Colette, l'âme indomptable (05/04/2024)
Pendant la Foire du livre de Bruxelles ouverte cette fin de semaine et après les "Secrets d'écriture", pourquoi ne pas parler de Sidonie-Gabrielle Colette, dite Colette, qui répond à parfaitement à ces secrets dont ce billet parlait ?
Je déclare tout de suite, je ne connaissais rien de Colette avant de voir une émission des 28' d'Arte lors du club de vendredi dernier.
Je n'avais jamais lu le moindre livre de Colette. J'ai seulement écouté le récit de "L'Heure H" pour m'informer un peu plus sur le personnage de Colette.
J'aime jouer au candide en commençant par un petit tour en vrac sur internet et Wikipédia que je résume en style télégraphique dans ce billet.
Colette est donc une des plus célèbres romancières en France et à l'étranger. Actrice et journaliste française, née le à Saint-Sauveur-en-Puisaye et morte le à Paris. Deuxième femme à être élue membre de l'académie Goncourt en 1945 dont elle est devenue sa présidente entre 1949 et 1954. Une bisexualité, affirmée et revendiquée. Première femme en France à recevoir des funérailles nationales.
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Des sujets d'écriture démarqués de ses contemporains dans un style épuré. Romancière régionaliste de la Bourgogne. Une écriture complexe et moderne. Des mots justes, chargés d'effusion dans la nature. Une sensualité à revendiquer les droits de la chair sur l'esprit et de la femme sur l'homme.
L'autofiction comme variante de l'autobiographie illustrant sa conception. "La Naissance du Jour", roman écrit par Colette sur Colette, personnage de femme âgée qui écrit les Claudine. Influencée par la critique dans la recherche de la légitimité littéraire. Non féministe.
Un musée Colette a été créé dans le château dominant la maison natale de Colette, maison bourgeoise, devenue rue Colette. , la Société des amis de Colette, acquiert pour 300.000 euros la maison natale de Colette de Saint-Sauveur-en-Puisaye. Maison bourgeoise à la façade austère avec ses jardins du bas et du haut qui rejoint l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques. Depuis 2016, réhabilitée pour obtenir le label des Maisons des Illustres. Une pièce de 10 € en argent éditée en 2012 représentant la Bourgogne en son honneur. Des écoles maternelles et primaires portent son nom à Chauffailles, à Dijon et au Havre. De 1977 à 2010, une école française portait son nom à Hô Chi Minh-Ville. M, la ville de Besançon inaugure une statue géante en hommage à Colette.
Ses œuvres se suivent à un rythme soutenu de 1900 à 1953.
Pas à dire, sa notoriété était parfaite.
Le cinéma, le théâtre et la télévision rappellent son souvenir.
"L'Heure H" : Rozven, un havre de paix pour Colette
"Échapper au tumulte parisien et découvrir Rozven, le sanctuaire estival de Colette. Sur cette côte bretonne sauvage, la célèbre écrivaine trouve refuge pour se ressourcer et puiser son inspiration. C'est dans les paysages pittoresques de Rozven que naît son roman "Le Blé en Herbe", imprégné des embruns vivifiants et du sable chaud. Mais la vie de Colette ne se résume pas à ce havre de paix. Infatigable, elle jongle entre tournées de spectacles, carrière de journaliste au "Matin" et écriture prolifique. Son style novateur et sa vision singulière du monde font d'elle une figure incontournable de la littérature française et une pionnière du féminisme. Colette, c'est aussi une femme libre et passionnée. Ses liaisons tumultueuses, notamment avec son beau-fils Bertrand, et son implication dans la carrière de Georges Simenon nourrissent sa légende. De ses succès littéraires à ses combats pour l'émancipation des femmes, Colette n'a cessé de défier les conventions. Figure avant-gardiste et indomptable, elle s'éteint en 1959, honorée par des funérailles nationales. Plongez dans ce podcast captivant et retracez le parcours extraordinaire de Colette, une femme qui a marqué son époque par son talent, sa sensualité, son esprit libre et son engagement féministe".
Podcast de l'Heure H :
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Music-Hall Colette
Comme je l'écrivais dans le chapeau de ce billet, "je ne connaissais rien de Colette avant de voir l'émission des 28' d'Arte lors du club de vendredi dernier avec son invitée, la comédienne Cléo Sénia venue parler de la représentation Music-Hall Colette au théâtre Tristan Bernard à Paris".
Spectacle musical et théâtral ciselé tel un aller-retour entre deux époques dans lequel Cléo Sénia, chante, danse et manie l’art de l’effeuillage d’où surgissent des moments clés de la vie de Colette, qui dialoguent avec les codes actuels du féminisme, de la nudité, de la liberté après plus d’un siècle de combat. Ode réjouissante à la liberté et à la beauté des mots.
Des images de Colette apparaissait en arrière-plan de l'émission:
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Autofiction en aller-retour entre deux époques
Pour me mettre dans l'ambiance, j'ai revu la vidéo colorisée que Colette a pu voir en 1908. Elle présente quelques quartiers de Bruxelles (indiqués en glissant le pointeur en dessous de la vidéo) :
Cette époque est aussi été évoquée par Jacques Brel avec l'aide de l'évocation des cartes postales de 'c'était au temps ou Bruxelles brusselait.
Colette a donc eu plusieurs liens avec la Belgique.
Samedi dernier, je les ai suivi s à vélo.
La commune de Saint-Josse-ten-Noode au no 25 de la rue Botanique porte fièrement une plaque commémorative de son passage.
La maison, elle-même, ne paie plus de mine.
Le Botanique est toujours là, mais cette fois, entouré de gratte-ciels.
Dans les "Lettres à Missy", elle mentionne ses passages à Bruxelles.
Elle a exercé des tournées à l'hôtel Métropole.
Aujourd'hui, le Métropole est fermé.
Il n'est plus l'ombre de lui-même depuis que je l'ai décris en 2015 dans "Le mythique Métropole" qui avait alors 120 ans. La radicalisation de l'avenue restrictive aux piétons l'a achevé porté par le slogan "Move on".
Ses parents s'étaient mariés à l'église des Saints-Michel-et-Gudule. Celle-ci est devenue une cathédrale sans changer par rapport à la vidéo de l'époque.
Le série des "Claudine" a été jouée à l'Alcazar de Bruxelles. À l’origine, l’Alcazar est un simple café-concert. Eugène Humbert a voulu rivaliser l'Alcazar avec les Galeries Saint-Hubert. Avec une confiance en lui et une foi inébranlable dans le théâtre, il en a fait le « Théâtre des Fantaisies-Parisiennes » dans lequel la censure des pièces de Colette n'était pas permise. L'Alcazar a été inaugurée en 1867, mais il a été fermée en 1911 tandis que les Galeries Saint-Hubert dont j'ai parlé ici, sont toujours bien présentes et fréquentée par les touristes.
Colette passa une « lune de miel » à Bruxelles et Anvers. Deux conférences, deux contes lui créent un nouveau séjour en Belgique.
La consécration arrive avec "Chéri" avec «Léa» joués au Théâtre du Parc. C'est exactement à l'arrière du théâtre que se déroulait l'exposition "Animal art" dont j'ai parlé dans "Jeux de savoir ou de pouvoir ?"
Ravel et Colette se rencontrent pour la première fois en 1900. Intimidée, elle note "il a l'air distant et le ton sec" mais elle éprouve pour sa musique un « attachement auquel le léger malaise de la surprise, l'attrait sensuel et malicieux d'un art neuf ajoutaient des charmes ». Quatorze ans après, elle est sollicitée pour écrire un livret de ballet-féerie qu'elle intitule "Ballet pour ma fille". Sous l'impulsion de Maurice Ravel, il est devenu "L'Enfant et les Sortilèges", une fantaisie lyrique en deux parties composée par Maurice Ravel, en collaboration avec elle et présenté au Théâtre de la Monnaie.
Utilisant son expérience personnelle dans son roman, "La Vagabonde", avec une description à peine déguisée de son union malheureuse avec l'écrivain Henri Gauthier-Villars (dit Willy), accompagnant de nombreuses références à l'univers du Music-Hall, où elle travailla plusieurs années à Bruxelles.
Tournées de « Conférence et produits » à Verviers, Liège et Bruxelles.
Une visite à la reine Élisabeth de Belgique. Un texte pour Bruxelles à Jean Stevo. Une aquarelle de la reine-peintre. Elle boit la « Kriek Lambic » pour la Noël.
Le samedi 7 août 1954, un hommage public de la Belgique à Paris.
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Réflexions du Miroir
Question : Les codes de Colette ont-ils évolué ou persisté ?
Une question qui demande des réflexions multiples.
Elle est très loin des slogans actuels #metoo et des seins nus des femen qui revendiquent des idées politiques.
Ses citations et déclarations sont à des années lumières d'aujourd'hui : « Les suffragettes me dégoûtent. Elles méritent le fouet et le harem. J'ai, parmi mes relations, un nombre suffisant de femmes équilibrées, en bonne santé, très cultivées, intelligentes, qui seraient tout aussi capables qu'un homme de siéger dans une commission ou un jury. Mais chaque mois, elles ont des jours où elles sont irritables, incontrôlées, imprévisibles. Les affaires politiques suivent leur cours tout de même pendant ces jours-là, n'est-ce pas ? Et il faudra voter et prendre des décisions. Les femmes libres ne sont pas des femmes. Une femme qui n'est pas intelligente demande les mêmes droits que l'homme. Une femme intelligente y renonce. Si j'avais un fils à marier, je lui dirais : Méfie-toi de la jeune fille qui n'aime ni le vin, ni la truffe, ni le fromage, ni la musique. Faites des bêtises, mais faites-les avec enthousiasme. Il y a souvent plus d'angoisse à attendre un plaisir qu'à subir une peine. ».
"Colette est-elle la renaissance d'Eros ? comme l'écrivait Jack Mandon.
Peut-être qu'il fallait faire renaître Eros, après tout.
Même si, à son époque, elle présentait un caractère de femme libérée, grâce dans sa jeunesse, à un physique avantageux qu'elle dévoilait sans vergogne pour épater la galerie, elle aurait pu être très déçue à montrer ses seins en public aujourd'hui. C'est d'une banalité sans nom. On les voit partout sans plus y attacher une importance de bon aloi.
En 1981, il y eut une pub affichée dans les kiosques qui avait fait sensation. Une fille y dévoilait le haut de son corps, le premier jour, avec la mention "demain, j'enlève le bas". Le lendemain, tout le monde a retrouvé l'affiche. Elle n'avait pas changé. Elle avait peut-être enlevé ses bas pour l'expliquer. Aujourd'hui, si les seins des dames qui sont toujours plébiscités, c'est plus en levant les yeux encore plus haut et en ouvrant les oreilles pour apprendre ce qu'elles ont dans la tête qui intéresse dans la majorité des cas. Il y a pénurie d'ingénieurs et on s'en fout du sexe pour les trouver.
Les déclarations de Colette montrent ses limites par rapport à la femme émancipée d'aujourd'hui qui revendique d'être présente et représentée partout dans la société humaine comme l'égal de l'homme avec toute son intelligence.
Depuis la publication de cet article de 2016, "la bisexualité est en vogue" dans une recherche d'expérience. Quelle chanteuse, quel acteur, quel mannequin n’ont-ils pas fait leur “outing” et dit leurs amours bisexuels. Coralie Tapia a fondé l’association “AmBIgu” en Belgique, défendant la visibilité des personnes bisexuelles. « Je vis avec Thomas depuis quatre ans. Je suis amoureuse, heureuse et fidèle, mais si un jour notre histoire venait à se terminer, je pourrais aimer un autre homme ou une autre femme. Pour moi, l’amour ne dépend pas de ce que vous avez dans la culotte, mais de la personne que vous rencontrez, de ce qu’elle est, de ce qu’elle dit », confie la jeune Belge de 21 ans travaillant chez DHL. Selon la revue scientifique “Archives of Sexual Behavior”, le pourcentage d’adultes ayant eu des relations sexuelles avec des partenaires des deux sexes a plus que doublé entre 1990 et 2014, passant de 3,1 % à 7,7 %.
Ce n'est pas mon truc en plumes ou à poils, mais autant savoir;
L'autofiction est sa technique d'écriture. Elle consiste à donner l'apparence d'une autobiographie dans un pacte faussé par des inexactitudes référentielles. Cette technique est intégrée en permanence dans toutes les autobiographies actuelles en y ajoutant de l'humour et du suspense comme agent liant pour le lecteur qui ne peut ou ne veut plus lire de descriptions trop longues et qui espère trouver de la science-fiction pour imaginer son propre avenir.
Référencer son autobiographie de manière exacte serait parfois trop banal et pas assez caustique, avec de longues descriptions qui pourraient être lassantes à lire par le lecteur d'aujourd'hui.
Son dernier livre , Gigi a été publié en 1954, c'est à dire quand Colette avait 71 ans. Un âge pendant lequel la beauté physique a peut-être un peu été flétrie par les années. Gigi raconte l'histoire d'une jeune adolescente. Elle remonte le temps de 44 ans. Dans son cas, c'est plus une fiction basée sur les souvenirs qui trahissent toujours les vérités, qu'une autobiographie. Quand on se rappelle de des infidélités de notre mémoire" de ce "bon vieux temps du passé", cela peut s'éloigner de la réalité. Si elle a fait partie d'une ambiance de midinette d'abord, de cocotte mondaine de la haute société, ensuite, une époque pendant laquelle tout est dévié vers le beau mâle, ce n'est plus le cas. C'est peut-être même tout le contraire pour les cocottes qui n'ont plus l'aval de leur jeunesse et la mondanité qui n'a plus la cote. La question reste : Colette avait-elle peur de vieillir ?
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Le dernier magazine "Psychologies"
... apporte peut-être un bon complément à cet article.
Le coup de foudre
Est-il un sujet mythique ?
D'après ce magazine, non. Il a un lien avec les problèmes existenciels.
Il se produit souvent devant l'écran de l'ordi, accueilli sur Tinder avec un "Super Like" ou à la suite de nuits sur Skype.
Il propose 10 voies : agir, sortir de la zone de confort, accepter les dommages collatéraux, se libérer des regards extérieurs, faire taire les petites voix qui freinent, débrancher, se rapprocher des vraies autres, décentrer son regard, s'imaginer à 80 ans et trouver la bonne thérapie.
En français, on appelle cela avoir "un crush" pour quelqu'un.
En bruxellois, c'est avoir "un boentje"
Eperdument amoureuse des chats et des chiens qui ont fait partie de sa vie intime, quelques livres de Colette auraient pu me servir de complément à mon dernier article sur les animaux.
Je me suis précipité à la bibliothèque pour découvrir les livres de Colette.
Je n'ai trouvé que ces deux livres :
Celui de 1933, "La chatte" : Lorsque débute leur vie commune, Alain et Camille sont deux amis d’enfance que tout en apparence rapproche. Mais leurs secrètes rêveries les divisent. « Mon mariage, reconnaît Alain, contente tout le monde et Camille, et il y a des moments où il me contente aussi, mais… » Ce qu’Alain aime en Camille, c’est une beauté idéalisée, faite d’immobilité et de silence. Aussi est-il déconcerté par son exubérance. Comme l’arrivée d’une saison nouvelle, la découverte de leur intime division le met à la merci d’autres rêves. Et c’est alors que le drame se noue. La chatte Saha sera désormais pour Alain la chimère sublime qui domine sa vie et pour Camille la rivale détestée contre laquelle aucun procédé n’est trop brutal.
Et celui de 1944, son dernier livre : Gigi : Vers 1900, c'est la Belle Époque, à Paris. Petite-fille et nièce adorée de deux demi-mondaines, Gigi s’applique à manger délicatement du homard à l’américaine, à distinguer une topaze d’un diamant jonquille et surtout à ne pas fréquenter « les gens ordinaires ». On lui apprend son futur métier de grande cocotte. Mais pour Gigi, Gaston Lachaille, riche héritier des sucres, en décide autrement…
Gigi, un des rares romans d’amour heureux de Colette, donne son titre à ce recueil qui réunit trois autres nouvelles : « L’enfant malade », « La dame du photographe » et « Flore et Pomone »
Dernier livre de Colette dont j'ai scanné deux pages au hasard.
Au début du 20ème siècle, Bruxelles comptait 200.000 habitants. En 1999, elle avait atteint son minimum historique avec seulement 130.000 habitants. Depuis lors, une croissance progressive a été nette. Elle est devenue cosmopolite.
Sur 32,61 km2, au dernier recensement, Bruxelles-Capitale compte 188.737 habitants. Encerclée par une petite ceinture d'un hexagone, elle ne peut prendre plus de surface tandis qu'elle est devenue une "ville monde" avec 180 nationalités qui y déambulent en utilisant 120 langues différentes.
Le français et le néerlandais y sont les langues officielles. Pourtant, les Flamands qui habitent à Bruxelles ne constituent qu'une minorité. Elle est plurilingue. Vu le grand nombre d’allophones, certaines personnes ont déjà suggéré d’introduire l’anglais comme quatrième langue nationale. De cette manière, les nombreux habitants internationaux peuvent être aidés en globish à Bruxelles. Cette démarche peut paraître souhaitable pour la communauté internationale, mais ne s’avère réalisable, ni au niveau pratique, ni au niveau politique. Aujourd’hui, la ville de Bruxelles et ses services publics ont déjà assez de soucis à cause du statut bilingue.
Même la police a une orthographe spéciale d'après .
A Bruxelles, on fait du tourisme à bon marché, rien qu'en se promenant en ville.
Bruxelles est depuis longtemps un nid d'espions.
Il y a tellement de polars à écrire avec le cadre de Bruxelles.
J'en avais écrit un très court en 2015 "L'assassin n'habite plus au 21"
Je suis sûr qu'aujourd'hui, Colette habillée en cocotte de l'époque, se sentirait mal à l'aise avec son langage châtié. Le miaulement de sa chatte en deviendrait châtré sans opération si elle ne dompte pas terriblement son âme.
Les Poissons d'avril sont attestés depuis le 15ème siècle.
J'ignore si Colette avait l'humour nécessaire pour les pratiquer. On n'aime pas trop se perdre dans des grivoiseries.
Imaginons qu'elle en aie reçus un aujourd'hui dans le contexte actuel en oubliant les mondanités de l'époque. Les deux cactus qui suivent pourraient servir avec la plume de Thomas Gunzig.
.Le premier cactus parle des Poissons d'avril .
Le second, c'est l'incident "plus de téléphone" .
La plume de Gunzig imagine la guerre des partis politiques dont Colette se sentait volontairement éloignée .
Son livre "Gigi" avait inspiré plusieurs films et pièces de théâtres.
Dès 1949, une première adaptation réalisée par une des premières femmes metteur-en-scène, Jacqueline Audry. En 1951-1952, à l'instigation de Colette, une adaptation pour la scène à Broadway, avec Audrey Hepburn . En 1957, une pièce, à Londres, avec Leslie Caron sans succès. En 1958, une version musicale avec Leslie Caron et Maurice Chevalier dans un nouveau scénario.
Cette version cinoche, je l'ai vue mais c'était à l'âge de 11 ans.
Elle ne m'a pas laissé des souvenirs impérissables.
Aujourd'hui, j'ai lu le livre "Gigi" en diagonale et je le considère plutôt mièvre.
Deux questions lancinantes me reviennent :
"Lit-on encore Colette après ce que je viens d'écrire ?
Que lit-on aujourd'hui d'ailleurs ?".
A vous de répondre
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Foire du livre de Bruxelles
A la Foire du Livre, j'irai ce weekend.
Les thèmes de l'année sont "L'Europe et l'Amour".
Le style "New Romance" avec un peu d'érotisme a le vent en poupe chez les midinettes. Elles s'en informent par l'intermédiaire de Instagram et de TikTok. Les libraires ont compris ce qu'elles pouvaient en tirer comme bénéfices.
Le livre papier coûte de plus en plus cher, elles devront s'adapter sous forme numérique. Internet a un véto. Le numérique n'est plus qu'une évolution naturelle même pour ceux qui n'aiment pas lire sur écran et qui aiment palper et sentir le papier en tournant les pages.
John Grisham était invité jeudi soir.
Il dissèque la justice américaine dans ses polars pour ses 400 millions de lecteurs dans le monde. Là, on entre dans un domaine plus masculin avec du suspense et une intrigue qui ne découvre rien jusqu'à la lecture de la dernière page
.
Il se renouvelle dans des séries originales qui lui ont permis d'être repris à Hollywood et à la télé.
J'ai terminé ma promenade de samedi dernier à l'Expo « Couleurs du monde » qui le démontre.
Ndelela, Joëlle Picquet et Bertrand Catteuw invitaient le visiteur à voyager à travers le monde tout en découvrant différentes formes, couleurs, textiles, structures et matériaux. Derrière chaque œuvre se cachait une histoire racontée par le pouvoir des images créé par les peintures, les textiles ou les sculptures. Une série de différentes techniques étaient présentée en toute harmonie lors d'un voyage artistique.
Un clic sur ce lien suffit pour visiter ce monde à la dimension d'une ville.
Allusion
PS : Pré-version de ce billet sur agoravox.fr
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Dimanche 7 avril : Foire du Livre 2024
Théme "Europe et l'amour"
Quelques questions de candidats "écrivains" sont intervenues, après la présentation d'un éditeur. Je l'ai fait aussi en disant que je n'étais pas intéressé à avoir des millions de vues à la suite de ce que j'écris. Pour moi, seul le plaisir d'écrire dès le début en 2005, avait été une sorte de challenge puisque rédactions et dissertations avaient été redoutés pendant les études du secondaire. Sans vouloir chercher du buzz d'abord par un blog et ensuite par un journal personnel. Les commentaires ne sont intéressants que quand ils remettent en question les idées reçues et trop individuelles pour faire réfléchir l'auteur d'un article. Le fameux "publish or perish' avec l'injonction d'être publié comme c'est le cas pour les chercheurs, biaise l'envie d'écrire. Ce n'est plus vraiment du plaisir mais une seule envie de plaire à un lectorat.
Sur l'intelligence artificielle : François Hollande :
Pourquoi écrit-on "solennel" avec un "e" ?
Commentaires
30 ans après, le Rwanda reste traumatisé par le génocide
Le Rwanda commémore à partir du 7 avril, ce dimanche, l’épisode le plus sombre de son histoire : le génocide contre les Tutsis. Il y a 30 ans, des extrémistes Hutus commençaient une tuerie de masse visant systématiquement la minorité tutsie et les Hutus modérés. Entre avril et juillet 1994, plus de 800.000 personnes sont massacrées.
Le traumatisme et le pardon
Aujourd’hui un Rwanda tout autre, avec Kigali, sa dynamique capitale, et une population majoritairement née après le génocide aspirent à tourner la page et surtout à la paix. Mais si le Rwanda a fait son deuil, il reste un pays profondément traumatisé : 35% de Rwandais ont vécu l’horreur et malgré tout, ils ont transmis leur histoire à la jeune génération.
Aujourd’hui, ces rescapés font preuve d’une résilience, hors du commun. La plupart disent avoir pardonné à ceux qui ont demandé pardon. C’est le cas de Baptiste : sa femme et ses trois enfants ont été massacrés pendant le génocide : "Ils sont venus chez moi me demander pardon. […] Je l’ai vu (celui qui a tué sa famille, ndlr), il m’a demandé pardon. Il ne voulait pas que les autres le sachent. Mais c’est mon ami à présent. Je suis chrétien, je prie".
Un enfant du viol témoigne
Il y a le pardon, mais la douleur persiste. La plupart suivent des thérapies de groupe. D’autres n’ont pas pu pardonner. C’est le cas des femmes, victimes de viol, commis par des génocidaires. Elles sont devenues mères, elles ont dû apprendre à vivre avec leur enfant après les avoir rejetés ou maltraités.
Grâce à des associations comme Sevota, Eric, un enfant issu de viol, a pu parler à sa mère : "Je fais partie des conséquences du génocide. Ma mère a été violée pendant le génocide, ma mère m’a conçu à cause de ces violences, ça n’a pas été facile d’être né d’une maman qui a eu tant de blessures et continuer la vie avec elle…"
"Moi personnellement, ma mère ne m’a pas raconté ça, elle m’a caché qu’elle a été violée, poursuit Eric. Je l’ai appris d’une autre personne. La première fois, j’avais 12 ans. Quand j’étais petit, ma mère était traumatisée, elle allait souvent à l’hôpital, elle y passait beaucoup de temps. Je ne savais pas pourquoi. Maman avait peur de parler de mon père… Ce sont les voisins, quand elle n’était pas à la maison, qui m’ont dit que mon père a violé ma mère et que c’était le même père qui avait tué les membres de la famille biologique de ma mère mais c’étaient des informations extérieures, ma mère n’avait pas osé me le dire… "
Eric témoigne : c’est un enfant du viol
"Avant de venir à Sevota, maman ne voulait pas vivre avec moi. Elle m’avait envoyé chez une famille lointaine. C’est quand elle a fréquenté Sevota qu’elle a pu m’approcher… Là où vit ma mère, dans une agglomération où il y a beaucoup de maisons de rescapés, c’est le quartier où mon père a tué beaucoup de monde. Ils étaient voisins. Ce sont des rescapés, mais leurs parents, leurs frères, leurs sœurs, ont été tués par mon père. C’était donc très difficile pour moi, de vivre dans ce quartier, de venir voir ma mère."
Les voisins me voyaient comme l’enfant du bourreau
"J’ai pardonné à ma mère : c’est ma mère… Mais mon père, je ne veux pas connaître son histoire ! Même s’il venait, je ne pourrais pas l’accueillir. Notre chance, c’est que le gouvernement rwandais combat ce genre de menaces, on ne peut pas dire, 'C’est le fils du milicien', la loi punit les gens qui menacent… "
Des fragilités immenses dans la société rwandaise
Les Rwandais cohabitent tous ensemble dans la paix, avec chacun leur histoire mais dans la méfiance.
Et de fait, toutes les paroles, tous les gestes sont contrôlés, surveillés, maîtrisés par un narratif qui a conduit à cette paix et qui a été imposé par l’homme fort du pays, Paul Kagame.
Il a redressé un pays exsangue, chaotique. Vu la folie meurtrière d’il y a 30 ans, c’est un coup de maître, fascinant. Mais c’est un pays dirigé, d’une main de fer. La paix a été amenée à marche forcée. Des procès populaires ont permis de juger près de 2 millions de criminels hutus.
Une histoire officielle dangereuse à remettre en question
Depuis 1994, toute indication ethnique est interdite : il n’y a ni Tutsi, ni Hutu. Que des Rwandais… L’histoire du génocide avec la machine de haine est enseignée. Mais personne n’ose rappeler que des civils hutus ont aussi été massacrés pendant et après le génocide. Il y a des tabous. Il n’y a pas de liberté d’expression.
Les discours qui sortent du narratif sont considérés comme un déni du génocide des Tutsis. Selon les défenseurs des droits humains, comme Human Rights Watch, des journalistes et des opposants, qui osent remettre en question le narratif officiel, sont emprisonnés ou éliminés.
C’est un peu pour cette raison, qu’il y a un froid entre le Rwanda et la Belgique.
Coup de froid sur les relations belgo-rwandaises
Kigali n’a pas apprécié que la Belgique rejette, en juillet dernier, la désignation de Vincent Karega, comme ambassadeur du Rwanda en Belgique. Vincent Karega était en poste en République démocratique du Congo, lorsque le M23 a ressurgi en 2021, à l’est du pays.
Le M23 est un groupe de rebelles congolais, qui est soutenu par le Rwanda, selon des experts de l’ONU. Et auparavant, Vincent Karega était ambassadeur en Afrique du Sud, lorsque des opposants rwandais ont été assassinés, ou ciblés par des tentatives d’assassinat.
La porte-parole du gouvernement, Yolande Makolo, préfère – elle- souligner les accords de coopération récemment signés avec la Belgique : "En début d’année, nous avons signé un nouvel accord de coopération. Pour les cinq prochaines années, nous avons convenu de coopérer dans des secteurs prioritaires pour nous : dans l’agriculture, la santé, également dans l’amélioration du système public financier. Et donc nos relations bilatérales fonctionnent bien et nous l’apprécions, et nous avons de bons résultats ! "
La coopération fonctionne bien, mais il n’y a pas d’ambassadeur du Rwanda en Belgique…
https://www.rtbf.be/article/30-ans-apres-le-rwanda-reste-traumatise-par-le-genocide-11354608
Écrit par : Allusion | 07/04/2024
Bel hommage au féminin. Celui des résistantes, des re"belles" sur lesquelles la vie glisse comme la caresse d'une chatte rétive qui déjà vous porte aux nues en se raidissant dans l'alternative d'une rebuffade. Nulle niaiserie, nulle minauderie. Une grande, comme Georges Sand, comme Lou Andreas Salomé, Sabina Spielrein (interprétée aussi par Keira Knightlei) comme Lulu de PABST, comme ces femmes surréalistes dans l'ombre des hommes: Femmes enfants, femmes fées, Melusines si bien chantée par Barbara: Léonor Fini, Léonora Carringtion, Marie Laurencin, Jane Graverol et tant d'autres.... Femmes qui osèrent comme Rosa Luxembourg ou Margueritte Yourcenar franchir la frontière qui les séparait des hommes, mais à la différence des suffragettes en restant TOTALEMENT FEMMES... Demain éclypse de soleil, puissance masculine occultée par la terre et la lune. UN SEUL JOUR DE GlOIRE. Non celle ou l'homme s'efface totalement mais où le soleil se noircit pour mettre en lumière le FEMININ dans sa force et sa résistance au POUVOIR qui écrase. A OLGA BANCIC, à la belle-mère de ma mère: Adrienne Revelard, poétesse (Au combat, j'ai brisé malance). Fils de joie: hommage à une grande chanteuse qui repris la chanson de BRASSENS: La complainte des filles de joie: Emily LOIZEAU... https://www.youtube.com/watch?v=MbXt7gpRNpU
Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 07/04/2024
A BARBARA qui connu aussi les bars et l'humidité des trottoirs.... MARIENBAD.
Sur le grand bassin du château de l'idole,
Un grand cygne noir, portant rubis au col,
Dessinait sur l'eau, de folles arabesques,
Les gargouilles pleuraient, de leur rire grotesque,
Un Apollon solaire de porphyre et d'ébène,
Attendait Pygmalion, assis au pied d'un chêne,
Je me souviens de vous,
Et de vos yeux de jade,
Là-bas, à Marienbad, là-bas, à Marienbad,
Mais, où donc êtes-vous?
Avec vos yeux de jade,
Si loin de Marienbad, si loin de Marienbad,
Je portais, en ce temps, étole d'engoulevent,
Qui chantait au soleil et dansait dans les temps,
Vous aviez les allures d'un dieu de lune inca,
En ce fièvres, en ces lieux, en ces époques-là,
Et moi, pauvre vastale, au vent de vos envies,
Au cœur de vos dédales, je n'étais qu'Ophélie,
Je me souviens de vous,
Du temps de ces aubades,
Là-bas, à Marienbad, là-bas, à Marienbad,
Mais, où donc êtes-vous?
Vous chantez vos aubades,
Si loin de Marienbad, si loin de Marienbad,
C'était un grand château, au parc lourd et sombre,
Tout propice aux esprits qui habitent les ombres,
Et les sorciers, je crois, y battaient leur sabbat,
Quels curieux sacrifices, en ces temps-là,
J'étais un peu sauvage, tu me voulais câline,
J'étais un peu sorcière, tu voulais Mélusine,
Je me souviens de toi,
De tes soupirs malades,
Là-bas, à Marienbad, à Marienbad,
Mais, où donc êtes-vous?
Où sont vos yeux de jade,
Si loin de Marienbad, bien loin de Marienbad,
Mais si vous m'appeliez, un de ces temps prochains,
Pour parler un instant, aux croix de nos chemins,
J'ai changé, sachez-le, mais je suis comme avant,
Comme me font, me laissent, et me défont les temps,
J'ai gardé, près de moi, l'étole d'engoulevent,
Les grands gants de soie noire et l'anneau de diamant,
Je serai à votre heure,
Au grand château de jade,
Au cœur de vos dédales,
Là-bas, à Marienbad,
Nous danserons encore,
Dans ces folles parades,
L'œil dans tes yeux de jade,
Là-bas, à Marienbad,
Avec tes yeux de jade,
Nous danserons encore,
Là-bas, àMarienbad,
Mais me reviendras-tu?
Au grand château de jade,
À Marienbad...
Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 07/04/2024
Très beau poème.
Écrit par : Allusion | 07/04/2024
Belle synchronicité que nous offre la nature. L'ETNA qui nous envoie des rond de fumée, comme pour nour préparer à la superbe éclypse de soleil. Un instant encerclée par son amie la lune..... https://www.tameteo.com/actualites/actualite/prochaine-eclipse-solaire-totale-depuis-l-europe-voici-la-date-a-ne-pas-manquer-pour-immortaliser-l-evenement-agendas-calendrier.html. Deux anneaux superposés comme le lac d'amour en HUIT pour un 8 avril. https://www.trusatiles.org/article-noeud-ix-symbolique-du-lacs-d-amour-68444134.html. 6 mois après GAZA. Osons rêver....
Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 07/04/2024
Remarquons pour finir que les femmes du signe du verseau sont généralement le plus libérées. URANUS et uraniennes.... Colette née un 28 janvier, à deux jours de la fête de Mélusine: un 26....
Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 07/04/2024
8 avril un lundi ou jour aquatique de la lune. ARCANE XVII (1+7 = 8) de Breton. https://melusine-surrealisme.fr/wp/andre-breton-et-lastrologie-par-f-pascaud/
Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 07/04/2024
le mauvais goût n'est pas le seul critère pris en compte quand les personnalités publiques se font pointer du doigts à propos de leurs tenues. Sexisme, infraction à un règlement, insensibilité à l'Histoire ou encore problèmes techniques cocasses, ces stars ont fait les gros titres à cause de leurs accoutrements.
Elle défile en tenue choc lors des NRJ Music Awards de 2013, avec cette robe noire transparente, qui laisse apparaître sa lingerie !
En 1985, Jack Lang s'offre une extravagance à l'Assemblée nationale quand il débarque dans une veste Thierry Mugler à col Mao. Ses collègues ont été offusqués, et l'ont chahuté avant que ce dernier puisse enfin s'exprimer au micro.
La tenniswoman s'est plusieurs fois fait reprendre sur ses tenues, souvent jugées "inadaptées". Cependant, c'est tout de même grâce à son altercation avec l'organisation de l'US Open, que les règles ont été assouplies.
En effet, en août 2018 à New York, Alizé Cornet s'est rendue compte que son haut était à l'envers et a tourné le dos au court afin de pouvoir se changer. L'arbitre l'a sanctionnée avec un avertissement, ce qui a provoqué un déchaînement de réactions.
L'excès de zèle de l'arbitre a poussé la fédération de l'US Open à s'excuser et à assouplir les règles. À présent, les femmes peuvent changer de t-shirt sur le terrain. D'ailleurs, l'athlète a dit à ce propos: "Grâce à ça, il y a désormais une nouvelle règle. Les filles ont le droit de changer leur t-shirt sur le court, et je trouve que c’est bien. Il fallait que ça arrive, et c’est grâce à moi. J’aurais au moins contribué à ça dans le tennis."
Le 17 juillet 2012, la robe de Cécile Duflot a éveillé les sens les plus sauvages de ses collègues masculins, qui ne se sont pas gênés pour la siffler et la chahuter. On a aussi pu entendre un "Allez vas-y, enlève les boutons !".
Invitée sur le plateau de "Salut Les Terriens" en février 2018, la députée LREM portait une robe bleue courte et décolletée en V. Elle s'est fait basher sur les réseaux sociaux où on pouvait lire des commentaires tels que "Vulgaire", "inappropriée" , "pas digne d’une élue de la nation".
Charlotte Gainsbourg a prouvé qu'on pouvait porter du sexy, même en étant enceinte ! Elle avait fait des ravages sur le tapis rouge du Festival de Cannes !
En 2016, elle refait sensation sur le red carpet d'Hollywood dans cette micro robe au décolleté plongeant !
Retour sur le terrain politique avec le bleu de travail du député communiste Patrice Carvalho en 1997. Un symbole fort puisqu'il était le seul ouvrier de l'Assemblée.
Lors du Dîner de la mode du Sidaction de 2017, Cristina Córdula portait une somptueuse robe qui révélait sa poitrine en transparence sous les flashs des photographes. Était-ce prévu ?
Cet épisode marquera le Festival de Cannes de 2005, puisque l'actrice s'est retrouverée téton à l'air après avoir perdu la bretelle de sa robe.
L'actrice semble être familière avec les problèmes techniques de ses tenues ! En 2006, un des voiles de sa robe se soulève au vent pour laisser apparaître sa lingerie !
Les politiciennes ne trouvent finalement jamais de répit. En 2014, alors qu'elle était ministre de l'Environnement, Ségolène Royale s'est vue faire approuver sa tenue par Jacques-Alain Bénisti, en pleine audition télévisée.
Le député de l'UMP s'est permis de "féliciter" le choix vestimentaire de la ministre en lui disant: "Vous me permettrez Madame la ministre de vous féliciter pour le choix de la couleur de votre tailleur. Le vert vous va effectivement à merveille." Une réflexion qui passe mal, surtout quand celle-ci n'a rien à voir avec le sujet traité: un projet de loi sur la transition énergétique.
Dans une tribune publiée sur le site du Point, le journaliste Jean-Paul Brighelli avait souligné à quel point les lignes du soutien-gorge de la ministre de l'Éducation d'alors, étaient visibles. Encore une fois, c'est une drôle de la façon de la part d'un essayiste politique de commenter, justement, la politique.
Nabilla Benattia avait enflammé le tapis rouge dans cette robe décolletée à souhait dans le dos, nous donnant ainsi sa meilleure prestation de Mireille Darc
Écrit par : Allusion | 08/04/2024