Tous crétins digitaux ? (18/12/2020)
Dans son livre "La fabrique du crétin digital", Michel Desmurget parle surtout de l'impact du digital sur les enfants.
En fait, il n'est que le prolongement logique de ce qui se passe chez leurs parents adultes.
Et c'est probablement revenir à la source du paradigme du numérique qu'il faudrait s'intéresser.
J'ai survolé ce livre. Deux chapitres titrés "Homo Mediatus" et "Homo numericus" avec des mots comme "paroles d'experts". Mais de quelle expertise est-il question? Elles sont tellement nombreuses.
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Michel Desmurget résume son livre avec ce préambule : "La consommation du numérique sous toutes ses formes – smartphones, tablettes, télévision, etc. – par les nouvelles générations est astronomique. Dès 2 ans, les enfants des pays occidentaux cumulent chaque jour presque 3 heures d'écran. Entre 8 et 12 ans, ils passent à près de 4 h 45. Entre 13 et 18 ans, ils frôlent les 6 h 45. En cumuls annuels, ces usages représentent autour de 1 000 heures pour un élève de maternelle (soit davantage que le volume horaire d'une année scolaire), 1 700 heures pour un écolier de cours moyen (2 années scolaires) et 2 400 heures pour un lycéen du secondaire (2,5 années scolaires).
Contrairement à certaines idées reçues, cette profusion d'écrans est loin d'améliorer les aptitudes de nos enfants. Bien au contraire, elle a de lourdes conséquences sur la santé (obésité, développement cardio-vasculaire, espérance de vie réduite...), sur le comportement (agressivité, dépression, conduites à risques...) et sur les capacités intellectuelles (langage, concentration, mémorisation...). Autant d'atteintes qui affectent fortement la réussite scolaire des jeunes.
"Ce que nous faisons subir à nos enfants est inexcusable. Jamais sans doute, dans l'histoire de l'humanité, une telle expérience de décérébration n'avait été conduite à aussi grande échelle ".
Ce livre, première synthèse des études scientifiques internationales sur les effets réels des écrans, est celui d'un homme en colère. La conclusion est sans appel : attention écrans, poisons lents".
En général, les commentaires sont positifs sur le site critique littéraire de Babelio.
Le commentateur contradictoire de Rodin-Marcel est particulièrement virulent : "Grosse déception à la lecture de ce livre qui bénéficia d'un tapage médiatique disproportionné ; quant à l'attribution du prix "Femina essai", elle résulte fort probablement de copinages, à moins qu'aucun membre du jury n'ait réellement lu ce piètre ouvrage.
La quatrième de couverture affirme que "ce livre est celui d'un homme en colère" : il se trouve que ce livre m'a vraiment mis en colère, pour plusieurs raisons.
D'abord, parce qu'il est – pour le moins et en restant poli – très mal écrit, alors que l'auteur n'est plus de première jeunesse, a déjà publié d'autres ouvrages grand public, et nous est présenté comme "docteur en neurosciences et directeur de recherche à l'INSERM".
Connaissant bien le milieu de la recherche scientifique franchouillarde, je me doute que ce personnage a la vilaine habitude d'assurer ses revenus et ses avancements en publiant le fruit de ses prodigieuses recherches exclusivement en anglais comme un sabir anglais aussi relatif qu'Elsevier impose depuis quelques années une réécriture par un "nativ" des articles produits par nos chercheurs hexagonaux. Mais, ce n'est tout de même pas une raison pour tomber à un niveau si bas de formulation en français, dans la langue des contribuables qui assurent lesdits revenus.
Et je n'ose même pas penser à ce que doivent subir les patients d'un docteur en "neurosciences" formulant si maladroitement ses pensées dans sa langue d'origine. Le fait de recourir, ça et là, à de lourdes antiphrases n'améliore pas la compréhension d'un texte : il faut disposer d'une plume leste et maligne lorsque l'on tient à mobiliser ce procédé d'écriture !
A moins qu'il ne s'agisse tout simplement d'un texte quasiment à l'état de brouillon, non revu, non relu, bâclé ?
Ensuite parce que le texte est tellement mal construit qu'une bonne partie en est carrément hors sujet par rapport au titre racoleur s'étalant sur la couverture.
Toute la première partie de la page 33 à 174, soit tout de même 141 pages représentant un bon tiers de l'ouvrage, est en effet consacrée au problème – certes important mais très marginal par rapport au sujet annoncé –, de la distorsion systématique voire de l'imposture consciente, pratiquées par les médias grand public lorsqu'il s'agit de torpiller les résultats solides des recherches scientifiques pour complaire à leurs bailleurs de fonds que sont les publicitaires et détenteurs des capitaux finançant lesdits médias.
L'auteur s'étend longuement sur ce point, s'égare en narrations verbeuses de cas fumeux, là où deux ou trois exemples bien choisis suffisent largement, car le lecteur n'est pas un crétin. De la page 15 à 32, il n'avait guère besoin d'être suivi d'une indigeste démonstration. La sixième phrase de son "épilogue" à la page 339, le reconnaît : "au début, une recherche bibliographique parcellaire".
Pire encore, l'auteur affaiblit lui-même considérablement son propos en l'étayant dans la majorité des cas d'études exclusivement américaines. Il s'en défend en prétendant que seuls les USA auraient procédé à des suivis de cohortes suffisamment nombreuses pour être pertinentes. Ce faisant, comme l'écrasante majorité de ses collègues européens, il avoue ne jamais consulter autre chose que les sources anglo-saxonnes limitées aux USA, avec quelques rares incursions au Canada, Royaume-Uni ou Australie comme dans son invocation de la note à la page 21 de Pubmed et du Web of science, ce que se reflète à la fin de volume, baptisée "bibliographie", de la page 347 à la page 424, soit 77 pages de références bibliographiques !
Malheureusement, et un chercheur le sait fort bien, une liste de références des sources citées au fil du texte ne constitue en aucun cas une bibliographie : ces "notes bibliographique" figurent généralement là où elles doivent se trouver, c'est-à-dire en bas de la page concernée, de façon à ce que le lecteur puisse immédiatement vérifier la pertinence du propos énoncé.
Pour ne prendre qu'un exemple, le lecteur devrait fastidieusement se reporter aux notes de fin de volume pour connaître la nature exacte des statistiques citées entre les pages 191 et 198 pour indiquer de quelle population parle l'auteur.
Qui de l'éditeur ou de l'auteur a ainsi voulu "dégager" le texte pour le "simplifier" dans le but certainement de "s'adapter" au lecteur pris pour un crétin ? Admettons. Mais il n'en reste pas moins que ces "notes bibliographiques" auraient pu et dû être suivies d'une véritable bibliographie critique, organisée et classifiée.
Reste donc la "deuxième partie" entre les pages 177 et 346, soit 169 pages, représentant moins de la moitié de l'ouvrage, réservée – enfin – à l'étude du sujet annoncé.
Cette étude pêche encore une fois par l'abondance de références aux Etats-Unis.
C'est très gênant lorsque l'on prétend étudier les mœurs des jeunes générations : malgré la standardisation mondiale menée délibérément au pas de charge par nos "élites" hors sol largement subjuguées par le modèle américain, les systèmes éducatifs et les mœurs locales assurent encore pour combien de générations humaines, suffisamment de différenciation pour que le recours à des références principalement anglo-saxonnes suffise à affaiblir considérablement la valeur de la démonstration effectuée par l'auteur.
L'évocation d'études scientifiques d'origines à tout le moins européennes puisque les recherches menées dans d'autres pays de l'UE sont quasi totalement absentes, voire franco-françaises, seraient certainement plus convaincantes.
Autre défaut majeur : l'auteur vitupère, mobilise un langage émotionnel, et tombe dans un verbiage envahissant qui limite drastiquement la place disponible pour l'exposé de données concrètes intéressant réellement le sujet. L'auteur se réfugie dans des statistiques générales et ne fait qu'enfoncer des portes ouvertes connues de tous les parents. Oui, la télévision est faite pour abrutir les gens, et les écrans de toutes natures sont délibérément conçus pour renforcer, accentuer et amplifier le phénomène du "temps de cerveau disponible" comme pour Coca-Cola qui remonte à quelques décennies.
Et l'hypocrisie du pseudo "effet éducatif" est un argument que tous les parents connaissent également : le web charrie 90% de contenus nauséabonds pour à peu près 10% de contenus intellectuels, ces derniers servant de justificatifs à une emprise de plus en plus tentaculaire. Avec la crise du corona-virus, les GAFA se targuent même de sauver le monde en remplaçant carrément les contacts humains réels par des conférences virtuelles, et en assurant être à même d'espionner minute par minute les déplacements des connectés "pour mieux les connaître" et leur "suggérer" ce qui ne manquera pas de "faire leur bonheur". Tout cela est connu, il suffit par exemple de lire "la silicolonisation du monde". De telle sorte que, tout à ses vitupérations, l'auteur se limite à des lieux communs, et ne procède à aucune contextualisation de son propos, ni dans la profondeur historique, ni dans les autres secteurs touchés.
Pour ne prendre qu'un exemple, il manque une mise en perspective historique étudiant le lien entre la création puis la diffusion de la télévision dans les années soixante de ma jeunesse qui ont été les débuts de la massification de l'écran et l'urbanisation massive des populations des pays dits développés, avec l'urbanisation accompagnée de la destruction systématique des emplois indépendants (artisans, commerçants, agriculteurs) et de la systématisation de l'emploi salarié urbain à l'origine du "temps libre" exploité pour abrutir une population travaillant désormais à heures fixes et confinée dans des cage-à-lapins pompeusement nommés "appartements".
L'irruption de l'écran de télévision coïncide avec la déresponsabilisation systématique de vastes franges populaires.
L'auteur faisant souvent allusion à l'hypocrite cynisme des publicitaires, on ne peut qu'être surpris de l'absence totale de la moindre allusion aux combines de l'industrie du tabac, comme l'archétypale campagne orchestrée par Edwards Bernay de torches of freedom, de la liberté, le cow-boy de Marlboro, l'utilisation cynique et délibérée du menthol pour faire fumer la jeunesse. Il aura fallu plus de trente années pour que la France se décide à interdire cette saleté ce 20 mai 2020, avec pour point commun la complicité de toute la classe dominante même, surtout "contestataire" avec la célèbre photo de Brel, Brassens, Ferré ou d'autres pour ces dames "libérées" comme les Sagan et autres Beauvoir, sans oublier Sartre, le cigare de Castro, etc.
Pas de réflexion approfondie non plus sur l'abyssale dégradation de l'accompagnement sonore. On ne parle plus de musique mais de bande son ou de la si bien dénommée "techno", réduite à un vacarme épouvantable diffusé par des "murs de son".
Concernant plus spécifiquement l'endoctrinement de "la jeunesse" vers un système de valeurs privilégiant l'abrutissement, pas un mot non plus sur le lien entre ces jeux vidéo violents, de pornographies, du matraquage de ces stars et "concerts de rock" à la Madonna (encore la cigarette, en plus du jeté de culotte) et autres Rihanna/Shakira, les décibels accompagnant la consommation sous-jacente de "pétards". La drogue a pris le relai de la cigarette comme corollaire de ces postures "libérées" sciemment manipulées par le pouvoir politique de tout bord.
Cet ouvrage lapidaire, mal écrit, mal construit, dessert totalement la cause qu'il prétend servir : c'est vraiment, vraiment dommage tant l'importance du sujet mérite des études autrement plus sérieuses, dans la continuité par exemple du livre de Sadin "La silicolonisation du monde représentant l'irrésistible expansion du libéralisme numérique".
Ce commentaire descend en flammes, le livre de Michel Desmurget. Sa virulence permet de rouvrir le débat au sujet du paradigme du numérique. D'après lui, les dangers des écrans pour nos enfants affirme la thèse d'une impossible construction cognitive de l'humain au seul "moyen des écrans", dans l'interactivité offerte par le numérique.
Loin de moi de juger le style d'écriture de l'auteur du livre. Le fond compte plus que la forme. Ce dialogue ressemble à un combat d'arrière-garde des anciens contre les modernes. Le numérique a impacté la totalité de ses utilisateurs. Sans vouloir gracier ou disgracier un des deux interlocuteurs, il faut dire que le commentateur ajoute beaucoup d'autres aspects et arguments, tenus sous silence par l'auteur. Comme toujours, tout dépend de ce qu'on fait de tout ce matos électronique proposé par le marketing.
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En 2014 déjà, exactement au même moment de la période de Noël, j'écrivais "Soyons "smart" jusqu'au bout des ongles" qui avait déjà donné tous les détails et je ne vais pas les répéter dans ce billet.
Ce mot "Smart" est magique.
Que faisions-nous sans ces outils smart, il y a à peine un quart de siècle, à peine une génération ?
Si les enfants sont captés par les écrans, les parents ne le sont pas moins. Pour leurs enfants, ceux-ci sont leurs modèles sans devenir des copies conformes. S'ils envoient leurs enfants dans leur chambre avec leur tablettes et mobiles, c'est pour vaquer à leurs propres préoccupations et leur télétravail. Aujourd'hui, il est de plus en plus difficile de mixer vie privée et vie publique. Ne pas être confronté à des conflits intergénératigonnels est un plus.
Pour être complet, le sujet 'numérique' demande bien plus de pages et de chapitres que ce qui a été proposé par l'auteur du livre. Pour étayer la thèse de l'auteur, il faudrait des sources historiques. Elles pourraient amener à comprendre où cela a déraillé avec l'incompétence dans les résultats. Les communications récréatives exagérées peuvent entraîner une addiction et des troubles du manque de sommeil. Des garde-fous pour ne pas nuire aux épanouissements intellectuels, émotionnels et sanitaires sont nécessaires.
Cela peut être considéré comme délétère par les exagérations de tous les systèmes qu'ils soient réels ou virtuels. Les bases de données tel que Wikipédia sont mises à jour à la vitesse de l'éclair alors qu'un dictionnaire ou une encyclopédie est déjà obsolète dès sa sortie de presse. Le 15 janvier 2021, cette encyclopédie libre, universelle et multilingue aura exactement 20 ans, créée par Jimmy Wales et Larry Sanger. La contrepartie à ce phénomène d'urgence, est qu'il faut accepter quelques erreurs glissées "subrepticement" par manque de validation qui ne dépendront plus des seuls facteurs d'efficacité de ce qu'on désire en faire. Les solutions envisagées par l'auteur de limiter le temps d'utilisation des écrans, me font sourire, quand les sensibilités d'enfant à enfant comme d'adultes à adultes sont, à ce point, variables.
Le numérique par écran permet de créer un cancre ou un génie pour celui qui utilisera les machines avec une intelligence neuronale quand les machines auront dépassé les hommes à des vitesses que ceux-ci ne pourront plus suivre.
Le paléofutur qui suit le petit train de l'école, ne pourra rien, il sera emporté comme le reste.
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Le Covid et ses suites
La vente du matériel électronique a connu un boom dès le début de la crise sanitaire et le marketing s'y est propulsé. Des promos tellement alléchantes ont pourtant eu leur revers comme l'écrivait l'Echo cette semaine avec les opérateurs télécoms proposant des smartphones à prix réduit à condition de souscrire un abonnement «data» d’une durée de 24 mois, en plus d'un abonnement mobile.
Cette semaine des médias est truffée d'infos reliées à Internet .
Le boom de l'eCommerce découvert dans les pages jaunâtres, n'est aussi qu'une suite logique du bouleversement que ce virus a créé suite à la fermeture du commerce. La poste fait des bonds alors qu'elle se mourait.
Des relations humaines, tout ce qui prône le "sans contacts" dans le sens du toucher, n'existant plus ou réduit au minimum dans le monde réel, s'est amplifié dans celui de la virtualité et s'est répercuté sur ses artefacts.
La presse écrite doit s'adapter à Internet ou mourir.
François Saltiel a très bien décrit cette nouvelle situation dans son premier livre "La société du sans-contact" qui serait l'annonce d'un monde en chute qu'il présente par ce préambule : "Toute notre existence peut désormais se vivre derrière un écran. Le travail s’exécute à distance, l’amour se filtre sous algorithmes, et notre intimité se travestit sur les réseaux sociaux. Sous l’emprise d’une connexion permanente, nous nous éloignons paradoxalement les uns des autres.
Uber a licencié 3 500 employés en quelques minutes via l’application de visioconférence Zoom. Twitter envisage de proposer le « télétravail à vie ». Google tente de privatiser des mégalopoles. Des individus esseulés tombent sous le charme de machines parlantes et des âmes endeuillées ressuscitent leurs morts en discutant avec l’avatar de l’être disparu.
Rien n’échappe aux architectes de la Silicon Valley. Ces nouveaux maîtres du monde partagent de nombreuses valeurs, du transhumanisme, qui redéfinit les frontières de l’au-delà, à la philosophie libertarienne, qui sape les fondements de notre démocratie en mettant à mal la souveraineté des États.
Dans cet essai, qui se nourrit d’histoires aussi insolites que saisissantes, François Saltiel dresse le portrait inédit d’une terrifiante dérive vers la « société du sans-contact ». Une plongée dans le grand bain bouillonnant des nouvelles technologies et une exhortation à résister aux sirènes des GAFAM".
L'histoire foisonne d'orientations diverses pour adresser le monde du numérique.
Au départ du numérique, il n'y avait que le Traitement de l'Information en "stand alone" en "offline" et donc sans contact. Le "C" de Communications s'est ajouté par Internet ou plutôt le Web.
L'homme est plus analogique que numérique. Il ne compare pas les situations entre elles de manière dichotomique réglée par "0" et "1", toujours limité, au système binaire à l'algèbre de Boole ; sans références à des situations intermédiaires du passé. L'homme ajoute des nuances analogiques proportionnelles entre une information initiale et sa représentation en l'interprétant. L'Intelligence Artificielle est actuellement dite "faible" parce qu'elle reste encore purement numérique.
Quand la pensée humaine s'intégrera dans la machine avec l'aide de l'ordinateur quantique, le problème sera plus ardu en associant les deux faces janusiennes de l'homme avec une vitesse bien plus considérable, en donnant les réponses à un problème avant qu'il ne soit posé et reconnu comme tel.
En fait, comme le dit ma devise "tout est dans tout et inversement". Les points positifs viennent contrebalancer les points négatifs dans un package ficelé avec une belle ficelle dorée présentés à partir d'un "vendeur prophète" en marketing, au prospect ou au client.
J'ai fait partie des pionniers dans le domaine de ce qu'on appelait encore simplement "informatique".
Mon "journal-blog" contient une foule d'articles explicitant le paradigme du numérique dans son ensemble.
Cette année 2020, à cause du Covid, les contacts humains réels ont été minimisés et ce sont les virtuels technologiques qui les ont naturellement supplantés.
Dernièrement, au sujet de remarques que j'apportais à la suite d'une nouvelle contrainte bancaire apportée via le numérique, on me répondait : "ça ne date pas d’hier et ça sera pire demain. La digitalisation va s’accentuer et laisser derrière lui la population qui n’y a pas accès (intellectuellement, financièrement ou par conviction). Vous savez que je partage aussi votre vision des choses et que le rôle de la société est pour moi d’accompagner, de soutenir tout le monde. Néanmoins, ces changements sociétaux (qui crée de l’injustice et des laissés pour compte) fait partie de l’histoire de nos sociétés depuis toujours je le crains.
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Les GAFAM
Les entreprises des GAFAM ont profité à plein en cette année. L'Europe veut réagir à leur puissance. Mardi, cela avait généré un débat mais malgré toutes les lois de la Terre, le vent puissant du modernisme n'arrête pas la marche du temps .
La veille, Google a été en panne et cela a généré une hécatombe de suites jusqu'à à ne pas pouvoir comprendre que cela puisse arriver tellement la dépendance des utilisateurs est forte. Mais Google a envoyé un mail à tous ses utilisateurs sans en parler qui dit: "Pour vous permettre de mieux contrôler vos informations et vous aider à respecter les exigences de conformité, nous avons mis en place deux nouveaux paramètres pour Gmail, Chat et Meet Grâce à ces paramètres, vous pouvez choisir comment vos informations sont utilisées dans Gmail, Chat, Meet, ainsi que dans d'autres produits Google par les paramètres de Fonctionnalités intelligentes et personnalisation".
Un nouvel scénario de l'arroseur arrosé ?
On apprend mercredi que via Microsoft, 18.000 agences américaines ont été hackées. Leurs serveurs avaient laissé un cheval de Troie appelé malware Sunburst. Celui-ci introduit dans un logiciel, a permis cette situation dont on ne sait pas depuis combien d'années. Cela démontre la faiblesse des systèmes informatiques qui transmettent et communiquent à distance des informations du donneur et au receveur de l'info.
"Soyons concret avec le discret", écrivais-je au cours de la même année 2014. Les fantômes sont parmi nous.
Le film "Traque sur internet" date d'il y a déjà 25 ans.
Depuis un certain temps, le site "hautetfort" dans lequel vous lisez cet article a subi plusieurs blocages. Renseignement pris, ce ne serait pas à cause de cela d'après les administrateurs du site. Aucune raison ni l'origine des pannes temporaires n'a été évoquée. On n'aime pas avouer être touché par des arnaques.
Il est amusant de constater que le "offline" se retrouve dans le "sans-contact", entre les artéfacts électroniques eux-mêmes connectés entre eux.
L'expression "L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt" est attribuée à l'écrivain français, Henry Gauthier-Villars au XIX ème siècle. Pour être complète, elle serait : « Le monde est à ceux qui se lèvent tôt, le demi monde à ceux qui se couchent tard ». C'est encore plus vrai depuis qu'il y a les réseaux sociaux où des artistes nocturnes s'évertuent à se disputer ou à s'interroger jusqu'aux petites heures matinales.
Et pourquoi la plupart est tellement accroché à cee putain de téléphone ?
Un dossier du "Science & Vie Junior" de ce mois avait déjà pris les devants et s'adressait le problème aux jeunes avec la question générale "Internet va-t-il s'effondrer ?"
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Drôle de Noel
Peut-être faudra-t-il un espion réactualisé et numérisé à la force de John Le Carré pour remonter à la source du problème.
Alors, quel serait le cadeau du père Noël parmi les outils "smart..."?
Les drones voient les choses de plus haut et si un cactus humoristique est à bord, cela donnera, cela pourrait dire qu'ils ont encore plus d'avenir.
Si vous vous sentez devenu addict du numérique, pour attendre que ça passe, pressez le petit bouton "Cancel" ou "Stop", tous deux bien cachés et laissez vous tirer en rêve seulement par le Père Noël, en le réservant en réel pour l'année prochaine...
Allusion
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7/2/2021: Le médias de la presse souvent décrié... Alors un journaliste en parle
14/5/2021: Alain Damasio, son livre "Scarlett et Novak": vivre sans smartphoneet au 28' de ARTE
Commentaires
3 différences entre l’intelligence humaine et les intelligences artificielles
Les intelligences artificielles intègrent progressivement tous les niveaux de notre vie. Et certaines firmes tentent de les rendre les plus humaines possible. Certains robots sont tellement réalistes qu’ils arrivent à duper l’esprit humain, nous laissant croire que nous parlons à une personne et non à un robot. Toutefois, rassurons-nous, les IA sont encore loin d’égaler l’esprit humain.
Le jour où un robot pourra penser comme un humain est encore loin d’arriver. Le cerveau humain n’a pas encore livré tous ces secrets. Difficile donc de recréer un tel esprit en informatique. Voici 3 différences qui ne trompent pas sur les limites des IA.
Comment l’intelligence artificielle a bouleversé nos vies en 10 ans
1. Multitâche
Les IA sont capables de réaliser des tâches bien plus rapidement que les humains. Par exemple, elles peuvent analyser plusieurs millions d’images pour repérer toutes celles montrant un avion en seulement quelques secondes. Pour les humains, le temps nécessaire se compterait en semaine, voire en mois. Il est possible de spécialiser les robots dans certaines tâches pour qu’ils soient plus rapides et plus efficaces que nous.
Toutefois, ils ne seraient capables de gérer que cette tâche et les quelques autres similaires pour lesquelles ils auraient été programmés. Ils seraient assez limités dans ce qu’ils peuvent réellement faire. Tout le contraire des humains. Nous sommes capables de réaliser un nombre presque incommensurable de tâches différentes, même si nous ne faisons pas tout à la perfection.
L’intelligence artificielle menace davantage les postes hautement qualifiés
2. Apprentissage
Si les humains sont beaucoup plus multitâches que les IA, c’est entre autres grâce à leur capacité d’apprentissage. Les Hommes apprennent en observant leur environnement, par essai-erreur, grâce à leur imagination ou en étant formés. La plupart des intelligences artificielles ne peuvent fonctionner qu’en étant programmées et formées par un humain. Si elles peuvent par exemple savoir repérer très rapidement un cancer chez une personne, c’est grâce à un programmeur qui leur a indiqué ce qu’elles devaient faire et à des médecins qui leur donnent des milliers d’exemples de corps humains présentant un cancer.
Certains pans de la robotique s’intéressent au Deep learning. Cette technique d’apprentissage s’approche déjà plus de l’esprit humain. Le robot n’a pas besoin de milliers d’exemples pour fonctionner. Il est capable de trier par lui-même les données et de créer les catégories qui s’y rapportent. L’intelligence apprend de ses propres expériences. Toutefois, le robot a besoin d’au moins 100 millions de données avant de commencer à les traiter. En outre, ses capacités d’apprentissage restent limitées au champ d’action pour lesquels la machine a été programmée.
3. Pensée binaire
Les machines réfléchissent en termes de zéros et de uns. Même si leur réflexion peut être poussée très loin, le mode de pensée reste binaire. C’est noir ou blanc, mais cela ne peut pas être gris. La pensée humaine est bien plus complexe. Et c’est pour cette raison que nous n’en avons pas encore percé tous les secrets. Les humains sont par exemple capables de penser qu’il pense, ce qu’on appelle la métacognition. Une IA en est incapable. En outre, le principe même de l’esprit humain est qu’il peut se tromper. Les robots peuvent aussi faire des erreurs, mais seulement parce qu’un humain a fait une erreur dans son programme.
Parce qu’il est encore trop incompris, le fonctionnement du cerveau humain ne peut pas à l’heure actuelle être retranscrit en un langage informatique. Les machines sont donc encore loin d’être aussi intelligentes qu’un humain.
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Écrit par : Allusion | 21/12/2020
‘Apple débarquera en 2024 avec l’Apple Car’, et une technologie de batterie révolutionnaire
L’entreprise américaine Apple souhaite entrer sur le marché des voitures électriques en 2024. Le véhicule serait équipé de sa propre technologie de batterie ‘monocellulaire’, révèle l’agence Reuters.
Dès 2014, des projets ont fait surface chez Apple pour produire une voiture électrique. Mais le projet Titan a été abandonné suite à des résultats décevants. Apple n’a repris le fil de son idée qu’en 2018.
Depuis lors, selon certains initiés, Apple a fait des progrès suffisants que pour construire un véhicule grand public. Au cœur de la stratégie d’Apple se cache une nouvelle conception de batterie qui ‘réduira radicalement le coût des batteries; et augmentera l’autonomie du véhicule’. Mais Apple n’en dévoilera pas plus sur ses plans.
La production de voitures reste un projet très intensif et chronophage. Apple a sans aucun doute les ressources pour fabriquer une voiture, mais sa complexité est assez différente de celle d’un smartphone. Il a fallu pas moins de 17 ans à Tesla pour créer une voiture durable et rentable.
On ne sait toujours pas qui assemblera la voiture, mais la société fera probablement appel à un partenaire pour cela. Il est également possible qu’Apple limite ses efforts à la construction d’un système de conduite autonome pouvant être intégré dans une voiture produite par un constructeur automobile traditionnel.
En ce qui concerne la batterie de la voiture, Apple prévoit d’utiliser une conception unique ‘monocellulaire’ qui remplit les cellules individuelles de la batterie, ce qui libère de l’espace et donc de l’autonomie.
https://fr.businessam.be/apple-debarquera-en-2024-avec-lapple-car-et-une-technologie-de-batterie-revolutionnaire/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_matin_le_vaccin_sera_t_il_efficace_contre_le_souche_anglaise_du_covid_19_jupiter_et_saturne_des_images_uniques_apple_se_lancera_dans_la_voiture_electrique_en_2024&utm_term=2020-12-22
Écrit par : Allusion | 22/12/2020
Changement de pouvoir chez Intel: la course géopolitique aux puces informatiques risque d’exploser
À peine deux semaines après l’arrivée du redouté investisseur activiste Dan Loeb, le fabricant de puces américain Intel change déjà de CEO. Les analystes s’attendent à ce que le géant informatique sollicite le soutien du gouvernement Biden pour rivaliser avec les principaux acteurs asiatiques.
Bob Swan, CEO d’Intel, a annoncé son départ ce mercredi. Il sera remplacé dans un mois par Pat Gelsinger, actuel CEO de VMWare, une société américaine d’informatique. Cela a immédiatement suscité les applaudissements de Dan Loeb, dirigeant du fonds spéculatif Third Point. L’année dernière, l’investisseur avait exhorté Intel à ‘explorer toutes les options stratégiques’ pour améliorer sa position en Bourse.
Sous la direction de Swan, Intel avait perdu des parts de marché au profit de ses principaux concurrents AMD, Samsung et TSMC. En outre, son principal client Apple a décidé de développer lui-même ses puces.
‘2021 sera l’année de la vérité pour Intel’, a écrit ce jeudi l’analyste Stijn Plessers de KBC Asset Management. ‘Sous la bannière ‘Intel Inside’, le groupe s’était jadis massivement implanté dans le monde informatique. Aveuglé par son succès et sa domination, le groupe a raté le train de la révolution mobile. Intel doit d’urgence faire des choix qui garantiront l’avenir de l’entreprise.’
États-Unis VS Chine
Aujourd’hui, Intel n’est plus le leader incontesté dans le domaine des puces informatiques. L’entreprise voit désormais des concurrents, tels que son compatriote AMD, se développer grâce à d’importantes acquisitions. Plessers souligne également que le secteur des puces est devenu le champ de bataille des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine.
‘Dans sa recherche de solutions, Intel doit également tenir compte des sensibilités géostratégiques. Outre Intel, seuls Samsung (Corée du Sud) et TSMC (Taiwan) sont capables de produire les dernières générations de puces. Il semble peu probable que les États-Unis veuillent devenir dépendants de deux voisins de la Chine, qui revendique également Taiwan.’
Le programme économique de Joe Biden met l’accent sur le ‘Buy American’. Il devrait donc fournir des aides d’État aux entreprises technologiques américaines. Plessers: ‘Nous pensons qu’Intel se tournera vers la nouvelle administration Biden pour obtenir des subventions afin de garantir l’avenir de la fabrication de puces sur le sol américain. Cela va encore une fois bouleverser les cartes au sein de l’industrie et ainsi déterminer l’avenir de l’entreprise.’
https://fr.businessam.be/changement-de-pouvoir-chez-intel-la-course-geopolitique-aux-puces-informatiques-risque-dexploser/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_matin_couvre_feu_des_18h_partout_en_france_la_turquie_pourrait_manquer_deau_dici_45_jours_les_geants_de_la_tech_developpent_un_passeport_covid_digital&utm_term=2021-01-15
Écrit par : Allusion | 16/01/2021
Les batteries rechargeables en 5 minutes et produites en série sont désormais une réalité
Des batteries de voiture qui peuvent être rechargées en seulement 5 minutes ont récemment été produites en série sur une chaîne de montage, ce qui constitue une première. ‘Le blocage pour la recharge rapide ne provient désormais plus de la batterie’, affirme le CEO de StoreDot, la firme qui a mis au point cette nouvelle technologie.
Ces nouvelles batteries au lithium-ion ont été développées par la société israélienne StoreDot et sont produites en Chine. Par ailleurs, StoreDot travaille sur une technologie permettant un chargement encore plus rapide et la firme fabrique également des batteries à charge rapide pour smartphones, drones et scooters.
Daimler, BP, Samsung et TDK ont tous investi dans StoreDot, qui a déjà levé 130 millions de dollars (107 millions d’euros) jusqu’à présent. En 2020, la société israélienne a été couronnée au Bloomberg New Energy Finance Pioneer.
Accessibilité
La nouvelle batterie auto peut être entièrement rechargée en cinq minutes, même si cela nécessite toutefois des chargeurs beaucoup plus puissants que ceux utilisés actuellement. D’ici 2025, StoreDot entend livrer des batteries capables de parcourir 160 kilomètres après seulement cinq minutes de charge.
‘Le plus grand obstacle à l’utilisation des véhicules électriques n’est plus le coût, mais la peur de l’accessibilité’, affirme Doron Myersdorf, CEO de StoreDot, au journal britannique The Guardian. ‘Soit vous avez peur de rester bloqué sur l’autoroute, soit vous avez peur de devoir rester assis pendant deux heures à côté d’une borne de recharge. Mais si l’expérience du conducteur est exactement la même que celle d’un plein d’essence, cette peur disparaitra.’
‘Une batterie lithium-ion que l’on peut recharger en cinq minutes était considérée comme impossible’, explique encore Doron Myersdorf. ‘Mais pourtant nous ne sortons pas un prototype d’un laboratoire, nous sortons des exemplaires de test d’une chaîne de production. Cela prouve que (le concept) est faisable et qu’il est commercialement prêt.’
Même coût
Dans ses batteries, StoreDot remplace le graphite, utilisé dans les batteries lithium-ion actuelles, par des nanoparticules semi-conductrices dans lesquelles les ions peuvent passer plus rapidement et plus facilement. Selon Doron Myersdorf, le coût d’une telle batterie sera le même que celles basées sur l’ancienne technologie.
‘Le blocage pour la recharge rapide ne provient désormais plus de la batterie’, conclut le CEO de StoreDot. Selon lui, la prochaine étape consiste à améliorer les stations de recharge et les réseaux électriques qui les alimentent.
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Écrit par : Allusion | 20/01/2021
Le médias de la presse souvent décrié... Alors un journaliste en parle
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/01/486860627.mp3
Écrit par : Allusion | 07/02/2021
Le débat recommence sur Agoravox
Une tendance vers un crétinisme généralisé ?
Le premier facteur d’une tendance vers un crétinisme généralisé serait issu de la chaîne de télévision ARTE ayant diffusé récemment une émission « Demain tous crétins » serait le manque d’iode dans l’organisme.
https://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/une-tendance-vers-un-cretinisme-231298
Écrit par : Allusion | 03/03/2021
Alain Damasio, son livre "Scarlett et Novak": vivre sans smartphone
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/00/788814385.mp3
Écrit par : Allusion | 14/05/2021
Quel sera le visage d’Internet en 2040 ? (article de Sellier)
Depuis un petit nombre d'années, la censure sur les réseaux sociaux est à l'ordre du jour. Elle fait ses premiers balbutiements, tâtonne, mais se dirige à l'évidence vers une orthodoxie de pensée qui n'a plus grand chose à voir avec la liberté d'échanges qui prévalait naguère. Vers quelle radicalisation se dirigent Internet et les réseaux sociaux ?
Suite: https://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/quel-sera-le-visage-d-internet-en-235212
Écrit par : Allusion | 20/08/2021