69, année érotique, quant à 2019, bof... (26/07/2019)
1969-2019, cinquantième anniversaire de la conquête de la lune et année de gloire du Cannibale Eddy Merkx pendant laquelle celui-ci remporte une série impressionnante de courses de haut niveau : Paris-Nice, Milan-Sanremo, le Tour des Flandres, Liège-Bastogne-Liège et le Tour de France.
Ce sont les deux événements dont se souvenait le roi Philippe lors de l'invitation de Merkx au palais de Laeken.
Tout le monde qui a vécu ces événements, se souvient de ce qu'il faisait au moment où la radio ou la télé annonçait le premier pas sur la lune avec les objets qui ont fait avancer les progrès de l'homme terrestre
D'autres événements heureux ou malheureux ont fait les petits ou les grands titres de l'actualité mais on les oublie.
69 était encore dans la chevelure de la comète révolution de mai 68 qui avait pour slogan principal "il est interdit d'interdire" et
Cette année-là, Serge Gainsbourg et Jane Birkin s'envoyaient en l'air sans quitter le plancher des vaches en chantant "69, année érotique"...
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69 n'a pas été une année "miraculeuse" avec uniquement des succès que l'on retient uniquement avec le temps.
Pour Eddy Merckx, vêtu en maillot rose de leader, elle a été aussi dramatique quand il a été exclu du Tour d'Italie après un contrôle antidopage positif discutable et qu'il fait une lourde chute à Blois, de sorte qu'après, il n'était plus capable de grimper sans sentir une douleur permanente.
Mais, 69 a été aussi témoin de beaucoup d'autres choses peut-être moins tapageuses mais pas sans impacts pour autant.
Je suis retourné dans le passé avec ma bible du temps "Chronique du 20ème siècle" et par Google pour choisir quelques événements au hasard dans cette année 69 dont je ne suis pas sûr que mes choix soient suffisamment déterminant pour impacter ou non le cours de l'histoire ou simplement pour simplement défrayer la chronique.
Janvier : Richard Nixon succède à Lyndon B.Johnson à la présidence des États-Unis[..] L'étudiant tchèque Jan Palach s'immole par le feu à Prague. Contre le retour à la situation qui prévalait avant le "printemps de Prague", pour revendiquer la suppression de la censure et le retrait des hommes politiques impopulaires. [...] Entrée en vigueur de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale.
Février : attentat contre un Boeing d'El Al à Zurich par un commando du Front de Libération de la Palestine en représailles aux "tortures" infligées par les Israéliens sur des "civils désarmés des territoires arabes occupés".
Mars : l'avion supersonique "Concorde 001" dans une collaboration franco-britannique, a volé 27 minutes compte tenu de l'ampleur des problèmes techniques et scientifiques et de la concurrence américaine. [...] Des combats à la frontière entre la Chine et l'URSS font de nombreuses victimes. [...] Rafael Caldera, démocrate-chrétien, arrive au pouvoir au Venezuela
Avril : la France dit non à de Gaulle qui dit que "Tout est foutu". [...] Eric Tabarly remporte sa première course transpacifique.
Mai : signature de la convention de Vienne sur le droit des traités
Juillet : « Doctrine Nixon » de désengagement américain progressif au Viêtnam mais aussi début du processus de la « vietnamisation » de la guerre.
Août : terreur en Ulster à Belfast et à Londonderry lors de manifestation pour défendre les droits des 500.000 catholiques dont 16% de leur communauté est au chômage alors que ce n'est que 5% de la communauté protestante. Festival de Woodstock. [...] Assassinat de l'actrice Sharon Tate, ancienne femme de Roman Polanski par le gourou américain Charles Manson, une affaire qui a brisé le rêve hippie du "défendu d'interdire"...
Septembre : en Inde d'importants troubles religieux éclatent à Gujarat entre Hindous et musulmans à propos des vaches sacrées faisant 600 morts.
Octobre : début du retrait des Américains au Vietnam voulu par Nixon. [...] La piraterie aérienne s'étend dans une moyenne de 16 par an depuis 1950.
Novembre : ouverture à Helsinki des négociations SALT entre les États-Unis et l’Union soviétique.[...] 250.000 Américains manifestent contre la guerre du Vietnam à la suite d'échos sur un massacre perpétré par une unité américaine faisant entre 109 et 576 victimes à Mai Lai alors que Nixon en avait été informé mais que la consigne de silence avait été imposée.[...] La Foire internationale du sexe est organisée à Copenhague suite à la libération de la pornographie qui tel des champignons après la pluie, fait naître des firmes spécialisées dans la production de ces friandises obscènes qui sont acheminées vers les nations moins émancipées.
Décembre : Proclamation officielle de la République populaire du Congo (Congo-Brazzaville) qui adopte le « socialisme scientifique » (marxisme-léninisme), création du Parti congolais du travail qui devient parti unique. [...] Affaire des « vedettes de Cherbourg », subtilisées par les Israéliens dans le port français pour échapper à l’embargo. [...] La Grèce doit quitter le Conseil de l’Europe
En résumé, rien de tellement changé sous le soleil si ce n'est de remarquer qu'après 50 ans, d'avoir vieilli dans un ensemble touchant de vérités, de mysticisme, de terrorisme, d'assassinats, d'émotions, de tromperies et de sensibilités jusqu'ici.
Woodstock50 de 2019 n'a pas eu lieu. Dix concerts ont marqué le festival.
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69 année érotique
En 69, Serge Gainsbourg mène le bal de la liberté sexuelle avec tour à tour, Brigitte Bardot dans la chanson "Je t'aime ... moi non plus" et avec Jeanne Birkin dans cette année 69 qualifiée d'érotique.
Distinction et définitions : La différence entre érotisme et pornographie n'est pas mince même si les deux mots semblent très proches.
L'année 1969, c'est la sortie du film "Les femmes" qui raconte l'idée d'un romancier à court d'inspiration d'engager une secrétaire à tout faire (Brigitte Bardot) pour l'aider à trouver de nouvelles idées érotiques.
Les femmes objets de tous les désirs et de la séduction prenaient un ton très obstiné à cette époque.
La comparaison entre la Brigitte, sexe symbole de l'époque et celle d'aujourd'hui à 84 ans, dit qu'elle n'est plus sous garantie physiquement et caractériellement.
<<--- Coïncidence, le Vif Express de cette semaine sort un article à son sujet avec le titre "L'âme blessée".
Toute son existence, B. B. a cultivé sa foi en une liberté qui ne peut s'exprimer que dans la transgression avec la détresse derrière les coups de gueules et les insultes tout en avouant avoir été conne.
Quelques films en background avec la notoriété se construisant en jouant avec les plus grands comme Jean Gabin.
En 68, reprise dans le tourbillon de la célébrité, elle est sculptée en Marianne que l'on retrouve le buste dans toutes les mairies de France.
Après le film "Colinot trousse-chemise" en 1973, c'est la révélation à cause d'une chèvre.
C'est Francis Huster qui raconte sa scène de nu avec elle avec humour
A 38 ans, elle quitte le cinéma et se réfugie en partant en retraite à la Madrague
Elle veut donner sens à sa vie par son amour des animaux et par l'intermédiaire de sa fondation.
En 76, c'est le massacre des phoques sur la banquise qui lui l'inquiète et lui fait sortir de sa retraite.
Sa fondation compte 75.000 donateurs et frise les 15 millions d'euros de chiffre d'affaires.
Pourtant elle dit ne pas avoir trouvé la paix, aussi plus dépendante des hommes de sa vie qui défilaient, qu'un bon chien de son maître.
Maternelle et mauvaise mère avec une répulsion à l'idée de la maternité.
Elle écrit son livre ses mémoires dans "Initiales B.B." sans nègres.
Dans la presse people de France Dimanche, elle dit : "Cette fois, c'est la fin. Je préfère rester recluse à la Madrague et je ne peux plus mettre les pieds à Saint-Tropez. Le pognon a tout bouffé. Il n'y a plus que pour les yachts." Une sévère arthrose des hanches qui l'oblige de se déplacer avec des cannes.
Le film "Et Dieu créa la femme" est passé à la télé le 30 mai, il repassera le 8 aout prochain. Fini la B.B. qui était surtout conçue pour faire bander les beaux mâles.
Le mythe de la blonde standard sexy fait revenir la question lancinante :
Une étude révèle que l’anorexie n’est pas qu’une maladie mentale, elle est également physiologique.
Le trouble de l’alimentation amène certaines personnes à perdre le plus de poids possible en mangeant de moins en moins en faisant de l’exercice de façon excessive.
Cela me rappelle cet article de 2005, "Que t'es beau ! Que t'es belle !" qui se terminait par le conseil "à vos miroirs et essayez d’y voir la juste réalité des choses".
Bien sûr qu'il faille faire des exercices physiques pour se maintenir en forme et en bonne santé, mais cela ne veut pas dire que ce serait à rechercher de ressembler à quelqu'un d'autre.
On est soi et pas ce quelqu'un d'autre que l'on voudrait remplacer peut-être.
A toujours vouloir se comparer aux autres, on finit par glisser sur une peau de banane.
La séduction par le physique n'a qu'un temps tandis que la séduction par l'intelligence et le caractère perdurent dans le temps même si les connaissances s'étiolent et se dissipent derrière le brouillard de la mémoire empêtrée dans les mutations de plus en plus rapides de notre époque.
Cette séduction par le physique et le corps a généré trop longtemps des anorexies car il fallait ressembler au canon de la beauté des mannequins présentant la mode de Karl Lagerfeld pour exister dans un mécanisme de défense, de survie face à son manque d’estime de soi.
Où en sommes-nous aujourd'hui au sujet de la soi-disant égalité entre homme et femme?
En 2006, j'écrivais "Femme, avenir de l'homme"...
En 2011, "Le Martien et la Vénusienne"...
Depuis 2017, pour l'attribution du nom de famille des enfants, les parents peuvent donner à leurs enfants, au moment de la déclaration de naissance, le nom du père/de la coparente, le nom de la mère ou une combinaison des deux noms, dans l’ordre qu’ils souhaitent tandis que le nom est choisi.
Dans la catégorie machisme résolu, le prochain James Bond sera une femme et qui sait portera-t-elle le nom de Jane..
Lashana Lynch devient l'agent 007 alors que James Bond avait été très machiste et si l'on en croit ce commentaire psychopathe et l'autre présentation plus humoristique
Le sexisme revient au galop avec Donald Trump qui ne rate pas un tweet pour faire ressortir sa misogynie
Au gouvernement, la parité des sexes est devenue un sujet tabou qu'il faut respecter sous peine d'invalidité des votes.
On vient de nommer une femme à la tête de la Commission européenne, avec très peu de voix en plus du quorum nécessaire et une autre à celle de la Banque européenne BCE.
L'année 2018 s'était clôturée en plaçant le fil rouge dans les mains des femmes.
Le recul du progrès en général par l'abandon des libertés individuelles sont à mentionner suite aux côtés prudes et précautionneux qui réapparaissent dans la foulée du #BalanceTonPorc et du #MeToo..
Désormais, les hommes doivent prendre les rapports avec les femmes avec plus de précautions pour ne pas être inculpés pour harcèlement.
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Il a fallu qu'une centaine de femmes dont Catherine Deneuve, réagissent à ce complexe sexiste de #MeToo en défendant la "liberté d'importuner".
Le concept de la beauté, je l'ai trouvé totalement en dehors de cette vision sexiste, lors de l'entretien avec l'architecte Rudy Ruccietti au 28' avec le titre de "Le virtuose du béton réinvente la beauté" et dont le livre "L'exil de la beauté".
Comparer la femme à du béton, fallait-il le faire ?
A y réfléchir, l'association peut se concevoir.
Le béton est conçu pour durer par la rigueur.
Et puis, Renaud ne chante-t-il pas "Laisse Béton" ?
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Qu'est-ce qui a changé depuis #MeToo?
On peut voir "rien que pour la beauté des yeux" mais plus toucher...
Dans ce cas-là, il faut peut-être payer, avec un petit cadeau pour augmenter le niveau de l'amitié amoureuse...
Tout va bien tant que qu'Alzheimer ne nous fait pas oublier "le pourquoi de la chose"...
Faible femme ? Mon œil...
Puis, comme le disait jeudi, Laurence Fisher, il existe le karaté destiné aux "faibles" femmes :.
Nicolas reconnait qu'il faut avoir un peu de recul pour comprendre les "finesses" de la stratégie de notre vie...
Pas besoin de faire appel avec le logiciel FaceApp, la nature des choses s'en est chargé sans que je l'ai demandé...
C'est peut-être le moment de sortir de bien bonnes de "La minute vieille"
Et peut-être tout de suite après la chanson de Thomas Fersen
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2019, la femme enfin égale de l'homme?
Une étude montre que les tribus modernes de chasseurs-cueilleurs sont basées sur une répartition égalitaire qui a dû être un avantage évolutif pour les premières sociétés humaines. Cette organisation égalitaire aurait favorisé les relations sociales et l'entraide. C'est l'avènement de l'agriculture qui a, dans le passé, provoqué l'inégalité entre les sexes.
Étude du comportement déduite ou réduite du Paléolithique à celui des populations actuelles. Réalité de la répartition des tâches bien acceptée par tous?
Pa sûr même si le monde change incontestablement mais à petits à coups de soubresauts en avant avec des retours en arrière.
Ce n'est pas toujours dû à la volonté des hommes, mais aussi à cause des femmes qui désirent montrer leurs différences et conserver leur identité féminine avec l'arme de la séduction comme atout majeur envers les hommes...
L'histoire du féminisme était racontée quotidiennement cet été à la RTBF dans l'émission "Un jour dans l'histoire".
Les femmes y ont laissé manifestement leur tête physiquement ou moralement dans l'aventure.
Olympe De Gouges est considérée comme la première féministe parce qu'elle avait tenté de créer "Les Droits de la Femme" et y a perdu la tête dans la tentative.
Zoé Gatti de Gamond qui va tenter réduire "l'écart" entre la femme et l'homme par l'éducation.
Marguerite Yourcenar c'est éparpillée dans une opération sans frontières
La belge Marie Mineur milite pour le droit des femmes, pour l'égalité, la liberté et la laïcité, elle est morte dans un anonymat presque total
Les religions et les régimes totalitaire ont toujours eu une tendance à maintenir la femme au second rang en limitant les femmes au rôle de mère au foyer.
Avec le principe de base de "Qui se ressemble s'assemble" qui semble peut-être très confortable à ne jamais chercher à avoir des confrontations dans une relation cordiale entre homme à séparer des femmes dans un principe de ségrégation.
Parlerons-nous vraiment de manière "unisexe" sans jalousie, sans parti-pris, sans arrière-pensées entre les deux sexes ?
Ni putes ni soumises ? Cela s'apprend mais c'est une question de personnalité des interlocuteurs de chaque bord sans passer aux clichés d'usage à gommer les différences créant des individus interchangeables dans un métissage de bon aloi.
Mais au fond, est-ce que les femmes veulent vraiment être l'égale de l'homme ?
Asexuées ?
Physiologiquement, l'homme réfléchit de manière séquentielle en résolvant un problème après l'autre.
La femme, elle, réfléchit en aléatoire, en "random" avec accès direct sur plusieurs sillons d'un disque appris en mémoire et un processeur réglé pour la multiprogrammation.
Longtemps cantonnée à des rôles dans les sciences humaines, elle entre de plein pied dans les sciences numériques.
Intellectuellement et graduellement, elle gagne des points sur l'homme dans les domaines de prédilection réservés habituellement à l'homme.
Il n'est pas sûr que la plupart des chansons sorties de l'imagination de Gainsbourg qui a osé provoquer Whinez Houston "I want to fuck you", sortiraient encore aujourd'hui avec les paroles "je vais et je viens" de "Je t'aime, moi non plus".
La censure est devenue plutôt et quand ce n'est pas elle, ce sont les réseaux sociaux qui s'emmêlent les pinceaux.
La chanson "Tu veux ou tu veux pas" chantée par Zanini, sortait aussi en 69 et était reprise par Brigitte Bardot.
Oser, oser, oser en étant curieux de tout sans chercher à atteindre le niveau de l'expertise et en apprivoisant les peurs comme le répétait dimanche dernier, Ilios Kotsou
Les dominances entre homme et femme se font désormais en courant alternatif.
Les sensibilités ne versent plus heureusement dans la sensiblerie à préparer ses mouchoirs.
Comme chantait Jacques Brel dans les "vieux amants", il faut bien que le corps exulte traduit en langage plus fleuri: il faut rincer les écoutilles.
Malgré le cas de la nouvelle tentative à Amsterdam du "Red light district" n'en est qu'un reflet antagoniste qui explique le retour de la pudibonderie :
La religion judéo-chrétienne tente de reprendre des galons qu'elle a perdu vis-à-vis de l'islam.
Frigide Barjot en militante chrétienne a repris la bannière à son compte dans une Manif pour tous suivie de ses ouailles qui persistent à s'opposer au mariage homosexuel, à l'homoparentalité (adoption, PMA, GPA), pour défendre la « famille traditionnelle » en rejetant l'enseignement de la « théorie du genre » et soutenu dans ses appels à manifester par de nombreux membres de la droite et de l'extrême droite.
En 69, était enregistré le tube "Daydream" du groupe belge de pop rock des Wallace Collection qui avait des intonations pêchées dans le passé dans la musique classique comme il est dit sous ce podcast..
Douglas Kennedy dans "La Symphonie du hasard" raconte l'histoire de la dissidente Alice Burns bardée d'une intelligence peu commune, frappée par les secrets de sa famille américaine, puritaine et par l'hypocrisie qui les entourent.
Son père toujours absent, en charge d'une mine au Chili, extrémiste de droite, ne supporte pas les idées de gauche et participe sans le dire au renversement de Salvador Alliende en 1973. Sa mère instable, dont elle finit par s'écarter, ses deux frères confrontés à la violence, la torture, la perte d'êtres chers auxquels elle essaye de rester en contact, sans y parvenir vraiment.
Le premier volume se déroule pendant l'Amérique des années 70 de Nixon, celle des droits civiques et des campus universitaires en ébullition et en opposition à la guerre du Vietnam et aux coutumes ancestrales d'une famille judéo-chrétienne.
Dans le deuxième, elle s'en évade dans une escapade en Irlande qui se termine tragiquement.
Dans le troisième, dévastée, en quête désespérée d’une forme de sérénité, elle retourne aux États-Unis qu'elle ne reconnait plus dans les années 80 de Reagan, du fléau Sida avec le principal souci de l'argent et du pouvoir qu'il procure, elle retrouve le goût des autres, de la vie dans une période où tout n’est que changements rapides pour réaliser que la vie est toujours une succession d’incertitudes, une symphonie du hasard qui vaut le risque d’y prendre part.
Les trois volumes se terminent toujours par "à suivre" parce que la vie ne trouverait un point final qu'avec la mort de sa narratrice et de son nègre Douglas Kennedy...
En 2014, 70,6 % des Américains se déclarent chrétiens avec l'idée maîtresse émise par GW Bush que "ceux qui ne sont pas avec nous, sont contre nous" tout en oubliant volontairement toutes les nuances intermédiaires entre les hommes et les femmes.
En Europe, on compte 76% de chrétiens. Le pourcentage tombe à 61% en Belgique, à 51% en France, à 35% aux Pays Bas.
Aux États-Unis, la révolution sexuelle est toujours en marche sous la présidence de Donald Trump si l'on en croit ces deux vidéos présentes sur ARTE avec le "Droit au plaisir" et "Réinventer l'amour" qui sont toujours précédés par un avertissement dû à la sexualité du contenu.
"En janvier 2017, dans de nombreuses villes du monde, des manifestations dénoncent les violences et les inégalités dont les femmes sont victimes. La révolution sexuelle n'aurait-elle pas encore renversé les codes patriarcaux ?
N'en déplaise à la Sainte Église, un couple humain réunit par les liens du mariage n'est pas uniquement destiné à enfanter.
Dignes successeurs des bonobos, les hommes et parfois aussi les femmes considèrent toujours que le cerveau est positionné entre les jambes.
Je m'avance sur un terrain glissant...
Dû à une hernie inguinale, maladie réservée souvent aux hommes, j'ai porté une ceinture que j'avais surnommé avec humour de "ceinture de chasteté".
Opéré depuis deux semaines, je reste caparaçonné avec une gaine de protection encore plus rigide... Alors, il ne faut pas hésiter à secouer mon prunier, je suis paré à toutes éventualités et toutes polémiques... :-))
En 2010, une exposition à l'Université Libre de Bruxelles racontait l'évolution de la vision de la société sur la sexualité de 1800 à nos jours avec ce titre "Pas ce soir, chéri(e)..."
"69" un nombre qui rappelle autre chose encore, que je vous laisse découvrir sous ce lien parce que sinon, je devrais ajouter un carré blanc.
Alors, "Boogie woogie" à n'importe quelle heure ?
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Place à la nouvelle génération
Le magazine "Psychologies" du mois parle de la sensibilité avec la jeune Angèle interviewé en son début.
Cela m'a paru intéressant de revoir les éléments de sa personnalité dont j'avais, intéressé, déjà percé l'intimité.
"Chez moi, la raison et l'instinct l'emporte toujours", dit-elle d'emblée quand on lui pose la question de sa sensibilité.
Ne jamais être pris en défaut, avec un tempérament très affirmé, elle a fait de la musique sa manière d'exprimer sa personnalité, son intimité et sa sincèrité d'abord à elle-même.
Avec le stress subi, l'impulsivité en arrière-plan, la colère étouffée et la sérénité voulue, elle s'est retrouvée en décalage complet avec l'éducation catholique donnée au collège Cardinal Mercier de Braine l'Alleud, hyper fermé alors que la famille est libertaire, hyper élitiste et athée.
Quand elle en sort, dépitée, elle découvre l'école Decroly à Uccle dont j'ai parlé dans un premier billet sur Decroly intitulé "L'enseignement par l'autre bout" en 2007 et dans un 2ème opus avec l'école Freinai en 2014.
"École merveilleuse avec un enseignement humain et intelligent", dit-elle, adapté à l'enfant et à l'étudiant qui élimine les matières non appréciées par ces derniers et qui seront des boulets inutiles à tirer derrière soi en ratant la montre en or.
Elle dit écrire, composer, arranger avec moins de peur de l'échec que du vide d'imagination qui pourrait se produire et parée avec des épaules assez solides pour gérer insultes et attaques qu'elle reçoit par Internet sans aucune envie de commenter le futur en s'y projetant.
C'est au cours des dernières années qu'elle a compris qu'elle était totalement féministe comme sa mère, Laurence Bibot dont j'ai pendant longtemps repris ses Cafés serrés sur cette antenne dont elle suit la lignée de l'humour.
Son féminisme, elle le chante dans "Balance ton quoi" en affirmant qu'il y a encore du boulot en la matière et en terminant par un "question-réponse" à analyser dans une "Anti-sexisme Académy" où on ne se tiendrait plus en permanence par la barbichette.
Un autre retour en arrière présenté sur France3 ce vendredi qui pour être coquin, prouve qu'on l'était bien plus qu'aujourd'hui...
L'âge d'or des variétés: "Les Carpentier"
Une époque plus heureuse en 69 qu'aujourd'hui?
Je n'en sais rien...
Moins désabusée, plus festive, plus déjantée, oui...
à part à Tomorrowland, mais cela c'est déjà pour demain...
Eriofne
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Commentaires
Un autre retour en arrière présenté sur France3 ce vendredi qui pour être coquin, on l'était bien plus qu'aujourd'hui
L'âge d'or des variétés: "Les Carpentier"
À partir de 1960, après une proposition du directeur des variétés de l'ORTF, Maritie et Gilbert Carpentier se tournent vers la télévision. Ils créent d'abord des émissions avec leurs amis Roger Pierre et Jean-Marc Thibault, tournées en direct et diffusées sur l'ORTF. L'année suivante, en 1961, ils créent une émission régulière, La Grande Farandole, qui durera jusqu'en 1967. De nombreux amis les rejoignent alors, parmi lesquels Jean Poiret, Michel Serrault, Jacqueline Maillan et Jean-Claude Brialy. Pour bien d'entre eux, c'est le point de départ d'une carrière nationale. À partir de 1963, il conçoivent les émissions Sacha Show, où Sacha Distel fait office de présentateur de variétés. Les Sacha Show deviennent vite très populaires et seront diffusées pendant huit ans.
En 1965, ils proposent à Serge Gainsbourg d'écrire une chanson pour représenter le Luxembourg (ils travaillent alors pour Radio Luxembourg) au Concours Eurovision de la chanson. Celui-ci compose alors Poupée de cire, poupée de son qui sera chantée par France Gall et remportera le Grand prix du Concours Eurovision de la chanson. La chanson lauréate deviendra un tube planétaire et apportera à Serge Gainsbourg une grande popularité.
Les années 1970 leur sont prolifiques. Après des spectacles ponctuels rencontrant toujours le succès, ils créent en 1972 une émission télévisée hebdomadaire à grand spectacle : les Top à..., inspirée des émissions américaines de variété et diffusée sur l'ORTF deuxième chaîne. Les Top à... sont consacrés chaque semaine à un invité différent, autour duquel amis et artistes se succèdent pour chanter, danser et jouer la comédie. Les sketches et chansons interprétés sur le plateau sont souvent des inédits écrits spécialement pour l'occasion, parfois par Maritie Carpentier elle-même, ou par leurs amis Jean-Jacques Debout, Serge Gainsbourg ou Michel Berger. Dans certains cas, ces chansons pouvaient donner lieu à la publication d'un 33 tours regroupant les chansons de l'émission, mais à cause de désaccords entre maisons de disques, la plupart ne sont jamais sorties.
https://www.france.tv/france-3/l-age-d-or-des-varietes/1030171-les-carpentier.html
Écrit par : L'enfoiré | 27/07/2019
"Santé, Nature, Innovation" dont la finalité est commerciale (que je ne prend pas), envoyait un message (extrait):
Un sujet très délicat à aborder
Et pourtant…
Qui peut nier que la vie conjugale, si longue, et parfois si éprouvante, ne peut s’envisager que si le couple « fonctionne » dans l’intimité, pour régulièrement se retrouver, et « se réconcilier sur l’oreiller » ?
Qui ignore que, passé un certain âge, les choses peuvent devenir moins évidentes ? Ne parle-t-on pas de 60 % des hommes touchés par des « pannes » dès le passage des 50 ans ?
Qui peut nier que le monde moderne a perdu un grand nombre de remèdes naturels qui étaient autrefois utilisés, et considérés comme absolument normaux, dans les civilisations des 5 continents (Chine, Amazonie, Afrique en particulier ?), pour maintenir la vigueur des hommes ?
La solution pour qu’elle exige « encore »…
…Et que vous soyez aussitôt prêt à recommencer !
Dans le couple, il y a le dialogue, la maison, les loisirs, les enfants…
Mais il faut aussi des moments d’intimité intenses et répétés pour tenir dans la durée.
« Se réconcilier sur l’oreiller » n’est pas une expression vaine.
C’est une nécessité absolue de la vie amoureuse, sans quoi les rancœurs s’accumulent, les incompréhensions et le pire poison des couples : l’ennui.
Mais au contraire, lorsqu’enfin les amants peuvent se retrouver dans l’alcôve…
Lorsque les caresses se transforment en un désir incontrôlable de se fondre dans l’autre, et que le désir se change en une lutte furieuse et incroyablement sensuelle…
Vous avez l’impression que rien ne pourra plus jamais vous séparer.
Toutes les petites vexations, et même les gros motifs de conflit, sont oubliés, éradiqués.
Tout s’efface devant la force de la vague qui vous a emportés, ensemble, vers ce qu’on appelle à juste titre, « le septième ciel ».
Quand l’avez-vous emmenée pour la dernière fois au septième ciel ??
Jusqu’à 50 ans, il n’y a généralement pas de problème pour l’emmener au septième ciel.
Mais à partir de 60 ans, les choses se compliquent : des problèmes au démarrage jusqu’à la panne en pleine action, la vie amoureuse où l’on était si confiant devient source de mauvaises surprises, de déceptions, voire de déconfiture totale et d’humiliation.
Il est normal (et totalement traditionnel !) à ce moment-là de chercher un peu d’aide du côté des trésors de la nature.
En Afrique, en Amazonie, et plus encore en Asie (Chine, Japon), tous les hommes à partir d’un certain âge reçoivent des poudres, philtres, plantes, aux effets réputés merveilleux dans ce domaine.
Mais en Europe… c’est un désastre.
Sur 10 hommes qui souffrent d’impuissance en France, 1 seul reçoit un traitement [1].
Les 9 autres souffrent en silence.
Ils font semblant de ne pas être concernés !
Ou s’ils reconnaissent discrètement que tout ne fonctionne plus très bien de ce côté-là, ils préfèrent faire comme si cela ne leur posait, au fond, « aucun problème ».
« Haha, des plantes contre l’impuissance, comme c’est drôle !! Très peu pour moi !!»
Mais dans le secret de leur cœur, ils savent parfaitement que cela n’a rien d’amusant.
La situation est aggravée par les maladies
Les hommes souffrant de diabète, de pathologies cardiovasculaires (artériosclérose, insuffisance cardiaque, arythmie, hypertension, …), de problèmes de prostate ou de dépression sont encore davantage concernés par ce phénomène.
Entre résignation et méconnaissance, de nombreux hommes se privent sans le savoir d'une solution qui leur permettrait de retrouver leurs pleines capacités.
Malheureusement, les non-dits, les faux-fuyants, font que beaucoup passent à côté des remèdes naturels efficaces, et tombent dans la médecine « dure », celle qui ne respecte pas la dignité et la légitime pudeur des patients.
Les traitements de la « médecine dure »
Car voici les traitements que se voient proposer les courageux qui oseraient en parler à leur médecin :
Les injections de testostérone: attention au risque accru de cancer de la prostate
La petite pilule bleue en forme de losange (vous voyez de quel médicament je parle, mais je ne peux pas écrire son nom, mon message serait classé dans vos « spams ») : elle peut entraîner de nombreux effets secondaires : troubles de la vision, perte de l’audition, vertiges, hypertension, arythmies ou même AVC[2].
Le suppositoire qui s’insère dans le canal de l’urètre avant un rapport intime : risque de brûlure intravasculaire et mise en œuvre délicate !
Et je ne vous parlerai pas de la « pompe à pénis » et autres implants semi-rigides ou gonflables.
L’imagination des chirurgiens est sans borne dans ce domaine mais je ne connais aucun homme qui serait enthousiasmé. Ni même leur partenaire d’ailleurs : il n’y a pas pire « tue-l’amour » que ces procédés !
D’où l’intérêt de se tourner vers les solutions naturelles pour retrouver le bonheur de votre couple, votre plaisir et celui de votre conjointe.
D’abord, il faut oser faire le constat, honnêtement, sans se mentir à soi-même, et surtout ne pas culpabiliser. Car il est très courant qu’avec l’âge :
L’endurance ne soit plus celle des jeunes années
Le corps ne réagisse plus aussi facilement qu’avant
Les « faux départs » se fassent plus fréquents
Cela ne veut pas dire que vous devez renoncer à une vie amoureuse complète.
Peu importe si vos dernières expériences satisfaisantes remontent loin en arrière, vous pouvez les vivre à nouveau. Qu’on parle de difficultés passagères ou d’impuissance totale, ne vous résignez pas ; ce sentiment de perte de virilité n’est pas une fatalité.
Écrit par : L'enfoiré | 29/07/2019
CHOUETTE VRAIMENT CHOUETTE MERCI GUY
Écrit par : Marie-Claire | 29/07/2019
Ce billet m'avait beaucoup amusé lors de son écriture.
J'osais espérer qu'il en soit de même pour le lecteur.
Écrit par : L'enfoiré | 29/07/2019
Bonjour Guy
Je suis resté silencieux tout un temps, mais ton billet de ce w-e et ton dernier commentaire "santé, nature, innovation" me poussent à reprendre contact, tellement je me sens concerné...
J'avais fait ta connaissance l'an dernier lors de ton interview sur vivacité, je me sentais tout à fait dans tes idées
Oui mais... mon épouse n'a pas du tout la même idée que moi de la retraite, en bref elle voudrait que je travaille tous les jours à la maison, faire du travail manuel, alors que moi je profite enfin de ma retraite pour assouvir ma passion de la photo
Je ne veux pas qu'on se gâche ce que je considère comme les années de ma vie où je ne dépend plus de personne, j'ai donc décidé de faire un break dans le couple, j'ai loué un petit appart pour 6 mois, j'y suis installé depuis 2 semaines, jusque maintenant je n'ai aucun regret, je profite enfin...
Voilà, tu comprends mieux pourquoi j'ai réagi à ton billet !!!!
A bientôt !!!
Écrit par : Jean-Marie | 29/07/2019
Bonjour Jean-Marie,
C'est vrai le temps passe très vite avec ou sans vivacité.
Pour une fois, j'ai envoyé l'annonce de ce billet à plusieurs "anciens" et "anciennes".
Marie-Claire ci-dessus en faisait partie.
Je comprends parfaitement cette réaction.
Je vais te faire lire le billet que j'ai écrit à l'anniversaire que l'on appelle "noces d'émeraude".
"Fidèle, vous avez dit, comme c'est étrange..."
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2007/01/26/moces-d-emeraude.html
Il y a déjà sept ans de plus au compteur. Tu verras, il y aussi de l'humour qui s'y cache.
Quand on n'est pas identique comme des clones, il faut répartir les tâches en fonction des prérogatives et des affinités et garder le respect de ce que fait l'autre. Cela ne veut pas dire qu'il n'existe pas de clash mais il faut garder le contact. Bouder rne sert à rien. Et s'est souvent sur l'orient que les confidence aplanissent les différents.
Ce n'est que depuis rès peu de temps que le PC n'est plus un alien sur lequel on frappe par l'intermédiaire de touches, puisque parler à un ordinateur n'est pas encore au top de ses potentiels.
L'écriture est un travail solitaire qui ne demande pas une intervention répétée pour ne pas perdre les idées en les faisant dévier sur ce qu'on va manger le soir.
La photo, aujourd'hui peut se partager à la vision d'un travail fini.
Avant le numérique, c'était dans une chambre noire que les exploits se configuraient. Chambre noire à la dimension d'une petite cave d'un bon deux mètres carrés à vue de pif, ne permet qu'une personne à bord.
Pour faire du jogging, du vélo ou un autre sport même en équipe, ils sont rares dans lesquels on se rencontre.
Tout cela pour dire, que chacun dans un couple doit tenir et garder ses marques avec son champ d'investigation et une liberté d'esprit.
La complémentarité bien comprise dans un couple est la clé du succès.
Hier après-midi, j'ai vu un téléfilm (ce que je fais rarement à part quand il ne fait pas très bon au dehors) dans lequel il y avait un couple de homosexuel qui avait un enfant à charge (sans dire vraiment de quelle source et par quel moyen) . Tire du téléfilm "Une famille pas comme les autres" sur la RTBF. avec Line Renaud et Guy Bedos.
L'homosexualité est interdite par les religions. Le gosse était chahuté par ses condisciples, mentait pour les protéger et désirait voir et connaitre ses grands-parents qui catholiques pratiquant jusqu'à l'extrême, avait surtout pour le grand-père, voulu fermer tous les liens avec le fils "indigne".
D'ailleurs est-ce toujours réellement de la sexualité dont il faut toujours parler?
Cela peut être bien plus simplement un besoin d'éviter la solitude.
L'amour reste le plus puissant des anesthésiants en cas de problèmes et de difficultés.
Écrit par : L'enfoiré | 29/07/2019
Les enfants vont devenir une rareté dans les grandes villes américaines
Depuis 2011, le nombre de naissances dans l’État américain de New York a diminué de 9 %. Dans le district de Manhattan, on constate une diminution de 15 %. À ce rythme, d’ici 30 ans, il y aura deux fois moins d’enfants à New York qu’aujourd’hui.
Le magazine The Atlantic consacre beaucoup de temps à cette question. Il brosse un tableau peu reluisant des grandes villes américaines. Outre New York, ce phénomène se concentre principalement à San Francisco, à Seattle et à Washington, où le nombre de familles avec enfants de six ans et plus a nettement diminué.
Le fait que les grandes entreprises de technologie aiment s’installer dans ces métropoles américaines est sans aucun doute un facteur qui a beaucoup d’influence. Ces entreprises emploient principalement une population blanche, qualifiée et riche. Cette dernière préfère consacrer du temps et de l’énergie à une carrière plutôt que de fonder une famille. On constate une nette augmentation du nombre de Blancs titulaires d’un diplôme qui n’ont pas d’enfants d’âge scolaire de même que celle des résidents sans enfants. Les non-diplômés et les familles avec enfants quittent la ville.
Les villes deviennent de plus en plus chères et hostiles pour les enfants
En conséquence, la cherté du coût de la vie dans ces villes ne fait qu’augmenter. Cela se reflète particulièrement dans le prix de l’immobilier. Que l’on achète ou loue une propriété n’a aucune importance. Le prix à payer par mètre carré est beaucoup plus élevé que dans les autres villes américaines. Quiconque a des enfants doit aussi leur accorder de l’espace. Et il n’y a souvent pas d’argent pour cela.
La plus grande concentration de maisons chères se trouve à San Francisco, où le prix d’achat de 81 % des maisons a passé la barre du million de dollars, selon un rapport de la plate-forme immobilière en ligne Trulia de l’année dernière. Quant à ceux qui veulent vivre à Manhattan, ils peuvent facilement payer 6 700 à 7 800 dollars (6 000 à 7 000 euros) par mois pour un appartement ordinaire avec deux chambres à coucher. Ceux qui recherchent un logement « fancy« doivent facilement y consacrer le double.
En 2018, le taux de natalité aux États-Unis est tombé à son plus bas niveau en 32 ans. Une autre conséquence est que les familles avec enfants sont obligées de déménager dans des quartiers plus abordables en dehors de la ville. Cela signifie que les villes de Los Angeles, Chicago, New York et Philadelphie ont perdu un total de 2 millions d’habitants au profit des banlieues entre 2010 et 2018.
En plus d’être moins chères, ces meilleures banlieues sont également plus adaptées aux familles. Les écoles, les parcs, les restaurants adaptés aux enfants, les baby-sitters et les parkings pour voitures familiales … sont beaucoup plus nombreux et moins chers que dans les grandes villes
https://fr.express.live/enfants-grandes-villes-americaines/
Écrit par : L'enfoiré | 30/07/2019
Je ne trouve pas que les Carpentier osaient tout avec le sourire !
Le sourire oui mais tout était gentiment « contrôlé » et « mis en scène »
C’était le monde des Bisounours….en apparence.
Franchement c’était du show pour le Français moyen , pas trop intello et avide de croire que tout le va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
C’était pas compliqué car il n’y avait pas le sida ni le racisme ni les migrants ni la crise …..
Je ne pense pas que on y trouvait les gens plus intéressants et plus impliqués.
C’était avant tout de la variété populaire.
On n’y osait pas grand-chose
Écrit par : Léopoldine | 30/07/2019
Tu as raison, cela dépend de ce que tu appelles "oser".
Il y a oser dire les choses et oser faire les choses.
Ce qui est complètement différent.
Il y a des gens n'osent ni l'un ni l'autre.
Cela n'a rien à voir avec la sexualité d'ailleurs.
C'est un problème bien plus général qui touche à beaucoup de choses au niveau de l'inné et de l'acquis personnel.
Il y a ceux qui prennent des initiatives et d'autres qui ne sont que des exécutants de ce que les autorités leur disent de faire sans réfléchir.
C'est exactement le sujet de l'article "Le cerveau est câblé pour obéir"
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2019/05/04/cerveau-cable-pour-obeir.html
Pour savoir ce qui se passait il y a cinquante ans, il faut l'avoir vécu soi-même dans un âge raison.
C'est ce qui m'énerve dans ce genre d'anniversaire trop lointain.
Oui, les choses étaient bien différentes à l'époque et comme je l'écrivais en fin de mon billet
Une époque plus heureuse en 69 qu'aujourd'hui?
Je n'en sais rien... C'est très personnel
Moins désabusée, plus festive, moins stressante, plus déjantée, oui...
Oui, au travers du style de Bisounours, on passait des messages qui l'étaient moins.
Il ne faut pas oublier que cette époque connaissait les communautés hippie qui ont été récupérée par les adeptes de Krishna
Aujourd'hui, en manque de repères, on retourne à des idées chrétiennes.
Peur de bien ou de mal faire, d'être viré, donne tout autant le stress.
Mais il est sûr que cela va et doit changer dans l'avenir
Tout n'est que cycles dans l'histoire
Écrit par : L'enfoiré | 30/07/2019
Je ne trouve pas que les Carpentier osaient tout avec le sourire !
Le sourire oui mais tout était gentiment « contrôlé » et « mis en scène »
C’était le monde des Bisounours… en apparence.
Franchement c’était du show pour le Français moyen, pas trop intello et avide de croire que tout le va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
C’était pas compliqué car il n’y avait pas le sida ni le racisme ni les migrants ni la crise …..
Je ne pense pas que on y trouvait les gens plus intéressants et plus impliqués.
C’était avant tout de la variété populaire.
On n’y osait pas grand-chose ….
Écrit par : Léopoldine | 03/08/2019
Tu as raison, cela dépend de ce que tu appelles "oser".
Il y a oser dire les choses et oser faire les choses.
Ce qui est complètement différent.
Il y a des gens n'osent ni l'un ni l'autre.
Cela n'a rien à voir avec la sexualité d'ailleurs.
J'ai attendu pour répondre après la parution de mon billet suivant.
C'est un problème bien plus général qui touche à beaucoup de choses au niveau de l'inné et de l'acquis personnel.
Il y a ceux qui prennent des initiatives et d'autres qui ne sont que des exécutants de ce que les autorités leur disent de faire sans réfléchir.
C'est exactement le sujet de l'article "Le cerveau est câblé pour obéir"
J'ai regardé le deuxième volet de l'émission sur les Carpentier hier soir, sur France3
J'ai chanté pendant la vision en connaissant encore beaucoup de paroles.
Ce que je ne pourrais pas faire avec beaucoup de chansons d'aujourd'hui.
Le nom-même des Carpentier éveille la nostalgie de grandes émissions de variétés où pullulaient les stars dans des numéros inédits.
les fameux samedis soirs qui ont illuminé pendant vingt ans les visages de plusieurs générations de téléspectateurs. C’est un peu comme si on revivait les plus belles soirées des années 70-80, orchestrées par le couple mythique formé par Maritie et Gilbert Carpentier. Une voix off informative mais non abusive éclaire sur les enjeux d’une époque unique. Celle-là même qui voyait défiler sur un plateau tous les plus grands artistes du Hit-parade, se retrouvant lors de concerts inédits dans une mise en scène originale aux décors particulièrement soignés
Ce qu'on peut en dire sans se tromper, Bisounours mais avec une imagination et un humour qu'on ne trouverait plus aujourd'hui.
Il faut être né dans les années 60 pour avoir des souvenirs
Pour se renouveler, des studios, l'émission s'est transporté dans les décors naturels un peu partout dans le monde jusque dans les années 90.
Le chant du cygne de l'émission des Carpentier a suivi la récompense des Sept d'Or qu'ils ont reçu.
Ils sont morts tous les deux à l'âge de 80 ans avec un décalage dans le temps de un à deux ans...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Maritie_et_Gilbert_Carpentier
Écrit par : L'enfoiré | 03/08/2019
Menie Grégoire et le sexe à la radio
par Sylvain Rakotoarison (son site)
« À l’époque où je faisais mon émission, l’homme était souvent un peu… une brute, et la femme, pas du tout informée. ».
La journaliste Menie Grégoire est née il y a 100 ans, le 15 août 1919 à Cholet et elle est morte le lendemain de son 95e anniversaire, le 16 août 2014, à Tours. Elle fut à elle seule une "institution" de la radio française, en ouvrant ses auditeurs sur les enjeux intimes, familiaux, conjugaux et sexuels. "Menie" sans accent pour éviter son vrai prénom Marie qu’elle jugeait trop religieux, mais par erreur, son émission de radio s’appelait "Allo Ménie" avec un accent.
....
https://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/menie-gregoire-et-le-sexe-a-la-217064
Écrit par : L'enfoiré | 13/08/2019
« Féminicide »…, ma part de vérité, par Annie Stasse
À propos de Il n’y a pas de génocide accidentel.
Il se trouve que ma vie fut « riche » de chocs sexuels divers :
Inceste maternel durant l’adolescence – le crime tabou, les femmes seraient parfaites ! au niveau psychique il me semble que c’est plus grave, plus de conséquence sur la construction de l’être ainsi atteint par l’être d’où l’on est sorti et qui est censé prendre soin de son corps au quotidien pour sa survie. À tout hasard je vous recommande un livre de témoignages sur le sujet : L’ultime tabou, de Anne Poiret, éditions Patrice Robin, 2006.
Viol par mon mari à 22 ans, d’où naquit mon fils, et qui me valut 10 ans d’anorexie mentale… qui je crois était la conséquence de ce rajout au 1er choc vécu.
50 ans : vie et passion avec un homme alcoolique qui faisait sa crise d’insultes une fois par semaine en général la nuit, de minuit à 4 heures du matin, pas de violence sur mon corps, quelques objets qui volaient et des portes qui claquaient ; il ne faut pas minimiser le pouvoir des insultes ; un jour j’ai appelé les gendarmes… ils m’ont emmenée à l’hôtel, laissant mon partenaire chez moi, car il s’agissait de ma maison ; mais on est bien avancé à l’hôtel ! il faut bien se rapatrier chez soi dans les jours suivants, où tout continue comme avant. Je dois dire que alcoolisme et anorexie sont de nature exactement inverse, je nous ai ressentis très vite comme les positif/négatif d’une même photo.
L’attirance était donc très difficile à dépasser.
Tous ces faits ont été ignorés de ma famille. Impossible de dire à mon fils qu’il était le fruit d’un viol, impossible aussi de dire que j’ai subi des pulsions (répétitions de ce que j’avais subi au même âge) durant son adolescence et que je devais le fuir pour le protéger de moi-même et me protéger moi-même de ces pulsions épouvantables. Il croyait que je l’abandonnais.
Je me suis baignée dans la lecture de Freud et d’autres dès l’âge de 19 ans. Cela m’a aidée, mais était tout à fait insuffisant.
j’ai « oublié » l’inceste maternel des dizaines d’années, inceste et viol sont arrivés à ma conscience à l’occasion d’une analyse que je pus entreprendre à plus de 40 ans. Et encore, concernant l’inceste le mot pour le désigner m’est arrivé vers la soixantaine, en analyse je le décrivais sans le nommer. Le mot « inceste » désignant l’acte perpétré par le père, la mère en serait indemne. Il me fallut donc du temps pour comprendre que les deux actes sont de même nature et qu’il n’y a qu’un seul mot pour le dire : « inceste ».
Alors le mot « féminicide » est trop restreint car il se cantonne à la mort. Sinon je n’ai pas de proposition pour un mot, mais seulement une phrase « violences perpétrées sur le corps des femmes ».
Cependant il y a une évolution positive car en même temps on commence à questionner le patriarcat qui aurait quelques millions d’années. Par exemple en France les enfants reçoivent automatiquement le nom du pourvoyeur de spermatozoïde, le ventre d’où ils sortent compte pour du beurre.
https://www.pauljorion.com/blog/2019/09/04/feminicide-ma-part-de-verite-par-annie-stasse/
Écrit par : L'enfoiré | 05/09/2019