Juilletistes, à vos marques (25/06/2013)
"Merci patron", la chanson fétiche des Charlots, me servirait-elle pour une entrée en matière ? Nous aurions besoin de leur humour, aujourd'hui. Après la fête de la musique, l'été est là, place aux vacances avec des articles qui se mettent au vert dans la suite...
Les congés payés, le pécule de vacances, une habitude depuis 77 ans qu'il faut utiliser quand on peut, pas nécessairement, quand on veut.
Une pensée émue pour les Américains?
Les États-Unis, pays où tout est possible mais où il n'existe aucune obligation légale pour les employeurs d'octroyer des congés payés à leurs salariés. Un quart des salariés n'en bénéficient pas. Ce qui ne signifie pas qu'ils ne prennent pas de congés.
Dans les Corporations, deux semaines de congés payés sont règle courante et peuvent être complétées parfois de congés non rémunérés. Les quatre à six "sick days" (jours de maladie tolérés) peuvent être cumulés aux congés payés si le salarié n'a pas été malade.
Bel oxymore, les paroles de la chanson des Charlots...
La fête de la musique n'est pas parvenue à renverser la morosité ambiante.
Désynchronisé, de la fête, je n'en ai pas vu grand-chose. Exceptionnellement, pour cause de travaux, la fête de la musique avait lieu au Cinquantenaire.
Le temps pour la fête n'y était pas.
Mais, l'homme est programmé aux événements, malgré lui, en fonction des saisons.
L'été est là, dit le calendrier, et il faut sortir ses habits de fêtes.
Souvent, ce sont les Belges qui ouvrent le bal sur les routes des vacances. En août, les Français prennent la relève dans un croisement qui devient rouge ou noir sur l'échelle de Richter de risques d'embouteillages.
Alors, zen, prenons ces vacances comme un message positif pendant lesquelles, il faut se ressourcer, faire un break et oublier les aléas de la vie active.
Les derniers moments avant le départ, seront un peu stressants. C'est programmé toutes les années ainsi. Les souvenirs de stress sont incrustés au fond du cortex...
La check-list demande de jeter un coup œil aux bagages, à l'administration, à la santé, au moyen de transport, aux payements et à la technologie de voyage.
Comme l'hiver a été long, que le printemps a laissé un goût de trop peu, donc, c'est encore plus crucial de changer tout cela.
Dans l'agitation, les cols blancs se sont conseillés pour la direction à prendre. Les problèmes sont toujours là, souvent en-dessous de la vérité, mais le message du patron est "On verra ça, à la rentrée". La phrase de dernière minute, la phrase qui oublie tout... Le patron, lui aussi, veut entrer dans la danse.
Les ouvriers se sont bataillés pour obtenir les mêmes conditions sociales que les employés. Cela a fait trembler les patrons de sociétés avec les frais que cela pourrait engendrer. "On verra ça à la rentrée", répète-t-il....
Le fin mot de l'histoire serait-il dans ce texte de Audrey Duperon? "Pourquoi votre patron se comporte comme un singe".
C'est l'effervescence du côté des caristes. Ceux qui vont retrouver leur famille dans le grand sud s'affairent avec des bagages et des cadeaux à faire péter les coffres et les remorques. Le Ramadan débutera vers le 9 juillet 2013, in cha’a-Llah.
Cette année, il y a eu quelques problèmes du côté du choix de la destination de ces vacances. Les manifestations en Grèce, l'austérité en Espagne, en Italie et au Portugal, ça la foutait mal... Les relents de religiosité en Egypte et en Tunisie, ne sont pas encore effacés. Depuis, la Turquie pète les plombs pour obtenir plus de démocratie...
Intolérable tout cela pour la paix des cœurs des touristes qui veulent passer des vacances !
Cela craint vraiment. Si cela va chauffer, ce n'est pas nécessairement dû à un coup de soleil. Au Brésil, même topo, il prend la relève, mais là-bas, c'est l'hiver qui commence alors que les médias parlent, désynchronisés, de "Printemps brésilien".
Récemment, à deux doigts de cette période, je lisais un titre qui utilisait les mots de circonstances, en décalage "Il faut améliorer l'attractivité du climat d'investissement".
L'attractivité du climat d'investissement en vacances ? Mais c'est bien sûr.
On se rappelle, trop bien, ces beaux principes et préceptes qui s'appelaient « high-performing team, en low-cost ».
Alors, fallait-il se plier à cette règle pour les vacances ?
Plus question de réfléchir avec un esprit trop étroit. Fini le travailler "plus" pour gagner plus, cela va chauffer du côté budget "vacances".
Il y a la crise et qui dit "crise" dit que ce sont des tunes à mettre dans le jackpot en prévoyance pour le budgétiser. Au diable, l'avarice et les dix commandements du management, à la con...
Les vacances et le plaisir sont les deux mamelles qui restent destinées aux membres de l'organisation de l'homme moderne.
Il y a un an, même période, Bruno Coppens puisait dans son marre de café.
Marrant de revoir cela, après un an. Le cycle n'a pas vraiment changé. Le marre est resté le même. "Tout s'explique" toujours, comme il est dit dans une émission télé.
A Bercy, Johnny chantait "Je te promets", lors de l'anniversaire de ses 70 ans.
A lire les paroles, je ne me doutais qu'il devait y avoir un lien aussi étroit avec les vacances.
Je te promets le sel au baiser de ma bouche
Je te promets le miel à ma main qui te touche
Je te promets le ciel au-dessus de ta couche
Des fleurs et des dentelles pour que tes nuits soient douces
Je te promets la clés des secrets de mon âme
Je te promets la vie de mes rires à mes larmes
Je te promets le feu à la place des armes
Plus jamais des adieux rien que des au-revoir
J'y crois comme à la terre, j'y crois comme au soleil
J'y crois comme un enfant, comme on peut croire au ciel
J'y crois comme à ta peau, à tes bras qui mes serrent
J'te promets une histoire différente des autres
J'ai tant besoin d'y croire encore
Je te promets des jours tout bleu comme tes veines
Je te promets des nuits rouges comme tes rêves
Des heures incandescentes et des minutes blanches
Des secondes insouciantes au rythme de tes hanches
Je te promets mes bras pour porter tes angoisses
Je te promets mes mains pour que tu les embrasses
Je te promets mes yeux si tu ne peux plus voir
J'te promets d'être heureux si tu n'a plus d'espoir
J'y crois comme à la terre, j'y crois comme au soleil
J'y crois comme un enfant, comme on peut croire au ciel
J'y crois comme à ta peau, à tes bras qui me serrent
J'te promets une histoire différente des autres
Si tu m'aides à y croire encore
Et même si c'est pas vrai, si on te l'a trop fait
Si les mots sont usés comme écrit à la craie
On fait bien des grands feux en frottant des cailloux
Peut-être avec le temps à la force d'y croire
On peut juste essayer pour voir
Et même si c'est pas vrai, même si je mens
Si les mots sont usés, légers comme du vent
Et même si notre histoire se termine au matin
J'te promets un moment de fièvre et de douceur
Pas toute la nuit mais quelques heures
Je te promets le sel au baiser de ma bouche
Je te promets le miel à ma main qui te touche
Je te promets le ciel au-dessus de ta couche
Des fleurs et des dentelles pour que tes nuits soient douces
Une preuve de plus ?
"Je te promets" est aussi, un film dramatique américain inspiré de l'histoire vraie qui raconte les suites d'un accident en automobile dans lequel une jeune femme perd la mémoire de son histoire récente. Son mari tente de lui faire retrouver ses souvenirs. Elle va découvrir, progressivement, le pourquoi, elle avait tourné le dos à sa vie antérieure. Cela me rappelle quelque chose, aussi...
Perdre la mémoire de ce qu'il y avait avant les vacances et progressivement et redécouvrir le pourquoi pour avoir tourné le dos au travail est tout un programme de circonstance.
Une trêve, suite à un rêve et pas de cauchemars, pendant laquelle faire appel au subconscient, oblige à croire que tout se passera toujours bien pendant les vacances.
Le programme complet est résolument ailleurs, il se dessine longtemps à l'avance ou en catastrophe, en "Last minute".
Quelle question ?
Ce n'est d'être inscrit dans nos gènes comme les animaux.
Souvent pas d'animaux de compagnie, ni chien, ni chat, ni tortue ni perroquet, bien sûr...
Les emmener avec soi, c'est possible mais, souvent, pas à l'hôtel. Les laisser à la maison ou pire les rejeter sur la voie publique, ce serait faire preuve d'une ingratitude innommable.
La transhumance, c'est pour les autres animaux. Les oiseaux migrateurs, les gnous, les saumons, le papillon Monarque qui se permet de lancer son fameux "effet papillon" à des milliers de kilomètres de distance, en se laissant guider par les conditions climatiques. Tous ces oiseaux vivent la mondialisation, bien avant nous, en suivant la nourriture ou une température sur mesure, quitte à en devenir des réfugiés climatiques avant la lettre.
Les pigeons voyageurs ont appris à s'orienter avec l'aide du magnétisme terrestre.
Le mal du pays, ces voyageurs ne peuvent pas l'avoir, leurs gènes ne le leur permettraient pas.
Objectiver. Drôle d'idée de parler d'objectiver un voyage, diront certains. L'aventure est-elle au bout de l'objectif ? Peut-on programmer un voyage pour éviter ses aléas ?
Oui, pour 50%. Peut-être moins...
Choisir un thème, culturel, sportif ou simplement rester à la piscine de l'hôtel pour lézarder.
Un trekking sous forme de pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle, c'est se gaver de légendes et s'habituer à souffrir en silence avec des pieds en sang en pénitence, pour imiter le pêcheur, Saint-Jacques dans une découverte de soi. Comme dit Jean-Christophe Rufin en postace de "Immortelle randonnée" "Compostelle malgré lui, c'est pour expliquer à ceux qui ne l'ont pas vécu que le Chemin a pour effet, sinon pour vertu, de faire oublier les raisons qui ont amené à s'y engager".
Lhassa et la Mecque, d'autres destinations lointaines, trop lointaines... Lourdes, plus proche qui fascine mais, cette année, elle avait des liens étranges avec Moïse, "sauvée des eaux".
Un thème culturel, ce serait suivre les concerts de musique de Mozart, de fado, de flamenco ou alors, suivre à la trace, les vedettes préférées. Ces vedettes se mettent au vert sur les lieux de vacances, d'autres naviguent sur les mers à bords de paquebots géants et exercent leurs talents dans des soirées endiablées.
Le photographe amateur, lui, recherche l'insolite avec l'aventure au bout de l'objectif et les photos souvenirs sous un angle, une exposition originale, à tout vouloir photographier quitte à risquer de perdre "l'esprit du Saint dans le corps sain" de son modèle. Tout cela pour regarder, simplement, les résultats dans l'ordre, bien plus tard, lors des soirées pluvieuses d'hiver avec dans la voix chevrotantes et fière :
- Tu te souviens de celle-là? Pas mal, non? C'était le pied...
Le pied de quoi ? Du trépied qui stabilisait l'appareil numérique ?
L'amateur de safaris, du vert écolo, pense à un voyage de Darwin, en remake...
Sportif, en plus, il sera prêt à déchirer son maillot parce qu'il est arrivé deuxième sur son point de chute.
Suivre les modes, c'est le rôle des touttouristes... ou des touttourisques, pas vraiment méchants, pas vraiment idiots.
Puis, il y a le sédentaire, allergiques aux déplacements, celui qui veut bien partir s'il peut retrouver son chez soi, avec, à table, le même steak-frites, la même bière, quitte à retourner, tous les ans, au même endroit, pour être sûr de retrouver les mêmes têtes ou pour montrer la nouvelle raquette de tennis en parlant de foot pendant les pauses café :
Ah, s'il n'y avait le foot, comme la vie serait triste, condamné à parler du temps qui fait.
Il ne l'avouera pas mais c'est aussi les raisons essentielles de sa réticence à partir en vacances, trop accroché au fauteuil, aux pantoufles et à la télé. Pour voyager, il a des cassettes de la "Croisière s'amuse".
Auprès de mon arbre, je vivais heureux...
Monsieur Hulot et le Simenon de service s'en vont écrire un roman pour retrouver les auteurs sur les lieux de son crime.
L'écriture mène à tout... et Monsieur Hulot a sa statue dans le village Saint-Marc-sur Mer où s'est déroulé le tournage. Sa pipe volée doit se trouver quelque part, chez un collectionneur avisé.
Le choix de vacances est aussi vaste que les caractères de ses fans.
Elles ne sont pas gratuites. Les taxes routières, Monsieur Hulot ne devait pas les connaitre. Péages, vignettes & Co...
Lire les cartes pour rêver, c'est avant le départ, en repérage. En chemin, c'est faire confiance partielle au GPS et aux satellites.
Prendre des cartes, oui, mais lesquelles, à quelle réduction, à quelle échelle ? Madame est, de toutes manières, considérée comme la plus malhabile pour les manipuler avec "sémiotique". Manque d'esprit d'orientation ? Un vieux truc, aussi, inscrit dans les gènes qui n'auraient pas évolué assez vite ?
Une injection de testostérone, c'est comme un coup de barre et ça repart pour permettre déjà à Madame, de tenir la carte dans le bon sens avec le Nord au-dessus.
Pauvre de moi, j'entends d'ici, les réactions et les reproches à l'avoir écrit... Faudra que j'en parle avec Olivier de Benoist.
J'écris, ici, avec une âme parodisiaque et non, paradisiaque.
Il faut se représenter ce qu'on veut voir, avant de le voir et alors cela va tout seul. Le GPS ne sera jamais fiable à 100% puisqu'il n'est pas tenu à jour pendant les travaux sur les routes. Les choix qu'ils permettent, se limitent au "plus court" ou "au plus rapide", mais jamais au meilleur compromis. Un compromis, en fonction de quels desiderata, d'ailleurs ? Par voies lentes, par les itinéraires bis ne sont pas de son ressort.
Si, au bout d'un moment, vous constatez que vous tournez, à droite et à gauche, aux mêmes moments que la voiture qui vous précède, vous verrez qu'il a le même GPS que vous, à bord. Si vous tournez en rond, il ne faudra pas imputer la faute à Bison futé pour vous avoir détourné de vos objectifs. Le Bison est têtu, mais pas au point de vous imposer votre route.
Faire un détour plutôt qu'un chemin direct ? Cela dépend du temps imparti, du convoyeur plus que du conducteur. Au revoir, hasard, au revoir, voyage insolite.
Prévoir la densité de circulation, là, c'est recueillir les informations avant et pendant le trajet. Le RDC/TMC est, en principe, fait pour vous détourner d'une route encombrée. N'en tenez pas toujours compte. Faites le test. Arrivé au point dénommé "névralgique", c'est bizarre, il n'a plus de névralgique que le nom. Le bouchon a sauté depuis un moment.
Une pluie, après une période sèche, entrave tous les calculs prévisionnels. La signalisation codifiée, un autre sujet de préoccupation, inconsciemment social mais tellement dépendant du pays à traverser.
Il n'en reste pas moins vrai que le temps passe plus vite quand on reste dans une ambiance festive à bord.
Arrivé à destination, se tenir informé depuis l'ombre d'un palmier, informer de sa présence ne sont plus des problèmes que l'on essayait d'exprimer sur l'espace réduit d'une carte postale. C'est en ligne, sur Internet, sous l'oeil de la vidéo que cela se passe. C'est le pied, ai-je envie de dire.
Cela passe ou a passé par l'organisation des vacances avec TripLine, par la recherche de son chemin avec TripTraker, par l'établissement d'un itinéraire avec TrackMyTour et en finale, par l'explication de son aventure avec TravelPod.
Un voyage à la carte ?
Mais n'oubliez pas que Big Brother vous suit à la trace...
Snowden, "the public ennemi number one" vous la dit à partir de son refuge touristique.
Au retour, tout sera à refaire dans l'autre sens. En fait, seulement presque, parce que le retour semble toujours plus court que l'aller. Plus d'excitation et plus rien n'est considéré comme exceptionnel. La perception du temps s'est faussée. Le "Home, Sweet home" rassure quelque part. Les repères pour atteindre la destination sont connus, détaillés dans les souvenirs.
Pour des raisons privées et pour ne pas perdre la face, on ne peut pas tout raconter ce qu'on a fait entre le départ et le retour. Il faut avoir réussi ses vacances. C'est un must, vu qu'elles n'arrivent pas assez souvent, qu'elles coûtent cher et qu'en plus, apportent un plus, au niveau social grâce au bronzage adéquat.
Tout a une fin, même les doigts de pieds en éventail, les brûlures baignées au miel de coco ou de palme. Ce putain de soleil tapait vraiment trop fort. Plus léger... Moins riche dans la poche, plus riche dans la tête.
Alors, quand arrive le retour, après deux semaines, quand un collègue vous raconte, que tout nu, tout bronzé, ses aventures supers de vacances de manière trop enthousiaste, c'est que, peut-être, un peu honteux de le raconter, il aura oublié quelques petites péripéties au passage.
Sans émotions, c'est que tout s'est passé, à la maison, sous la lampe cathodique à bronzer.
Et puis, qui sait, ce serait, peut-être, la lanterne rouge d'un des cyclistes qui dans les rues de Bruxelles jouait aux femen ou aux homen. Mais on ne boude pas quand c'est l'avenir... Tous à poil...
Il a eu trop de frais pour la maison, trop de factures en relation avec toutes les autres fantaisies de la vie moderne qui arrivent toujours au mauvais moment.
Partie remise...
L'idée des vacances qui vient au même moment par trop de monde pendant la belle saison, en juillet et en août, n'est pas la meilleure. C'est évident...
Pour justifier ce choix, les vacances scolaires, la construction du bâtiment qui s'arrête, trouveront d'autres obligations.
Il aura l'esprit grégaire, le goût de l'ambiance surchauffée, des habitudes prises quand les enfants étaient là, sont parfois nécessaires à oublier pour garder la paix des ménages. Plus on est de fous, plus on s'amuse...
Armes et bagages dans le coffre, le conducteur au volant, les enfants sur la banquette arrière et le conjoint à la place du mort pour suivre la caravane. Tout bien arrimé à sa place, dans chaque coin de l'espace réduit de la p'tite auto...
Si vous vous souvenez de l'escapade humoristique de ces vacances familiales... On va revivre ça, en puissance quatre.
La bouffe, tous les jours, dénommée avec des noms exotiques, le lit du voisin, tout feu, tout flamme, qui empêchait de dormir avec ses bruits grinçants trop caractéristiques et les voisins qui avaient envie de fêter trop souvent à des heures trop matinales et trop arrosées... Met de l'huile de Regglys et pas uniquement pour le lendemain au soleil.
Tous les chemins mènent à Rome, mais pas à la même vitesse et avec la même sueur.
En cette période, on hésite entre le temps de l'expansion et celui de la récession. A coup de mystifications, on en deviendrait chasseur de bulles.
Depardieu ne dira jamais qu'il est juilletiste. Il se targue seulement d'être "citoyen du monde".
En plus de la nationalité russe, de son passage subreptice, en Belgique, il va demander son septième passeport en Algérie. "Ça m’évitera de demander des visas pour revendiquer mon « droit aux excès » comme un de rebelle, qui bouscule les choses et qui est parfois ivre".
"Une vie libre" comme l'a écrit Elsa Zimmerman.
Une vie passionnée, géniale, gargantuesque avec superlatifs très tendance, dans une "France profonde", mais loin de la bien-pensance dans un jeu de l'échec et du hasard.
- Oui, assurément", dirait-il.
- Non, peut-être", me dis-je.
"Dans la vie, faut pas s'en faire", une très vieille chanson qui reste possible, mais, surtout, sans humeur trop changeante, au retour.
Restez zen, cool, avant, pendant et même, après les vacances.
Voyager, c'est remarquer que, malgré le livre de Alessandro Scafi "Mapping Paradise", le meilleur des mondes et le paradis n'existent nulle part et que le bonheur est affaire personnelle. Si le paradis existait, on s'y ennuierait très vite...
Quant à la promiscuité subie en juillet et en août, si vous y êtes obligé, fermez les volets de vos paupières, mettez une musique douce dans vos oreilles et évadez-vous en esprit. Se retrouver seul au monde, avec des centaines, des milliers de touristes autour de soi, c'est géant.
Donc, racontez vos expériences, inventez vos aventures malheureuses, sans honte. Vos débordements heureux, cela pourrait donner des soupçons de parti pris trop vite détectés... Les vrais bonheurs se tiennent en secret, pour soi car, en définitive, tous vos interlocuteurs s'en foutent de vos histoires, de vos photos ...
Que recherchent les touristes?
Quant au Belge ? Serait-ce ça? --->>>
Juillet n'a jamais été mon mois de prédilection pour ce qu'on appelle les "grandes vacances".
En manque d'exotisme, je m'en vais par la rue de Brabant pour rejoindre le centre de Bruxelles. Vacances garanties sur facture, à petits prix. Mais, encore faut-il aimer les souks, la couleur café au lait et au sucre de canne...
Et puis, pour madame, les soldes de juillet, cela veut peut-être dire quelque chose, pour partir après, en fin de saison.
En attendant, bonnes vacances et merci patron pour les conseils et la temporisation...
Revenez-nous tous en forme.
En forme de quoi ?
Là, je vous laisse la réponse à votre bonne conscience...
Pour les autres, en avant, l'exploration proche ou plus lointaine, sous forme de billets...
Avec une suite dès la semaine prochaine...
L'enfoiré,
- « Les vacances : des loisirs qui se répètent. », Jean Adrian
- « Je pensais que les vacances me videraient la tête. Mais non, les vacances, ça ne vide qu’une chose : le porte-monnaie. », Jean-Philippe Blondel
- « Rien n'use plus promptement que les vacances, quand elles se prolongent. », Extrait du Rouge Brésil
24 juillet : Saint Jacques-de-Compostelle, c'est le drame. Un train fou... Pour les uns, il est le chauffeur imprudent qui a précipité son train dans une courbe dangereuse, entraînant la mort de 78 personnes. Mais d'autres, parmi ses amis et voisins, gardent de Francisco Jose Garzon Amo l'image d'un "excellent professionnel", à la longue expérience.
Bientôt les aoûtiens qui prennent la relève.
Le mois de juillet 2013 figure dans le top 5 des mois de juillet les plus chauds depuis 1833. Et pendant la première quinzaine d’août, le mercure ne devrait pas passer sous la barre des 20ºC.
Commentaires
Un été en France sur France3
"Sous le soleil, au gré des aléas des vacances, le pays devient alors un formidable vivier pour des histoires singulières et des portraits croisés." est-il dit.
Je ne pouvais dire mieux.
http://www.france3.fr/videos/84280786
Écrit par : L'enfoiré | 24/06/2013
Tant qu'il y a le foot, les vacances seront toute l'année comme dit Thomas...
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_cafe-serre?id=8025988&eid=5017893
Écrit par : L'enfoire | 25/06/2013
Thomas, un juilletiste?
Peur de ne pas revenir et qui voit dans la boule de cristal avec des billets d'avance
http://www.rtbf.be/video/detail_le-cafe-serre-de-thomas-gunzig-27-6-13?id=1835137
Écrit par : L'enfoire | 27/06/2013
La distance par l'ensemble de la population belge en 2011, s'élève à 83 milliards de kilomètres. En plus, ce chiffre est en augmentation alors que partout ailleurs en Europe, c'est l'inverse qui se produit. En Wallonie, +2,4%. En Flandre +2,2% tandis que Bruxelles régresse un peu en perdant 5,4% de kilomètres parcourus.
Oui, le Belge a la bougeotte et les bouchons sont en relation et que l'économie se porte moins mal.
Une preuve que l'appétit des Belges pour les échanges et les rencontres est bien présent.
212 millions d'excursions d'un jour entre avril 2012 et mars 2013 selon WES pour plus sept milliards de dépenses
Écrit par : L'enfoire | 02/07/2013
Ça y est, il n'a pas fallu après les vacances.
Un accord a été conclu entre les partenaires sociaux concernant l’harmonisation des statuts d’ouvrier et d’employé. La ministre de l’Emploi Monica De Coninck a mené les discussions qui ont duré plus de vingt-cinq heures. Les négociateurs avaient été rejoints dans leurs discussions par la ministre de l’Emploi Monica De Coninck et par la cheffe de cabinet du Premier ministre Elio Di Rupo.
Une conférence de presse est prévue vendredi à 16H00 sur le compromis concernant le statut unique des employés et ouvriers, annonce le cabinet du Premier ministre. Cette conférence de presse se déroule au Lambermont.
Fin de la distinction en matière de préavis
Dans les grandes lignes, ce compromis prévoit la fin de la distinction entre ouvriers et employés en termes de préavis et la suppression du jour de carence pour les ouvriers (le premier jour de maladie de ces derniers n’est actuellement pas toujours payé) à partir du 1er janvier 2014, par phases, a expliqué la ministre.
«La ministre a écouté les partenaires sociaux. C’est un compromis donc il y a des choses qui nous intéressent et d’autres pas. Le compromis sera maintenant présenté à notre base», a commenté Claude Rolin, secrétaire général de la CSC, à l’issue de la réunion qui a duré plus de 25 heures. Même son de cloche du côté de Pieter Timmermans, administrateur-délégué de la Fédération des entreprises de Belgique (FEB). «C’est du donnant-donnant. Il est difficile de dire si on a gagné ou perdu», a-t-il estimé.
http://www.lesoir.be/275824/article/actualite/belgique/2013-07-05/accord-sur-statut-ouvrier-employe
Écrit par : L'enfoire | 05/07/2013
Immense défi de rendre les Parisiens aimables. "Do you speak touriste" cherche à y répondre. Paris, une belle ville, mais qui perdrait en efficacité à cause du manque amabilité de ses habitants. Autant savoir ce que chacun de ses hôtes demande.
Le Belge, une ambiance authentique, des suggestions.
L'Italien est sensible aux attention accordés à leurs enfants.
Le Japonais a un terrible besoin d'être rassuré.
Le Brésilien aime les contacts chaleureux.
Le Chinois aime les sourires.
Le Parisien devrait déjà apprendre à être aimable avec les autres Français.
Écrit par : L'enfoiré | 27/07/2013
L’enfoiré
Ce ne sont plus des conseils, c’est un guide, un journal, un brévière des vacances !
Tout y est ou presque. Pas de vacances en canoë ?
Dommage
Pour la circulation, une seule solution : Faire sauter les bouchons !
Écrit par : C’est Nabum | 14/08/2013
C'est vrai, j'ai oublié les vacances en canoë et, peut-être aussin votre moyen de transport sur l'eau que j'aimerais faire un jour.
En fait, une croisière en bateau, je l'ai fait, mais sur le Nil.
Malheureusement, ce n'est plus le moment de vous le conseiller avec la situation de l'Egypte.
Écrit par : L'enfoiré | 14/08/2013
Quelles sont les destinations du monde où les gens aimeraient partir travailler?
Au plan mondial, la main d’œuvre devient de plus mobile, et de plus en plus de personnes se déplacent à l'étranger pour leur emploi ou envisagent de partir à l’étranger pour y décrocher un emploi. Mais une étude réalisée par le Boston Consulting Group et le site de recrutement The Network montre qu’il existe de grandes différences entre les nationalités. Dans le cadre de cette étude ils ont interrogé 200 000 travailleurs sur leurs projets de départ à l'étranger pour le travail et leurs destinations préférées.
Bien sûr, les gens qui vivent dans des pays instables ou en difficulté économique sont plus enclins à vouloir partir que ceux qui résident dans des pays plus favorisés. Cependant, cette règle connait des exceptions. Par exemple, les Espagnols semblent tenir à la douceur de vivre de leur pays malgré un chômage élevé et la crise économique particulièrement dure, et ils sont plus susceptibles de souhaiter rester au pays.
On peut également s’étonner de l’étonnant désir de voyage des Suisses, alors que leur pays offre l’un des niveaux de vie et l'une des qualités de vie parmi les plus élevés du monde. Apparemment, ce désir d’expatriation ne s’explique pas par la recherche de meilleures conditions d’emploi ou de niveau de vie, mais plutôt pour élargir leur expérience et découvrir une culture différente.
Les différences sont extrêmes d’un pays à l’autre. Tandis que près de 90% des Français et des Hollandais envisagent de déménager à l'étranger, la même proportion n’atteint étrangement que 50% dans les pays voisins que sont l'Allemagne et la Belgique. Une grande majorité d’Américains semble heureuse de vivre dans leur propre pays, car ils ne sont que 35% à envisager d’en partir. En moyenne, dans le monde, 64% des salariés seraient intéressés pour partir vivre à l'étranger.
Enfin, de façon moins étonnante, ce sont surtout les jeunes qui sont motivés pour chercher du travail à l’étranger. Aux Etats-Unis, les jeunes âgés d’entre 21 et 30 ans sont 20% plus enclins à déménager à l’étranger que l’Américain moyen ; en Allemagne, cependant, cet écart n’est que de 8%.
Les destinations préférées des candidats à l’expatriation incluent des pays où l'économie est affaiblie, comme l’Espagne et l’Italie. Cependant, la destination favorite demeure les Etats-Unis, et pour beaucoup, le rêve américain n’est pas étranger à ce désir.
Lorsque les chercheurs ont demandé aux gens de citer les villes où ils aimeraient travailler, la plupart ont choisi des capitales renommées pour être d’importants centres culturels; Londres, New York et Paris sont celles qui ont recueilli le plus de suffrages. Bruxelles arrive tout de même en 25ème position, avec 1,7% des votes.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=quelles-sont-les-destinations-du-monde-ou-les-gens-aimeraient-partir-travailler&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 08/10/2014
3 semaines de vacances contre une prime unique de 10.000 euros?
La compagnie française d'électricité EDF souhaite que ses 30.000 agents renoncent à une partie de leurs 10 semaines de congés payés en échange d'une prime unique de 10.000 euros, ou une augmentation de salaire de 4 à 6% pour ceux d’entre eux qui sont cadres, rapporte le Financial Times.
Les salariés d’EDF travaillent en moyenne 39,5 heures par semaine, soit 4,5 jours de plus que l’horaire hebdomadaire légal de 35 heures. Pour compenser ces heures supplémentaires, la société a négocié en 1999 qu’ils bénéficieraient de 23 jours de congés supplémentaires, en plus des 27 jours de congés statutaires. Les salariés d’EDF profitent donc de 10 semaines de congés annuels.
Le patron d’EDF, Jean-Bernard Lévy, souhaite que les agents travaillent 3 semaines de plus par an, soit 212 jours plutôt que les 196 jours de travail actuels. Il offre donc une prime unique de 10.000 euros à titre de compensation ; toutefois, les cadres de l’entreprise qui gagnent un salaire minimum de 51.600 euros peuvent opter pour une augmentation de salaire de 4 à 6%.
Cependant, la CFDT, le syndicat de l’entreprise, estime que cette compensation est insuffisante, et il évalue la prime que les salariés devraient percevoir à 80.000 euros.
« Beaucoup de ces cadres ne voient pas l’intérêt de travailler plus », affirme David Thesmar, économiste à l'Ecole des Hautes Etudes Commerciales de Paris. « Ils ne sont peut-être bien payés, mais ils apprécient les jours de congé et on ne peut pas les licencier. Le système leur est favorable ».
Selon Eurostat, les Français travaillent en moyenne 1661 heures par an, le second chiffre le plus faible au sein de l'UE, après celui de la Finlande, où l’on travaille en moyenne 1648 heures par an.
Les négociations au sein d’EDF sont représentatives d’une nouvelle tendance dans le pays: de plus en plus d’entreprises souhaitent revenir sur l’horaire légal des 35 heures. Celui-ci a été progressivement mis en place par le gouvernement socialiste de Lionel Jospin en 1998 dans le but de créer des emplois. Mais les 35 heures, devenues depuis l’un des symboles de la rigidité du marché du travail français, sont de plus en plus contestées, et même l’actuel gouvernement de François Hollande, pourtant lui aussi socialiste, a manifesté sa volonté de réaménager cette loi.
Les 35 heures ont en effet pesé sur les coûts de main d’œuvre des entreprises, et dans certains cas, elles ont posé des difficultés sur le plan de l’organisation du travail. Cela est particulièrement vrai dans le milieu hospitalier.
C’est pourquoi le gouvernement français est actuellement en pourparlers avec 38 hôpitaux publics pour modifier les horaires de 75.000 employés sans contrepartie. Les syndicats s’y opposent fermement, et la semaine dernière, plus de 5.000 employés d’hôpitaux ont fait grève dans toute la France, pour dénoncer une extension des heures de travail sans compensation financière.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=3-semaines-de-vacances-contre-une-prime-unique-de-10000-euros&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 27/05/2015