20/10/2013
Une vie plus haute que mes rêves
Un livre explicatif sur le changement de vie de Nicolas Hulot. Une préface qui explique son virage vers la politique alors que beaucoup lui ont demandé ce qu'il était aller faire dans cette galère. Il revient sur ses mésaventures.
La post-face de son livre dit: "Qu’es-tu venu faire dans cette galère ? Mes amis n’ont cessé de me poser la question quand je me suis porté candidat à l’investiture d’Europe Écologie-Les Verts pour la Présidentielle 2012. Pourquoi entrer dans cette ronde du pouvoir après avoir passé tant d’années avec la nature, sa simplicité, sa puissance et le message d’humilité qu’elle ne cesse de nous prodiguer ? C’est justement par amour pour elle que je suis entré dans ce costume improbable. C’est Ushuaïa qui m’a mené vers ce combat. Qu’es-tu venu faire dans cette galère ? La réponse est dans l’itinéraire d’une vie. Une vie plus haute que mes rêves. Ces vingt-cinq années à travers les contrées les plus éblouissantes de la planète m’ont fait tisser un lien indéfectible et charnel avec la nature. Et j’ai compris que c’est aux hommes de sauver la beauté du monde qui donne un sens à leur existence. Aux hommes de préserver la terre, notre avenir. Ces pages sont l’écho de ce chemin qui part du cœur de la Terre vers le cœur des hommes pour la Vie.".
Alors, j'ai lu ou plutôt survolé quelques chapitres de son nouveau livre dans lequel il s'est fourvoyé: la politique française. En dehors de celui qui a été médiatisé lors des émissions d'Ushuaïa qui n'ont pas connu de frontières, j'ai découvert l'homme, encore plus.
Quand j'étais tout jeune rédacteur, j'ai déjà eu quelques lignes dans lequel il apparaissait en première place dans un article de 2005 "Faites-nous rêver".
Je suis sûr qu'il a dû en faire rêver plus d'un avec sa vie reflétée par ses émissions de Ushuaïa ou Okavando.
Le 18 avril 1989, il écrivait dans un Newlook hors série: "Définir l'aventure, c'est la restreindre. C'est cloisonner un espace de liberté, un mode d'expression. L'aventure, c'est une nature, un tempérament, un mode d'expression. Une quête de l'ailleurs et de l'autrement qui s'exprime sous mille facettes. Ushuaïa est un simple reflet de cet élan de l'esprit et du corps. Le magazine de l'extrême se veut aussi être un espace de rêve, malheureusement trop fugitif puisque sur la rétine, le temps de l'émission.".
Tout un programme de voyages et d'expériences pour ses deux premières années relatée en beaucoup d'épisodes...
Sur la couverture du Newlook, Nicolas avait le doigt pointé sur la tempe pour montrer qu'il était fou.
Ne devait-il pas plutôt le faire au moment de s'inscrire en politique?
Écologiste de terrain qui a vu la planète de près. Bien plus écologiste que ceux qui se revendiquent de l'être derrière un parti écologiste.
Des écologistes de salon, pratiquants mais sans jamais avoir connu les caractéristiques de l'écologie, il en existe des tonnes.
Pas de nom, pas de procès d'intention.
Greenpeace est reconnue comme un organisme écologiste qui va jusqu'à l'absolutisme, au piratage et aux yeux de certains, pour finir par du terrorisme.
José Bové a dépassé les bornes de l'entendement dans la même virulence en détruisant les champs qui ne correspondaient pas à l'idée que l'on s'en fait.
On peut comprendre la finalité qui justifie les moyens, mais n'est-ce pas aller trop loin, d'arriver au niveau "guerrier" pour être entendu?
"Vu du ciel" de Yann Arthurs-Bertrand, une autre approche, plus pacifique, toute aussi intéressante.
Le Syndrome du Titanic, un film patronné par Nicolas Hulot en disait long et avait même dépassé le nombre d'entrées du film "Home" de Yann Arthus-Bertrand.
Il était assez surprenant que Nicolas Hulot tourne les pages de cette époque d'aventures pour se lancer dans une bataille politique et se retrouver dans la cage aux lions, alors que, ceux-ci, il les avait vu en liberté.
L'écologie est, à mes yeux, un parti au dessus de la mêlée et qui se doit de montrer les points de non-retour des autres partis. C'est tenter de trouver un compromis entre écologie et économie.
C'est rester charismatique sans penser ni à la plénitude ni à l'amplitude de son action.
Revenons au livre. Relevons des phrases de "Plus haut que mes rêves".
Six chapitres. Je ne reprendrai que le premier explicatif de son choix "En regardant la marée" et le dernier qui ne retient que "L'essentiel".
Le reste du livre sera à vous de décider d'aller plus profond dans la lecture du texte.
"Esprit casanier et instinct voyageur", se dit de lui, Nicolas Hulot.
Son rendez-vous avec l'histoire en 2012, est passé de l'indifférence à la constatation de l'impuissance.
Il a, à la fois, énerver, intriguer et exaspéré ses adversaires.
Son but était de rester neutre et de ne pas prendre parti. Faire des clins d’œil à tous sans devenir un ami de politiciens. Rester fréquentable, lucide et dire "oui" et "non" quand il le faut et rester sceptique le reste du temps pour garder l'indépendance de paroles et son autonomie.
Avoir une Fondation à son nom n'est déjà pas une sinécure. Une Fondation est mal vue puisqu'elle reçoit le mécénat de grandes sociétés industrielles. Le comble du comble, c'est peut-être être un aventurier de la chaîne commerciale TF1.
C'est constater, souvent, de devoir assumer un grand pourcentage de non-lieux et quelques moments intéressants.
Les questions du choix pour entrer en politique, des dilemmes à plusieurs couches:
- devenir candidat à l'investiture d'Europe Ecologie-Les Verts ou
- soutenir le parti écologiste ou
- créer un nouveau parti pour soi-même ou
- abandonner la politique en suivant une décision qu'il avait de guerre lasse, signée.
A part, Mitterrand qui la snobé, tous se sont approchés de Nicolas Hulot.
Difficile d'intercaler l'écologie entre le socialisme et le libéralisme.
Le libéralisme est, bien sûr, l'ennemi de l'écologie puisqu'il utilise les ressources en perdition de la Terre.
Le socialisme vise le côté social, humain et ne cherche pas naturellement à sauver la nature que si celle-ci apporte un plus à l'homme et à sa vie. L'Etat Providence est aussi à la croisée des chemins. Les investissements sociaux ne font qu'augmenter et risquent de devenir insupportables.
Claude Allègre, négationniste du réchauffement climatique: pas fréquentable. Jacques Chirac, dans l'opposition, mais resté le plus proche "copain" qui avec l'humour, permettait de comparer avec d'autres qui ne partageaient pas cette manière de contourner les problèmes. Jean-Louis Borloo, Nicolas Sarkozy le politicien des multinationales, Jean-Luc Mélanchon, Daniel Cohn Bendit, Noël Mamère accusateur de Nicolas pour ne pas s'être assez engagé, Cécile Duflot, Dominique Voynet, DSK, Michel Barnier, Albert de Monaco et même Joseph Stiglitz sont des noms qui ont jalonné sa quête, son parcours de questions, partagé entre sympathie et haine des autres. A Eva Joly au profil de justicier, il envoie, dépité "L'écologie de combat, Eva, ce n'est pas l'écologie des coups bas".
Ecologie punitive, reprise par Stephane Lhomme dans un relais de critiques et de diatribes. "L'incapacité de l'homme à se fixer des limites", toujours elle. Exciter la population, il en restera toujours quelque chose.
Un stand qui a pour affiche "Fuckushuaïa", dans le rayon "douche froide"...
Rire de ses divergences et faire des échanges de bons procédés dans un langage de vérité, c'est remarquer que souvent, derrière la "grande chapelle verte", il y en a beaucoup de petites qui se cachent et ne voient que leur propre intérêt.
La soutenabilité financière du système, les nouveaux risques sociaux perturbent tous les idéaux et les idéologies et fait arriver à la constatation que l'humanisme ne parvient plus à réduire la pauvreté, que les rendements ne suivent plus. Le pragmatisme se résume à se rendre compte que l'argent garde une odeur et qu'il faut avoir des discussions houleuses même avec des sponsors quitte à en perdre quelques uns comme ce fut le cas avec Henri Proglio. L'écologie n'est pas un kit complet dont il faut cocher toutes les cases et les mots sont des armes.
La politique en balancier "gauche-droite" a vécu. Perdue entre antagonismes, paradoxes et contradictions.
Investir dans le futur, c'est aussi, parfois, désinvestir dans le présent, faire des choix difficiles, assumer succès et échecs.
La question reste, n'était-il pas plus efficace sur le terrain que dans l'antichambre de la politique? On aime bien que ce qu'on connait bien et fait bien.
La campagne électorale lui a permis de faire l'inventaire des reproches et se rendre compte que l'on change imperceptiblement son opinion de départ.
Aujourd'hui, l'essentiel pour lui, c'est la maison comme vacances, tout simplement. La maison avec une épouse et ses trois enfants, une priorité et une inquiétude alors qu'il a vécu comme un marin perpétuel avec une sœur comme seul lien avec la famille.
'La grandeur et la beauté des moments sont anecdotiques.', écrivait-il.
Le tribut à payer pour mesurer la beauté de la planète, c'est le risque. Imprimer son charisme par une couche de poésie comme il l'a fait en loup solitaire à chaque émission.
La philosophie de son histoire c'est "Rester lucide, responsable et heureux"... et, ensuite, passer le flambeau avec le sésame de la simplicité et de l'empathie.
Entre ce qu'on rêve et ce qu'on peut réaliser, il y a souvent un fossé qui se trouve du côté des fonds de tiroirs.
En parallèle, je lisais que la Terre est un trésor très convoité par les investisseurs fortunés aux États-Unis. Ceux-ci possèdent déjà 2% de la Terre. Dans le trio de tête, on voyait John Malone, Ted Turner et Red Emmerson...
Des transfuges comme d'autres riches qui sont devenus de généreux donateurs pour des causes humanitaires.
Il ne faut pas négliger ceux qui ont des potentiels financiers.
Tout dépend de leurs actions sur le terrain et constater que le message est passé, que ces riches savent aussi, sans être écolos, que la Terre est un bien précieux. C'est déjà un pas dans la bonne direction.
Peut-on s'approprier la Terre pour la protéger? Question délicate qui mériterait bien plus qu'un mot pour y répondre.
Trop d'écologie, de clientélisme à se mettre sous la dent?
"L'éolien fait gagner un milliard d'euros à la Wallonie" dit le premier.
"Le parc d'éoliennes ne fait que gonfler dans une course folle à la hauteur pour raison de rentabilité et le coût des certificats verts va gréver les caisses de l'Etat", dit le second.
Hier, samedi, ce fut les élections chez les Verts de Belgique pour savoir qui sera tête de liste aux élections de 2014. Isabelle Durand annonçait d'emblée que si elle ne l'était pas, elle se retirait de la course tout en affirmant que "Ce n'est pas du chantage, mais c'est avant tout pour des raisons d'efficacité". Ce ne fut pas son jour de chance.
Un vieux souvenir me revient en mémoire. "Soleil vert", un titre presque à contre-emploi, un film prophétique, aussi, dont l'action se déroulerait en 2022 avec cette scène finale, tragique, très Pastorale.
Parlons de l'écologie avec le nouveau livre "Là où croit le péril... croit aussi ce qui se sauve" du cosmologue, Hubert Reeves.
Avec ce titre, on a envie de pousser un ouf de soulagement et puis on lit à l'arrière du livre: "Une crise planétaire est une sorte d'examen de passage pour toute planète sur laquelle la croissance de la complexité cosmique a permis l'éclosion de l'intelligence. La cosmo-éthique d'Aldo Leopold serait disposer à une gestion de la situation et de montrer les chemins vers le succès de l'examen et la sortie de crise".
Les chapitres du livres parlent de "Biodiversité", de "Dame Nature" et de "Sweet Technologies". Tous les problèmes d'aujourd'hui.
Comme conclusion, on pourrait dire que l'écologie mène à tout à condition de pouvoir en sortir quelques fois.
Je me suis amusé à faire une analogie avec ce que j'ai, un jour, bien connu: l'informatique.
Java, pas uniquement une danse, un langage informatique qui correspondrait, à y réfléchir, parfaitement à cette philosophie.
Dans ses fondations, il s'agit de manipuler des objets parmi différentes classes polymorphes, par l'héritage de ce qui peut l'être, par la conversion de valeurs ou idées irréconciliables (par "casting"), par le "switch" de solutions "à la carte", via des interfaces, que l'on pourrait appeler "ombusmen".
Troublante, cette association, non?
Cela ne veut pas dire, qu'il n'y aura pas de ratés, de "bugs", mais en tenant compte de tous les paramètres, on ne peut que se rapprocher de solutions plus durables en mettant tout le monde d'accord.
Il nous faudra le sacré humour de Alex Vizorek pour s'en remettre de ces querelles intestines de boutiquiers.
Il avait prévenu que c'était exagéré le premier jeudi du mois d'octobre que c'était trop de se farcir trop d'écolos au petit déjeuner.
Il partait en grève, le jeudi suivant mais remettait son tablier et les horloges à l'heure avec des idées d'union qui fait la force.
Je lui offrirai, à cette occasion, un p'tit Java, bien fumant, bien serré.
Quant à la force de l'union, elle ne gagne pas uniquement par ce qu'elle donne, mais aussi, par le fait, qu'elle permet, en interne, plus de contrôles entre partis en opposition constructive en plus des médias qui eux, devraient agir en externe.
Nicolas Hulot a dépassé ses rêves d'après le titre de son livre.
Il n'aurait pas manqué d'en rire de l'autre côté du monde alors que les politiciens français ou belges, bien assis, le verraient plutôt en chien de faïence sur une cheminée poussiéreuse.
Peut-on réinventer sa vie? dans les "Grandes question".
Oui, absolument et pas qu'une fois, mais cela demande seulement de faire attention à ceux qui sont déjà en place et risquer de marcher sur des œufs.
Daniel Cohn-Bendit, co-fondateur d'Europe-Ecologie, écrit "Un parti, c'est un blindage, une structure fermée, presque génétiquement hermétique à la société".
Au diable, les partis !
La question reste "L'éconologie, un rêve ou une réalité?" en reliant l'économie à l'écologie ou doit-on vraiment, sans trop se poser de questions "passer de la réalité au rêve?".
L'enfoiré,
Citations du livre:
- « Le temps d'apprendre à vivre, il est déjà trop tard. », Aragon
- « Le mot progrès n'aura aucun sens tant qu'il y aura des enfants malheureux. », Einstein
- « Une action est juste, quand elle a pour but de préserver l'intégrité, la stabilité et la beauté de la communauté biotique. Elle est répréhensible quand elle a un autre but. », Aldo Léopold
Mise à jour 9 octobre 2015: Une vidéo pour relancer les politiques sr les problèmes de la planète
28/8/2018: Après un an de présence dans le gouvernement Macron, Nicolas Hulot démissionne
Publié dans Livres, Nature et Ecologie, Politique | Lien permanent | Commentaires (8) | Imprimer
Commentaires
Une chanson da Becaud exprime peut-être ce besoin de changement et complète cette émission de TV5 "Peut-on réinventer sa vie".
http://www.youtube.com/watch?v=EVUvTFgNzbg
Écrit par : L'enfoiré | 20/10/2013
Répondre à ce commentaireLes politiques en campagne:
1. Charles Michel: «L’olivier a fait le choix de dégrader et de niveler par le bas»
Le président du MR a critiqué les gouvernements olivier (des verts) sur leur gestion de l’enseignement. Charles Michel a affirmé qu’il n’était « pas question » d’abaisser « le niveau d’exigence dans l’enseignement supérieur. »
http://www.lesoir.be/344015/article/actualite/belgique/politiclub/2013-10-20/charles-michel-l-olivier-fait-choix-degrader-et-niveler-par-bas
Le PS, Paul Magnette a plaidé pour un soutien conditionné aux entreprises qui s’engagent pour l’emploi dans un nouveau modèle social.
http://www.lesoir.be/343989/article/actualite/fil-info/fil-info-belgique/2013-10-20/ps-appelle-elaborer-un-nouveau-modele-socio-economique
On est sauvé :-)
Écrit par : L'enfoiré | 20/10/2013
Répondre à ce commentaireEt puis, il y a ceux qui n'en peuvent plus de la politique... qui arrête...
Sabine Laruelle, ministre MR des Classes moyennes, des PME, des indépendants et de l’agriculture, jette le gant. Elle a annoncé sa décision de quitter la politique à son président de parti, Charles Michel, ce lundi matin. Ce dernier a pris acte.
A 48 ans, Sabine Laruelle ne veut pas faire « la législature de trop » a-t-elle confié à nos confrères de Vers L’Avenir . Elle restera en poste jusqu’à la fin de la législature en cours, selon le voeu de son président, mais ne se représentera pas. Sabine Laruelle explique cette décision par un désir de « changer de vie » « avant d’être aigrie », a-t-elle encore affirmé à nos confrères.
Dans un communiqué transmis par le MR en début d’après-midi, elle justifie aussi : « « Je suis fière de mon bilan, du travail réalisé et de la confiance qui m’a été donnée en matière de statut social des indépendants, d’abaissement des charges ou d’accès au financement des PME. Je pense l’avoir honorée avec conviction et engagement et je remercie d’ailleurs Charles Michel, Didier Reynders et Louis Michel qui m’ont confié ces importantes responsabilités. J’ai cependant toujours dit que la politique n’était pas pour moi un objectif en soi, une passion mais bien un moyen d’améliorer les choses. Je m’investis énormément dans ma fonction de Ministre mais il sera temps pour moi, à la fin de la législature, de passer le flambeau et de me lancer de nouveaux défis. Je serai bien évidemment disponible pour soutenir les candidats MR lors de l’important scrutin à venir ». » Elle n’aurait à ce stade pas de projet précis pour la suite.
Charles Michel a tenu à souligner sa solidarité par rapport à la décision de la ministre. Elle « a contribué par sa force de travail et de conviction à placer l’indépendant et les PME au centre des préoccupations politiques. » a-t-il rappelé. Ingénieure agronome de formation, ex-secrétaire-générale de la Fédération Wallonne de l’Agriculture (FWA), elle est ministre au gouvernement fédéral depuis 2003.
http://www.lesoir.be/344531/article/actualite/belgique/politiclub/2013-10-21/sabine-laruelle-arrete-politique
Ce qui a réveillé Thomas Gunzig
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_cafe-serre?id=8119014&eid=5017893
Écrit par : L'enfoiré | 21/10/2013
Répondre à ce commentaireDans l'entretien avec Kroll sur le Vif, il explique pourquoi les "députés et ministres sont une race à part" comme des trisomiques.
Ils sont, d'après lui, obligés de mentir et de tricher et d'obéir à ce qu'ils racontent. Il s'agit d'être réélu. Point.
Jamais un mandataire politique ne viendra au secours d'un collègue en difficulté.
Un père athée, une mère membre de chorale paroissiale pour l'esprit critique.
Collaborateur d'un échevin Ecolo en 82-83.
Frustré de ne pas être cycliste ou de ne pas être sorti avec Sophie Marceau... que la caricature ne soit considérée que comme un genre subalterne.
Architecte de formation.
Dans le métier de caricaturiste, il y a un aspect manuel d'artisanat avec derrière le dessin de la pensée.
Revoir notre mode de vie pour arriver à un monde différent différent et apolitique.
Non, Kroll n'est pas qu'un caricaturiste.
Écrit par : L'enfoiré | 24/10/2013
Répondre à ce commentaireDepuis qu'après le JT, le dessin se construit, on comprend mieux encore le chemin de la pensée.
Un architecte fait preuve de création sous n'importe quelle forme. Celle de la caricature me parait bien plus qu'une futilité.
Une image peut, à elle seule, remplacer un texte.
A l'heure où on n'a plus le temps de lire, cela prend une force de persuasion.
Mais, on ne fait bien que ce que l'on aime bien.
Écrit par : L'enfoiré | 24/10/2013
Le livre de Maud Fontenoy
"Ras le bol les écolos"
correspond à ce que j'ai écrit
http://telescoop.tv/browse/352665/9/telematin-suite-.html
Écrit par : L'enfoiré | 01/12/2013
Répondre à ce commentaireUne pétition pour relancer les politiques
https://m.youtube.com/watch?v=lZlrEQ3nKo4
Écrit par : L'enfoiré | 09/10/2015
Répondre à ce commentaireLa démission de Nicolas Hulot, le symptôme d’un mal profond et universel
Lassé des trop petits pas de son gouvernement dans le domaine environnemental, Nicolas Hulot a quitté son poste de ministre de la Transition écologique et solidaire. Plus globalement, sa démission renvoie à l’incapacité de nos gouvernements à vraiment intégrer les enjeux écologiques.
http://plus.lesoir.be/175374/article/2018-08-29/la-demission-de-nicolas-hulot-le-symptome-dun-mal-profond-et-universel
Écrit par : L'enfoiré | 29/08/2018
Répondre à ce commentaireÉcrire un commentaire