Le sexisme jusqu'au bout des ongles (07/02/2020)
Le sexisme désigne l'ensemble des préjugés ou des discriminations basés sur le sexe ou par extension, jusqu'au concept de stéréotype du rôle de genre à la croyance de la supériorité d'un sexe sur l'autre. Dans sa forme extrême, il peut encourager le harcèlement sexuel, le viol ou toute autre forme de violence sexuelle. Le sexisme évoque également la discrimination de genre sous la forme des inégalités homme-femme.
La thématique du sexisme est abordée par différentes disciplines comme l'analyse des médias, la sociologie, les sciences politiques, la psychologie et la philosophie.
Sur ce thème, on peut dire déjà que l'Occident se trouve aux antipodes d'un pays comme l'Iran...
La journée internationale des femme est prévue exactement dans un mois, avec un peu d'avance, en parler à couteaux rentrés, n'est peut-être pas inutile...
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Avoir le cerveau entre les jambes
L'article de presse de 2012 "Addiction sexuelle: Jouir à en souffrir", parlait d'addiction sexuelle en évoquant Dominique Strauss-Kahn, qui directeur général du Fonds monétaire international (FMI) depuis 2007, avait dû démissionner en 2011, après avoir été sa mise en cause dans le cadre d'une accusation d'agression sexuelle à New York. Cette affaire avait discrédité l'hypothèse de sa candidature à l'élection présidentielle de 2012 alors qu'il était donné favori pour représenter le Parti socialiste à ce scrutin. Ensuite, impliqué dans plusieurs autres affaires politico-financières et de mœurs tout au long de sa carrière, il a toujours bénéficié de non-lieux, de classements sans suite et de relaxes.
Le film Shame cauchemardait en coup-de-poing sur l'enfer de l'addiction sexuelle.
La dépendance sexuelle n'a rien de glamour. Les véritables accros du sexe ressemblent plutôt à des morts en sursis qu'à des "bons vivants". Ils mentent, s'isolent, vont de plus en plus loin, au point de mettre leur vie en danger. Pour eux, le sexe n'est plus un plaisir, c'est une prison. Un esclavage qui, d'images pornos en prostituées, les éloigne chaque jour un peu plus de leurs frères humains. Cet orgasme qu'ils pourchassent sans relâche les détruit. La petite mort les tue à petit feu. Cette dépendance, qui se caractérise par "la perte de contrôle de la sexualité et la poursuite du comportement malgré la connaissance de ses conséquences négatives", est encore mal connue en Europe à part aux Pays-Bas, en Flandre, à Bruxelles, en Allemagne et en Grande-Bretagne. Aux États-Unis En 1983, le Dr Patrick Carnes la décrit pour la première fois dans un livre, "Out of the Shadow: Understanding Sex Addiction". De 3 à 5 % de la population américaine (hommes dans 8 à 9 cas sur 10) serait concernée, soit 9 millions de personnes dans un marché immense si elle était répertoriée dans le DSM, "bible" de la psychiatrie américaine.
Les addicts du sexe par leur érotomanie euphorisante, se foutent de la réalité d'être prédateur. Cela renforce l'estime de soi et contre le vide intérieur qui remonte souvent à l'enfance et qui peut être lié à des abus.
Puis l'affaire DSK s'est éteinte de mort lente.
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... est arrivée, suivie des dérives #MeToo qui ont pris de l'ampleur sous le couvert d'un féminisme opportuniste .
Dans Le Monde, une centaine de femmes dont la plus connue, Catherine Deneuve, ont réagi au complexe sexiste de #MeToo en défendant la "liberté d'être importunées indispensable à liberté sexuelle" par les hommes.
Tout de suite, condamnées par Isabelle Adjani...
Les Bimbos pourront donc se promener avec les seins à l'air et la croupe au firmament des désirs des hommes.
En 50 nuances de Grecs, cela donne...
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Le 5 octobre 2017, le journal américain New York Times publie des accusations de harcèlement et de viol et tout s'enchaîne. Sa femme le quitte et part avec ses deux enfants.Iil est exclu à vie de la ligue des producteurs de film. Son nom est effacé de la promenade des planches à Deauville. En 2018, il est ruiné. Son entreprise fait faillite. Le procureur de Manhattan déclare qu’il mérite la prison à vie. On lui met un bracelet électronique, etc. En quelques mois, Harvey Weinstein devient un vieillard.
Il souffre de diabète, d’hypertension et a dû subir en décembre une double laminectomie. Il est courbé en deux, et ne peut plus se déplacer qu’avec un déambulateur.
Le stress, les angoisses, les remords, les frustrations, les phobies, jouent bien sûr un rôle décisif. Ce qu’on appelle la psycho-généalogie, souvent dénoncée dans les médias comme une “pseudo-science”, alors qu’il s’agit d’une des constatations les plus anciennes et certainement les plus vraies de la psychologie.
Les problèmes que nous avons peuvent remonter à des événements qui se sont passés dans notre famille, il y a plusieurs générations. Par pudeur, tabou, honte, le terrible secret de famille est oublié, enterré, mais les conséquences, elles, ne s’en manifestent que plus fort. Elles se traduisent par des comportements aberrants transmis dans l’éducation de génération en génération.
C’est l’idée de la “malédiction familiale” toujours présente dans la littérature de Zola: alcoolisme, malhonnêteté, colère. Pour briser la transmission, il faut découvrir la cause, l’analyser, et ainsi on la met à distance, on peut s’en libérer.
Mais il faut surmonter de hautes barrières car, dans la famille, on nous enseigne qu’il est “mal” de poser certaines questions.
Nous avons l’habitude de penser que nous fabriquons nous mêmes nos émotions et nos idées. Que c’est nous qui pensons, comme si nous pouvions décider d’avoir telle ou telle pensée dans la tête.
Il y a 130 ans, le philosophe Nietzsche a pourtant expliqué que c’était le contraire. Les idées arrivent dans notre cerveau, s’y installent, et nous n’avons aucune liberté de les faire partir.
Notre cerveau est, selon lui, colonisé par des idées plus ou moins cohérentes, venant de partout, certaines étant transmises depuis des milliers d'années par l'éducation, ou remontant à des instincts primitifs. Nous n'avons pas de prise sur elles, et nous les communiquons aux autres, comme des virus. "Ce n'est pas nous qui possédons des idées, ce sont les idées qui nous possèdent".
Essayez d’arrêter d’être jaloux si vous éprouvez de la jalousie, d’arrêter d’être amoureux si vous êtes amoureux, d’arrêter d’avoir peur si vous avez peur par la négociation face à un adversaire.
Il faut agir avec tact et esprit de stratégie. Il faut s’aguerrir pour la bataille. Il faut repartir de nombreuses fois à l’assaut. Il faut avoir des alliés, des réserves, si possible des armes secrètes pour avoir une chance de reconfigurer notre façon de penser, et donc de ressentir la vie.".
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Il y a un âge dans la vie, finalement assez long, où le désir masculin se manifeste si vite, si fort, que c’est un problème !!
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Une fausse égalité des sexes persiste et signe
Sujet graveleux par excellence dont j'avais déjà relevé quelques "artifices de calcul" pour faire respecter l'égalité des sexes dans l'article "69, année érotique".
Il faut peut-être se rappeler qu'il y a à peine cinquante ans que l'esprit de "chef de famille" où le père avait tout à y dire, où l'éducation des enfants n'importe à la gente masculine et était réservé à madame qui l'attendait à l'intérieur patiemment de la chaumière comme Pénélope attendant Ulysse. Puis, la gente féminine a voulu travailler à l'extérieur, surtout dans les villes. Dans les campagnes, le patriarche ne cède pas encore sa place qu'au moment où il ne peut plus l'assumer. Le théâtre classique présente le chef de famille de manière pas tellement sympathique.
Bien sûr, aujourd'hui, la femme doit revendiquer l'égalité des sexes.
Je n'y reviendrai pas sur le sujet ou alors par une voie différente plus instinctive et donc plus naturelle en connivence avec le cerveau reptilien..
Le 29 janvier sortait le film "Scandale" dont notre journaliste Hugues Dayez ne tarit pas d'éloges pour lui et la rapidité du cinéma américain:.
Un article de l’Écho le présentait aussi avec ce titre tendancieux et provocateur.
Les religions ont créé ce sentiment d'appauvrissement de la considération envers les femmes avec le péché originel dont elles souffrent encore.
Alors les célèbres donzelles se mettent en colère
A l'école, la séparation des garçons et des filles diminue et l'éducation sexuelle n'est qu'assez récemment implantée dans les cours scolaires.
Le crop top est-il politique?
Yann Arthus-Bertrand et Anastasia Mikova, ont apporté une suite au film "Human" de 2015 en interviewant des femmes à travers le monde dans un nouveau film appelé "Wonan' dans lequel violence, excision, apprentissage, énergies positives se retrouvent et c'est Internet et les réseaux sociaux qui leur ont permis de sortir du microcosme de village tout en apportant une vague de liberté (extrait sur FB)
Mary Higgins Clark, décédée très récemment, n'écrivait que des suspenses.
Tout à fait dans la même note, son dernier livre "En secret" raconte l'histoire qui a suivi l'envoi d'un email adressé à un journaliste d'investigation pour l'alerter sur les méthodes douteuses de harcèlements sexuels d'un patron d'une chaîne d'info. Cela se poursuit par une série de crimes et de suicides.
La libanaise, Jouman Haddad parlait de la situation des femmes dans son pays et en Tunisie:.
Lors de l'émission de "C'est vous qui le dite" de Vivacité, un des débats tournait autour de la phrase qu'avait prononcée Serge Lama sur France5: 'Je n'aimerais plus prendre l'ascenseur avec une femme parce que c'est dangereux'. Tandis que les journalistes le présentent comme un retardé qui dit des bêtises, un interlocuteur prend le contre-pied en disant qu'il y a des cas où certaines femmes sont à laisser à distance:
Les aguicheuses, nymphomanes et ensorceleuses font-elles partie des craintes de Serge Lama?
Bon d'accord, "La femme était donc le fil rouge de 2018", laissons-leur ce prestige même en 2020.
Quoi qu'il en soit, le pouvoir de séduction reste l'atout majeure de la femme.
Le meilleur moyen de ne pas y succomber pour un homme, c'est de la regarder dans les yeux de manière unisexe sans regarder ses autres "artifices de calcul".
« T'as d'beaux yeux, tu sais » est la célèbre réplique adressée par Jean Gabin à Michèle Morgan dans 'Quai des brumes' est à ressortir à la rigueur.
Les cas d'amitié entre sexes différents restent toujours très peu existants à cause de la jalousie de celui ou celle qui en possède le titre et le rôle.
Les petits groupements sont le plus souvent mono-sexués.
Faibles femmes?
Les "Femen" ont bien compris que leur corps avait une force pour imposer leurs idées de liberté .
Ce vendredi soir, TF1 va même plus le bouchon dans son divertissement "Stars à nu" puisque les femmes se déshabillaient pour la bonne cause en sensibilisant au dépistage de certaines formes de cancer.
Si les hommes peuvent être pris comme des satyres par les femmes, celles-ci semblent avoir pris le relais pour suivre l'idée d'égalité qui devrait exister entre hommes et femmes.
Le mot "égalité" entoure le civisme, la politique et le social, mais pas comme une arme à double tranchants.
Qu'on ne vienne pas me dire qu'il n'y a pas d'autres différences physiologiques dont j'ai déjà parlé dans "Le Martien et la Vénusiène".
La méthodologie de pensée diffère: un homme pense en séquentiel pour ne pas être bousculé et dépassé par les événements tandis que la femme le fait de manière aléatoire.
Les femmes ont aussi appris le WingSun, le self-défense et Serge Lama aura la réponse à sa peur de rencontrer les femmes dans un ascenseur.
Coin de l'humour, peut-être, le cactus humoristique imaginait une histoire très belge, écrite par Mary Higgins Clark
Dans le même cadre, Thomas Gunzig sortait le petit cours mathématico-sexuel qui se cacherait derrière quelques neurones d'une loi de Rik Torfs.
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La nature a des droits que les humains ne (re)connaissent pas.
Delphine Boel l'a appris à ses dépends qu'il faut du sperme d'un homme et le ventre d'une femme pour faire un enfant même quand c'est un accident de parcours.
Faisant partie du dernier Paris Match, la fille de Albert II, reconnue comme telle par un test ADN, s'est payé une bataille en justice pour reconnaissance et a pu enfin déposer les armes.
Les enfants doivent revendiquer de ne pas être sortis en provenance d'un choux ou apportés par une cigogne.
Des enfants naturels, des bâtards, personne ne veut en entendre parler.
Les histoires de bâtards laissés pour compte à fonds perdus, sont légions dans l'histoire et le 28' le rappelait dans l'histoire en relation avec Delphine Boël.
Le livre "Le consentement" écrit par Vanessa Springora, ajoute une couche en dépeignant un processus de manipulation psychique implacable et l'ambiguïté effrayante dans laquelle est placée la victime consentante, amoureuse dans la manipulation.
J'avais écrit à ce sujet "Mes papas viennent de Mars, mes mamans de Vénus et moi de Pluton".
On apprend pas à être parent et parfois, le bébé tout mignon, tout joufflu, n'est pas le bienvenu.
Les violences sexuelles et la prescription des crimes sexuels étaient discutées ce mercredi au 28' au sujet de l'affaire Sarah Abitbol
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Quand le pouvoir s'en mêle
Jean Ferrat chantait "La Femme est l'avenir de l'Homme", mais ce n'est pas certain que ce soit à sublimer depuis que les réseaux sociaux ont fait leur apparition.
La femme reste-t-elle toujours associée à des notions de douceur, d'amour de maternité?
Retour de Christina Koch, la femme restée le plus longtemps avec 328 jours dans l’espace ne semble pas moulée dans le même canevas.
Les femmes accèdent de plus en plus à des fonctions de pouvoir, ce qui est une situation historiquement inédite.
Il y a depuis peu, une présidente à la Commission européenne.
Une Première ministre qui est partie au Congo sans Tintin comme le raconte cactus.
Trois patronnes chapeautent de grandes entreprises en Belgique.
On se rappelle de l'affaire Dominique Leroy chez Proximus.
Et puis, Patatra ! Isabelle Kocher est remerciée par le conseil d'administration de Engie.
La seule qui reste, Ilam Kadri toujours le à la tête de Solvay...
Mais, tout devrait apparemment aller mieux dans le futur pour la gente féminine.
Les "femmes à barbe" comme on le dit souvent avec un humour grivois, prennent les devants sur la scène médiatique en prenant du galon.
Mais parfois les relations commencent à coincer.
Masculinisme effacé, féminisme triomphant?
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La dictatrice
L'écrivaine, Diane Ducret pousse la réflexion plus loin en imaginant ce qui pourrait se passer dans un futur plus ou moins rapproché quand les femmes prennent le pouvoir.
Après avoir écrit "Femmes de dictateur" (1) et (2), "Les derniers jours des dictateurs", elle a récemment imaginé un mot qui n'existe pas dans le dictionnaire "La dictatrice" et une histoire dans un futur situé entre 2023 et 2045.
Cela commence par cette phrase: "Nous avons toujours pensé que le monde serait en paix lorsque les femmes le gouverneront, nous avons eu tort".
Trame de l'histoire: "Munich, novembre 2023, lors d'une manifestation populaire contre les dirigeants qui veulent démanteler l'Europe, une femme se saisit d’un pavé et le lance au visage du chef d’État. Elle devient une icône. Derrière son regard bleu magnétique, une volonté d’acier, un espoir fou de guérir les hommes aux tendances extrémistes de haine des autres, de tendances destructrices et une envie de bâtir une société nouvelle où règnent la paix et l’harmonie.".
Ce n'est plus une question de sexe mais une suite à un discours qui peut produire les mêmes effets que ce soit dit par un homme ou par une femme qui rendrait le monde de demain identique à celui de hier, mais avec une tête féminine dont le prénom d'Adolf serait changé en Adolphine remontant à l’époque médiévale.
"Pensez que le monde serait forcément mieux dirigé par des femmes, c'est remettre la pression sur elles, affirmer leurs différences et penser qu'elles doivent être meilleures. Au départ de mon livre, l'héroïne plaide pour l'émancipation de la femme, Ensuite elle instaure sa supériorité et c'est ce que cache certaines féministes par la différenciation en accentuant le côté 'déesse mystique' de la femme et gâcher ainsi son émancipation. A trop vouloir protéger, les femmes pourraient créer des générations de victimes et ce n'est pas une voie d'émancipation. Les médias peuvent créer des icônes pour agiter le spectre de la peur qui fait vendre en cover. Si on persiste dans les extrêmes de gauche comme de droite, on va vers l'échec par le nihilisme ou le traditionalisme. Toute idéologie contient en elle sa destruction qui pourrait être endiguée par la compréhension, la culture et l'ouverture. Le pouvoir doit être refondé sans totalitarisme, ni radicalisme en mettant fin aux partis, à la professionnalisation de la politique dans un sentiment d'incarnation entre engagement politique et vie personnelle.", répond Diane Ducret quand on la questionne sur son livre.
Cela m'a engagé à lire à cette adresse les prémisses du livres puis au petit bonheur la chance, d'en sélectionner des extraits au hasard.
"Nulle femme en Nouvelle Europe ne subira la honte ni le rejet à cause de son sexe. Elle ne sera plus abusée lorsqu'elle se refusera, son corps ne sera plus l'honneur d'une famille ou d'une nation, il ne sera plus muselé pour avoir pris trop de liberté. La parole d'une femme est désormais comme une preuve indirecte et suffit à déclencher une enquête à charge faisant sauter, pour l'homme incriminé, la présomption d'innocence. Sur simple dénonciation, les hommes reconnus coupables de viol pu de harcèlement sexuel sera soumis à la stérilisation chimique pour avoir détruit la matrice originelle. [..] Vous pourrez regarder vos enfants, rayonnant de santé, libres et éduqués, confiants en leur avenir en leur disant que nous pensions des siècles durant qu'on nous avait chassés du Paradis, que l'Eden était derrière nous. C'était faux, il est ici. Notre système de financement des dépenses publiques est archaïque à reposer sur l'impôt des ménages et la taxation du travail. Les portefeuilles ministériels seront tenus en équilibre grâce à la taxation sur les échanges financiers. Nous décrétons et ils obtempèrent. La terre européenne n'est plus à vendre. [] Le temps des politiques qui décident du sort de l'humanité dans les alcôves, est révolu. [...] Tout citoyen tentant de quitter l'Union sans permis de voyager commet un acte antinonique. Il ne mérite plus de porter le nom qui était le sien, de travailler ou d'exister au sein d'une communauté qu'il a déshonorée. Il n'a pour moi plus de visage. Les fugitifs arrêtés seront conduits à la section V, où Victor Virt s'est mis en quatre pour faire de la chancelière une réalité. Que ne ferait-il pas pour la satisfaire et espérer d'elle un compliment, un regard de satisfaction ! Il s'était entraîné sur plusieurs prisonniers du centre du Struthof afin de ne rien rater sous aucun prétexte son galop d'essais. [...] C'est bien le drame des malades, la plupart d'entre eux n'ont même pas conscience d'avoir besoin d'aide. Il est de son devoir, lorsque vous tenez à quelqu'un, de tout faire pour le préserver, même contre sa volonté. [...] Notre peuple doit se sentir encouragé, soutenu et recevoir les les nouvelles de notre succès pour retrouver sa propre estime. [...] Vous, la presse, avez un grand rôle à jouer dans la réalisation de notre grand projet concerné par la loi sur la protection de l'honneur européen en centrant davantage vos articles et reportages sur les solutions, les innovations et les réponses apportées à nos problèmes. Renoncez à votre dogme selon lequel il faut montrer le pire pour avoir le plus d'audience. Montrer dès à présent le meilleur. Vous déformez tout. Il y a une vérité qui détruit et une vérité qui encourage. Voudriez-vous que je vous dise qu'il vous reste à vivre les prochains soixante jours ou préféreriez-vous que je vous incite à vivre avec certitude d'être immortels? [...] Les journalistes applaudissent de la même façon que des siècles plus tôt, on applaudissait Le Tartuffe ou le Misanthrope [...]. Les obèses, les alcooliques, les drogués, les journalistes qui ont perdu le sens de l'équilibre et de la mesure menant à une vie saine et épanouissante en individus dysfonctionnels réfractaires aux principes eunoniques, seront placés hors d'état de nuire. [...] Il n'y a que les sots pour penser que la sexualité, jusqu'au souffle de l'orgasme, est une affaire privée qui échappe au politique. Pas d'usage de la torture sur les prisonniers. Ils ne doivent pas être contraints d'adopter un un comportement sain, ils doivent le désirer. ".
Devenue l'égale de l'homme, elle pourrait se griser et devenir tout autant violente et devenir un homme comme les autres même dans une situation "eunonique".
La femme et l'homme ne sont-ils pas le côté pile ou face d'une même pièce?
Nous ne sommes pas encore au temps du matriarcat comme on le connaît dans certaines civilisations mais ce serait peut-être le temps de lever le pied et d'oublier ce que fut la galanterie de l'époque des preux chevaliers.
C'est ici qu'un autre livre vient à la rescousse: "Le pouvoir rend-il fou?"de Erwan Dewez qui dit en arrière-plan "Toute-puissance, isolement, paranoïa, scandales sexuels et financiers... Personnalités politiques, patrons d'entreprises, et dirigeants de médias font régulièrement la une des journaux et réseaux sociaux pour leurs frasques en tout genre. Entre hyper-contrôle et pétages de plombs, ascension fulgurante et descente aux enfers...".
L'autre livre "La loi des pères" est peut-être à lire comme intermède et là, ce ne sont plus les femmes victimes dont il est question mais des enfants qui sont les victimes des parents.
J'en ai parlé dans "Mes papas viennent de Mars, mes mamans de Vénus et moi de Pluton".
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Les Magritte du cinéma
C'était samedi dernier avec Kody comme maître de cérémonie.
Cette année, les Magritte du cinéma revenaient et c'est le film "Duelles" qui raflait neuf récompenses dont celui de la meilleure actrice pour Veerle Baetens.
Le synopsis dit qu'au début des années 1960 Alice et Céline, deux amies, vivent avec leurs familles dans la banlieue de Bruxelles. Un tragique événement survient qui va bouleverser leur vie.
Un titre qui aurait pu couper en parties et devenir "Dû à elles" à la suite des manipulations et du paranoïa.
Le film "Mon nom est clitoris" nommé meilleur film documentaire est destiné à libérer la parole autour de la sexualité féminine dont il est dit qu'il reconstruit un dialogue absent ou trop tardif; il offre à des jeunes femmes, et aux spectatrices à leur suite, un espace pour repenser des inégalités qui se sont érigées en système social avec la volonté de changer le monde et de faire valoir le droit des femmes à une éducation sexuelle informée, délivrée des contraintes et des tabous."
Le film "Le tout nouveau testament" avait lui, reçu quatre récompenses aux Magritte du cinéma en 2016, (meilleur film, meilleur réalisateur et meilleur scénario original).
J'en avais fait un conte de Noël, dans "Tout oublier". Marc, le troisième nouvel apôtre, trouvé par Ea, la fille de Dieu, était un obsédé sexuel qui avait trouvé son salut avec la retrouvaille d'une femme fantasmée dans sa jeunesse.
Lors de ces Magritte 2020, j'ai appris que Serge Larivière qui jouait ce rôle, était nommé dans la liste des décédés.
J'espère que là où il est, il pourra toujours exercer son obsession.
Ce 5 février, le très masculin et séducteur, Kirk Douglas vient de quitter ce monde après 103 ans d'une vie bien remplie. Marié deux fois, avec Diana Dill, morte le 3 juillet 2015. (deux fils, Michael Douglas et Joel Douglas) et avec la belge Anne Buydens (deux fils, Peter Vincent Douglas et Eric Douglas mort le d'une overdose). Sept petits-enfants, une arrière-petite-fille. Retiré du cinéma en 2008, il s'est occupé de sa fondation pour les enfants défavorisés, la « Anne & Kirk Douglas Playground Award » et a poursuivi son travail d'écriture, après avoir publié ses mémoires de 1988 à 2006. Deux femmes qu'il a trompées de multiples fois.
Sa réflexion "on ne peut pas vivre avec les femmes comme on ne peut pas vivre avec les femmes" pourrait servir de conclusion à ce billet.
Mais c'est le rôle de Spartacus qu'il incarnait dans le film en 1960, qui, chez les spectateurs de cette époque, réveille le mieux, son histoire.
Au cinéma, il n'y a que Olivia de Havilland, toujours vivante, qui le dépasse en âge.
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"Et la tendresse, bordel" complémentaire?
... Puisque on en croit la rumeur...
Le sexisme, je sens qu'on y reviendra très vite soit le 14 février, soit le 8 mars prochain...
Eriofne,
12/1/2020: la déclaration de Sven Mary et sa polémique
11/7/2020: Diane Ducret était encore interrogée pour son livre "La dictatrice" qui s'était endormi pendant le Covid
13/8/2020: A lire "Les Mafieuses" de Pascale Dietrich
17/10/2020:"Femmes puissantes" de Léa Salamé
21/10/2020: Controverse : l’homme blanc est-il forcément coupable ? Mis sur le devant de la scène médiatique, le concept de “privilège blanc” divise et fait débat, particulièrement en France où le “pacte républicain” est censé lutter pour l’égalité sociale sans distinction de race ou de genre. Faisant référence à l’avantage de certains groupes catégorisés comme “blancs” de ne pas être confrontés au racisme – discriminations, suspicions, etc. - et d’hériter d’une position de domination, certains militants antiracistes souhaitent aujourd’hui mettre en avant les spécificités de la situation des minorités.
Commentaires
La Finlande va donner aux pères les mêmes congés parentaux qu’aux mères
En France, les pères n'ont droit qu'à 11 jours de congés après la naissance de leur enfant
L’actuel gouvernement de centre-gauche finlandais continue d’étendre sa politique en faveur de l’égalité et de la parité homme-femme. En effet, les pères pourront bientôt prendre un congé parental identique, aussi bien en matière de durée que d’indemnisation, à celui des mères. Une initiative qui leur permettra de bénéficier davantage de temps avec leurs enfants.
Vers un congé parental égalitaire pour les mères et les pères en Finlande
Afin de pousser les pères à consacrer davantage de temps à leurs enfants, le gouvernement finlandais a pris la décision de donner à chacun des parents le même congé parental. Aujourd’hui, le congé maternité est de 4,2 mois, alors que les pères n’ont droit qu’à 2,2 mois de congés, et ce, jusqu’à ce que leurs enfants atteignent l’âge de deux ans. Par ailleurs, un autre congé parental de six mois peut également être partagé.
Ainsi, le congé paternité sera de 6,6 mois et l’autre parent pourra obtenir près de la moitié de cette période. L’allocation payée sera donc de 14 mois, soit 164 jours par parent. Les femmes enceintes bénéficieront en plus d’une allocation d’un mois. De plus, les parents auront le droit de transférer 69 jours de leur quota. Enfin, les parents célibataires auront également le droit d’avoir recours à deux allocations.
Sanna Marin, Première ministre finlandaise, a annoncé en janvier 2020 que la Finlande avait encore beaucoup à faire avant que l’égalité entre les hommes et les femmes soit respectée. Elle s’est d’ailleurs plainte que trop peu de pères consacrent trop peu de temps à s’occuper de leurs enfants en bas âge. Avec cette nouvelle réforme, le pays espère donc “promouvoir le bien-être et l’égalité des sexes”.
Selon Aino-Kaisa Pekonen, ministre de la Santé et des Affaires sociales, une “réforme radicale des prestations familiales a commencé dans le but d’améliorer l’égalité des sexes, stimuler le taux de natalité en baisse et favoriser la diversité entre les familles”. En Finlande, le nombre de nouveau-nés a considérablement diminué entre 2010 et 2018 : 47 577 enfants pour 5,5 millions d’habitants. La ministre de la Santé explique également qu’une telle mesure a déjà permis à l’Islande et à la Suède de faire remonter leur taux de natalité.
Grâce à cette nouvelle réforme, le gouvernement finlandais de Sanna Marin espère réellement parvenir à faire de l’égalité entre les sexes une priorité, comme elle a déjà pu le montrer avec la composition de son gouvernement : 12 femmes sur 19 ministres sont actuellement à la tête du pays. Une décision qui, selon Sanna Marin, n’est « pas si grave ».
Qu’en est-il du reste de l’Europe ?
En matière de congé parental, la Suède est le meilleur élève de l’Europe : le pays possède le système le plus généreux avec 240 jours de congés par parent après la naissance de l’enfant. Par ailleurs, Anne Lise Ellingsaeter, professeure à l’université d’Oslo et directrice d’une enquête nordique au sujet du congé parental, considère que les pays nordiques ont ouvert la voie en offrant aux pères les droits qui étaient déjà accordés à la mère. “La Norvège a été le premier pays en 1993 à accorder un congé non transférable aux pères, puis la Suède a emboité le pas. Mais le Danemark a institué un quota au père en 1998 et l’a aboli plus tard, et il n’a pas été réintroduit”, ajoute-t-elle. Au Danemark, un père a seulement droit à deux semaines de congés après la naissance et il peut partager trente-deux semaines en plus avec la mère. Les droits de congé parental ne sont pas assez élevés, estime Anne Lise Ellingsaeter.
D’après le gouvernement finlandais, une telle réforme coûtera 100 millions d’euros supplémentaires. L’Union européenne continue sa lancée vers l’égalité des sexes en matière de congé parental, comme le prouve une directive de 2019. Celle-ci accorde aux pays de l’Union trois ans pour permettre aux parents d’avoir un congé d’au moins quatre mois, dont deux non transférables. Le Portugal possède quant à lui déjà un système non sexiste, avec 120 jours payés à 100 % et 30 jours facultatifs payés à 80 %. La Suède, l’Islande, le Portugal et l’Estonie ont déjà été salués par l’UNICEF pour avoir offert aux familles des politiques bien plus favorables à l’égalité des sexes.
https://dailygeekshow.com/finlande-conge-paternite/?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=Newsletter_Journaliere_2020-02-08
Écrit par : L'enfoiré | 08/02/2020
Eh oui, cette inégalité entre les femmes et les hommes persistera toujours car morphologiquement il restera toujours des différences qui ne pourront jamais être annihilées et seront utilisées pour glorifier un sexe par rapport à l'autre...: pour moi, il faut reconnaître que les deux ont qualités intrinsèques évidentes que l'on ne peut nier, tout passe par le respect l'un de l'autre et vice-versa... Mais certains ne le reconnaitrons jamais car on peut toujours amener de l'eau au moulin pour se donner raison sans plus!!!!! Sujet éternel de discussion sans réponse concrète dans un sens comme dans l'autre.
Écrit par : Albéric | 09/02/2020
Il faut peut-être remonter aux origines qui distinguaient les hommes des femmes beaucoup plus qu'aujourd'hui.
C'est expliqué à cette adresse par la division sexuelle du travail, les sociétés égalitaires ou non, les regards contemporains sur les chasseurs-cueilleurs et les néo-cueilleurs et les néo-chasseurs.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chasseur-cueilleur#La_division_sexuelle_du_travail
Écrit par : L'enfoiré | 09/02/2020
C'est bizarre car personnellement je ne revendique pas envers et contre tout "égalité'
Les hommes et les femmes sont différents , complémentaires , opposés , avec des compétences différentes.
Pourquoi ne pas en profiter et en tirer parti.
Je ne me battrai jamais pour l'égalité mais bien pour le respect des deux identités.
Franchement , il y a beaucoup de situations ou je suis très contente de ne pas être l'égal de l'homme.J'aime les avantages que possède une femme et si on les utilise bien , ce sont de bonnes armes.
Maintenant tout ceci fonctionne dans nos contées et avec notre mentalité.
Écrit par : Leopoldine | 09/02/2020
Je suppose que le mot "contées" doit être une erreur de frappes et qu'il s'agit de "contrées" qu'il fallait lire.
Ce lapsus est pourtant intéressant.
Les contes sont souvent de belles histoires
Il faut peut-être aller voir le nouveau film "Le Prince oublié" ( https://www.youtube.com/watch?v=gntyId_b1Ws ) dont j'ai appris la sortie hier après-midi.
Tous les contes sont construits sur le même thème.
Les contes servent à raconter des histoires de méchants qui font peur aux plus jeunes pour leur apprendre que le monde d'adultes, n'est pas ce qu'ils pourraient espérer à leur âge.
Shéérazades et les contes des mille et une nuits", viennent de là.
Les plus jeunes enfants font encore créer des liens entre parents d'opinions différentes grâce à leur fraicheur d'esprit qui ne connait ni couleurs, ni races, ni sexes.
Nous sommes tous dépendants et descendants de ces histoires.
Qu'est-ce qui diffère le plus souvent un homme d'une femme?
Le besoin ou le désir de se battre.
A voir la pièce "My father held the gun" au Théâtre National
Pourquoi les hommes se font-ils la guerre ? Et que peuvent — ou pas — les femmes pour les en empêcher ? Sahand Sahebdivan, né en Iran, et Raphael Rodan, élevé en Israël, se posent la question dans un face-à-face émouvant et drôle. Partant de lettres de soldats de la Première Guerre mondiale, ils évoquent la situation de leurs pays d’origine, se remémorent les parcours et luttes de leurs parents respectifs, jouent sur l’absurdité de leur prétendue opposition, content leurs amours défuntes, questionnent le corps des femmes, argumentent sur le pacifisme et s’opposent (quoique…) sur la possibilité pour un homme d’être vraiment féministe. Pour les accompagner, un clarinettiste et un guitariste ponctuent le récit et complètent la simplicité du dispositif.
Écrit par : L'enfoiré | 10/02/2020
Les entreprises dirigées par des femmes sont plus rentables que celles dirigées par des hommes
Elles ne représentent que 15 % des dirigeantes de sociétés alors qu'elles sont responsables de 21 % des profits des PME
De plus en plus de femmes osent se lancer dans l’entrepreneuriat. En 2000, elles étaient 33 % à créer leur propre entreprise, contre 40 % aujourd’hui, selon l’INSEE. Par ailleurs, les sociétés dont les administrations sont davantage féminisées présentent des résultats financiers supérieurs de 36 % à celles gérées par des hommes.
40 % de femmes ont aujourd’hui créé leur entreprise
Aujourd’hui, 40 % des femmes ont créé leur entreprise, contre 33 % en 2000, explique l’INSEE. Selon Martial You, rédacteur en chef d’économie chez RTL, les “entreprises gérées par des femmes sont plus rentables que celles gérées par des hommes”. En effet, celui-ci explique que les femmes qui dirigent une PME ou qui ont monté leur entreprise, majoritairement en tant qu’auto-entrepreneuses, ont finalement des résultats bien meilleurs.
Les femmes qui dirigent des entreprises parviennent également à réaliser de meilleures performances économiques, comme en atteste le Women Equity Index qui étudie les performances de plus de 4 000 entreprises gérées par des femmes. Résultat : les femmes représentent seulement 15 % des cheffes de sociétés ou d’entreprises mais, malgré cela, elles contribuent à 21 % des profits des PME. Ainsi, leur travail est donc réellement plus rentable que celui des hommes en moyenne.
Les femmes ont “une gestion plus raisonnable des risques”
Encore aujourd’hui, les femmes doivent se battre afin d’arriver à la tête d’une entreprise. Elles font preuve d’une volonté indéniable qui leur permet d’atteindre leurs objectifs. “Plus de la moitié des femmes qui dirigent une PME ou une start-up ont créé leur entreprise”, ajoute Martial You. De plus, 81 % d’entre elles ont au minimum obtenu un Bac+5. Autre point fort : “Elles ont aussi une gestion plus raisonnable des risques.”
Par ailleurs, une fois leur entreprise fondée, elles s’étendent au maximum vers l’international. Cela leur permet alors de réaliser entre la moitié et les deux tiers de leur chiffre d’affaires. Pour quelles raisons les femmes sont donc aussi peu nombreuses à la tête des sociétés ? Selon Martial You, le problème vient des financements. En effet, les femmes ont du mal à trouver les financements nécessaires pour fonder et faire perdurer leur entreprise.
“Moins de 5 % des entreprises dirigées par des femmes arrivent à lever des fonds”
Aujourd’hui, “moins de 5 % des entreprises dirigées par des femmes arrivent à lever des fonds”, explique également Martial You. Lorsqu’elles y arrivent, elles reçoivent néanmoins “deux fois et demie moins d’argent qu’un homme”. Par ailleurs, selon une étude menée par KPMG, les entreprises gérées par des femmes peinaient bien plus à trouver de l’argent en 2018 qu’en 2017. Martial You considère que cela se justifie par le fait qu’aucune banque d’affaires ou société de fonds d’investissements ne soit composée de femmes.
https://dailygeekshow.com/entreprises-dirigees-femmes-plus-rentable/?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=Newsletter_Journaliere_2020-02-10
Écrit par : L'enfoiré | 10/02/2020
A lire : "La débâcle" de Lize Spit
https://www.babelio.com/livres/Spit-Debacle/1020746
Écrit par : L'enfoiré | 12/02/2020
Congé parental et quotient conjugal: comment le FMI veut augmenter l'emploi des femmes en Belgique
Comment améliorer le taux de participation des femmes au marché du travail en Belgique ? Le Fonds Monétaire International a remis hier ses recommandations à la Belgique. Et outre les sempiternelles recommandations sur le déficit public belge, la croissance ou la productivité, l’institution suggère fortement à la Belgique de stimuler le taux d’emploi des femmes. Comment ? En allongeant les congés parentaux, et en réduisant le "quotient conjugal". Explications.
Le FMI propose de "réexaminer les politiques en matière de congés parentaux, et de réduire les mesures dissuasives". Delia Velculescu, directrice de la mission du FMI en Belgique tire un constat limpide : "Nous avons comparé la Belgique à d’autres pays en matière de congés parentaux. Et nous estimons que la Belgique devrait s’aligner sur ses voisins en étant plus généreuse en matière de congés parentaux".
La Belgique devrait être plus généreuse en matière de congés parentaux.
L’institution ne précise pas de combien il faudrait rallonger le congé parental. Ni comment ce rallongement devrait être financé.
Mais considère donc bien que des congés parentaux plus longs favorisent une meilleure répartition des tâches ménagères. Et donc aussi plus d’égalité entre hommes et femmes sur le marché du travail.
Et, toujours pour augmenter le taux d’emploi des femmes, il y a plus, pour Delia Velculescu: "Du côté fiscal, supprimer l’incitant qu’est le quotient conjugal, serait de nature à favoriser l’entrée ou le retour de femmes sur le marché du travail.
Le quotient conjugal, c’est une mesure fiscale. Qui permet à des époux ou des cohabitants légaux, dont l’un des deux gagne moins que 30% des revenus du ménage de se voir attribuer fiscalement une partie des revenus de l’autre.
Les revenus de celui gagne le moins sont fictivement gonflés, et ceux de celui qui gagne le plus fictivement réduits, d’un montant plafonné à 10.940 euros aujourd’hui. Cela diminue les impôts à payer. Le quotient conjugal fait donc baisser la charge fiscale globale du couple.
Cela permet à des couples au sein desquels l’un des deux ne gagne rien ou presque rien, d’avoir financièrement la tête hors de l’eau. La mesure concerne donc les très bas salaires. Mais alors pourquoi le FMI veut-il supprimer cette mesure ?
Un incitant à la femme au foyer
Pourquoi le FMI considère-t-il en fait ce quotient conjugal comme "dissuasif" vis-à-vis de l’emploi des femmes ? Parce que, si sur papier, cette règle fiscale n’est pas genrée, dans la réalité, elle l’est. La personne qui gagne le moins dans un couple hétérosexuel, c’est dans une immense majorité des cas la femme. Si elle décroche un emploi ou retravaille, cela fait parfois perdre de l’argent au ménage, surtout si on parle d’un emploi faiblement rémunéré. Le quotient conjugal devient donc dans les faits, une sorte d’ incitant à la femme au foyer.
Supprimer le quotient conjugal ?
Supprimer purement et simplement ce quotient conjugal, cela permettrait vraiment d’avoir plus de femmes à l’emploi ? La seule suppression de ce quotient conjugal plomberait mécaniquement les finances de bon nombre de ménages à faible revenus. Mais combinée avec d’autres mesures qui rendraient le travail - surtout pour les femmes peu qualifiées - envisageable et intéressant, pourquoi pas?
D'abord et avant tout, un allègement de la fiscalité sur les plus bas salaires. Mais aussi, plus de places d’accueil de la petite enfance (cette recommandation-là a été formulée par le Conseil Supérieur de l'Emploi en janvier). Plus de possibilité de confier son enfant par exemple, à une crèche et que cela coûte moins cher qu'aujourd’hui. Il est question de "taux de participation des femmes au marché du travail", certes. Mais aussi d’émancipation économique des femmes.
https://www.rtbf.be/info/economie/detail_conge-parental-et-quotient-conjugal-comment-le-fmi-veut-augmenter-le-travail-des-femmes-en-belgique?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=Info&id=10437768
Écrit par : L'enfoiré | 21/02/2020
"La sororité n’est pas l’apanage des femmes" (Solidarité entre femmes (considérée comme spécifique)
Griet Vandermassen est philosophe et autrice. Sa chronique bimensuelle paraît le mercredi dans le quotidien De Standaard.
Quelle belle bande de femmes extraordinaires j’ai rencontrée dans les Ardennes, à l’occasion des enregistrements de la nouvelle saison de Taboe, l’émission télévisée animée par Philippe Geubels. Fougueuses, drôles, intelligentes, sûres d’elles, ouvertes. Je n’avais pas imaginé qu’une telle complicité naîtrait de cette rencontre. Généralement, cette émission à succès réunit des personnes qui font face à un problème analogue, tel que déficience physique ou précarité. Cela suscite d’emblée la cohésion. Or, c’est en raison de notre condition féminine que nous avons été invitées. Les femmes ne constituent pas une minorité, et toutes ne rencontrent pas les mêmes difficultés. Ainsi, rien ne laissait augurer une connexion émotionnelle profonde.
Les femmes sont peu enclines à la sororité. Contrairement aux minorités ethniques et sexuelles auxquelles elles sont souvent comparées, la solidarité mutuelle n’est pas l’apanage des femmes. Shere Hite, la sexologue allemande décédée récemment (DS du 12 septembre) n’est pas la seule à l’avoir constaté. En 1976, son rapport iconoclaste, florilège de récits sans tabous d’expériences sexuelles féminines, a défrayé la chronique. Cet ouvrage était terriblement libérateur, y compris pour moi, qui l’ai découvert à la bibliothèque. En effet, les techniques d’onanisme – parfois très aventureuses – qui y étaient présentées, avaient de quoi faire pâlir la jeune fille de 18 ans que j’étais.
Sur le plan théorique, Shere Hite laissait à désirer. Ses livres contenaient trop d’approximations et étaient dépourvus de cadre théorique. « Rivales ou amies », publié en 1998, est l’illustration que, à défaut de fondement solide, l’auteur risque de rater son effet. L’objectif de la sexologue était de comprendre pour quelles raisons la rivalité entre femmes est aussi forte. Pourquoi ne se regroupent-elles pas solidairement, à l’instar des hommes ? C’est parce que les mères taisent leur sexualité à leurs filles, suppose-t-elle. Ainsi, les filles apprennent que d’autres femmes ont quelque chose à dissimuler et qu’elles ne sont pas dignes de confiance. La lutte contre le patriarcat est simple : changez la relation mère-fille et tout ira bien.
La seule évocation de cette analyse autour de notre table ardennaise aurait certainement suscité des ricanements. Ensuite, nous aurions repris la discussion à propos de nos expériences sexuelles entre femmes intelligentes, simples et franches.
Une telle ouverture d’esprit entre six femmes se connaissant à peine relevait de l’étrange. Cependant, ce n’était pas une sororité, le pendant des formes typiquement masculines de solidarité évoquées par certaines en référence à leur propre expérience. Ces femmes ont parlé des hommes qui réseautent dans le monde du business, qui se font concurrence tout en s’accordant des privilèges, à tel point que, lorsqu’un CEO change de société, il emmène tout son réseau. Autre sujet abordé : les équipes d’hommes dans le monde des médias, à la fois compétitives et cohésives, et dont nous, femmes, ne pouvons pas vraiment faire partie. Si ces dernières ont parfois du mal à s’accomplir dans un environnement masculin, c’est notamment parce que les hommes, tout compétitifs qu’ils sont, savent conclure des coalitions. Or ça, ce n’est pas le truc des femmes. Et pour preuve : elles sont souvent les pires critiques les unes envers les autres.
Et cela n’a rien à voir avec une sexualité maternelle tue. Pas plus que ce n’est le fait de misogynie intériorisée, une autre affirmation en provenance des cercles féministes. La tendance masculine à former des groupes se manifeste dès la petite enfance. Contrairement aux filles, les garçons de six mois préfèrent regarder des images de figurines qui se meuvent en groupe plutôt qu’individuellement. À l’âge de trois ans, tous les petits garçons du monde développent une prédilection pour les activités sauvages et la compétition en groupe, alors que les filles préfèrent jouer à l’infirmière, à deux ou en petits groupes. Ces comportements de jeu genrés révèlent la nature de leurs relations amicales. En effet, si les garçons sont portés sur les activités en commun et la camaraderie en grands groupes, les filles préfèrent discuter et créer des groupes réduits avec quelques copines triées sur le volet.
Par nature, les garçons tendent à former des coalitions. De nombreux éléments portent à croire que l’esprit grégaire masculin remonte aux prémices de l’évolution de notre espèce. En effet, les luttes opposant deux groupes étaient un défi courant pour nos ancêtres masculins. Elles ont donné lieu à une psychologie masculine axée sur la compétition sexuelle entre garçons et sur la hiérarchisation des groupes. Les garçons s’y exercent dès leur plus jeune âge.
Les femmes aussi sont compétitives, mais seulement entre elles, et de manière beaucoup plus indirecte, une caractéristique qui peut les placer d’emblée dans une position désavantageuse lorsqu’elles se trouvent dans un environnement de travail masculin. Non pour des raisons sexistes, mais à cause d’une différence sexuelle qui n’est pas forcément un point faible. S’il le faut, nous pouvons y remédier. Les programmes de coaching en réseautage destinés aux femmes, par exemple, semblent très efficaces.
Mais n’oublions pas le beau côté de notre différence. Dans cette maison de vacances ardennaise, il n’y avait pas de dynamique masculine typique, mais de l’amitié entre femmes, basée sur l’ouverture émotionnelle et le soutien mutuel. Cela dit, les hommes présents dans l’équipe n’étaient pas en reste.
https://daardaar.be/rubriques/opinions/la-sororite-nest-pas-lapanage-des-femmes/
Écrit par : Allusion | 28/09/2020
Anne Douglas, veuve de Kirk Douglas, est décédée à l’âge de 102 ans© DR Anne Douglas, veuve de Kirk Douglas, est décédée à l’âge de 102 ans
Quelques jours après avoir fêté ses 102 ans et un peu plus d’un an après la mort de son mari, âgé de 103 ans, Anne Douglas s’en est allée, a annoncé sa famille à l’AFP.
Elle avait rencontré Kirk Douglas en 1953, sur le tournage d’un film où l’acteur jouait à l’époque. Ils s’étaient mariés un an plus tard, et sont donc restés mariés pendant 66 ans. De leur union sont nés deux enfants, Peter et Eric.
Anne Douglas, de son vrai nom Hannelore Marx, est née en Allemagne en 1919. Elle a fui son pays, marqué par le nazisme, et a effectué une partie de sa scolarité en Belgique, jusqu’en 1940 où elle a quitté notre pays suite aux bombardements allemands sur Bruxelles. Elle est arrivée en France où elle a commencé à travailler pour un distributeur de films français, puis pour une chaîne américaine. Et c’est comme ça qu’Anne Douglas a fini par rencontrer son mari, déjà acteur à l’époque.
https://www.google.com/search?q=kirk+douglas&oq=kirk+douglas&aqs=edge..69i57j69i60j0i131i433l2j0l3.2614j0j1&sourceid=chrome&ie=UTF-8
Écrit par : Allusion | 30/04/2021