04/12/2008
L'éconologie, rêve ou réalité?
D'un côté l'écologie, de l'autre l'économie. On a vite fait de créer le néologisme "éconologie" et en plus, cela va plaire mais avec une logique toute particulière. Surtout en pensant à qui cela profite. Alors, réconciliation, l'inconciliable...
Cela devait arriver avec la crise: le conflit d'intérêts entre l'économie et l'écologie. Pas un clash, mais presque...
Le 2 décembre, manifestation à Bruxelles pour s'opposer aux mesures du plan européen de lutte contre le réchauffement climatique, accusé de mettre en danger les emplois dans l'industrie sidérurgique.
Réactions normales de bonne foi du côté des partisans plus écologiques. Consommer pour vivre à l'intérieur ou chercher à survivre contre les éléments extérieurs, c'est le dilemme d'aujourd'hui.
Le serpent du Loch Ness local de notre économie remontre le bout de son nez quand les choses ne sont plus au meilleur de leurs formes. Pas de photo à l'appui pour ceux qui espéraient avoir le scoop de la journée.
De scoop, il n'y en a pas eu cette fois, seulement une petite surprise sous forme de réveil.
En même temps, l'industrie de l'automobile était obligée de réduire les émissions de CO2 des voitures neuves. Réactions des constructeurs de voitures immédiates: en temps de crise, comment peut-on être plus irresponsables? Produire des voitures qui n'émettent en moyenne que 130 grammes de CO2 aux 100kms tout en consommant de 4 à 5 litres, est parfaitement réalisable. Les voitures s'en porteront que mieux et certains constructeurs avouent que cela est possible sans investissements monstrueux. L'envie des clients ne peut se retourner contre eux-mêmes. Les producteurs ne pourront pas continuer à se réfugier derrière leur production de 4X4 très consommatrice, dans un jeu de l'œuf et de la poule.
Dans le même temps, Greenpeace a dénoncé le compromis européen sur les émissions de CO2 des voitures. "L'Europe cède à la pression énorme exercée par le lobby automobile pour reporter et affaiblir les objectifs de réduction et pour réduire fortement les amendes en cas de non-respect des règles". "L'objectif proposé (et déjà affaibli) de 130 g CO2/km est une nouvelle fois reporté de trois ans jusqu'en 2015, et à cause de toute une série d'issues de secours et des amendes peu élevées, cet objectif ne sera probablement même pas réalisé", a déploré l'organisation écologiste. "On peut même affirmer que cette réglementation n'est rien de plus qu'une poursuite de l'accord volontaire inopérant que l'Europe a conclu avec l'industrie automobile en 1998", a-t-elle ajouté. (Source: Le Soir)
"La Bourse européenne du CO2 profite de la crise" titrait le journal l'Echo, le 4 décembre. "Le nombre de "droits à polluer" émis par l'ECX a explosé de 283 % par rapport à l'année précédente. Pour les entreprises, réduire les émissions doit rimer avec l'économie." ajoutait-il.
Les écotaxes réapparaissent souvent après s'être endormies du sommeil du juste. La crise a des tendances très insomniaques.
De taxes, je n'en parle pas beaucoup dans mes billets. A part "La taxe pour s'envoyer en l'air" qu'avait lancé la France sur les voyages en avion. Taxe qui devait sauver des vies humaines de la faim dans les parties du monde. Le Darfour se meurt justement à cause de ce manque de participation. Le manque de causes à effets me semblait complètement irrationnel. Peut-être, ne prenions-nous pas assez d'avion pour remplir les caisses ad hoc ?
Par le passé, les écotaxes avaient déjà vilipendées par l'industrie et par les consommateurs.
Le consommateur considère souvent les taxes écologiques comme des taxes économiques qui permettent de boucler des budgets pour combler des déficits. Ils n'ont pas tout à fait tort.
Même combat, même désorientation dans l'attribution de la monnaie sonnante et trébuchante. Un rapide calcul fait par ceux qui ont l'habitude de manipuler les taxes, nous apprend que cela va coûter de 100 à 150 euros par ans aux ménages belges en moyenne.
Pourtant, si les entreprises ont été prises à la gorge pour rationaliser leur production et les méthodes d'emballage, il n'en demeure pas moins vrai que le consommateur final sera l'otage une nouvelle fois de décision bouche trou.
L'effet de serre est produit à 20% par l'émission des gaz à effets de serre produit par l'élevage et le méthane des déjections du bétail. L'agriculture pollue et est aussi pointée du doigt par les pêcheurs en rivières à cause des engrais utilisés sur les champs. "Planète nature" en parlait à la télévision le 30 novembre.
Le CO2, beaucoup de spécialistes disent que si on n'avait pas autant poussé à la déforestation pour combler les besoins en papier et en bois, nous n'aurions pas les problèmes à son encontre. Donc, reboiser massivement là où le déboisement a été le plus perturbant, pourrait réduire le problème.
L'administrateur de la Fédération Belge de la Distribution pensait ce qui suit.
Une taxe sur les emballages avait été décidée en octobre 2006. Le gouvernement avait été convaincu par les entreprises que cette taxe n'allait en rien aider l'émission de CO2 et allait de plus taxer les produits les moins chers touchant les revenus les plus bas. Les emballages constituent à peine 1% de la totalité des émissions de CO2.
Si on emballe, c'est pour préserver la fraîcheur des aliments et assurer la sécurité alimentaire. Le consommateur a changé son comportement en utilisant les sacs bleus avec succès. Ceux-ci sont recyclés et réutilisés à 93%, c'est un record mondial. L'écotaxe est payée lors des achats de matériels électriques. Certains produits, comme les piles, sont à récupérer. Est-ce à dire qu'il faille prendre sa voiture et consommer du pétrole pour arriver à parachever son devoir de citoyen responsable?
L'aluminium, lui, est recyclé à 100%. Une technologie permet d'extraire l'aluminium des poubelles. L'aluminium sera pourtant le plus lourdement taxé. Pourquoi ? Parce que lors de la fabrication d'aluminium, de l'extrait d'aluminium du bauxite et on utilise énormément d'énergie et on a beaucoup d'émission de Co2. Seulement ici, recyclé, le même aluminium produit va être taxé de multiples fois et en fait, être rendu économiquement non viable par rapport à d'autres formes d'emballage alors qu'il n'y a absolument aucune raison écologique de le faire.
Les consommateurs sont convaincus qu'un changement de comportement vaut la peine d'être fait et on va tenter de limiter les sacs en plastiques réutilisables, jetables dans les grands magasins.
Ceux qui sont responsables de la promotion de l'environnement avaient annoncé qu'ils allaient aider les entreprises par des campagnes publicitaires deux fois par an. On a commencé en avril 2004. Les gouvernements régionaux ont fait de la pub dans les journaux et sur les télés et la radio, avec un certain succès. Mais il avait été prévu qu'ils refassent ça en novembre, décembre et puis de nouveau, l'année suivante. Ils n'ont rien fait, ils ont arrêté, ils n'ont pas dépensé. Réduite de 40% d'ici fin 2006, donc par rapport à début 2004, l'utilisation de sacs en plastique a été réalisée, un doublé par rapport aux objectifs.
Interdire, c'est évidemment ne pas tenir compte des fois où il est nécessaire d'en avoir. Interdire complètement? Ne viendrait-il pas à l'esprit des plus astucieux de consommer sur place et d'oublier de payer à la caisse? Dans quoi emballer la viande fraîche chez le boucher pour se la fourrer dans la poche ou le cadie? Question d'hygiène convenable et le plastique est certainement ce qu'il y a de mieux à ce niveau-là. Une série d'exceptions dans la loi? Compliqué ? On ne va pas très bien savoir, quand oui et quand non. Une armée d'examinateurs, de vérificateurs? La logique d'interdictions, d'exceptions, de contrôles alors qu'il y a moyen de convaincre les uns et les autres, le consommateur et le commerçant de tenter de réduire ça au maximum lorsque c'est possible.
Le secteur est porteur en lui-même. Le commerce emploie en Belgique près de 400.000 personnes, un peu moins de 300.000 salariés et un peu plus de 100.000 indépendants. C'est un secteur qui représente plus de 11% du PIB. Mais comparé à l'étranger, malgré que le secteur soit plus important qu'en France ou en Allemagne ou aux Pays-Bas, l'emploi dans le commerce du détail est inférieur à ce qu'il est en Allemagne ou aux Pays-Bas, par exemple en pourcentage de la population employée.
Il y a les coûts salariaux très connus, pas le problème de ce que les gens gagnent mais de ce qu'ils coûtent. Une caissière en France coûte 25% de moins qu'une caissière en Belgique mais elle gagne plus. Et donc c'est un mal qu'on connaît dans d'autres secteurs aussi mais qui fait que par exemple, chacun d'entre nous se dit qu'il doit attendre infiniment trop longtemps aux caisses, pas uniquement le samedi mais même un mardi après-midi. Et la raison, c'est évidemment qu'on tente d'optimiser l'utilisation du personnel et les temps d'attente.
Les charges sociales ciblées, ça semble une très bonne idée. En pratiques, lorsque on demande aux entreprises, des chiffres sur combien de personnes elles emploient. La réponse est : ça, on ne sait pas, on ne gère pas comme ça, on engage les gens sur base de leurs compétences et puis on leur fait faire leur carrière sur base de leurs compétences et puis, combien ça coûte in fine au niveau des charges, des charges sociales, eh bien, on le voit et c'est le Secrétariat social qui le calcule. En fait, ce que ça amène, c'est une complication importante au niveau des calculs, aussi bien pour le Secrétariat social de l'entreprise que pour la Sécurité sociale elle-même; des effets d'emplois marginaux parce que c'est tellement compliqué que les gens ne ciblent pas les justes moins de 25 ans, les plus de ceci, que ceux qui ont deux ans d'emploi, comme ceci ou de chômage comme cela, alors qu'une mesure linéaire, c'est-à-dire employer le même argent en disant, au lieu que ce soit 34% de supplément, vous ne payerez que 32% de supplément, par exemple.
Régulièrement, l'économie et l'écologie sont antagonistes dans leurs objectifs. Il y a même les « anti-écolo » qui critiquent les « catastrophismes » et refusent toutes remises en question de leur mode de vie. « Travaux inutiles » disent les plus contestataires aux politiques de lutte contre le réchauffement climatique. Bjorn Lomborg, Claude Allègre en sont les exemples les plus connus. Toujours avoir une vision de l'économie selon laquelle, il faut intensifier le commerce mondial et accélérer les échanges ne peut se concevoir si tous les paramètres de bien être humain vont dans le même sens en bout de course. La mondialisation a étendu les problèmes de pollution sur une échelle bien plus grande que par le passé. Cela fait la différence avec la fin du 19ème siècle, pendant laquelle apparurent les premiers réseaux industriels dans l'énergie, la téléphonie et le transport. Reagan et Thatcher avaient une confiance sans bornes dans les lois du marché. Pour contredire leurs idées du passé, l'énergie électrique n'est pas devenue moins chère avec l'autorégulation des marchés. La concurrence n'a même pas eu lieu puisque les sociétés devaient fusionner pour exister. Les lois physiques de Kirchhoff expliquent que le courant suit le trajet de moindre résistance, pas celui qu'on veut lui imposer. L'industrialisation se régule en fonction de ses intérêts propres et des moyens disponibles. Tout ceci pour dire que les corrections aux situations sont à évaluer au mieux du but à atteindre. A tester donc.
Le principe de précaution n'est pas à remettre en question. De visu, les changements climatiques sont aussi évidents et que le système libéral débridé a mené à la crise que nous connaissons.
Mais faut-il nécessairement passer par les taxes? L'instinct de conservation aurait-il vraiment été perdu dans les neurones des humains? A-t-on envie d'être durable ou passable ?
Chercher les moyens de donner des avantages aux deux bords, voilà ce qui serait évidemment le plus profitable et ça permettrait d'éviter des distorsions entre personnes. Le Nouvel Obs de début décembre titrait "Emplois verts: plus de bruit que de jobs". Espoir politique des États qui demande beaucoup d'investissements à long terme et, donc, du temps pour se mettre en place. Recyclez, qu'ils disaient. Le Grenelle de l'Environnement français ne résout rien dans les pertes d'emplois à court terme. Les réactions épidermiques de peur que l'on retrouve dans la manifestation de Bruxelles, ne sont donc pas un hasard.
Dans ce sens, on parle d'énergie verte. L'entrée en Bourse de « 4Energy Invest » montre que cela peut intéresser les investisseurs et les consommateurs. La récession, puisque le mot est lancé, peut changer le fusil d'épaule en stimulant d'autres alternatives sans romantisme.
Le pétrole qui a chuté au tiers du prix depuis l'été permet de retrouver un peu de temps et de confiance. Utiliser l'environnement pour améliorer le bilan économique. BeCitizen en proposait les principes: optimiser l'utilisation de l'énergie, le nucléaire irremplaçable à court terme faisant partie de la diversité des sources énergies, les biocarburants s'ils n'empiètent pas sur l'alimentation humaine à base de plantes très rustiques comme l'atropha comme 2ème génération ou à partir de micro-algues, comme troisième. De toutes manières, on ne fait pas d'omelettes sans casser d’œufs.
La conférence sur le climat à Poznam et le sommet européen sur l'écologie à Bruxelles une semaine après Saint Nicolas auront-elles des cadeaux durables dans la hotte? Les droits de polluer sont aux enchères, parfois même soldés.
Oublier son « égo », pour s'occuper des « éco », une logique compliquée, mais réalisable !
L'enfoiré,
Citations:
-
« A la limite, le seul écologiste irréprochable est celui qui met tout en oeuvre pour mourir sans laisser la moindre trace de son passage sur Terre » , Didier Nordon
-
« Pour qu'un écologiste soit élu président, il faudrait que les arbres votent. », Coluche
-
« Trop savamment utilisé, trop intelligemment cultivé, le réflexe de la peur engendre des réactions d'indifférence, de renoncement, de pessimisme et... de nihilisme ! », Roger Molinier
Mises à jour: 17 avril, autre vision, article continuation?
30 octobre 2010: L'économie verte est mure.
17 mars 2011: L'Islande a un potentiel géothermique (géothermie à partir d'eau "supercritique") qui dépasse sa propre consommation. Projet de câble électrique sous marin et alimenter 1,25 million d'Européen.
1600 kms de long, 5 TeraWattHeure à 300.000 kms/sec.
Projet de 1,5 milliards d'euros. Energie verte pour réduire la récession. Précédent avec les barrages de Norvège (projet NordNet) qui avec un câble de 560 km fourni 700 MW.
Mise à jour 7 décembre 2016: Hommage fait par un écologiste à un autre précurseur de l'écologie: Jacky Morael
Publié dans Actualité, Economie, Inclassable & People, Monde des affaires, Politique, Santé et bien être, Shopping | Lien permanent | Commentaires (12) | Imprimer
Commentaires
Salut l'enfoiré
Un petit bonjour de la capitale des Gaulois.
L'écologie n'est pas à l'ordre du jour içi, ni le développement "durable", ce de ma faute ...
Déjà fini mon boulot en 10 heures chrono, là où je devais y passer 2,5 jours...
Encore une fois : "C'est une honte un type comme toi sans boulot !"
Je vais commencer à le croire, faut dire que le Nord pas de Calais doit être la région maîtresse de la motivation par la peur.... .... Et moi je n'ai jamais peur ....
Pas important, demain et samedi serviront à peaufiner le travail.
Un véritable luxe en 2009 !
(pour vista je retire partie de mes préjugés, ce n'est pas si horrible mais j'aurais de sérieux arguments à apporter à ton moulin tant pour vista que pour l'évolution des "box"... ... instructif, très !)
La suite en privé, il y a du bon mais aussi du très mauvais...
RRRrrr, 2009 le pouvoir aux stupides idiots !
Écrit par : Liberty | 05/12/2008
Répondre à ce commentaireSalut Liberty sur la planète eifelisée.
Le durable est à rechercher là où on ne l'imagine pas.
Quelle rentabilité ! Il faut parfois faire semblant aussi.
C'est ce qu'on appelle le "principe de précaution"
Comme je l'ai écrit ailleurs, les quotas du futur se fabriquent avec le passé en suivant la rentabilité, et comme par hasard, elle se retourne toujours contre toi à un moment donné.
On demande "plus" la prochaine fois et cela en moins de temps. C'est une arithmétique très spéciale.
La peur et le stress vient en "mangeant", c'est comme la faim.
"Peaufiné", ajouter la qualité à la quantité. Le nec + ultra qui ne fait plus partie de notre temps. Mais de cela, je te le laisserai découvrir dans ma finale gaufrière.
Vista, meilleur que prévu ?
Voilà, la conclusion que j'aime de l'homme qui sans préjugés.
Il y a toujours quelque chose à tirer même de ses ennemis.
C'est de la philosophie du partage, dont je suis un adepte opportuniste.
Écrit par : L'Enfoiré | 05/12/2008
Répondre à ce commentaireL'enfoiré,
L'écologie est devenue une imposture, encore là comme en politique, nous manquons de gens ayant un champ de vision à 360° !
Ton exemple des emballages de la viande est parmi les plus forts.
-Quel impact carbone représente 150 grammes de Bœuf ?
(alimentation, alimentation de la vache qui l'a fait naitre, déjections, équarrissage, transport et transformation de la viande etc...)
-Multiplions cet impact carbone par la quantité de bœuf jetée si nous n'utilisions pas l'emballage.
-Le coût carbone de la destruction des denrées périmées.
-Les transporteurs qui devraient rouler en camion deux fois plus pour assurer un produit ultra frais.
-Les médicaments (production, emballage, transport) qui devraient être consommés pour se soigner de la viande avarié ingérée.
La liste est très longue !
Commençons par verbaliser sévèrement les produits détruits par les entrepôts, pour les DLV (dates limites de vente longues) c'est toujours à cause d'une erreur de gestion des entrepôts.
Obligeons les entrepôts et les grandes surfaces à donner les denrées en limite de vente, plutôt que de payer pour les détruire comme actuellement .
Puis, ne nous cachons pas derrière le courage politique qui n'existe pas :
-La plus grande hérésie du siècle est le moteur thermique, son rendement énergétique est au mieux de 30% !
70% de l'essence consommée en pure perte...
Imagines l'hérésie : Consommer du carburant pour alimenter le ventilateur du radiateur par le biais de l'alternateur .
Le frottement de l'alternateur crée de la chaleur supplémentaire pour le moteur et il faut que l'alternateur pompe encore plus pour refroidir le moteur (cercle vicieux)
La climatisation en France, il ne faut pas déconner, nous ne vivons pas en Afrique !
Les matériaux de construction : Briques, tuiles, plâtre etc...
Aux USA beaucoup de maisons sont faites de bois, à calculer je suis certain que l'impact carbone et le temps de construction sont moindres ...
Sans compter que pour construire en bois il faut en planter ;-)
Des solutions de bon sens existent mais il faut une volonté politique et une modification de l'économie .
Écrit par : Liberty | 07/12/2008
Répondre à ce commentaireLiberty,
J'ai conçu cet article en ne prenant, volontairement, pas position.
Il y a dans toutes entreprises humaines ce qui est rentable avec un bon rapport prix-performance.
Les écolos qui se font annonciateurs de l'apocalypse, repris en cadence par les religions, me font hérisser les poils sur la peau.
A chaque évolution, chaque erreur, il y a correction à apporter. Le rôle des écolos est d'éclaircir plutôt que d'effrayer. Les sacs de poubelles de couleurs en fonction de ce qu'on y met, ne me fait pas bander. Il faut pouvoir garer plusieurs poubelles dans son appart qui devient de plus en plus mini. Je me suis laissé dire que le ramassage fusionne tout cela. De toutes manières, tant que les sources ne seront pas totalement identifiées, nous serons toujours suspect de nous être trompé de poubelle et donc forcés de recommencer le tri. Brûler les ordures ne fait pas la différence et pollue. Pour oublier les emballages, je proposais ironiquement de consommer sur place avant d'arriver à la caisse.
Qui pense à réguler la consommation au juste besoin. Essaye d'acheter une bouteille à l'unité. Arrivé à la caisse: « on ne vend pas cela à l'unité ». Et une baffe, car une famille de 4 personnes, n'a pas les mêmes besoins qu'un esseulé. Je parlais de bouteille. Cela pourrait être des produits périssables aussi. Bonjour les dégâts du côté déchets. Le frigo ne peut pas tout.
Couper des arbres pour faire du papier, d'accord si on replante immédiatement.
J'ai dû récemment choisir entre un cercueil en bois de sapin et d'acajou.
Cela m'a foutu en rote. Le rêve avant le but à atteindre pour faire semblant de faire partie d'une classe sociale. Conneries de nos habitudes.
Écrit par : L'Enfoiré | 07/12/2008
Répondre à ce commentaireL'enfoiré,
Tu es en train de dénoncer les dérives de notre société .
Les effets d'annonce pour faire diversion des vrais problèmes.
C'est super arrangeant de nous parler d'écologie, de terrorisme, alors que le modèle financier mondial est en train de s'écrouler .
Du service public à l'attention d'intérêts privés internationaux, le mode à l'envers !
Les états ne ménagent plus leurs peuples mais des intérêts de multinationales, où allons nous ?
L'homme n'a plus sa place, les états non plus .
Regarde les constitutions de TOUS les pays, les dirigeants s'engagent tous à être au service de leur pays .
En 2009, ils ne remplissent plus du tout ce rôle essentiel, ils sont au service d'intérêts privés internationaux, pour arriver à servir un petit peu leur pays accessoirement au passage...
Il n'y a pas si longtemps cela aurait été jugé comme "intelligence avec une puissance étrangère", de la haute trahison punie par peloton d'exécution !
(hé oui, pas moins, ça a fonctionné comme cela depuis le début des civilisations)
Avec cela une bonne guerre nous fera tout oublier, tout relativiser ....
Négatif ?
Non, réaliste !
Écrit par : Liberty | 08/12/2008
Répondre à ce commentaireLiberty,
Réaliste? Je ne suis pas sûr. Un peut trop pessimiste dans tes solutions proposées.
A mon avis, l'écologie, bien comprise, pourrait en temps de crise relancer la machine à « vapeurs ».
Mais il ne faudra pas sauter sur la première solution venue.
Les crises ont toujours été des charnières entre les chapitres des habitudes.
Celle-ci, plus étendue, plus mondiale, est la différence par rapport aux précédentes.
« Vive la crise » ? Peut-être, une chance.
D'autres solutions sont à envisager sans passer aux extrêmes que tu proposes.
Les frontières des pays ont généré de la sécurité au paravent. Elles s'opposent à la solidarité entre les pays. A gros problèmes, grosses solutions. Je n'ai malheureusement pas d'autres solutions en tête.
De toutes manières, nous sommes condamnés à les trouver.
Écrit par : L'Enfoiré | 09/12/2008
Répondre à ce commentaireL'enfoiré,
OK j'y suis allé un peu fort, mais la taxe carbone aux USA est un signe très fort (il faut se mettre à penser comme un Yankee pour comprendre) .
Nous ne savons pas comment le tournant sera pris, il y a du positif tout de même général Motors se met à la voiture verte, inédit aux USA !
Il faut attendre de voir le prochain G20 sur la crise économique en avril, aussi le début de présidence Obama ...
Ce qui m'inquiètes ce sont le poids des lobbys qui n'ont pas forcément envie de perdre leurs billes dans le changement .
C'est vrai que la crise peut être une formidable opportunité, reste à voir ce que nous en feront ...
Écrit par : Liberty | 09/12/2008
Répondre à ce commentaireLa voiture verte aux USA?
Bien. Changer la stratégie demande malheureusement beaucoup de temps.
GM est presque au bout du rouleau avec des stocks qui n'en finissent pas.
Je me demande quel a été le fournisseur dans ce cas-ci
http://mail.google.com/mail/#inbox/11e4faca1e6eb4df
Est-ce le bon dieu? Lui, dont la grande entreprise ne connait pas la crise.
Écrit par : L'Enfoiré | 19/12/2008
Répondre à ce commentairerecyclage plastiques,
Merci, pour l'appréciation.
Des forums ou blogs à recommander?
Comme je l'ai écrit dans mon "A propos", je suis un buvard de l'information. Je picore partout pour en faire une synthèse globale sans essayer d'imposer une vue plutôt qu'une autre.
En général, la solution se trouve entre de multiples eaux. C'est un peu au petit bonheur la chance. Dans les blogs il y a à boire et à manger. Des jours avec et des jours sans, aussi.
J'ai aussi des articles que je préfère et qui me laisse un souvenir personnel.
Je suis étonné de voir parfois des articles très anciens qui reviennent à l'avant plan.
Merci de m'avoir fait penser de relire celui-ci.
Écrit par : L'enfoiré | 04/11/2010
Répondre à ce commentaireHommage fait par un écologiste à un autre précurseur de l'idéologie écologiste: Jacky Morael
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/02/939131590.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 07/12/2016
Répondre à ce commentaireLe ‘New Deal vert’ européen transforme l’économie en fonction du climat
L’agence de presse Bloomberg a pu consulter un document de travail du Conseil européen fixant les objectifs climatiques pour les années à venir, et ça promet.
Ce rapport récupéré par Bloomberg contient un certain nombre de mesures ambitieuses visant à parvenir à un climat neutre en CO2 d’ici 2050. Les propositions seront discutées lors du prochain sommet européen du 12 décembre.
Il s’agit là d’une évolution politique importante. Surtout si l’on peut persuader les États membres de travailler ensemble. Bloomberg énumère les objectifs les plus importants du document comme suit :
Les importations de pays qui ne prennent pas trop au sérieux les émissions de CO2 seront sanctionnées par une amende.
Les règles pour les entreprises qui veulent solliciter des subventions publiques seront assouplies.
Les règles relatives aux marchés publics seront modifiées.
Des objectifs plus ambitieux pour les émissions de CO2. Une réduction de 50 à 55 % devrait être possible d’ici 2030. A titre de comparaison : l’objectif actuel est de 40 % et a été formulé en 1990.
La Banque européenne d’investissement (BEI) investira 1 000 milliards d’euros dans le domaine du climat au cours des dix prochaines années.
L’UE veut clairement jouer un rôle de pionnier en matière de climat. Ursula von der Leyen, la nouvelle présidente de la CE, travaille sur un projet de loi qui “rendra irréversible la transition vers la neutralité climatique”.
Christine Lagarde, elle aussi, a récemment annoncé son intention d’inscrire le changement climatique à l’agenda de la Banque centrale européenne.
https://businessam.be/fr/le-new-deal-vert-europeen-transforme-leconomie-en-fonction-du-climat/
Écrit par : L'enfoiré | 06/12/2019
Répondre à ce commentairePeut-on concilier croissance et écologie?
https://www.arte.tv/fr/videos/103696-007-A/28-minutes/
Écrit par : Allusion | 12/07/2021
Répondre à ce commentaireÉcrire un commentaire