Une avenue pas comme les autres (19/07/2012)

A la veille de la fête nationale belge du 21 juillet, c'est peut-être le moment de parler d'histoires belges et de ce que le deuxième de ses rois, Léopold II, a laissé derrière lui. Pourquoi ne pas parler d'une des avenues, celle de Tervuren, qu'il a créé à sa mesure ou à sa démesure et ne pas faire du tourisme de proximité ?

0.jpg 28.PNGA Bruxelles, qui ne connait pas l'avenue de Tervuren ?

Quelqu'un qui viendrait d'arriver dans la ville ou qui résiderait loin d'elle, peut-être. Sinon personne. Alors pourquoi parler de cette avenue lors de la fête nationale qui a lieu dans le centre, dans le parc de Bruxelles, devant le Palais royal, mais pas sur l'avenue de Tervuren ?

Parce que la fête nationale "classique", nous y avons été en 2011, rencontré des mondes qui s'y rencontrent. Je n'allais pas remettre le couvert...

0.jpgLe quartier européen, les lobbies de partout et en tout, ne sont, en effet, pas bien loin, entre le Parc du Cinquantenaire et le centre de la ville de Bruxelles.

L'avenue est-elle, d'ailleurs, vraiment connue par ceux qui y passent, tous les jours, pour se rendre au travail, au centre de Bruxelles, à bord de leur voiture ?

Là, ce n'est pas sûr.

Cette année, la fête de l'avenue de Tervuren, c'était, le 13 mai, son 113ème anniversaire. Pour l'occasion, une omelette géante fut préparée avec 10.000 œufs. On n'allait pas recréer une telle omelette...

Nous l'avions déjà approchée, de près, cette avenue, sur cette antenne comme lors de "Chienne de guerre", "Les jouets de la guerre", avec les images qui s'imposaient.

Alors, pourquoi ? 

Parce que faire du tourisme, cela peut se faire très bien à proximité de chez soi, même si l'envie d'aller ailleurs se présente.

Wikipedia dit : "L'avenue de Tervuren débute au parc du Cinquantenaire, puis traverse le rond-point Montgomery dans la commune d’Etterbeek. Après avoir longé le parc de Woluwe dans la commune de Woluwe-Saint-Pierre, elle traverse Auderghem à proximité du Rouge-Cloître pour arriver aux Quatre Bras de Tervuren où elle croise le ring de Bruxelles.

L'avenue longe le Ravenstein et se termine au rond-point du palais des Colonies où se trouve une fontaine décorée d'animaux.

Car elle est longue, cette avenue... Au bas mot, dix kilomètres de promenades, ses 76 mètres de large, que l'ancien chemin de fer Bruxelles-Tervuren frôle en permanence. En plus, l'aspect de l'avenue évolue tout au long de son parcours.

Alors, prenons-là, cette visite plus attentive, plus studieuse et quelque peu humoristique.

Le temps d'un tour rapide, autour du Cinquantenaire, dans son parc, dans son musée de la guerre ou au sommet de celui-ci.

0.jpgDans le parc, un monument met déjà dans une certaine ambiance avec la mention : "J'ai entrepris l’œuvre du Congo dans l'intérêt de la civilisation et pour le bien de la Belgique", Léopold II (3/6/1906)". Un testament ?

Deux ans après, il prenait la piste aux étoiles... 

Vu ces derniers jours, vu les prévisions météos, avant de partir, n'oubliez pas le parapluie, on ne sait jamais.

0.jpgFin du 19ème, Léopold II a incité au traçage de grandes avenues comme l'Avenue de Tervueren, mais, c'est aussi le cas de l'Avenue Louise, du Boulevard Général Jacques ?

Léopold II a vu grand, c'est vrai, avec cette "voie royale", avec sa double rangée plantée de marronniers. Mais il a dû avoir ses préférences et l'histoire qui a suivi, a défendu ou non, "son" avenue contre les promoteurs de la modernité.

La Bruxellisation des années 1950-60 a fait plus de dégâts sur beaucoup d'autres avenues. Pour l'Expo 58, la ville a été transformée, des autoroutes urbaines ont été construites, des arbres abattus, des tunnels ont été creusés. L'auto était considérée, à l'époque, comme la reine de la ville.

L'avenue Louise est une belle avenue, bien sûr. Elle aurait pu prendre cette place prépondérante, mais elle n'a plus ce cachet historique. Elle n'a même pas pensé réserver une voie à la petite reine, le vélo.

L'avenue de Tervuren est une avenue large, qui fait partie intégrante du paysage avec un certain bonheur. Un tunnel cache, pendant un certain temps, les voitures sous le Cinquantenaire, comme une preuve d'une volonté écologique.

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De 1890 à 1940, Paul Otlet  a créé 18 millions de fiches qui représente un Wikipedia papier pour organiser les connaissances et les rendre accessibles à chacun. Bruxelles devient ainsi la capitale Mondaleum de la connaissance, de l'échange et des dialogues espérant ainsi la paix mondiale. Tout cela avant , Arpanet et la Silicon Valley.  

 En 1924, une Foire commerciale du Caoutchouc a enrayé le projet qui est mort en 1927. Une encyclopédie de Brusselaneum avait réuni 100.000 FB avec la coopération de Le Corbusier. Un tentative de renaissance du projet Mondaneum en 1944 sera avortée à la mort de Otlet la même année. En 1960, 15 millions de fiches peut être considéré à une première forme de Web.

Dans le prolongement de la rue de la Loi, l'arc de triomphe, 0.jpgle Cinquantenaire, trône au début de l'avenue, comme une porte à la ville. Dans son parc, beaucoup de festivités de tous genres. On y court, pédale, joue à tous les sports jusqu'au cricket organisés par des Indiens en mal du pays. Un escalier et un ascenseur intérieurs permettent d'admirer le panorama du sommet de ses arcs. La rue de la Loi, appelée la "colonne vertébrale de Bruxelles", doit accueillir l'Europe et est, il faut bien le dire, un désastre urbanistique, victime des laisser-aller coupables, vieux d'un demi-siècle.

Bordée d'arbres dans sa plus grande partie, l'avenue de Tervuren a, résolument, une histoire qui joint le présent à ses souvenirs du passé, tout en restant tournée vers l'avenir. 

Espaces verts et maisons, parfois hautes et étroites ou alors, basses et plus étendues en surface. Toutes valent leur pesant en "cacahuètes".

Au loin, des espaces verts avec le parc de la Wolluwe et la forêt de Soignes sont déjà visibles.

0.jpgDe maisons spéciales, il faut parler de la Maison Stoclet en Art nouveau qui détient en son sein des oeuvres très ou "trop" privées, non accessibles pour y pousser une tête à l'intérieur qui parait-il, détient des trésors. La maison avec une façade en marbre de Norvège qui répond aux normes de l'harmonie par la lumière, cache des jardins que seul un survol permet de constater. Adolphe Stoclet, normalement aurait pensé de l'installer à Vienne, mais c'est à Joseph Hoffmann qu'il a confié cet ensemble entré depuis 2009, au patrimoine de l'UNESCO.

Des ambassades, se succèdent à rythme soutenu, repérables par les places de parkings marquées du sigle "CD".

Non, ce n'est pas destiné à des ventes de "Compacts Disques" mais c'est de "Corps Diplomatiques" dont il s'agit.

J'en ai compté, une vingtaine, tout le long : du Botswana, d'El Salvador, de Sao Tomé, du Perou, de Géorgie, de Croatie, d'Ethiopie, du Brésil, du Togo, du Cambodge, d'Uganda, de Madagascar, de Tunisie, de Pologne, du Nigeria, d'Indonésie, de Papouasie Nouvelle Guinée, de Malaisie, de Namibie, de Sierra Leone, de Chine... sans compter celles des régions comme Regio de Veneto.

Toutes judicieusement choisies pour donner le prestige à leur propre pays.

Un coin de diplomates de tous bords dont on aura un échantillon, lors de la fête nationale, dans les défilés de voitures près du Palais royal, ce samedi, 21 juillet. Car, cela sort et cela parade aussi, ces ambassadeurs, mais il faut des occasions très propices sinon ils restent bien au chaud à l'abris de belles maisons.

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Le rond point ou Square Montgomery que surveille la statue du Général du même nom, avec ses fontaines centrales, forme le premier cirque à voitures. Plus loin, un autre plus petit qui continue cet office de partages, de liens entre les autres artères. Ensuite, c'est la descente en voitures ou à vélo, en son centre. Pour ce dernier point, une véritable piste cyclable et pas un vulgaire pointillé sur la chaussée qui se prolongera jusqu'à la fin du parcours.

Les habitations sont, au départ, hautes, en général, décorées en bas et hauts reliefs. Sept étages, en moyenne.

Est-ce un boulevard ou une avenue ?

Des "ramblas" comme à Séville ?

Les maisons le feraient penser.

Que du plaisir...

Enfin, pour être honnête, pas toujours...

Il manque cette fois, un peu de soleil pour entrer dans le cadre. Dans le passé, quelques croches pattes à la nostalgie, aussi.

Sur la place, le n°120 a été le symbole des défenseurs du patrimoine. Dans la nuit du 21 mai 1993, la maison du lieutenant Lannoy, également en Art nouveau, datant de 1906, classée et signée Paul Hamesse, était sauvagement démolie, "démontée" se défendra le bourgmestre Vandenhaute de l'époque, sur base d'un arrêté de police pris par le bourgmestre pour des raisons de sécurité. Cet arrêté sera ensuite cassé et annulé par la Région. Reconstruite en 2008, le promoteur a essayé d'en garder l'esprit de l'Art nouveau.

Le souvenir de Paul Hankar y a laissé probablement sa carte de visite. Tous les styles du 19ème siècle, de l'"Art nouveau"  avant d'atteindre l'"Art International".

0.jpgToujours à gauche, au n° 170, l'immeuble Monsanto. Dessiné en 1974, il n'abrite plus cette société et si l'architecture est, peut-être, considérée comme audacieuse, il faut se rappeler qu'avant cette forme moderne, s'élevaient deux autels de maître des années 1900 avec une villa dessinée en 1924 pour le marquis Impériali. Toujours du beau monde sur cette avenue...

Mais, le progrès a ses propres lois qui ne se discutent pas... et les marquis ont pris une voie de garage ou de traverse.

A droite, le parc de Woluwé, avec ses 71 ha, est le plus grand de Bruxelles. De style anglais, il s'étale sur trois vallons, pelouses, bois et étangs, animés par deux cascades, pur béton du goût 19ème. Des activités multiples s'y déroulent. Tir à l'arc en hauteur, cours d'éducation pour chiens et j'en passe et des meilleurs comme pourrait l'être, simplement, la flânerie du promeneur...

A gauche de l'avenue, cachée, une statue, celle de Joseph Lebeau. Ministre des Affaires étrangères de la jeune Belgique qui a été chargé, de trouver un Roi pour le pays, en Angleterre. Le Prince Léopold acceptera le poste de premier roi des Belges, en 1831.

Qui s'en souvient encore de cette histoire et de ce personnage ? Aucun respect, les gens d'aujourd'hui !

Plus étrange encore, en face, la statue de José de San Martin qui pourrait, légitimement, donner l'envie de se poser la question de savoir "pourquoi à cet endroit?". On y lit : "Generalisimo de la ejercito de la républica del Peru y fundator de la libertad, capitan general de la republica de Chile, brigadier general de la confederacion Argentina" et fut érigée le 12 juin 1998 lors du Palais des Académie. Avec de tels titres, on s'étonnerait presque qu'elle soit à l'écart mais pourquoi à Bruxelles? "En el ultimo rincon de la terra en que me halle estare pronto a sacrificiar mi existencia por la libertad", aurait-il dit. La "liberté", le mot est lâché. Là, on pourrait trouver des liens. Bruxelles n'est pas la seule à célébrer ce héros. Dans le parc des Buttes-Chaumont à Paris, une avenue porte son nom en raison de la proximité avec l'avenue Simon-Bolivar. 

Au croisement avec le boulevard du Souverain, une passerelle, installée en 2007qui reprend le même chemin d'un ancien chemin de fer. Montons-y pour avoir une vue plongeante sur l'avenue. Elle surplombe perpendiculaire et permet d'oublier le trafic, en le cédant aux cyclistes et aux promeneurs sur un véritable théâtre de verdures comme un très petit ring (=anneau) comme il le serait pour un auriculaire.

..

0.jpgA l'arrière, déjà, l'ancien dépôt des tramways, au look 1900, devenu le "Musée du Tram". Trams qui, en belle saison, sortent le weekend et longent l'avenue de part en part. Voitures de trams à traction hippomobiles, voitures ouvertes aux quatre vents, conducteurs habillés d'époque... Tout y est pour la nostalgie des souvenirs.

Des "trams chocolat" ou des vicinaux "les boerentrams" (des paysans). Au choix.

Embarquer, c'est se retrouver dans un voyage dans le temps.

Au départ, un coup de cornet du régulateur de trafic, répondu aussitôt, par un coup de "Ding Ding" d'une pression du pied du conducteur.  Une vieille motrice verte de 1906 s'ébranle sur les rails. Le wattman manoeuvre la manivelle d'une main et le frein de l'autre. Entre temps, le receveur visite les clients déjà assis, poinçonne les billets. Dans sa besace, aucun d'euro, seulement des francs et des centimes belges. Les billets ont déjà été payé en euros, au préalable. Un brin de causettes avec les clients de première classe sur des banquettes recouvertes de velours et celles de seconde, ouvertes à tous les vents, à l'arrière. De la pub aux fenêtres, oui, mais elle est presque confidentielle en comparaison avec celle des trams d'aujourd'hui.

C'est parti. Deux directions. Objectif : relier le Cinquantenaire ou Tervuren.

C'est aussi une première fois qu'on entendra la phrase célèbre, "Jef, de flech es af" quand la flèche est sortie, décrochée de sa prise de courant. Une nouvelle tâche pour le receveur de la remettre, sur sa ligne, à l'aide d'une corde.

Dans le musée, des omnibus à traction chevaline, des trams sur voies ferrées pour réduire l'effort des chevaux ne sortent plus. En 1894, apparition des premiers trams électriques. En 1950, les portes des trams se ferment. On se rappelle qu'il pleut à Bruxelles. Oui, pour la pluie, mais, il ne faut pas confondre avec les vraies raisons : éviter les resquilleurs et les accidents lors des entrées en route ou sorties prématurées des passagers. Plus tard encore, les bus vont chanter le chant du cygne de beaucoup de trams. Le métro sonne un autre arrêt de mort. Vu la latence existante pour s'arrêter, le tram garde la priorité sur les autres véhicules. Il garde de plus en plus ses propres voies réservées.

Les accidents ne sont pas encore évités pour autant. Les "rencontres", avec les piétons et les voitures, apportent un coût de plus en plus élevé pour les assurances autos des autres usagers de la route. Le risque existe que les trams ne seront plus que folkloriques, un jour. Mais, cela, c'est, déjà, une autre histoire. 

A droite, les étangs Mellaerts avec un ancien café campagnard de multiples fois transformé, devenu taverne-restaurant plutôt huppée. Face à lui, les étangs, le mini-golf, les barques pour partager l'eau avec les foulques macroules, les Cygnes blancs et noirs, les Grèbes huppées, les Ouettes d'Egypte... et des Sumos récents prêts à bondir, ceux-là, faut pas confondre, ne sont pas des "oiseaux sans tête". 

Le "Chant d'oiseaux" et le "Pont du Diable" s'insèrent dans le cadre...

A gauche, moins connu, le Parc Parmentier, du nom de l'entrepreneur de l'avenue, alors que Victor Besme en était le créateur. Sa "maisonnette", au vert, existe encore, mais elle n'est pas visible de là, cachée derrière les arbres.

Le Parc du Manoir d'Anjou, avec encore des arbres mais avec "pédigrée", ceux-là. Parc qui a appartenu au duc d'Orléan, prétendant au trône de France mais qui s'y exila en 1913. 0.jpg

Il n'y a pas que Victor Hugo qui a trouvé en la Belgique une terre accueil.

Aujourd'hui, devenu une propriété des Bons-Pasteurs, mérite une promenade.

On redescend de la passerelle. On remonte sur le vélo pour se fortifier les mollets, car, après la descente, ça grimpe, fort, très fort. Qui ose dire que la ville de Bruxelles est plate ?

Là, toutes les maisons valent leur pesant d'or. Dernièrement, je parlais de maisons qui sont des châteaux ou des châteaux qui sont des maisons, à Stresa sur le Lac Majeur. Parfois, cela peut y ressembler vu les quelques tourelles qui fleurent bon les chateaux d'antan.

Au sommet de la pente, le Rouge Cloitre apparait, à droite. Si une nouvelle descente vous en dit ? Comme nous y avons été, on continue en traversant la forêt de Soignes, toujours sur piste cyclable.  Au bout, c'est Tervuren, qui comme il est dit sur leur site, est la Perle du Brabant.

On y a trouvé une résidence pour des ducs et des rois. Ce n'est pas peu dire.

Dès 1200, Henri Ier faisait ériger un château. Dès lors, la forêt se transformait en parcs et jardins. Rasé, ensuite, par l'empereur Joseph II pour raison d'austérité budgétaire (non nous ne sommes pas au 21ème siècle...). Les ducs de Brabant et de Bourgogne, les archiducs Albert et Isabelle s'y installèrent.

Reconstruit par Guillaume Frédéric et détruit par un incendie en 1879. 

Bien plus tard, le roi Léopold II, lui, dans le prolongement de l'idée de l'avenue, faisait construire un édifice destiné à accueillir l'Exposition internationale de Bruxelles 1897 et surtout pour parler de "son" Congo, avec le Palais des Colonies (au pluriel, ce mot, peut-être en espérait-il bien d'autres) et des collections de Chine et du Japon.

L'avenue se termine enfin, sur devinez quoi?

Encore un rond point. Puis, à droite, le golf Ravenstein qui se cache derrière des barbelés. 0.jpg

Un autre rond-point avec une fontaine et des animaux exotiques, crocodiles, hippopotames et tortues, tous métalliques, qui s'amusent dans un orchestre à vous donner envie de danser.

Même Léopold II n'y aurait pas pensé.

Ne confondez surtout pas entre averse et drache nationale, dans cette avenue pas comme les autres... Ce serait mal vu.

Wiki dit de, Léopold II, deuxième roi des Belges "...très admiratif devant la beauté récente et la grandeur du Paris hausmannien, Léopold II est à l'origine de la transformation de Bruxelles qui devint une capitale internationale de renom. S'il lui arrive de participer au financement de ses projets, il incite aussi l’État et les communes à investir dans l'urbanisme. C'est sous son impulsion que l'on assiste à la construction du Musée de Tervuren à la transformation du Palais Royal et du château de Laeken avec la création de ses serres exotiques, à la création du Parc du Cinquantenaire et de son Monument aux trois Arches. Il fait aussi donation à l'état de parcs et de propriétés boisées.

L'Arboretum, aussi, on oublie, mais on en a déjà parlé.

Mais au fait, d'où vient le mot "Tervuren" ?

J'ai cherché sans trouver. Il y a les chiens "Tervueren", avec "e" en plus comme l'ancien nom "Tervueren".

0.jpgUne ville qui aurait à l'origine des chiens ou "du chien" ? Si vous avez la réponse, n'hésitez pas de me contacter.

Si les Belges sont connus pour avoir une brique dans le ventre, il a aussi un optimisme mesuré en fonction des voisins européens. Les habitants de cette avenue doivent, eux, avoir une terrible indigestion, tellement elles sont grosses ces briques.IMG_1203.JPG 

Mais, on ne va pas faire la fine bouche. Surtout qu'on a appris que les marchés veulent nous prêter de l'argent à taux négatif. Vous vous rendez compte ? Plus on en demande, plus on en reçoit en retour... Si c'est pas le "paradis", ça ?

Confiance, confiance... Non peut-être... 

Visite terminée... Reprenez le tram chocolat pour retourner en ville. N'oubliez pas le pourboire du guide, évidemment...

Rien ne vaut les images qui vous attendent sous ce clic. 

L'année passée nous étions au pied du gouffre.

On n'a pas mis un pied en avant.

La ville fêtera un autre cinquantenaire.

Une histoire de scission aux lettres de feu "BHV", une véritable Bombe à Haut Voltage, dégoupillée est arrivée à son terminus pour entrer dans un autre musée, celui de l'histoire ou de l'imaginaire... 

Pas de trams dans ce musée-là, bien que les Bruxellois peuvent toujours en "rester chocolat"...

 

L'enfoiré,

 

Livre de Geneviève Lacroix Wolluwé Saint Pierre, Histoire et terroir préfacé par Willem Draps, bourgmestre de la commune.

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Citations: 

 

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