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24/05/2015

Retour au futur: analogique vs numérique?

0.jpgA la fin de ce mois, nous arrivons à la conclusion de cette tétralogie en parlant du futur.  

Raphael Gluckxmann présente son livre "Génération gueule de bois" comme un manuel de luttes contre l'esprit des réacs sans être un manuel de survie. 

Prélude: Djihad au cœur de Paris, croisade anti-européenne de Poutine, FN premier parti de France, stars négationnistes du web: des forces réactionnaires que tout semble distinguer à première vue lance un défi commun à nos principes et nos modes de vie.

Jamais depuis 70 ans notre modèle démocratique ne fut autant contesté. La tentation du repli gagne les peuples européens.

Le face-à-face entre les islamistes et l’extrême droite menace la France de Voltaire, Brassens et Charlie.

Nous étions des démocrates paresseux, des humanistes indolents. Nous devons réapprendre à dire et à défendre la République.

Descendre dans l’arène et lutter contre l'indolence d'une liberté sans plus savoir comment et pourquoi.


1.jpgPour une génération élevée dans le mythe de la fin de l’Histoire, la gueule de bois, c'est de se réveiller et de constater que tout ce qu'on pensait comme acquis, était fragile.

Des révolutions arabes aux manifestations «Je suis Charlie» en passant par le soulèvement ukrainien de Maïdan, des millions d’individus, souvent jeunes, ont résulté pour dire leur attachement aux valeurs de liberté, d’ouverture et de tolérance. Descendus dans les rues, sans parti ni leader, sans dogme ni programme, ces insurrections civiques portent en elles les réponses que nous cherchons, sans les trouver pour l’instant. Or le temps presse.".

L'interview de  Raphael Gluckxman précise sa pensée:

podcastpodcast.

Résumé: La pensée réactionnaire, c'est détester la société dans laquelle on évolue et celle qui comprend le métissage, l'échange au nom d'un passé fantasmé via le fondamentalisme religieux islamiste et des réactions de fermeture, univoque du mono-couleur et de l'identitaire voulu prôné par une extrême-droite, comme "anti-systèmes" qui font partie du fond de commerce de nostalgiques comme Dieudonné, Alain Soral, Eric Zemmour à revendiquer une France qui n'a jamais existé tout comme pour le belge Laurent Louis, homophobe notoire.

0.jpgCela va plus loin que le conservatisme puisqu'il y a une volonté de destruction, quitte à devenir contre-révolutionnaire alors que l'esprit républicain français va dans le sens opposé en s'ouvrant au monde.

Idée d'ouverture qui, fragile, tourne béatement dans une liberté apathique.

La crise est une condition nécessaire mais pas suffisante pour l'émergence des idéologies anti-démocratiques. 

La solution serait de ressortir avec une démocratie revigorée puisqu'elle a perdu l'habitude du combat et proposer un projet de société idéologiquement novateur qui manque actuellement alors que les livres à succès qui sortent sont hostiles à la modernité, blâment les principes de la création européenne tout en étant supportés par les médias officiels ou les réseaux sociaux.

Se battre sans victimisation pour améliorer l'économie au bénéfice de la société est passé au second plan après l'idéologique qui souvent est ultra-conservatrice en cherchant désespéramment dans les racines.

La femme comme avenir de l'homme, viendrait peut-être sans voile apporter ce changement puisque l'homme a raté son tour. 

Le consensus n'est plus de mise car la démocratie contient les germes de sa propre destruction par un pseudo consensus utilisé contre elle-même alors que cette opposition destructrice fait beaucoup plus de bruit.

Le règne de la distance et de la dérision touche à sa fin. 

Raphael Gluckxman est donc un réactionnaire aux réactionnaires...  

 

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Une période de "slow life" comme l'avait décrit Dany Laferrière dans son livre "L'art perdu de ne rien faire"?

Une "slow life" pour vaincre l'anxiété, la solitude, la dépression dans une vie que la médecine a allongé mais qui ne sait pas comment l'occuper utilement. 

Bien sûr, peut-être faudra-t-il apprendre à faire une pause, à arrêter de passer d'une tendance à l'autre et consolider ces découvertes et ces inventions et pour en évaluer les pertes et profits.

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Mais c'est la violence et les confrontations totales qui semblent triompher.

Le djihadisme dans une passion sanglante serait à la base ou le résultat de la désagrégation des encadrements collectifs entraînés par la civilisation du trop léger.

La légèreté la plus féconde est celle qu'avait apporté Nietzsche qui renvoyait à la création artistique, l'éducation, la réflexion avec la récompense de la joie de la victoire sur les contraintes et les résistances.

On a appris que la ville historique de Palmyre est tombée sous la coupe de Daesch. Cela ne manquera pas de gâcher l'histoire et le précieux patrimoine qui n'est pas le leur en même temps que l'élimination de ceux qui ne pensent pas comme eux. 

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Ce jeudi, à la radio belge, Khadja Nin passait le message que le Burundi était au bord d'une guerre civile pour une affaire de dirigeant qui ne comprend pas qu'il doit céder sa place à un suivant alors que la Constitution le lui imposait.

Hier, un leader de l'opposition était assassiné à Bujumbura.

Aujourd'hui, il y a un an, ce fut l'attentat antisémite contre le Musée juif de Bruxelles. 

Vaincre ou mourir est devenu le mot d'ordre.  

Ce soir, le film Mad Max va probablement avoir une place de choix Cannes même s'il n'était pas en compétition...

 

D'où vient toute cette violence?

Ne serait-ce pas la peur du lendemain? 

Normal que les "plus anciens" deviennent réfractaires en constatant qu'ils ne sont plus totalement sur la même longueur d'onde en fonction de leur âge qui avance inexorablement. 

0.jpgArun Gahdhi remarquait récemment que "Nous sommes remplis de violence" et que la non-violence s'apprend.

Il expliquait comment son grand-père lui avait appris les techniques de la “non-violence”. “Quand j’étais petit, mon grand-père m’obligeait à dessiner un arbre tous les soirs. Je devais y inscrire tous mes actes de violence physique de la journée d’un côté et de l’autre ceux de la violence passive, celle qui blesse intérieurement les autres et qui est plus difficile à détecter. Pour chaque action, je devais aussi écrire si je pensais avoir blessé quelqu’un et comment. Après un mois, le mur de ma chambre était déjà rempli !  La violence n’est pas naturelle, mais nous avons créé cette culture de la violence. C’est plus facile pour nous de contrôler les gens, de les dominer dans tous les aspects de notre vie. On est tout le temps en train de diviser, de discriminer, d’opprimer les autres. C’est cela la violence passive et elle blesse beaucoup de nos proches. La première chose à faire, c’est de détecter cette violence, souvent passive, ensuite, via des techniques d’introspection, on peut changer, s’en libérer. 

0.jpgArun Gandhi se dit “sidéré” par l’attitude des jeunes Européens qui partent combattre en Syrie. 

“Ils ont perdu l’espoir et aller tuer les autres là-bas ne va évidemment rien leur apporter. En fait, ils gèrent très mal leur colère. La colère, c’est comme le courant électrique: si on le dirige bien et on l’utilise, il est très utile. Mais si on en abuse et le met dans la mauvaise direction, il est mortel. Le problème c’est qu’aujourd’hui, on n’enseigne pas ce qu’est la colère et on permet à chacun de l’utiliser comme il veut et d’en abuser. Ce n’est qu’en prenant conscience de cette violence que nous avons en nous que nous pouvons changer".

Gilles Lipovetsky répondait-il à cette situation dans son livre: "De la légèreté"?

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PréludeNous vivons une immense révolution qui agence pour la première fois une civilisation du léger. Le culte de la minceur triomphe; les sports de glisse sont en plein essor; le virtuel, les objets nomades, les nanomatériaux changent nos vies. La culture médiatique, l’art, le design, l’architecture expriment également le culte contemporain de la légèreté. Partout il s’agit de connecter, miniaturiser, dématérialiser. Le léger a envahi nos pratiques ordinaires et remodelé notre imaginaire: il est devenu une valeur, un idéal, un impératif majeur.
Jamais nous n’avons eu autant de possibilités de vivre léger, pourtant la vie quotidienne semble de plus en plus lourde à porter. Et, ironie des choses, c’est maintenant la légèreté qui nourrit l’esprit de pesanteur. Car l’idéal nouveau s’accompagne de normes exigeantes aux effets épuisants, parfois déprimants. C’est pourquoi, de tous côtés, montent des demandes d’allègement de l’existence: détox, régime, ralentissement, relaxation, zen... Aux utopies du désir ont succédé les attentes de légèreté, celle du corps et de l’esprit, celle d’un présent moins lourd à porter. Voici venu le temps des "utopies light".

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Résumé d'un interviewLe caractère "hyper" serait dû à une modernité marquée par ses excès en tout qui mènent à l'exaltation de l'individu, la consommation effrénée et en finale, le marché tout-puissant. 

Nous sommes dans une civilisation poids plume qui n'a pas à évincer la lourdeur en regardant avec des lunettes de recul dans une citoyenneté light. Tout se joue dans le présent dans les techno-sciences avec un autre type de démocratie comme support.

La famille, la morale religieuse et les rôles sexuels est présentée comme des  solutions uniques alors que la maîtrise étatique est déclinante.

Cette semaine, l'Irlande dit "oui" au mariage homosexuel après un référendum historique. Pour les uns se sera une avancée, pour les autres un recul.

Le passé se dématérialisait-il autrement dans les divertissements et ainsi se décompressait pour entrer dans l'imaginaire légèreté par le défi des connections et la virtualisation des contacts comme s'il s'agissait "une "fun morality"? 

Le point positif d'Internet, de cette vie virtuelle, ce sont les débats d'idées existant sur tous les fronts sans distinction de race et cultures. Ce ne serait pas suffisant ni productifs dans un avenir en rupture avec celui dans lequel nous glissons.

Cela me rappelle à un autre vieil article "Il était une fois, l'utopie" écrit en 2010.

Quoiqu'on dise, les utopies ont toujours des sursauts de vérités quand la banalisation des évènements, porte à se banaliser soi-même. 

0.jpgLe culte du léger existe, mais parfois déshumanise et reprend des dimensions bien plus en rapport avec l'humain pour pouvoir continuer à se vendre.

Les phablettes qui permet de téléphoner parmi une foule d'autres fonctionnements, se rapprochent des dimensions de la tablette alors que ces engins de la technologie de pointe pourraient être encore plus petits.

Le dilemme est que nos petits doigts ne permettent plus de pointer les touches numériques pour écrire ou téléphoner sous peine de devoir utiliser un stylet. Ce qui se conçoit évidemment moins bien en relation avec les principes originaux.

Le mot "résilience", Wiki dit que c'est un phénomène psychologique qui consiste, pour un individu affecté par un traumatisme, à prendre acte de l'événement traumatique pour ne plus vivre dans la dépression et se reconstruire. Elle serait rendue possible grâce à la structuration précoce de la personnalité, par des expériences constructives de l'enfance et parfois par la réflexion, ou la parole, plus rarement par l'encadrement médical d'une thérapie".

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No future, pour qui?

La pénurie de main d’œuvre, de talents dans certains secteurs qui ne sont pas exclusivement mêlés au numérique, n'est pas un miragepodcastdonc, pas de panique totale et globale.

Pour les audacieux visionnaires, il y a même le "coaching" qui se présente.

Trop souvent mise en jachère, la jeunesse doit encore éclore.

Laurence Bibot rappelait mardi le dixième anniversaire de Youtube dans son Café serré en présentant le ridicule de situation avec humour :podcast

 

Conclusions personnelles de cette tétralogie d'articles:

Une rigueur qui n'a rien de poétique pouvait s'y déceler.

John Von Neuman, en précurseur, est à la base de l'informatique moderne et du numérique. Il disait que suivre les règles est moins important que de les comprendre et de les assimiler.

L'opposition entre les sciences numériques et les sciences humaines se retrouve à chaque extrapolation. Le numérique est-il le destructeur de l'humain ou son outil?

Alors, puisque nous sommes à la croisée des chemins avec des questions sans réponses autres que partisanes, la lutte entre les passéistes nostalgiques du passé et les progressistes s'organisent parfois de manière virulente dans les extrêmes. 

Dans mon entourages, des gens de ma génération (dont mon épouse) qui freinent des deux pieds pour éviter de se lancer dans l'aventure du numérique et moi, qui ai pris une voie de traverse depuis longtemps sans peur et sans reproche et qui dort toutes les nuits sans aucun remord.

Ai-je été plus philosophe que narrateur?

J'ai raconté des anecdotes en chassant les mythes comme la peste. Des anecdotes qui, normalement, ne se représenteront peut-être plus demain de la même façon. Mais, elles sont là, aujourd'hui, comme "milestones" pour dire que rien ne se crée sans des arrière-pensées ni s'efface pour garder des preuves.

0.jpgJ'ai été étonné que Bruno Colmant qui a fait partie de cette saga, a subit 2008 comme un cataclysme. Mon "Spéculons en paix" qui datait de 2005, bien avant le "grand" crash, et qui montrait déjà un potentiel de dérives.

Les graphiques et la vieille idée que les arbres ne montent jamais au ciel, aurait pu allumer tous les clignoteurs d'alerte.

Actuellement, la machine sous n'importe quelle forme, agit en binaire, en dichotomie sous le contrôle de la logique de ce cher Monsieur Boole qui très sérieux a inventé une logique très peu humaine qui décide ce qui est vrai ou faux.

Cette logique coexiste dans le radicalisme qui veut éradiquer le pluralisme d'idées trop symboliquement "humaines". 

0.jpgDemain, peut-être, la machine se rapprochera plus de l'humain et donnera des réponses qui dépendront du temps qu'il fait, de l'âge ou de l'humeur du jour.

Devenir plus humain pour une machine, ce n'est pas seulement ajouter une couche de sentimentalité, mais apporter aussi un goût de l'imprévu pour répondre à une situation inédite.  

Vive les automatismes bien pensés, pourrait-on dire.  Le numérique n'est encore qu'à l'orée du bois des espérances et des imaginations qu'il pourrait engendrer.

Trop sérieux à tribord pendant tant d'années, j'ai viré de bord à 180° à bâbord avec philosophie et humour.

Le côté théorique m'a plus titillé l'esprit que la pratique. 

Vincent Cassel, interrogé par le Vif, disait "quand je joue, je suis sur un fil. Ce qui est intéressant, c'est d'être libre, d'inventer, de créer, de faire avaler un poisson énorme en osant ne pas avoir peur du ridicule. Ce qui m'excite, c'est l'instabilité, la découverte, la curiosité, l'illusion, la désinvolture, arriver à raconter quelque chose qui vient d'on ne sait où. Les besogneux et les les sérieux m'énervent".

Qu'est-ce que j'aurais pu l'énerver à l'époque même si j'avais la même fougue de créer et d'inventer?

J'ai passé ce cap d'être besogneux et sérieux, même s'il subsiste une certaine rigueur dans ce que j'entreprends encore aujourd'hui. 

Alors soldons les compte.

0.jpgA la question qui m'a été posée "Tout n’est-il pas trop cérébral hier et aujourd'hui et plus assez physique?", je répondrais: "Passer à plus physique et moins cérébral, à notre époque, assis sur des montagnes de mauvaises décisions, de préjugés, de dettes ou autres choses tellement banalisées, ne serait pas adéquat. Ce qui ne veut pas dire que les jambes ne peuvent pas collaborer.".

Le changement de paradigme est en marche, parallèle avec le numérique. Cela exigera de ne pas avoir peur aux yeux et de s'adapter. Le rythme des 3X8 heures d'activités différentes vont devoir se "customiser" et les utilisateurs qui vivront le mieux, seront ceux qui s'adapteront aux nouvelles normes.

De cela, le plan Marshal 4.0 n'en parle pas.

0.jpgLes machines vont probablement finir par apporter une rétrocession de leur rentabilité aux hommes et sortir des seules mains de ceux qui les détenaient. 

Franz-Olivier Giesbert écrivait dans l'édito du Point "Il faut savoir changer d'ennemis".

Avoir été épinglé comme misogyne et misanthrope dans une génération gueule de bois, m'a plutôt amusé. Alors j'ai essayé de comprendre d'où pouvait provenir cette impression.  

Notre premier ministre, a été chahuté tout au long de sa première année. Interviewé à la télé ce mercredi, il a avoué "s'être trompé". Souplesse, euphémisme, stratégie de la communication et ses électeurs trompés.

0.jpgVoilà peut-être une raison.

La machine, bien programmée, ne se trompe pas... ne trompe pas.

Si vous en avez l'impression, surtout ne jetez pas votre PC par la fenêtre.

Regardez qui l'a programmée, c'est lui qu'il faudrait prévenir.

Son programme a peut-être un bug et il peut le corriger et l'adapter... Mais, c'est peut-être aussi un manquement dans le cahier des charges. Celui peut s'amender aussi.

Un homme, une femme, on ne peut les corriger de manière définitive que s'il ou elle le veut bien. Une différence qui vaut son pesant de cacahuètes.

Le programmeur est un homme et pas tout à fait numérique. Comme une machine analogique, il a construit son programme avec, parfois, des "à peu près".

Soyez indulgent, son programmeur a laissé passer une occasion d'être plus circonspect.La machine, elle, n'en peut rien.

Elle ne se trompe jamais.

Elle n'a aucune nostalgie.

On ne trouve pas de concept "bonheur" dans les circuits d'une machine. 

Vendredi, la RTBF présentait "Les marchands de bonheur", comme une prime payées par des pigeons puisqu'aucune solution valable pour corriger le mal-être existait à coup sûr. 

Soyons philosophe et revenons à la phrase par laquelle je terminais le billet de la semaine dernière"La philosophie ne fait pas le bonheur... et c'est tant mieux". Son auteur démontrait que la philo-bonheur était seulement un fantasme que l'on atteint au mieux à l'infini, au pire, jamais.

Il n'y a rien de plus analogique que le bonheur dans lequel rien n'est durable dans la plénitude, de satisfaction ou de sérénité. 

La légèreté sans la souplesse d'esprit ne servirait, dès lors, à rien.

Réagir en fonction de mon vécu, des annonces et des enregistrements que j'en ai fait. Etre polémiste lors de fréquentations multiples sur forums colle forcément aux semelles à mêler le sucre au sel et au poivre pour en faire une sauce aigre-douce. 

Au début de ma carrière dans le domaine des TICs, tout était différent.

Tout était à créer "from scratch" comme on disait. Peu de moyens à disposition. Des machines avec mémoires ri-kiki, du stockage de données vite dépassé et des vitesses de calcul qui frisent le ridicule aujourd'hui. 

Les informaticiens cherchaient du temps machine pour tester leurs belles créations encodées sur cartes perforées après les heures de travail de la journée.

La modernité nous poussait à inventer toujours plus efficace en prenant un train qui roulait encore à petite vitesse.

C'était une époque pendant laquelle on ne devait pas postuler pour un emploi en envoyant des centaines de lettres à dire qu'on était pas le plus beau et le plus fort. Les compétences se prouvaient sur le terrain de l'action et non pas sur un texte bien présenté de CV avec photo annexée.

On complexifiait, sans s'en rendre compte, avec un langage du terroir qui sortait d'une tête bien chaude à faire cuire un œuf.

Aujourd'hui, ce qu'il faudrait c'est rendre les choses complexes plus intelligibles pour faire rejoindre l'abstraction de la théorie à la pratique.

Avec le PC, l'étiquette "Plug & Play" sur la boîte, ce n'était q'un subterfuge du marketing.

Aujourd'hui, dans une période post-moderne, les TICs sont-ils arrivés à maturité? Oui, ils arrivent à consommer 10% de la production mondiale d'électricité. Non, ils sont encore jeunes à l'échelle des réalisations potentielles qui existent encore.

Rien de léger dans cet investissement, qu'il faut mettre dans la balance des P&L.

Je n'ai pas poussé à s'engager dans cette voie numérique sans biscuits car il faudra peut-être plus encore avoir le feu sacré pour s'y lancer en l'accompagnant d'autres qualifications plus ciblées.

0.jpgAujourd'hui, les TICs sont devenus un outil technologique qui est sorti d'un Brico Center sans romantisme. 

Un informaticien garde des tics si pas des tocs.

C'est un testeur auquel il ne faut pas dire ce qu'il faut faire ou non. C'est un apprenti sorcier de formation.

Il teste tout, choisit la méthode la plus adéquate, évalue les résultats et corrige de manière drastique les bugs éventuels, après coup, avant de recommencer le processus dans une boucle sans fin.

Il doit aimer les risques sans trop de principes de précautions puisqu'il recherche les exceptions qui confirment les règles pourvu qu'en finale, les choses deviennent plus efficaces que ce ne l'était avant son action. Il a à sa disposition une série de couteaux suisses qu'il lui faut intégrer et vérifier si les données qu'il a au départ, ont été correspondantes à ce qui a été estimé et assumé.  

Pas besoin de recevoir le blanc-seing de l'autorité, puisqu'il a une tâche détaillée dans un cahier des charges qui le guide.

Si vous n'êtes pas informaticien et que vous n'avez pas de problèmes pour utiliser votre bécane, n'allez pas chez un informaticien.

Celui-là n'a plus toutes les cartes en main. Pour maîtriser, il devrait être au cours de (re)formation en permanence.  

Les étages du dessus, démissionnaires, ne parviennent pas à suivre la "pharmacologie booléenne" donc une confiance mutuelle doit exister

Pour moi, ce fut une chance de ne pas avoir subi de bouleversement, ni de révolution numérique. Je n'y ai vu qu'une suite évolutive logique de ce qui allait sortir de cerveaux dits "géniaux".  

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Aujourd'hui, j'ai raccrocher. J'ai tourné une page pour en ouvrir une autre tout aussi intéressante.

Période de transition vers un autre paradigme "un jardin d"hiver au rayon des divers".

Le succès toujours présent des vieux tubes des Star80 prouve qu'ils sont encore là et qu'ils parviennent à entraîner des jeunes dans leur sillage.

J'ai pris l'habitude d'accompagner mes textes de musiques que l'on dit classiques et d'autres plus modernes.  

Hier, c'était donc la finale du Concours de l'Eurovision. Loic Nottet que l'on décrit comme androgyne, atypique, représentait la Belgique.

Une honorable 4ème place plébiscitée surtout par les jeunes.  Les paroles de Loïc décrivaient très bien le problème qu'ont les jeunes avec cette question: "what we have to show tomorrow".

Début 2009, j'écrivais "Écrire en analogique ou en numérique".

Article qui disait que j'écrivais souvent comme je programmais. Déformation professionnelle. Bien sûr.

Écrire, qu'est-ce, sinon faire acte de présence dans son époque comme le décrivait Paul Valery:

"Être léger comme l'oiseau et non comme la plume"

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Les articles précédents de la tétralogie étaient:

Je dois peut-être lasser, certains.

Alors, la semaine prochaine, on change de crèmerie... promis...

 

L'enfoiré,

 

PS: Ce weekend, c'est le "Jazz Marathon", alors quelques danses de claquettes en photos prises au Sablon avec des (mi)jeunes de tous les âges.

Le festival de Cannes avait à nouveau inspiré Laurence Bibot à cause de ses lauréats: podcast

Qui est encore misogyne? Rappelez-moi...

Quant au Plan Marshal 4.0, Alex avait quelques petites remarques: podcast

 

Commentaires

Tout d’abord , je suis ravie de changer de crèmerie la semaine prochaine……….en espérant entrer dans une pâtisserie ou une épicerie pleine de choses sucrées et agréables à déguster!
Par contre si c’est pour me retrouver dans une boucherie ou la viande doit être cuite et recuite avant de pouvoir me rassasier….…..je passe mon tour!

Juste 2 petites remarques:

-"J'ai passé ce cap d'être besogneux et sérieux, même s'il subsiste une certaine rigueur dans ce que j'entreprends encore aujourd'hui. "

C’est tout à fait personnel mais je n’ai vraiment pas l’impression que tu n’es plus besogneux!!
La preuve les articles longs et hyperdocumentés .
Toutes les ajoutes pour rendre tout çà plus agréable.
C’est un boulot monstre.
Et même si c’est un plaisir , je te l’ai déjà dit tu es une petite fourmi!

"-éIl n'y a rien de plus analogique que le bonheur dans lequel rien n'est durable dans la plénitude, de satisfaction ou de sérénité"
Là je ne suis pas du tout d’accord!!!!
Le bonheur n’est absolument pas analogique!
Il ne varie pas tout le temps!!
Le bonheur est une notion subjective.
Pour être appelé bonheur il doit être stable. C’est un état d’équilibre.
C’est un but , une fin en soi , un objectif, un idéal.
C’est une quête dont on essaye de s’approcher.
Peut être même une illusion vitale pour l’homme.

Écrit par : Chantal | 24/05/2015

Nous entrons dans la période des vacances. Ce qui veut dire qu'à partir de la semaine prochaine, les articles vont en avoir le parfum.

Passer le cap du besogneux, ce n'est pas aussi facile que de le dire. On ne se refait pas du tout au tout.
Perfectionniste? Non. Simplement une volonté d'être complet, de garder une référence sur un sujet donné en se rapprochant de l'entièreté du sujet.
Le blog est très souvent une réaction sans suite écrite en vitesse sur un coin de table sans aucun lien avec les précédents ou les suivants.
Le mien, peut-être faudra-il le lire comme une suite de mini-livres qui ne sont jamais terminés parce qu'ils se complètent après la publication.
Je fais donc de l'anti-blog.
Un article qui peut être lu en quelques minutes ou donner lieu à plus d'une heure de consultation ou des journées si l'envie prend d'aller lire les livres référencés.
Oui, c'est du boulot. ça je confirme.

Analogique du grec analogos (αναλογος) signifiant « qui est en rapport avec, proportionnel »
Une extension philosophique du mot "Analogique", ce serait que l'homme mesure un nombre réel de choses qu'il rencontre en variant ses conclusions de façon continue.
L'homme quantifie son "bonheur" ou son "mal-être" sans précision chiffrée, mais seulement en comparaison avec son entourage.
S'il ne varie pas tout le temps, il le fait dans l'espace où il vit.
Si le PIB existe en numérique, le Bonheur Intérieur Brut ( http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2010/01/10/le-bib.html ) est dépendant de paramètres très ou trop humains. D'où l'impossibilité d'établir des conclusions globales;
Comme tu le dis, il est subjectif et non pas objectif.
Dans un des articles précédant, je parlais des objets dans le numérique.
J'avais fait une comparaison que je reprends:
"Java n'est pas uniquement une danse, c'est aussi un langage informatique qui correspondrait, à y réfléchir, parfaitement à cette philosophie.
Dans ses fondations, il s'agit de manipuler des objets parmi différentes classes polymorphes, par l'héritage de ce qui peut l'être, par la conversion de valeurs ou idées irréconciliables (par "casting"), par le "switch" de solutions "à la carte", via des interfaces, que l'on pourrait appeler "ombusmen".
Troublante, cette association, non?
Cela ne veut pas dire, qu'il n'y aura pas de ratés, de "bugs", mais en tenant compte de tous les paramètres, on ne peut que se rapprocher de solutions plus durables en mettant tout le monde d'accord.
(extrait de: http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2013/10/01/une-vie-plus-haute-que-mes-reves-5185833.html )

Merci de m'avoir redonner l'envie de relire ces billets

Écrit par : L'enfoiré | 25/05/2015

Et à Cannes, la compétition donne

►La Palme d’or revient à Jacques Audiard, pour « Dheepan ».
►Le Grand Prix a été gagné par « Le fils de Saul », de Laszlo Nemes. Un film sur l’enfer des camps de concentration.
►Le Prix du jury est revenu à l’humour délirant de The Lobster, du Grec Yorgos Lanthimos.


http://www.lesoir.be/887712/article/culture/cinema/2015-05-24/festival-cannes-palme-d-or-pour-jacques-audiard-direct-commente

Une palme d'or décevante et très française?
Palmarès qui brasse le chaud et le froid, le génial et le n’importe quoi à l’image du jury si on regarde les personnalités qui le composaient...
« Dheepan. L’homme qui n’aimait plus la guerre » raconte le parcours en France de réfugiés sri-lankais, confrontés à la vie dans une cité, plutôt zone de guerre. Les trois exilés ont quitté un enfer pour en trouver une autre. Où est le bonheur sur terre : en Angleterre.
Les intentions déclarées d’Audiard sont belles : il se place du côté du réfugié, celui qu’on voit parfois vendre des bricoles lumineuses aux terrasses de café et qu’on envoie bouler. Quelle est sa vie d’exilé ? Et ça, c’est passionnant. Traité à hauteur d’homme, de manière brute, avec des acteurs non professionnels qui trouvent leur justesse justement dans leur authenticité. Mais le fait de confronter cette vie d’exilés à celle d’une banlieue française en état de guerre, où des petites frappes se prennent pour des caïds et sèment la terreur, armes au poing, là, ça coince. Parce que, du coup, Audiard nous fait « La haine 2 » et montre un autre enfer, celui des Français qui doivent cohabiter dans cet environnement là. Audiard ne voit pas d’autre solution qu’un nouvel exil : celui de l’Angleterre où il est possible de vivre sous le soleil en paix. Merci Queen Elizabeth. Et de terminer son film de façon grotesque par un happy end artificiel.
En primant ce film, c’est l’Occident qui se donne bonne conscience facilement, hypocritement face à tous les exilés du moment. Ce n’est pas très honorable.

http://www.lesoir.be/887712/article/culture/cinema/2015-05-24/festival-cannes-une-palme-d-or-decevante-pour-jacques-audiard

Écrit par : L'enfoiré | 24/05/2015

Dheepan, n'est-ce pas exactement ce que dénonce Raphael Gluckxmann au point de donner du blé à moudre pour les extrémistes de tous poils, surtout ceux du FN?

Écrit par : L'enfoiré | 25/05/2015

Quel est le futur de l’emploi, du voyage et de la mobilité?

Les avancées technologiques influencent quotidiennement la vie des personnes. Le travail et le secteur du tourisme connaissent également diverses évolutions qui produisent des changements dans l’économie mondiale avec l’apparition de nouveaux types d’emplois et de formes de voyages qui n’existaient pas il y a quelques années.
« Nous assistons à un changement des jours ouvrables de type 9-5 vers des horaires flexibles, au passage d’un emploi à vie à des postes multiples, à une évolution des bureaux fixes aux bureaux flexibles et à une hausse significative du travail indépendant », indique un article d’Agenda qui se centre sur les changements au sein de l’économie des Etats-Unis.
Selon cette analyse, beaucoup de modifications auront lieu grâce aux nouvelles technologies qui permettent aux personnes de communiquer de diverses manières, dans de nombreux lieux et au sein de contextes bien différents de ceux d’il y a encore quelques années. Aujourd’hui, plus besoin de donner un coup de fil pour trouver un bon avocat ou d’appeler une entreprise de plomberie pour trouver un professionnel de ce secteur. De nos jours, il est facile de trouver tous ces services sur les plateformes qui permettent des connexions peer-to-peer et qui font partie de ce que l’on nomme le partage ou l’économie collaborative.
« Aux Etats-Unis, 34% de toute la force de travail est déjà classée comme « freelance » (travailleur indépendant ou non salarié) et d’ici à 2020, ce nombre devrait augmenter de 40% », indique Agenda.
Pour beaucoup de personnes, ces nouvelles possibilités de travail indépendant permettent une flexibilité qui n’était pas possible auparavant. Au lieu de consacrer tout votre temps dans une entreprise, vous pouvez maintenant constituer un portfolio professionnel qui répond mieux à vos besoins et objectifs dans la vie.
« Des plateformes comme TaskRabbit, WoNoLo et AirTasker permettent aux personnes de trouver et de proposer toute une gamme de services tandis que des sociétés comme UpCounsel et Pager offrent des services plus spécifiques, principalement juridiques et médicaux. L’industrie du voyage connaît également une révolution engendrée par des facteurs et des technologies similaires. Des plateformes BlaBlaCar, Uber, Lyft, LoveHomeSwap et AnyRoad sont en train de modifier tous les aspects du voyage, du transport et de l’hébergement ».
Tout cela provoque des changements dans l’économie, explique Agenda. Ces plateformes, correspondant à l’offre et à la demande de services, ont connu une croissance spectaculaire ces dernières années. En six ans, Airbnb a loué plus de chambres que les hôtels Hilton et BlaBlaCar a transporté plus de personnes que l’Eurostar à moins de 1% de coût du capital.
« Lorsque nous analysons en profondeur, nous voyons le nombre de personnes qui sont impliquées : des jeunes professionnelles qui débutent leur carrière, des cadres moyens et des cadres supérieurs qui recherchent un changement. Les travailleurs freelance participent directement alors que les employeurs traditionnels doivent repenser à leur ressources, à leurs besoins de main-d’œuvre et à comment ils pourraient profiter des opportunités internationales pour stimuler les employés », conclut Agenda.
Les changements dans l’économie globale se voient au jour le jour et la révolution technologique changent les modèles traditionnels de ces différents secteurs.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=hr&item=quel-est-le-futur-de-lemploi-du-voyage-et-de-la-mobilite&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 26/05/2015

La radicalisation violente n’est pas à chercher sur Internet

Où vient naître la propension à l’extrémisme violent, qu’il soit religieux, de gauche ou de droite ? Sur quel terreau, sur quelles failles ? Et quel rôle tient Internet dans le processus de radicalisation violente ?
Ces questions ne sont plus inédites, mais les conclusions d’une étude de l’Université catholique de Louvain et de l’Université de Gand, apportent un éclairage nouveau.
Ainsi et contrairement à certaines idées reçues confirment les chercheurs, " Internet et les médias sociaux ne constituent pas le point de départ du processus de radicalisation d’un individu. Il constitue un facilitateur qui sera mis à contribution lorsque le processus de radicalisation est déjà enclenché ".

Répondre aux trois fondements
L’élément central sur lequel se base le processus de radicalisation violente, précise l’étude, est bien "l’inconfort moral vécu", ce sentiment d’insatisfaction qui touche un individu lorsqu’il ressent "un écart trop important entre ce qu’il estime être un ‘équilibre satisfaisant’ où ses besoins fondamentaux sont rencontrés et la vie qu’il mène effectivement".
C’est sur ces frustrations que viennent se greffer les groupes radicaux et les mouvements extrémistes. Ceux-ci, conscients de leur attractivité, offrent alors trois éléments qui répondent "aux trois plus importants fondements de la radicalisation" : une réponse existentielle au besoin de sens et de signification, une réponse politique et parfois violente à l’injustice ressentie, et un lieu accueillant et un sentiment d’appartenance.

Le motif n’est pas la cause
Alors que le gouvernement planche sur un "contre-discours" à opposer aux radicaux, notamment sur les réseaux sociaux, cette étude, qui s’ancre sur le terrain belge et qui a été commandée par le SPF Intérieur lui-même, insiste sur le fait qu’une telle démarche de contre-discours "ne sera pertinente que si elle vise à offrir une alternative répondant à ces besoins et pas seulement une alternative déconstruisant un discours".
Les chercheurs regrettent par ailleurs la confusion trop souvent opérée entre les motifs explicites et les causes de la violence. Que les motifs soient religieux ou idéologiques (mise en place de la charia ou chute du capitalisme par exemple), ils demeurent des conditions nécessaires mais pas suffisantes pour expliquer le choix d’actions spécifiques. "Au lieu de se concentrer sur les motifs et l’idéologie, l’attention devrait se porter sur les problèmes structurels, les processus de groupe et les contraintes individuelles perçues comme étant le véritable terreau de la radicalisation violente."
L’injustice perçue, met enfin en garde l’étude, ne se cantonne pas à une seule catégorie de la population. Elle peut être présente dans toutes les couches de la société et relève bien, là est toute la difficulté, de causes non pas conjoncturelles, mais plus profondément structurelles.

Vers la mise en place d’un centre de connaissances sur la radicalisation ?
Si les causes premières de la radicalisation violente ne sont pas imputables à une religion, à une idéologie, à un groupe ni à une couche sociale spécifique, la prévention de la radicalisation ne pourra qu’être la plus globale possible.
Pour mener à bien ces défis , les chercheurs des deux universités proposent au gouvernement la "création d’un centre de connaissances et d’informations sur la radicalisation et l’extrémisme, regroupant des acteurs crédibles et des connaissances pertinentes et soutenues par la recherche". "Ce qui manque, c’est un partenaire central et neutre qui peut apporter des connaissances existantes et ainsi conseiller au mieux l’élaboration d’une politique de prévention intégrée, coordonner les responsabilités, donner des informations concrètes sur la façon de reconnaître et de lutter contre la radicalisation et le soutien, et évaluer les initiatives existantes. Toutes nos recommandations proposées pourraient être organisées par ou bénéficieraient d’un tel centre."

http://www.lalibre.be/actu/belgique/la-radicalisation-violente-n-est-pas-a-chercher-sur-internet-5564a05a35704bb01c7daf77

Écrit par : L'enfoiré | 27/05/2015

Astuces pour travailler moins mais en faire plus

Selon une étude citée par Travis Bradberry sur Entrepreneur.com, la productivité par heure diminue sensiblement lorsque la semaine de travail dépasse les 50 heures et lorsque la semaine de travail atteint les 55 heures, la les performances diminuent tellement que travailler n’a plus aucun sens. Cette réalité est telle que les personnes qui travaillent 70 heures sont aussi productives que celles qui travaillent 55 heures.
Les personnes performantes connaissent l’importance du relâchement et de la détente durant les weekends. Elles emploient d’ailleurs ces périodes de temps pour anticiper une meilleure semaine. Cependant, il s’agit d’une chose plus facile à dire qu’à faire.

« La liste qui suit comporte 10 choses que font les personnes qui réussissent afin de trouver l’équilibre le weekend et commencer le lundi matin à 110% » écrit Bradberry.

1. Elles se déconnectent
La déconnexion est la stratégie la plus importante à mette en œuvre le weekend. Si vous n’arrivez pas à trouver un moyen pour vous déconnecter électroniquement de votre travail du vendredi soir au lundi matin, vous n’arrêtez finalement pas de travailler. Etre constamment disponible vous expose au stress et vous empêche de vous recentrer et de de vous recharger. Si vous n’êtes pas en mesure d’utiliser votre weekend à cela, essayez au moins d’avoir quelques heures pendant ces journées durant lesquelles vous pouvez pratiquer des activités récréatives.

2. Elles minimisent les corvées
Les tâches domestiques peuvent être un obstacle si vous les postposer pour le weekend. Lorsque cela arrive, vous perdez l’opportunité de vous détendre et de réfléchir. Beaucoup de ces corvées sont assimilées au travail et si vous les réalisez le weekend, vous en venez à avoir des semaines de travail de sept jours. Pour éviter cette situation, vieillez à inclure vos corvées au sein de votre horaire de la semaine.

3. Elles réfléchissent
La réflexion hebdomadaire est un outil puissant pour l’amélioration de vos performances. Utilisez également les weekends pour penser à votre organisation et à votre travail. Sans les distractions hebdomadaires, vous serez capable de voir les choses sous un nouvel angle. Utilisez cette nouvelle perspective afin d’aborder la semaine de travail différemment.

4. Elles font de l’exercice
Vous n’avez pas le temps de faire de l’exercice pendant la semaine ?Vous avez 48 heures pour en faire durant le weekend. Mettre votre corps en mouvement pendant 10 minutes libère un neurotransmetteur nommé Gaba qui réduit le stress. L’exercice est également un excellent moyen pour trouver de nouvelles idées. En outre, une activité extérieure a le mérite de favoriser la créativité.

5. Elles poursuivent leur passion
Vous seriez surpris des résultats obtenus lorsque vous poursuivez votre passion également le weekend. Vous livrer à votre passion est un excellent moyen pour échapper au stress et pour ouvrir votre esprit à de nouvelles idées. Lire, écrire, peindre et jouer d’un instrument sont des activités qui vous aident à acquérir de nouveaux modes de pensée qui vous seront utiles durant la semaine.

6. Elles passent du temps avec leur famille
Passer du temps avec votre famille durant le weekend est essentiel pour vous recharger. Les jours de la semaine passent si rapidement que vous ne profitez pas vraiment du temps passé en famille. Ne permettez pas que cela arrive le weekend. Emmenez vos enfants au parc ou votre conjoint au restaurant. Allez rendre visite à vos parents.

7. Elles planifient des micro-aventures
Achetez des billets pour un concert unique ou réservez une chambre dans un nouvel hôtel qui vient d’ouvrir dans le centre-ville. Au lieu d’aller au gymnase, partez en randonnée. Essayez quelque chose que vous n’avez jamais fait. Les recherches montrent que l’anticipation d’une activité plaisante est une partie importante du plaisir ressenti lors de cette même activité. Par conséquent, planifier une activité agréable aura également l'avantage d’améliorer votre humeur pendant la semaine.

8. Elles se réveillent à la même heure
Pendant le weekend, il est tentant de dormir davantage. Même si vous lever plus tard vous procure un bien-être momentané, cela affecte également votre rythme circadien. Si vous dormez trop, vous serez fatigué et vous ne profiterez pas totalement de votre weekend. Si vous avez besoin de récupérer du sommeil, allez vous couchez plus tôt.

9. Elles consacrent la matinée à elles-mêmes
Il peut être compliqué d’avoir du temps pour vous le weekend, surtout si vous avez des enfants. Trouvez donc un moyen de vous livrer à une activité passionnante le matin afin d’accroitre votre sensation de bonheur et d’éclaircir votre esprit.

10. Elles préparent la semaine qui vient
Le weekend est le moment idéal pour planifier la semaine à venir. 30 minutes de planification peuvent engendrer des gains de productivité importants et diminuer votre stress. La semaine qui vient sera beaucoup plus facile à gérer car vous saurez ce que vous avez à faire.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=hr&item=10-astuces-pour-travailler-moins-mais-en-faire-plus&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 27/05/2015

Dernière retranscription de "Le temps qu'il fait" de Paul Jorion qui a été averti de la sortie de cette série de 4 articles

http://www.pauljorion.com/blog/2015/05/27/le-temps-quil-fait-le-22-mai-2015-retranscription/#more-75541

Écrit par : L'enfoiré | 27/05/2015

Microsoft vient d’annoncer une dépréciation de son activité mobile à hauteur de 7,6 milliards de dollars. Cette baisse de budget s’accompagne d’une suppression de 7800 postes, soit 6% de l’effectif total de l’entreprise.
La firme de Redmond doit s’adapter à un marché mobile toujours plus concurrentiel. En plus d’augmenter ses bénéfices, Microsoft doit désormais impérativement réduire ses dépenses. Au total, 7800 employés seront victimes de cette restructuration majeure.
Ce licenciement de masse s’explique notamment par le rachat de Nokia en 2014, lequel avait entrainé la création de 30000 postes. Un an plus tard, Microsoft doit se défaire d’une grand partie de ces nouveaux employés.
Ces licenciements engendrent eux-même un coût compris entre 750 et 850 millions de dollars. Par ailleurs, l’activité mobile de Microsoft subit une dépréciation d’actifs massive de 7,6 milliards de dollars.
En d’autres termes, le budget mobile est réduit drastiquement. Microsoft souhaite probablement revoir ses priorités, et ne peut plus se démener vainement pour s’imposer sur ce marché.
Cette décision s’inscrit dans la nouvelle stratégie commerciale de Microsoft, reposant sur une unification et une meilleure cohésion entre ses différentes branches. Le PDG du groupe, Satya Nadella, a présenté ses excuses aux employés licenciés.

Écrit par : L'enfoiré | 12/07/2015

'Le but ultime de la technologie n'est pas d'améliorer le sort des masses, mais de faire gagner de l'argent à une minorité'

« Beaucoup des innovations les plus récentes de la Silicon Valley ne sont pas réellement des innovations technologiques, mais des innovations entrepreneuriales. Une compagnie peut-elle être qualifiée d’entreprise du secteur des technologies si elle utilise des apps de smartphone pour distribuer, accepter des paiements et organiser la logistique pour la livraison de sous-vêtements, par exemple ? », se demande Susie Cagle dans le New York Times.
Elle admet que les innovations technologiques permettent d’améliorer notre existence, mais estime que le secteur se développe d’une manière qui ne favorise plus les réelles inventions, mais plutôt le renforcement des modèles de profit traditionnels.
Ainsi, le vaste réseau de distribution créé par l’internet a davantage permis la concentration du pouvoir et de la richesse mondiale entre les mains de quelques personnes, plutôt que leur démocratisation.
Par exemple, on a créé des outils qui permettent de révolutionner le secteur des taxis en permettant à des utilisateurs d’entrer en contact direct avec des chauffeurs, mais ces innovations n’ont guère bénéficié à ces chauffeurs, ni ne leur ont permis de créer des entreprises indépendantes. Au contraire, elles ont profité à des firmes telles qu’Uber ou Lyft, auxquelles elles ont permis d’atteindre des valorisations astronomiques. La même chose vaut pour Facebook ou Twitter : avec la technologie actuelle, il serait possible de bâtir des plateformes de messagerie ou des réseaux sociaux qui pourraient être détenues par une collectivité d’individus, plutôt que par un petit nombre de mastodontes incontournables qui exploitent nos données personnelles.
En fin de compte, malgré la révolution qu’elle est censée apporter, la technologie n’a pas remis en question les modèles de l’économie mondiale, au contraire, elle a élargi le gouffre entre les utilisateurs et les propriétaires des firmes de ce secteur.
Et pour changer cet état de choses, et permettre à tous ces réseaux d’atteindre leur réel potentiel, il faudrait rompre le lien avec le système financier qui fait tourner la Silicon Valley. « Le capital risque nécessaire pour financer ces projets est distribué avec l’objectif de gagner de l’argent, et pas de faire jaillir l’innovation réelle », déplore Cagle.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=le-but-ultime-de-la-technologie-nest-pas-dameliorer-le-sort-des-masses-mais-de-faire-gagner-de-largent-a-une-minorite&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 24/07/2015

Innover: plus que jamais une nécessité absolue

La crise économique freine la croissance et érode les marges. L’épargne n’apporte pas de solution. Cela dit, l’innovation offre des possibilités insoupçonnées, appelées à modifier en profondeur les pratiques commerciales au cours des décennies à venir. Analyse des six mégatendances aux sources de cette révolution.
Plus d'articles sur Innover pour survivre

1 L’entrepreneuriat a le vent en poupe
Les entreprises qui saisissent les opportunités liées à l’évolution numérique seront les grandes gagnantes de demain. Celles qui s’en montrent incapables risquent de tout perdre. Le facteur de succès par excellence réside dans l’innovation collaborative. Ouverte, elle implique une refonte culturelle axée sur l’entrepreneuriat à fort impact et la créativité, deux facteurs qui exercent une influence de plus en plus prégnante sur la croissance et la prospérité mondiales.

2 La santé fait peau neuve
Technologie mobile, démographie et pression sur les coûts: ces trois forces convergent pour transformer les soins de santé en profondeur. L’explosion des mégadonnées (Big Data) et de la technologie médicale mobile permet de collecter et de traiter des informations sur notre santé en temps réel. L’accent est placé sur un mode de vie sain, la prévention et des soins là aussi en temps réel. Une pléthore de nouveaux acteurs flexibles se profile aujourd’hui sur ce marché lucratif.

3 L’avenir sera numérique
La convergence des médias sociaux, du mobile, du cloud et des mégadonnées modifie la manière dont les affaires se traitent aux quatre coins de la planète. Des tendances comme l’Internet des objets, le Big Data, l’impression 3D et les drones offrent des possibilités insoupçonnées de pénétrer de nouveaux marchés et de développer des produits et modèles d’affaires innovants. Cette révolution apporte toutefois son lot de défis: nouvelle concurrence, évolution des attentes des clients, exigences inédites en termes de transparence, de respect de la vie privée et de cybersécurité.

4 La mondialisation dope les pays émergents
La forte croissance économique à l’Est et au Sud est soutenue par la demande d’une classe moyenne émergente. Des start-ups s’engouffrent dans la brèche en proposant produits et services à moindres coûts adaptés aux nouveaux besoins de celle-ci. Les entreprises qui nourrissent des ambitions internationales doivent en tenir compte en innovant dans leurs processus, en faisant preuve de flexibilité dans la mise en oeuvre de leur stratégie et en explorant des sources de financement alternatives.

5. Une urbanisation galopante
L’urbanisation rapide des marchés émergents et matures est dans le collimateur des multinationales avides de nouveaux débouchés. Or, pour soutenir cette urbanisation en pleine explosion, il est urgent d’assurer la répartition des revenus et d’investir dans l’infrastructure, l’approvisionnement alimentaire et les soins de santé.

6 Une gestion innovante de notre planète
La demande croissante et l’évolution de l’offre stimulent l’innovation dans le secteur de l’énergie et des matières premières. Résultat? Une meilleure exploitation des ressources, tant traditionnelles que nouvelles. Toutefois, les évolutions écologiques, géopolitiques et économiques continueront de perturber la chaîne d’approvisionnement. Les entreprises capables de les gérer de manière innovante pourront ainsi se distinguer de la concurrence.

Conclusion
Ces six mégatendances détermineront la manière dont nous gérerons nos entreprises au cours des décennies à venir. Voulez-vous en bénéficier? Concentrez-vous dès maintenant sur l’innovation. Et adoptez un regard holistique. Comment? En plaçant l’innovation au faîte des priorités de votre stratégie d’entreprise, de votre modèle d’affaires et de vos processus. Ancrez la créativité, l’ouverture, l’entrepreneuriat et la réflexion innovante dans la culture de votre entreprise. Considérez l’innovation comme un processus ouvert et flexible. Impliquez également des experts externes, des instituts de connaissances, des fournisseurs de capital-risque et d’autres entreprises. Prévoyez du temps, de l’espace et surtout des moyens pour expérimenter. Enfin, explorez des pistes de financement externes comme le crowdfunding, le capital-risque et les mesures d’aides publiques.

http://www.lecho.be/sas/innovation/Innover_plus_que_jamais_une_necessite_absolue.9646437-8097.art?itm_campaign=connectbox%20%20&utm_source=connectbox&utm_campaign=home&utm_medium=referral

Écrit par : L'enfoiré | 24/07/2015

Dans le même Echo, Baudouin Dubuisson écrivait:

"Non l'innovation ne crée plus d'emplois"
Dans les années 70, soutenir la croissance pour créer des emplois se passait par le progrès technique, la création de richesses, l'évolution démographique et la répartition des revenus.
Ce n'était qu'une parenthèse de rattrapage des années économiques troublées par les guerres.
L'économie aujourd'hui, rend le jeu à somme nulle.
On se partage les problèmes et pas les solutions et les opportunités.
Si certains gagnent, c'est que d'autres perdent.
Le néo-Darwinisme est de rigueur.
Tous les métiers ne meurent pas.
La recherche du toujours moins cher a brisé l'élan de l'innovation et du travail bien achevé.
Plus pour moins cher et plus rapidement.
L'arbre du numérique fait plus de bruit que l'herbe qu'il écrase.
Les compensations ne sont pas assurées.
Pas de place pour deux Google dont le règne hégémonique ne peut que croître.
Peu de personnes à bord, mais bien payées et formés sur mesure.
Les marges bénéficiaires parviennent encore à surnager par la quantité et non la qualité.
En 2020, plus de 90% des emplois devront avoir une compétence parallèle en numérique...
Réinventer le futur, changer de paradigme?
Qui dit mieux?
Être opportuniste?

Écrit par : L'enfoiré | 24/07/2015

Chanson et paroles traduites de la chanson de Loic

Le rythme à l'intérieur

Écoute le bruit du tonnerre
Qui résonne au plus profond de l'âme
Profondément en-dessous de la peau, il gronde
Marche pas à pas au rythme du tambour qui bat à l'intérieur
Que tu sois, ennemi ou amant
Nous sommes posés ici afin de découvrir
Le cœur qui bat à l'intérieur de chacun de nous
On va faire "rapppabab" ce soir

Et si nous mourions demain
Qu'est-ce que nous allons montrer
Pour nos actes néfastes
Tout en bas
Le rythme intérieur nous dit
Que nous pouvons voler demain
Sur le beau vent qui souffle
Sur une voie cosmique, attaque de l'amour
Je vais récupérer ce rythme

Que tu sois, ennemi ou amant
Nous sommes posés ici afin de découvrir
Le cœur qui bat à l'intérieur de chacun de nous
On va faire "rapppabab"

Et si nous mourions demain
Qu'est-ce que nous allons montrer
Pour nos actes néfastes
Tout en bas
Le rythme intérieur nous dit
Que nous pouvons voler demain
Sur le beau vent qui souffle
Sur une voie cosmique, attaque de l'amour
Je vais récupérer ce rythme

Taken from http://lyricstranslate.com/fr/rhythm-inside-le-rythme-%C3%A0-lint%C3%A9rieur.html#ixzz3gogT2vmy


http://lyricstranslate.com/fr/rhythm-inside-le-rythme-%C3%A0-lint%C3%A9rieur.html

Écrit par : L'enfoiré | 24/07/2015

'L’essence de l’intelligence est d’être humaine, et elle ne peut être artificielle'

Lors de tests traditionnels d’intelligence, il arrive qu’un élève réponde d’une manière différente de ses condisciples. Cet élève n’est pas moins intelligent que les autres, son intelligence est seulement différente et plus rare, explique dans Les Echos, Luc de Brabandere, mathématicien belge du Boston Consulting Group. Personne ne pourrait démontrer que son intelligence est moins bonne que celles des autres.
Les informations sur l’intelligence des tests de QI sont minimes. Ces derniers datent d’une époque où l’intelligence n’était comprise que comme la faculté logico-mathématique.
« Le QI ne mesure pas l’intelligence car elle est multiple », affirme de Brabandere. Ce qui importe ce n’est pas le niveau d’intelligence de l’individu mais bien son type d’intelligence. Depuis les années 80, plus personne ne conteste la diversité des intelligences : corporelle, relationnelle, émotionnelle, visuelle ou encore langagière.
« Seule une toute petite partie de ces fonctions est programmable et pourrait être effectuée par une machine », explique Luc de Brabandere. Selon ce dernier, l’intelligence n’est pas une faculté unique. Il s’agit davantage de compétences innées ou acquises inséparables de l'étonnement, des sensations, des intuitions et des rires.
« L’essence de l’intelligence est d’être humaine, et elle ne peut être artificielle », affirme le scientifique. Une intelligence artificielle reviendrait à renoncer à l’intelligence humaine.
Grâce aux ordinateurs, nous réalisons plus facilement une multitude de tâches mais nous ne sommes pas plus libres. « L’ordinateur peut analyser la direction des choses mais ne peut en connaître le sens », conclut Luc de Brabandere.

Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=lessence-de-lintelligence-est-detre-humaine-et-elle-ne-peut-tre-artificielle&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 25/11/2015

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