La spéculation sur le banc des accusés? (11/10/2012)

0.jpgCes dernières années, nous connaissons des crises à répétitions. Enfin, crises? Peut-être, vaudrait-il mieux parler de suites logiques à une situation qui ne pouvait que se dégrader vu la tournure que la spéculation avait prise. Commençons par les médias qui aiment en rappeler les raisons. Ensuite, allons plus loin. 

Le 4 septembre, sur ARTE, ce fut "Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde".

Le 2 octobre, encore sur ARTE, "La Grande pompe à phynance", suivi de "Le bal des vautours".

0.jpgLe 8 octobre, sur France3, le débat "Le monde d'après avait pour question: "Les banques nous ruinent-elles?" et en présence, les "pours" et les "contres" du système bancaire. L'invité d'honneur était Jean-Claude Trichet qui a connu toute la tourmente de près vu sa position de président de la BCE.

On en arriverait, naturellement, à penser à l'extrêmité inverse, exprimée par l'article et l'idée: "Pour un monde sans profit". Il y a bien sûr le secteur non-marchandmais ce serait mal connaître la psychologie des hommes que de penser que tout devrait passer par là.

Il est vrai que tout ce qui tourne autour de la Bourse, de l'argent en général, n'a plus bonne presse. Nombreux sont ceux qui maudissent la crise financière et le monde bancaire. 

0.jpgL'émission "Gagner des millions" reste une des préférées à la télé. Étrange... Il sera intéressant de suivre L'Audimat après la diffusion du remake de "Dallas". 

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Depuis le 13 juin 2012, soit vingt ans après la fin de la première session, la chaîne câblée américaine TNT a lancé la suite de la série Dallas qui remet en scène JR, Bobby et Sue Ellen ainsi que la nouvelle génération de la famille Ewing. En France, la nouvelle série devrait être diffusée à l'automne 2012 sur TF1.

Ce 23 novembre 2012: Larry Hagman n'est plus, alors que la RTBF présente la nouvelle série. 

Ce serait, aussi, faire preuve d'un certain populisme que d'aller ajouter un article à la longue liste d'articles médiatiques qui pointent du doigt ce qui s'est passé.

Sans verser dans du "peopolisme", non plus, je vais tenter de prendre le contre-poids de l'"Affaire". "Il faut faire preuve de résilience et d'originalité, que diable", répondrait le psy très collet monté.

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Ne comptez pas que je ne vienne jouer au conseilleur, non plus. Les conseilleurs ne sont jamais les payeurs. 

0.jpgCe sera plutôt aller à contre-courant avec humour, même si j'ai déjà joué à la parodie dans des articles comme "Futur du Capitali$me" ou ce que j'avais appelé le Spéculte.

Il est amusant de relire ce qui était écrit à l'époque et de constater que rien n'a vraiment changé fondamentalement sur certains points malgré les années qui se sont écoulées.

En 2005, avant l'hécatombe de crises, j'écrivais "Spéculons en paix".

J'y rappelais quelques principes de base, en donnant les aléas et l'utilité de la Bourse: "Quand nous investissons et faisons l’achat d’actions par son intermédiaire, nous entrons dans la participation du succès d’une entreprise dont nous partageons avec confiance, les idées, la stratégie et les réalisations suites à ses procédures.".

Que de belles paroles angéliques !

0.jpgDéjà, on apercevait-on poindre quelques erreurs de conceptions: "La plupart des actionnaires ne cherchent plus vraiment à savoir ce qui se cache derrière leurs transactions. Le plus souvent, un conseil d’achat ou de vente par un ami boursicoteur ou par une banque, où, l’argent change de main sans aucune forme de procès. On n'en désire pas plus à cet argent, qu'il rapporte, vite et bien. Pas le temps, d'essayer d'en apprendre plus. Au spécialistes, les mains pleines. Aux innocents, les vides.".

Imaginons que vous deviez créer de l'argent avec de l'argent des autres sans trop vous fatiguer.

Rien de plus simple, en somme. Ce serait:0.jpg

Conserver d'anciens collaborateurs dans tous les plus hauts postes de management des organisations mondiales.

0.jpgLes crises ont tout changé. Tout les chats échaudés, blancs ou noirs, craignent, désormais, l'eau froide.

Vous ne vous souvenez peut-être pas du film "La Banquière", du "Sucre". On se croirait à des années lumières. Nous étions, en effet, dans les années 80, la période que Reagan-Thatcher voulait installer de manière durable.

Aujourd'hui, c'est plutôt "Wall Street", "Margin Call", "Trader", "Les initiés", "Krash"... jusqu'au documentaire de Michael Moore "Capitalisme, a love story" qui font recettes.

Depuis, certains s'inquiètent de la situation et lancent des rappels à l'utilité de la Bourse et comment s'en prémunir contre ses vices hérités d'un système financier devenu véreux. L'expérience boursière ne s'apprend pas sur les bancs de l'école et elle le devrait être un cours dont les rudiments seraient enseignés comme pour la gymnastique ou l'éducation sexuelle. 

Les banques ont réagi aussi. Elles ne prêtent pl0.jpgus qu'aux riches après avoir poussé à la consommation des dettes à qui le pensait sans même le demander. Surréalisme à la belge avec Fortis?

0.jpgL'utilité de la Bourse? La Bourse est un moyen de soutenir une entreprise. Elle apporte des liquidités aux entreprises et répartit les risques dans le public, qui lui, aussi, en récolte en récolte quelques fruits, et ainsi maintenir un équilibre entre les différents acteurs de l'entrepreprise. Risques qu'un entrepreneur avait commencé avec ses propres déniers, faut-il le rappeler.

Des articles sortent et disent "Il faut sauver la Bourse", "Perdra-t-on encore longtemps de l'argent sur les comptes d'épargnes", ce qui est encore plus vrai en période de stagflation. Les pubs pour les banques n'ont jamais été aussi belles pour reconstruire leur image.

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Promouvoir la Bourse est devenu une obligation pour relancer l'économie et sortir de la crise de confiance qui s'est installée.

Alors, on cherche le client et les remèdes.

Les investissements socialement responsables (ISR).

Les taux d'intérêts touchent le fond. Pourtant les comptes d'épargnes sont plein?

Il ne s'agit plus dans la pensée des investisseurs lambda, de faire de l'argent sans se soucier de la manière comme c'était le cas à l'époque, il y sept ans d'ici. Les choses auraient-elles évolué? Fini d'être les dindons de la farce?

0.jpgBeaucoup de retraités recherchaient un complément à leur pension dans les intérêts sans oser bouger à leur capital.

Avoir épargné pendant une vie et espérer de récupérer l'usufruit de leur épargne pour ne pas dépendre de la génération suivante et pour lui réserver une succession. Génération suivante, qui, il faut le dire, est un peu en panne, perdue et sans ressources. Altruisme confondu avec bien être personnel, en quelques sortes.

Les papy-boomers voient, cette fois, leur capital fondre sur les comptes en banque pris entre les "deux feux de l'amour", pourrait-on dire. 

Du coup, les comptes d'épargnes explosent. Contradictoire? Non, réaction suite à un attentisme régi par la frilosité quand on ne peut plus "se refaire".

Spéculer sur le futur se produit dans tous les plans des activités humaines.

Spéculer commence avec l'espoir que la saison suivante sera bonne ou mauvaise pour acheter à meilleur prix en prévisions d'une hausse de prix. Des règles éthiques de bonne gestion. Ce qui se poursuit au niveau de la haute finance qui devrait être contrôlée par des organismes indépendants, qui serait non juge et parti, comme le seraient les Agences de notations.0.jpg

Acheter et vendre avec du profit, encaisser des plus-values n'est pas le problème.

Le problème vient des excès, des dérives, du détournement des objectifs, en jouant à qui perd, gagne, en s'assurant par exemple sur des pertes et en gagnant quand cela s'écroule comme l'ont fait les CDS au niveau supérieur.

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78.000 milliards de dollars transitent quotidiennement dans le monde par des transactions de tous types. Elles ne sont pas toutes véreuses, heureusement et la transparence ne leur est pas indifférente.

Il est à espérer que les investisseurs se préoccupent plus de la destination de leur argent. Ils ne veulent pas (ou plus) qu'il serve à spéculer sur les prix des aliments. Ils veulent investir responsable en respectant l'environnement et les droits sociaux dans le "durable", "l'éthique", le "solidaire". Ce dernier qualificatif nécessiterait bien plus qu'un coup de ballais en Bourse, mais n'anticipons pas. Scander le mot "solidarité" fait bien comme slogan dans les campagnes électorales, mais dans les réalités de la Bourse... Laissons-la vivre sa vie à cette "solidarité" et voyons les résultats, après coup.

En 2011, la chute des investissements a été sensiblement de 15%.

En Belgique, dans le même temps, quinze milliards d'euros ont transité par la voie des ISR, les "Investissements Socialement Responsables". Sensés avoir une gestion saine qui tient compte du social, de l'environnement comme 0.jpgdans des Forums Ethibel...

La rentabilité n'en serait pas différente des produits financiers classiques pour avoir une chance pérenne.

Choisir des critères d'exclusion, avoir des exigences précises dans le choix de ses placements et garder une rentabilité, serait le pied.

Une plus-value sociale dans des sites étudiés pour comme par exemple financite.be, un moteur de recherches comme beama.be. Là, on frise la bénédicité.

Les banques vont-elles se ruer sur ces outils modernes pour conseiller leurs clients?

Faut pas rêver... Il faudra, aussi, définir les limites des ISR et ce qui est dans le "lot" ou non.0.jpg

Une proposition de loi serait sur la table en Commission des Finances.

Le Réseau des Financements Alternatifs (RFA) s'inquiète du manque de diligence à déterminer par un article de loi, comment définir un fond ISR.

Pour une fois, la Commission a fait référence à l'ISR, dit François Passant d'Eurosif avec le "Key Information Document" (KID).

Les petits épargnants feront-ils le poids face aux institutionnels, avec ceux qui sont derrière leurs écrans d'ordinateurs?

0.jpgPeu d'offres éthiques sur le marché belge.

Seules trois banques en proposeraient (Trodos, BNP et VDK).

La demande existe mais aucun organisme indépendant n'existe pour vérifier l'éthique de ses offres.

Les comptes ISR s'élevaient à un peu plus de 1 milliard d'euros, soit 0,5% de l'en cours des 218 milliards.

Une hausse nette de 152% a été enregistrée en 2008.

Comble de malheur, les fonds éthiques sont aussi en crise.

0.jpgLes fonds ISR ont été en baisse de 15,6%, alors que la baisse s'élèvait à 14% pour l'ensemble des fonds. Ils ont perdu un tiers de leur valeur quand ils étaient gérés de manière patrimoniale privées.

2011 fut une mauvaise année en général.

Le nombre de fonds ISR a fondu. L'offre est devenue déficitaire. Dexia a disparu et a fermé cinq fonds ISR.

La qualité des fonds est en cause. La liste noire progresse par manque de transparence.

"Trodos Sustainable Pioneer Fund" est celui qui est le mieux coté à 60/100, alors que la moyenne est 6,4/100.

0.jpgC'est pourquoi les pistes pour développer des placements ISR dépendent aussi des initiatives des pouvoirs publiques.

Existant depuis les années 80, les ISR avaient bien progressé jusqu'en 2009 pour atteindre 4,1 % des placements.

En 2010, ils avaient commencé à stagner avant de chuter, en 2011, de 15% et tomber à 3,4%.

0.jpgObliger les banques à en créer par voie législative serait quelque chose à envisager.

L'esprit d'entreprise n'est pas mieux évalué en France à la bonne mesure d'après les sondages. C'est plutôt l'inverse qui se passe.

Alors, il y a des riches qui entraînent les moins riches dans leur sillage et d'autres qui ne font qu'y passer en meublant leurs fantasmes.

En Belgique, le fait qu'il n'y a pas de taxes sur les plus-values, a fait qu'ils ont eu des envies voyageuses pour s'installer en Belgique.  Les riches se rebellent.

Tandis que chez les particuliers, il y a, donc, des fortunes qui sommeillent en attendant mieux.

0.jpgSi les fonds qui privilégient les armes, des bombes au phosphore sont déjà interdites, il y aurait aussi d'autres fonds qui ne sont pas profitables à la société qui fonctionnent avec la spéculation des matières premières alimentaires et qui seraient aussi à mettre dans le collimateur de la justice "sociale".

Les métaux rares, le pétrole pourraient aussi voir, un jour, la spéculation mise à l'index.

Quatre alternatives proposées: les actions de rendement, l'immobilier, l'or et les obligations d'entreprises.

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Ramener la confiance dans la Bourse et redynamiser le consommateur aux risques, est une entreprise de longue haleine.

Responsabiliser les investisseurs est aussi la riposte à la crise qui suit la sauvegarde à court terme et les mesures de régulations à moyen terme.

Changer le climat négatif qui culpabilise les personnes qui investissent, est tout autant, une simple raisonnement du bon sens.

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L'argent est maudit, surtout quand on n'en a pas.

Sur le point des salaires, ce n'est pas à l'embouchure qu'il faut les revendiquer, mais à la source.

Les dettes que les gens ont contractées, ne sont que des suites logiques de la stagnation des salaires.

Car, 'le monde ne se limite pas aux prix des actions à la Bourse, il y a aussi les prix sur les listes de courses des ménagères'.

0.jpgIl ne s'agit pas d'influencer et de relancer sa propre vision du futur, mais de l'adapter aux nouvelles normes. Remonter les bretelles quand le pantalon pendouille. L'austérité, rien que le mot indispose.

Quand on pense au succès des Fonds Monory-De Clercq pour l'épargne-pension, c'est dire que l'engouement se fabrique à coups d'avantages fiscaux et d'incitations judicieuses. "On n'attire pas les mouches avec du vinaigre. Par contre, on peut attraper des aigreurs à l'estomac", disait Philippe Geluck.

0.jpgIl n'y a rien qui dérange plus en Bourse que l'immobilisme et l'opacité du futur.

La différence entre un placement en Bourse et un autre placement, c'est qu'il faut surveiller son évolution, que son rendement n'est pas garanti et  que l'échéance est inconnue.

Si on considère que les investisseurs n'ont pas été le problème des crises, ils peuvent être les acteurs des changements nécessaires pour y remédier.

0.jpgC'est, un peu, le message du livre, ouvrage collectif, "Crise financière et modèles bancaires", véhiculé par le "Réseau financements alternatifs". Les pouvoirs publics ont mené aussi à déréguler. Est préconnisé d'aller au delà du ratio des fonds propres, limités à 7% prévu par Bâle III et ainsi limiter l'effet de levier.

Dernièrement, on apprenait que la Bourse de Bruxelles, le Bel20, était en tête dans le peloton boursier avec 13,4% alors que la moyenne mondiale se limitait à 12%.

Une relation de cause à effet?

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Avec le Livret Vert ou B, on espèrerait ne plus cauchemarder, mais cela c'est, peut-être, Farcebourse avec les pourcentages en dessous de l'inflation...

L'excès inverse, c'est espérer décrocher le gros lot avec des pourcentages qui dépassent les normes du marché, du temps et de l'endroit.

L'Etat rêve de récupérer et de mobiliser l'épargne des Belges. Quand on se rappelle la flambée inespérée des achats des Emprunts d'Etat belges de fin 2011... Il suffit toujours de solliciter quelques cordes sensibles.

L'Etat n'est pas la seule, d'ailleurs.

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Quand on entend que les comptes d'épargnes belges croupissent avec 229 milliards d'euros, cela suscite les convoitises. Les banques Internet viennent à la rescousse. La poste avec son nouveau surnom BPost fait de même.

0.jpgFortuneo, Rabobank essayaient de casser les barrières. Sur Internet, après NIBC, voici le hollandais Mon@You qui fait son entrée en Belgique, en offrant un rendement global de 2,65% (prime de fidélité comprise). De plus, il n'y a pas que les actions.

Le programme d'émissions d'obligations gouvernementales est, après l'Autriche, le plus avancé dans la zone euro avec près de 35 milliards d'euros, cette année, bien que les taux à dix ans sont tombés à 2,42%.

Mais, je ne suis pas ici pour faire de la pub, ni conseiller des organismes financiers.  

Il paraît que le risque pimente l'existence, que la fortune sourit aux audacieux. Mais savoir prendre des risques sans tenter le diable, n'est pas toujours facile.

La Bourse est un domaine dans lequel on ne s'embarque jamais sans biscuits.

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Pour boucler le tout, je me devais de rappeler que les fonds islamiques se tournent vers des formules respectant les préceptes du Coran pour promouvoir le développement économique et social de la communauté musulmane. Ce marché était en plein essor en 2004 mais faisait alors seulement acte de présence, sur celui que nous reconnaissons comme plus «traditionnel», car, ici, on parle d'un autre monde avec d'autres coutumes parfois plus solidaires sans être nécessairement qualifiées de ISR.

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"Ce qui compte en finance islamique, c'est la finalité de l'investissement, l'habillage est secondaire. Même si les montages financiers sont très différents (du fait, notamment que tout intérêt est interdit), le résultat économique est souvent le même que dans le finance conventionnelle", avouait M. Boulif.

Tout n'y est donc pas plus rose. Les sanctions financières des Occidentaux ont, en fait aidé, le régime iranien à mater la classe moyenne par une hyperinflation en Iran.

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Frainer la spéculation et le trading par les taxes comme récemment la taxe Tobin qui renait de ses cendres?  

En général, les taxes découragent les particuliers, pas les spéculateurs. En Belgique, la TOB, la Taxe sur les Opérations Boursières, est une histoire ancienne (remontée à 0,25% cetter année). 

Aujourd'hui, la compétition dépasse les coopérations dans tellement de domaines en suivant la logique néo-darwiniste que croire que le profit, le besoin d'accumuler n'existe plus, serait mal comprendre. Ce ne serait pas uniquement pour soi, mais pour seulement subsister face aux concurrents intérieurs et, même, extérieurs comme l'est devenue la Chine qui a pris la relève dans ce néo-libéralisme.

0.jpg"Slalomer dans le champ de mines des marchés émergents" cela se fait avec un milliards d'euros par semaine jusqu'à donner un risque de surchauffe avec un PER qui dépasse les 20ème échelon et des risques politiques. 

Je n'irai pas jusqu'à lancer un coup de gueule ironique comme l'avait fait un des Cafés serrés de Thomas de mardi même en verlan.

"Rien ne peut continuer à rester durer", comme on dit chez nous.

Confiance rime avec transparence. Réconcilier la finance avec l'économie réelle, reste une affaire à long terme.

L'"Homo-economicus" est loin d'avoir pris ses quartiers d'hivers mais il est devenu, seulement, très "divers", très circonspect, presque très studieux et, aux dernières nouvelles, il tente le respect.

Puis, se rappeler de cette chanson disait tout.

 

L'enfoiré,

 

Citations:

 

  • 0.jpg"Jadis ce sont les basketteurs à qui on demandait de tracer des envolées de l'économie. Ensuite, les êtres de petite taille ont pu s'en charger. Aujourd'hui, les égoutiers sont prêts", Philippe Geluck

  • "L'argent est pareil au fumier, il ne sert à rien s'il n'est pas répandu", Francis Bacon

  • "Les comptes annuels sont comme un bikini: ce qu'ils montrent est intéressant, mais l'essentiel est ce qu'il cache", Burton Malkiel
  • "La banque est un endroit où on vous prête de l'argent si vous réussissez à prouver que vous n'en avez pas besoin"

 

 

 

0.jpgMise à jour 24 novembre 2012: Un fond vautour:  Le Fond spéculatif NMI Capital, l'un des créanciers de l'Argentine, a fait saisir saisir et bloquer certains comptes belges de l'Ambassade d'Argentine. C'est en justice au niveau de la Cour d'Appel. Un juge américain vient de condamner l'Argentine de verser 1,33 

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milliards de dollars à des fonds.

Le capital à risque? Oui. En connaissance de cause. En sachant à qui profite le "crime" ou la "BA". Seule les investissements des entreprises peuvent relancer l'économie. Le capital a risque offre plus de sécurité que le financement par la dette, car l'entreprise n'est pas obligée de rembourser à un moment donné, ni de payer des dividendes si elle n'engrange pas de bénéfices. Alors pousser les entreprises à s'endetter d'avantage...

Mise à jour  08 janvier 2013:

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Projets sérieux ou humoristique, faut choisir.

Il faut revenir aux années de 1996-97 pour retrouver une période aussi propice à la Bourse. Le moment de rappeler que les arbres ne montent jamais jusqu'où ciel. 0.jpg0.jpg

 

 

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