Logorrhément vôtre (09/10/2011)
Veux-tu être dans mon réseau? Question qui demandait analyse. En tirant sur ce fil, un autre se présente. Faut-il plaire ou tout simplement être soi et suivre sa devise "Je pense donc je suis"? Des réponses qui remontent aux sources, peuvent devenir des critiques et se référer à des anecdotes.
Quels sont les buts suivis par les "Réflexions du Miroir"?
Garder ses neurones en fonction dans le temps, tout d'abord.
Les Réflexions du Miroir auraient pu s'appeler "Itinéraire d'un enfant gâté" avec des séquences comme celle-ci, celle-là ou encore celle-là, découvrir ce qu'on n'aurait pu faire quand l'heure de la retraite a sonné et quand on dispose, de ce fait, de plus de temps pour tenter d'être témoin de son temps.
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.Base de références personnelles, ces réflexions du miroir ou séquences d'un film dont on connaît une version et qui devient un journal interactif. Documentation qui se veut exhaustive avec une vue dans le rétroviseur, comme le mentionne le générique. Pas de bouton "Paypal".
Buvard de l'info, comme le dit l'"A propos". Billets, qui m'amuseront de les relire plus tard, pour être validés ou invalidés.
Le but ? Faire part de l'expérience d'une vie. Rien de plus si ce n'est garder la liberté et l'originalité des sujets.
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Comment intéresser dans la durée?
Les Réflexions du Miroir ont bientôt sept ans d'âge, à raison d'un article hebdomadaire. Avant d'intéresser les autres, il faut d'abord s'intéresser soi-même. Etre ouvert à tout.
Comme je venais de recevoir une invitation d'aller jeter un coup d’œil chez d'autres blogueurs dans une série de vases communicants, j'ai trouvé beaucoup de photos, de poésies, de douceurs... mais, par auteur, peu de genres différents, peu de catégories différentes.
Généraliste, éclectique, je ne pourrais me cantonner sur un seul genre spécifique. De parler d'économie, de sciences, d'histoire, de voyages et de bien d'autres catégories, en gardant l’intimisme et l'humour dans la lorgnette, j'y ai trouvé des horizons insoupçonnés.
Mon style personnel se cherche des règles dans des racines anciennes, ce qui explique une structure bien déterminée.
Comme il est destiné à son auteur en premier, cette structure tend à être complète, d'aborder un sujet sous tous les angles en respectant un processus rigoureux.
Tout d'abord, avoir du fond, chercher du contenu.
Quant à la forme, plus "décorative", "complémentaire", elle se décline pour s'harmoniser avec une méthode utilisée dans mon ancienne profession: les documentations de projets informatiques. On parlait, alors, de phases multiples que l'on préfixait de "MD" suivi de 3 chiffres pour en montrer la progression et aboutir à l'installation. Les documents allaient de l'analyse, au développement, de l'implémentation à la distribution aux utilisateurs, pour finir par la maintenance du projet.
Le schéma, dans ce blog, suit la même logique. Il commence par le sujet sous le chapeau, transite par ses sources, procède au développement entrelacé de remarques et de référencements externes, grâce aux hyperliens ou à des extraits lus au petit bonheur la chance et s'achève par une extrapolation personnelle qui peut dévier vers l'humour et les citations. L'article poursuivra sa vie par une maintenance assurée par des mises à jour, via les commentaires ou les billets eux-mêmes, car l'histoire de l'histoire ne s'arrête jamais.
On ne réécrit pas un programme informatique, s'il n'y a pas d'amendements majeurs qui nécessitent une nouvelle étude tout en se rappelant de ce qui existait. De même pour un billet. Donc, il faut espérer avoir pensé à tout.
Le programme le plus court pourrait, d'ailleurs, n'avoir jamais de fin.
D'où le point suivant...
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Pourquoi des textes kilométriques? Manque de synthèse?
Chaque article n'est pas "une" synthèse, mais une synthèse de synthèses à partir de beaucoup d'origines. Constituées, en général, avec un maximum de recul dans le temps. D'où sa longueur. Je n'écris pas devant une feuille blanche. Je ne suis pas un écrivain, j'écris vain. Les idées viennent à n'importe quel moment. Se rassemblent.
Ce problème de longueur, si problème il y a, a déjà été soulevé dans le passé. J'avais réglé son sort par l'absurde dans un billet intitulé "Le billet le plus court de l'enfoiré". Au premier anniversaire des "Réflexions du Miroir", je m'étais expliqué plus longuement sur la vision que j'en avais, alors, dans "Le mal au blog".
Le mot "Logorrhée" a été cité, sorti de la boîte à malice de quelqu'un.
"Une logorrhée (de logo-, la « parole » et de -rrhée, tiré du grec rheî, « couler ») est un flux de paroles inutiles. La logorrhée recouvre un besoin fort de parler, souvent de façon incohérente, généralement avec un débit rapide et continu, dit Wikipedia.
Alors, est-ce incohérent, inutile? Pas à moi d'en juger.
Et, le besoin de parler ou d'écrire est-il bien présent? Oui. Tout le monde a une opinion personnelle sur un sujet. Doit-il pour cela rester dans le tiroir des consciences? Encore une réponse personnelle.
Dans Wiki, la langue de bois y est associée (appelée parfois xyloglossie ou xylolalie, du grec xylon : bois et glossa : langue ou λαλέω / laleô : parler). C'est une figure de rhétorique consistant à détourner la réalité par les mots.
Est-ce que je détourne la réalité des mots?
Le langage utilise, volontairement, des mots simples quand le sujet n'en demande pas plus. "Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement – Et les mots pour le dire arrivent aisément", disait Boileau-Despréaux. Je ne suis pas totalement d'accord avec cette manière élitiste de voir les réalités. Le jeu des questions-réponses n'est pas aussi simple qu'on espère.
Il faut avoir le temps et vouloir le prendre pour remonter un sujet de sa source à son embouchure. Explicite, concis et à la limite de sa compétence, sans vouloir péter plus haut que son entre-fesse et devenir, parfois, un prétexte à la discussion, comme droits de réponses, sous Internet de manière plus aisée que le livre le permettait.
Les SMS, j'aime pas. Facebook, c'est pas mon truc à poil naturel. Twitter, aux nombres de mots comptés comme un cerbère, l'est encore moins avec son poids plume. Je n'ai pas jamais cherché à m'y inscrire même si c'est dans le vent.
Je connais les vicissitudes, les avantages et les inconvénients des forums. J'en connais la musique et les fausses notes. Je suis même passé par le travail de la modération.
Le dernier forum fréquenté, celui de Papy, qui m'avait invité et qui captait mes articles dans un espace appelé "Coin de l'enfoiré". Bien gentil, bien sûr. Plusieurs mois se comptèrent au tableau du catalogue. Vu l'environnement et les participants, je savais que le clash était pourtant programmé. Des articles d'analyses n'étaient pas la substantifique moelle du forum ou alors de manière très succincte. Forum d'amis ou salons de thé entre amis sympathiques, par accord tacite. Sans poser trop de questions qui fâchent ou qui suscitent un débat de fond.
Si on ira tous au paradis, personne n'en est devenu plus saint avec le politiquement correct...
Autre vision que je ne dédaigne absolument pas. Autre histoire d'amour, si l'on peut dire.
Une ou deux flèches, au passage, tout de même: "Avec ta philosophie à deux balles" m'a été servi entre le steak et les légumes. Là, je dois avouer que cela m'a vraiment amusé. Flèche esquivée par la fine lame comme l'avait fait Cyrano: "Qu'avons nous encore pour deux balles?"
Récemment, la lecture des articles s'est tarie d'elle-même. Papy s'est vu contraint de refermer le ban. Ce fut, avec ma propostion de couper le fil. Sans aucune contestation de ma part, donc. A chacun, son "vade mecum". On ne peut forcer des éléments qui ne sont pas compatibles.
Je ne sais si vous aimez les films de Lelouch. Les critiques de ses films sont souvent les mêmes. On aime ou on n'aime pas. Pas d'à peu près.
Au sujet de "Ces amours-là", "Lelouch raconte une histoire dont les ressemblances assumées font naître les premières critiques d’un film lourd, voire presque prétentieux, critique qui se confirmerait par la faute d’une fin un peu « too much ».".
Je suis parmi ceux qui aiment.
Pour suivre les médias limités dans l'espace et le temps, avec l'aide des technologies modernes, Facebook, Twitter et les blogs, ont pris l'habitude inverse. Rétrécissir tout dans un espace réduit, au risque d'en devenir incongru pour répondre aux besoins de la sacro-sainte économie générale. Pour arriver au minimum de longueur, les interventions sont coupées au couteau et répondent, ainsi, à ce que les mathématiques appellent le Plus Petit Commun Multiple, le PPCM.
On ne comprend plus toujours où veulent arriver les auteurs de ce style, mais si le lecteur ne comprend pas, c'est qu'il n'a pas la culture ad hoc pour le comprendre.
Balzac est mort depuis longtemps, c'est évident. On ne lit plus ses livres, gros comme le bras. En cherchant bien, un "Reader Digest" vous en rendra une version abrégée.
Le temps se prend en fonction de ses prérogatives, de ses envies, de ses occupations, de son hobby, pas de ses compétences. La longueur n'est pas prise en grippe, si l'intérêt du lecteur est présent. Son importance est donc très suggestive.
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Pourquoi tous ces liens, ces nombreux hyperliens?
Question posée qui m'avait surpris. Qu'est-ce qu'un hyperlien? Une référence dans un système hypertexte qui permet (qui n'oblige pas) de passer automatiquement d'un document consulté à un document lié, en fonction de l'intérêt de l'utilisateur. Les hyperliens existent sur toutes les pages de documentations de Wikipedia pour expliquer et compléter l'information. Les hyperliens sont l'avantage principal d'Internet, pas l'inconvénient. Est-ce que ce ne serait pas plus facile pour moi de ne pas en rechercher dans mes billets? Pourquoi Ducros, avec ses épices, ses herbes se décarcasse si ce n'est pour aider le consommateur dans la tambouille des mots? dirais-je avec humour. Personne n'oblige d'aller les consulter.
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Pourquoi les délices de la polémique des mots?
Faire mouche avec le moins de mots possible. C'est une pratique anonyme qu existe depuis la plus haute Antiquité. L'épigramme était considéré, alors, comme un grand art chez les enfoirés de l'époque comme Catulle et Martial. D'abord, en prose et puis, en vers, pour varier les menus parfois "avariés".
Les lecteurs en raffolent toujours. Les statistiques des lectures me l'apprennent. L'article qui a tenu, et tient encore, le haut du pavé en dehors de la page globale, est "Blanche neige et le huitième nain". Je n'en ai pas écrit beaucoup d'articles de pure polémique.
Les lecteurs aiment se délecter de polémiques. Mais il ne faut pas rêver, en spectateur, non impliqué. Les griffes font toujours mal à sa victime, mais instruisent pourtant celui qui y trouvera la correction.
En arrière-plan, il y a toujours, le conseilleur, le imprésario, l'entraîneur avec ses techniques qui gravitent avec les mêmes techniques pour copier les "vedettes officielles médiatisées".
"Combattant virtuel", traditionnel, en "stand alone", il attend son tour pour grimper sur la Toile dans son prochain tournoi. Il pense sortir la septième merveille du monde, alors qu'il ne fait que répéter dans l'urgence, sans effet de recul ce qu'il a lu ou entendu pour rester dans l'actualité qui fait recette. Ces nouveaux philosophes, idéologues particuliers, sont aux aguets pour concurrencer les médias officiels. Il ne s’embarrasse pas de citoyens lambda. Il vise plus haut avec sa vérité implicite. Là, on se retrouve en plein "syndrome d'Erostrate" avec des ADM, des "Armes de Destructions Modélisées".
L'idée de Pierre de Coubertin de "participer" n'est ainsi plus qu'une image d’Épinal.
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Pourquoi ai-je une fin à mes articles avec un zeste d'humour personnel?
Parce que nous vivons dans un monde très ou trop sérieux. On ne parle pas des problèmes avec le sourire en coin, si ce n'est arrivé en bout de course quand il n'y a plus que l'ironie sur soi qui peut encore sauver. Ceux qui me connaissent en dur, savent que mes sourires, mes réflexions amusées m'ont parfois été créés des inconvénients qu'il fallait assumer. Ceux qui ne connaissent que l'écriture se feront un portrait robot.
L'orateur mettra, pourtant, ses "clients" dans sa poche s'il termine son discours par une histoire amusante.
Pour mes dernières vacances, je m'étais réservé quelques podcasts. Podcasting des "Cafés serrés" journaliers de nos affaires belges et internationales.
Je me suis marré, une nouvelle fois. CQFD.
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Pourquoi le pseudo d'enfoiré?
Les insoumis, les rebelles, on les appelle aujourd'hui des "indignés". Les révolutions arabes ont secoué les consciences, réveillé les zombies que l'on avait poussés dans les cordes. Ceux-ci se taisaient pris dans le tourbillon des habitudes qui les obligeait via l'instruction, que pour vivre heureux, il fallait vivre caché. Peur de poser des question à l'échelon supérieur.
Il n'y a pas de questions idiotes, mais des réponses qui peuvent l'être. Mais cela change, progressivement. Le réveil est là.
Le plus féroce des écrivains français, Léon Bloy, ne sacrifiait jamais à l'injure inarticulée. Tout l'irritait, pourtant. Ses ennemis évidemment et même ses amis. "Je suis forcé de vociférer jusqu'à la fin, étant missionné pour le Témoignage. Nul moyen d'échapper", disait-il, en frôlant, ainsi, le mysticisme.
Pas question d'aller jusqu'à cette extrémité. Les consensus, les compromis seraient plus démocratiques, sans pour cela nier les vérités et accepter les compromissions. Avoir l'esprit étroit, trop monobloc, c'est risqué de trouver l'enfoiré sur son chemin comme l'a expérimenté un rédacteur perdu dans ses pensées uniques car je ne tarde pas à remonter aux sources disponibles. Il m'a replié, cette option ne l'a pas plus avancé.
La censure n'est plus la panacée dans le monde interactif pour faire taire ceux qui ne sont pas du même avis dans n'importe quel environnement réel et encore moins virtuel.
Si vous avez pu lire les commentaires qui ont suivi mes billets, j'y ai toujours répondu. Dans la plus stricte convenance, en très résumé, quand ils étaient neutres ou doucereux. Je me suis plus attaché à répondre plus complètement quand le commentateur ne partageait pas mes principes de vie, ma façon de penser et prenait le temps de l'exprimer avec ses tripes. Les tripes, servies bien chaudes, j'adore.
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Pourquoi chercher à plaire dans des amitiés éphémères?
Un avocat se doit de plaire à son client. Je ne suis pas avocat. Lui doit trouver l'argument clé avec les mots de son jargon pour être convainquant face au juge et donner l'impression à celui-ci qu'il a la solution au procès, tout en restant au bord du "ring".
L'avocat entre ainsi dans un jeu comme le fait le Président Sarkozy, juriste de formation. "Vous me posez la question et bien je vais vous le dire". Une phrase tellement interprétée par les humoristes avec un mouvement d'épaule adéquat.
L'homme est naturellement grégaire. Il aime se sentir entouré, soutenu en prévision des coups durs, des crises internes pour les communiquer. Peut-être, est-ce le moment de chercher ce qu'est un ami et avec quelle "substance" l'amitié peut se créer et se conserver.
J'avais écrit un jour "Amitié, échanges de bons procédés" dans lequel j'exprimais ce que toute relation implique pour avoir une chance de perdurer: un échange win-win. Dans certains cas, il faudrait ajouter "... et de mauvais procédés", car de vieilles casseroles sont toujours susceptible de ressortir des placards.
"Les amitiés, saveurs de la vie" lisais-je comme titre dans un article lié à l'esprit de la Foi. "Durant l'enfance comme à l'âge adulte, nos amis partagent nos moments les plus intimes de joie comme de peines. Des liens uniques à cultiver pour l'apaisement, le bonheur qu'ils nous procurent. Mais comme l'amour, l'amitié peut nous faire souffrir, nous décevoir, et même se briser" en sous-titre sous le chapeau du mot "psychologie".
Cela continuait par des paroles idylliques. "Un ami, c'est quelqu'un à qui l'on peut se confier, parler sans tabous, rigoler, se changer les idées, partager des activités, des passions, des valeurs. Entre amis, les échanges sont riches, intenses, vrais".
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Conclusions
Pas question d'"arracher" des amis à la pelle par un seul clic de souris, sous le chapeau de Facebook, s'ils ne sont pas bien connus et... reconnus.
"Reprenez confiance, ne vous écartez pas de vos objectifs", lisais-je dans un article qui avait "Bien être" comme catégorie.
Une définition de ce qu'est "écrire" n'existe pas vraiment d'une manière définitive. Opération originale par excellence en ayant son style propre.
Je trouvais une définition qui me paraissait la plus proche de moi et qui dit en substance:
"C’est avant tout une pulsion de vie, mais parfois, c’est un moyen de jouer avec la langue, le langage, la psychologie. Écrire est ludique. Manier la langue est magique. C’est également un moyen de se rapprocher de soi-même. Écrire c’est finalement se chercher ou se retrouver. En tout cas, ça permet de se recentrer quand le besoin s’en fait sentir. N’importe quand, n’importe où. L’inspiration se puise en lisant mais surtout dans la vie de tous les jours. L'observation des gens dans la rue offrent beaucoup d’inspiration. Leur façon de marcher, d’être habillé, d’attendre le bus, de parler. Tout ça est très inspirant ! Et puis il y a la manifestation de notre inconscient qui fait que l’on écrit toujours un peu pareil, ça ne s’explique pas.".
Dans cette définition, on ne parle ni de normes, ni de longueur, mais d'un style qui ne s'explique pas.
On ne change pas de projet, même s'il est jalonné de croc-en-jambes.
Aujourd'hui, on est fou d'images, de caricatures où on exprime toutes les idées, les imitations de tous genres dans un contexte précis vu en un coup d’œil. On n'a plus le temps d'en faire plus. Si je pouvais dessiner, je m'y adonnerais probablement.
Dernièrement, France3 reprenait deux films avec Robert Redford qui avaient pour sujet la CIA et l'espionnage. Ils étaient distants, l'un de l'autre, de 25 ans.
Le plus récent était "Spy game".
Le plus ancien, "Les 3 jours du Condor".
La différence est appréciable. Les époques ne se chevauchent plus. L'intimisme, la stratégie de l'espionnage ont fait place à des séquences rapides, percutantes d'explosions avec travellings impressionnants que la théorie du cinéma réprimait auparavant.
Vieilli, le Condor?
Le cinéma d'aujourd'hui, ne veut plus que vous ayez trop temps pour réfléchir. Vous devez rêver dans un temps minimal et pas chercher si cela a un sens. Après la projection, on s'en fout si vous retournez à des occupations moins sautillantes.
Mais, heureusement, il y a les copains des copains qui viendront pour vous confirmer tout cela, pour vous rassurer que ce n'était que du cinéma.
Je me souvenais parfaitement du premier film. Je l'ai revu avec plaisir. Pas sûr que je reverrais le second dans plusieurs années.
Dis-moi ce que tu écris, je te dirai qui tu es? On laisse toujours quelque chose de soi entre les lignes.
Dans le temps, il y a eu "Amicalement vôtre". Ma version sera peut-être "Logorrhément vôtre" s'il y a beaucoup de vagues, portées par des vents qui se ressemblent, qui s'assemblent, au risque qu'elles deviennent un tsunami. C'est toujours long de décrire la tempête.
Qu'on se le dise. Les allusions à la longueur des billets, cela ne me fait plus frémir. Je veux du fond et pas de la forme en surface.
J’achète mes bouquins au kilo. Je consomme sur place ce qui ne fait pas le poids. Rester dans l'actualité et se restreindre dans des frontières fictives sans chercher les sources, les liens et l'embouchure, je laisse cela à ceux qui sont payés et donc obligé de réduire leurs interventions comme les journalistes professionnels.
En cuisine, Jean-Pierre Coffe disait que le fast-food en tout, c'était de la m... qu'on nie la notion de temps.
En fait, on y cache son manque par des sauces.
Après une bonne chasse à l'info, avant de la mélanger avec des airelles, des croquettes et les sauces, j'attends que cela "faisande" toujours un peu.
Juste pour obtenir plus de goût, quoi...
L'enfoiré,
Citations:
- "Il ne faut pas dire qu'un acte froisse la conscience commune parce qu'il est criminel, mais qu'il est criminel parce qu'il froisse la conscience commune.", Emile Durkheim
- "Les esprits extraordinaires tiennent grand compte des choses communes et familières, et les esprits communs n'aiment et ne cherchent que les choses extraordinaires.", Rivarol
- "Lequel des deux est le plus grand écrivain, celui qui raconte des choses originales ou celui qui fait que dans sa phrase un lieu commun n'est plus un lieu commun ?", Jean-Marie Poupart
Commentaires
Mon cher Guy. Je peux très bien comprendre votre démarche. Aborder un sujet exige une démarche d’apprentissage et développement au préalable. Nous nous surprenons parfois de trop bien documenter notre sujet. À tel point qu'il devient difficile de trancher entre la somme documentaire et le corps du récit. Élaguer n'est pas tâche facile, il va sans dire. Et si nous gardons en tête une méthodologie qui se veut cartésienne, là s'ajoutent les difficultés de rendre concis ce qui nous apparaît prolixe dans son traitement. Et que dire de l'économie d'un texte, de la hiérarchisation des thèmes ou des sources documentaires, de l'organisation de la matière, et de la pondération des références bibliographiques ou scientifiques. La longueur en réalité importe peu. Certains peuvent faire bref dans une profonde plati8tude. D'autres savent allonger leur sujet avec un réel bonheur. C'est selon.
Écrit par : Pierre R. Chantelois | 09/10/2011
Cher Pierre,
Tout dépend en fait de ce qu'on créer, au départ et ensuite, de ce qu'on cherche à utiliser.
Je ferai encore intervenir les TIC (Traitement de l'Information et des Communications)
Il y a une envie de changer les choses.
Un projet qui nait.
Un input à fournir. Un traitement à écrire avec le plus d'efficacité et le moins d'instructions.
Pour obtenir, enfin, un output que l'on espère corresponde au projet initial.
L'écriture en dehors de l'informatique, ne fait pas exception.
Écrit par : L'enfoiré | 09/10/2011
J'ai tendu une perche à ceux qui s'y connaissent en TIC.
Je disais "le moins d'instructions."
C'est tout à fait faux aujourd'hui.
Au début peut-être, quand la place et les processeurs étaient lents.
Maintenant, on s'en fout du nombres d'instructions.
Il faut aller vite avant les tests de validité.
La complexité es exceptionnelle.
Alors on globalise les artéfacts, les modules existants et on assemble.
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2011/02/01/du-code-jusqu-a-la-nausee.html
Pendant que j'y suis, on dit de Steve Jobs que c'est un génie de l'informatique. Également faux.
Génie de design et de marketing, oui.
Steve Jobs a inventé le cool, le côté sexy qui manquait à l'informatique. La perfection technologique et de la pureté.
Le génie en informatique était Steve Woznak
http://iphonesoft.fr/2011/10/07/steve-wozniak-nous-parle-de-steve-jobs
Savoir se que les consommateurs avant eux, n'est pas donné à tout le monde.
Ceci pour dire qu'il faut beaucoup de têtes avec des qualifications pour faire avancer le schmilblik.
:-)
Écrit par : L'enfoiré | 09/10/2011
Hello Guy
Tes articles sont toujours disponibles, et je les ai rendu accessibles à tous. J'avoue que le temps me manque, ainsi qu'à la plupart des membres du forum, qui ne désirent plus s'investir dans ce genre de prose. La famille, la santé et les enfants sont notre passion. Nous n'avons besoin de rien d'autre pour notre bonheur. Il faut aussi pouvoir se mettre à la place d'autres personnes qui bien souvent ont subi des désagrément de la vie. Ce sont comme des animaux, si il y a trop de sollicitations, ils mordent.
Bien à toi,
Cordialement.
Écrit par : victor | 10/10/2011
Salut Vic,
Je ne t'en veux absolument pas.
Nous en avons parlé entre nous.
Je me devais de m'expliquer, c'est tout.
En fait, c'est une répétition, pas une première du tout.
Je suis aussi un animal qui rugit au besoin et qui s'assagit à d'autres moments.
Les sollicitations, c'est moi qui les génère.
C'est peut-être cela la différence.
@+
Écrit par : L'enfoiré | 10/10/2011
Se réfugier dans la littérature et les mathématiques... Lire des trucs avec une calculette en main... très relaxant et super intéressant.
voilà ce qu disait Thomas Gunzig
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_cafe-serre?id=6907243&eid=5017893
Écrit par : L'enfoiré | 13/10/2011
Le résumé ou la version longue originale? Le résumé...
Les résumés sont aussi efficaces, et même parfois plus efficaces que les documents plus longs sur lesquels ils se basent, rapporte l’ouvrage de Joseph T. Hallinan, « Why We Make Mistakes: How We Look Without Seeing, Forget Things in Seconds, and Are All Pretty Sure We Are Way Above Average ».
Il y évoque les travaux de chercheurs de l’université de Carnegie Mellon qui ont comparé des chapitres de manuels de 5.000 mots avec des résumés d’un millier de mots de ces mêmes chapitres. Les thèmes portaient sur des sujets variés : histoire russe, géographie africaine, macroéconomie… Mais ceux-ci avaient peu d'influence ; quelque soit la discipline, les résumés se sont avérés plus efficaces. Lorsqu’on limitait à entre 20 et 30 minutes le temps que les étudiants pouvaient consacrer à lire la leçon en question, ils en apprenaient davantage en utilisant les résumés plutôt que les pages du manuel, ce qui était vérifiable lors de contrôles effectués au terme de 20 minutes.
Et la supériorité des résumés se maintenait un an plus tard : l’année suivante, les étudiants qui avaient lu les résumés se souvenaient de plus de choses que ceux qui avaient lu le chapitre complet.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=hr&item=le-resume-ou-la-version-longue-originale-le-rsum&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 27/06/2012
mais gare au piewge exquis de la concision, denonce par Drieu la Rochelle, et que Lacan n'a pas sameliore dans son sensa de la formule, du classicisme a la francaise.
Bref! Cesar deja remarquait que les gaulois etaient mobiles - rapides dans leurs prises dd e de cisions: est-ce pourquoi les anglo-saxons d'outre-atlantique nous agacent avec leurs longueurs.
Tocqueville encore, dont la formule - le titre: la democratie en amerique, reste bien mieux dans les memoires dans son ambiguite de transitivite que les platitudes de deux volumes d'institutions: rasoir
Écrit par : reveur | 10/02/2014
A force d'être concis, on en arrive à être con_ciselé ou plus grave cir_con_ciselé.
Écrit par : L'enfoiré | 10/02/2014