Le magasin des Suicides (02/09/2020)

0.PNGIl fallait donner une suite à cette histoire de virus et de suicides de victimes consentantes à cause de la peur paralysante.
S
ujet plus sérieux et plus délicat que d'habitude dans ce blog. Plus de 600 livres traitent du suicide.
Des statistiques de taux de suicides par pays estimées par l'OMS étonnent. Ce sont souvent les pays les plus riches qui ont le taux de suicides le plus élevé. 
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a crise du Covid-19 a eu un impact sur la santé mentale et sociale.
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% des personnes de 18 ans et plus ont indiqué qu'elles avaient sérieusement pensé à mettre fin à leur vie au cours des 3 derniers mois, et 0,4 % ont même tenté de le faire. Impact financier important sur la vie quotidienne des Belges.
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oins de suicides mais plus de tentatives.

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Le suicide et sa prévention

0.PNGIl y a une autre courbe à aplanir. L’isolement, le manque de soutien, l’intimidation, le manque d’accès à des ressources adéquates et l’insécurité économique pourraient amener à moyen terme une augmentation des comportements suicidaires dans la population à cause de troubles de l’humeur par des traits impulsifs ou agressifs, une rigidités dans la pensée, victimes de violence familiale, d’abus, de négligence, mènent au désespoir et au découragement. Troubles psychotiques et de la personnalité renforcés par la consommation d'alcool, de drogues, de médicaments. La liberté rabotée par des règles parfois considérées comme absurdes avec ce port du masque qui ne permet même plus de voir le sourire d'un interlocuteur qui augmentent de fait, les restrictions et les limitations de mouvement comme ce fut le cas pour les vacances suivies de quarantaines
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es secteurs ont été plus impactés que d'autres. La secteur de la culture en fait partie et vendredi dernier, on en parlait

podcastpodcast
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a dérision a cédé le pas au spleen généralisé avec le moral dans les talons
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e décor du magasin des suicides et du mal être chronique est planté
« Les plus désespérés sont les chants les plus beaux. Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots », écrit Alfred de Musset dans sa Nuit de mai
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e spleen a toujours existé
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'homme est un être social par excellence. La solitude pèse sur le moral quand elle n'est pas désirée. Il a besoin de trouver un véritable asile dans sa détresse. Les réseaux sociaux ont tenté de combler ce vide de contacts par un rapprochement virtuel. Skype, Facebook et d'autres sont devenus de nouvelles boussoles improvisées dans un répit temporaire du confinement mais cela n'assure pas la sérénité d'esprit quand les harcèlements apparaissent. Les contacts humains sous cette forme n'utilisent que la vue et l’ouïe dans nos cinq sens
L
es réseaux sociaux sont un leurre et finissent par décevoir par le négativisme et les trolls y sont ambiants qui, pris au premier degré, renforce la morosité. La virtualité est une fausse liberté de la rage
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a prévention du suicide préconise un effort collectif par la solidarité alors que tout se ligue contre elle à cause de ce Covid-19. Les retraités ont fait quelques places. Tout est pour le mieux pour la caisse des pensions qui réduira ses dépenses mensuelles.
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'est la rentrée. Il est même dit que grâce à la fermeture des écoles, les gestes suicidaires des jeunes ont diminué dans certains groupes vulnérables suite aux expériences d’intimidation vécues à l’école
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e 1er septembre, les écoles rouvrent leur portes
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ette date représente autre chose en plus pour moi. 

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Le suicide de Robin Williams

Dernièrement, je regardais le film "Good morning Vietnam" qui a valu à Robin Williams, la première nomination à l'Oscar du meilleur acteur en 1988.
Ce film confirme que dans les moments dramatiques de guerres, le rire apporte une soupape de sécurité et de soulagement nécessaire aux soldats
E
tre pince sans rire est un moyen de résister aux drames de la vie. Mais quand le rire est personnel, cela peut, en principe, mieux passer.


0.PNGIl y a six ans exactement, j'avais écrit un billet dont le titre était "L'avenir à la burka?". 
0.PNGAvec les masques, nous avons peut-être déjà une pièce de l'accoutrement à la mode 2021. D'autres habitudes seront d'office à mettre aux idées et aux actions perdues. 
Dans ce même billet, l'annonce que Robin Williams s'était donné la mort par asphyxie,
le 1er août 2014, après avoir lutté durant plusieurs années contre des problèmes de santé mentale et avoir été diagnostiqué avec la maladie de Parkinson.

Des antidépresseurs et un médicament contre la maladie de Parkinson ont été trouvés dans son organisme, mais l'autopsie a également révélé que l'acteur n'avait pas réellement la maladie de Parkinson. L'acteur souffrait plutôt de démence à corps de Lewy, qui présente des symptômes similaires et est souvent diagnostiquée à tort comme la maladie de Parkinson.

Dans la même veine, il existe la maladie de Pick et le syndrome de Benson.

Étonné, j'avais écrit alors à son sujet "Éternel enfant, il avait fait du rire sa manière d'être. Il laisse rien de moins qu’une œuvre, marquée par le goût de l’irrévérence, de la fantaisie, du refus de grandir et d'un amour immodéré pour la liberté. Son décès fait comprendre que quelle que soit la célébrité ou l'argent, cela ne va jamais régler les problèmes de la vie réelle. Le piège de la célébrité apporte un signal d'alarme à la postérité. C'est aussi remarquer que l'époque ne s'accorde plus avec l'humour mais s'est entichée de l'austérité comme seul guide".

Un film que j'ai beaucoup aimé "Bill Hunting" sorti en 1997 dans lequel il joue le rôle d'un psy qui lui va comme un gant et dans lequel il accepte le défi de réhabiliter un jeune surdoué, bagarreur victime de son passé, en le remettant sur les rails de son destin dans une relation de confiance pour le le faire réagir en lui répétant « C'est pas ta faute »,


Après cette décennie fructueuse, il interprète en 2002 un tueur psychopathe dans Insomnia,  Le film est un succès critique et public. La même année, dans Photo Obsession, il joue le rôle d'un employé maniaque d'un laboratoire de développement de photographies, obsédé par une famille faisant partie de sa clientèle et qu'il jalouse.


L'acteur, jusque-là habitué à jouer le rôle de personnages sympathiques, parvient à travers ces deux rôles à montrer l'étendue de son talent en interprétant des rôles totalement différents de sa personnalité.

Mais, en privé, il souffrait d'une sévère dépression et des premiers stades de la maladie de Parkinson, de la démence à corps de Lewy. C'est la conscience de son état de santé et psychique qui aurait poussé l'acteur à mettre fin à ses jours

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L'esprit reste insondable aux tréfonds de soi-même 

Un suicide de manière est souvent à la base une suite qualifiée de burn-out, d'un sentiment d'excès, d'être dépassé, de ne plus se sentir synchronisé avec son époque, de devoir céder le pas à un suivant parce qu'il est devenu difficile de suivre le rythme de ce que veut la société pour être motivé pour être apprécié à sa juste valeur par elle.

0.PNGCela peut aller jusqu'au djihadisme à ne plus avoir peur de mourir. Le problème, c'est que ces candidats idéoloques au suicide veulent le faire en compagnie de ceux qui n'en veulent pas
C
e mardi, commençait le procès des "seconds couteaux" des attentats de 2015. Pierre Kroll est venu pour en parlerpodcast
Pour le jeune, une faiblesse intrinsèque tourne parfois au fantasme et au drame à la sortie d'une famille trop bien rangée derrière une famille qui a réussi, bien sous tous les rapports, qui fait envie pour soi-même mais que le jeune n'arrive pas à reproduire en assumant ses propres chocs et les risques du métier d'adulte
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n associe le suicide à l’échec mais il peut aussi découler du succès
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rop de misère, trop de réussite, l’explication n’est-elle pas dans ce «trop» dans la santé psychique d'un individu?
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l y a les chanteurs qui se suicident à 27 ans, souvent suite à l'utilisation de drogue, comme Jimmy Hendrix, Jannis Joplin, Amy Winehouse, Jim Morrison, Otis Redding (dans un accident d'avion à 26 ans)...  jusqu'à formé le Club des 27.
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n dehors d'eux et autour d'eux, la liste de suicidés qui font partie du show-biz est longue
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ne nostalgie d'avoir trop connu et être sûr de ne plus pouvoir les revivre comme le fait sentir dans ses interviews, Alain Delon, de ne pouvoir «digérer» son époque même dans la surabondance, qu’il s’agisse de bonnes ou de mauvaises choses. Le dire, c'est quelque part se sauver
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lors le mal être casse tout sur son passage comme cela a été le cas dans le film "Deux jours à tuer" qui rappelle que quand la vie a tout donné, choisir de mettre fin à une existence confortable, pour un esprit fort parfois s'évertuer à la démolir en souhaitant y mettre un terme quitte à critiquer avec férocité et de façon grossière tout ce qui resterait positif dans la vie quand on ne révèle pas son lourd secret.

"C'est une vérité admise depuis longtemps chez les hommes qu'on ne peut savoir pour aucun mortel avant qu'il soit mort si la vie lui est douce ou cruelle" disait Sophocle.

suicide.PNGLe succès est très exigeant car il ne permet jamais de lever le pied..

De là naît le désespoir nostalgique à ne plus être capable d’assumer les affres d'un lendemain dont on ne peut plus assumer les aléas.0.PNG 
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as tellement de différences entre les communs des mortels ou les célébrités, tous parfois «beaux, riches et en bonne santé» peuvent passer à cette extrémité.
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ourtant, ne pas être dans la norme, ceux qui y échappent et restent solitaire, font aussi partie de l'humanité sans se suicider pour autant
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e retrouver dans la beauté du handicap peut prendre tellement de formes en dehors du côté physique et de la beauté dont il était question dans l'interview des auteurs du livre "Etre beau" au 28' sur ARTEpodcast
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a motivation de vivre, il faut la chercher en soi et arriver à se foutre du regard malveillant des autres..

Thanatos et la mort peuvent danser même en mythologie...

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Etre différent pour résoudre les problèmes?

Ne pas se sentir bien dans sa vie en commun avec son entourage, pousse à se sentir différent jusqu'à se créer une identité propre pour qui le social n'est pas essentiel.

0.PNGFatima Daas, Française et Algérienne, croyante, pécheresse, lesbienne et et féministe intersectionnelle, influencée par Marguerite Duras et Annie Ernaux, publie « La petite dernière » qui raconte comment se construit une identité au sein d’une famille nombreuse, comment on cherche sa place à l’école, dans la religion, et comment on existe quand on baigne dans les contradictions pour s'extraire de la sinistrose dans un autre interview au 28' sur ARTEpodcast
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'est aussi ce qu'on peut déduire de la dernière bulle de Josef Schovanecpodcastavec le bonheur d'être différent de son entourage
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a question "Le genre humain est-il si social qu’on le dit pour arriver à comprendre ce genre d'extrémité?" vient à l'esprit par la solidarité
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e candidat au suicide ne laisse pas présager de sa sortie de piste
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ême avoir une complicité avec lui n'y change rien
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n n'atteint jamais le fond de la corbeille aux fruits défendus dans l'introspection d'un individu
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'il parvient à en parler, s'il pleure, c'est déjà une chance qu'il a déjà passer un cap de la renonciation de passer au suicide pour résoudre ses problèmes existentiels et qu'il cherche du secours
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inon, il continue à vivre dans son paradigme de solitude sans fantaisie sous le chapeau de fantasmes qui s'accentuent imperturbablement et imperceptiblement dans sa faiblesse pour reprendre le dessus
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ssayer d'accrocher des règles psychologiques à la philosophie est impossible quand la lutte du pouvoir se ressaisir s'est mise en branle
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a dérision ne fonctionne bien que si elle s'accompagne de l'autodérision.

"Alors on en parle" comme le dessine Pierre Kroll

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Décidément, le père Noël est toujours une ordure même s'il n'aime pas dire du mal...


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Premières constatations

4.PNG.jpgMalgré tous les efforts, on ne peut rendre heureux quelqu’un qui n’a pas la motivation suffisante pour le devenir par lui-même.

Ne pas confondre le manque de savoir vivre que l'on a appris et celui de pouvoir vivre qui ne s'apprend pas. Une personnalité faible introvertie sera toujours déforcé face à une personnalité plus forte qui n'a pas l'heur de prendre sa place à mettre un introverti d'accord avec lui-même, à oser aller à contre-courant en absorbant les chocs au passage pour lui-même
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a crise du coronavirus a vu une augmentation de patients chez les psychiatres (Extrait de "A votre avis :podcast). 
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ne recrudescence des suicides est normale dans ces circonstances
Moins de libertés, plus d'éloignements entre les hommes, pas de vacances pour faire un break créent la lassitude
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Quand l’échec est si immense que le corps ne trouve d’autres moyens que de s’effondrer en tombant malade. Parfois, la douleur du cœur est tellement indicible que le corps doit user de stratagèmes pour exprimer, extérioriser et survivre à ce puits de souffrance." lisais-je
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e suicide reste souvent incompris par son entourage immédiat parce qu'il ne lui est pas expliqué par celui qui ne voit pas d'issue lui-même et ne sait pas donner d'indices de son mal être
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Avec le Covid-19, ils ont fabriqué une société de la peur; sont-ils devenus malades?", écrivait Bernard Duguet
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ui, probablement à la suite de la trop grande espérance en la solidarité humaine dans laquelle se cache des instincts antagonistes.

Le magasin des suicides des Tuvaches est donc ouvert...

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"Le Livre des Baltimore" de Joël Dicker

0.PNGJe viens de le terminer. Il apporte une bonne conclusion. Au départ, une histoire de deux familles parallèles. L'une est prospère, riche et l'autre fait partie de la classe moyenne. Le lien entre elles, trois cousins et une fille qui s'immisce dans leur trouble de jeunes tiges. Les personnages sont réunis par un pacte tacite dans une entente cordiale pour ne pas se séparer et qui se séparent tout de même le jour où tout bascule. Si l'argent mène un combat sournois, il n'épargne rien  quand la vie et la mort provoquent la dislocation
Q
u'est-il vraiment arrivé? Est-ce que cela le justifiait? Un Drame? Deux questions qui viennent à l'esprit dans cette intrigue de tous les instants entre des interlocuteurs qui ont leurs propres vérités et que l'écrivain du roman tente de reconstituer tous les bouts de la réalité
J
oël Dicker aime voyager dans le temps à coup de flash-back sans suivre l'ordre chronologique. Les paragraphes se bousculent comme s'ils avaient été écrits d'un seul jet à partir de la mémoire. De 1960 à 1989, le livre des Goldman, de 1989 à 1997, la jeunesse perdu, de 1998 à 2001, la fraternité perdue, de 2002 à 2004, le Drame et de 2004 à 2012, la réparation. Trop d'amour, trop d'amitié n'empêche pas la jalousie de s’immiscer insidieusement dans toutes les relations.
"
Il n'y a pas eu un Drame mais une suite de drames  avec lesquels il faut continuer à vivre malgré tout. Inévitables, ils n'ont pas beaucoup d'importance, au fond. Ce qui compte, c'est la façon dont on parvient à les surmonter. Nos vies n'ont de sens que si nous sommes capables d'accomplir trois destinées: aimer, être aimé et savoir pardonner. Le reste est du temps perdu", dit un des acteurs à la fin du livre
A
 la question "Pourquoi j'écris?", Joël Dicker, répond: "Parce que les livres sont plus forts que la vie. Ils en sont la plus belle des revanches. Ils sont les témoins de l'inviolable muraille de notre esprit, de l'imprenable forteresse de notre mémoire"
Seule la fiabilité que l'on trouve dans la résilience de l'instant, permet de se sortir d'un mauvais pas.  

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Une conclusion comme une autre

En 2010, j'avais écrit "Le Bonheur Intérieur Brut", plus psychophysiologique que quand on l'appelle le "Bonheur National Brut" plus sociologique.

Dimanche dernier, les Carnets du Bourlingueur revenait sur le Bouthan, réputé  comme représentant du bonheur national brutpodcast
L
e bonheur surveillé n'a pas l'heur de m'intéresser
D
evrais-je ressortir "Et mourir de plaisir", la chanson déjà poussiéreuse de Michel Sardou qui ne se sent pas plus synchronisé avec cette époque, pour terminer ce billet jumelé à celui-ci? 
D
u plaisir avec un humour sans gêne, pourquoi pas, mais de là à en mourir, je n'irais pas jusque là.
U
ne chanson d'humour noir pourrait faire l'affaire...

2.PNGQui n'a pas eu de période de relativement dépressive engendrant un manque de sommeil?
T
outes les contrariétés de la vie ne génèrent pas heureusement, l'envie d'en finir. Bien au contraire.  
L
e suicidé emporte le secret de son mal être avec lui puisque dans cette période les médicaments contre la dépression ou le sommeil ne résolvent rien. 

Alors, "Dilemme-moi"...  et savoure l'instant à sa juste valeur.  
P
our ceux qui se sentent dépressifs et mal dans leur peau, le recours à un centre de prévention du suicide, s'impose
J
e ne pouvais que rappeler des exemples de suicides alors que ceux qui sont sortis de leur morosité, n'en font souvent pas état. 1.PNG
Q
uand je parlais avec humour d'un suicidé qui saute du 10ème étage d'une tour, arrivé au 5ème et dit " jusqu'ici, tout va bien", c'est évidemment parce qu'entre le 5ème et son arrivée sur le sol, il a mis un élastique aux pieds avec le temps d'inventer une vanne à sa hauteur dégressive
Hughes Aufray a 91 ans. Il sort son nouvel album avec quatre anciens succès et huit nouveaux morceaux. Autoportrait:podcast
P
rendre soin de la tête et des jambes est une solution qui apporte santé mentale et physique en gardant les distances de sécurité sans se leurrer à l'abri d'une fausse solidarité.
0.PNGE
ntre le marteau et l'enclume, l'humour permet de
s'immuniser des vicissitudes de la vie et pas uniquement du Covid
U
ne fois arrivé au stade de la résistance personnelle, la propager aux plus faibles qui vaudrait le détour.
P
ouvoir se renouveler par l'éclectisme et par l'adaptation de son existence à chaque partie de son époque sont les meilleurs médicaments contre la nostalgie et toutes les envies de suicide

2.PNG.jpgA
vec le même état d'esprit que la plume de Thomas Gunzig qui rappelle tout ce qui pourrait arriver dans cette nouvelle saison et comment y faire face avec un humour noirpodcast
C
e 1er septembre, comme dab, j'ai remis ma plume dans le plumier, mon plumier dans mon cartable tout neuf comme cadeau d'anniversaire et j'ai été me promener incognito sous mon masque. 

  L'acteur Ben Cross, connu pour son rôle dans le film "Les Chariots de feu", décédé subitement le 18 août, à l’âge de 72 ans des suites d'une courte maladie, n'avait pas l'envie de se suicider à cet age que je viens juste de dépasser.
L
à, du coup, cela aurait pu me la foutre plus mal, mais avec le souvenir de la musique de Vangelis, cela glisse déjà un peu mieux de source ...

Après la psychologie, la sociologie pourrait ajouter son grain de sel dans un nouvel épisode....

Nouveau clip de Saul et Alice on the Roof à mettre en relief avec le Covid et la culture en berne...


Saule en parle: podcast

Allusion,

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2/9/2020: Débat sur le procès des attaques terroristes:

podcastpodcast

4/9/2020: 25 ans depuis la création de la cellule de recherche des personnes disparus podcast

10/9/2020: Journée mondiale du suicide : La santé mentale des Belges a été mise à rude épreuve depuis la crise du Covid et tous ses effets secondaires générant l'angoisse podcast

16/8/2020: ARETE présente le film "Valley oif Love"


Synopsis: Un couple séparé reçoit une lettre de leur fils qui leur donne rendez-vous dans la vallée de la Mort aux États-Unis. Le couple s'y rendra ensemble, alors que son enfant s'est suicidé 6 mois auparavant. Au cours d'un parcours initiatique durant lequel il leur propose de se "rencontrer", le couple va visiter des lieux mythiques de la vallée de la mort : Furnace Creek (le couple y réside au 'resort' du même nom), Badwater Basin, Dante's view et Mosaïc Canyon....à cette occasion, le couple va se "retrouver" sentimentalement après des années de séparation. 

1/12/2020: Le résultat de l'électrochoc du ministre0.PNG

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