Responsabilités trompées ou tronquées? (18/04/2020)
Il y a 15 ans, sur cette toile, je titrais mon premier billet "Nous sommes tous responsables".
Je parlais de l'hésitation entre l'achat d'un banal vélo de 1000 euros et un autre qui se retrouvait dans les grandes surfaces au prix de 500 euros en provenance de Chine sur lequel l'acheteur avait fixé son dévolu parce que c'était moins cher.
Aujourd'hui, pour les mêmes prix, on peut trouver des vélos électriques du même prix, mais dont le prix double pour être pleinement satisfait.
La recherche du prix le plus bas a été l'argument qui a été déterminant dans beaucoup de transactions d'échanges et de finances.
Dire "tous responsables" n'est pas totalement ni exact ni fairplay.
Aimanté par les prix, personne n'a été averti sur les risques qu'il prenait en faisant appel à des services chinois dans un processus "low cost". Le Covid-19 a changé la donne en apportant les risques inhérents au fait de se limiter juste au facteur "prix" pour un service ou un produit.
Ce qui suit n'engage que moi suite à ses intuitions et conclusions.
..
Avant
Le néocapitalisme a fixé ses manières de pratiquer dans le commerce mondial en remplaçant la qualité par la quantité.
Tous responsables d'avoir cru que gagner de l'argent ne pouvait se faire qu'en achetant et vendant au prix minimum.
Avant cette course en avant, beaucoup d'entreprises tentaient de produire sans date de péremption trop rapprochées de la date d'achat. La mort d'un produit du produit actuel est programmée soit par le fait qu'il ne comporte pas les dernières technologies pour fonctionner soit parce qu'il se déglingue plus rapidement. Quant au produit lui-même, son obsolescence se ressent très rapidement. La pub ajoutera une envie de plus ainsi que les connaissances qui seront étonnées de votre pauvre manière de vivre, si vous êtes conservateur à outrance.
Heureusement, tout ce qui est rare reste cher comme on le constate dans les ventes aux enchères chez Sothesby's où les prix peuvent atteindre des sommets.
La mondialisation est à la fois, le symbole, la cause et les conséquences de ce qui nous arrivait par ce transfert de compétences que nous a offert la Chine comme "usine du monde" et peut-être d'autres pays d'Extrême-Orient.
Cette délégation de nos moyens nous a rendu incompétents dans beaucoup de productions en nous rendant dépendant de la production chinoise.
..
Pendant
La Chine tente de cacher la vérité et censure les recherches sur les origines du coronavirus.
Tous les articles universitaires doivent donc désormais être vérifiés et validés par des responsables du gouvernement.
Ce vendredi matin, on apprenait qu'après une longue période de difficultés respiratoires, Christophe nous avait quittés.
Dès le début, je disais que la mauvaise nouvelle, c'est que nous étions dans la merde, mais que la bonne c'est que nous l'étions ensemble.
Les personnes de la haute, chanteurs, footballeurs, sont tout autant touchés par le coronavirus.
Christophe s'en est allé.
La différence avec le commun des mortels, c'est qu'il laisse des souvenirs.
Solitaires et solidaires se retrouvent toujours dans ces cas limites.
La concertation entre les pays européens est quasi inexistante. Chacun a fait selon la méthode ce qu'il pensait être la bonne.
"A la pharmacie, toujours beaucoup de travail. Les masques chirurgicaux et les solutions hydro-alcooliques arrivent. Du coup, les gens envahissent la pharmacie pour venir chercher les denrées rares en faisant beaucoup de provisions, jusqu'à ce qu'il y ait à nouveau plein de manquants alors que les commandes labo de flaconnage n’arrivent plus. La fatigue de répéter toujours la même chose et de répondre aux mêmes angoisses, fait perdre patience. En moyenne 150 personnes par jour défilent. La peur de la contamination s'installe à toucher les ordonnances, les cartes d’identité, les produits qu’ils ont pris. Malgré l'écran de protection, ils toussent et éternuent à 1m et en plus ils se plaignent d’être confinés. Ils ne mesurent pas leur chance de pouvoir être en sécurité chez eux.", me trouvai-je dans mes courriels.
Le confinement dans les maisons de repos a fait naître un syndrome du glissement.
Les Pays-Bas, très pragmatiques, font rencontrer les seniors dans les maisons de repos avec leurs enfants dans des maisons préfabriquées, installables très rapidement.
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Après
Pour commencer, il me semblait intéressant de poser la question fatidique "Qu'en pensez-vous? Comment faut-il prendre la crise?" à qui de droit plutôt généraliste.
La réponse de mon médecin généraliste n'a pas raté son entrée "Dans une vidéo du 11 avril, il parle des macrolides que Raoult utilise depuis mars ... avec le succès que l’on connaît mais(ou) qui n’est pas encore prouvé dans TOUTES les études plus larges mises en place ... Le nombre de gourous, pseudo influenceurs, ou même de médecins qui déclarent parfois carrément l’inexistence du COVID soit sa sensibilité à de nombreux traitements de tout type possible et imaginable, est pour moi effarant et leur succès traduit l’angoisse de la population terrienne face à l’inconnu et au doute de la science. Je pense faire une étude sur le jus de chaussette pied gauche uniquement parce que le droit est mortel ... qu’en pensez-vous ... mais ooops je ne suis et ne veux pas être influenceur!".
Réponse sibylline sans prendre position?
Pas vraiment.
Extraits de ma réponse: "Vous avez totalement raison de réagir ainsi. Les réseaux sociaux ont apporté une voix aux gens qui ont peur et qui sont obligés de faire confiance à des experts.
Experts qui se contredisent souvent. Un virologue ne dit pas exactement la même chose qu'un épidémiologiste.
Avec Coivid-19 nous nageons dans l'inconnu comme on l'était quand le VIH s'est déclaré dans les années 80. Aujourd'hui, on vit ou on survit avec le VIH. Demain, peut-être vivrons-nous tous avec le COVID-19 avec des médicaments à prendre pour contrecarrer ses effets. La certitude quasi-totale est que toute famille ayant une personne malade finira avec tous ses membres contaminés. Le confinement dure depuis un mois, des milliers de personnes continuent à être infectées tous les jours. Rester le plus éloigné des autres, quitte à le devenir vraiment, est le risque. La nature a toujours une avance sur nous. Les épidémies et les pandémies ont toujours existé. Celle de 1968, dont on ne parle pas, a fait 1 millions de morts dans le monde. Alors, il y a un philosophe qui a trouvé que la valeur de la vie a changé à notre époque où on désire atteindre l'immortalité. De formation scientifique, j'ai choisi le domaine numérique et des chiffres dans lequel j'ai pu exercer ma "science" ou utiliser mon "savoir" en dehors des sciences humaines, trop manipulables et influençables. Il y a l'inné et l'acquis qui forme un homme. C'est à dire une dépendance vis-à-vis de l'époque, de la famille, de l'instruction et de sa propre expérience.
Les assemblées du public, les meetings, les rassemblements, les manifestations pour le climat se sont soldés en pataugeant dans la semoule avec des dissensions entre partisans climatologues et climatosceptiques..
Nous voyagions pour un "oui" ou pour un "non" pendant le temps d'un pont ou d'un court séjour dans un pays de soleil pour soi-disant se ressourcer.
Un virus a tout changé en moins d'un mois. La pollution s'est affaissée.
Une recherche plus rationnelle pour passer ses vacances devra se mettre en place avec des prix réévalués.
D'autres catastrophes sanitaires restent dans l'ombre comme celle de la population, de l'obésité de la malbouffe comme ARTE en parlait mardi dernier. Une autre course aux profits. Les grandes surfaces qui se sont vidées de leur contenu ne sont pas innocentes. La crise sanitaire s'est transformée en crise alimentaire et les clients sont devenus des stockistes de ces magasins en faisant des profits plus importants que dans les périodes sans crises. Et comme ils ne vendent pas uniquement de l'alimentaire, ils profitent des fermetures obligatoires de plus petits magasins plus spécialisés dans les domaines non-alimentaires. Les produits frais ne font évidemment pas partie des stocks faits à la maison. Vive l’ascenseur pour remonter tout cela dans l'appart, à bas les escaliers...
Rappel de cette microfiction: "Ici, on ne boit que de l'eau".
Nous sommes réactifs et pas assez proactifs de ce qui finit toujours par arriver.
Alors que voulez-vous que fasse les politiques et nos représentants dans le jeu de quilles sinon se retourner sur les experts disponibles.
Ils naviguent à vue et quand il y a du roulis, ils roulent et tanguent de bâbord à tribord.
C'est pour cela que je pousse sur le bouton "pause" sur les chaînes d'info en continu en passant à autre chose et en espérant trouver du vieux rajeuni dans les films de la télé, là où les chaînes s'enchaînent ou se prélassent dans les variétés pour faire oublier la situation de crise...
Alors, comme nous, ils suivent l'évolution sans la précéder...
Le dé-confinement va devenir le sujet majeur de préoccupation dans les jours qui viennent et chacun aura son rôle à y jouer: .
Ce samedi soir, Lady Gaga & Friends (Elton John, Paul McCartney, Stevie Wonder...), organisent un show mondial en soutien aux soignants. " One world: Together at home". Nouveau show mais pour récolter des dons, pour que le monde s'en retrouve peut-être sur d'autres pieds dans un départ qu'il espérait meilleur et seulement souligner le mouvement culturel, saluer le courage et le pouvoir de l'esprit humain.
Allusion,
19/4/2020: La génétique est l'avenir de la recherche sur les virus et comment y résister:
Dans cet enregistrement, on parle du profil génétique ACE, L'antigène carcino-embryonnaire ou ACE est une protéine qui intervient dans le mécanisme d’adhésion cellulaire. C’est un marqueur tumoral présent à un taux élevé dans le sang lors de certains cancers.
30/4/2020: Question insolite de Bertrand Henne "Le Covid-19 est-il de gauche?"
Commentaires
Des files interminables constatées devant les magasins de bricolage
Le Conseil national de sécurité a décidé mercredi d’autoriser les jardineries et les magasins de bricolage à ouvrir dans les mêmes conditions que les magasins d’alimentation.
https://www.lesoir.be/295371/article/2020-04-18/des-files-interminables-constatees-devant-les-magasins-de-bricolage-photos-et
Écrit par : L'enfoiré | 18/04/2020
Les tonton bricoles.... sont déjà sauvés... du moins pour un temps...
https://www.lesoir.be/295371/article/2020-04-18/des-files-interminables-constatees-devant-les-magasins-de-bricolage-photos-et
La lecture et l'écriture ne font pas de bruit et aucune pollution...
Écrit par : L'enfoiré | 18/04/2020
Carnet noir dans le showbiz:
Cathy Gale de "Chapeau melon et bottes de cuir"
Pussy Galore, James Bond dans "Goldfinger"
Shirley Douglas, "Lolita" militante des droits civiques
Écrit par : L'enfoiré | 18/04/2020
Nos dirigeants sont coupables de ne pas avoir établis les règles du « jeu » commerciales du néo-libéralisme.
Mettre en compétition des pays ayant des règlementations sociales, économiques et écologiques très différentes est une absurdité social, environnementale et économique. Pourquoi?
Peut-être un niveau d’incompétence de notre personnel politique.
Certainement une vision idéologique et coupable de tout ceux qui par leurs décisions n’ont pas permis le choix entre qualité et quantité.
Le calcul des émissions de carbone produites en se basant sur le lieu de production et non sur le lieu de consommation est une ineptie coupable de la part de nos dirigeants. Nos dirigeants politiques ont la responsabilités de choisir des membres de leur cabinet en fonction de choix politiques. Donc, si les politiques ont choisis des experts dans leurs cabinets qui représentaient l’idéologie néo-capitaliste alors pas de doute, nous connaissons les coupables.
C’est typiquement une façon de voir de ce néo-capitalisme de pointer du doigt les consommateurs alors que le système ne leurs proposent aucun choix en rapport avec leur pouvoir d’achat de plus en plus limité ces dernières décennies.
La publicité joue un role considérable bien évidement.
Mais nos médias voient leurs resources financières de plus en plus dépendantes de cette publicité (pcq les états ont réduits leur participation financière au budget de ces médias), en conséquence ces publicités inondes notre quotidien de clichés dont le seul but est de nous faire saliver. Le pouvoir politique aurait put établir des règles équitables à ces vendeurs de publicités. Ils ne l’ont pas ou peu fait. Ils sont coupables. Pas les consommateurs.
L’Europe va devoir choisir son camp!! Mais elle l’a choisi depuis longtemps.
C’est le camp du tout est permis pour le grand capital.
Pas d’entrave au fonctionnement de la « main heureuse » du pouvoir du grand capital.
Rien ne changera si on ne change pas les protagonistes de ces désastres.
Et il n’y a aucun signe actuellement que des changements de personnes sont à considérer.
« Nous nous sommes fait entuber de tous les côtés »!!
Evitons de montrer une mémoire des événements bien trop courtes.
Depuis des décennies un certain nombre d’acteurs académiques et politiques tirent la sonnette d’alarme. Mais ils étaient la risée de tout ceux qui s’imaginaient être du « bon » coté de la terreur du néo-libéralisme. Mettre sur un pied d’équité fiscale différent les revenus du capital et les revenus du travail est une des causes systémiques de nos problèmes. Tous les revenus doivent être fiscalisés de la même manière.
Pourquoi le travail de millions d’ingénieurs, de chercheurs, d’ouvriers, d’aides ménagères, de personnels soignants auraient-ils moins de valeur fiscale que les revenus du capital??
Permettre tous ces paradis fiscaux dont le seul but est de mieux rétribuer les actionnaires au dépend des budgets des états est criminel. Inéquitable fiscalement parlant. Il ne s’agit pas d’égalité mais d’équité tout simplement.
Donner la parole ou la reproduire d’année en année, est de participer à la propagation de mensonges et/ou de contre vérités.
« La Chine tente de cacher certaines vérités », oui plus que probablement; Tout comme nos dirigeants et ceux du grand capital;
Ils sont en Chine depuis 30 ans, ils ont vendus à la Chine nos compétences, nos laboratoires (celui au centre de l’épidémie de niveau P4 (étude de virus très dangereux) a été vendu et construit par la France!!), nos avions et bien plus. Les représentants occidentaux sont toujours en Chine aujourd’hui et n’ont rien vu, rien entendu. Et ne voit rien pendant l’épidémie?? De qui se moque t-on? Ce laboratoire au coeur des suspicions fonctionnement grâce au financement de la France et des USA. Cela est la réalité.
Montrer du doigt le comportement de la Chine est tout simplement réducteur de la réalité sur le terrain.
« Nous sommes envahis par des experts » qui ont parfois des avis différents! Cette déclaration est très peu reliée à la réalité du terrain.
Depuis des décennies, les pouvoirs politiques se cachent derrières les « experts » qu’ils ont choisis. Les « experts » des cabinets ministériels sont choisis en fonction de l’idéologie qui sera défendue par le pouvoir politique en place.
Si un « expert » cherche un job à l’abri d’un politique, il suffit de discourir dans le sens qu’il convient…. Regardons dans notre rétroviseur politique pour reconnaitre quelles étaient les « politiques » au pouvoir le plus régulièrement ces 30 dernières années pour mieux comprendre qui a fait quoi. Regardons pareillement ceux qui n’ont jamais eut de pouvoir (réel) pendant ces mêmes périodes.
Le livre de Yanis Varoufakis (http://www.editionslesliensquiliberent.fr/livre-Conversations_entre_adultes-523-1-1-0-1.html) « Conversations entre adultes, dans les coulisses secretes de l’Europe »» est un témoignages édifiants de ce qui se passe dans les coulisses ET l’énorme fossé qui sépare les déclarations officielles et la réalité des coulisses.
Donc avant de donner des leçons à la Chine regardons ce qui se passe dans nos démocraties et ayons le courage d’en tirer des conclusions pour aujourd’hui et surtout pour demain.
Écrit par : Don Quichotte | 18/04/2020
J’ai regardé ta vidéo.
Je n’ai qu’un commentaire à donner : faites le taire !!
C’est facile de raconter n’importe quoi en prenant des bouts de propos à gauche et à droite , de les sortir de leurs contextes , de les mettre bout à bout et puis d’en faire une conclusion fantaisiste et simpliste.
Il confond tout , mélange l’infection primaire et les corollaires secondaires .
Il faudrait peut être lui expliquer que quand la saturation d’oxygène dans le sang descend en dessous d’un certain seuil cela engendre des tas de séquelles au niveau de tous les organes.
Il ferait mieux de coudre des masques …il serait plus utile et moins dangereux !
Écrit par : Léopoldine | 19/04/2020
Pour répondre je vais devoir ressortir la fonction des organes vitaux.
Le corps humain est à voir dans son ensemble et si un de ses éléments n'est pas en ordre de marche, c'est le corps en entier qui subit les problèmes de l'élément de la chaîne qui soit ne fonctionne pas bien, soit n'a pas le rendement espéré.
C'est comme un chaîne HiFi qui va donner un résultat maximum en fonction de son élément le plus faible, même si les autres sont au sommet.
Le cœur pompe le sang qu'il fait circuler dans tous les tissus de l'organisme.
Le cerveau assure des fonctions inconscientes, telles que le contrôle du rythme cardiaque mais aussi la sécrétion d'hormones, la coordination des mouvements volontaires et toutes les fonctions intellectuelles et la conscience qui règle tout ce qui est stratégique.
Il est aidé par le microbiote avec lequel il est connexion.
Les poumons sont là pour réaliser les échanges gazeux entre le corps humain et l'air ambiant.
Les reins élimine les déchets toxiques produits par l'organisme et transportés par le sang
Le pancréas secrète de suc digestifs pour la digestion, la sécrétion de l'insuline et la régulation de la glycémie.
Le foie assure le métabolisme des glucides, lipides et des protéines tout en sécrétant de la bile, élément essentiel à notre digestion.
Pendant un état de crise sanitaire comme nous le connaissons, il ne faut pas s'arrêter au point final et essentiel à la vie, l'air des poumons.
Nous n'avons pas (ou plus) de branchies.
Quand un problème de poumon se pose, il faut en chercher la cause.
La cigarette, la pollution environnante sont avancées.
Un respirateur artificiel ne va jamais corriger l'erreur à la source du problème.
Remonter ensuite au système circulatoire du sang est à envisager puisque les liens entre tous les organes existent.
Il faut donc renforcer ce qui est possible de faire. Par l'exercice, la nourriture et l'environnement.
Les virus servent simplement de vecteur pour déplacer les gènes d'une cellule à l'autre, de plus en plus de virologues prétendent que les bactéries acquièrent la plupart de leur nouveaux gènes grâce aux virus de la cellule hôte.
Pour ce faire, ils doivent avoir des clés d'accès aux cellules hôtes.
On arrive au problème de l'immunité vis-à-vis de l'extérieur.
Immunité qu'il faut restreindre dans le cas des manipulations de transplantations pour éviter les rejets.
La maladie dont j'ai parlé récemment chez mon homonyme, est qu'elle retourne cette immunité contre les cellules intérieures.
Nous en avons besoins de ses virus pour vivre.
Les antibiotiques sont des "assassins" des microbes dans des "rangées de potentiels" mais qui atteignent aussi des "potentiels" nécessaires.
Quant à l'exercice en période confinement, il y a le vélo d'intérieur et le tapis roulant de course.
C'est par là que j'ai commencé avant d'aller à l'extérieur.
J'ai vu ce matin, des policiers qui arrêtaient la circulation pour demander ce qu'on a appelé, il y a longtemps des 'ausweis"
Écrit par : L'enfoiré | 19/04/2020
Merci pour vos commentaires.
Je ne sais si vous avez aussi écouté les différents interviews que j'ai introduit tout au long de cet article et des précédents.
Comme je le disais dès le départ de cet article, je n'ai écrit qu'en mon nom, sans être influenceur en quoi que ce soit, en "spectateur" d'une situation.
La démocratie, c'est à dire "donner le droit d'être présent sur la scène politique" est-elle l'opposée de l'étatisme avec des dirigeants qui parlent au nom de la population?
A mon avis, les deux versions (co)existent.
Certains voudront prendre cette place de contrôleur des autres en parlant à leur place en imposant leur propre vue.
D'autres aimeront rester dans l'ombre et être dirigés ne se sentant pas capables d'exercer leur responsabilité au niveau d'eux-mêmes, unité par unité et préfèreront la direction des affaires publiques à des délégués.
Dernièrement, on m'envoyait ce fichier "Regimes-politiques111.pps" que j'ai qualifié de cliché mais qui explique les différents manières de vivre ensemble ( https://www.hautetfort.com/admin/posts/post.php?post_id=6227739&evnt=editPost&signature=2f9a0fc9a426fbed4e5100b8f043b4089c61b855 )
Je lis aussi beaucoup dans l'histoire et regarde les émissions du type "Secret d'Histoire" qui éclairent beaucoup au sujet de ce qui nous arrivent aujourd'hui.
Pas uniquement l'histoire récente, mais celle qui remonte dans les siècles.
Parler de dieu et c'est déjà, un moment crucial à chercher pour l'homme de trouver un responsable, une compensation, une consolation de la vie que chacun qui peut être très mal ressentie.
La propagation des virus n'a pas commencé aujourd'hui, mais remonte à l'époque des grandes migrations des premiers homos sapiens ou non.
L'Afrique est désigné comme le berceau de notre humanité.
Les virus sont partout dans notre corps comme dans ceux des autres êtres vivants.
Nous sommes des omnivores, il ne faut pas l'oublier, même si aujourd'hui, certains veulent devenir véganes.
Le risque d'infection des virus est encore plus important.
La comparaisons avec les autres êtres vivants, je l'ai faite dans ce billet "Du déluge aux collapsologues"
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2020/01/11/du-deluge-aux-collapsologues.html#ancre5
J'ai désigné la Chine responsable des grandes épidémies et pandémies, parce que ce pays a été dans l'histoire un vecteur important des épidémies.
Pourquoi?
Simple parce que son économie a été (et est encore) basée sur l'exportation.
Les derniers dirigeants cherchent aussi à faire consommer leur trop plein de production à les faire revenir au pays.
Les Chinois vivent en groupe.
J'en sais quelque chose puisque étant citadin, je les ai envahir notre Grand-Place.
Qui guide ces touristes en Europe ou ailleurs?
Des guides chinois qui ont été drillés pour ne pas avoir à répondre à des questions trop tendancieuses ou trop politiques.
Il faut montrer la grandeur de la Chine comme elle l'a ait en 2008 au JO et donner la fierté à ce peuple corvéable à merci.
Bien sur qu'il ne faut pas faire des amalgames ou des comparaisons douteuses.
Le monde s'est divisé avec des frontières.
Le sédentarisme a pris le dessus pour éviter les comparaisons.
Le nomadisme a été proscrit.
Est ce que cela a été un bien ou un mal?
La réponse est partiale, jamais impartiale.
Comme je l'ai dit depuis le début, ce qui mène le monde c'est ce trio: le pouvoir, l'argent et le sexe.
Dans un ordre aléatoire.
Le capitalisme remonte très loin dans le temps.
Le sexe parce que nous ne sommes pas une espèce parthénogenèse.
Le pouvoir sur les autres est un besoin que je ne peux expliquer sinon par le bout de lorgnette alors qu'il y a une hiérarchie des pouvoirs, mais qui doit exister.
J'ai écrit il y a longtemps après une visite à la Banque nationale, un billet qui disait "Le monétarisme vaudou" http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2012/03/08/le-monetarisme-vaudou.html
Qu'est-ce qui a existé avant l'argent, la réponse est simple: le troc.
Ce n'était pas très facile d'évaluer ce que vaut un bien par rapport à un autre.
Il fallait une monnaie artificielle d'échange pour assouplir les échanges. Ce sont les Romains qui ont souvent été les plus efficaces à utiliser la monnaie de manière stratégique bien que l'histoire est plus ancienne.
Cela a permis à ceux qui la créait de prendre sa dime au passage et d'avoir une autorité sur la vie des gens.
L'usure a été longtemps "enfants non admis" (je choisis le mot "enfant" avec humour) alors que pour faire la guerre, les dirigeants devaient payer des mercenaires pour tenter de la gagner en exerçant leur pouvoir sur les adversaires. Les Lombards y ont vu une possibilité d'enrichissement personnelle.
La possession de territoires pour augmenter les richesses a été un jeu de yoyo en permanence dans l'histoire.
Pour le particulier, c'est la possession de son bien immobilier qui s'impose.
Vivre à la rue, n'est plus considéré comme une chance.
Il faut un toit comme protection contre tout ce qui n'est pas à soi: la propriété avant de manger, tout comme on a voulu stocker en masse le papier cul avant la nourriture. Amusant de faire ce rapprochement à mes yeux qui dirait qu'il faut toujours privilégier ses arrières (ses output par rapport à ces input que l'on dit en principe "validés"). :-))
Il y a tellement de choses à dire et que j'oublie.
Il me faudrait remonter à ces 15 dernières années qu'il m'a fallu pour tenter de rassembler tout cela autrement que par le bout de lorgnette (ce qui a souvent fait la longueur reprochée par des lecteurs) comme le fait la presse qui doit répondre petit bout par petit bout comme la population le demande avec des clichés et des symboles plus faciles à comprendre.
Les pandémies arrêtées par le confinement?
Absolument.
Le malheur est que l'homme est sociable par essence.
Il n'aime pas la solitude.
Il aime penser en groupements.
Restons groupés et nos responsabilités propres seront au moins partagées et diluées dans la masse.
On appelle cela des "idéologies groupées" dont il faut faire partie pour exister et pour vivre en commun.
Notre crise actuelle n'est seulement un peu plus forte que d'habitude, mais comme je l'ai écrit peut-être faudra-t-il la vivre en permanence avec des anti-virus comme pour le VIH.
Peu importe l'origine des virus. Ces gentilles "petites bêtes" nous servent et nous desservent en même temps.
On veut vivre plus longtemps... Ok, les risques augmentent
Les populations sont divisées en créateurs, vendeurs et clients.
Peu importe les synonymes que l'on utilise pour catégorisés chacun des groupes.
"créateur" = dieu ou dieux
"vendeur" = prophète, messie...
"clients" = ouailles
L'essentiel pour vivre à des vitesses différentes, quoi...
Mais la valeur des choses varie en fonction de l'offre et la demande.
La Nature produit tout, donne des idées sur tout...
Mais, il faut bien générer un bénéfice pour soi et pour ses suivants qui auront les mêmes aspects raciaux et familiaux que nous comme le font les animaux, non?
Il y a tellement de façons de vivre cette crise en fonction de sa psychologie sans avoir besoin d'une thérapie de groupe.
Tellement de manières d'analyser la réalité pour en faire des vérités.
On touche très vite à l'existentiel de la vie et aussi à la théorie du chaos.
Il n'y a rien de plus dangereux que de vivre bien ou mal, solitaire ou social.
Écrit par : L'enfoiré | 19/04/2020
Six heures de mise en bouche puis un concert mêlant les plus grandes stars de la planète. Vers deux heures du matin, le « One World : Together At Home » a réellement pris son envol avec des vedettes mondiales. À commencer par Lady Gaga qui a, elle-même, ouvert le concert qu’elle a initié en soutien au personnel soignant du monde entier et à l’OMS, en lutte face au coronavirus.
le petit couac lors de la prestation d’Angèle (vidéo)
Parmi le gratin mondial de stars, la chanteuse belge a interprété « Balance ton quoi ». Enfin, la Belge... C’était sans compter sur un léger couac au moment de présenter la nationalité de l’artiste.
https://soirmag.lesoir.be/295436/article/2020-04-19/one-world-together-home-le-petit-couac-lors-de-la-prestation-dangele-video
quelques beaux moments et anecdotes insolites
Dans la nuit du samedi 18 avril au dimanche 19 avril, un concert planétaire s’est joué en marge de la lutte mondiale contre la pandémie du coronavirus.
https://soirmag.lesoir.be/295440/article/2020-04-19/le-concert-caritatif-one-world-together-home-en-quelques-beaux-moments-et
Écrit par : L'enfoiré | 19/04/2020
Les États-Unis cherchent à savoir si le virus provient d’un labo chinois, confirme Trump
Le président américain Donald Trump a fait savoir mercredi que son gouvernement était en train d’essayer de déterminer si le nouveau coronavirus provient ou non d’un laboratoire de Wuhan, en Chine.
Officiellement, l’apparition du nouveau coronavirus est toujours attribuée au marché d’animaux sauvages de Wuhan. Cependant, plusieurs éléments troublants et des zones d’ombre persistantes remettent en cause cette version. Et le verrouillage total de l’information et de la recherche sur le sujet par les autorités chinoises n’aide certainement pas à faire la lumière sur les débuts de la pandémie.
Théories
La théorie selon laquelle le nouveau coronavirus serait lié à des recherches chinoises sur les armes bactériologiques est désormais largement démentie, preuves scientifiques à l’appui. Même la position américaine, difficilement taxable de pro-chinoise, va dans ce sens. Mardi, le général américain Mark Milley, N°1 de l’état-major interarmées, a confirmé que selon les services de renseignement US, le coronavirus est probablement apparu naturellement, et n’a donc pas été créé dans un laboratoire en Chine.
Une autre hypothèse, beaucoup plus plausible cette fois, serait que le nouveau coronavirus se soit retrouvé dans la nature suite à un incident dans un des deux laboratoires de Wuhan et ses environs. Un article récemment publié sur le site du Washington Post affirme que dès janvier 2018, des diplomates américains basés à Pékin se sont inquiétés de possibles failles de sécurité à l’Institut de virologie de Wuhan, où les coronavirus de chauve-souris faisaient l’objet d’études. Aucune preuve formelle n’existe cependant à l’heure actuelle pour conclure que ces failles supposées ont pu mener à la pandémie que le monde connait actuellement.
‘Le gouvernement chinois doit faire preuve d’honnêteté’
Sans surprise, le gouvernement américain ne compte pas se satisfaire de cet état de fait, semble-t-il. ‘Nous faisons un examen très approfondi de cette horrible situation qui s’est produite’, a en effet déclaré Donald Trump en conférence de presse mercredi, dans des propos relayés par le site Euractiv. Le président américain n’a pas voulu dire s’il avait parlé du laboratoire de Wuhan avec le président chinois Xi Jinping.
Son secrétaire d’État, Mike Pompeo, a lui pris moins de gants dans une interview accordée peu après à la chaîne Fox: ‘Nous savons que ce virus est originaire de Wuhan, en Chine’, ajoutant que l’Institut de virologie ne se trouve qu’à quelques kilomètres du marché. ‘Nous avons vraiment besoin que le gouvernement chinois s’ouvre. Le gouvernement chinois doit faire preuve d’honnêteté’, a-t-il conclu.
https://fr.businessam.be/les-etats-unis-cherchent-a-savoir-si-le-virus-provient-dun-labo-chinois-confirme-trump/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_maisons_de_repos_une_cacophonie_bien_belge_la_chine_revoit_son_bilan_limmunite_collective_toujours_pas_conluante&utm_term=2020-04-20
Écrit par : L'enfoiré | 20/04/2020
Le bilan officiel des décès à Wuhan bondit de 50%
Les autorités chinoises ont révisé le bilan des victimes du coronavirus à Wuhan, la ville la plus touchée de Chine et où le virus est apparu pour la première fois. Il passe de 2.579 à 3.869 désormais, soit une hausse de 50%.
Le groupe de travail sur la prévention et le contrôle du virus à Wuhan cite notamment les patients qui sont décédés chez eux avant d’arriver à l’hôpital ou encore des rapports tardifs et inexacts pour expliquer cette augmentation de près de 1.300 morts.
‘Chaque vie perdue pendant l’épidémie n’est pas seulement une source de chagrin pour la famille, mais aussi pour la ville. Nous tenons à adresser nos sincères condoléances aux membres de ces familles’, a également fait savoir le groupe de travail, dont les propos sont relayés par The Guardian.
Depuis le mois dernier, de plus en plus de voix se sont élevées pour remettre en question les chiffres communiqués par les autorités chinoises sur le nombre de victimes causées par l’épidémie de coronavirus dans le pays.
Le média d’investigation chinois Caixin avait notamment constaté que le nombre d’urnes funéraires commandées par les funérariums de la ville de Wuhan était bien supérieur au nombre de morts annoncés.
Pékin doit également faire face à des accusations selon lesquelles les autorités auraient supprimé des informations vitales sur l’épidémie dans ses premiers temps, permettant ainsi au virus de se propager.
Officiellement, les autorités chinoises affirment avoir détecté quelque 82.000 cas de covid-19 dans le pays et un peu plus de 4.500 personnes en seraient mortes… Un nombre sensiblement identique au bilan déploré en Belgique.
https://fr.businessam.be/les-etats-unis-cherchent-a-savoir-si-le-virus-provient-dun-labo-chinois-confirme-trump/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_maisons_de_repos_une_cacophonie_bien_belge_la_chine_revoit_son_bilan_limmunite_collective_toujours_pas_conluante&utm_term=2020-04-20
Écrit par : L'enfoiré | 20/04/2020
Intéressant article
New-York en situation de crise, les chiffres suspects de la France et sa « létalité » la plus élevée au monde…
Au 19 avril il y aurait au total dans le monde à 2,355 millions de contaminés et 162.000 décès.....
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/covid-19-new-york-en-situation-de-223460
Écrit par : L'enfoiré | 20/04/2020
Les tests sérologiques indiqueraient 50 fois plus de cas de Covid-19 que les chiffres officiels
Une campagne de tests sérologiques en Californie a révélé une prévalence beaucoup plus élevée d’infection au coronavirus que les chiffres officiels ne le suggèrent. Les résultats de ces examens indiquent que le virus serait moins mortel que ne l’affirment les estimations actuelles. Cependant, certains scientifiques ont exprimé des inquiétudes quant à l’exactitude des kits utilisés dans de telles études, car la plupart n’ont pas été rigoureusement évalués pour confirmer leur fiabilité.
Des tests pour détecter les anticorps
Le test sérologique est un examen sanguin qui permet de détecter des anticorps spécifiques produits en réponse au coronavirus. La présence d’anticorps révèle qu’une personne a été infectée depuis au moins une semaine, même si elle n’a présenté aucun symptôme. Ce type de tests possède plusieurs avantages, puisque le matériel nécessaire à leur réalisation est plus accessible tandis que leur mise en œuvre est également plus rapide et moins coûteuse. De nombreux pays, comme la France ou l’Allemagne, en ont commandé afin de dépister les populations. En effet, ces tests sérologiques permettront d’aider les chercheurs à évaluer le taux d’infection et à surveiller plus efficacement la propagation du virus.
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Ces tests ont été effectués sur 3 300 personnes vivant dans le comté de Santa Clara au début du mois d’avril. Ils ont révélé qu’une personne sur 66 avait été infectée par le Covid-19. En se basant sur ce résultat, les chercheurs estiment qu’entre 48 000 et 82 000 des 2 millions d’habitants du comté étaient infectés par le virus à ce moment donné. Or, ces chiffres contrastent fortement avec les 1 000 personnes environ signalées officiellement début avril, selon l’analyse publiée sur medRxiv.
Ces résultats sont parmi les premiers de plus d’une douzaine d’enquêtes sur la séroprévalence, menées partout dans le monde, pour tenter d’estimer les taux réels d’infection des populations, et ce, en l’absence de tests diagnostiques répandus. C’est d’autant plus utile que certaines personnes ne présentent aucun symptôme. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) mène également une étude mondiale sur la séroprévalence, connue sous le nom de Solidarité II
https://dailygeekshow.com/tests-serologiques-cas-covid-19/?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=Newsletter_Journaliere_2020-04-21
Écrit par : L'enfoiré | 21/04/2020
Hier, 24 avril, France 3 présentait une émission qui avait été enregistrée début mars 2019
"Viens, je t’emmène dans les sixties"
https://www.france.tv/france-3/allez-viens-je-t-emmene/1397473-dans-les-sixties.html
Tout au long de l'émission une plateforme fait apparaître de nombreux décors inédits emblématiques de cette décennie. Une fois en immersion dans le décor, les invités nous offrent, ensemble, des reprises inédites : un tableau des slows cultes des sixties par le duo Adamo et Elodie Frégé, une surprise-partie yéyé dans un salon des années 1960 avec Jean-Baptiste Guégan, Elodie Frégé et Thomas Dutronc
Etait présent: Christophe.
Les années 60, je les avais comparées en 2008 dans "Révolutions en parallèles"
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2008/03/30/revolutions-en-paralleles.html
Écrit par : L'enfoiré | 25/04/2020
Bill Gates libère 37 milliards d’euros pour lutter contre le coronavirus
Le co-fondateur de Microsoft, Bill Gates, compte utiliser toutes les ressources de sa fondation, la Fondation Bill & Melinda Gates, dans la lutte contre le coronavirus.
Ce fonds renferme plus de 40 milliards de dollars (37 milliards d’euros). Cet argent est normalement utilisé pour lutter contre diverses maladies, telles que le VIH, la polio ou le paludisme. Mais il sera désormais réorienté, a déclaré Bill Gates dans un entretien avec le Financial Times.
‘Au cours des prochaines années, nous allons voir des économies dont l’activité sera fortement limitée’, estime l’entrepreneur philanthrope. ‘Cela va coûter des dizaines de milliards de dollars. Notre organisation se concentrait jusqu’ici sur l’éradication du VIH, du paludisme et de la polio, mais nous allons désormais changé d’orientation.’
Par ailleurs, Bill Gates a profité de cet entretien accordé au FT pour défendre l’Organisation mondiale de la santé. Alors que le président américain, Donald Trump, estime pour sa part que l’OMS n’a pas réagi de manière adéquate face à la crise du coronavirus.
‘L’OMS est très importante et devrait bénéficier d’un soutien supplémentaire pour remplir son rôle durant cette épidémie’, a ainsi déclaré M. Gates. Il a également dit ne pas croire que Donald Trump allait réellement retirer son soutien financier à l’OMS, comme il a menacé de le faire.
https://fr.businessam.be/bill-gates-libere-37-milliards-deuros-pour-lutter-contre-le-coronavirus/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_la_crise_politique_rattrape_la_crise_sanitaire&utm_term=2020-04-27
Écrit par : L'enfoiré | 27/04/2020
« Nous nous sommes infligé ça » : notre envahissement de la nature responsable des pandémies
« Ce n'était qu'une question de temps avant qu’un tel phénomène ne se produise »
Chaque année, les chercheurs identifient deux à quatre nouveaux virus apparus suite à l’intrusion de l’Homme dans le monde sauvage. Et selon le biologiste américain Thomas Lovejoy, considéré comme « le parrain de la biodiversité », n’importe lequel de ces virus serait susceptible d’engendrer une pandémie.
« Ce n’est pas une revanche de la nature, mais une punition que nous nous sommes auto-infligée »
« Cette pandémie est la conséquence de notre intrusion persistante et excessive dans la nature, du vaste commerce illégal d’animaux sauvages, ainsi que des marchés humides en Asie du Sud et des marchés de viande de brousse en Afrique. C’est assez évident, ce n’était qu’une question de temps avant qu’un tel phénomène ne se produise », avance Lovejoy, chercheur principal à la Fondation des Nations unies et professeur de sciences de l’environnement à l’université George Mason.
Les marchés humides sont des marchés traditionnels qui vendent des animaux vivants (d’élevage et sauvages) ainsi que des fruits, des légumes et du poisson frais, souvent dans des conditions d’hygiène insuffisantes. Présents dans toute l’Afrique et l’Asie, ceux-ci fournissent de la nourriture à des centaines de millions de personnes. Le marché de Wuhan, vraisemblablement à l’origine de la pandémie de Covid-19, contenait un certain nombre d’animaux sauvages, dont des renards, des rats, des écureuils, de jeunes loups ou des salamandres.
Selon le scientifique américain, séparer les animaux sauvages des animaux d’élevage sur les marchés contribuerait à réduire considérablement le risque de transmission du virus, en diminuant le nombre d’espèces hôtes potentielles.
« Dans l’idéal, la stratégie consisterait à réduire certaines activités de sorte que la probabilité de ce type de transmission devienne suffisamment faible pour qu’il soit sans conséquence. La grande difficulté, c’est que si vous fermez ce type de marchés, les animaux se retrouveront sur le marché noir, ce qui rendra la gestion de ce type d’activités encore plus compliquée », pointe Lovejoy.
« Ce n’est pas une revanche de la nature, mais une punition que nous nous sommes auto-infligée. Pour éviter ce type de situation, il faudrait adopter une approche globale beaucoup plus respectueuse de la nature. »
Ces commentaires font écho aux conclusions d’une étude publiée dans la revue Proceedings of the Royal Society B au début du mois, qui suggérait que la cause sous-jacente de la présente pandémie était probablement l’augmentation des contacts entre l’Homme et la faune sauvage.
Les experts sont divisés sur la manière de réglementer le vaste commerce des animaux, beaucoup s’inquiétant de l’impact que cela aurait sur les populations les plus pauvres. Bien qu’une action urgente concernant le commerce des animaux sauvages soit nécessaire selon Amy Dickman, biologiste spécialiste de la conservation à l’université d’Oxford, la chercheuse se dit « alarmée » par les appels à des interdictions aveugles du commerce des animaux sauvages.
Elle est l’une des 250 signataires d’une lettre ouverte adressée à l’Organisation mondiale de la santé et au Programme des Nations unies pour l’environnement, précisant que toute transition doit contribuer, et non pas nuire, aux moyens de subsistance des populations les plus vulnérables, dont la survie dépend souvent des ressources sauvages :
« La pandémie de Covid-19 inflige des coûts sociaux et économiques sans précédent aux pays et aux communautés, les pauvres et les personnes vulnérables étant les plus touchés. Les liens présumés du virus avec un « marché humide » chinois ont conduit à des appels à l’interdiction des marchés humides et à la restriction ou à l’arrêt du commerce, de l’usage médical et de la consommation d’animaux sauvages. Cependant, les interdictions et les restrictions sans discernement risquent d’être inéquitables et inefficaces. »
Des restrictions trop simplistes et sans discernement auraient pour effet d’exacerber la pauvreté et les inégalités, ce qui entraînerait une augmentation de la criminalité et aurait également pour effet de décupler l’exploitation de nombreuses espèces déjà menacées. Les scientifiques s’inquiètent également des conséquences d’une interdiction pure et simple sur un certain nombre de populations indigènes, notamment les tribus d’Amazonie ou celles vivant le long du fleuve Orénoque, qui s’apparenterait à une « attaque » contre leurs moyens de subsistance.
Avis que partage la porte-parole de l’ONG camerounaise FCTV : « La viande de brousse est très importante pour les populations vivant dans des régions reculées, car elle constitue leur principale source de protéines animales. Ces décisions sont souvent prises dans des bureaux par des gens n’ayant pas conscience de notre réalité. »
https://dailygeekshow.com/covid-19-pandemie-monde-sauvage/?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=Newsletter_Journaliere_2020_04_27
Écrit par : L'enfoiré | 28/04/2020
Paul Jorion: "Oui, cette épidémie était prévisible"
- Dans "Comment sauver le genre humain", vous écrivez que "nous ne serons jamais à l’abri d’une épidémie inédite à laquelle nous serions particulièrement vulnérables". Cette épidémie était donc prévisible?
- Cette épidémie était prévisible parce que les dégradations de l’environnement favorisent les sauts d’un virus d’un animal vers l’homme. L’extraordinaire robustesse du système immunitaire de la chauve-souris engendrera toujours une sélection des virus qui les rendra de plus en plus efficaces et agressifs, et donc dangereux s’ils opèrent le saut vers l’homme.
- Le Covid-19 va-t-il changer la donne environnementale, les priorités climatiques vont-elles être soudainement oubliées?
- Le paradoxe est que plus le Covid-19 se révélera coriace, plus la mobilisation pour la survie de l’espèce a des chances d’être victorieuse. Plus le Covid-19 s’avérera en effet difficile à maîtriser, plus il deviendra difficile d’imaginer un "après-Covid", et plus le sentiment s’installera que devant un risque d’extinction de l’humanité, ce coronavirus n’était pas une parenthèse mais un élément de plus à ajouter à l’équation, aux côtés du réchauffement climatique et de la montée des eaux.
Si le Covid-19 est éradiqué relativement aisément, la tentation existera de dire: "La technologie nous a facilement sauvés de ce péril, il en sera de même pour le réchauffement climatique". Si cela s’avère au contraire périlleux, voire impossible, on se dira: "Un problème de plus à mettre au dossier: il faut prendre ce risque d’extinction très au sérieux".
- Vous comparez la crise économique et écologique aux années 30, celles de la Grande Dépression. Avec cette nouvelle crise liée au coronavirus, la comparaison avec les années 30 est encore davantage d’actualité. Quels sont les risques? Une montée du ressentiment des populations?
- Les premiers chiffres qui tombent suggèrent que les pertes économiques seront du niveau de la dépression plutôt que de la récession. Nos dirigeants vont choisir – pour éviter des pertes pires encore – d’encourager une reprise rapide de l’activité économique, qui risque de provoquer une "seconde vague" de la pandémie qui ne manquera pas d’être pire que la première, alors que nous ne sommes encore au mieux qu’à un niveau d’immunisation de la population de 3%. Si une deuxième vague nous submerge, il ne nous restera plus comme choix que l’"approche chinoise" d’éradication. Le problème pour nous alors sera que nous n’aurons adopté cette politique qu’avec hésitation, et cette fois avec un retard d’un an, dans le paysage de désolation d’une économie entièrement à terre.
- Vous indiquez que l’horizon est très sombre. Tout l’inverse d’un penseur comme Steven Pinker que vous mentionnez dans le livre. Vous ne l’appréciez pas?
- Personnellement, je n’ai rien contre lui, mais c’est un homme des médias. Il est surtout là pour plaire au public. Il est reconnu par la communauté, car il ne dit pas des bêtises, il avance des chiffres. Mais l’idée que nous vivions plus longtemps et en meilleure santé ne dit rien sur l’état de dégradation de la planète. Quand il affirme que l’espèce ne craint rien parce qu’il est lui-même riche et en bonne santé, il y a sans aucun doute des gens que cela met de très bonne humeur. Il me rappelle le film Melancholia de Lars von Trier où les habitants d’un très beau château commencent par penser que l’immense planète qui menace de s’écraser sur la Terre ne les concerne pas. Quand, des années auparavant, Pinker nous affirmait que les enfants ne doivent pas apprendre à parler, que le langage est "un instinct", qui leur vient "comme ça", il trahissait le fait qu’il n’a jamais élevé d’enfants lui-même. Il y a trop de choses, que tout le monde sait, qui sont parfaitement étrangères à Steven Pinker.
- Mais il y a quand même des changements positifs. En 2019, les grands patrons américains réunis dans le cadre de la Business Roundtable ont décrété que l’actionnaire n’était plus roi et que les sociétés devaient les mettre au même niveau que les clients, les employés, le monde environnant. C’est une révolution, non?
- Oui, c’est une révolution, et c’est pour cela que j’ai tenu à le mentionner comme un fait très positif. Mais quand je vois qu’en France, le premier commentaire sur la pandémie du Medef, le principal organisme patronal, est que les salariés ont certainement compris qu’au sortir de la crise, ils devront travailler beaucoup plus qu’avant, je me rends compte que tous les milieux d’affaires au monde ne sont pas aussi intelligents que ceux des États-Unis. J’ai habité 12 ans aux États-Unis. Les Américains comprennent mieux l’époque dans laquelle nous sommes. Ils sont toujours les premiers à changer la manière de faire les choses.
- Vous êtes clairement favorable à un État-providence, vous écrivez même que celui-ci doit être inscrit dans une Constitution universelle pour l’économie.
- En effet, sans cela on continuera de nous dire que la poursuite de l’État-providence dépend de la croissance, une croissance qui peut être au rendez-vous une année, mais totalement absente l’année suivante. Cela, alors que nous sommes dans un contexte de concentration inéluctable de la richesse qui fait que 85% de la croissance annuelle va au 1% le plus nanti. Faisons effectivement de l’État-providence notre objectif: Keynes expliquait déjà que même le gouvernement le plus stupide ne peut pas gouverner indéfiniment une population tourmentée par le ressentiment. Et définissons les moyens à mobiliser en fonction de cet objectif.
- Vous êtes pour un retour de la planification sous forme de plans quinquennaux. Cela fait penser à l’ère soviétique et à tous ses excès...
- La planification soviétique ne tenait pas compte des réalités, elle était pointilleuse et liberticide. Mais des pays ont très bien mis en œuvre la planification. Regardez la Belgique et la France des années 1950 et 1960. C’est leur période de plus grande prospérité.
- Mais en quoi l’État serait-il un meilleur gestionnaire que le privé? Cela n’a pas été souvent le cas par le passé: projets inutiles, gaspillage de l’argent public…
- On parle beaucoup en ce moment de l’ouvrage de Mariana Mazzucato, professeur à l’University College de Londres, "L’État entrepreneur. Pour en finir avec l’opposition public-privé", selon laquelle l’inefficacité de l’État par rapport au privé n’est rien d’autre qu’un mythe soigneusement entretenu par les milieux d’affaires. Son livre non seulement apporte une multitude de contre-exemples, mais remet en question la rumeur elle-même. Elle met en évidence en particulier toutes les initiatives étatiques sans lesquelles le secteur privé n’aurait jamais pu décoller, pour en récolter ensuite les dividendes… avant que l’État ne doive ensuite tenter de recoller les morceaux en cas de faillite!
- Vous êtes favorable à une économie des besoins qui remplacerait l’économie des désirs. C’est la fin des dépenses de loisirs, des achats de produits de luxe, des voyages en avion?
- Il doit y avoir des priorités: d’abord l’indispensable, ensuite le superflu. Cela semble une banalité, mais ce principe implique une inversion des pratiques récentes. Par ailleurs, il y a des pratiques qui détruisent l’économie et d’autres qui détruisent l’environnement, comme les trajets futiles en avion que je refuse désormais personnellement. Il faut se souvenir que sans environnement, il n’y aura plus d’économie.
- Quelles seraient, selon vous, les premières mesures à mettre en œuvre de façon urgente?
- Il faudrait revenir à la loi abrogée en Belgique en 1867 qui interdisait la spéculation. Nul ne prétendra que le capitalisme n’était pas en bonne santé en Belgique en 1867 avant l’abrogation de cette loi. Les sommes kidnappées par la spéculation sont désormais indispensables dans l’économie, il faut qu’elles y retournent sans plus tarder, après une trop longue parenthèse.
Ensuite, le retour de la rédaction des règles comptables dans le giron démocratique. Les règles comptables sont la véritable Constitution de nos pays: ce sont elles qui définissent le cadre financier dans lequel nous tentons d’atteindre nos objectifs. Ce sont ces règles qui déterminent aujourd'hui que les salariés sont uniquement considérés comme un coût pour les entreprises et que les rémunérations des investisseurs sont des parts de bénéfices. Il est inadmissible que la rédaction de ces règles soit entre les mains seulement d’un petit club constitué des plus grosses firmes mondiales et des quatre grandes firmes d’audit. J’en ai parlé à des responsables de firmes d’audit. Ils répondent qu’ils sont conscients du problème. Mais ils ajoutent que tant qu’on ne leur dit rien, ils continuent… C’est pourquoi il faut poser le problème aujourd’hui. C’est urgent.
https://www.lecho.be/dossiers/coronavirus/paul-jorion-oui-cette-epidemie-etait-previsible/10225350.html
Écrit par : L'enfoiré | 10/05/2020