Le magasin des Suicides (02/09/2020)
Il fallait donner une suite à cette histoire de virus et de suicides de victimes consentantes à cause de la peur paralysante.
Sujet plus sérieux et plus délicat que d'habitude dans ce blog. Plus de 600 livres traitent du suicide.
Des statistiques de taux de suicides par pays estimées par l'OMS étonnent. Ce sont souvent les pays les plus riches qui ont le taux de suicides le plus élevé.
La crise du Covid-19 a eu un impact sur la santé mentale et sociale.
8 % des personnes de 18 ans et plus ont indiqué qu'elles avaient sérieusement pensé à mettre fin à leur vie au cours des 3 derniers mois, et 0,4 % ont même tenté de le faire. Impact financier important sur la vie quotidienne des Belges.
Moins de suicides mais plus de tentatives.
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Il y a une autre courbe à aplanir. L’isolement, le manque de soutien, l’intimidation, le manque d’accès à des ressources adéquates et l’insécurité économique pourraient amener à moyen terme une augmentation des comportements suicidaires dans la population à cause de troubles de l’humeur par des traits impulsifs ou agressifs, une rigidités dans la pensée, victimes de violence familiale, d’abus, de négligence, mènent au désespoir et au découragement. Troubles psychotiques et de la personnalité renforcés par la consommation d'alcool, de drogues, de médicaments. La liberté rabotée par des règles parfois considérées comme absurdes avec ce port du masque qui ne permet même plus de voir le sourire d'un interlocuteur qui augmentent de fait, les restrictions et les limitations de mouvement comme ce fut le cas pour les vacances suivies de quarantaines.
Des secteurs ont été plus impactés que d'autres. La secteur de la culture en fait partie et vendredi dernier, on en parlait
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La dérision a cédé le pas au spleen généralisé avec le moral dans les talons.
Le décor du magasin des suicides et du mal être chronique est planté.
« Les plus désespérés sont les chants les plus beaux. Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots », écrit Alfred de Musset dans sa Nuit de mai.
Le spleen a toujours existé.
L'homme est un être social par excellence. La solitude pèse sur le moral quand elle n'est pas désirée. Il a besoin de trouver un véritable asile dans sa détresse. Les réseaux sociaux ont tenté de combler ce vide de contacts par un rapprochement virtuel. Skype, Facebook et d'autres sont devenus de nouvelles boussoles improvisées dans un répit temporaire du confinement mais cela n'assure pas la sérénité d'esprit quand les harcèlements apparaissent. Les contacts humains sous cette forme n'utilisent que la vue et l’ouïe dans nos cinq sens.
Les réseaux sociaux sont un leurre et finissent par décevoir par le négativisme et les trolls y sont ambiants qui, pris au premier degré, renforce la morosité. La virtualité est une fausse liberté de la rage.
La prévention du suicide préconise un effort collectif par la solidarité alors que tout se ligue contre elle à cause de ce Covid-19. Les retraités ont fait quelques places. Tout est pour le mieux pour la caisse des pensions qui réduira ses dépenses mensuelles.
C'est la rentrée. Il est même dit que grâce à la fermeture des écoles, les gestes suicidaires des jeunes ont diminué dans certains groupes vulnérables suite aux expériences d’intimidation vécues à l’école.
Ce 1er septembre, les écoles rouvrent leur portes.
Cette date représente autre chose en plus pour moi.
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Le suicide de Robin Williams
Dernièrement, je regardais le film "Good morning Vietnam" qui a valu à Robin Williams, la première nomination à l'Oscar du meilleur acteur en 1988.
Ce film confirme que dans les moments dramatiques de guerres, le rire apporte une soupape de sécurité et de soulagement nécessaire aux soldats.
Etre pince sans rire est un moyen de résister aux drames de la vie. Mais quand le rire est personnel, cela peut, en principe, mieux passer.
Il y a six ans exactement, j'avais écrit un billet dont le titre était "L'avenir à la burka?".
Avec les masques, nous avons peut-être déjà une pièce de l'accoutrement à la mode 2021. D'autres habitudes seront d'office à mettre aux idées et aux actions perdues.
Dans ce même billet, l'annonce que Robin Williams s'était donné la mort par asphyxie, le 1er août 2014, après avoir lutté durant plusieurs années contre des problèmes de santé mentale et avoir été diagnostiqué avec la maladie de Parkinson.
Des antidépresseurs et un médicament contre la maladie de Parkinson ont été trouvés dans son organisme, mais l'autopsie a également révélé que l'acteur n'avait pas réellement la maladie de Parkinson. L'acteur souffrait plutôt de démence à corps de Lewy, qui présente des symptômes similaires et est souvent diagnostiquée à tort comme la maladie de Parkinson.
Dans la même veine, il existe la maladie de Pick et le syndrome de Benson.
Étonné, j'avais écrit alors à son sujet "Éternel enfant, il avait fait du rire sa manière d'être. Il laisse rien de moins qu’une œuvre, marquée par le goût de l’irrévérence, de la fantaisie, du refus de grandir et d'un amour immodéré pour la liberté. Son décès fait comprendre que quelle que soit la célébrité ou l'argent, cela ne va jamais régler les problèmes de la vie réelle. Le piège de la célébrité apporte un signal d'alarme à la postérité. C'est aussi remarquer que l'époque ne s'accorde plus avec l'humour mais s'est entichée de l'austérité comme seul guide".
Un film que j'ai beaucoup aimé "Bill Hunting" sorti en 1997 dans lequel il joue le rôle d'un psy qui lui va comme un gant et dans lequel il accepte le défi de réhabiliter un jeune surdoué, bagarreur victime de son passé, en le remettant sur les rails de son destin dans une relation de confiance pour le le faire réagir en lui répétant « C'est pas ta faute »,
Après cette décennie fructueuse, il interprète en 2002 un tueur psychopathe dans Insomnia, Le film est un succès critique et public. La même année, dans Photo Obsession, il joue le rôle d'un employé maniaque d'un laboratoire de développement de photographies, obsédé par une famille faisant partie de sa clientèle et qu'il jalouse.
L'acteur, jusque-là habitué à jouer le rôle de personnages sympathiques, parvient à travers ces deux rôles à montrer l'étendue de son talent en interprétant des rôles totalement différents de sa personnalité.
Mais, en privé, il souffrait d'une sévère dépression et des premiers stades de la maladie de Parkinson, de la démence à corps de Lewy. C'est la conscience de son état de santé et psychique qui aurait poussé l'acteur à mettre fin à ses jours
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L'esprit reste insondable aux tréfonds de soi-même
Un suicide de manière est souvent à la base une suite qualifiée de burn-out, d'un sentiment d'excès, d'être dépassé, de ne plus se sentir synchronisé avec son époque, de devoir céder le pas à un suivant parce qu'il est devenu difficile de suivre le rythme de ce que veut la société pour être motivé pour être apprécié à sa juste valeur par elle.
Cela peut aller jusqu'au djihadisme à ne plus avoir peur de mourir. Le problème, c'est que ces candidats idéoloques au suicide veulent le faire en compagnie de ceux qui n'en veulent pas.
Ce mardi, commençait le procès des "seconds couteaux" des attentats de 2015. Pierre Kroll est venu pour en parler.
Pour le jeune, une faiblesse intrinsèque tourne parfois au fantasme et au drame à la sortie d'une famille trop bien rangée derrière une famille qui a réussi, bien sous tous les rapports, qui fait envie pour soi-même mais que le jeune n'arrive pas à reproduire en assumant ses propres chocs et les risques du métier d'adulte.
On associe le suicide à l’échec mais il peut aussi découler du succès.
Trop de misère, trop de réussite, l’explication n’est-elle pas dans ce «trop» dans la santé psychique d'un individu?
Il y a les chanteurs qui se suicident à 27 ans, souvent suite à l'utilisation de drogue, comme Jimmy Hendrix, Jannis Joplin, Amy Winehouse, Jim Morrison, Otis Redding (dans un accident d'avion à 26 ans)... jusqu'à formé le Club des 27.
En dehors d'eux et autour d'eux, la liste de suicidés qui font partie du show-biz est longue.
Une nostalgie d'avoir trop connu et être sûr de ne plus pouvoir les revivre comme le fait sentir dans ses interviews, Alain Delon, de ne pouvoir «digérer» son époque même dans la surabondance, qu’il s’agisse de bonnes ou de mauvaises choses. Le dire, c'est quelque part se sauver.
Alors le mal être casse tout sur son passage comme cela a été le cas dans le film "Deux jours à tuer" qui rappelle que quand la vie a tout donné, choisir de mettre fin à une existence confortable, pour un esprit fort parfois s'évertuer à la démolir en souhaitant y mettre un terme quitte à critiquer avec férocité et de façon grossière tout ce qui resterait positif dans la vie quand on ne révèle pas son lourd secret.
"C'est une vérité admise depuis longtemps chez les hommes qu'on ne peut savoir pour aucun mortel avant qu'il soit mort si la vie lui est douce ou cruelle" disait Sophocle.
Le succès est très exigeant car il ne permet jamais de lever le pied..
De là naît le désespoir nostalgique à ne plus être capable d’assumer les affres d'un lendemain dont on ne peut plus assumer les aléas.
Pas tellement de différences entre les communs des mortels ou les célébrités, tous parfois «beaux, riches et en bonne santé» peuvent passer à cette extrémité.
Pourtant, ne pas être dans la norme, ceux qui y échappent et restent solitaire, font aussi partie de l'humanité sans se suicider pour autant.
Se retrouver dans la beauté du handicap peut prendre tellement de formes en dehors du côté physique et de la beauté dont il était question dans l'interview des auteurs du livre "Etre beau" au 28' sur ARTE.
La motivation de vivre, il faut la chercher en soi et arriver à se foutre du regard malveillant des autres..
Thanatos et la mort peuvent danser même en mythologie...
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Etre différent pour résoudre les problèmes?
Ne pas se sentir bien dans sa vie en commun avec son entourage, pousse à se sentir différent jusqu'à se créer une identité propre pour qui le social n'est pas essentiel.
Fatima Daas, Française et Algérienne, croyante, pécheresse, lesbienne et et féministe intersectionnelle, influencée par Marguerite Duras et Annie Ernaux, publie « La petite dernière » qui raconte comment se construit une identité au sein d’une famille nombreuse, comment on cherche sa place à l’école, dans la religion, et comment on existe quand on baigne dans les contradictions pour s'extraire de la sinistrose dans un autre interview au 28' sur ARTE.
C'est aussi ce qu'on peut déduire de la dernière bulle de Josef Schovanecavec le bonheur d'être différent de son entourage.
La question "Le genre humain est-il si social qu’on le dit pour arriver à comprendre ce genre d'extrémité?" vient à l'esprit par la solidarité.
Le candidat au suicide ne laisse pas présager de sa sortie de piste.
Même avoir une complicité avec lui n'y change rien.
On n'atteint jamais le fond de la corbeille aux fruits défendus dans l'introspection d'un individu.
S'il parvient à en parler, s'il pleure, c'est déjà une chance qu'il a déjà passer un cap de la renonciation de passer au suicide pour résoudre ses problèmes existentiels et qu'il cherche du secours.
Sinon, il continue à vivre dans son paradigme de solitude sans fantaisie sous le chapeau de fantasmes qui s'accentuent imperturbablement et imperceptiblement dans sa faiblesse pour reprendre le dessus.
Essayer d'accrocher des règles psychologiques à la philosophie est impossible quand la lutte du pouvoir se ressaisir s'est mise en branle.
La dérision ne fonctionne bien que si elle s'accompagne de l'autodérision.
"Alors on en parle" comme le dessine Pierre Kroll
Décidément, le père Noël est toujours une ordure même s'il n'aime pas dire du mal...
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Premières constatations
Malgré tous les efforts, on ne peut rendre heureux quelqu’un qui n’a pas la motivation suffisante pour le devenir par lui-même.
Ne pas confondre le manque de savoir vivre que l'on a appris et celui de pouvoir vivre qui ne s'apprend pas. Une personnalité faible introvertie sera toujours déforcé face à une personnalité plus forte qui n'a pas l'heur de prendre sa place à mettre un introverti d'accord avec lui-même, à oser aller à contre-courant en absorbant les chocs au passage pour lui-même.
La crise du coronavirus a vu une augmentation de patients chez les psychiatres (Extrait de "A votre avis :).
Une recrudescence des suicides est normale dans ces circonstances.
Moins de libertés, plus d'éloignements entre les hommes, pas de vacances pour faire un break créent la lassitude.
"Quand l’échec est si immense que le corps ne trouve d’autres moyens que de s’effondrer en tombant malade. Parfois, la douleur du cœur est tellement indicible que le corps doit user de stratagèmes pour exprimer, extérioriser et survivre à ce puits de souffrance." lisais-je.
Le suicide reste souvent incompris par son entourage immédiat parce qu'il ne lui est pas expliqué par celui qui ne voit pas d'issue lui-même et ne sait pas donner d'indices de son mal être.
"Avec le Covid-19, ils ont fabriqué une société de la peur; sont-ils devenus malades?", écrivait Bernard Duguet.
Oui, probablement à la suite de la trop grande espérance en la solidarité humaine dans laquelle se cache des instincts antagonistes.
Le magasin des suicides des Tuvaches est donc ouvert...
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"Le Livre des Baltimore" de Joël Dicker
Je viens de le terminer. Il apporte une bonne conclusion. Au départ, une histoire de deux familles parallèles. L'une est prospère, riche et l'autre fait partie de la classe moyenne. Le lien entre elles, trois cousins et une fille qui s'immisce dans leur trouble de jeunes tiges. Les personnages sont réunis par un pacte tacite dans une entente cordiale pour ne pas se séparer et qui se séparent tout de même le jour où tout bascule. Si l'argent mène un combat sournois, il n'épargne rien quand la vie et la mort provoquent la dislocation.
Qu'est-il vraiment arrivé? Est-ce que cela le justifiait? Un Drame? Deux questions qui viennent à l'esprit dans cette intrigue de tous les instants entre des interlocuteurs qui ont leurs propres vérités et que l'écrivain du roman tente de reconstituer tous les bouts de la réalité.
Joël Dicker aime voyager dans le temps à coup de flash-back sans suivre l'ordre chronologique. Les paragraphes se bousculent comme s'ils avaient été écrits d'un seul jet à partir de la mémoire. De 1960 à 1989, le livre des Goldman, de 1989 à 1997, la jeunesse perdu, de 1998 à 2001, la fraternité perdue, de 2002 à 2004, le Drame et de 2004 à 2012, la réparation. Trop d'amour, trop d'amitié n'empêche pas la jalousie de s’immiscer insidieusement dans toutes les relations.
"Il n'y a pas eu un Drame mais une suite de drames avec lesquels il faut continuer à vivre malgré tout. Inévitables, ils n'ont pas beaucoup d'importance, au fond. Ce qui compte, c'est la façon dont on parvient à les surmonter. Nos vies n'ont de sens que si nous sommes capables d'accomplir trois destinées: aimer, être aimé et savoir pardonner. Le reste est du temps perdu", dit un des acteurs à la fin du livre.
A la question "Pourquoi j'écris?", Joël Dicker, répond: "Parce que les livres sont plus forts que la vie. Ils en sont la plus belle des revanches. Ils sont les témoins de l'inviolable muraille de notre esprit, de l'imprenable forteresse de notre mémoire".
Seule la fiabilité que l'on trouve dans la résilience de l'instant, permet de se sortir d'un mauvais pas.
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Une conclusion comme une autre
En 2010, j'avais écrit "Le Bonheur Intérieur Brut", plus psychophysiologique que quand on l'appelle le "Bonheur National Brut" plus sociologique.
Dimanche dernier, les Carnets du Bourlingueur revenait sur le Bouthan, réputé comme représentant du bonheur national brut.
Le bonheur surveillé n'a pas l'heur de m'intéresser.
Devrais-je ressortir "Et mourir de plaisir", la chanson déjà poussiéreuse de Michel Sardou qui ne se sent pas plus synchronisé avec cette époque, pour terminer ce billet jumelé à celui-ci?
Du plaisir avec un humour sans gêne, pourquoi pas, mais de là à en mourir, je n'irais pas jusque là..
Une chanson d'humour noir pourrait faire l'affaire...
Qui n'a pas eu de période de relativement dépressive engendrant un manque de sommeil?.
Toutes les contrariétés de la vie ne génèrent pas heureusement, l'envie d'en finir. Bien au contraire.
Le suicidé emporte le secret de son mal être avec lui puisque dans cette période les médicaments contre la dépression ou le sommeil ne résolvent rien.
Alors, "Dilemme-moi"... et savoure l'instant à sa juste valeur.
Pour ceux qui se sentent dépressifs et mal dans leur peau, le recours à un centre de prévention du suicide, s'impose.
Je ne pouvais que rappeler des exemples de suicides alors que ceux qui sont sortis de leur morosité, n'en font souvent pas état.
Quand je parlais avec humour d'un suicidé qui saute du 10ème étage d'une tour, arrivé au 5ème et dit " jusqu'ici, tout va bien", c'est évidemment parce qu'entre le 5ème et son arrivée sur le sol, il a mis un élastique aux pieds avec le temps d'inventer une vanne à sa hauteur dégressive.
Hughes Aufray a 91 ans. Il sort son nouvel album avec quatre anciens succès et huit nouveaux morceaux. Autoportrait:.
Prendre soin de la tête et des jambes est une solution qui apporte santé mentale et physique en gardant les distances de sécurité sans se leurrer à l'abri d'une fausse solidarité.
Entre le marteau et l'enclume, l'humour permet de s'immuniser des vicissitudes de la vie et pas uniquement du Covid.
Une fois arrivé au stade de la résistance personnelle, la propager aux plus faibles qui vaudrait le détour..
Pouvoir se renouveler par l'éclectisme et par l'adaptation de son existence à chaque partie de son époque sont les meilleurs médicaments contre la nostalgie et toutes les envies de suicide.
Avec le même état d'esprit que la plume de Thomas Gunzig qui rappelle tout ce qui pourrait arriver dans cette nouvelle saison et comment y faire face avec un humour noir.
Ce 1er septembre, comme dab, j'ai remis ma plume dans le plumier, mon plumier dans mon cartable tout neuf comme cadeau d'anniversaire et j'ai été me promener incognito sous mon masque.
L'acteur Ben Cross, connu pour son rôle dans le film "Les Chariots de feu", décédé subitement le 18 août, à l’âge de 72 ans des suites d'une courte maladie, n'avait pas l'envie de se suicider à cet age que je viens juste de dépasser.
Là, du coup, cela aurait pu me la foutre plus mal, mais avec le souvenir de la musique de Vangelis, cela glisse déjà un peu mieux de source ...
Après la psychologie, la sociologie pourrait ajouter son grain de sel dans un nouvel épisode....
Nouveau clip de Saul et Alice on the Roof à mettre en relief avec le Covid et la culture en berne...
Allusion,
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2/9/2020: Débat sur le procès des attaques terroristes:
4/9/2020: 25 ans depuis la création de la cellule de recherche des personnes disparus
10/9/2020: Journée mondiale du suicide : La santé mentale des Belges a été mise à rude épreuve depuis la crise du Covid et tous ses effets secondaires générant l'angoisse
16/8/2020: ARETE présente le film "Valley oif Love"
Synopsis: Un couple séparé reçoit une lettre de leur fils qui leur donne rendez-vous dans la vallée de la Mort aux États-Unis. Le couple s'y rendra ensemble, alors que son enfant s'est suicidé 6 mois auparavant. Au cours d'un parcours initiatique durant lequel il leur propose de se "rencontrer", le couple va visiter des lieux mythiques de la vallée de la mort : Furnace Creek (le couple y réside au 'resort' du même nom), Badwater Basin, Dante's view et Mosaïc Canyon....à cette occasion, le couple va se "retrouver" sentimentalement après des années de séparation.
Commentaires
De nombreuses personnalités rendent hommage à Annie Cordy et à sa belgitude
La chanteuse belge est décédée hier à l’âge de 92 ans.
Sa belgitude
«Annie Cordy était une artiste accomplie dont l’humour et la joie de vivre représentaient si bien cette ’belgitude’ que l’on aime tant. Elle a conquis le cœur de nombreuses générations. Elle nous manquera terriblement», écrit par exemple la Première ministre Sophie Wilmès.
«Humour ravageur, bonne humeur contagieuse, joie de vivre pétillante et puis le charme et la #belgitude. Annie Cordy s’en va et nous sommes tristes», abonde Charles Michel, le président du Conseil européen.
«Le décès d’Annie Cordy provoque tellement de tristesse alors qu’elle nous apportait la gaité et la bonne humeur dans ses spectacles, ses chansons, sa présence», ajoute le commissaire européen Didier Reynders.
L’artiste aura été le porte-drapeau des couleurs noir-jaune-rouge tout au long de sa carrière. Un pays dont elle était immensément fière. «Nous perdons une artiste rayonnante et une chanteuse dont le talent et la bonne humeur permanente auront fait briller la Belgique dans le monde entier», pointe Paul Magnette, président du PS.
Réactions en France également
En France aussi, la chanteuse s’était fait un nom. «Populaire et solaire, à la ville comme à la scène. Joyeuse et généreuse, avec son public comme ses amis. Ainsi était Annie Cordy. Avec elle disparaît la bande originale d’une vie faite de bonheurs simples, sincères, et communicatifs», regrette Jean Castex, le Premier ministre français.
Annie était une artiste complète sachant tout faire, danser, chanter, jouer la comédie, émouvoir et faire rire. C’était une très grande professionnelle aux talents multiples, c’était la Lucy Ball française», a déclaré à l’AFP la chanteuse Mireille Mathieu.
Annie Cordy au «Soir»: «Ma mère n’était pas éduquée. Elle, c’était du cœur, et droit dehors!»
«Annie était mon amie de toujours. J’ai tellement de souvenirs à ses côtés. Nous avons tant ri toutes les deux ! (...) Tu vas terriblement me manquer ma Nini», a commenté sur Twitter la chanteuse et actrice Line Renaud.
Disney a également rendu hommage à l’artiste, qui avait prêté sa voix à un personnage du dessin animé Pocahontas. «Grand-mère Feuillage nous a quittés. Annie Cordy a apporté cette sagesse et cette voix inimitable à ce personnage emblématique de Pocahontas : une légende indienne.»
Et puis le monde sportif a aussi été touché par ce décès. Notamment... le Paris-Saint-Germain, qui a voulu se souvenir de l’interprète du tout premier hymne du club français.
https://www.lesoir.be/323088/article/2020-09-05/de-nombreuses-personnalites-rendent-hommage-annie-cordy-et-sa-belgitude
Écrit par : Allusion | 05/09/2020
Être confronté directement comme tu l’aurais été au suicide doit être extrêmement perturbant et très triste à la fois. Je ne sais quoi dire tellement ceci doit être épouvantable.
Par contre toutes ces statistiques de mortalité liées au suicide ne me semble pas très sérieuses. Pourquoi ?
D’après Wikipedia le taux serait de 20 pour 100.000 habitants en Belgique. Toi tu mentionnes 0,4% ce qui indique un écart grand comme un océan entre les deux statistiques..... chacun produit les siennes je suppose, moi-même je n’en ai pas à partager......
Puis il est fait mention que les pays riches seraient les plus touchés. Du grand n’importe quoi à mon avis de généraliser des chiffres de cette façon. Peut-être que le message caché est de mettre l’accent sur la pauvreté qui aurait peut-être pas mal de bénéfices...
Un esprit critique se poserait un certain nombre de questions à propos de ces statistiques. Il serait utile de se demander comment être aussi précis quant aux taux de décès par suicide dans ces pays les plus pauvres qui n’ont pas de système de soins de santé en dehors de qq grandes villes ? La plupart n’ont pas les moyens même de comptabiliser le nombre d’habitants à quelques millions près, alors comment comptabiliser le nombre de morts tout court. Même dans les capitales de ces pays pauvres qui sont entourées de bidon villes à perte de vue, comment connaître le nombre d’habitants dans ceux-ci et à fortiori le nombre de morts ? Donc faire la différence entre le taux de suicide dans ces conditions est du domaine de la science occulte au minimum.
Un esprit un rien critique se demanderait qui en Belgique par exemple, ne peut plus supporter ces confinement Covid ? S’agirait il de familles vivant à plusieurs dans Des appartements de 50 m2 ou moins, des habitations à peine salubres sans isolation OU S’agirait il de personnes vivant dans des maisons confortables en dehors des villes ? La question vaut certainement la peine d’être posée........
Ce genre de statistiques de suicide comme de mortalité due au COVID n’ont aucune valeur scientifique si elles ne sont pas accompagnées d’une analyse sociologique suffisante. Que ces statistiques concernent la Belgique ou n’importe quelle pays pauvres ou riches, toutes devraient être accompagnées d’analyses sociologiques.
La vraie compréhension de ces chiffres est à ce prix.
Écrit par : Don Quichotte | 08/09/2020
Non, le chiffre de 0,4% n'est pas à moi. Je mentionne le lien que je répète ici
https://www.levif.be/actualite/sante/coronavirus-8-des-personnes-majeures-ont-pense-au-suicide/article-news-1304619.html
Il est à relier à la situation du Coronavirus tandis que celui de Wiki est plus général et indépendant d'une période plus précise. D'où probablement la différence.
Pourquoi les pays riches sont plus touchés qu'on pourrait le penser?
La première réponse est que la richesse permet l'oisiveté, le manque de projets de vie. Le "club des 27 ans" n'est qu'un exemple comme raconté dans l'article.
Pour se payer la drogue jusqu'à l'extase qu'elle procure, il ne faut pas être pauvre. La solitude est une cause très importante. Je n'ai pas cité Dalida qui avait tout, mais qui ne se suffisait pas de ce tout. Dans le même dernier documentaire "Les Carnets du Bourlingueur" que celui dont je parlais en parlant du bonheur "Qui a dit que l'argent ne fait le bonheur?" disait ces jeunes junkees qui font des photos de jeunes femmes dénudées pour les revendre en faisant un énorme profit. Eux ont des projets peu importe la qualité et cela fait la différence.
La deuxième réponse, c'est que pour survivre quand on n'a pas beaucoup en poche, c'est l'entraide qui fait le lien. Ce lien n'existe plus dans les villes qui restent très impersonnelles malgré la proximité. Mais c'est vrai en dehors du suicide, les morts sont plus "naturelles" par la faim et pas par les suicides dans les pays les plus pauvres..
Comment on calcule ces statistiques de manière précise?
Toutes statistiques précisent toujours la période pendant laquelle une enquête a eu lieu pour les déterminer. C'est dire que cela peut changer très vite en fonction de beaucoup de raisons qui correspondent aux changements de sentiments d'une population.
Non, pas de crainte, l'esprit critique est bien présent et les questions à poser valent d'être posées que ce soit avec une vision psychologique d'abord et sociologique ensuite. J'ai essayé de le faire comprendre mais apparemment le message n'est pas passé. La partie + ou - sociologique est annoncée en fin de billet.
Écrit par : Allusion | 08/09/2020
Journée mondiale du suicide : La santé mentale des Belges a été mise à rude épreuve depuis la crise du Covid et tous ses effets secondaires générant l'angoisse
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/00/718254656.mp3
Écrit par : Allusion | 10/09/2020
La dépression peut être détectée grâce aux fluctuations du rythme cardiaque selon cette étude
Plus de 90 % des patients dépressifs pouvaient être identifiés à partir de données cardiaques enregistrées sur une période de 24 heures
Des chercheurs allemands ont récemment montré qu’il était possible de détecter la dépression en surveillant les fluctuations du rythme cardiaque d’un sujet sur une période de 24 heures. Ce nouveau biomarqueur pourrait être facilement intégré dans les protocoles de surveillance des patients.
UN BIOMARQUEUR PROMETTEUR POUR DÉTECTER LA DÉPRESSION
Bien qu’un nombre restreint de recherches aient identifié un lien convaincant entre dépression et variations du rythme cardiaque, comprendre cette association se révélait compliqué, en raison du grand nombre de facteurs susceptibles d’avoir une influence sur celui-ci. Présentés à l’occasion de l’European College of Neuropsychopharmacology’s Virtual Congress, ces nouveaux travaux menés par des chercheurs de l’université Goethe (Allemagne) se sont attachés à étudier cette association en recrutant 16 sujets présentant un trouble dépressif majeur (TMD) résistant au traitement.
À l’issue d’un suivi de quatre jours, impliquant l’utilisation d’un petit dispositif portable enregistrant en permanence la fréquence cardiaque, les résultats de cette cohorte ont été comparés à ceux de 16 sujets en bonne santé.
« Nous avons constaté que les personnes souffrant de dépression avaient une fréquence cardiaque de base plus élevée et une variation de fréquence cardiaque plus faible, comme nous nous y attendions », explique Carmen Schiweck, chercheuse principale du projet. « En moyenne, nous avons constaté que les patients dépressifs avaient un rythme cardiaque supérieur d’environ 10 à 15 battements par minute à celui des sujets témoins. »
« IL SEMBLE QUE LA BAISSE DU RYTHME CARDIAQUE PENDANT LA NUIT SOIT ALTÉRÉE DANS LES CAS DE DÉPRESSION »
S’appuyant sur des recherches récentes ayant mis en évidence les qualités antidépressives impressionnantes de la kétamine, les chercheurs ont ensuite administré un placebo ou un traitement unique basé sur ce psychotrope aux membres de la cohorte. Ce qui s’est traduit par une amélioration quasi instantanée des symptômes dépressifs et a permis à l’équipe d’établir une corrélation avec les observations de la fréquence cardiaque.
« Après le traitement, nous avons de nouveau mesuré le rythme cardiaque et nous avons constaté que le rythme et la fluctuation du rythme cardiaque des patients précédemment dépressifs avaient changé pour se rapprocher de ceux des témoins », explique Schiweck.
La dernière partie de l’étude consistait à tester un système de classification informatisé et à déterminer si les sujets dépressifs pouvaient être identifiés à partir des témoins sains en se basant uniquement sur les données de fréquence cardiaque. Et il s’est avéré que les données de fréquence cardiaque temporelle étaient les plus efficaces pour y parvenir.
« Normalement, les fréquences cardiaques sont plus élevées pendant la journée et plus faibles pendant la nuit », souligne Schiweck. « Il est intéressant de noter qu’il semble que la baisse du rythme cardiaque pendant la nuit soit altérée dans les cas de dépression. Ce qui constitue un moyen potentiel d’identifier les patients qui risquent de développer une dépression ou de rechuter. »
Il y a quelques mois, une étude avait suggéré que les injections de botox pouvaient également se révéler efficaces pour traiter la dépression — Photographee.eu /
PLUS DE 90 % DES SUJETS SOUFFRANT DE DÉPRESSION IDENTIFIÉS
En se basant uniquement sur les enregistrements de la fréquence cardiaque, le système a pu identifier correctement 15 des 16 sujets témoins et 14 des 16 patients souffrant de dépression. Une fréquence cardiaque au repos plus élevée était également corrélée avec les patients dépressifs plus susceptibles de répondre positivement au traitement à la kétamine, ce qui suggère que le biomarqueur pourrait être utile pour déterminer quels patients dépressifs bénéficieraient le plus d’un tel traitement.
« En termes simples, notre étude pilote suggère qu’en mesurant simplement la fréquence cardiaque pendant 24 heures, nous pouvons déterminer avec 90 % de précision si une personne souffre ou non de dépression », concluent les auteurs de l’étude.
Bien qu’il s’agisse de recherches préliminaires, les implications mises en évidence s’avèrent convaincantes. S’il est validé, ce type de biomarqueur facilement mesurable par le biais de nombreux dispositifs portables actuellement disponibles pourrait être intégré dans des applications de surveillance de la santé en tant que signal d’alerte précoce de dépression
https://dailygeekshow.com/depression-rythme-cardiaque/?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=Newsletter_Journaliere_2020_09_20
Écrit par : Allusion | 21/09/2020
Le nombre de suicides pourrait fortement augmenter après le confinement
L’on parle plus souvent de suicides depuis le premier confinement en mars dernier. Une enquête réalisée par la Fondation Jean-Jaurès montre que ce précédent confinement ainsi que les mois qui ont suivi ont eu un impact psychologique sur les Français. Le conseil scientifique craint également une nouvelle vague de suicides alors que nous sommes en plein milieu de la nouvelle vague de Covid-19.
PLUS DE RISQUES DE SUICIDES AU COURS DE CE SECOND CONFINEMENT
Une étude de l’Ifop que France Info s’est procurée en exclusivité alerte sur la hause du nombre de suicides après le confinement. Sur les 2 000 personnes interrogées par l’Ifop pour la Fondation Jean-Jaurès, 20 % ont indiqué avoir déjà songé à se suicider. Parmi ces personnes ayant pensé à mettre fin à leur existence, 11 % l’auraient envisagé pendant le premier confinement et 17 % pendant les mois ayant suivi le premier confinement. Soit respectivement 2,2 % et 3,4 % de la totalité des personnes ayant répondu au sondage.
Michel Debout, professeur de médecine légale et membre de l’Observatoire national du suicide, indique que le nombre de suicides pourrait considérablement augmenter au cours de ce deuxième confinement. Il explique que nous avions une volonté de survie et des difficultés à nous isoler pour passer à l’acte pendant le premier confinement. En revanche, nous sommes passés de « tous à domicile, sauf exception » à « tous au travail, sauf exception » pour ce deuxième confinement. Ainsi, les personnes suicidaires sont plus susceptibles de passer à l’acte en raison de l’isolement.
LES CHEFS D’ENTREPRISES, LES CHÔMEURS ET LES ARTISANS-COMMERÇANTS SONT LES PLUS VULNÉRABLES
D’après le professeur Michel Debout, trois catégories socioprofessionnelles sont plus vulnérables que les autres, notamment les chefs d’entreprises (27 %), les chômeurs (27 %) et les artisans-commerçants (25 %). Ces derniers seraient particulièrement touchés par le stress, la déprime, l’angoisse et consommeraient par conséquent plus d’antidépresseurs et d’anxiolytiques que le reste de la population française.
« La santé des chômeurs, c’est aussi l’angle mort de la santé publique en France. On n’en parle presque jamais. Parmi les nouveaux chômeurs, certains risquent de passer à l’acte. Ils perdent un emploi et un projet de vie. Il y a un effet de dévalorisation, d’échec… Ce doit être considéré comme un problème de santé, pas seulement économique », a expliqué le professeur de médecine légale.
Face à cette situation inquiétante, ce dernier indique que nous devons vite intervenir, sachant que la France n’a pas la culture de la prévention. La Fondation Jean-Jaurès indique que la Direction générale de la santé a constamment fait l’impasse sur les politiques de prévention, notamment la prévention du suicide. Or, Michel Debout explique que le suicide n’est aucunement une fatalité et que la prévention doit se faire pour éviter le risque.
https://dailygeekshow.com/france-confinement-suicide/?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=Newsletter_Journaliere_2020_11_12
Écrit par : Allusion | 13/11/2020
Au Japon, les suicides du mois d’octobre ont fait plus de morts que le Covid-19 sur l’ensemble de 2020
Au Japon, les suicides durant le seul mois d’octobre ont dépassé le nombre des victimes décédées à cause du Covid-19 sur l’ensemble de l’année 2020, selon les chiffres publiés par le gouvernement japonais.
2.153 suicides ont eu lieu le mois dernier. Le nombre total de décès dus à la pandémie pour toute l’année 2020 s’établit pour l’instant à 2.087.
Une crise de la santé mentale?
Les experts de la santé mettent en garde contre une crise de la santé mentale. Non seulement au Japon, mais aussi un peu partout dans le monde, la pandémie commence à peser lourdement sur les populations. Le chômage de masse, l’isolement social et l’anxiété font que de plus en plus de personnes se retrouvent aux prises avec de graves problèmes mentaux.
Les chiffres japonais ne sont pas à prendre à la légère, car le pays est l’un des rares à suivre le taux de suicide de manière actualisée. À titre de comparaison, les derniers chiffres disponibles sur le suicide en Belgique datent de l’année dernière.
Les données japonaises peuvent donc donner aux autres pays un aperçu de l’effet des mesures de lutte contre le coronavirus sur la santé mentale et les groupes les plus vulnérables.
"Nous n’avons même pas eu de lockdown et l’impact du Covid est très minime comparé à d’autres pays… Mais nous constatons néanmoins une forte augmentation des suicides’, a déclaré Michiko Ueda, professeur à l’université Waseda de Tokyo et expert en suicides, sur la chaîne américaine CNN. Selon lui, cela pourrait indiquer que d’autres pays risquent de connaître une augmentation similaire, voire plus importante, du nombre de suicides à l’avenir.
Le Japon a l’un des taux de suicide les plus élevés au monde, et ce depuis des années, selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé. En 2016, le Japon avait un taux de suicide de 18,5 pour 100.000 personnes. C’est presque le double de la moyenne mondiale de 10,6 pour 100.000 personnes. En Asie, seule la Corée du Sud fait moins bien que le Japon.
Bien que les raisons du taux de suicide élevé au Japon soient complexes, les longues heures de travail (un phénomène connu sous le nom de ‘karoshi’), la pression sur les performances à l’école, l’isolement social et la stigmatisation culturelle entourant les problèmes de santé mentale sont les facteurs les plus souvent cités comme jouant un rôle.
Au cours des dix dernières années, le nombre de suicides au Japon a diminué pour atteindre environ 20.000 l’année dernière. Ce chiffre est le plus bas depuis 1978. Mais la pandémie semble désormais avoir inversé cette tendance.
https://fr.businessam.be/au-japon-les-suicides-du-mois-doctobre-ont-fait-plus-de-morts-que-le-covid-19-sur-lensemble-de-2020/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_matin_le_nouvel_agenda_ue_usa_pour_un_changement_mondial_un_signe_avant_coureur_au_japon_la_crise_des_suicides_surpasse_la_crise_du_covid_qui_donald_trump_va_t_il_encore_gracier&utm_term=2020-11-30
Écrit par : Allusion | 30/11/2020
Pour comprendre le sens de la pandémie, lire Annick de Souzenelle. La même que celle qui ravagea Thèbes et dont Oedipe en résolvant la fameuse énigme, débarrassa THèbes de la peste..... Pour Annick, il s'agit d'un accouchement, certes difficile vers un monde nouveau. Se débarrasser du vieil Adam pour rejoinde la Jérusalem celeste... ne vous vous suicidez pas, une nouvelle ère se prépare: AQUARIUS. L'ère du verseau: https://www.youtube.com/watch?v=06X5HYynP5E
Écrit par : Mélusine 888 | 07/11/2021
C'est parce que les individus se sont coupés de leur part spirituelle qu'ils se suicident.... Cela ne signifie pas bien sûr qu'il faut se couper du matériel, de l'argent, de la matrice économique (homo oeconomicus), le malkuth dans l'arbre séphirotique (l'arbre a besoin de terre et de racine pour pousser, mais c'est grâce à l'air (spirituel) qu'il peut s'épanouir.....La parabole de la quarantaine est claire. Le christ (cristal) traverse le désert et se confronte à SATAN (le diable s'habille en PRADA et la société de consommation dont nous persevons le résultat: société des déchêts, de l'impossible reconversion, petit clin d'oeil à ma mère qui garda sa voiture: 24 ans..). et justement, nous pouvons dire que l'homo-oeconomicus duara bien quarante ans, jusqu'à son effondrement actuel. Difficile mais nécessaire. Ces personnes de s'identifier à la société: le prêt à porter, le prêt à jeter. Se suicider, c'est s'auto éjecter...(revoir MATRIX et NEO). Néo, Noé, le déluge....Restent en arrière: les reptilien collés à la matière (le sol). Alors que le sol s'ouvre au soleil..... D'un point de vue darwinien: C'est l'archéoptérix qui a survécu. Pourquoi, parce qu'il avait des ailes (comme mercure). Superbe animal, bien moins lourd que les dinosaures. https://www.google.com/search?q=Arch%C3%A9opt%C3%A9rix&tbm=isch&source=iu&ictx=1&fir=NI54zCwuWqo7xM%252CKxmc0oQ8u4SJcM%252C_%253BsuyAk_dIHavZnM%252C9q3xEqP9QX3kPM%252C_%253BBi7OEg5068UsjM%252CYbTFC_xE6h-z5M%252C_%253BQHIm5WzFYMdrlM%252COyJOMU7RRKx-bM%252C_%253B4CvWQOH8DKHaNM%252Cx3GTrPmWz9JjmM%252C_%253B0K534ZfgCmU7yM%252CKxmc0oQ8u4SJcM%252C_&vet=1&usg=AI. Le verseau étant un signe d'air. Mon conseil: prenez votre envol. C'est le message laissé par ma mère sur sa tombe: j'aurais aimé être un OISEAU...
Écrit par : Mélusine 888 | 07/11/2021
L'Archaeopteryx, un dinosaure à plumes, est parfois appelé le « premier oiseau ». La créature ailée est la première à montrer l'existence d'un lien évolutif entre les oiseaux et les reptiles. Son avantage: il pouvait voir venir ses prédateur de très loin....
Écrit par : Mélusine 888 | 07/11/2021
L'image est claire. Après le déluge, de l'arche sortent deux oiseaux, le premier un corbeau (Zemmour) et ensuite une Colombe....Signification : Colombe est un prénom qui tire son origine du latin "columba", en référence à l'oiseau du même nom, mais aussi au pigeon. ... Dans la Bible, Noé reçoit un rameau d'olivier de la part d'une colombe, ce qui annonce la fin du déluge. Dans la mythologie romaine, la déesse Vénus en fait son oiseau préféré. toujours vénus..... après Zemmour qui joue les ouverture: X.B.
Écrit par : Mélusine 888 | 07/11/2021
Le 11 août 2014, l'un des acteurs les plus aimés, admirés et regrettés de l'histoire du cinéma s'est éteint. Nous voulons parler bien sûr de ce cher Robin Williams.
Prolifique comme peu d'autres, sa performance dans 'Good Will Hunting'/'Le Destin de Will Hunting' aux côtés de Matt Damon restera à jamais dans nos mémoires. Et il a même eu un Oscar bien mérité ! L'acteur était passionné par son métier et avait le sens de la comédie, mais ce n'est pas tout...
Après sa mort, on a découvert sa vraie nature. Généreux, engagé et solidaire, l'acteur du 'Cercle des poètes disparus' a aidé plus de 1 500 sans-abris à trouver du travail.
Robin Williams avait 63 ans lorsqu'il est décédé. Il a consacré plus de la moitié de sa vie au monde audiovisuel, 37 ans pour être exact. Au cours de sa carrière, il a accumulé plus de 110 rôles entre cinéma et télévision.
Lorsqu'il signait un projet ou qu'il devait participer à un évènement, Robin Williams avait une condition non négociable : des sans-abris devaient être absolument engagés. Il voulait ainsi aider les plus démunis à s'en sortir.
Comme l'a avoué Brian Lord, président de l'entreprise 'Premiere Speakers Bureau', dans un blog : ''Robin Williams était bien meilleur que ce que le monde aurait pu imaginer, et les gens étaient conscients qu'il aimait aider les autres, mais ils ne savaient pas à quel point''.
Brian Lord a souligné que c'était une condition à remplir pour que Robin Williams s'engage dans un projet ou participe à un événement.
En réalité, Brian Lord a découvert son "secret" lorsqu'il a essayé lui-même de l'engager pour animer un événement.
"Quand j'ai vu les requêtes de Robin Williams, j'ai été quelque peu surpris. Dans une clause, il exigeait à la production d'embaucher des sans-abris et ce, pour chaque film ou événement auquel il participait'', a déclaré Brian Lord.
Robin Williams a poursuivi ce labeur philanthropique pendant des décennies, tout en soutenant d'autres causes telles que le droit au logement, les enfants dans le besoin ou encore l'armée américaine.
"Je sais parfaitement qu'il aidait d'autres causes, mais j'ai été ravi d'apprendre qu'il utilisait également sa position pour aider les producteurs et les organisateurs d'événements à prendre conscience de la valeur d'aider les gens, tout en leur donnant une chance de s'en sortir", a déclaré Brian Lord.
En réalité, en 1986, Robin Williams, ainsi que Billy Crystal et Whoopi Goldberg, ont fondé 'Comic Relief USA', une organisation à but non lucratif qui utilise "le pouvoir du divertissement pour susciter un changement positif chez ceux qui en ont le plus besoin".
Aujourd'hui, 'Comic Relief USA' est toujours actif et a été rejoint par des personnes comme Julia Roberts, ce qui a permis à l'organisation de dépasser les 300 millions de dollars collectés pour l'aide humanitaire.
Il y a même eu un jour où Robin Williams s'est montré sérieux (enfin si l'on veut) devant le Congrès américain afin de soutenir les sans-abris.
En 1990, il prend la parole devant les sénateurs américains afin de défendre la cause des plus démunis.
Il a évidemment marqué les esprits par une comparaison qui fait partie de l'histoire de la politique américaine : "Je sais que c'est un peu effrayant lorsque vous avez un comique en face de vous, car c'est un peu comme avoir un hérisson dans un service d'hémophilie".
Ce qui est sûr, c'est que le jour de sa disparition, le monde n'a pas seulement perdu un grand acteur et un comédien hors pair... Robin Williams était généreux, solidaire et engagé.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/d%C3%A9couvrez-la-clause-sp%C3%A9ciale-et-g%C3%A9n%C3%A9reuse-que-robin-williams-exigeait-dans-chaque-contrat/ss-AA15r9RU?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=d27ca00c0c31418f9511a936f8a6d926&ei=21#image=1
Écrit par : Allusion | 16/11/2024