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02/12/2013

Elle est banale ma ville à moi

Ce billet (re)descend dans l'enfer bruxellois m'est arrivé avec le retard de la poste.... Et, oui, du Laos à la Belgique, cela fait du chemin en contrastes avant d'arriver sous le soleil gris de Bruxelles. 


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D'abord, merci pour ce billet mi-figue, mi-raisin, que j'attendais sans surprise quant à son contenu. 

Des constatations qu'un Bruxellois qui vaque à ses occupations quotidiennes, ne remarque pourtant plus, à force d'habitudes. D'où l'intérêt d'un tel billet.

Nous restons, toi, Sapanhine, et moi, des enfants insatisfaits chroniques, curieux de tout et qui remarquent, étonnés, que les choses changent à l'insu de notre plein gré, comme disait quelqu'un.

Dopés par nos rêves, nous voudrions que cela change en surface sans trop changer dans le fond.

La période des fêtes recommence.

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L'année passée, Saint Nicolas était furieuxSur la Grand Place, Il n'avait pas eu son arbre en bois d'arbre mais moderne tout en plastoche, sur lequel on pouvait monter, mais pas aux moments stratégiques des réveillons...

Un sacrilège, un simulacre, cet ersatz d'arbre...

C'est dire que la tradition veut encore dire quelque chose et que quand on la bouleverse les réactions ne tardent pas à sortir du chapeau.

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Cette année, ce fut le retour de l'arbre, du vrai, là où Brassens vivait heureux.

A l'ouverture des villages de Noël, rien de nouveau à "Plaisirs d'hiver". Aucune surprise à l'horizon. "Mesure d'économie", est-il dit.

Les mutations sont ailleurs. Des travaux, on n'en sort jamais. On passe de surprises en surprises dans le choix des chantiers.

Perdu par d'autres considérations très personnelles, le Bruxellois accepte souvent sans broncher, sans même chercher à le remarquer.

Il ne sait pas vraiment pour pourquoi un commerce, s'ouvre, marche un temps et referme ses volets un peu plus tard. La crise a bon dos. 

Moi, qui vit à Bruxelles, qui retourne, assez souvent, dans ce qu'on appelle le pentagone, cela en devient troublant.  

Ce qui est sûr, c'est que le visage de Bruxelles d'aujourd'hui, sera différent de celui de demain.

0.jpgLa phrase "la rue d’Aerschot qui connaît un autre type de transports" m'a fait sourire.

Le "Red light district" de la capitale qui transporte les âmes isolées.

"Il faut bien que le corps exulte", chantait Brel.

La pénalisation des clients des prostitués vient d'être voté en France. Ce sera donc voir mais plus toucher et faire un nœud quelque part...

Nos propres biens-penseurs, je n'ai pas dit libre-penseurs, se questionnent au grand dam des professionnelles du sexe.

 

J'espère qu'ils garderont l'humour qui nous caractérise comme Alex en a eu l'audace de rappeler ce qu'est une pipe devant le prince Laurent.0.jpg

 

Bien sûr que je connais tous les endroits que tu as mentionnés, Saphanhine.

Puis, il y a les transports en commun que tu as utilisés, que je ne pratique pas ou plus. Les transports en commun, devenus parfois, trop communs.

Le vrai métro, par exemple, je n'ai jamais emprunté. Le semi-métro avec le tram qui fait une partie du trajet à l'air libre et l'autre, sous terre, cela m'est arrivé, mais ce sont les bus qui prennent le dessus.

 Faut arrêter aussi de rêver à la voiture en ville comme moyen de transport de sauvetage.

La bagnole n'est plus là pour t'envoyer au septième ciel de la contemplation. La capitale absorbe 400.000 voitures chaque jour. Aller en ville, pendant les heures de pointes, c'est du cauchemar en boîte, du stress et énervements. En quelques mots, tu n'en revient pas indemne. Le système de la "City de Londres" devrait, un jour, trouver une réponse à cette situation. Mais, pour cela, il faudra une infrastructure suffisante de parking de délestage et des tarifs concurrentiels par rapport à la version tout-auto. 0.jpgQuant au co-voiturage, la solution à tous les maux vu que pour en profiter il faudrait avoir des horaires de travail de fonctionnaires, c'est pas gagné d'avance...

Les feux sont à tous les coins de rues. Ailleurs, les ronds-points organisent la valse à mille temps, dans lesquelles on a tout le temps de bâtir un roman.

La route, un risque de vie et de mort?0.jpg

Pour les piétons peut-être. Pour les moteurs avec des chevaux sous le capot, c'est difficile de respecter les 30kms/h préconisés. Le danger vient plutôt dans le jeu à l'influence dans les rond-points, et la roulette russe pour éviter le cinéma "blijf stoen"...

Le mot d'ordre est "Circulez, il n'y a rien à voir". Pas question de s'arrêter et encore moins de parquer le long des trottoirs. Folie que d'espérer arriver à un rendez-vous sans marge d'erreurs. Avant l'heure, si c'était pas l'heure, après l'heure, cela le restera.

Tu vas rire, les autorités des communes viennent de redessiner les territoires des communes en couleurs, en secteurs de parking. Rouge, tu payes le tarif plein au prix fort à l'horodateur. Orange, si t'as une carte de riverains, pas de problème. Les autres, à la caisse de l'horodateur. Vert: ta carte de riverain ou un parking à la mesure d'une demi-journée. Bleu, disque de stationnement pour deux heures. Gris, tous et tout est permis. Enfin, presque...

Daltoniens s'abstenir de rire.

 

Les trams et leurs fréquences, c'est pas la gloire. Toujours plus de trams de la STIB et De Lijn, c'est-à-dire plus de chantiers pour les aménager.

 

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Mais, à Liège, cette semaine, c'était pire.

En heure de pointe, c'est la cohue. Les zombies du travail retournent chez eux pour vaquer à leur passe-temps préféré et n'apprennent même plus à se connaitre pour "casser" ce temps de passage emprunt de lassitude.

Les navetteurs, rejoignent les gares du Midi, du Centre ou du Nord et les trains dont ils espèrent, un jour, le respect des horaires et un RER qui ne serait pas le monstre du Loch Ness. 

0.jpgBruxelles rassemble toutes les manifestations et des grèves de toutes sortes.

Mardi dernier, ce fut celle des taximen et le coup de gueule justifié de Martine Maelschalck dans ce billet "Un pouvoir de nuisance exorbitant".

 

Pourtant, je vais souvent en ville. A vélo et je deviens, ainsi, le roi sur ma petite reine. Le jogging comme autre solution de sauvetage quand le vent ou la pluie s'interposent. 

 

Comme tu aimes la BD et que tu parlais de la place Anneessens, sache qu'il y en a une BD géante de Thorgal depuis peu sur un mur haut de 5 étages comme le montre la photo que j'ai introduit dans ton billet. Associé Thorgal au héros patriotique de l'histoire, François Anneessens, à y réfléchir, cela tient la route. 

0.jpgVisiter Bruxelles, de manière originale, c'est chercher à retrouver toutes ces BD sur les murs de Bruxelles comme je l'ai fait. Elles sont partout, même là où on pense le moins, les trouver. Il parait que des visites touristiques se sont organisées dans cette découverte d'un autre type.
  

Anderlecht, une commune que j'ai bien connu et que je tenais pour la fin.

Si je n'y suis pas né, j'y ai vécu pendant près de vingt ans.

D'abord à la rue Wayez et pendant la plupart des années.

Repassé par là, récemment. C'est ne plus rien trouvé qui ressemble à mes souvenirs. A part mon école primaire et là où j'habitais juste en face au troisième étage sans ascenseur, tout a changé.
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Dans la rue, le Metro et le Kursaal, des cinémas de quartier, tous deux sont disparus, depuis longtemps, remplacés par des magasins de bric-à-brac exotiques. 

Le quartier du canal et de Veeweyde, là, pas beaucoup de changements. L'inventeur de l'esperanto, Zamenhof, a toujours laissé son nom à l'avenue qui faisait le reflet quotidien de mes pénates pendant la période étudiante.

La place Lemmens devenue une zone de non-droit

Comme Molenbeek-Saint-Jean, Anderlecht possède sa partie de territoire pour pauvres et sa partie riche qui sort bien loin de son centre commercial. 

0.jpgBon d'accord, je comprends que tu aies eu froid à certains moments par ici.

Quand on a l'habitude des 30°C, cela doit geler et grincer entre les charnières. Ici, nous avons aussi 30°C, mais c'est réparti en 15°, le matin et 15°, l'après-midi. 

Ces derniers temps, nous sommes même au raz des pâquerettes, en dessous de la moyenne saisonnière et l'hiver a montré ses premiers flocons.

Les pays tropicaux, je connais. Je reconnais ce qu'ils sont, ce qu'ils peuvent donner de rêves et de surprises. Les pluies n'y ont rien des pluies fines de chez nous. Le déluge qui s'en suit n'est pas une vue de l'esprit. Quand Dame nature se venge et se fâche comme ce fut le cas aux Philippines récemment, cela craint seulement un peu plus. 

 

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Mais, tant qu'il reste pour les souvenirs, les photos cartes postales qui doivent correspondre aux meilleurs moments, tout devient beau.

 

Faudra s'y faire, le paradis n'existe, résolument, nulle part en tous temps, ni en touts lieux.

 

Au sujet des avions, on a appris l'arrivée de Ryanair à Zaventem. Je suis sur la trajectoire de la montée des avions.  Cela craint, donc, un peu plus, du côté fréquence des vols dans la plage horaire matinale réservée au low-cost entre 06:00 et 08:00. Toujours une question de pognon et du prix des slots.

 Dans le vieux billet, "C'était au temps où Bruxelles brusselait", j'ai déjà dû répondre et faire front, de manière humoristique, tout en gardant la fermeté de mon inquisiteur. Amusant de retrouver ce billet, après coup.

Heureusement que Kroll m'avait aidé pour garder l'humour.

 

0.jpgBruxelles, un Zinneke District. Une ville de surréalismes tout azimut et de zwanzes à tous nouveaux. Cosmopolite, en plus. Qui dit mieux?

 

L'esprit "rue de Brabant", dont tu parles, est présent partout. Matonge, l'Afrique noire dans nos murs. Des quartiers ghettos se sont installés en goulots d'étranglement laissant l'intégration très superficielle

 

J'ai ressenti qu'il y avait, dans ton récit, comme une rencontre du rat des champs avec les rats des villes qui ne parviennent pas à frayer ensemble.

Pour moi, la solution c'est le pic à glace pour la casser.

 

Le citadin que je suis, n'a pas les mêmes envies qu'un campagnard, laotien ou autre.

Chacun a ses repères. Chacun ses problèmes et ses besoins...

Si je me réveille au bruit des avions qui décollent, des klaxons de la rue, des coups de freins des bus, il y a aussi les compensations qu'une ville peut apporter: la culture, la proximité avec tout ce qu'on a, en principe, besoin pour vivre, concentré dans une ville. 

 

Le campagnard que tu es, trop habitué au silence, à ton réveil, c'est au chant du coq et aux oiseaux que tu confieras cette tâche. Quelques défauts d'activité qu'il faudra combler ensuite.

 

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Faut pas se leurrer, tout est plus cher dans une ville. Manger, loger, se vêtir. Le confort de trouver tout à proximité sans devoir vraiment passer aux grands expéditions avec la perte de temps et la préparation que cela incombe. Comparer les prix avec ceux qui sont pratiqués au Laos, serait plus que casse-gueule, même si l'écart type entre une ville comme Vientiane et la campagne laotienne devrait être similaire.

 

Ce qu'on disait de Vientiane.... Des accidents de circulationsUne ville dont on dit qu'elle donne l'impression de petitesse, marquée par le style français des bâtiments anciens et par l'utilitarisme soviétique des bâtiments plus récents avec très peu de monuments historiques réellement anciens à visiter tout en restant un lieu de résidence charmant, lové dans un méandre du Mékong, destiné à ceux qui ne cherchent pas l'ivresse d'une grande ville active.  

Cela te correspond, c'est évident.

J'ai compris les raisons qui t'ont poussé à mettre les voiles. On ne s'expatrie pas sur coup de tête. Il y a les prémisses, l'envie, les rêves et la résolution de ceux-ci et puis, il y a dans l'autre plateau de la balance les mauvais coups du sort du passé.

Il faudra s'habituer à ce que les mots "culture", "langue" n'aient plus ni les mêmes consonances ni les mêmes couleurs. Il y a bien sûr Internet, les journaux, TV5 pour se raccrocher à l'avant, mais c'est souvent en différé que cela parvienne.

Le récit de ton aventure au Laos, m'est encore frais en mémoire.

Le communisme ne semblait pas t'émouvoir.

 

3.jpgJe me suis souvent demandé ce qui avait jeté ton dévolu sur le Laos et non pas d'autres destinations dans les parages comme le Cambodge, le Vietnam, la Thaïlande ...

et, pourquoi pas, puisque tu aimes la BD, la Nouvelle Zélande où il y a la mer, la montagne et Wellington avec le Hobbit land. L'expat belge qui en parlait, parvenait à reproduire la cuisine belge, mais il attendait le colis de chocolats par la poste avec impatience.

La bouffe, un sujet qui reste moteur dans l'esprit belge. Aux dernières nouvelles, on apprend que le fritkot, c'est beaucoup plus que manger des frites. Les exploitants de friteries veulent faire reconnaître leur art comme patrimoine immatériel. Absurde ? Loin de là. Car la frite est révélatrice de la culture et l’esprit de ce pays. 

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L'image, ci-contre, représente l'Ambassade du Laos à Bruxelles que, je suis sûr, tu reconnaîtras, Sapanhine.

Tu as dû y passer pour recevoir papiers et passeports.

Pas folichonne la vue de l'extérieur, pas de quoi attirer le regard et l'envie d'aller voir de l'autre côté du miroir.  

Mais, elle est située dans une avenue dont le nom est symptomatique: "avenue Brabançonne".  

Pensais-tu, ainsi, au départ, garder un lien nostalgique avec le passé? 

C'est évident, la vie trépidante bruxelloise a de quoi taper sur le système nerveux.

Mardi dernier, Thomas Gunzig disait que "Tout va trop vite" podcast

Des paroles qui font "clic" d'un claquer de doigt ou "pchit" tellement, elles étaient vraies.

"C'était mieux avant", encore une parole qui intime le déclic de la nostalgie.

Il constatait qu'il y avait pourtant un génie chez nous. je te le donne en mille: la SNCB. Les trais qui n'arrivaient pas à l'heure pour correspondre aux horaires. La SNCB qui a trouvé la réponse en faisant ralentir les trains pour qu'ils arrivent à l'heure. C'est presque enfoncer des portes ouvertes que moins ça va trop vite, plus ça va plus lentement et mieux on arrive à l'heure moins stressé à destination.

C'est la physique de l'espace-temps d'Einstein que notre esprit belge redécouvrait. Le surréalisme mis à l'épreuve par le réalisme et le " Back to the future... in 1935".

0.jpgC'est seulement quand ce surréalisme passe au stade de l'hyperréalisme, que tout change et que le risque passe la ligne rouge avec le langage fleuri de l''absurde.

 D'après Lonely Planet, la Belgique serait dans le top 10 des pays à visiter.

 

Alors, il y en a qui se sont posés la question de savoir comment dynamiser le tourisme.

 

Quand on lit les commentaires, on se demande s'il faut dynamiser ou dynamiter le tourisme pour garder un peu de paix. 

Bruxelles reste une capitale de dangers. Elle n'est pas dans les 50 villes les plus dangereuses dans le monde mais avec ses 3,09 homicides pour 100.000 habitants, elle se classe cinquième en Europe, après Vilnius (7,90), Tallinn (6,03), Luxembourg (4,24) et Amsterdam (3,65).  

Non, je ne suis pas dupe, ni béat d'admiration sur ce que peut être la vie en ville... 
 
Chanter Bruxelles, c'est souvent fixer le temps en le sublimant de manière poétique...
La chanson de Brel... avec "C'était au temps ou Bruxelles, brusselait"
 

Celle de Dick Annegarn de 1974

La chanson d'Adamo, la ville qui lui a permis de faire son succès...


 

Benabar, avait son cadeau.


ou préférer, comme le citoyen de la ville, que je suis, la chanson de Marie Warnant, plus actuelle, plus réaliste ou trop optimiste, avec ce clip très bien réalisé par une classe de 3ème du Collège St Pierre : "Elle est banale ma ville à moi"

 

Bruxelles insolite? Sinon, une promenade à vélo, en photos, "Pourquoi Bruxelles",  d'ailleurs?

 

L'enfoiré,

 

 Citations:

  • « La ville est arc-boutée sur le temps. », Paul Chemetov
  • « La forme d’une ville change plus vite, hélas, que le cœur des mortels. », Charles Baudelaire 
  • « Pour connaître toute la mélancolie d'une ville, il faut y avoir été enfant.», Walter Benjamin

 

"Ils ont choisi Bruxelles", de Daniel-Charles Luytens, est un dictionnaire des personnalités de l'histoire qui y sont passés. 

 

0.jpg1.jpgMise à jour 13 décembre 2013Série de manifestations pour un vendredi 13, pompiers, avocats pas contents en grève

 

 

 

Mise à jour 1 février 2014: Le projet de piétonnier dans le centre de Bruxelles est en route. Quand Bruxelles bruxellera, le touriste viendra....

 

0.jpgMise à jour 19 mars 2014: Le bureau du Plan vient de donner les chiffres de la population belge pour 2060.

Nous seront 12,5 millions (1,5 million en plus) 

+14,3% dans la région de Bruxelles, +16,4% en Wallonie et +10,6% pour la Flandre. Un rapide calcul, cela fera 410 habitants au km2.

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Mise à jour 01 août 2014
: Après le plan Wathelet, quel plan pour les avions puisque l'Europe le refuse?

 

 

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26 novembre 2014Bruxelles, projet du plus grand piétonnier. Plus grand que prévu...

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Ce qui a inspiré Thomas Gunzig
podcast

20 mai 2015: Thomas remet cela sur le même sujet en plus  crash
podcast

 

 

3 février 2016: Nouvelle chanson sur Bruxelles: Boulevard des airs:


Si je ne te connaissais pas encore,  Notre aventure vaudrait de l’or,  Si on se rencontrait à peine,  Mon amour, quelle aubaine  J’aurais la langue délicieuse,  J’aurais une part de moi mielleuse,  Que je répugne désormais,  Oh mon amour, qu’avons-nous fait ?  Je suis de ceux qui restent au port,  Je sais qu’on devait rire encore,  Je suis de ceux, mais tu es de celles,  Qui restent plantées à Bruxelles  Si j’étais celui,  Toi tu es la seule  Si je reste ici,  Tu rentres à Bruxelles  Si j’étais celui,  Toi tu es la seule  Si je reste ici,  Tu rentres à Bruxelles  Si j’ignorais tout de toi,  J’resterais tranquille pour qu’on le soit,  Si on ne s’était jamais vu,  J’matterais tes fesses à ton insu  J’aurais le compliment facile,  Je serais l’homme fort et le docile  Ce dernier, que je ne serai plus,  Mon amour, je nous ai perdus  Je suis de ceux qui restent au port,  Je sais qu’on devait rire encore,  Je suis de ceux, mais tu es de celles,  Qui restent plantées à Bruxelles  Si j’étais celui,  Toi tu es la seule  Si je reste ici,  Tu rentres à Bruxelles  Si j’étais celui,  Toi tu es la seule  Si je reste ici,  Tu rentres à Bruxelles  Et quand tu danses, c’est du dripping  T’es un cadeau pour la rétine,  T’es sur une toile de Mondrian  Que je saccage de milles couleurs  Je t’ais sans vergognes et sans plans,  Juste comme ça, pour le bonheur,  Je nous imagine même en camping,  à Bruxelles  Il y a ceux qui restent au port,  Il y a ceux qui rient encore,  Il y a ceux et il y a celles  Qui restent plantées à Bruxelles  Si j’étais celui,  Toi tu es la seule  Si je reste ici,  Tu rentres à Bruxelles  Si j’étais celui,  Toi tu es la seule  Si je reste ici,  Tu rentres à Bruxelles

13/10/2021: C'est le tour de Angèle de chanter Bruxelles, je t'aime"


25/10/2021: Le brouillon de GuiHome parle de Agèle et de Bruxlles
podcast

 

 

Commentaires

Nabil Ben Yadir était à l'honneur dans le Vif Express de cette semaine.
C'est lui qui a réalisé le film "La Marche" qui raconte la mobilisation de jeunes en 1983 contre le racisme et pour l'égalité.
Son film précédent "Les Barrons"' partait de Molenbeek dans le même esprit.
Militant, il fustige les politiciens démocrates qui ne savent plus parler au peuple, lamine les jeunes qui pensent se mobiliser en publiant un statut sur Facebook et appellent ceux qui trouvent le métissage naturel à se réveiller.
Aujourd'hui, dit-il, on doit visualiser le mal alors on cible certaines populations.

>>> Si en Belgique, aussi, il est temps de marcher contre le racisme, comme disait le titre, il faut se rendre compte s'il n'est pas à double sens et que l'intégration dans les normes du pays accueillant a été bien acceptées de part et d'autres.
On ne remplace pas une manière de vivre, une culture existantes depuis toujours par une autre.

Écrit par : L'enfoiré | 02/12/2013

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Mais je parlais de Ryanair
Alors, je cède la parole à Bert Kruysman qui va vous donner le fin mot de l'histoire.

http://www.rtbf.be/video/detail_le-cafe-serre-de-bert-kruismans-2-12-13?id=1874501

Écrit par : L'enfoiré | 02/12/2013

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La Belgique, 15e pays le moins corrompu
L’organisation Transparency International a publié son index annuel sur la corruption.

L’Afghanistan, la Corée du Nord et la Somalie sont perçus comme les pays les plus corrompus du monde tandis que le Danemark et la Nouvelle Zélande le seraient le moins, selon l’index annuel de l’organisation Transparency International publié ce mardi. La Belgique se classe 15e.
L’indice établi à partir de données recueillies par 13 institutions internationales -parmi lesquelles la Banque mondiale, les banques asiatique et africaine de développement ou encore le Forum économique mondial- est compris entre zéro pour un pays perçu comme «hautement corrompu» et 100 pour un pays considéré comme «très vertueux».
Ainsi, Danemark et Nouvelle-Zélande, qui se partagent la première place, obtiennent un score de 91, en progression d’un point par rapport à 2012. La Belgique est 15e avec un score inchangé de 75. Afghanistan, Corée du Nord et Somalie restent bon derniers avec un indice de 8.
Transparency International, organisation non gouvernementale, établit chaque année un indice de perception de la corruption au sein des partis politiques, de la police, du système judiciaire et des services publics dans tous les pays, un fléau qui sape le développement et le combat contre la pauvreté.

http://www.lesoir.be/372444/article/actualite/belgique/2013-12-03/belgique-15e-pays-moins-corrompu-carte-interactive

Bizarre en consultant la liste http://www.dhnet.be/dernieres-depeches/afp/corruption-classement-mondial-2013-de-transparency-international-529d94203570386f7f3a86f4

la 15ème place est mentionnée à la Barbade avec le même score.

Écrit par : L'enfoiré | 03/12/2013

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Vientiane, circulation routière STOP !

J'fais comme toi, Guy : j'utilise de plus en plus souvent le vélo. J'ai l'habitude de passer deux jours par semaine dans ce qui sera un jour la capitale de l'ASEAN. Des bagnoles, il y en a de plus en plus. Des grosses, des plus grosses encore, des pick-ups et des camionnettes à plateau. Ce sont elles les plus dangereuses, leurs conducteurs viennent souvent de la campagne. Alors on avance tout droit tant qu'il n'y a pas d'obstacle devant. Point !
Et tous ces zigs garent sur les trottoirs, y'a plus de place pour les piétons entre les vieux arbres majestueux quad il en reste encore.
Mon vélo va 10 fois plus vite, il se gare devant n'importe quelle porte et personne ne me le volera jamais. Je fous dans ma grosse jeep et dès que j'arrive à l'hôtel, elle restera bien sage à m'attendre jusqu'au retour. C'est facile sauf sous la pluie. Plus facile et moins dangereux que dans une ville belge parce que les motos font partie intrinsèque de ce melting pot. Il suffit de rouler à 25 à l'heure et personne ne vous dépassera jamais. Aux feux, on se met devant les motos et, si on est vigilant, on sera d'office le premier à démarrer.
Les bagnoles, c'est tout autre chose. Faut trois secondes pour qu'elles se rendent compte que le feu est passé à vert, on entame en premièèèère... et entre-temps, j'ai déjà zigzagué autour. J'ai trente mètres d'avance, elle restera derrière. Personne ne sait ce que signifie le signal YOUT ( stop ) ou garer en créneau. C'est tellement évident que si vous vous y risquez, il y aura trois motos derrière votre pare-choc à attendre que vous dégagiez dans la seule direction permise : en avant toutes. Puis, au cas où ils finissent par comprendre, y'aura un mec qui va tenter de garer en avant. Échec et mat, il n'a forcément pas la place pour. De toute façon, il s'en fout : il restera en double file. Surtout s'il a une Toyota Fortuner pour bien montrer qu'il sait se la payer, lui !
Attention les ronds-points ! Il sont cinquante pour cent à savoir qu'ils sont prioritaires, les autres cinquante pour cent l'ignorent. Fair-play et c'est très étonnant pour des gens en général gentils et polis, fair-play, dis-je = zéro. De toute façon, on ne le leur a pas appris. Le passage ne se donne jamais, il se prend. Heureusement que tout le monde avance à la tortue, ce serait l'hécatombe ! Le casque est obligatoire, ils sont deux sur trois à ne pas le porter. Un feu rouge peut raisonnablement se franchir trois secondes plus tard et n'est plus du tout respecté de 11 heures du soir à 6 h du matin, point.
L'anarchie comme seule règle de circulation. Bon, cela fait du dégât : cinq fois plus de morts qu'en Belgique avec une population qui en fait un peu plus de la moitié. Beaucoup de jeunes à moto, plus que d'automobilistes qui ne sont vraiment dangereux que sur les grand-routes. Pas en ville où ce sont des limaçons. Même les Hummers, il y en a une trentaine. Des BMW et Mercedes 2 places aussi. Moi, j'ai une vieille Jeep de Colonel de l'armée américaine. Un résidu de guerre peint en bleu, moteur Hyundaï. Depuis peu, on la considère comme antiquité. Depuis toujours comme un engin dissuasif, un gros porteur. Presque aussi gros que le Hummer, c'est dire. Pour un Colonel, surtout américain ! Il est devenu mien, le trésor de guerre !
Mais je roule à vélo. La Jeep, c'est pour les pistes, les voyages, le retour à la campagne. J'écris trop, je ne voyage presque plus.
Et Vientiane, la ville, la capitale, la future grande capitale, je l'aime deux jours par semaine...
Depuis peu, il y a des bus locaux et des taxis. Les Tuk-tuks, motos-taxis aménagés sont trop dangereux, travaillent à la tête du client, n'en font que 3/4 par jour mais sont néanmoins sympas.
Ouf, pour une fois que je traverse à pied sur un passage clouté, j'ai failli me faire écharper. J'avais oublié : il y a l'ordre immuable : d'abord le plus gros, puis la bagnole et ensuite la moto ( ou mon vélo mais je dribble tout le monde ) et enfin le piéton qui n'a aucune place à revendiquer sinon la dernière. Qu'est-ce que ce con fout à revendiquer la priorité au passage pour piétons ?
Une fois qu'on sait cela et qu'on ne s'occupe que de soi, on dépasse à gauche, à droite ou passé la ligne blanche ou n'importe où s'il y a de la place. Le résultat est atteint : on avance. Droit devant !!!
Et plus vite qu'à Bruxelles, vous vous rendez compte ?

Écrit par : alainsapanhine | 08/12/2013

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Oui, je me rends compte parce que j'ai connu ce genre de spectacle, de vie dans laquelle la voiture est toujours la reine et tout ce qui roule a toujours la priorité.
Les passages pour piétons s'ils sont simplement visibles avec une couche de couleur n'arrête rien.
Alors, il faut des moyens efficaces.
Oui, à Cuba, quand j'y suis allé, la nature faisait office de casse vitesse. Le slalom entre les trous permettait de ralentir les voitures d'une autre époque.
Au Mexique, dans les endroits autour de Cancun, autre méthode: les casses-vitesses.
Pas des casses-vitesses comme en Belgique en bosses qui sont parfois des casses-voitures, mais des casses-vitesses creusés, ce qui revient à la méthode cubaine mais mieux ciblées, mieux organisées.
De toutes manières, les piétons doivent considérer qu'ils n'ont jamais la priorité.
C'est certainement plus sûr de garder la vie.

Chez nous, en tout cas, la voiture n'est plus la bienvenue. Difficile de dire le contraire.

Écrit par : L'enfoiré | 08/12/2013

J'ai pensé à toi, ce soir.
Tous les dimanches, au JT du soir, nous avons notre séquence "Made in Belgium'.
Ce soir, c'était l'Emaillerie belge qui se trouve (et je l'ignorais) à Molenbeek.
http://www.emailleriebelge.com/?lg=fr
On y montrait la fusion de l'acier et du verre, la méthode de créer 700 couleurs en stock.
Dans le temps, 150 travailleurs. Aujourd'hui, 9. Mais jamais d'arrêts.
La reproduction des BD, les plaques émaillées résistent à tout et se retrouvent partout dans le monde...
Tout n'est donc pas perdu.

Écrit par : L'enfoiré | 08/12/2013

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Quelle est la ville où l'on recense le plus grand nombre de dépôts de brevets par habitant (indice: ce n'est pas San Francisco et certainement pas Bruxelles)

L'OCDE a récemment publié un rapport (voir ci-dessous, p. 42 et suivantes) qui examine quelles sont les zones métropolitaines (villes comptant au moins 500.000 habitants) qui ont fourni la plupart des brevets dans les pays développés.
La ville dans laquelle les dépôts de brevet ont été les plus nombreuses est San Francisco. En 2008, l’année de référence de l’étude, on a recensé 9.000 demandes de dépôt, plus que dans les villes japonaises d’Osaka (5138) et Tokyo (4451), la ville américaine de San Diego (2689) et Paris (2468), qui complètent le top 5 de ce palmarès.
Néanmoins, lorsque l’on tient compte de la taille des villes, et que l’on rapporte le nombre de brevets à leurs populations, ce n'est plus San Francisco, mais la ville hollandaise de Eindhoven, qui domine le palmarès, alors qu’en nombre absolu, elle ne se classe qu’à la 12ème place avec 1.565 demandes de brevets. En 2008, chaque groupe de 100.000 habitants y a déposé 2.289 demandes, près de trois fois plus que San Diego et San Francisco.
Eindhoven est la métropole la plus innovante du monde. La ville est souvent décrite comme la version néerlandaise de la Silicon Valley américaine. C’est dans cette ville que le géant de l’industrie Philips est né en 1891. Après la délocalisation de beaucoup d’unités de production de Philips en Asie, et le transfert de son siège social à Amsterdam en 1997, la ville a dû se réinventer.
Le High Tech Campus (HTC), héberge une centaine d'entreprises avec plus de 8.000 chercheurs, développeurs et ingénieurs. Le campus affirme qu’il s’y crée un nouveau brevet toutes les vingt minutes. Il est situé dans un ancien complexe de laboratoires qui appartenait à Philips. Ce campus a été ouvert il y a dix ans, pour offrir à d'anciens employés la possibilité d'utiliser les connaissances qu’ils avaient acquises et lancer des startups.
Selon l'OCDE, 45% des demandes de brevets sont issues de seulement 5% des zones métropolitaines.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=cette-ville-est-celle-ou-lon-recense-le-plus-grand-nombre-de-depots-de-brevets-par-habitant-indice-ce-nest-pas-san-francisco&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 12/12/2013

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Le nouveau bourgmestre Yvan Mayeur: "La place de Brouckère doit devenir une sorte de Times Square".

Quelques images
https://www.google.be/search?q=place+de+brouck%C3%A8re&espv=210&es_sm=93&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ei=lkOsUry-LIWThgfDhICQDg&ved=0CD0QsAQ&biw=1858&bih=994

Écrit par : L'enfoiré | 14/12/2013

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Série de manifestations pour un vendredi 13, pompiers, avocats pas contents en grève

http://www.rtbf.be/video/detail_jt-19h30?id=1877978

Écrit par : L'enfoiré | 14/12/2013

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Pourquoi j'aime la Belgique signé par Alain Berrenboom.
Beaucoup de clichés. Pas de Framboises Frivoles.

http://www.berenboom.com/textes/pourquoi-j-aime-la-belgique/

Écrit par : L'enfoiré | 15/12/2013

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je n'ai pas trop aimé. Il remue tous les poncifs par contradiction sans aller jamais au fond, sans développer un point de vue personnel. Et honnêtement, j'en ai un peu marre des Juifs qui placent toujours quelque part qu'ils sont juifs, donc différents, mais qui causent d'égalité à condition qu'ils s'en défalquent.
Ce n'est pas un optimiste mais un souffreteux

Écrit par : Sapenhine | 17/12/2013

Pour en dire plus et toucher le fond, il faudrait lire son bouquin.
Je suis par contre 100% d'accord avec toi au sujet des juifs.
J'ai visité Israël lors du 60ème anniversaire.
J'ai compris et, désolé de le dire, c'était un pont trop loin pour moi ( http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2006/11/11/un-nouveau-pont-trop-loin.html ).

Écrit par : L'enfoiré | 17/12/2013

Une autre anecdote
http://www.pauljorion.com/blog/?p=60655

Écrit par : L'enfoiré | 17/12/2013

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Je ne les conteste pas, les droits de l'enfant.
Mais c'est de l'hypocrisie pour donner bonne conscience aux adultes.
Quand on voit les difficultés, les paperasseries, les analyses pour adopter un enfant, alors que pour les enfants naturels, on s'en fout complètement de savoir si les futures parents pourront assumer la charge financière, il peut y avoir problème.
Ce n'est qu'un exemple, mais il y en a bien d'autres.

Écrit par : L'enfoiré | 22/12/2013

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La vue d'un Français de la CE

http://www.agoravox.tv/actualites/europe/article/francois-asselineau-visite-pour-42511

Écrit par : L'enfoiré | 31/12/2013

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Asselineau est un névrosé anti-tout et pro-rien !

Écrit par : zelectron | 31/12/2013

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J'ai pu le remarquer.
Je ne le connaissais évidemment pas.
Réduire la CE à un étalage de personnalités qui la dirige me parait un peu mince.
Je n'ai plus les chiffre en tête mais c'est toute une armada qui travaillent dans l'ombre.
Quant à ce que fait l'UE, j'ai pris le temps de le photographier
https://plus.google.com/photos/104191234223077588730/albums/5543510735586135889/5543510769490594162?banner=pwa&pid=5543510769490594162&oid=104191234223077588730
Je suis et reste critique aussi sur ce que touchent les parlementaires européens, pour ce que sont les lobbies que j'ai appelé "Lobsterbies".

Écrit par : L'enfoiré | 31/12/2013

belles photos, sincèrement, comme l'immense majorité d'autres dans tes albums

Écrit par : zelectron | 31/12/2013

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La mobilité à Bruxelles avec des sous et de l'humour

http://www.rtbf.be/video/detail_cafe-serre-de-thomas-gunzig-22-01-14?id=1887615

Écrit par : L'enfoiré | 22/01/2014

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Le bureau du Plan vient de donner les chiffres de la population belge pour 2060.
Nous seront 12,5 millions (1,5 million en plus)
+14,3% dans la région de Bruxelles, +16,4% en Wallonie et +10,6% pour la Flandre.

Écrit par : L'enfoiré | 19/03/2014

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pas de statistiques "ethniques" ?

Écrit par : zelectron | 19/03/2014

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Non, trop tendance, mais je vais en parler bientôt.

Écrit par : L'enfoiré | 19/03/2014

Bruxelles, ville «pas belle» et «bruyante»

Le correspondant de Libération s’attaque au survol de la capitale. « Entre déranger une vache flamande et un Bruxellois francophone, la Flandre a tranché », selon Jean Quatremer.
« Les Francophones belges viennent de découvrir, mais un peu tard, qu’ils s’étaient une nouvelle fait avoir dans les grandes largeurs par les Flamands », explique d’emblée le correspondant de Libération sur son blog. Le nouveau plan de survol « vise en réalité à épargner au maximum les Flamands vivant tout autour de Bruxelles ».
L’aéroport, situé en Région flamande, se trouve à seulement 12 kilomètres du centre-ville et survole chaque jour « 500.000 personnes » à Bruxelles, « à 90 % francophones », rappelle Jean Quatremer. « Il s’agit d’un non-sens typiquement local : c’est comme si la France n’avait pas construit Roissy en rase campagne et que tous les vols continuaient à partir du Bourget, aéroport situé à peu près à la même distance du centre de Paris que Zaventem. Inimaginable. »
Pourquoi ne pas déplacer l’aéroport ou allonger certaines pistes ?
« Tout simplement parce qu’entre déranger une vache flamande et un Bruxellois francophone, la Flandre a tranché », répond Jean Quatremer.
Une Flandre qui sait toutefois faire exception. Lors de la visite express de Barack Obama fin mars, les services secrets avaient exigé la fermeture du ciel bruxellois, rapporte le spécialiste de l’actualité européenne.
« Les avions survolent directement le quartier européen (…) ce qui est pour le moins curieux dans le monde de l’après 11 septembre », note Jean Quatremer, qui conclut : les Américains, « eux, savent parler aux Flamands ».

http://www.lesoir.be/530886/article/actualite/regions/bruxelles/2014-04-28/bruxelles-ville-pas-belle-et-bruyante

Écrit par : L'enfoiré | 28/04/2014

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Le piétonnier au centre de Bruxelles sera plus grand que prévu

Les boulevards du centre de la capitale seront libérés du gros du trafic automobile dès l’été prochain et la zone piétonne s’étendra un peu plus que prévu.
Les partis de la majorité de la Ville de Bruxelles (PS-sp.a; MR-Open VLD) se sont mis d’accord sur le nouveau plan de circulation qui entrera progressivement en application dans le Pentagone, non sans avoir mis au point, avec la STIB, un nouveau plan de circulation et de terminus pour les lignes de bus qui convergent actuellement vers le cœur de la Ville.

Une superficie doublée
Ce plan de circulation qui contient également un réseau cyclable spécifique au centre la Ville a été présenté lundi par le bourgmestre de la Ville, Yvan Mayeur, l’échevine des travaux Publics et de la Mobilité, Els Ampe (Open VLD), le directeur général de la STIB Brieuc de Meeùs et le ministre bruxellois de la Mobilité Pascal Smet (sp.a). Selon Mme Ampe, la future zone piétonne qui doublera la superficie de la zone existante sera la plus vaste, à l’échelle des villes européennes, si l’on excepte Venise.

Par rapport aux premières ébauches du plan, on a prévu, en plus, une piétonnisation partielle de la place du Jeu de Balle et de la rue du Chevreuil, mais aussi des «zones de confort» (lisez: rendue quasi exclusivement aux piétons) dans les quartiers du Béguinage, Dansaert en ce compris le Marché aux Grains et le Vieux Marché aux Grains.
Pour les touristes mais aussi les Personnes à Mobilité Réduite, un petit train électrique parcourra la zone confort des boulevards du centre et passera à proximité de la Grand Place.
Le plan sera introduit progressivement par phases-tests successives dont les plus significatives seront introduites à partir de l’été prochain.
En gros, on travaillera à l’aide de boucles de circulation à sens unique pour permettre aux habitants et aux autres usagers d’arriver le plus près possible de la zone piétonne, mais non pour organiser des «mini-rings», a insisté Yvan Mayeur.

Éradication du trafic de transit
Selon lui, soulignant que la philosophie du plan était basée sur l’éradication du trafic de transit qui représente 30 et 40% du trafic du centre, en fonction des heures de pointe matinale et de soirée, et un trafic de destination.
Une première phase test du plan sera organisée à l’occasion des «Plaisirs d’hiver». Le boulevard Emile Jacqmain sera mis en sens unique en direction du centre, tout comme la rue Saint-Michel, par laquelle les voitures du trafic sortant rejoindront la Petite Ceinture via le boulevard Adolphe Max lui aussi mis à sens unique. Idem pour la rue de Laeken à sens unique au départ de la Porte d’Anvers.
La plupart des réaménagements de l’espace public seront effectués entre 2015 et 2020, en commençant, en ce qui concerne les boulevards du centre, par le travail des impétrants (eau, gaz electricité, égouttage, ...).
En août 2015, la STIB modifiera son réseau de bus au centre. Il y aura moins de terminus de bus dans l’hypercentre (trois au lieu de cinq). Ceux de la rue de la Putterie (Gare Centrale) de la rue des Halles (près de De Brouckère) sont conservés, tout comme celui du Marché aux Grains mais pour une seule ligne de bus au lieu de trois actuellement. A l’intérieur du Pentagone, sur leurs sites propres, les bus circuleront désormais partout dans le sens du reste du trafic.
Les lignes 27, 48, 63, 29, 71, 65 et 66 ne subiront pas de changement. Le bus 86 venant de Molenbeek effectuera un parcours en boucle pour le Pentagone. Le 46 desservira mieux le Quartier Jardin aux Fleurs. Les bus 88 et 47 auront leurs terminus sur les boulevards Jacqmain et Adolphe Max. Le bus 95 aura son terminus à la rue du Lombard

http://www.lesoir.be/715432/article/actualite/regions/bruxelles/2014-11-24/pietonnier-au-centre-bruxelles-sera-plus-grand-que-prevu

Écrit par : L'enfoiré | 26/11/2014

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Ce qui avait réveillé l'humour du Thomas Gunzig
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_le-cafe-serre-de-thomas-gunzig?id=8456694&eid=5017893

Écrit par : L'enfoiré | 26/11/2014

Un sondage ou une moyenne avec règle de trois ou de Troie?

Bruxelles est la 3e région la plus riche de l’Union européenne (carte interactive)

Toutes les provinces wallonnes, à l’exception du Brabant wallon, sont en dessous de la moyenne européenne.
La Région de Bruxelles-Capitale est restée en 2013 la troisième région la plus riche de l’Union européenne, avec un produit intérieur brut (PIB) par habitant représentant 207 % de la moyenne de l’UE, selon des chiffres publiés ce jeudi par Eurostat.
Bruxelles n’est devancée que par les régions d’Inner London au Royaume-Uni (325 % de la moyenne) et le Grand-Duché de Luxembourg (258 %). Derrière Bruxelles-Capitale, on retrouve les régions d’Hambourg en Allemagne (195 %), de Groningue aux Pays-Bas (187 %), de Bratislava en Slovaquie (184 %), de Stockholm en Suède (179 %), de l’Île de France en France (175 %) et de Prague en République tchèque (173 %).
S’agissant de la Belgique, toutes les provinces flamandes affichent un PIB par habitant supérieur à la moyenne de l’UE, à l’exception du Limbourg (99 %). Le PIB par habitant de la région flamande atteignait 120 % de la moyenne européenne en 2013.
En Wallonie, seul le Brabant wallon dépasse la moyenne de l’UE (129 %). Le PIB par habitant des provinces de Liège (88 %), de Namur (85 %), de Hainaut (78 %) et de Luxembourg (77 %) reste en dessous de la moyenne européenne, tout comme celui de la Wallonie dans son ensemble (88 %).

Mayotte, la Roumanie et la Bulgarie à la traîne
Au total, sept régions-capitales figurent parmi les 10 régions européennes les plus prospères. « Il convient de noter cependant que, dans certaines régions, le niveau du PIB par habitant peut être fortement influencé par les flux de navetteurs. Les arrivées nettes de navetteurs dans ces régions accroissent la production à un niveau qui ne pourrait être atteint par la seule population active résidente. L’effet inverse est observé dans les régions où habitent les navetteurs », nuance toutefois l’office européen des statistiques.
A l’inverse, la région française de Mayotte ressort comme la moins prospère, avec un PIB par habitant atteignant 27 % de la moyenne européenne. Viennent ensuite plusieurs régions situées en Bulgarie et en Roumanie.

http://www.lesoir.be/884697/article/economie/2015-05-21/bruxelles-est-3e-region-plus-riche-l-union-europeenne-carte-interactive

http://www.lalibre.be/economie/actualite/bruxelles-3e-region-la-plus-riche-de-l-union-europeenne-555dbfc435704bb01c670b8a

Écrit par : L'enfoiré | 21/05/2015

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Le New York Times explique pourquoi «Bruxelles est un labo prospère pour l’art»

Loyers planchers, collectionneurs friqués et connaisseurs, ambiance locale et quasi-absence de compétition: voilà quelques facteurs pointés par le New York Times selon qui Bruxelles est une ville qui compte pour l’art contemporain.
«C’est local, mais pas provincial». Voilà comment la galeriste Barbara Gladstone, New-Yorkaise basée à Bruxelles depuis 2008, décrit la capitale belge dans le New York Times.
D’après le célébrissime quotidien, Bruxelles est en effet considérée en 2015 comme une ville incontournable pour l’art. «C’est une des villes d’art les plus dynamiques d’Europe», pointe un article publié le 15 juillet, «Brussels, a Thriving Lab for Art», soit «Bruxelles, prospère labo pour l’art». «Un mélange imprévisible et énergique de local et de global dans l’ombre des tours de verre de l’Union Européenne».

Bruxelles crée et vend
Selon le NY Times, l’émergence de Bruxelles sur le marché de l’art remonte à 2008 et à la première édition de l’expo triennale du Wiels, «Un-Scene», dont la troisième édition est en court jusqu’au 9 août. Son concept: exposer uniquement des artistes bruxellois ou basés à Bruxelles, dont certains ont fait leurs classes dans les résidences de l’ancienne brasserie forestoise.
«Au contraire de Berlin, où l’art se fabrique mais n’est pas vendu, ou Paris, où c’est souvent l’inverse, Bruxelles est une ville de commerce comme de création. Les artistes sont attirés par des loyers toujours nettement moins chers qu’à Paris ou Londres», écrit l’auteur de l’article, qui pointe aussi que «depuis 2006, près de 50 galeries ont ouvert à Bruxelles».

Flamands audacieux et riches Français
Autre point fort de Bruxelles: ses collectionneurs. «Les collectionneurs flamands en particuliers sont considérés comme les plus audacieux au monde, avec des goûts sophistiqués et un dédains pour les consultants. De plus, un récent afflux de riches réfugiés fiscaux français a dopé le business».
Le prestigieux quotidien pointe cependant un bémol à cette situation de rêve: le peu de représentation des artistes bruxellois dans les galeries, principalement tournées vers l’international. Cela pourrait changer avec la première délocalisation bruxelloise, en avril 2016, de la foire alternative new-yorkaise Independent. Pourtant, certains y voient un danger: alors que la situation actuelle permet une belle collégialité et une quasi-absence de compétition, celle-ci commence à poindre. «C’est dommage», déplore l’artiste Yoann Van Parys. «Cette compétition va ruiner l’esprit de camaraderie».

«À Berlin, tout le monde sort»
Quoi qu’il en soit, Bruxelles ne sera jamais Berlin, Paris ou Londres. Comme l’explique la Russe Marina Pinsky, qui a préféré Bruxelles à la métropole allemande. «Berlin a l’air d’une grande ville industrielle. Mais tout le monde traine et sort. Et si vous essayez vraiment de créer de l’art, là-bas, ça sera vraiment dur pour vous».

Ah, le calme de Bruxelles...

http://www.lavenir.net/cnt/DMF20150722_00679305

Écrit par : L'enfoiré | 19/08/2015

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