L'immunité vs le Corona fantomatique (06/03/2020)
Le billet précédent "La vérité ça n'existe pas" entamait le débat de l'immunité face aux virus.
Cette semaine, j'ai constaté que si le mot "virus" avait été soumis à un copyright pour seulement quelques centimes, il y aurait eu de quoi devenir riche grâce aux royalties que ce mot rapporterait.
Tous les médias, les rencontres citoyennes parlent, discutent désormais de ce COVID-19 jusqu'à en oublier tout le reste.
Lundi, c'était au retour des congés de carnaval qu'on s'attendait à ce que tout s'intensifie parmi les touchés viraux. La semaine allait être celle de tous les dangers à surveiller de près...
L'Italie devenue le nouveau foyer d'émission de virus, comme beaucoup d'Italiens revenaient probablement de leurs visites familiales dans leur pays d'origine.
C'était à vos abris chez soi dans un confinement de bon aloi, prudence et préparation.
Le fantôme du Coronavirus, comment le rendre un peu moins terrible et plus humoristique?
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Le coronavirus par la pratique
Cette semaine, tous les programmes télé ont été réorientés sur le coronavirus: sur ARTE Le Thema avec "Pékin: Chronique d'une quarantaine" et la rediffusion de "Épidémie, la menace invisible", sur France2, "Les pouvoirs extraordinaires du corps humain" s'est transformé en questions-réponses des téléspectateurs avec l'humour de Michel Cymes en prime. Mercredi, rebelote sur la Une télé avec la question."Coronavirus : c’est vraiment si grave Docteur ?" Le mot d'ordre: "rassurer".
Beaucoup de questions sont restées sans réponses parce qu'il a pas actuellement assez de recul dans le temps pour avoir des réponses à tout.
Le S&V de février...
La Chine comme 2ème puissance économique, représente 16% de l'économie mondiale. Un colosse au pied d'argile...
Le virus a sapé sa foi et sa fierté ancestrale dans la manière de réagir vis-à-vis du reste du monde.
Drastique, l'usine du monde est à l'arrêt.
La Corée du Sud, l'Iran et le Japon ont suivi. La question est de savoir maintenant comment les États-Unis vont résister après avoir débloqué en urgence 8,3 milliards de dollars.
L'Italie est devenu le foyer européen...
La relève est donc toujours assurée dans le monde...
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La génétique
Gregor Mendel découvre le "pot aux roses" qui influence les cellules et établit trois lois.
1ère loi : Loi d'uniformité des hybrides de première génération : aucune forme intermédiaire n'apparaît en F1 quand les parents sont de souches pures. Le concept de l'hérédité par mélange est réfuté.
2ème loi : Loi de pureté des gamètes qui ne contiennent qu'un facteur de chaque caractère héréditaire séparé dans les gamètes.
3ème loi : Ségrégation indépendante des caractères héréditaires retrouvés chez les homozygotes.
Contemporain de Charles Darwin, il avait mis en évidence le rôle du milieu dans la sélection naturelle et avait postulé l’existence d'importantes variations individuelles au sein d'une même espèce dans leur processus évolutif et de leur mécanisme d’apparition. Les théories des deux se sont complétées et enrichirent mutuellement sans que personne n'ait l'idée de faire le lien entre elles.
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La dangerosité du COVID-19
6X moins contagieux que la rougeole, mortalité pour 2% de la population infectée, 5X moins que le SRAS mais beaucoup plus rapide dans sa propagation. Mais en parlant logarithmique, il est en phase de décroissance contrairement au HN1 qui était en croissance exponentielle.
Le Monde diplomatique publie un article d'une page entière avec le titre "Contre les pandémies, l'écologie" : "Même au XXIe siècle, les vieux remèdes apparaissent aux yeux des autorités chinoises comme le meilleur moyen de lutter contre l’épidémie due au coronavirus. Des centaines de millions de personnes subiraient des restrictions dans leurs déplacements. N’est-il pas temps de se demander pourquoi les pandémies se succèdent à un rythme de plus en plus soutenu ??
Avec ce coronavirus, on ne parle même plus des rats propagateurs. Périmés? Non, seulement postposés?
"Un pangolin ? Une chauve-souris ? Le premier à incriminer l’animal sauvage à l’origine de ce coronavirus, dont le piège s’est refermé sur plusieurs centaines de millions de personnes, placées en quarantaine ou retranchées derrière des cordons sanitaires en Chine et dans d’autres pays. Notre vulnérabilité croissante face aux pandémies à une cause plus profonde : la destruction accélérée des habitats, la déforestations, l'urbanisation, l'industrialisation et la mondialisation qui ont permis aux virus de s'adapter dans le corps humain qui ne serait plus immunisé lors de contacts rapprochés et répétés avec les virus devenus agents pathogènes meurtriers. La Chine est souvent devenue l'initiatrice de cette situation. Il suffit de se rendre dans les marchés chinois pour constater que tout se mange.
En Occident, les animaux des fermes se font un honneur d'être surveillés, bien lavés, bichonnés avant d'être vendus.
En Ardenne, la peste porcine répandue chez les sangliers est éradiquée.
Les chauve-souris, elles, se sont rassemblées dans les toits des maisons. Il arrive qu'on les appelle des vampires puisqu'ils sucent le sang. D'autres parasites, les tiques, les moustiques... influencent la civilisation qui a choisi de se rassembler dans des groupements homogènes.
Entre bactéries ou virus, il faut choisir...car il y en a du choix dans le menu résultant.
Rougeole, tuberculose, coqueluche, VIH, choléra, Ebola, Zika, SRAS, H1N1, H5N1, grippe aviaire, ...
Nos bactéries du deuxième cerveau, dans le ventre, les "microbiotes" sont utiles ou néfastes suivant la cas.
La barrière entre les espèces est rompue alors que les animaux sauvages ne sont eux, pas infectés, pas influencés par les virus.
La précaution de l’hygiène, la frilosité, les responsables qui nous feraient perdre notre immunité?
Depuis 1940, des centaines de microbes pathogènes sont apparus ou réapparus dans des régions où, parfois, ils n’avaient jamais été observés auparavant. C’est le cas du virus de l’immunodéficience humaine (VIH), d’Ebola en Afrique de l’Ouest, ou encore de Zika sur le continent américain. La majorité d’entre eux (60 %) sont d’origine animale. Certains proviennent d’animaux domestiques ou d’élevage, mais la plupart (plus des deux tiers) sont issus d’animaux sauvages.
Or ces derniers n’y sont pour rien. En dépit des articles qui, photographies à l’appui, désignent la faune sauvage comme le point de départ d’épidémies dévastatrices. il est faux de croire que ces animaux sont particulièrement infestés d’agents pathogènes mortels prêts à nous contaminer. En réalité, la plus grande partie de leurs microbes vivent en eux sans leur faire aucun mal.
La destruction des habitats menace d’extinction quantité d’espèces. parmi lesquelles des plantes médicinales et des animaux sur lesquels notre pharmacopée a toujours reposé. Quant à celles qui survivent, elles n’ont d’autre choix que de se rabattre sur les portions d’habitat réduites que leur laissent les implantations humaines.
Le problème est encore peut-être ailleurs à chercher du côté de ce qui constitue l'immunité et qui fait qu'on n'est plus immunisé contre les maladies: le trop plein de propreté et d'hygiène.
Et en Afrique... le coronavirus s'y est installé mais c'est encore souvent dans le Nord de l'Afrique (Égypte, Algérie, Tunisie, Maroc, Nigeria et récemment Sénégal).
Un miracle? Pas nécessairement. Il faudrait peut-être cherché la raison ailleurs dans notre civilisation européenne très poussée à l'extrême et des coutumes moins évoluées.
Bill Gates met la main à la poche et commande une grande étude sur le coronavirus à… Louvain (KUL) dans Une livraison de 15.000 molécules médicinales est attendue prochainement sur le campus du Gasthuisberg pour les tester.
Du chômage temporaire est envisagé comme une solution. Se battre contre les rumeurs et les "on-dits" qui sont nombreux sur la toile, est aussi une manière de résister contre les virus "fakenews" avec une question que j'avais entamé dans un billet intitulé: "Êtes-vous auto-immun ou polythéiste?"..
Les maladies auto-immunes du système immunitaire ne sont plus des maladies quand il y a des attaques de virus.
Le mécanisme du système immunitaire conduit à l'élimination d'une grande variété de pathogènes. Ce système repose sur la notion très centrale du soi opposé au non-soi ainsi qu'au soi modifié grâce à des marqueurs chimiques du soi pas véritablement innée puisque les cellules immunitaires naïves sont d'abord sensibilisées et sélectionnées en fonction de leur réactivité vis-à-vis de ces marqueurs du soi. Les individus chimériques n'expriment pas forcément « plus » d'auto-immunité que des individus monozygotes.
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En littérature
Babelio ne cite pas moins de 721 livres sur la question "virus"
Du livre d'Albert Camus, "La Peste", Babelio rappelle des paroles du dialogue entre deux confinés:
- Naturellement, vous savez ce que c'est, Docteur Rieux ?
- J'attends le résultat des analyses, Castell. Je n'y comprends rien. Là en 48 heures. Demain, en trois jours. Toujours les mêmes symptômes.
- Moi, je le sais. Et je n'ai pas besoin d'analyses. J'ai fait une partie de ma carrière en Chine, et j'ai vu quelques cas à Paris, il y a une vingtaine d'années. Seulement, on n'a pas osé leur donner un nom, sur le moment...Des statistiques, docteur.
- Et puis, comme disait un confrère : "C'est impossible, tout le monde sait qu'elle a disparu de l'Occident. Oui, tout le monde le savait, sauf les morts.
- Allons, Rieux, vous savez aussi bien que moi ce que c'est...
- Oui, Castel, c'est à peine croyable. Mais il semble bien que ce soit la peste.
- Mes frères, vous êtes dans le malheur. Mes frères, vous l'avez méritez.
La pièce "La Peste" avait été représentée au Théâtre des Galeries jusque fin novembre. Prémonition?
La pièce "La Peste" est à nouveau représenté au théâtre Jean Villar comme acte citoyen en ce mois de mars.
Le metteur en scène, Fabrice Gardien, présente sa pièce, ses personnages qui ont chacun leur individualité, leur caractère, le pragmatisme du docteur qui doit la combattre, les profiteurs, les groupés dans une souricière en microcosme...
La montagne et la mer dans un acte citoyen et non politique entre combattre et résister...
C'est exactement cela dont il faut parler: "la manière de réagir face à un système, une péripétie qui peut se faire dans le stress ou dans la panique avec dans le dos, une partie de la population qui pousse au suicide sectaire collectif qui prêche la fin du monde.
Rappels historiques au sujet de la peste en 1349: , en 1545:
et en 1720:....
En 1968, la grippe de Hong Kong a tué un million de personnes apparue à Hong Kong où elle a touché 15% de la population...
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Au cinéma
Le cinéma a déjà créé plusieurs films avec des scénarios de virus dans la catégorie "thriller" ou "catastrophe". Ils se ressemblent tous, tous plus terrifiants l'un que l'autre.
En 2011, "Contagion"...
En 2013, "Pandémie"
En 2019, "Virus"
Au programme de la semaine prochaine, la 2ème saison de la série à succès « Coroner » sans être totalement liée au virus...
...fait parler les morts revient chaque lundi à 20:55 sur 13ÈME RUE pour retrouver en exclusivité Jenny Cooper, la célèbre légiste de Toronto, au cœur de nouvelles enquêtes plus mystérieuses que jamais !
La philosophie de la série est expliqué en français dans un épisode de Thelma et Louise comme symbole de liberté:
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Le numérique
Pour se défendre contre les virus, il y a une panoplie anti-virus et pas une pandémie
Quand la réalité numérique rencontre le deuil. Dernièrement, en Corée du Sud, une mère revoyait sa fille décédée d’une leucémie grâce à la réalité virtuelle et cela avait généré des réactions souvent indignées en Occident alors qu'en Orient, là où les ordinateurs ne sont pas influencés par les trois religions monothéistes mais par le shintoïsme, cela n'a pas dû générer un émoi particulier. Cette expérience, digne d’un épisode de Black Mirror, relance le débat sur le deuil et les nouvelles technologies.
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Le lien avec la situation du terrorisme
Cela rappelle très fort les événements du terrorisme et des moyens de rétrocession que l'on appelle la résilience que l'on a connue ou non après les événements du 22 mars 2016.
A cette époque, les niveaux de la menace du terrorisme variaient entre 1 et 4.
« Niveau 1 ou FAIBLE » lorsqu'il apparaît que la personne, le groupement ou l'événement qui fait l'objet de l'analyse n'est pas menacé.
« Niveau 2 ou MOYEN » lorsqu'il apparaît que la menace à l'égard de la personne, du groupement, ou de l'événement qui fait l'objet de l'analyse est peu vraisemblable.
« Niveau 3 ou GRAVE » lorsqu'il apparaît que la menace à l'égard de la personne, du groupement ou de l'événement qui fait l'objet de l'analyse est possible et vraisemblable.
« Niveau 4 ou TRÈS GRAVE » lorsqu'il apparaît que la menace à l'égard de la personne, du groupement ou de l'événement qui fait l'objet de l'analyse est sérieuse et imminente.
Plus grave encore aurait, la situation était désespérée mais ce n'était plus grave...
Nous sommes à nouveau redescendus au niveau 2 de la menace terroriste.
Cette fois, il y a 3 niveaux de risques de la propagation du virus...
« Niveau 1 ou FAIBLE » identification du virus
« Niveau 2 ou MOYEN » sa résolution par le confinement
« Niveau 3 ou GRAVE » la situation devient fédérale
Nous sommes au niveau 2. Plus de rassemblement de plus de xxxx, de xxx, de xx, de x personnes pour retomber en finale à 1?
Le pire des scénario impliquerait d'hospitalier 3000 personnes, selon un virologue.
Le châtiment pour notre péché originel revient pour les plus religieux. Le coronavirus, la pénitence pour nous punir?
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La religion performe la maladie
La pièce "Transmission" de Bill C.Davis, "Transmission" est parfaitement dans les temps actuels...
Francis Huster (qui avait aussi joué "La Peste") joue le rôle d'un vieux prêtre porté sur la bouteille et qui a la responsabilité d'encadrer un jeune séminariste (Valentin de Carbonnières) qui plein de fougue, en véritable électron libre, face à une institution rigide, lui remonte son sermon toujours terriblement d’actualité: le sacerdoce des femmes, la position de l’Église face à l’homosexualité, le célibat des prêtres, le poids de la hiérarchie dans l’Église comme réflexions profondes sur la vie de prêtre au travers de la relation avec Dieu et des relations humaines avec les paroissiens.
Lundi, Bertrand Henne rappelait la phrase sibilyne, "Parce qu'ils sont fous, parce que je pense qu'il y a une hystérie mortifère et démoniaque sur base de radicalisme d'additions d'événements de substance puisqu'on ne sait comment les choses se sont passées", prononcée par Joel Milquet qui devait expliquer pourquoi les écoles devaient rester fermées.
Une phrase dans laquelle le mysticisme de la communication n'était pas totalement absent.
Ce mois-ci, la secte sud-coréenne Shincheonji à Daegu est poursuivie pour avoir fait exploser le nombre de cas à 87.000.
Lundi matin, comme un nombre d’infections qui ne s’élevait qu’à 30 deux semaines plus tôt et qu'on y dénombrait au total 4.212 cas et 22 décès, il pouvait être intéressant de lancer de fausses informations pour entraver le travail des autorités sanitaires et ramener à elle, des ouailles. Les dirigeants ont depuis interdit les réunions, rassemblements et l'accès à ces églises dans tout le pays.
Depuis, Lee Man-hee, 88 ans, s’est ainsi mis à genoux et a déclaré qu’il cherchait ‘le pardon’, ajoutant que l’épidémie n’était ‘pas intentionnelle’.
Mais les Enfoirés tracent...
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La médecine et la recherche surperforment
Qui va créer le vaccin à ce virus?
Tous les labos de recherche dans le monde s'y sont mis.
Peut-être à l'île de Riems dans la Baltique, l'Alcatraz où tous les virus sont rassemblés:
La philo de la médecine et du remède selon Mathieu
Pourquoi pas une nouvelle série médicale?
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La Bourse et l'économie se déforment
Il ne faut pas confondre la crise financière de Lehman Brother en 2008 avec la crise virale actuelle même si les Bourses agissent de manière parfois très erratique. Elles travaillent avec des outils numériques mais sont intrinsèquement analogiques puisque elles n'aiment pas les incertitudes que la foule de conseils de précautions, propagées et qui font changer les habitudes trop "cool" de consommation.
Impacts en cascade.
20% de baisse...le "Bear market"... Catastrophisme ou modération?
Sur le plan des finances, cinq questions et réponses à cette adresse: Puis-je annuler un futur voyage? Suis-je couvert par une assurance assistance? Quid pour mon salaire si je suis mis en quarantaine? Quid si je suis indépendant? Quelles sont les mesures à prendre avant de partir?
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Le bilan
"Peut-on encore éviter le pire en freinant l’épidémie de peur ?" se posait la question Bernard Duguet qui, à l'époque du H1N1, avait une foule de billets à son actif à ce sujet et donne aujourd'hui la situation du COVID-19 en France.
La peur, un sujet collectif majoré par l'émotion souvent déraisonnable.
Comment raison garder quand il y a quelques budbs et de perdants avec le coronavirus pour organiser la balance entre les "+" et les "-".
Qui gagne: Les traders "Bears", les « stay at home » sur Internet après avoir indiqué sur son site « #JeN’aiPasDeVirus », les eCommerce, le numérique, les pharmacies, les MOOC, Netflix ; Whatsapp, les locaux ou somewhere, les racistes, l’extrême-droite, Teladoc, les solitaires, les ermites, les asociaux, la relance budgétaire potentielle, les stocks qui diminuent et augmentent les prix puisque ce qui est rare devient cher, les arnaques, le télétravail, les vaccins,... et en finale, Greta Thunberg pour des raisons diverses aussi bien dans un sens que dans l’autre.."..
Qui perd: Les trader "Bulls", les voyagistes, les plus faibles en général les plus âgés, les écoles, le commerce international, les migrants, les anywhere, la mondialisation, les sociaux hors de la virtualité, les Bourses mais pas si on joue à sens inverse à la perte avec options, la Chine et tous les exportateurs, les prisonniers déjà en quarantaines mais qui ne reçoivent plus de visites , bizarrement le mazout et l'essence moins chers alors que le prix des transports est en hausse..
L'expression "Pour vivre heureux, vivons caché" vient à l'esprit et reprend du galon avec les citations.
L'origine de cette expression proviendrait d'une fable du XVIIIe siècle où un papillon périt entre les mains d'enfants après avoir volé devant eux.
Souvent, les réalités se cachent sous le couvert de vérités plus personnelles.
La sensiblerie prêchée par l'humanisme et les religions n'existe pas dans la vie et la nature trouve son chemin en testant et en supprimant tout ce qui n'est pas résistant.
Cette fois avec ce coronavirus, il s'agit de vivre masqué physiquement et exister plus virtuellement encore.
La définition du masque selon Wiki: "Dissimule, imite, assure des fonctions variables selon les lieux et l'époque. Divertissement ou associé à un rite, une œuvre d'art ou un produit normalisé lors de festivités dans un chamanisme, une relique funéraire, parfois sous les traits d'un chat pour manifester son indépendance".
Ne faudra-t-il pas compter trois crocodiles pour établir une relation à distance respectable de sécurité comme sur la route pour éviter les accidents de voitures?
En octobre dernier, quand le mot "virus" et le COVID-19 était encore inconnu, j'ai titré un billet "Ça craint chez les humains" qui parlait d'agir, de résister et d'être soi. Si on n'est pas fort dans sa tête, il ne faut pas propager ses idées moroses.
La crainte faisait partie d'un autre billet "Du déluge aux collapsologues" dans lequel il était dit que "les populations sont plus fragiles aujourd'hui" parce que les gens grâce à (ou à cause) de la com qui soit imparfaite ou alarmiste en provenance des réseaux sous le chapeau protecteur d'un État et oublient de se protéger personnellement. L'interdépendance, bien comprise, commence quand chacun a compris l'importance de ne pas rester sous le joug de ses dépendances...
Jeudi, le journaliste scientifique, spécialiste en histoire globale, Laurent Testot, était invité pour parler de son livre "Collapsus. Changer ou disparaître" une question à rapprocher de l'épisode viral que nous vivons actuellement.
Les magasins et les grandes surfaces commencent à être dévalisées et les clients deviennent leurs stockistes riz, pâtes et conserves comme nourritures non périssables des magasins.
Les résiliations de voyages et de réservations commencent à pleuvoir.
Plus de groupes de Chinois entraînés par un guide sur la Grand-Place de Bruxelles.
Les conseils de prudences sont émis "laver les mains de préférence avec du gel désinfectant (dévalisé dans les pharmacie", "l'éthanol en remplacement (pourquoi pas une bouteille de whisky?)...
Pour ce qui est de la philosophie, je laisse la plume de Thomas Gunzig à la donner
Oui, Thomas, on peut toujours presque tout faire mais plus de "Big Bisous" style 1977,...
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Le fatalisme du destin et le hasard.
Nous ne pouvons nous empêcher d'élaborer des théories sur les choses qui nous arrivent parce que nous avons besoin de trouver leur cause.
Alors, il y en a qui recherche des signes du destin comme le faisaient nos ancêtres grecs et romains qui accordent une importance aux au hasard, comme une divinité sans visage.
Fortuna et sa corne d'abondance ont été reprises tout au long des âges. Il en va de même dans le conte "La mort à Samarcande" en est un exemple raconté sur le blog d'Elen..
Le destin désigne, au moment présent, l'histoire future d'un être humain ou d'une société telle qu'elle est prédéfinie par une instance qui est soit considérée comme supérieure aux hommes dans les conceptions finalistes du Monde, soit comme immanente à l'univers liée à la Philosophie de l'histoire ou la nature dans les conceptions déterministes comme dans sa conception stoïcienne. La mer sert souvent de métaphore au concept : il serait aussi difficile de changer son destin par la volonté que d'échapper aux courants marins à la nage dont il serait impossible d'échapper.
Le hasard désigne le principe déclencheur d'événements non liés à une cause connue. Synonyme de l'« imprévisibilité », de l'« imprédictibilité », de fortune, de destin ou lié aux mystères de la providence.
En fait, fervent associé au hasard, je dirais qu'il y a une règle générale dans tous les deux cas: ne pas se trouver au mauvais endroit au mauvais moment comme dans une loterie avec des gros lots qui sont très négatifs.
La différence entre hasard et destin est sensible quant à la réaction qui pourrait être prise sans préparation quand quelque chose d'inattendu survient à cause de la peur.
Cela me rappelle un vieux billet "Allô, Virtuel, ici, Fantôme".
Le fantôme est une apparition, une vision ou une illusion, interprétée comme une manifestation surnaturelle d'une personne décédée appelée revenante d'un mort connu, spectres ou ombres. Un revenant est l'apparition d'un mort connu, dans une apparence identique à celle qu'il avait de son vivant et qui se comporte comme un vivant, tandis qu'un fantôme est une image floue, lumineuse, brumeuse et inconsistante, qui paraît flotter au-dessus du sol sous le nom de poltergeist, ou «esprit frappeur», qui se manifeste par des bruits et des déplacements inexplicables d'objets du spiritisme, et qui est généralement lié à la présence d'un enfant perturbé, mais n'implique pas de lien avec un défunt.
La vie a toujours été une suite de catastrophes et l’être humain est programmé pour angoisser comme moteur pour agir, parer aux dangers et ne pas se laisser miner par les mauvaises nouvelles au point de s’effondrer sans repos ni sérénité.
Qu'est-ce qui fait peur?
La psychose du risque et de l'incertitude crée par un être que l'on sent présent, que l'on entend, mais qu'on ne voit pas: le fantomatique. Le risque est calculable tandis les impondérables du hasard et les incertitudes ne le sont pas encore.
Mardi, Bertrand Henne parlait d'un stress test et de la différence entre risque et incertitude: .
Peut-être un jour très prochain, cette incertitude trouvera une réponse avec l'ordinateur quantique entre le critère d'Eisenstein et le chat de Schrödinger en suivant son Principe d'incertitude. Mais cela c'est une autre histoire...
Quant au terme "Corona",il désigne le mot latin pour "couronne".
En Astronomie, il correspond à "Corona Australis" pour la constellation de la Couronne australe, "Corona Borealis" pour la constellation de la Couronne boréale, Corona pour une classe de satellites espions ou un type de formation géologique propre à la planète Vénus et au satellite Miranda, une lune de la planète Uranus.
En Biologie, il correspond ce virus en forme de couronne ou au nom scientifique du requin-marteau cornu "Sphyrna corona".
En Physique, il fait de "l'effet corona en couronne", est un phénomène électrique.
Qui a donc pensé que les masques, les fantômes, les poltergeists/esprits frappeurs n'étaient présents que lors d’Halloween? C'est tous les jours depuis le coronavirus...!
Le terme « fantôme » est associé à d'autres formes d'apparitions, auto-stoppeuse fantôme, vaisseau fantôme ou dirigeable fantôme, ajouté à des matérialistes abandonnées dans une ville fantôme, des "stations fantômes du métro" ou a des disparus de "membre fantôme", "île fantôme", ou des évadés de la perception directe du "cabinet fantôme", "énergie fantôme souvent appelées noire", de "l'alimentation fantôme" qui dort dîne, des clandestines "détenus fantômes" ou des archivistes et bibliothécaires, qui laissent une trace sous forme de fiches à la place de documents retirés d'un tréfonds..!
La tradition voudrait que les apparitions soient vêtues de blanc, au motif probable que les défunts reviennent, assez logiquement, enveloppés dans le linceul dans lequel ils ont été inhumés. En fait, toutes les tenues ou presque sont recensées, le plus souvent avec le costume qu'ils portaient habituellement de leur vivant!.
Dans le monde, plus de 100.000 cas dans 92 pays touchés et plus de 3.000 morts.
Aux dernières nouvelles de jeudi, le bilan belge depuis le 6 mars s'élève à 59 cas au total 109 personnes contaminées. La plupart de ces personnes revenaient de vacances en Italie et présentent "des symptômes légers". En Italie, ce sont 49 nouveaux décès en 24 heures et 197 morts au total.
Mais, les virus n'aiment probablement pas nos frites belges et si le salon du livre en France a été supprimé, la Foire du livre à Bruxelles ne l'a pas été et c'est le Maroc qui y est à l'honneur. Et oui, en Belgique, on est prévoyant à faire des réserves de livres. En période de quarantaine, lire n'est-ce pas la meilleure manière de passer le temps?
Et puis, avec neuf ministres de la santé, on est est plutôt paré pour trouver des solutions. Comme dit Jean Quatremer, "la Belgique et la France vivent sur des planètes différentes".
L'épidémie sur une carte interactive mise à jour quotidiennement après un clic sur l'image:
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L'humour sauve toujours tout....
"L'humour n'améliore pas le monde mais il le rend plus supportable le temps d'un hoquet", écrit Frédéric Beigbeider.
Il apporte aussi une soupape de sécurité à la peur... et il y en a eu un florilège sur le net.
Le cactus de Vivacité n'a pas manqué l'occasion (podcast).
Si tout le monde se lave les mains au même moment, comment va-t-on pouvoir dire qui est un ouvrier masculin qui le faisait avant de pisser dans l’urinoir et l'intello qui le faisait après alors que pour madame s'était déjà plus difficile d'en avoir la moindre une idée?!
Pour moi, ll me donne le réflex automatique à penser, à l'assurance pour la bagnole qui se paye au kilomètre parcouru, à Corona qui serait Direct..
Si les mots inversés "Direct: Coronavirus" ont inspiré seulement des rayons de supermarché vidés mais «pas de risque de pénurie»,...
... il n'en est pas de même avec la bière mexicaine Corona qui est critiquée pour une pub vidéo diffusée sur Twitter qui visionnée plus de 7 millions de fois, fait la promo de nouvelles canettes d'eau gazeuse alcoolisée et parfumée!
Plus de masques à trouver dans les pharmacies alors inventer des artifices de protection relèvent souvent de l'amateurisme. Mais Amazon est là... Il est toujours là à relativement petit prix, service de livraison garanti.
Si tout a pu me servir pour construire ce billet, tout sert aussi aux sociétés commerciales.
Consommons donc intelligent avec des produits locaux, non périssables.
La pub "Des pâtes, oui, mais des Panzani" (françaises) est à revoir. Quant à Italpast, Poggiolini italiennes. Vive le Soubry, belge?
Plus de pain frais à la maison, il y aura toujours les biscottes pour refaire le sketch de la "Cage aux folles"?
La phobie devient mythologique?
La palme de l'humour serait cet humour à l'asiatique
Décidément, il n'y a rien de plus dangereux que de vivre... !!!
Un Karaoké, sans changer de paroles puisque tout y est dit?
Ou changer seulement le mot "mourir" par "vivre"?
Et mourir de plaisir
Et mourir de plaisir
Et mourir de plaisir
Et mourir de plaisir
Poser les mains sur un visage
Vouloir et ne pas oser
Puis s'aventurer davantage,
Au risque de tout briser
Souffrir à force de s'étreindre
Et se confondre dans la nuit
Souffrir sans gémir ou se plaindre sans un cri
Et mourir de plaisir
Et mourir de plaisir
S'étendre à demi mort de peur
Se réchauffer par des mots
Des mots qui retiennent les heures
Et sans trouver le repos
Souffrir à force de s'attendre
Et tomber jusqu'à l'agonie
Souffrir encore plus et se rendre dans un cri
Et mourir de plaisir
Et mourir de plaisir
Et dormir
Et dormir
Et dormir
Et dormir
Eriofne
10/3/2020: Vers une dépression économique?
11/3/2020: La bulle autistique de Josef nous démontre que nous sommes entrés dans son monde
12/3/2020: L'histoire romaine du bisou
Les gagnants et les perdants de l'affaire virus:
L'action morale vu par Bertrand Henne: morale des sentiments de Jung ou le fruit de la raison de Kant
Commentaires
La créativité sans bornes de personnes confinées pour tromper l'ennui
Marathon d’appartement, jeux vidéo, sculpture, lire et écriture de livres, lancement de start-up en ligne, télétravail… Coincés chez eux en raison des mesures de confinement dans la province du Hubei, épicentre du coronavirus, des millions de Chinois redoublent de créativité pour occuper ces longues heures de quarantaine. Quel impact chez nous ? Dans quelles mesures le télétravail devient une alternative efficace pour tout le monde ?
Quand l’imagination vient au secours de l’ennui
Dans la province du Hubei, les Chinois confinés chez eux à cause du coronavirus ont redoublé d’imagination pour occuper leurs journées ce qui, contre toute attente, a eu des répercussions positives sur l’économie.
Certains ont transformé leur habitation en salle de sport, ce qui a eu pour effet une augmentation de 250% des ventes de matériel sportif. Le même phénomène s’est produit pour les applications sportives, les achats de tapis de yoga. Augmentation également de l’achat de livres, de produits de beauté, de consoles de sport…
On a vu également des concours de curling avec des casseroles et des balais ou la naissance des " cris d’immeubles " : les gens se tiennent la main par la fenêtre et crient ensemble " tenez bon ! ".
On le voit, il est ressorti de cette situation négative et stressante, des aspects tout à fait positifs : les gens tissent des liens, s’entraident, communiquent.
Mais il ne faut pas se voiler la face, le confinement entraîne également beaucoup de contraintes.
Comment peut-on aborder le confinement professionnel chez nous ?
La situation pourrait être similaire que dans les " open spaces " ou dans les espaces de coworking, où le risque de tomber malade est beaucoup plus important. Dans une situation telle que le coronavirus, les entreprises poussent leurs employés à travailler soit dans des bureaux individuels, soit en télétravail. Mais tous les métiers ne s’y prêtent pas.
Quels sont avantages du télétravail ?
En Belgique, un employé sur trois peut faire occasionnellement du télétravail et sur ce groupe de personne, le taux satisfaction est de 90%. Les employés sont plus efficaces grâce à une meilleure concentration et les employeurs sont forcément plus satisfaits.
Mais la formule a ses limites.
Elle est idéale si nous travaillons 1 à 2 jours à domicile mais s’il s’agissait de cinq jours par semaine, nous perdrions le contact avec les collègues, et on sait que ce lien est un facteur de bien-être au travail. Au bout du compte, ce ne serait pas positif.
Comme dit précédemment, tous les métiers ne s’y prêtent pas.
Le droit de retrait en France
Il s’agit de la possibilité pour un travailleur de ne pas se rendre à son lieu de travail parce qu’il estime courir un risque. Ce droit s’exerce sous certaines conditions. C’est ce qui s’est passé au musée du Louvre.
En Belgique, la formule n’existe pas. Pour pouvoir s’absenter pour les mêmes raisons, un travailleur doit prendre congé ou rentrer un certificat médical s’il est souffrant… ou télétravailler.
Et lorsque l’école est en confinement ?
Les parents sont alors directement touchés puisqu’ils sont tenus de rester auprès de leurs enfants. On peut espérer un peu de souplesse et de tolérance de l’employeur puisque la situation est exceptionnelle.
Il existe des dispositions légales qui permettent aux parents de rester chez eux si un enfant est souffrant. Il s’agit de congés de circonstances mais dans le secteur privé, ils sont limités à 3 jours par an.
Il reste donc la solution du télétravail.
Quoi qu’il en soit, la règle n° 1 c’est de communiquer au mieux avec son employeur.
Restons positifs
Un des phénomènes positifs du Covid19 c’est qu’il incite à créer de nouveaux réflexes professionnels. C'est déjà ça !
https://www.rtbf.be/lapremiere/emissions/detail_tendances-premiere/accueil/article_coronavirus-la-creativite-sans-bornes-de-personnes-confinees-pour-tromper-l-ennui?id=10449447&programId=11090
Écrit par : L'enfoiré | 07/03/2020
"On est trop nombreux de toute façon" (billet du jour de "Santé Nature Innovation")
Propos atroces entendus tandis que je buvais un café au comptoir :
- “Bah, le coronavirus ! On est trop nombreux de toute façon. Il nous faut une bonne épidémie pour nettoyer tout ça ! ”
Cela m’a fait sourire, et frissonner à la fois.
Ce ne sont pas forcément “les autres” qui seront touchés
Sourire, parce que l’épidémie de coronavirus ne sera pas la catastrophe annoncée par les médias.
Frissonner, parce que cette phrase prononcée sur un ton de badinage, est d’une incroyable violence. Je me suis dit que les gens oubliaient à une vitesse incroyable l’horreur des grandes épidémies.
Bien sûr, on imagine toujours que ce sont “les autres”, qui vont mourir : les Chinois, les Africains, les Coréens, les Italiens, éventuellement des voisins.
Mais pas soi-même ; pas ses propres enfants !
Population : regardez les choses en face
Il est vrai qu’on entend régulièrement des démographes expliquer que la Terre ne peut supporter qu’un milliard d’êtres humains, contre bientôt 8 milliards.
Mais pour “nettoyer tout ça” comme disait mon charmant voisin, le coronavirus ne marchera pas.
Il faudrait éliminer 7 milliards de personnes. C’est bien plus que la pire maladie de tous les temps, la peste bubonique, qui ne tuait “que” 60 % des personnes infectées. Le coronavirus, lui, ne tue “que” une personne malade sur 50.
Imaginez une maladie qui emporterait 7 personnes sur 8, à l’échelle mondiale.
Ce serait un peu comme tirer à la courte-paille, avec une chance sur huit seulement de rester vivant.
L’humanité toute entière devrait participer à ce tirage au sort morbide :
Tout le monde y compris les femmes, les nourrissons, les handicapés, les vieillards, les politiciens, les professeurs, les pacifistes, les extrémistes, les capitalistes, les écologistes, les gens honnêtes et les délinquants.
Zinedine Zidane, Greta Thunberg, Shakira, Cyril Hanouna, Jean-Marc Dupuis, Bernard Henri-Lévy, Emmanuel Macron et Jean-Marie Le Pen, personne ne serait dispensé de tirage au sort…
Et il faut faire la même chose dans tous les pays du monde !
Pas seulement dans les grandes villes. Aussi dans toutes les campagnes, les montagnes, les forêts, les déserts (car il y a toujours quelqu’un qui se cache, dans le désert), les îles du Pacifique, la banquise.
Ferez-vous partie des “heureux élus” ?
Sept personnes sur huit éliminées par la maladie, à l’échelle mondiale, cela fera un sacré tas de cadavres…
Cela laisse peu de chance d’être parmi les survivants.
Feriez-vous partie des “heureux élus” ?
Et d’ailleurs, à ce stade, on peut se demander s’il serait heureux ou malheureux d’échapper au carnage.
Si c’est pour être en deuil de tous ses amis, toute sa famille, et pratiquement tout son peuple…
“Oui, mais la Nature pourra reprendre ses droits !”
Ceci dit, que ce soit maintenant, ou un peu plus tard, cela va forcément arriver…
Il paraît que, si l’Homme disparaissait, en 3 millions d’années il ne resterait plus la moindre trace de son passage sur Terre. Pas même une centrale nucléaire par ci par là.
Trois millions d’années, cela paraît beaucoup. Mais pour les homards, qui sont au fond des océans depuis 300 millions d’années, c’est à peine une parenthèse dans leur épopée !
Ils vivaient déjà à une époque où les arbres n’existaient pas.
La première espèce de pin est apparue il y a 150 millions d’années, rendez-vous compte.
Dans mon jardin déjà, il suffit que je m’absente quinze jours à la belle saison et c’est déjà “la jungle” quand nous revenons.
Bref, la Nature… est tranquille.
Elle sait qu’elle aura le dernier mot.
Elle attend, tranquillement, son heure.
Elle ne doute pas une seconde qu’elle a tout en main pour retrouver toute sa force et toute sa sauvagerie, dès que nous aurons disparu.
Je ne sais pas si elle a une conscience, mais si elle en a une, elle doit bien rire en nous voyant nous inquiéter, nous affairer.
Non, c’est pour nous que nous devons faire des efforts pour soigner le monde qui nous entoure (et notamment les personnes qui nous entourent).
Faire en sorte que notre monde devienne un peu plus vivable. Un peu plus beau. Un peu moins bruyant. Un peu, ou beaucoup moins pollué. Découvrir les secrets de santé qui rendent la vie longue et heureuse…
Écrit par : L'enfoiré | 08/03/2020
Il y a les homards mais les crocodiles
https://www.rtbf.be/auvio/detail_matiere-grise?id=2608676
Concernant les salties, je te joins ce texte paru dans le Vif en 2017…
A la rencontre des crocodiles de de la Daintree Forest Je vous présente Boris. En fait non, je vous présente Doris, un crocodile d’estuaire de trois mètres de long (les plus grands mâles font jusqu’à 7 mètres et pèsent une tonne, leur morsure étant trois fois plus puissante que celle du requin blanc), vivant dans la Daintree Forest, l’une des plus anciennes jungles du monde, située à la pointe nord-est de l’Australie.
Avant d’être recueilli par un centre pour animaux maltraités, Boris avait été vendu, petit, comme animal de compagnie à un particulier qui, ne sachant plus quoi faire du saurien une fois que celui-ci avait grandi, l’avait enfermé dans… une buanderie, avant que la police ne mette fin au calvaire de la bête. Une fois tiré d’affaire, Boris allait beaucoup mieux et s’est mis… à pondre des œufs.
Si bien que Boris est devenu Doris, car personne n’était allé voir entre ses jambes pour vérifier l’adage selon lequel « si ma tante en avait deux, on l’appellerait mon oncle. », ici en version inversée.
Le gentil monsieur qui s’occupe de Doris nous a expliqué que le crocodile – espèce antérieure aux dinosaures, ayant survécu à tout, y compris les ères glaciaires, ce qui laisse à penser que même Donald Trump et Kim Jong-un n’en viendront pas à bout – chasse 90% de ses proies dans un rayon d’un mètre en bordure des rivières ou étangs dans lequel il se cache.
En arrivant sur place, la tenancière de notre B’n’B, une aborigène de la région, avait été catégorique: « No swimming at all, and no walking on the beach at night. ». Oui, ça rend humble, de se confronter à la vraie nature.
Une femme s’était fait dévorer deux semaines plus tôt à trois plages de là. Un peu comme dans la scène d’ouverture des « Dents de la mer », elle était allée se baigner un peu éméchée vers 22 heures. Le croco n’avait eu qu’à se servir. Pour lui, qui quitte en général sa rivière pour aller dans l’océan à la recherche d’une tortue ou d’un plat dans le genre, c’était « half-way to the supermarket », comme nous a dit un local.
Pourquoi je vous raconte tout ça ? Parce que j’étais là-bas vers la fin juillet, au moment de la formation du nouveau gouvernement wallon. En vacances au fin fond de la jungle, sans internet ! Coupé du monde ! Et personne autour de moi ne semblait perturbé, alors que l’avenir de notre civilisation se jouait à L’Elysette ! Bande d’inconscients !
Je ne pouvais pas m’empêcher d’extrapoler en voyant Doris, Madame la crocodile : elle attend des heures sans bouger, dans son marécage, avec juste les yeux qui dépassent, se faisant oublier comme un vulgaire tronc d’arbre, avant de choper la jambe d’une bestiole venue se désaltérer, et CRAC ! Elle la noie, la cache sous l’eau et la laisse pourrir sous une branche avant de la déguster à petit feu. Quelle métaphore ! Doris, c’est Olivier Maingain et la bestiole, c’est ce pauvre bougre de Lutgen. La couleur (verte) du crocodile est trompeuse,
mais on n’a encore jamais vu de crocodiles amarantes.
Vous savez pourquoi le crocodile chasse comme ça, sans trop se fatiguer ? Parce que c’est un animal à sang froid, qui doit réguler sa température corporelle en faisant le moins d’efforts possibles. Et ça fait 145 millions d’années que ça dure. C’est dire si Olivier Maingain a encore de beaux jours devant lui.
Écrit par : Nicolas | 08/03/2020
Des avions volent à vide dans toute l’Europe… Pour conserver leurs créneaux horaires (les slots)
À cause de l’impact du coronavirus sur le secteur aérien, les demandes de vols se sont effondrées. Résultat: de nombreuses compagnies aériennes doivent faire voler leurs avions à vide afin de ne pas perdre leurs créneaux au profit de la concurrence.
C’est l’information du jour qui fera bondir les militants écologistes. À cause de la peur liée au coronavirus (qui aurait envie de se retrouver enfermé avec des passagers potentiellement infectés?), les demandes de vols s’effondrent spectaculairement. Les avions ne se trouvent pour autant pas tous cloués au sol puisque nombreux sont ceux volant actuellement à vide dans le ciel européen. Et gaspillant ainsi des milliers de litres de kérosène.
En cause: des règles européennes assez rigides. Si les compagnies aériennes n’exploitent pas 80 % des créneaux qui leur sont attribués (leurs places dans certains aéroports européens) elles risquent de les perdre au profit d’un concurrent. Ce serait le coup de grâce pour beaucoup d’entre elles, alors que les pertes brutes enregistrées à cause du coronavirus sont déjà très douloureuses.
La compagnie aérienne régionale britannique Flybe en a déjà fait les frais, annonçant jeudi dernier cesser ses activités ‘avec effet immédiat’. L’Association internationale du transport aérien a quant à elle estimé que l’épidémie pourrait anéantir jusqu’à 113 milliards de dollars de ventes pour les compagnies aériennes dans le monde.
‘Inacceptable’
Devant cette aberration climatique et économique (ces vols à vide sont très coûteux), le ministre britannique des Transports, Grant Shapps, a écrit jeudi dernier à Airport Coordination Limited (le leader mondial des coordinateurs de créneaux horaires dans les aéroports). Il leur demande de suspendre ces règles pendant toute la durée de l’épidémie de coronavirus afin d’éviter de nouveaux dommages environnementaux et économiques, indique Business Insider.
‘Je suis particulièrement préoccupé par le fait que, pour satisfaire à la règle des 80/20, les compagnies aériennes pourraient être obligées de faire voler des avions à très faible coefficient de remplissage, voire à vide, afin de conserver leurs créneaux horaires’, écrit-il. ‘Un tel scénario n’est pas acceptable. Il n’est ni dans l’intérêt de l’industrie, ni des passagers ou de l’environnement et doit être évité.’
Une pollution complètement inutile et un comble pour l’Europe, alors que la Chine enregistre une baisse de ses émissions de CO2 de 25 % suite à l’épidémie de coronavirus ainsi qu’une chute du niveau de dioxyde d’azote, le polluant majeur de l’atmosphère terrestre…
https://fr.businessam.be/des-avions-volent-a-vide-dans-toute-leurope-pour-conserver-leurs-creneaux-horaires/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_erdogan_en_reunion_decisive_a_bruxelles_a_18_heures_le_scandale_des_avions_qui_volent_a_vide_la_franc_e_3e_pays_exportateur_darmes_dans_le_monde&utm_term=2020-03-09
Écrit par : L'enfoiré | 09/03/2020
+53 % de morts en un jour: l’Italie est désormais le pays le plus touché au monde hors Chine
Opérateurs de santé lors d'un contrôle anti-coronavirus avant le match de football de série A Parma Calcio Vs Spal au Stadio Ennio Tardini de Parme. (Isopix)
Hier soir, l’Italie enregistrait 133 décès en 24 heures, atteignant ainsi 366 victimes du coronavirus au total. Le nombre de morts y a augmenté de plus de 53 %.
Pour endiguer l’épidémie de coronavirus, l’Italie décidait hier de placer un quart de sa population en quarantaine. 16 millions de personnes ne peuvent ainsi plus circuler librement, et de nombreux lieux publics sont désormais fermés. Les Italiens de Lombardie et de 14 autres provinces resteront confinés jusqu’au 3 avril au moins.
Ces mesures exceptionnelles s’appliquent à une situation exceptionnelle. Les autorités indiquent que le nombre de victimes du coronavirus a augmenté de 133 en un jour pour atteindre 366 morts. Le nombre total d’infections a lui fait un bond de 25 %, passant de 5.883 à 7.375, selon l’agence de protection civile. Des statistiques qui font de l’Italie le pays le plus touché par le virus, en dehors de la Chine. Suivent la Corée du Sud (7.313 cas, 48 décès), l’Iran (6.566 cas, 194 décès) et la France (1.126 cas, 19 décès).
Une population âgée
Cette hausse des victimes en Italie s’explique notamment par le fait que le pays possède l’une des populations les plus âgées au monde. En 2018, l’âge médian de la population était de 45,8 ans (41,5 ans pour la Belgique). L’Italie confirmait en 2017 son statut de second pays le plus vieux au monde, après le Japon. Or, le virus est particulièrement dangereux pour les personnes âgées et celles présentant des problèmes de santé sous-jacents.
La gravité de la situation prive par ailleurs la Lombardie de lits (dont Milan est la ville principale), où les gens sont désormais aussi traités dans les couloirs des hôpitaux. ‘Nous voulons garantir la santé de nos citoyens. Nous comprenons que ces mesures imposeront des sacrifices, parfois petits et parfois très grands’, a déclaré le Premier ministre Giuseppe Conte. Les autorités ont annoncé l’achat de 22 millions de masques de protection.
Sur Twitter, le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a félicité l’Italie pour avoir fait de ‘véritables sacrifices’ avec ces restrictions historiques.
Crise économique
Cette mise en quarantaine d’un quart de la population risque par ailleurs d’engendrer une grave crise économique en Italie. Le confinement touche principalement les provinces du nord, la partie riche du pays qui alimente son économie.
La compagnie nationale italienne Alitalia a déjà déclaré qu’elle suspendrait toutes les opérations au départ de Milan-Malpensa à partir de lundi et que l’aéroport de Milan-Linate ne desservirait que les liaisons intérieures. Les vols internationaux continueront à partir de et vers Rome.
Dans le monde, 109.032 cas d’infection sont recensés dans 99 pays et territoires, causant la mort de 3.792 personnes, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles dimanche à 17h00 GMT. La Chine, où le virus est apparu, dénombre 80.695 cas, dont 3.097 décès.
https://fr.businessam.be/53-de-morts-en-un-jour-litalie-est-desormais-le-pays-plus-touche-au-monde-hors-chine/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=flash_info_la_crise_du_coronavirus_est_devenue_une_crise_du_marche&utm_term=2020-03-09
Écrit par : L'enfoiré | 09/03/2020
Coronavirus: la Belgique passe en phase 2 renforcée du plan de gestion de risque
Différents experts se sont réunis lundi en fin de journée pour établir toute une série de recommandations à transmettre au comité de concertation, qui réunira à nouveau mardi, à la mi-journée, le gouvernement fédéral et ceux des entités fédérées. Ce lundi en début d’après-midi, les différents ministres s’étaient déjà réunis pour faire le point sur la propagation du coronavirus en Belgique. «Nous devons nous préparer à une éventuelle prochaine phase, comme en Italie», a déclaré la ministre fédérale de la Santé Maggie De Block (Open VLD).
« Le Comité de Concertation s’est réuni ce lundi 9 mars sous la présidence de la Première ministre, Sophie Wilmès. L’objectif de cette réunion était de procéder à une évaluation précise de la situation en Belgique en ce qui concerne le Covid-19.
Lors de cette réunion, il a été confirmé – conformément à l’analyse faite par le Risk Management Group (RMG) - que la Belgique restait en phase 2 du plan de gestion de risque du SPF Santé publique. Les mesures de containment sont toujours d’application. À cela, des mesures supplémentaires dites de social distancing préparées par le RMGseront discutées lors du Conseil National de Sécurité de ce mardi 10 mars, en présence des Ministres-présidents. »
Le communiqué précise également qu’« Il a été demandé au Risk Management Group de coordonner le plan d’action et de prévention renforcé pour les personnes fragilisées qui représentent des groupes à risque. Dans cette optique, le Comité de Concertation a pris connaissance des recommandations faites quant à la priorisation des tests et au développement de l’offre des laboratoires aptes à mener ces examens. »
https://www.lesoir.be/285650/article/2020-03-09/coronavirus-la-belgique-passe-en-phase-2-renforcee-du-plan-de-gestion-de-risque
Écrit par : L'enfoiré | 09/03/2020
J'avais mentionné le nom de Bernard Duguet
Son nouvel opus:
Peut-être un milliard de personnes seront infectées par le coronavirus : est-ce inquiétant et que faut-il faire ?
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/peut-etre-un-milliard-de-personnes-222161
Écrit par : L'enfoiré | 10/03/2020
Et encore billet
Covid-19, enfin l’explication de ce qui se passe ? Une histoire de cinétique ?
Le monde entier a été pris de court et pourtant, l’explication de l’épidémie de Covid-19 pourrait être plus évidente qu’il n’y paraît. Je livre cette démonstration aux autorités, scientifiques et grand public en essayant de faire le plus simple possible. Et comme il faut être prudent et honnête, je signale que c’est une hypothèse de travail qui est proposé...
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/covid-19-enfin-l-explication-de-ce-222253
Écrit par : L'enfoiré | 14/03/2020
Rester calme quand le monde est devenu fou (Santé Nature Innovation)
“Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés” (La Fontaine, "Les animaux malades de la peste")
Connaissez-vous l’histoire suivante ?
Nous sommes en Allemagne, en 1830. Un professeur de l’Université de Heidelberg a mis au point un nouveau microscope qui lui permet d’observer un microbe jusque là inconnu.
Avec ses étudiants, il passe dans toutes les maisons de la ville et recherche le microbe chez les habitants qui toussent, crachent, ont de la fièvre et des maux-de-tête.
Chaque jour, il découvre de nouveaux porteurs de son microbe, ce qui augmente la liste des personnes infectées. Et chaque jour, meurent certains de ces patients, ce qui augmente la liste des décédés.
Globalement, le nombre de décès n’augmente pas, ni ne diminue par rapport à d’habitude. Mais lorsque la nouvelle de cette découverte paraît dans la gazette locale, la panique s’empare de la population.
Chacun se met à trembler. Le bourgmestre fait interdire la circulation dans la ville. Des chimistes proposent de diffuser dans les rues de puissants antiseptiques. Les entreprises ferment, les hôpitaux sont réquisitionnés pour interner les porteurs du microbe. Les hospices de charité ferment, par crainte des contagions. Au bout de quelques semaines, on compte déjà des dizaines de commerces, artisans, maraîchers, ruinés. Des centaines de personnes isolées de force souffrent de faim et de privation de soins, privées des secours habituels prodigués par la communauté.
La situation deviendra de pire en pire. Jusqu’à ce que des confrères du professeur interviennent et expliquent qu’il n’existe aucun lien entre la présence de ce microbe dans l’organisme et les décès, causés par d’autres problèmes de santé.
Ce microbe était en fait un simple lactobacillus présent naturellement chez tous les êtres humains, et absolument inoffensif.
Le professeur décédé dans l’Oise n’est pas mort du coronavirus
Le professeur de 60 ans décédé à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière est mort d’une embolie pulmonaire massive.
Il était par ailleurs porteur du coronavirus.
Rien ne permet d’affirmer un lien entre le coronavirus et l’embolie (l’embolie est provoquée par un caillot de sang qui bloque une artère).
Mais si vous lisez dans la presse : “L’homme porteur du coronavirus est mort”, il est naturel et logique que vous pensiez que le coronavirus est la cause du décès.
Partout dans le monde, on confond les personnes qui meurent alors qu’elles sont infectées par le coronavirus, et les personnes qui meurent à cause du coronavirus.
C’est un problème inévitable en médecine, et pas seulement dans les pays peu avancés car la cause exacte d’un décès est toujours compliquée à établir quand il s’agit d’une infection, surtout avec des problèmes respiratoires.
Dès le début de l'épidémie, le professeur Eric Caumes, chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, où est décédé le premier Français qui souffrait du coronavirus, avait expliqué :
“ Si deux personnes porteuses du coronavirus sont décédées en France, le Covid-19 n'est pas le seul responsable. Un patient est décédé d'une autre pathologie même s'il était infecté. En Italie, les patients qui décèdent sont souvent des personnes âgées ou atteints de comorbidité, des cancers etc... C'est un peu comme la grippe, c'est une maladie qui touche des personnes fragiles." [1]
L’épidémie se termine en Chine
Depuis 30 jours, l’épidémie recule en Chine. Aujourd’hui, on annonce le “retour à la normale”.
Il y avait 300 morts par jour début février. Le 25 février, la Chine a enregistré 54 morts. Le 26 février, il y a eu 29 morts [3]. Le 9 mars, il y a eu 17 morts et seulement 26 nouvelles contaminations.
Certains mettent en doute les statistiques des Autorités chinoises, et ont d’excellentes raisons de le faire.
Mais n’ayant aucun moyen de vérifier ce qui se passe, on peut tout aussi gratuitement affirmer qu’il y a des millions de morts cachés par le gouvernement, ou au contraire qu’il n’y a aucun mort et que le coronavirus n’est qu’un prétexte inventé pour liquider des opposants.
En l’absence de raison de croire à l’une ou à l’autre de ces théories, j’ai fait le choix de m’en tenir aux chiffres officiels, sans me faire d’illusion sur leur exactitude.
Des chiffres fous, qui font tourner les têtes
Depuis le début de l’épidémie de coronavirus, on recense environ 4000 morts.
Sur cette même période de deux mois, environ 9 millions de personnes sont mortes dans le monde de causes variées. Chaque jour meurent 150 000 personnes, la plupart à cause d’accidents cardiaques, de maladies respiratoires autres que le coronavirus, d’Alzheimer, de cancer des poumons et des bronches, de diabète, de diarrhée.
Depuis que l’épidémie est devenue “mondiale”, on recense environ 100 morts par jour.
Les effets du coronavirus sur la mortalité globale sont donc insignifiants à ce jour.
116 000 personnes ont attrapé le coronavirus mais 65 000 sont déjà guéries. Le nombre de personnes actuellement malades est de 47 000 environ, dont 41 000 qui n’ont que des symptômes bénins (nez qui coule, petite fièvre).
Ce sont là les chiffres qui rassurent.
Les bizarreries des experts
D’un autre côté, on se demande si les chiffres donnés par les experts sont fiables.
Je trouve pour ma part extrêmement étonnant que tant de politiciens soient touchés, tels les sept députés français ainsi que le ministre de la Culture Franck Riesler.
En Italie, c’est un des chefs de la coalition au pouvoir qui est malade.
En Iran, c’est un des vice-présidents du pays, le ministre de la Santé, 23 députés et plusieurs hauts-fonctionnaires qui font partie des 7000 personnes infectées !
Comment expliquer une telle épidémie parmi les politiciens, à part par le fait qu’ils bénéficient des tests refusés au reste de la population ?
Incompréhensibles également sont les disparités d’un pays à l’autre. Savez-vous qu’il y a à peu près autant de cas de coronavirus (7500) en Italie et en Corée du Sud, mais qu’il y a dix fois plus de morts en Italie qu’en Corée (500 contre 50) ?
Pire, il y aurait 650 malades de plus en Italie en situation “critique”, alors qu’il n’y en aurait plus que 45 en Corée, annonçant la fin de l’épidémie là-bas mais des centaines de morts supplémentaires en Italie. Qui peut expliquer cela ?
Est-ce la même maladie ? Compte-t-on les malades de la même façon ?
Ces questions ne paraissent pas préoccuper nos journalistes.
Ne regardez pas les statistiques générales de mortalité
Les statistiques générales de mortalité du coronavirus n’ont aucun sens.
Tout dépend de votre état de santé et de votre âge au départ.
Pour les personnes jeunes et en bonne santé, les symptômes du coronavirus se limitent en général à de la toux, de la fièvre pendant trois ou quatre jours, des difficultés à respirer, puis cela passe.
En revanche, si vous avez plus de 70 ans et que vous souffrez d’hypertension, de diabète, d’obésité, d’asthme, de maladie cardiaque, de problèmes aux poumons ou aux reins, ou d’un système immunitaire affaibli, c’est une autre histoire. Vous avez beaucoup plus de risque de mourir, et c’est aussi le cas pour les gros fumeurs et les personnes aux poumons abîmés par la pollution (ce qui était le cas à Wuhan en Chine).
Il est important alors de vous faire diagnostiquer le plus vite possible si vous avez des symptômes (toux, fièvre). Le traitement inclura de vous mettre sous oxygène pour vous aider à mieux respirer, ou même sur un ventilateur si vos poumons arrêtent de fonctionner.
Les personnes âgées doivent veiller plus que les autres à se protéger de la contagion, ce qui suppose de se tenir à l’écart des gens, ne pas serrer les mains, ne pas porter les mains au visage et sur les muqueuses, se laver les mains régulièrement et les désinfecter avec une solution hydroalcoolique.
Ne pas sombrer dans la panique, toutefois. Pour les personnes affaiblies par l’âge ou la maladie, il est toujours plus embêtant d’attraper des infections supplémentaires. Le coronavirus n’a en cela rien de particulier.
Des raisons de rester d’un calme olympien
Pour l’instant, seule une personne sur 10 000 environ est porteuse du coronavirus en Europe.
En Chine, les Autorités ont laissé le virus se développer à grande échelle avant de reconnaître son existence et de prendre des mesures. Les résultats, alors, se sont fait sentir en quelques semaines.
Si la maladie s’est révélée là-bas bien moins grave qu’annoncé, pourquoi faudrait-il craindre qu’elle soit terrifiante dans d’autres pays bien mieux préparés, où tous les services de santé sont en alerte et où on décompte, heure par heure, les nouveaux cas ?
On sait que le virus perd en virulence au fur et à mesure qu’il circule. Dans des pays qui traitent le mal à la racine, il n’y a aucune raison pour l’instant de craindre une contagion massive.
Fausse information sur la quercétine contre le coronavirus
Nos amis du Canada ont peut-être entendu la déclaration du Dr Michel Chrétien, de l’Institut de recherches cliniques de Montréal, et de son collaborateur Majambu Mbikaye, au sujet de la quercétine.
Ils ont déclaré à la radio que “la clé” contre le coronavirus pourrait être la quercétine, un pigment très répandu que l’on trouve dans le gingko, le millepertuis, le câpre, l’oignon, le raisin, les petits fruits rouges et noirs, le brocoli et les agrumes.
Cette déclaration a déclenché une ruée sur la quercétine, sur la base de la réputation de ce médecin endocrinologue (spécialiste des hormones) âgé de 84 ans.
Il n’existe toutefois aucune indication, aucune expérience connue, aucune donnée clinique, permettant de supposer que la quercétine serait efficace contre le coronavirus, ni d’ailleurs aucun autre virus ni même le simple rhume. À noter que la quercétine n’est pas utilisée en phytothérapie traditionnelle (médecine par les plantes).
Il n’existe pas de traitement naturel contre le coronavirus, ni préventif ni curatif
Le coronavirus étant une maladie infectieuse sans traitement connu à ce jour, c’est votre système immunitaire qui devra faire le travail si jamais vous deviez être infecté.
Il n’existe pas de “traitement naturel” contre le coronavirus, ni de moyens de le prévenir.
Les médecines naturelles sont fondées sur les traditions, l’expérience. Je ne vois pas comment des thérapeutes pourraient déjà connaître le traitement d’une maladie sur laquelle on n’a aucun recul, et qu’ils n’ont jamais eu à traiter.
Voici donc ma liste de mesures classiques, pour renforcer le système immunitaire :
vérifiez votre statut en vitamine D (idéalement vous devez avoir plus de 65 ng/mL). Dans tous les pays d’Europe actuellement, il fait trop froid, et le soleil est trop bas pour pouvoir fabriquer naturellement de la vitamine D, essentielle pour le système immunitaire. Une supplémentation de 1500 UI à 4000 UI par jour est recommandée;
Attaquez-vous aux problèmes qui vous pourrissent la vie, vous causent du stress, du mal-être, et vous rendent plus vulnérables aux maladies (pour cela, lisez régulièrement mes lettres, en particulier celles que je publie le dimanche matin et qui s’attaquent aux plus graves sources d’anxiété dans notre société malade).
Enfin, je vous recommande de ne PAS trop écouter les informations à la radio et à la télévision. Elles sont trop déprimantes et, surtout, trop fausses, pour ne pas dire folles.
On entend trop de chiffres et d'annonces incohérentes, excessives. A force de désorganiser les hôpitaux, les circuits de soin, et les circuits d'approvisionnement, on risque de provoquer plus de souffrances et de décès.
Écrit par : L'enfoiré | 11/03/2020
De bonnes raisons de ne pas céder à la panique face à l’épidémie de coronavirus
Bien que nous ne remettons pas en cause la gravité de cette maladie, il faut aussi prendre du recul face à toutes ces actualités anxiogènes
En seulement quelques semaines, l’épidémie de coronavirus s’est propagée de manière inquiétante de la Chine à 115 pays. Actuellement, 114 595 cas ont été confirmés et 4 027 individus sont décédés. Une telle propagation a entraîné une crainte, parfois extrême, de la part de beaucoup de personnes et nombreux sont ceux qui ont fait des provisions par peur de pénurie. Si ce virus est un réel défi de taille en matière de médecine, de politique, de société mais aussi d’économie, les spécialistes, dont notamment Ignacio López-Goñi, professeur de microbiologie et de virologie à l’université de Navarre en Espagne, soulignent tout de même qu’il faut se rassurer concernant le nouveau coronavirus. Nous vous proposons alors de vous énoncer certains faits rassurants émis par ce professeur au sujet de l’épidémie.
Un virus identifié, qui peut être testé et qui commence à être plus facilement contenu
Selon le professeur Ignacio López-Goñi, dans un article publié dans The Conversation, le premier élément rassurant est le fait que nous savons ce qui est à l’origine du coronavirus. Les tout premiers ont été dévoilés le 31 décembre 2019 en Chine. Le 7 janvier dernier, le virus en cause avait alors déjà été identifié. 10 après le début de son apparition, les scientifiques étaient capables de déterminer la séquence de son génome. En effet, nous sommes sûrs que le SARS-CoV-2 est issu d’un groupe de virus enveloppés qui causent des maladies chez les mammifères et les oiseaux, du nom de coronavirus et de la même famille que le Sras. La maladie que ce virus engendre porte le nom de Covid-19. Une maladie similaire à celle qui touche les chauves-souris. D’origine naturelle, ce virus mute également très peu.
Par ailleurs, le professeur explique que ce virus a été très rapidement testé. Le 13 janvier, seulement trois jours après que les scientifiques ont identifié la séquence de son génome, un test était disponible à tous. Il a été développé par des scientifiques du département de virologie de l’hôpital universitaire Charité de Berlin en collaboration avec des spécialistes de Rotterdam, Londres et Hong Kong. Récemment, des tests similaires ont été améliorés et davantage étudiés.
Même si capturer le virus est complexe, les scientifiques peuvent le tuer facilement. En effet, en se lavant très régulièrement et minutieusement les mains avec de l’eau ou bien un gel hydroalcoolique, le virus se transmet plus difficilement. Les seuls risques sont de vivre avec une personne infectée ou d’être en contact avec une personne touchée durant plus de quinze minutes.
Des symptômes relativement légers, des jeunes qui sont très faiblement exposés aux risques et de nombreux individus sont tout de même guéris
Ignacio López-Goñi poursuit sont explication en précisant que les symptômes du nouveau coronavirus sont relativement légers. Dans 81 % des cas, il ne provoque aucun symptôme ou demeure bénin. Dans 14 % des cas, il peut être la cause d’une pneumonie aigüe et grave et seulement 5 % des cas sont dans un état critique, dont environ la moitié décède. Les jeunes sont également très peu, voire pas du tout infectés.
Les individus de moins de 20 ans ne concernent que 3 % des cas et les personnes âgées de moins de 40 ans ne concernent que 0,2 % des cas. Au-delà de 80 ans, le taux concerne environ 15 % des cas. Les personnes souffrant de problèmes cardiaques ou pulmonaires sont davantage exposées aux risques. Les plus jeunes sont donc bien moins exposés aux risques d’infection.
Par ailleurs, le professeur ajoute que les personnes infectées peuvent en guérir. En effet, comme en témoigne le décompte quotidien du CSSE de la Johns Hopkins University, des milliers de personnes parviennent à s’en remettre chaque jour. En effet, les spécialistes signalent treize fois plus de guérisons que de décès.
Un sujet étudié par les scientifiques, des prototypes de vaccins déjà existants et des dizaines de traitements actuellement en cours
Il existe également des centaines d’articles scientifiques au sujet du nouveau coronavirus. En effet, sur le site PubMed de la Bibliothèque nationale de médecine des États-Unis, déjà plus de 160 articles ont été publiés, et ce, en seulement quelques semaines. Plus de 530 références d’articles à ce sujet sont également disponibles concernant les vaccins, les traitements, le diagnostic et les opérations menées par les médecins.
Par ailleurs, il existe aujourd’hui plusieurs prototypes de vaccins, réalisés par des laboratoires commerciaux pharmaceutiques et biotechnologiques, comme par exemple Moderna, Inovio, Sanofi ou encore Novavax, mais aussi des groupes universitaires, tels que l’université du Queensland, en Australie. Parmi eux, nombreux sont ceux ayant déjà travaillé sur des vaccins pour soigner l’épidémie de Sras. Parmi ces prototypes, certains seront prochainement testés sur l’Homme.
Enfin, le professeur explique que des dizaines de traitements sont déjà en cours de test. En février, plus de 80 essais cliniques étaient lancés concernant des traitements antiviraux, comme l’a rapporté le magazine Nature. Parmi eux, certains ont déjà permis de traiter d’autres maladies et ont été testés sur des patients touchés par le coronavirus : le remdesivir (Ebola, Sras), la chloroquine (paludisme), le lopinavir et le ritonavir (VIH), ainsi que le baricitinib (polyarthrite rhumatoïde).
Le nouveau coronavirus est bien moins mortel que d’autres épidémies, telles que la grippe aviaire ou encore Ebola. Les spécialistes n’ont également jamais été autant avancés dans les recherches de traitements pour lutter contre une pandémie mondiale. De quoi être tout de même rassuré concernant la propagation de ce virus.
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Écrit par : L'enfoiré | 11/03/2020
Les riches se préparent bien différemment de nous face au coronavirus
Masques de luxe, jets privés... nous n'avons pas tous les mêmes moyens face à une pandémie
Pour faire face à l’épidémie de coronavirus, chacun tente de se protéger au mieux et de manière souvent différente. Cela est notamment le cas pour les plus riches qui ne s’y préparent pas de la même manière. En effet, face à la pandémie, ils sont prêts à dépenser sans compter afin de survivre.
Aucune dépense épargnée pour survivre face à l’épidémie de coronavirus
Face à l’épidémie de coronavirus, les plus riches sont prêts à faire des dépenses, parfois des plus impressionnantes, pour se protéger. Même si les autorités sanitaires recommandent le port du masque uniquement aux malades et aux personnels soignants, les plus fortunés n’hésitent pas à se ruer dans les magasins et les sites d’achats en ligne, afin de se procurer des masques, y compris les plus coûteux. En effet, par exemple, chez C.O. Bigelow Apothecaries, la plus vieille pharmacie d’Amérique, les masques N95 sont désormais en rupture de stock. Justin O’Connor, un des employés de cette pharmacie, a rapporté au New York Times que les clients les plus riches n’hésitent plus à se servir de leur célébrité afin d’en obtenir. Le chirurgien général Jerome M. Adams avait pourtant demandé il y a quelques jours de s’abstenir de tenter le tout pour le tout afin de se procurer des masques. Certains masques de luxe, dont celui de la marque Airinum, sont d’ailleurs vendus entre 69 et 99 $.
Les gels hydroalcooliques deviennent aussi un luxe pour les plus aisés. Par exemple, chez Byredo, le gel “notes florales de poire et bergamote” vendu à 35 euros est déjà en rupture de stock. Les “survival kits” de la marque Judy à plus de 200 $ sont également presque en rupture. “Le modèle de commande a considérablement changé et les gens cherchent à saisir les produits tant qu’ils le peuvent”, a également rapporté Alastair Dorward, directeur général de la marque Olika.
L’épidémie de coronavirus pousse également les Américains les plus riches à modifier leur quotidien. En effet, certains d’entre eux ne souhaitent plus voyager dans des avions publics et réalisent désormais uniquement leurs vols dans des jets privés. L’entreprise californienne Southern Jet avait d’ailleurs récemment envoyé des mails avec le slogan suivant : “Évitez d’attraper le coronavirus, volez privé ! Demandez un devis dès aujourd’hui !” La peur est donc pour eux synonyme d’opportunité. Nombreux sont ceux qui ont également qualifié ce slogan de “répugnant et de mauvais goût”, comme l’a expliqué Éric Sanchez, directeur des ventes de l’entreprise. “Nous n’essayions pas d’inciter à la peur avec ce courrier. Nous voulions simplement montrer que le coronavirus peut être une menace sérieuse pour le public et nous sommes heureux de pouvoir offrir un service qui peut éventuellement offrir une sécurité supplémentaire.”
En janvier 2020, le nombre de vols en jets privés entre Hong Kong et l’Australie ou l’Amérique du Nord a augmenté de 214 %, comme l’a rapporté Quartz. Un aéronef de douze à quatorze passagers pour un aller-retour entre New York et la Chine coûterait ainsi entre 220 000 et 265 000 euros. Pourtant, même en empruntant des jets privés, les germes du virus sont tout de même toujours présents. En effet, les passagers mangent et touchent les parois intérieures de l’avion, ce qui n’empêche pas le virus de s’y propager.
Par ailleurs, ceux qui empruntent des jets privés modifient souvent leurs projets de voyages vers des destinations bien plus isolées. En effet, certaines personnes riches ont rapporté à Bloomberg News être prêtes à s’envoler pour des cabanes dans l’Idaho si la situation empire. D’autres, comme en Italie, préfèrent s’isoler sur des yachts privés. “C’est tout à fait logique. Vous gardez votre famille confinée dans un très petit environnement qui devrait être propre (…). De votre jet privé directement sur le tarmac, vous passez directement sur votre yacht, sans avoir de contact avec l’extérieur”, a rapporté Jennifer Saia, présidente de B&B Yacht Charter à Newport.
Des urgences VIP
Par ailleurs, en matière de soins, les plus riches tentent d’échapper aux urgences pour se faire soigner en se tournant vers des services de “concierges médicaux”. Ceux-ci leur offrent des salles VIP, un service de spécialistes 24h/24 mais aussi un accès à des stocks de traitements antiviraux (Tamiflu et Xofluza) ou respiratoires (Alubertol et Sudafed). Ces traitements permettent avant tout d’atténuer leur stress face à la propagation de l’épidémie de coronavirus.
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Pour cela, le fournisseur new-yorkais Sollis Health leur propose des abonnements familiaux d’environ 8 000 $ par an avec notamment des salles d’urgence VIP. Le docteur Ben Stein, directeur médical de Sollis, a également expliqué que les demandes d’intégration dans ces services VIP ont fortement augmenté.
Écrit par : L'enfoiré | 13/03/2020
L’économie financiarisée et mondialisée
Quoiqu’en pensent les altermondialistes, les «antimondialistes», et les nationalistes nous vivons sous une économie financiarisée et mondialisée, que l’on désigne comme une économie impérialiste globalisée et intégrée. Le plus récent krach boursier, celui du 12 mars-le troisième en un mois, le «krach du Coronavirus» comme l’appel les plumitifs à la solde des banquiers, vient de nous le rappeler. Voici qu’une mauvaise grippe virale, originaire du Wuhan chinois, aurait terrassé l’économie mondiale financiarisée et numérisée. Est-ce crédible? L’économie mondiale est-elle aussi fragile? Oui, et non !
....
La question demeure : une grippe, ayant fauché quelques milliers de personnes âgées, 4500 environ sur 8 milliards d’individus soit 0,0000005% de la population mondiale (7) peut-elle expliquer une récession économique mondiale? Oui, à condition que les contractions économiques aient préparé le terrain des années auparavant.
...
« Malgré la correction en cours, les actions sont toujours aussi chères qu’en 2000, au pic de la bulle Internet. La dégringolade devrait donc se poursuivre comme en 1929, 2000, et 2008. Les obligations à taux négatifs ont atteint le chiffre de 14.000 milliards de dollars, dont 3.700 milliards d’emprunts d’État, et les stocks d’or des ETF ont grimpé à 2.700 tonnes. Goldman Sachs voit l’or à 1.850 dollars l’once. (9)
https://les7duquebec.net/archives/253280
Écrit par : Robert Bibeau | 16/03/2020
La grippe de Hong Kong a fait un million de morts en 1968. Pourquoi l'avons-nous oubliée?
C’est une épidémie dont personne ne parle. Et pourtant la grippe de Hongkong de 1968-1969, souvent confondue avec la "grippe asiatique", apparue 10 ans plus tôt, a fait un million de morts dans le monde, dont 31.000 en France.
Elle apparaît d’abord en Chine en juillet 1968, mais se diffuse à Hong Kong, où elle touche 15% de la population. Les soldats américains présents au Vietnam l’importeront aux Etats-Unis où elle va tuer 50.000 personnes en trois mois.
Serge Jaumain, historien à l’Université Libre de Bruxelles la qualifie de première pandémie de l’ère moderne. "Elle se caractérise par sa vitesse de propagation, due à l’évolution très rapide des moyens de transport et la multiplication des transports aériens rapides."
Les scientifiques de l’époque ne saisissent pas l’ampleur de la pandémie
Elle arrive en Europe en deux vagues. La seconde, à l’hiver 69, est plus virulente.
La maladie met des trains à l’arrêt - 10% des effectifs de la région toulousaine sont touchés à la SNCF. De nombreuses écoles doivent fermer par manque de professeurs.
Pourtant, dans les médias, la grippe de Hongkong ne fait pas les gros titres. Rien à voir avec la médiatisation actuelle de la crise du coronavirus.
Du côté du monde politique, pas grand-chose ne bouge. Il faut dire que les hommes politiques sont encore ébranlés par Mai 1968 et ils estiment avoir d’autres chats à fouetter.
Les scientifiques, non plus, ne saisissent pas l’importance de la pandémie. En octobre 1969, l’OMS les réunit à Atlanta pour une conférence internationale sur la grippe de Hong Kong. Ils estiment que la pandémie est finie. Au cours des deux mois suivants, elle fera encore des milliers de victimes.
Mais, il faudra attendre 2003, et les recherches de l’épidémiologiste français de l’Inserm, Antoine Flahault pour obtenir un bilan de la grippe de Hong Kong.
Comment expliquer un tel oubli ?
Aujourd'hui, nous n'acceptons plus la mort
"Le coût de la vie humaine était sans doute à l’époque fort différent. Avec la crise du coronavirus, pour la première fois, les sociétés ont choisi la vie plutôt que l’économie.", tente d’analyser Serge Jaumain.
Vincent Genin est chercheur en Histoire à l’école pratique des Hautes Etudes de Paris et à la KULeuven. Lui,aussi, tire le même constat que son collègue : " l y a quelques années, la perspective de mourir d’une épidémie était certes effrayante mais pas inacceptable. Il y a eu une évolution des mentalités et, aujourd’hui, nous avons atteint un seuil anthropologique. Nous n’acceptons plus la mort. Nous observons, d’ailleurs, dans nos sociétés une disparition de la mort et de sa représentation. Des mouvements comme le transhumanisme plaident pour une humanité augmentée, c’est-à-dire, une humanité qui traverse la mort et devient immortelle."
La crise du coronavirus, une crise de la mondialisation
Ce chercheur observe un autre phénomène dans la crise d’aujourd’hui : "Cette crise n’est pas seulement une crise sanitaire, c’est une crise de la mondialisation et de la fluidité. C’est une crise qui débarque en Europe, et plus spécialement en Belgique, en France et en Italie alors que des plans d’économie budgétaires assèchent le secteur de la santé depuis plusieurs années. Depuis 15 ans, l’Italie a désinvesti plus de 15 milliards d’euro dans le secteur de la santé."
Si la grippe de Hong Kong n’a pas marqué les esprits de l’époque, le coronavirus , lui, laissera une indélébile, chez tous. Une conclusion évidente aux yeux de ces historiens même s’ils reconnaissent encore manquer de recul face à cette pandémie.
https://www.rtbf.be/info/societe/detail_la-grippe-de-hong-kong-a-fait-un-million-de-morts-en-1968-pourquoi-l-avons-nous-oubliee?id=10479330
Écrit par : L'enfoiré | 13/04/2020