Elle est banale ma ville à moi (02/12/2013)

Ce billet (re)descend dans l'enfer bruxellois m'est arrivé avec le retard de la poste.... Et, oui, du Laos à la Belgique, cela fait du chemin en contrastes avant d'arriver sous le soleil gris de Bruxelles. 

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D'abord, merci pour ce billet mi-figue, mi-raisin, que j'attendais sans surprise quant à son contenu. 

Des constatations qu'un Bruxellois qui vaque à ses occupations quotidiennes, ne remarque pourtant plus, à force d'habitudes. D'où l'intérêt d'un tel billet.

Nous restons, toi, Sapanhine, et moi, des enfants insatisfaits chroniques, curieux de tout et qui remarquent, étonnés, que les choses changent à l'insu de notre plein gré, comme disait quelqu'un.

Dopés par nos rêves, nous voudrions que cela change en surface sans trop changer dans le fond.

La période des fêtes recommence.

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L'année passée, Saint Nicolas était furieuxSur la Grand Place, Il n'avait pas eu son arbre en bois d'arbre mais moderne tout en plastoche, sur lequel on pouvait monter, mais pas aux moments stratégiques des réveillons...

Un sacrilège, un simulacre, cet ersatz d'arbre...

C'est dire que la tradition veut encore dire quelque chose et que quand on la bouleverse les réactions ne tardent pas à sortir du chapeau.

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Cette année, ce fut le retour de l'arbre, du vrai, là où Brassens vivait heureux.

A l'ouverture des villages de Noël, rien de nouveau à "Plaisirs d'hiver". Aucune surprise à l'horizon. "Mesure d'économie", est-il dit.

Les mutations sont ailleurs. Des travaux, on n'en sort jamais. On passe de surprises en surprises dans le choix des chantiers.

Perdu par d'autres considérations très personnelles, le Bruxellois accepte souvent sans broncher, sans même chercher à le remarquer.

Il ne sait pas vraiment pour pourquoi un commerce, s'ouvre, marche un temps et referme ses volets un peu plus tard. La crise a bon dos. 

Moi, qui vit à Bruxelles, qui retourne, assez souvent, dans ce qu'on appelle le pentagone, cela en devient troublant.  

Ce qui est sûr, c'est que le visage de Bruxelles d'aujourd'hui, sera différent de celui de demain.

0.jpgLa phrase "la rue d’Aerschot qui connaît un autre type de transports" m'a fait sourire.

Le "Red light district" de la capitale qui transporte les âmes isolées.

"Il faut bien que le corps exulte", chantait Brel.

La pénalisation des clients des prostitués vient d'être voté en France. Ce sera donc voir mais plus toucher et faire un nœud quelque part...

Nos propres biens-penseurs, je n'ai pas dit libre-penseurs, se questionnent au grand dam des professionnelles du sexe.

 

J'espère qu'ils garderont l'humour qui nous caractérise comme Alex en a eu l'audace de rappeler ce qu'est une pipe devant le prince Laurent.0.jpg

 

Bien sûr que je connais tous les endroits que tu as mentionnés, Saphanhine.

Puis, il y a les transports en commun que tu as utilisés, que je ne pratique pas ou plus. Les transports en commun, devenus parfois, trop communs.

Le vrai métro, par exemple, je n'ai jamais emprunté. Le semi-métro avec le tram qui fait une partie du trajet à l'air libre et l'autre, sous terre, cela m'est arrivé, mais ce sont les bus qui prennent le dessus.

 Faut arrêter aussi de rêver à la voiture en ville comme moyen de transport de sauvetage.

La bagnole n'est plus là pour t'envoyer au septième ciel de la contemplation. La capitale absorbe 400.000 voitures chaque jour. Aller en ville, pendant les heures de pointes, c'est du cauchemar en boîte, du stress et énervements. En quelques mots, tu n'en revient pas indemne. Le système de la "City de Londres" devrait, un jour, trouver une réponse à cette situation. Mais, pour cela, il faudra une infrastructure suffisante de parking de délestage et des tarifs concurrentiels par rapport à la version tout-auto. 0.jpgQuant au co-voiturage, la solution à tous les maux vu que pour en profiter il faudrait avoir des horaires de travail de fonctionnaires, c'est pas gagné d'avance...

Les feux sont à tous les coins de rues. Ailleurs, les ronds-points organisent la valse à mille temps, dans lesquelles on a tout le temps de bâtir un roman.

La route, un risque de vie et de mort?0.jpg

Pour les piétons peut-être. Pour les moteurs avec des chevaux sous le capot, c'est difficile de respecter les 30kms/h préconisés. Le danger vient plutôt dans le jeu à l'influence dans les rond-points, et la roulette russe pour éviter le cinéma "blijf stoen"...

Le mot d'ordre est "Circulez, il n'y a rien à voir". Pas question de s'arrêter et encore moins de parquer le long des trottoirs. Folie que d'espérer arriver à un rendez-vous sans marge d'erreurs. Avant l'heure, si c'était pas l'heure, après l'heure, cela le restera.

Tu vas rire, les autorités des communes viennent de redessiner les territoires des communes en couleurs, en secteurs de parking. Rouge, tu payes le tarif plein au prix fort à l'horodateur. Orange, si t'as une carte de riverains, pas de problème. Les autres, à la caisse de l'horodateur. Vert: ta carte de riverain ou un parking à la mesure d'une demi-journée. Bleu, disque de stationnement pour deux heures. Gris, tous et tout est permis. Enfin, presque...

Daltoniens s'abstenir de rire.

 

Les trams et leurs fréquences, c'est pas la gloire. Toujours plus de trams de la STIB et De Lijn, c'est-à-dire plus de chantiers pour les aménager.

 

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Mais, à Liège, cette semaine, c'était pire.

En heure de pointe, c'est la cohue. Les zombies du travail retournent chez eux pour vaquer à leur passe-temps préféré et n'apprennent même plus à se connaitre pour "casser" ce temps de passage emprunt de lassitude.

Les navetteurs, rejoignent les gares du Midi, du Centre ou du Nord et les trains dont ils espèrent, un jour, le respect des horaires et un RER qui ne serait pas le monstre du Loch Ness. 

0.jpgBruxelles rassemble toutes les manifestations et des grèves de toutes sortes.

Mardi dernier, ce fut celle des taximen et le coup de gueule justifié de Martine Maelschalck dans ce billet "Un pouvoir de nuisance exorbitant".

 

Pourtant, je vais souvent en ville. A vélo et je deviens, ainsi, le roi sur ma petite reine. Le jogging comme autre solution de sauvetage quand le vent ou la pluie s'interposent. 

 

Comme tu aimes la BD et que tu parlais de la place Anneessens, sache qu'il y en a une BD géante de Thorgal depuis peu sur un mur haut de 5 étages comme le montre la photo que j'ai introduit dans ton billet. Associé Thorgal au héros patriotique de l'histoire, François Anneessens, à y réfléchir, cela tient la route. 

0.jpgVisiter Bruxelles, de manière originale, c'est chercher à retrouver toutes ces BD sur les murs de Bruxelles comme je l'ai fait. Elles sont partout, même là où on pense le moins, les trouver. Il parait que des visites touristiques se sont organisées dans cette découverte d'un autre type.
  

Anderlecht, une commune que j'ai bien connu et que je tenais pour la fin.

Si je n'y suis pas né, j'y ai vécu pendant près de vingt ans.

D'abord à la rue Wayez et pendant la plupart des années.

Repassé par là, récemment. C'est ne plus rien trouvé qui ressemble à mes souvenirs. A part mon école primaire et là où j'habitais juste en face au troisième étage sans ascenseur, tout a changé.
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Dans la rue, le Metro et le Kursaal, des cinémas de quartier, tous deux sont disparus, depuis longtemps, remplacés par des magasins de bric-à-brac exotiques. 

Le quartier du canal et de Veeweyde, là, pas beaucoup de changements. L'inventeur de l'esperanto, Zamenhof, a toujours laissé son nom à l'avenue qui faisait le reflet quotidien de mes pénates pendant la période étudiante.

La place Lemmens devenue une zone de non-droit

Comme Molenbeek-Saint-Jean, Anderlecht possède sa partie de territoire pour pauvres et sa partie riche qui sort bien loin de son centre commercial. 

0.jpgBon d'accord, je comprends que tu aies eu froid à certains moments par ici.

Quand on a l'habitude des 30°C, cela doit geler et grincer entre les charnières. Ici, nous avons aussi 30°C, mais c'est réparti en 15°, le matin et 15°, l'après-midi. 

Ces derniers temps, nous sommes même au raz des pâquerettes, en dessous de la moyenne saisonnière et l'hiver a montré ses premiers flocons.

Les pays tropicaux, je connais. Je reconnais ce qu'ils sont, ce qu'ils peuvent donner de rêves et de surprises. Les pluies n'y ont rien des pluies fines de chez nous. Le déluge qui s'en suit n'est pas une vue de l'esprit. Quand Dame nature se venge et se fâche comme ce fut le cas aux Philippines récemment, cela craint seulement un peu plus. 

 

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Mais, tant qu'il reste pour les souvenirs, les photos cartes postales qui doivent correspondre aux meilleurs moments, tout devient beau.

 

Faudra s'y faire, le paradis n'existe, résolument, nulle part en tous temps, ni en touts lieux.

 

Au sujet des avions, on a appris l'arrivée de Ryanair à Zaventem. Je suis sur la trajectoire de la montée des avions.  Cela craint, donc, un peu plus, du côté fréquence des vols dans la plage horaire matinale réservée au low-cost entre 06:00 et 08:00. Toujours une question de pognon et du prix des slots.

 Dans le vieux billet, "C'était au temps où Bruxelles brusselait", j'ai déjà dû répondre et faire front, de manière humoristique, tout en gardant la fermeté de mon inquisiteur. Amusant de retrouver ce billet, après coup.

Heureusement que Kroll m'avait aidé pour garder l'humour.

 

0.jpgBruxelles, un Zinneke District. Une ville de surréalismes tout azimut et de zwanzes à tous nouveaux. Cosmopolite, en plus. Qui dit mieux?

 

L'esprit "rue de Brabant", dont tu parles, est présent partout. Matonge, l'Afrique noire dans nos murs. Des quartiers ghettos se sont installés en goulots d'étranglement laissant l'intégration très superficielle

 

J'ai ressenti qu'il y avait, dans ton récit, comme une rencontre du rat des champs avec les rats des villes qui ne parviennent pas à frayer ensemble.

Pour moi, la solution c'est le pic à glace pour la casser.

 

Le citadin que je suis, n'a pas les mêmes envies qu'un campagnard, laotien ou autre.

Chacun a ses repères. Chacun ses problèmes et ses besoins...

Si je me réveille au bruit des avions qui décollent, des klaxons de la rue, des coups de freins des bus, il y a aussi les compensations qu'une ville peut apporter: la culture, la proximité avec tout ce qu'on a, en principe, besoin pour vivre, concentré dans une ville. 

 

Le campagnard que tu es, trop habitué au silence, à ton réveil, c'est au chant du coq et aux oiseaux que tu confieras cette tâche. Quelques défauts d'activité qu'il faudra combler ensuite.

 

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Faut pas se leurrer, tout est plus cher dans une ville. Manger, loger, se vêtir. Le confort de trouver tout à proximité sans devoir vraiment passer aux grands expéditions avec la perte de temps et la préparation que cela incombe. Comparer les prix avec ceux qui sont pratiqués au Laos, serait plus que casse-gueule, même si l'écart type entre une ville comme Vientiane et la campagne laotienne devrait être similaire.

 

Ce qu'on disait de Vientiane.... Des accidents de circulationsUne ville dont on dit qu'elle donne l'impression de petitesse, marquée par le style français des bâtiments anciens et par l'utilitarisme soviétique des bâtiments plus récents avec très peu de monuments historiques réellement anciens à visiter tout en restant un lieu de résidence charmant, lové dans un méandre du Mékong, destiné à ceux qui ne cherchent pas l'ivresse d'une grande ville active.  

Cela te correspond, c'est évident.

J'ai compris les raisons qui t'ont poussé à mettre les voiles. On ne s'expatrie pas sur coup de tête. Il y a les prémisses, l'envie, les rêves et la résolution de ceux-ci et puis, il y a dans l'autre plateau de la balance les mauvais coups du sort du passé.

Il faudra s'habituer à ce que les mots "culture", "langue" n'aient plus ni les mêmes consonances ni les mêmes couleurs. Il y a bien sûr Internet, les journaux, TV5 pour se raccrocher à l'avant, mais c'est souvent en différé que cela parvienne.

Le récit de ton aventure au Laos, m'est encore frais en mémoire.

Le communisme ne semblait pas t'émouvoir.

 

3.jpgJe me suis souvent demandé ce qui avait jeté ton dévolu sur le Laos et non pas d'autres destinations dans les parages comme le Cambodge, le Vietnam, la Thaïlande ...

et, pourquoi pas, puisque tu aimes la BD, la Nouvelle Zélande où il y a la mer, la montagne et Wellington avec le Hobbit land. L'expat belge qui en parlait, parvenait à reproduire la cuisine belge, mais il attendait le colis de chocolats par la poste avec impatience.

La bouffe, un sujet qui reste moteur dans l'esprit belge. Aux dernières nouvelles, on apprend que le fritkot, c'est beaucoup plus que manger des frites. Les exploitants de friteries veulent faire reconnaître leur art comme patrimoine immatériel. Absurde ? Loin de là. Car la frite est révélatrice de la culture et l’esprit de ce pays. 

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L'image, ci-contre, représente l'Ambassade du Laos à Bruxelles que, je suis sûr, tu reconnaîtras, Sapanhine.

Tu as dû y passer pour recevoir papiers et passeports.

Pas folichonne la vue de l'extérieur, pas de quoi attirer le regard et l'envie d'aller voir de l'autre côté du miroir.  

Mais, elle est située dans une avenue dont le nom est symptomatique: "avenue Brabançonne".  

Pensais-tu, ainsi, au départ, garder un lien nostalgique avec le passé? 

C'est évident, la vie trépidante bruxelloise a de quoi taper sur le système nerveux.

Mardi dernier, Thomas Gunzig disait que "Tout va trop vite" podcast

Des paroles qui font "clic" d'un claquer de doigt ou "pchit" tellement, elles étaient vraies.

"C'était mieux avant", encore une parole qui intime le déclic de la nostalgie.

Il constatait qu'il y avait pourtant un génie chez nous. je te le donne en mille: la SNCB. Les trais qui n'arrivaient pas à l'heure pour correspondre aux horaires. La SNCB qui a trouvé la réponse en faisant ralentir les trains pour qu'ils arrivent à l'heure. C'est presque enfoncer des portes ouvertes que moins ça va trop vite, plus ça va plus lentement et mieux on arrive à l'heure moins stressé à destination.

C'est la physique de l'espace-temps d'Einstein que notre esprit belge redécouvrait. Le surréalisme mis à l'épreuve par le réalisme et le " Back to the future... in 1935".

0.jpgC'est seulement quand ce surréalisme passe au stade de l'hyperréalisme, que tout change et que le risque passe la ligne rouge avec le langage fleuri de l''absurde.

 D'après Lonely Planet, la Belgique serait dans le top 10 des pays à visiter.

 

Alors, il y en a qui se sont posés la question de savoir comment dynamiser le tourisme.

 

Quand on lit les commentaires, on se demande s'il faut dynamiser ou dynamiter le tourisme pour garder un peu de paix. 

Bruxelles reste une capitale de dangers. Elle n'est pas dans les 50 villes les plus dangereuses dans le monde mais avec ses 3,09 homicides pour 100.000 habitants, elle se classe cinquième en Europe, après Vilnius (7,90), Tallinn (6,03), Luxembourg (4,24) et Amsterdam (3,65).  

Non, je ne suis pas dupe, ni béat d'admiration sur ce que peut être la vie en ville... 
 
Chanter Bruxelles, c'est souvent fixer le temps en le sublimant de manière poétique...
La chanson de Brel... avec "C'était au temps ou Bruxelles, brusselait"
 

Celle de Dick Annegarn de 1974

La chanson d'Adamo, la ville qui lui a permis de faire son succès...


 

Benabar, avait son cadeau.


ou préférer, comme le citoyen de la ville, que je suis, la chanson de Marie Warnant, plus actuelle, plus réaliste ou trop optimiste, avec ce clip très bien réalisé par une classe de 3ème du Collège St Pierre : "Elle est banale ma ville à moi"

 

Bruxelles insolite? Sinon, une promenade à vélo, en photos, "Pourquoi Bruxelles",  d'ailleurs?

 

L'enfoiré,

 

 Citations:

  • « La ville est arc-boutée sur le temps. », Paul Chemetov
  • « La forme d’une ville change plus vite, hélas, que le cœur des mortels. », Charles Baudelaire 
  • « Pour connaître toute la mélancolie d'une ville, il faut y avoir été enfant.», Walter Benjamin

 

"Ils ont choisi Bruxelles", de Daniel-Charles Luytens, est un dictionnaire des personnalités de l'histoire qui y sont passés. 

 

0.jpg1.jpgMise à jour 13 décembre 2013Série de manifestations pour un vendredi 13, pompiers, avocats pas contents en grève

 

 

 

Mise à jour 1 février 2014: Le projet de piétonnier dans le centre de Bruxelles est en route. Quand Bruxelles bruxellera, le touriste viendra....

 

0.jpgMise à jour 19 mars 2014: Le bureau du Plan vient de donner les chiffres de la population belge pour 2060.

Nous seront 12,5 millions (1,5 million en plus) 

+14,3% dans la région de Bruxelles, +16,4% en Wallonie et +10,6% pour la Flandre. Un rapide calcul, cela fera 410 habitants au km2.

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Mise à jour 01 août 2014
: Après le plan Wathelet, quel plan pour les avions puisque l'Europe le refuse?

 

 

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26 novembre 2014Bruxelles, projet du plus grand piétonnier. Plus grand que prévu...

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Ce qui a inspiré Thomas Gunzig
podcast

20 mai 2015: Thomas remet cela sur le même sujet en plus  crash
podcast

 

 

3 février 2016: Nouvelle chanson sur Bruxelles: Boulevard des airs:


Si je ne te connaissais pas encore,  Notre aventure vaudrait de l’or,  Si on se rencontrait à peine,  Mon amour, quelle aubaine  J’aurais la langue délicieuse,  J’aurais une part de moi mielleuse,  Que je répugne désormais,  Oh mon amour, qu’avons-nous fait ?  Je suis de ceux qui restent au port,  Je sais qu’on devait rire encore,  Je suis de ceux, mais tu es de celles,  Qui restent plantées à Bruxelles  Si j’étais celui,  Toi tu es la seule  Si je reste ici,  Tu rentres à Bruxelles  Si j’étais celui,  Toi tu es la seule  Si je reste ici,  Tu rentres à Bruxelles  Si j’ignorais tout de toi,  J’resterais tranquille pour qu’on le soit,  Si on ne s’était jamais vu,  J’matterais tes fesses à ton insu  J’aurais le compliment facile,  Je serais l’homme fort et le docile  Ce dernier, que je ne serai plus,  Mon amour, je nous ai perdus  Je suis de ceux qui restent au port,  Je sais qu’on devait rire encore,  Je suis de ceux, mais tu es de celles,  Qui restent plantées à Bruxelles  Si j’étais celui,  Toi tu es la seule  Si je reste ici,  Tu rentres à Bruxelles  Si j’étais celui,  Toi tu es la seule  Si je reste ici,  Tu rentres à Bruxelles  Et quand tu danses, c’est du dripping  T’es un cadeau pour la rétine,  T’es sur une toile de Mondrian  Que je saccage de milles couleurs  Je t’ais sans vergognes et sans plans,  Juste comme ça, pour le bonheur,  Je nous imagine même en camping,  à Bruxelles  Il y a ceux qui restent au port,  Il y a ceux qui rient encore,  Il y a ceux et il y a celles  Qui restent plantées à Bruxelles  Si j’étais celui,  Toi tu es la seule  Si je reste ici,  Tu rentres à Bruxelles  Si j’étais celui,  Toi tu es la seule  Si je reste ici,  Tu rentres à Bruxelles

13/10/2021: C'est le tour de Angèle de chanter Bruxelles, je t'aime"


25/10/2021: Le brouillon de GuiHome parle de Agèle et de Bruxlles
podcast

 

 

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