sera prêt, ne craignez rien, il vous suivra dans la logique pragmatique avec des prix objectifs. Ils s’alignent avec le monde tel qu’il est. Mais il y a des intérêts et des gens qui ne seront pas prêts à abandonner leur position. J’ai travaillé 18 ans dans la banque, la plupart des collègues étaient plutôt des gens de gauche, mais leurs positions comme gens de gauche qui ne s’exprimaient pas dans l’idéologie de l’entreprise de type capitaliste, économie de marché, libérale et même ultra-libérale.  

[...] La conversation se poursuivit dans un sens précis pour tenter convaincre l'autre de sa vérité jusqu'à la conclusion

- En 2019, qu’est-ce qu’un citoyen de bonne volonté peut faire pour défendre le genre humain tant qu’il est encore temps ?  

- Participer à la rébellion contre l’extension en mettant tous les moyens disponibles pour lui, pour ses enfants et pour les enfants de ses enfants qu’il ne connaîtra jamais, mais qui viendront à l’avenir, pour sauver l’espèce. en tapant du poing sur la table. Les moyens traditionnels à voter pour un parti mais penser aussi d'autres moyens non traditionnels et au niveau étatique au pouvoir fédéral, mais aussi local où la difficulté chronologique. Passer de la voiture au vélo, si c'est dans 200 ans, alors qu’il y a des problèmes dans l’environnement, comme le réchauffement climatique, qu’il faut résoudre bien avant. Chacun à son niveau doit faire quelque chose sans mettre la clé sous la porte, en disant « Après nous le déluge » avec les déchets radioactifs puisque nos descendants seront des génies pour résoudre nos problèmes insolubles en ne  sachant pas dans quel type de monde ils vont vivre et s’il y aura simplement la possibilité de continuer à travailler sur ces problèmes-là.

0.JPGPar l'autre bout, Bruno Colman qui a déjà collaboré avec Paul Jorion dans la rédaction du livre "Penser l'économie autrement" en s'opposant à lui sur la crise sociale, était interrogé sur celle-ci:

podcast.

La différence de réponses était notoire avec chacun se sentant dans son bon droit avec des idées considérées comme incontestables.

 

Une conversation en tête à tête du type de celle de Jannin et de Liberski

podcast0.JPG,

peut se dérouler en douceur en étant toujours d'accord sur tout, mais cela devient de plus en plus rare.

Dans un débat avec quelques personnes, cela pourrait se faire à fleurets mouchetés, mais cela marche relativement bien en dehors d'une période d'élection.

Quand une consultation explose au niveau national sur une multitude de points à la suite d'un référendum lancé par la lettre de questions d'Emmanuel Macron, cela peut devenir un pugilat pendant ces deux mois de consultations ou devant un aréopage d'électeurs qui ne sont là que pour se construire une opinion personnelle.

Il y a les gilets jaunes qui manifestent d'un côté, et ceux qui au départ, étaient d'accord et positifs mais qui ensuite, subissaient le négatif des actions et qui en ont marre de leurs suites

(podcast).

Les gilets jaunes contre les flics.

Renaud, qui n'est pas particulièrement partisan, chantait

"J'ai embrassé un flic"


Tout dépend de circonstances et de cycles qui avantagent ou désavantagent...

Le mouvement de gauche des Gilets jaunes a muté. Il a été récupéré par l'extrême-droite pour diffuser des thèses complotistes teintées d'antisémitisme.

Trop de sujets et trop d'opinions contradictoires nuisent à la recherche d'accords.

La relation "Many-to-many" bien connue des logiciels de machines numérique pour les problèmes, ne peut se résoudre sans les compartimenter.

Chez les humains, cela se résout avec d'un côté le projet et l'idée, de l'autre, les méthodes de réalisations, mais pas tout en bloc.

Les humains travaillant en analogique n'ont donc rien de numérique dans leurs gènes et une relation entre deux humains avec des innés et des acquis personnels et différents, rendent les débats encore plus compliqués.

Les élites qui font partie de l'establishment d'un côté et les cols bleus de l'autre qui auraient les mêmes objectifs, cela sent le roussi de l'imagination, rien que d'y penser...

C'est dommage qu'il n'y ait pas de coupe du monde du foot à gagner tous les mois... Il y aurait des équipes qui mettraient leurs perceptions du monde entre parenthèses pendant un certain temps.

Question: A partir de quel niveau dans la structure hiérarchique dont on fait partie entre-t-on dans cette catégorie des "zélites" et donc de l'establishment ?

Paul Jorion ne se sent-il pas au moins impliqué parmi les zélites, en ayant travaillé dans une banque jusqu'à sa sortie par le petite porte?

Mais de cela il ne parle qu'à mots couverts. Il faut gagner sa vie et le mieux possible, non?

Dimanche, après le JT de France2, était interviewé Eric-Dupont Moretti.

Il ne tergiversait pas avec hypocrisie en disant fermement faire partie de l'élite.

0.JPGDans l'Obs, il faisait le procès de la bien-pensance en disant que la société est devenue hypermoralisatrice, ce qui engendre la radicalité des esprits, bien que cela ne veut pas dire que la liberté passerait par n'importe quoi.

Tout dépend du temps et de l'espace, c'est-à-dire dans le contexte dans lequel on vit.

Le clivage peut commencer très simplement entre intellectuels et manuels, entre ceux qui iront à l'université et ceux qui n'auront même pas atteint le niveau du primaire ou celui du bac.

Rien de perdu.

Ceux-ci pourront trouver en tant qu'autodidacte leur propre voie sur la piste des étoiles.

Le problème principal est que notre classe moyenne est victime d'un syndrome de rareté.

Alors qu'au 20ème siècle, était celui du toujours plus, dans tous les pays dits "riches", les emplois de la classe moyenne disparaissent, absorbés par des emplois de moins en moins bien rémunérés et donc non protégés accompagnant une croissance molle, des taux d'intérêts au plancher et des taxes qui grimpent et grignotent les fonds de tiroirs.

0.JPGLa haine des cols bleus vis-à-vis des cols blancs, souvent présentés comme riches, était présente bien avant les gilets jaunes et il faut une étincelle pour que l'insurrection se produit en passant du rouge au jaune.

En 2011, c'était déjà dans ce billet "La fièvre de la révolte". 

....

De l'autre bout de la barre, chez les ultra-riches...

0.JPGDepuis cette année, Jeff Bezos est arrivé à la première force financière dans le monde par l'eCommerce à la tête de la société Amazon. Lui-même est en tête du classement des hommes les plus riches avec ses 135 milliards de $ estimés.

Le secret de son succès: écouter et servir les clients: podcast.

"Les mercenaires essaient de réaliser un profit. Les missionnaires tentent de bâtir la meilleure expérience client possible. Paradoxe fréquent, ce sont les missionnaires qui finissent par gagner le plus d’argent, dans le monde des affaires, où on se pose souvent la question du pourquoi  en oubliant  une autre, tout aussi pertinente du pourquoi pas ?"

L'ouvrage, "Disrupteur" qui parle de lui compile plus de 500 de ses citations d'un Bezos qui intrigue et dérange.

0.PNGAujourd'hui, les diplômes sont demandés pour faire carrière dans une entreprise.

Est-ce qu'on ne peut réussir sans eux?

Pas du tout que du contraire. Mais il faut être opportuniste et ne pas laisser échapper les occasions.

La semaine dernière, je parlais des nouvelles technologies de l'information et du numérique qui subissent un coup de froid en Bourse alors que leur ratio PE était monté trop haut.

La société Amazon est un utilisateur de ces technologies de la communication, mais elle n'en vend pas. Elle vend du tangible en fournissant à ses clients ce que ceux-ci lui demandent dans des temps records.

La constatation que je faisais avec l'intelligence ne peut être que du vent si elle n'est pas suivie d'invention, de constatation de ce qui manque.

Bezos est diplômé de l'université de Princeton en 1986 avec un Bachelor of Arts and Science, en sciences de l'informatique, mais il est aussi un enfant surdoué, libertarien, doté d'un très haut QI. Il a su extrapoler ses connaissances scolaires en comprenant l'intérêt des clients pauvres ou riches.

En 1994, à l'âge de trente ans, une idée qui l’obsède depuis un moment : « J’ai appris que l’utilisation du web augmentait de 2.300 % par an. Je n’avais jamais vu ou entendu parler de quelque chose avec une croissance aussi rapide, et l’idée de créer une librairie en ligne avec des millions de titres — quelque chose de purement inconcevable dans le monde physique — m’enthousiasme vraiment».

Il a ainsi créé la plus grande librairie mondiale.

En 2014, il rachète le "Washington Post" et depuis, il veut conquérir Mars pour réaliser son rêve de jeunesse.

La suite est prévisible, implicite et explicite.

Son entreprise est devenue une pieuvre insatiable avec un Midas transformateur en or de tout ce qu'il touche.

Enfin pas tout à fait...

Le Paris Match nous apprend que son divorce après 20 ans avec son épouse Mackenzie, va la faire devenir la femme plus riche du monde lorsqu'il faudra placer 60 milliards de dollars dans la balance grâce à la romance de Jeff avec Lauren Sanchez.

Quand je disais que le monde était dirigé en partie par le sexe quand on a un deuxième cerveau entre les jambes, ce n'est pas uniquement en pensant à Berlusconi, DSK et Weinstein.... Ses escapades avec Lauren Sanchez l'ont fait tomber dans le piège des enquêteurs du "National Enquire" sous le nom de "Project Alexa".

Son épouse depuis 25 ans, MacKenzie, disait avec humour : "Parfois, avec le recul, certaines épreuves se révèlent très enrichissantes".

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...

La semaine par le menu


Lundi, cela commençait fort entre une pro et une contre prostitution au sujet de la création avortée d'un Eros Center podcast.

Chacune des interlocutrices avait raison et tort à son tour.

Elles se sont quittées sans apporter la moindre réponse conciliante et accommodante.

Manon Lepomme complétait harmonieusement cet affrontement entre femmes. en parlant d'un concours de beauté:podcast.

Le port du voile pouvait entrer tout aussi bien dans le même phénomène de réflexion de la femme objet, de la femme que l'on cache parce qu'elle est prise par un mâle jaloux.

 

6.JPGA UK,  ce fut le vote "To be or not to be Brexit" et le "No-deal" un impact non négligeablepodcast.8.JPG

Quand un problème est insoluble en s'autodétruisant, on résout le mal par le mal en temporisant d'abord et en relançant un nouveau référendum. 

En France, la démocratie participative avec le grand mouvement RIC se pointe à l'horizon.

0.JPG"Référendomiser le peuple" qui ne comprend pas les impacts dans l'avenir, c'est être innocent.

Après plus de deux ans de préparation du divorce Brexit sans être consommé avec modération, c'est évident, les esprits se saoulent, une nouvelle fois, entre le cœur et la raison:podcast.1.JPG

 

En Belgique, Benoit Lutgen, probablement dépité par la politique, jetait l'éponge et quittait la présidence du parti humaniste cdH.

La NVA, reprenait son cheval de bataille communautaire en vue des élections de mai en préconisant le confédéralisme avant la rupture complète entre le Nord et le Sud plutôt que la fédération.

Un retour de Tullius Detritus (en version anversoise) comme le dessinait Nicolas Vadot.

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Bruno Coppens chantait "Prendre un Flamand par la main"podcast.

En 2016, j'avais écrit une note sans chanter qui disait : "J'aime les Flamand" (clic).

La liberté de l'un s'arrête-t-elle toujours avec la liberté de l'autre par l'intermédiaire de courants opposés ou faudrait-il comprendre qu'ils sont souvent complémentaires l'un de l'autre pour réussir?

A Londres, Marisa May recevait la confiance de justesse. En dépit de son absence d’empathie, il faut exprimer son admiration pour sa ténacité et sa capacité à rebondir devant l’échec et souligner que des sentiments amicaux parce qu’admiratifs ne doivent pas être confondus avec l’approbation de quelqu’un qui a en réalité échoué. 

Mais, au fait, c'est quoi vraiment le "No-deal", le "Brexit dur?"?

Cela pourrait faire mal au fesse. Le plus loufoque, c'est qu'il pourrait y avoir une pénurie de papier pour le royal popotin: La preuve:podcast.
Un cheval de Troie dans l'affaire du Brexit?
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Aujourd'hui, du texte accompagné d'images devient le moyen d'expression idéal.   

Le premier volume de bandes dessinées dystopiques, appelé "No war" d'Anthony Pastor est sorti.

Il se déroule au "Vukland, un archipel imaginaire à mi-chemin entre l'Irlande et les États-Unis dont la colonisation s'est effectuée au dépend du peuple natif, les Kiviks. Leur berceau historique, l'île de Saarok. Elle jouit encore d'une certaine autonomie, menacée par des tensions avec le gouvernement autour d'un projet de grand barrage. Run est le fils de parents divorcés avec sa mère cheffe du parti Kivik, et son père, chef d'entreprise prospère du secteur énergétique. Quand le corps sans vie d'un ingénieur du barrage est retrouvé sur Saarok, de violentes manifestations éclatent dans la capitale, en réaction à l'élection du nouveau président populiste. Tiraillé par sa double culture, Run va se retrouver au cœur d'un complot politico-écologique aux enjeux internationaux majeurs":podcast.

Tous pareils et pourtant tous des différents et polychromes.


...

Réflexions du Miroir

Ouf, ça y est, me voilà (un peu) moins con....

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 Quand on est retraité marié depuis près de 47 ans,

on ne pense plus à tout ça.

 

0.JPGAvec quarante ans de développement et de maintenance informatique et toujours s'être amusé en travaillant, j'ai probablement fait partie de l'élite.

On en devient comme Janus avec le raisonnement en fonction du temps et de l'espace dans lequel un événement se produit.2.JPG

A certains moments, on se lève du pied gauche et d'autres du droit comme je l'exprimais déjà dans "Le Syndrome de Eriofne" avec un sentiment de ne faire partie de rien ou de tout.

Qu'importe le sens du moment qu'il reste une direction à suivre...

On évolue avec le temps. puisque notre monde est mené par le pouvoir, l'argent et le sexe et que cela n'a rien de nouveau dans l'histoire du monde.

Les critiques s'ils elles sont constructives, ne sont pas à négliger, mais quand elles sont idiotes ou simplement iconoclastes en créant la vindicte populaire, elles ne peuvent toucher que par l'humour en écho:

podcast
Les gens qui ont des convictions et qui n'en démordent pas, m'ont toujours fait peur par leur intégrisme et leur purisme.

On devient très vite sectaire avec un tel esprit.

Je surveille les conneries de Facebook sans y participer. Les contacts en parallèle semblent beaux de loin, mais parfois loin d'être beaux.1.JPG

LinkedIn est bien plus intéressant avec des billets d'analyses pour partager ses compétences et ses émotions, même si ce n'est plus la règle de base sur les réseaux sociaux très populistes.

C'est le rôle que je jouais dans un match idéologique, la semaine dernière avec "Philippe" en maîtrisant mes émotions sans perdre une parole échangée.

Défendre ses thèses est normal tout comme exprimer son admiration ou son mépris pour la ténacité, la capacité à rebondir devant l’échec, en dépit d'une absence d’empathie.

Mais, l'ouverture d'esprit dans ce cas précis n'était décidément pas  la règle. 

Dans notre monde actuel, tout reste segmenté, clivé sans vision globale des phénomènes.

3.JPGLes tweets sans aucune analyse de leur impact gravitent sur les réseaux sociaux sans foi ni loi, dans la promptitude d'une réflexion sensée inventer l'avenir du monde sous forme anarchiques et non productrices de résultats probants.

Oser sauter au-dessus du gouffre creusé entre riches et pauvres et casser ce plafond de verre, en commençant par nager entre deux eaux, pourquoi pas, en imaginant son chef à poil sur une plage, change totalement les perspectives.

La pièce des "Dix Petits Nègres" d'Agatha Christie, c'est ce que jouent Trump et Macron en jouant alternativement le rôle de l'assassin et de la victime. Il faut alternativement du jus et du mou avec une canne à pêche dans la main pour attirer les poissons en jouant à la marelle, une fois sur un pied, une fois sur l'autre.

L'idée initiale de Macron était à priori bonne. La réalisation l'était beaucoup moins.

Elle manquait seulement d'humilité, d'autocensure, d'analyse, de compréhension des autres et peut-être, qui sait, d'autodérision. Son arrogance lui a valu le surnom de "Jupiter". Arrogance qu'il lui faudra trouver une réponse par catharsis.

Dans le temps, j'ai toujours appris qu'il fallait tester un projet à petite échelle, le modéliser avant de l'implémenter à grande échelle et de l'utiliser pendant un temps plus ou moins long terme alors que tout change de plus en vite aujourd'hui.

Les unions comme les discordes, c'est pareil.

Les amis de hier peuvent devenir les ennemis d'aujourd'hui.

0.JPGMéchant Réac remettait les pendules à l'heure, avec son article "La majorité a toujours raison... ou presque". J'étais le seul à le trouver parfait.

Un autre de ses billets disait qu'il existe de nombreuses formes de libéralisme que l’on peut résumer à deux approches. L’une conséquentialiste ou utilitariste et l’autre déontologique.

Tous les États membres de l'Union Européenne sont juridiquement tenus d'adhérer à l'euro. Le Danemark et le Royaume-Uni bénéficient d'une dérogation. Le Danemark a pu conserver sa couronne. La Croatie, la Roumanie et la Bulgarie voudraient faire partie de l'euro. La Hongrie, la Pologne et la Suède sont tenus de l'adopter.

Mettre tout le monde d'accord dans l'espace et dans le temps est un leurre alors passer le relais au bon moment, est une question de lucidité avec, peut-être, l'envie comme le dit le billet "Changer tout" de garder la question "Pourquoi changer, comment changer et avec quels risques de se faire juger avant même d'avoir exercé le premier virage?".

Les machines et le numérique empiètent sur le terrain de l'emploi

parce que les logiciels ont résolu tout cela sans ajouter de magie artificielle.

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Assumer ses différences, c'est aussi accepter l'opposition à ses propres pensées sans hypocrisie, sans rage,  mais avec dérision et surtout autodérision.

Tout est bon à penser, à discuter et à digérer en dehors d'un "esprit famille" dans lequel on lave son linge sale.

Aucune frustration s'il n'y a pas une foule de commentaires qui suivent en entrant sans aucune forme de procès dans un cercle inconnu. 

0.JPGLa vie des autres passe au travers de la folie des biopics et sur les réseaux sociaux dans une réalité magnifiée entre mensonges et vérités pour décrocher une chance de louanges et de récompenses.

0.JPGRien cirer de cette rançon de la gloire à la recherche d'un bonheur qui n'est relatif qu'avec soi-même et sa manière d'être.

Une enquête récente sur le bonheur donnait quelques réponses pour déterminer où il se cachepodcast.

Solitaire, devenu extraverti mais pas ermite, et parfaitement synchro avec Olivier de Kersauzon quand il écrivait ce texte sur la solitude dans "Ocean songs" (clic), je n'ai donc plus que la rage de vivre et pas d'autre chose.

Je disais à mon épouse qu'elle aurait dû répondre à sa coiffeuse qui lui faisait le reproche que depuis ce début d'année, elle arrivait cinq minutes en retard, qu'elle aurait dû répondre "Tout change dans le temps avec les raideurs qui se déplacent. Tout évolue, tout augmente avec le temps, comme les prix".

Le billet "Les gens toujours en retard seraient tout simplement plus intelligents" l'explique en disant que "les personnes souvent en retard étaient des personnes très créatives et optimistes dans le sens où elles veulent faire un maximum de choses en un minimum de temps. Elles ne savent pas dire non et essayent de contenter tout le monde. Ce sont des perfectionnistes qui veulent faire les choses bien en prenant leur temps. Elles font preuve d'une grande générosité en privilégiant les autres plutôt que leur personne. Mais, si elles ont dit quelque chose, elles s'y tiennent".

C'est le portrait de mon épouse, tout craché.

Je recevais récemment un eMail qui était très révélateur d'une volonté de rester à l'ombre dans un rapport "One-by-one" sous le voile du secret rendant très étroit, le cercle des personnes impliquées avec presque une impression de délit d'initiés.0.JPG

Ceux qui aiment marcher en rangs sur une musique: ce ne peut être que par erreur qu'ils ont reçu un cerveau. Une moelle épinière leur suffirait amplement.”, répondait Einstein à cette manière d'être.

Aujourd'hui, les réseaux sociaux permettent de casser le mur du silence mais encore faut-il en comprendre les avantages et les risques.

Nous allons vers un réseau social cérébral --->>>

1.JPG<<<---- Mais pour y arriver, il ne faut pas  se dire "on n'est pas d'accord donc je ne t'écoute pas". Sur ce blog, ce n'est pas l'habitude de la maison.

Profitons-en d'Internet sans en abuser mais avec une multitude d'idées à partager.

Alors quand un petit con vient s'adresser à moi en me disant que "je le gonfle à pied, à cheval ou en voiture", je ne vais pas le relancer avec ce que je pense...

Il ne comprendrait pas ma dérision ironique ou sarcastique en réponse.

 

Je recevais un email de "Daily Jeek Show" qui parlait du Japon que j'ai aussitôt accroché à mon billet du Japon

Son titre : "Face à la misère, de plus en plus de seniors japonais choisissent la prison pour finir leurs jours".

Les seniors japonais seraient donc abandonnés dans leur sort de solitude.

Ce n'est pas ma manière de penser et d'agir.

Cliver par les extrêmes en espérant qu'il restera quelque chose, une fois sectionné, c'est toujours quelque part, découvrir une proie dans l'ombre et perdre des idées en les escamotant.

A un certain âge, on n'a plus que le bien qu'on se donne en restant curieux de tout à compter les points de ce qui nous entoure en passeur d'idées, même si ces points n'intéressent personne à première vue au receveur d'une information.

Avec la tête et les jambes, on a une panoplie de potentiels. Les maladies cardiovasculaires, par exemple, on s'en occupe par du sport tranquille d'endurance à méditer en marchant ou en joggant et à concentrer ses émotions sur la nature traversée.

Ce billet-ci est donc une réédition de ce que j'avais déjà écrit, il y a 12 ans : "Pas de mal à se faire du bien"

... et vous savez quoi, il avait déjà généré une polémique...

Pour en revenir aux élections comme le hasard de la créativité fait parfois des merveilles et le tirage au sort d'une création pourrait bien me botter pour enchanter notre quotidien comme le raconte "Nous, vous,... le monde"

podcast.
La meilleure idée est certainement celle qui n'existe pas encore pour résoudre une crise mais il faut l'adapter au temps et à l'espace où elle se produit...

Sa compréhension avec son savoir faire devrait se poursuivre comme quatrième manière de mener le monde,

mais ce pouvoir-là demande beaucoup plus d'investissement personnel.

Un petit voyage dans l'imagination et la rage de vivre

avec la question "Faut-il se plier à la loi du plus grand nombre?

Un principe qui rappelle 'Tous pour un et un pour tous"

 ... pour que Sardou, aussi à la retraite, puisse continuer à chanter "Espérer"


 Si tu es différent de tous ceux qui s'accrochent aux tarots, au bon dieu. L'horizon n'est pas loin, tu en verras la fin. Tu iras mieux. Si le monde ne va pas où tu vas. Si la vie n'est pas celle que tu crois. Si nulle part où aller, si personne à aimer que la nuit devant toi. Espérer, parce que la terre est belle. Quand une étoile s'éteint, elle n'éteint pas le ciel. Espérer, et encore et encore. A fatiguer la mort, à la faire hésiter. Si les hommes te font peur, te font taire. Parce qu'ils aiment juste l'amour à faire. Même si rien n'est normal, même si tout est fatal. C'est la vie, c'est l'enfer. Espérer, parce que ça vaut la peine. C'est pas toujours la haine, c'est aussi de l'amour. Espérer, parce que tu es en vie. Même si t'as pas choisi, ni l'endroit, ni le jour. Espérer, parce que la terre est belle. Quand une étoile s'éteint, elle n'éteint pas le ciel. Espérer, espère avec ton cœur. La réponse est en toi, la question est ailleurs. Espérer

 

Eriofne,

...

     Exposition de photos: "Obsessions":

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20/1/2019: Le Brexit vu par les anglais de l'Ulster:podcast

Ce 20 janvier était aussi le dixième anniversaire de l'entrée de Barack Obama à la Maison Blanche pour son investiture. Que reste-t-il de ses deux mandats?
podcast

21/1/2019: Ce qu'il faut se rappeler au sujet de Jeff Bezos

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22/1/2019: "Les Coulisses du pouvoir"podcast

Bruno Coppens remet ça avec la météo qui annonce l'avenir,... alors j'en aurai une autre sur un thème différentpodcast

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11/2/2019: Amid Faljaoui parle de Jef Bezospodcast

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