Le paradigme du partage (17/05/2015)
Parler de partage, c'est se demander quoi partager, avec qui, comment et pourquoi à la recherche d'un nouveau paradigme. Qui se ressemble s'assemble... en général.
"Partageons sans compter", une affiche publicitaire d'un fournisseur d'accès à Internet et aux télécommunications donne déjà quelques questions-réponses.
Partager quoi : des outils qui permettent de communiquer.
Partager avec qui : en famille.
Partager comment : avec le plus de plaisir.
Le "sans compter" fait penser que le côté financier pour que cela se réalise, n'est pas essentiel.
...
Dans la vraie vie des adultes, cela ne se passe pas aussi facilement.
L'Europe s'est créée avec un esprit de communion entre les peuples. Théorie et pratique ne se rencontrent pas.
Les suites sont tout aussi différentes que la perception des faits en fonction d'un ensemble d'individus se connaissant et proches par rapport à un autre qui ne le serait pas.
L'empathie et l'altruisme est directement proportionnel à la proximité.
Plus, l'éloignement augmente, moins ces deux sentiments disparaissent. Cela fait partie de l'inné et se reflète à l'enfance.
Ceux qui se ressemblent, s'assemblent, en général.
En général, car les expériences de vie par la politique vont parfois changer les choses.
La possibilité de la réciprocité n'intervient plus par la possibilité de la coopération.
Le "diviser pour régner" va bouleverser ces sentiments d'altruisme.
Les nationalismes des États se sont réveillés un à un. L'envie d'aider quelqu'un qui est dans les difficultés quand on les voit, augmente de manière presque automatique.
Marcel Sel en parle avec humour.
Je n'en dirai pas plus----- >
Un documentaire de ARTE se pose la question entre "Libre-échange ou Libres Citoyens".
Arnaud Zachari en parlait récemment à la radio :
"Le traité transatlantique qui se négocie actuellement entre Bruxelles et Washington suscite les inquiétudes : des choix politiques fondamentaux seront-ils sacrifiés sur l'autel du libre-échange ?".
Depuis plusieurs années, l’Europe et les États-Unis négocient dans l’ombre un "Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement" (TTIP, ou Tafta).
Cet accord, aboutissement d’une longue série de traités antérieurs, devra graver dans le marbre les normes des relations commerciales entre les nations occidentales. L'objectif : mieux les armer pour contrer le poids grandissant de pays tels que la Chine ou l'Inde. Le Tafta touche des domaines aussi variés que l’accès aux médicaments, la sécurité alimentaire, la culture ou le règlement des litiges entre États et entreprises. Des deux côtés de l’Atlantique, les politiques font miroiter les opportunités offertes en matière de croissance, de concurrence et d’emploi pour les 800 millions de citoyens-consommateurs de cette nouvelle zone de libre-échange.
Les critiques sont nombreuses et virulentes : en faisant tomber les barrières réglementaires (brevets, normes environnementales, sanitaires, de sécurité), le traité protégerait avant tout les grandes entreprises et leurs actionnaires, au détriment des populations et de leurs droits civiques, notamment en matière de protection de la vie privée. Certains crient au déni de démocratie et au sacrifice des souverainetés nationales. La mise en place de tribunaux d’arbitrage pourrait ainsi faire condamner les États refusant la culture des OGM ou l’exploitation du gaz de schiste. Quel avenir alors pour les choix culturels ou environnementaux de la vieille Europe et de ses démocraties ?
Là, le discours du partage change puisqu'il y a une impression de perte des acquis et une impression d'être arrivé à un niveau trop élevé pour que cela fonctionne sans énormément de problèmes.
On serait prêt à échanger mais pas tout et pas avec tout le monde. On veut garder sa suprématie et ne pas éparpiller sa raison d'être : son know-how.
Donc, nous sommes loin des idées qui prévalaient pour créer un paradigme du partage cohérent parce que cela nécessiterait un investissement personnel trop important.
Le commercial n'a pas pensé au niveau sociétal et social qui ont des acquis à faire prévaloir.
...
Sociologique et idéologique
L'idéologie de gauche, marxiste, léniniste, communiste qui ont mené à la dictature stalinienne. Annihilée par une coup de bluff de Reagan en 1989. Il n'y a plus que la Corée du Nord qui persiste et signe avec ses dérives, ses huis clos et ses "on-dit".
Aujourd'hui, le capitalisme et le libéralisme qui mène par ses excès au libertarianisme, sur la sellette à cause de ses inégalités qui se creusent dans une sorte de "westalgie".
La Russie repart en court-circuitant les deux dans un mélange tout en se séparant de la voie occidentale tandis qu'un néo-capitalisme prend forme dans les pays d'Extrême-Orient.
Une nouvelle forme de collectivisme à la recherche d'un nouveau paradigme.
"Moderniser le capitalisme en y donnant accès à tout le monde", "Démocratiser le capitalisme par le crowdfunding dans une participation dynamique économique en profitant de l'expert individuel et de l'intelligence collective" comme je le lisais dans l’Écho du weekend.
Un billet de Peter de Kayser parlait des "Hamburger jobs". Des jobs d'emplois non qualifiés qui pourraient mieux s'inscrire dans les budgets publics pour alléger ou réduire la pression fiscale plutôt que de rester sur le carreau.
...
Paul Jorion avait écrit "Le capitalisme à l'agonie".
Invité à "Mortelle espèce humaine" disait : "j'ai essayé de lancer un cri d’alarme, d’appeler à une mobilisation générale pour essayer de sauver l’espèce. J'ai jouer les Cassandre pour alerter, pour qu’on se mobilise, pour changer de cap, parce qu’on ne peut pas continuer longtemps sans se préoccuper à :
- La crise environnementale,
- La crise de la complexité, robotique et informatisation, etc.,
- La crise de notre système économique et financier qui ne fonctionne plus.
Donc le besoin de partage existe.
Confronté à Bruno Colmant qui faisait partie de mon article précédent, Paul Jorion cherchait avec lui une voie médiane dans "Penser l'économie autrement"..
Le 15 février, Paul Jorion pensait tout haut et faisait réfléchir.
Le résumé pourrait être : Les riches et les puissants n’ont pas seulement une sexualité, ils ont aussi énormément d’alliés, volontaires ou payés pour. Les penseurs et les philosophes comme Schopenhauer, Nietzsche, Freud, Lacan ont tenté l'expliquer. Notre responsabilité et les actes que nous posons sont beaucoup plus décollés de la capacité que nous avons à en décider. L’inconscient mène la danse tandis que la conscience a le pouvoir de s’apercevoir, après coup, ce qui s’est passé. La dynamique d’affect est renforcée dans le sens de la satisfaction, du plaisir, de la sérénité tandis qu'en décalage, il apporte un problème. En décalage avec l'action, la conscience n’arrête pas de dire : « Ce n’est pas ça qu’il fallait faire ! » pour établir une responsabilité avec les questions :
- Est-ce qu’on vit ce qu’on fait dans la satisfaction et dans la sérénité ou est-ce qu’on se considère soi-même comme un monstre ?
- Qu’est-ce que la société autour de soi fait avec ça ? Qu’est-ce qu’une société peut tolérer de la part de ses membres ? A quel niveau de densité de population voulons-nous vivre ?
Si nous voulons vivre dans des petites bandes de cinq personnes, il y a un certain nombre de choses qui sont possibles et d'autres non.
Ce que la société peut tolérer comme morale se retrouvent dans les lois qui parlent essentiellement des choses qu’on ne peut pas faire.
Dans un cadre de méconnaissance, une responsabilité est liée à une intention qui, en fait, n’existe pas et qu'il il faut reformuler en termes d’adhésion, de coïncidence entre la personne qu’on est et ce que la conscience, s’imagine être.
On ne peut pas juger quelqu’un sur quelque chose dans un cadre qui n’est pas celui dans lequel l’accusation porte mais dans le cadre qui correspond au comportement qu’il a, et non de manière auxiliaire, adventice, approximative du point de vue de ce que la société peut tolérer sans compassion. Être content de la personne qu’on se constate être, c’est le plus grand bonheur qu’on peut avoir mais il faut néanmoins conserver de la sympathie pour celui qui n’arrive pas à être la personne qu’il voudrait être.".
...
Les idées de écrivains et philosophes:
Jerome Rifkin dans son livre "La Nouvelle société du coût marginal zéro".
"Les règles du grand jeu de l'économie mondiale sont en train de changer. Un nouveau paradigme qui va tout bousculer est en train de s'installer : les communaux collaboratifs où la valeur d'usage prime sur la propriété. Implantés avec l'autopartage, le crowdfundings, les A.M.A.P., le couchsurfing, les producteurs contributifs, d'énergie verte, ces communaux s'engagent dans les aspects profondément sociaux de la société. Rendu plus pertinents par le développement de l'internet des objets, ils optimisent les valeurs et les principes qui animent cette forme d'autogestion institutionnalisée, matérialisée par des milliards de capteurs disposés sur les ressources naturelles, les chaînes de production, implantée dans les maisons, les bureaux et même les êtres humains en alimentant en Big Data, un réseau mondial intégré dans un système nerveux planétaire. En parallèle, le capitalisme, miné par sa logique productiviste, marginalise le coût d'un bien ou d'un service et devient quasi nul, tarissant le profit, la sève qui fait vivre le capitalisme.
L'ère capitaliste d'abondance arrive à sa fin. La concurrence se tend vers la coopération dans une société intelligente, durable. La société, plus intelligente via Internet, passerait plus de temps dans le MOOC qu'à l'école qui ne suit pas à la même vitesse l'évolution du monde. Les travailleurs deviennent tous jetables remplacés par l'automatisation des processus régis par des flows. La libre génétique. Le plein emploi obsolète comme cela l'a été dans le passé pour l'esclavage et le servage. La propriété rendue accessible, virtualisée et modélisée. Les oligopoles comme Google, Facebook, Twitter ne serait plus des entreprises de pub et deviendraient un capital social non-lucratif tel que Wikipedia dans une économie de partage entre e-patients. L'humanisation de l'esprit d'entreprise dans un pear-to-pear et un win-win. L'Homo empathicus dans une conscience biosphérique peut rester hybride et le tout-numérique ne lui fait pas peur et, en plus, le servirait.
Naomi Klein, connue pour son livre de constats "Stratégie du choc" remettait le couvert dans "Tout peut changer".
"Notre modèle économique est en guerre contre la vie sur Terre. Nous ne pouvons infléchir les lois de la nature, mais nos comportements, en revanche, peuvent et doivent radicalement changer sous peine d’entraîner un cataclysme. Pour Naomi Klein, la lutte contre les changements climatiques requiert non seulement une réorientation de nos sociétés vers un modèle durable pour l’environnement, mais elle ouvre aussi la voie à une transformation sociale radicale, transformation qui pourrait nous mener à un monde meilleur, plus juste et plus équitable. Tant par l’urgence du sujet traité que par l’ampleur de la recherche effectuée, Naomi Klein signe ici son livre sans doute le plus important à ce jour.
Le livre de Michel Bauwens "Sauver le monde" dit que nous ne vivons pas une époque de changement mais un changement d'époque.
Son cheval de bataille est aussi le pair à pair (P2P Peer to peer) pour contourner la logique de fausse abondance matérielle et la rareté artificielle de l'immatériel. L'Open source, le crowdfunding, l'économie collaborative font aussi partie.
Le conformisme va du côté de l'individualisme.
L'idée vient alors de "Changer d’ère pour entrer dans le temps de la fraternité"
La fraternité va avec la solidarité, mais dernière n'arrive entière que lors de désastres naturels ou face à la maladie.
...
Que voit-on en général dans la pratique?
Que l'on déplace les problèmes sur les dirigeants, sur leur charisme déficitaire qui choisissent une politique de l'autruche.
Les hommes politiques n'auraient plus de stature d'Hommes d’État aujourd'hui dont ils ont le souvenir.
Les Français pointent souvent De Gaulle et les Anglais, Churchill comme exemples à suivre et qu'ils ne retrouvent plus.
Aujourd'hui, en Allemagne, Angela Merkel est souvent pointée comme la femme la plus puissante dans le monde.
Les hommes politiques en deviennent des "punching balls".
Tout n'est souvent qu'associations temporaires et de déni de vérités idéologiques pour étouffer nos peurs existentielles en se concentrant sur des défis directs ou en différés, sur les concentrations de tâches simples en tentant d'oublier les complexités.
La phrase de Kennedy revient : “Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays.”.
Nietzsche disait « La musique a trop longtemps rêvé ; nous voulons devenir des rêveurs éveillés et conscients. » qui y voyait la transition de l'homme de ses origines jusqu'au 'surhomme' et qui a été repris par Richard Strauss dans un poème philosophique "Also sprach Zarathoustra".
...
"Ensemble, même si l'on est différent"
Cela se complique...
Pour réussir un tel choix de société, tout serait dépendant de la confiance entre ses membres, de la réponse à la question de savoir si être ensemble apporte plus d'efficacité, d'intérêts par le pluralisme d'idées qui donnerait aux participants l'impression d'acquérir plus d'avantages que d'inconvénients en associant les différences de points de vue de chacun.
Ça, ce n'est pas gagné d'avance.
Le pluralisme crée les antagonismes.
Cultures, religions, manières de vie s'opposent et seul le goût du risque peut outrepasser les craintes de ratages.
Dans le paradigme du partage, on associe généralement le socialisme et les préceptes altruistes de l’évangile.
Mais le libéralisme en dehors des principes religieux, pousse également à se plier à un esprit d'équipe.
La dernière phrase "Passer de la verticalité d'une organisation à l'horizontalité, est-ce que ce serait plus vert que gris ?" de mon article précédant "Une semaine en nuances vert de gris" porte à réflexions.
Comme je l'écrivais, le management préconise de déléguer et de répartir les tâches parmi les subalternes pour leur apporter la motivation et accélérer les processus de partage.
Ce serait faire fi des différences de personnalités.
Quand déléguer peut-il fonctionner le plus souvent ?
Quand la limite d'acceptation n'est pas dépassée.
Quand l'efficacité s'associe à un bénéfice en commun.
L'inefficacité pousse à la vacuité et à décliner l'invitation à la participation.
Il y a un hic.
Déjà dans les fusions de sociétés commerciales que j'avais décrites. Un point de non-retour qui ne se résout que par la scission.
En surnombre dans une entreprise, les processus retardent la fin et ne justifient les moyens. Alors au lieu de gagner du temps, on en perd dans ce que les anglophones "business minded" appellent "overhead".
Dans le partage de l'information, l'inefficacité peut aboutir à trop d'infos qui tue l'info.
La réaction naturelle est de s'enfuir et non de corriger les problèmes.
Il y a ceux qui savent et aiment travailler seuls, qui prendront des initiatives et n'auront pas besoin de chef en se réfugiant derrière des intuitions, des impressions et des expériences. Dans ce cas, on peut envisager une organisation horizontale.
Pour les autres qui n'agiront pas sans un ordre d'exécution précis, sans l'esprit d'équipe, l'organisation verticale et pyramidale s'imposerait.
La société a considéré, depuis toujours, que l'homme avait besoin d'un tuteur et d'une organisation verticale et pyramidale.
En résumé, si le fait de se retrouver à plusieurs peut permettre d'apporter plus rapidement une solution à un problème, le paradigme de partage se conçoit parfaitement, mais, un ou plusieurs lien(s) fort(s), une ou plusieurs affinités qui apporteraient un intérêt intellectuel, culturel, moral, financier, sentimental ou sexuel, le consoliderait.
"Peace, Love et plus si affinités" comme dira demain le film présenté à la télé belge.
...
Scientifiquement vôtre
D'un côté, l'électricité nous apprend que des pôles de mêmes signes se repoussent.
Heureusement qu'il y a des isolants !!!
Sinon, des caractères trop similaires se repousseraient en mal de diversité.
D'un autre côté, l'axiome de choix avec plusieurs étages imbriqués se retrouve dans la théorie des ensembles et en photographie lors de la fusion des couleurs.
Les points qui se trouvent à l'intersection d'entités différents et qui répondent à tous les critères de choix, sont statistiquement peu nombreux.
Les couleurs se marient par addition pour former, à l'intersection, la lumière blanche alors que par soustraction, elle donne le noir.
Cela sans oublier qu'il existe des millions de couleurs générées avec la complexité des assemblages.
La chanson "S'il suffisait d'y croire" me revient à l'esprit :
C'est peut-être ça la différence entre l'idéaliste et le réaliste.
Ce samedi, c'était la 20ème "Belgian Pride". On ne parle plus de 'Gay pride'.
Un bon exemple d'acceptation de ceux qui ne sont pas des copies conformes à nous-mêmes.
Ce 17 mai est la journée de lutte contre l'homophobie.
Photos de la préparation à la Belgian Pride (ou une histoire résumée)
Le GD de Luxembourg vient d'autoriser le mariage et de l'adoption pour tous. Un symbole qui en efface celui de son premier ministre homosexuel s'est marié.
A la semaine prochaine, pour les conclusions...
L'enfoiré,
PS: La suite et la fin de l'aventure, la semaine prochaine.
Citations :
- “On pardonne aisément un tort que l'on partage.”, Genlis
- “Le vice inhérent au capitalisme, c’est le partage inéquitable des biens ; la vertu inhérente au socialisme, c’est le partage équitable des maux.”, Winston Churchill
- “On appelle “mauvaise foi” les convictions d’autrui qu’on ne partage pas.”, Philippe Bouvard
03/06/2015: le billet de Thomas Gunzig parlait d'un autre paradigme du partage: des enveloppes
Commentaires
«Belgian Pride»: 80.000 personnes rassemblées à Bruxelles (photos et vidéo)
http://www.lesoir.be/880225/article/actualite/regions/bruxelles/2015-05-17/belgian-pride-80000-personnes-rassemblees-bruxelles-photos-et-video
Écrit par : L'enfoiré | 17/05/2015
L'intérêt général vu par Paul Jorion
http://www.pauljorion.com/blog/2015/05/15/le-temps-quil-fait-le-15-mai-2015/
Écrit par : L'enfoiré | 17/05/2015
La dette mondiale atteint 286% du PIB de la planète
Le monde aurait besoin de tout ce qu’il produit pendant plus de deux ans pour régler toutes ses dettes, montre un rapport de l'Institut McKinsey, intitulé «Debt and (not much) deleveraging », qui conclut que la dette totale mondiale atteint désormais 199.000 milliards de dollars, soit 28.000 dollars par être humain, un montant record dans l’histoire. En 2007, le total des dettes se montait à 142.000 trillions de dollars, et ces chiffres montrent donc que nous sommes dans une situation bien pire que celle dans laquelle nous nous trouvions juste avant la crise financière, affirme Michael Snyder du blog économique The Economic Collapse.
Les États-Unis sont toujours cités lorsque l’on évoque des endettements astronomiques, et avec raison : la dette du pays de l’Oncle Sam atteint désormais 18.000 milliards de dollars, alors qu’elle ne se montait « qu’à » 9.000 milliards de dollars juste avant la dernière récession.
Cependant, ce ne sont pas les seuls en faute. Selon le rapport de McKinsey, toutes les grandes économies sont en cause. « Sept ans après l'éclatement de la bulle du crédit mondial qui a provoqué la plus grande crise financière depuis la Grande Dépression des années trente, la dette continu de croître», peut-on lire dans le rapport.
« En fait, plutôt que de réduire leur endettement, toutes les grandes économies ont aujourd’hui un niveau d’emprunt plus élevé par rapport à leur produit intérieur brut qu’en 2007. (…) Cela pose de nouveaux risques pour la stabilité financière, et pourrait saper la croissance économique mondiale. »
Ce qui est le plus surprenant, c’est que c’est en Chine que l’endettement a le plus augmenté. Entre 2007 et la mi-2014, la dette chinoise est passée de 7.000 milliards de dollars à 28.000 milliards de dollars. La dette de la Chine représente maintenant 282% du PIB, un niveau qui demeure gérable, mais qui dépasse tout de même celui de pays développés tels que l’Allemagne ou les Etats-Unis.
Le fait que la moitié de ces emprunts soient liés, directement ou indirectement, à un marché immobilier en surchauffe, ou que la moitié des nouveaux prêts soit associée à des comptes bancaires opaques, ou encore que beaucoup de gouvernements locaux ne pourront pas faire face à leurs dettes, demeure extrêmement préoccupant.
Tout ceci implique que la courte période de relative stabilité dont nous venons de bénéficier sur ces dernières années n’est imputable qu’aux emprunts effrénés et à l’impression d’argent qui l’ont accompagnée. « Quiconque doté d’une moitié de cerveau devrait être capable de voir qu’il s’agit d’une gigantesque bulle financière, et qu’elle est vouée à se dégonfler de façon très, très douloureuse », écrit Snyder.
D’après l'économiste allemand Claus Vogt, auteur du livre « The Global Debt Trap », « La situation actuelle est bien pire que celle de 2000 ou 2007, et avec des taux d'intérêt proches de zéro, les banques centrales ont déjà épuisé leurs munitions. De plus, l’endettement total, en particulier celui des gouvernements, est bien plus élevé qu’il ne l’a jamais été ».
« Lorsque la confiance dans la Réserve fédérale, la Banque centrale européenne et les institutions similaires commencera à disparaître, il y aura un exode massif hors des marchés d’actions et d’obligations. Je pense que nous sommes très proches de ce moment clé de l'histoire financière », ajoute-t-il.
Mais pour le moment, les marchés actions poursuivent leur envolée, et des sociétés de l’Internet qui n’existaient même pas il y a 10 ans sont supposées valoir des milliards de dollars, alors qu’elles ne réalisent parfois aucun bénéfice. De nos jours, Wall Street récompense même les entreprises qui enregistrent régulièrement des pertes conséquentes.
Le réveil sera dur, prédit Snyder. Il pense que nous nous dirigeons vers le plus grand krach financier de tous les temps. « 199.000 milliards de dollars de dettes sont sur le point de s’effondrer, et chaque homme, femme ou enfant de cette planète éprouvera la douleur de ce désastre », conclut-il.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=la-dette-mondiale-atteint-286-du-pib-de-la-planete&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 20/05/2015
Le billet de Thomas Gunzig parlait d'un autre paradigme du partage: celui des enveloppes
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_le-cafe-serre-de-thomas-gunzig?id=8996829&eid=5017893
Non, les voyages ne forment pas uniquement la jeunesse
Écrit par : L'enfoiré | 03/06/2015
“Business as usual” n’est plus. Et après?
Nous vivons une époque intéressante, où les nombreux Snowden et Assanges symbolisent la nouvelle normalité. Dans un monde de plus en plus transnational et connecté, les vieilles hiérarchies d'entreprise et élitistes se sont aplaties. Le contrôle de haut en bas est terminé.
L'ancien PDG EMEA de la plus grande firme de relations publiques au monde a déclaré close l’ère des industries traditionnelles, coincées dans de vieilles hiérarchies, des structures de pouvoir vieillottes, et des façons de travailler anachroniques. Robert Phillips a maintenant pour mission de réécrire les règles de l'entreprise de la communication, après toute une vie de travail en son sein. Mais qui est-il? Et que veut-il?
Avec trente ans d'expérience dans les Relations Publiques, les médias et la publicité d'entreprise, Robert Phillips a abandonné son rôle de cadre supérieur chez Edelman pour contester le statu quo moribond. Dans un nouveau livre, Trust Me, PR is Dead, il utilise l'état actuel des affaires dans l'industrie des relations publiques pour faire l’examen des grandes institutions de notre monde occidental: la finance, la politique, les médias et le gouvernement.
Son analyse pointue de l'industrie qu'il connaît le mieux, vient à un moment où le Holmes Report et ICCO viennent tout juste de sortir leur 2015 World PR Report, qui fournit l'image la plus récente et la plus claire de l'industrie. Selon les données statistiques, l'industrie mondiale du PR a augmenté de 7% en 2014. "Les relations publiques continue de croître plus vite que l'économie globale", affirme le rapport, mais "il ya encore un sens que le PR pourrait - et devrait peut-être - faire mieux. Les choses que le PR fait bien - renforcement de l'engagement et de la relation - sont plus que jamais des dimensions critiques d’une réussite commerciale ".
Y appliquant un œil critique, Robert Phillips soutient que l'industrie du PR, dans sa frénésie de tout monétiser, n'a pas réussi à remettre en cause, ses propres idées; préférant vendre ses vieux concepts et modèles qui ignorent les nouvelles données ou le nécessité d’adapter marques et entreprises au nouveau citoyen-consommateur. Le résultat de tant de superficialité est une perte de confiance, qui va au-delà de l'entreprise de relations publiques.
La crise financière mondiale a exacerbé la crise de confiance - confiance dans les politiciens, les banquiers, les PDG et autres cadres. Comme Phillips le voit, "la crise de confiance est une crise de leadership. Entreprises et les gouvernements ayant perdu leur confiance, une fois la crise terminée, les gens ne permettront pas aux institutions de revenir à leur mauvaise habitudes d’avant ".
Poussé par la croyance que les anciennes règles ne sont plus applicables à un monde en réseau tel qu’aujourd'hui, Robert Phillips préconise de recentrer la préoccupation au-delà du pouvoir, vers les hommes. Une révolution progressive pour les grandes institutions qui régissent nos vies, rééquilibrant les profits pour remettre la société en première place.
Le monde de demain est un monde en réseau, fait de la collaboration entre pairs, où le pouvoir se déplace d’État à citoyen, d’employeur à employé, de producteur à consommateur. " Il est temps pour les entreprises de commencer à penser en termes de marge collaborative et de faire un réexamen de l'équilibre entre désirs et besoins". Il affirme que les entreprises doivent et peuvent être catalyseur de changement sociétal.
Robert Phillips prendra la parole à Full Circle, un nouveau club pour les avant-gardistes, le mercredi 8 Juillet. Ne manquez la discussion, de ce qui pourrait bien faire un monde de différence pour votre propre entreprise: www.fullcircle.eu.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=management&item=business-as-usual-nest-plus-et-apres&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 02/07/2015
4 conseils de management de John Cleese
Je trouve qu’il est plutôt facile de jouer le rôle d’un homme d'affaires. Se montrer terne, cruel et incompétent me vient naturellement »
John Cleese, l’acteur britannique qui a joué le rôle du propriétaire grincheux de l'hôtel Basil Fawlty dans la série Fawlty Towers, aurait dû en fait s’appeler John Cheese. Mais comme son père se sentait souvent l'objet de moquerie à cause de son nom de famille, il l’avait fait modifier en 1915.
Dans sa jeunesse, Cleese ne fut pas seulement un joueur de cricket de première classe et un boxeur; il fut aussi un excellent élève. En 1963, il a obtenu haut la main son diplôme de l'Université de Cambridge.
Cleese a une passion pour la créativité et l'innovation, et aujourd'hui, il consacre son temps à donner des formations en gestion. Voici quelques-unes des principales thèses de ce gourou méconnu du management:
1. Training is humor (‘La formation, c’est de l'humour’)
Il est faux de penser que la créativité est un don qui n’est l’apanage que des artistes. Nous sommes tous plus ou moins créatifs, mais nous ne savons pas vraiment comment faire ressortir ce potentiel. L’humour nous aide à avoir accès à notre subconscient, la source de toute créativité. En général, les choses qui sont enveloppées dans de l'humour sont également plus faciles à retenir.
2. La récréation
Les adultes ont aussi besoin d’une forme de récréation, de loisirs. «Plus nous sommes engagés et maniaques, et moins nous sommes créatifs », dit Cleese. «La créativité survient habituellement dans les pauses entre nos activités frénétiques. » Le temps consacré à «jouer» ou à se distraire réduit la pression sur le personnel et donne aux employés et aux responsables du temps pour faire naître de nouvelles idées. Un bon exemple est le modèle 70/20/10 de Google qui signifie que les employés consacrent 70% de leur temps à leurs activités de base, 20% aux questions liées à leur travail et 10% à leurs sujets préférés.
3. Choisissez votre humeur
Nous décidons nous-mêmes si nous allons avoir une bonne ou une mauvaise journée de travail. Comme 75% de nos activités quotidiennes sont encore liées au travail, nous devons y prendre plus de plaisir.
4. Assurez-vous qu’ils aient une bonne journée
Le responsable est responsable de l'humeur de ses employés. Il doit faciliter délibérément un état d'esprit positif. Ce peut être en exprimant son appréciation de la façon la plus précise possible, publiquement, et sans y ajouter de critique négative (il y a un autre temps pour ça).
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=management&item=4-conseils-de-management-de-john-cleese&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 17/07/2015
ARTE "Vers un monde altruiste"
Et si l'altruisme était un élément essentiel de la nature humaine ? Une piste scientifique aussi passionnante que porteuse d'espoirs
"L'homme est un loup pour l'homme" : l'histoire du monde semble écrite pour illustrer cet adage. Pourtant, des voix scientifiques s'élèvent depuis une vingtaine d'années contre cette vision de la nature humaine. Chercheurs en psychologie, primatologie, mathématiques ou neurosciences, ils mènent des expériences novatrices qui contredisent la thèse de l'égoïsme naturel et inventent le vocabulaire d'une autre histoire : l'altruisme et la coopération en sont les maîtres mots. Des États-Unis au Népal en passant par l'Allemagne, Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade (Mâles en péril, Le jeûne, une nouvelle thérapie ?, Secrets de longévité) sont allés à leur rencontre pour esquisser, sur la base de leurs découvertes, des solutions nouvelles aux maux de la planète, à l'opposé du pessimisme ambiant. Une enquête scientifique aussi passionnante que prometteuse avec, entre autres, la star des neurosciences Richard Davidson et son non moins célèbre cobaye, le moine bouddhiste Matthieu Ricard, qui depuis longtemps se sont invités dans le débat public avec un slogan plus révolutionnaire qu'il n'y paraît : "Changez votre cerveau, changez le monde !"
Bonnes natures
Les habitants de La Nouvelle-Orléans post-Katrina font sagement la queue sous le soleil pour se partager l'eau potable. Des anonymes, filmés par des caméras de surveillance, risquent spontanément leurs vies pour sauver celles d'inconnus. À travers des tests répétés des centaines de fois, des bébés américains de quelques mois témoignent d'un sens inné de la justice tandis que leurs homologues allemands, un peu plus âgés, manifestent une tendance naturelle à aider autrui... Entre expériences scientifiques et innovation sociale, entretiens et observation documentaire, Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade montrent que la coopération, si elle a été oubliée par les héritiers de Darwin, constitue dans l'évolution un élément au moins aussi important que la compétition. Et c'est le pari des chercheurs qui s'expriment dans le film : si l'altruisme existe, on peut le cultiver, à l'heure où la survie de l'humanité en dépend probablement.
http://www.arte.tv/guide/fr/051656-000-A/vers-un-monde-altruiste?autoplay=1
Écrit par : L'enfoiré | 02/03/2016
Le fournisseur liégeois de gaz et d’électricité se cherchait un partenaire. C’est le géant pétrolier Total qui a raflé la mise pour près de 200 millions.
Bruno Venanzi: «Lampiris fusionnera avec un partenaire, plutôt privé, avant la fin de l’année»
Cette fois, c’est signé. Le géant pétrolier (et gazier) Total vient de racheter Lampiris, troisième fournisseur du marché belge de gaz et d’électricité. Total rachète l’ensemble des parts de la société liégeoise, pour un montant oscillant entre 150 et 200 millions d’euros.
« Cet accord reste soumis à l’approbation des autorités compétentes en matière de régulation de marché et de concurrence », rappellent les deux sociétés. Elles insistent aussi sur le fait que Lampiris restera basée à Liège, et que cette acquisition « n’entraînera aucune suppression d’emploi ». Pour les clients Lampiris, les contrats restent évidemment valables.
Des ambitions internationales
Via cette acquisition, Total se lance sur le marché de la vente de gaz et d’électricité aux particuliers. La société était déjà présente sur le marché de la vente aux professionnels (industries et PME) depuis 2013 en Belgique. L’ambition de Total est d’utiliser Lampiris comme un véhicule pour développer la vente aux particuliers dans les pays limitrophes, à commencer par la France.
En Belgique, Lampiris ne devrait pas changer de nom.« On serait fou de perdre cette marque forte en Belgique », commente John Shead, vice-Président marketing de Total.
Créée en 2003 par Bruno Venanzi (actuel propriétaire du Standard de Liège) et Bruno Vanderschueren, Lampiris est aujourd’hui le troisième fournisseur du pays, derrière Electrabel et EDF Luminus. Au 30 septembre 2015, la société comptait près de 850.000 points de fourniture en Belgique (350.000 en gaz et près de 500.000 en électricité). Venanzi et Vanderschueren ont vendu l’ensemble de leurs parts. La GIMV et la SRIW, qui étaient montées dans le capital en 2013, le quittent également, Total devenant le seul maître à bord.
http://www.lesoir.be/1238559/article/economie/2016-06-14/total-rachete-100-lampiris
Écrit par : L'enfoiré | 15/06/2016
L’économie du partage aurait-elle atteint son apogée ?
Des signes montrent que l’économie du partage pourrait être à un tournant. C’est l’analyse issue d’un rapport du JPMorgan Chase Institute, qui indique que l’apogée de ce secteur aurait été atteinte en juin 2014. Depuis, on constate une baisse du nombre de travailleurs des plates-formes de l’économie collaborative : de plus en plus de travailleurs retournent occuper des emplois dans l’économie traditionnelle.
En outre, 52 % des collaborateurs du secteur de l’économie du partage n’y demeurent actifs que pour une durée qui n’atteint pas une année.
Les entreprises de l’économie collaborative trouvent qu’il est de plus en plus difficile d’attirer les travailleurs nécessaires pour leur permettre de continuer à offrir leurs services.
La participation dans l’économie du partage était présentée autrefois comme l’avenir du travail en Amérique. Mais elle n’a finalement pas réalisé ses promesses. Les données issues du rapport de JPMorgan Chase Institute montrent que les salaires des collaborateurs travaillant pour ces firmes – Uber, et Lyft, notamment – ont été réduits pour rendre les prix plus attractifs pour les consommateurs.
Des gagne-pain provisoires
Il semble aussi que ces travailleurs ont surtout utilisé ces emplois comme gagne-pain provisoire dans l’attente de retrouver un emploi plus stable. Et avec la reprise économique aux États-Unis, une grande part d’entre eux ont retrouvé de meilleurs emplois. Ils ont donc mis fin à leur collaboration avec ces entreprises, ou tout au moins, l’ont réduite.
Les travaux précédents du JPMorgan Chase Institute avaient conclu que les personnes qui travaillaient pour des entreprises telles qu’Uber le faisaient en général pour compenser l’insuffisance chronique de leurs revenus. Plus ces travailleurs étaient pauvres, et plus ils dépendaient des revenus issus de ce type d’emploi.
Cependant, les personnes bénéficiant d’une situation financière plus stable, sont plus susceptibles de choisir de cesser de travailler pour ces plates-formes. Ainsi, selon le JP Morgan Chase Institute, 56 % des personnes qui ont un autre emploi cessent de travailler avec les plates-formes d’économie du partage moins d’un an après avoir commencé. En revanche, ce chiffre tombe à 37 % pour celles qui ne sont employées que par ces plates-formes de travail.
Source: https://fr.express.live/2016/11/17/economie-du-partage-apogee/
Écrit par : L'enfoiré | 18/11/2016
Le Français Alexandre Mars a fondé la start-up EPIC, une entreprise à but non-lucratif qui apporte des solutions aux entreprises et aux particuliers afin que le don devienne la norme. Interrogé sur La Première, il explique que le monde d'aujourd'hui "est très libéral et il ne survivra que s'il devient hypersocial". La solution qu'il propose, le don, est "accessible à tout le monde. Il ne faut pas imaginer qu'il y a uniquement les Bill Gates de ce monde qui peuvent le faire. Il suffit que le don soit facile et quasiment indolore. Nous avons développé des solutions pour que chacun puisse donner à son niveau, que ce soit 20 centimes ou 5 euros. C'est une aventure positive, où on ne doit plus accepter l'inacceptable".
"Il y a un monde qui a évolué. Le monde d'il y a 20 ans où les Oncle Picsou rêvaient de se baigner dans des baignoires remplies de pièces en or a changé. La génération qui arrive est différente, ces jeunes de 25-30 ans, qui ont la capacité de choisir où ils vont travailler sont différents. Ils ont des valeurs de partage. Si vous êtes patron aujourd'hui, vous devez comprendre cela sinon cette jeunesse aura de moins en moins envie de travailler pour vous, d'acheter vos produits. C'est une évolution de société" poursuit l'entrepreneur.
Alexandre Mars livre un exemple de ces pratiques de don : chaque qu'il y a un but marqué au cours du championnat de France de football, 100 euros partent directement au bien social, à travers EPIC.
Alexandre Mars est l'auteur de La Révolution du partage (Flammarion).
https://www.rtbf.be/info/economie/detail_alexandre-mars-epic-prone-une-societe-ou-le-don-sera-la-norme?id=9943943
Écrit par : L'enfoiré | 13/06/2018
Pour les plus-value d'un projet d'accord.
Pour les moins-value, un remboursement?
Écrit par : L'enfoiré | 13/06/2018