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10/05/2015

Une semaine en nuances vert de gris

0.jpgLe livre de Bruno Colmant "Cinquante nuances d'aigris" m'a inspiré. Une série de touches personnelles à revivre par l'intermédiaire de mes propres souvenirs dans un scénario parfois très similaire dans ce qu'on appelle "managment" dans la langue de Shakespeare. 

Dans son livre, Bruno Colmant définit la crise comme le plus grand "krach" de l'histoire financière avec des déflagrations au ras des chiffres qui, en "shrapnels", déchirent sans tuer. Le capitalisme grimaçant de douleur a pulvérisé l'avenir espéré confortable.
C
inquante scènes 
croquées grinçantes, tendres ou tristes s'en sont suivies pour exorciser, apporter un espoir et une désillusion aux structures qui joignent l'utile à l'agréable, capables de dépasser les plus belles utopies.
A
uto-critique d'un repenti du capitalisme comme je l'avais déduit dans un chapitre de "Débat interactif ou radioactif".
J
e retrouvais des situations souvent identiques dans le monde du numérique dans la carrière d'un développeur informatique avec souvent des connotations tout aussi anglophones.
L
e livre m'a évidemment fait penser à pasticher mon management entre le marteau et l'enclume avec l'aide de l'humour et des chansons...


...

Une semaine condensée en nuances vert de gris

Un lundi d'hiver 06h00 : Que c'est triste Zaventem en hiver...

Non, ce n'est pas l'impression d'un départ pour Venise que cela donne. Passer des vacances en été dans l'aéroport pour aller à London alors que c'est hiver, c'est même tout autre.
Ni neige, ni piste de ski à London.

0.jpg- Un moment du doute, des peurs et des désuètes vanités, ponctué par le reflet des néons qui n'arrivent plus à en détacher l'abyssales tristesse", écrivait Bruno.
Dans la salle VIP, les voyageurs "hommes d'affaires", sont là, bien décider à empoigner la vie.
Je ne suis pas un "homme d'affaires" même si je m'y voyais déjà, le cœur léger et le bagage mince déjà dans les soutes à bagages.
Aujourd'hui, dans son coin, chacun sort l'iPhone, le netbook, la tablette dernier cri de la techno pour se donner une contenance puisque fumer n'est plus permis dans les pas-perdus des lieux publics.
Le verre de jus d'orange, le café généreusement offerts.
Vite un dernier regard avant d'entrer dans le cockpit et de s'engouffrer dans l'avion avec le ticket numéroté à la main.
- Oui, j'ai été chercher une bouteille au free-shop. Non, tu ne vas pas croire que j'ai tout dévalisé. Il n'y a pas qu'un mini-box à bagage au-dessus de ta tête qu'il faut partager avec tes voisins, même s'il y a du risque de confusion en place nécessaire.

- Un journal, Monsieur? Laatste Nieuws ou Libre Belgique. Je n'ai plus de Soir. Nous avons un peu de retard, dit l’hôtesse d’accueil alors que le steward s'affaire pour installer les passagers à la bonne place numérotée correspondante au billet.
- Un problème de moteur ?
- Non, l'avion a sauté son tour. Faudra attendre le suivant.
Le suivant ? Quel suivant ?
Le timing du décollage était dépassé, idiot...
On avait raté le "slot"...
Pas vraiment le 'slot' français qui veut dire 'enclave' dans une zone des patinoires de hockey sur glace. Le slot horaire...
Quoique, cela aurait pu l'être...
Patience et longueur de temps, fait plus que.... (je ne me souviens plus du reste de la citation).
La fable me revient plus facilement : "Rien ne sert de courir. Il faut partir à point".
Une fois en l'air, tout s'accélère pour rattraper ce temps perdu. Les hôtesses s'empressent de servir la collation avant que l'appareil n'entame la procédure d'atterrissage. Pas la peine de défaire sa ceinture de sécurité. La toilette, c'est vraiment pour ceux qui, pressés, ont raté la procédure de "vidage" au VIP room. Tout va décidément vite. A peine arrivé au sommet de la parabole, voilà que l'avion redescend déjà.
Au moment de toucher le sol, personne n'applaudit.
Faut pas rêver, ce sont des habitués en vol régulier et pas des touristes en charter.
Pour les hommes d'affaires, les voyages ne font plus la jeunesse, mais forment le statut de l'homme pressé. Les vieux eux, assument comme les autres, sans mots dire.
Passer à la douane dans la bonne file de sortie, ils connaissent. Ce sont des pros qui agissent par automatisme.
Pas besoin de perdre du temps pour récupérer les valises.
Le temps, c'est... de l'argent.
Un coup d’œil à chercher le "captain taxicap" qui attend avec une pancarte, pour m'emporter.
On ne va pas se formaliser pour une faute d'orthographe dans le nom. Les à-peu-près suffisent ou, pire, sont de rigueur.
Attention, tout est inversé par ici.
Ne pas prendre la place à droite du Captain dans la voiture. C'est mal vu. On roule à gauche et le volant est à droite.
Pas question de jouer la scène du "car jacking".
Pas besoin, non plus, de beaucoup parler au Captain. Il sait où aller.
Comme d'habitude, le temps hivernal s'il ne refroidit pas London, il la mouille.
De quoi pourrait-on parler ? De Queen Elizabeth ? Une bonne idée. On aime par ici.
Arrivé à destination, les cadres sont là, parfois quelques encadrés, et entourent le tableau.
Ils piaffent déjà d'impatience.
Encore, cinq minutes d'attente pour les retardataires et la journée commence sur les chapeaux de roue.
Pas de chapeau melon et bottes de cuirs, bien entendu.
Je ne vous raconte pas la suite, vous ne comprendriez pas tout. Moi-même, je ne suis pas sûr d'avoir tout compris.
Dieu Berlitz, priez pour nous.

"British ou globish, on board".
Il s'agit d'être attentif. 

0.jpgPas à dire, ils parlent vite et ne rigolent pas de l'autre côté de cette Manche. Ils sont encore plus pragmatiques vus de près que de loin.
Leur humour anglais se trouve dans leurs chaussettes trouées.
Puis, un Indien qui a débroussaillé la nouvelle application, prend la parole.
Il a pris le relais et de plus en plus de champ dans les développements et leurs shows.
Sa culture post-occidentalisée n'est pas passée par l'Assimil mais par l'Aussimal glob-hindish à couper les syllabes avec un couteau mal aiguisé pour en faire de le hachis parmentier dont on ne voit pas les césures au bon endroit.
Un peu de colle-à-mots et un peu plus d'attention, cela fera une compréhension qui atteindra quelques 65%.
Chez lui, ça roule à la compétence "turbotrain" avec son propre réseau d'informations.
Puis, ce sont les tests pratiques.
Comme d'habitude, les PC de démonstrations sont à la traîne.
Il ne faut pas accuser le soft qui est trop mou, mais les communications qui souffrent d'un mal incurable : les virus et les anti-virus pongistes qui jouent au ping-pong.
Tilt. Un bug ("Besoin Urgent de Goaler") à régler en remettant une thune dans le bastringue en priant Shiva qui est là pour que le problème ne se repose plus.
Camoufler sans paniquer 24 heures sur 24 en brisant les fuseaux horaires pour assurer son avenir, il connait.
Il fourbit son expérience et préviendra son réseau de l'interruption inopinée.
Les participants n'osent pas lui couper la parole. Ce serait un gage de mauvaise instruction et d'ignorance de la stratégie. Cela peut coûter des points malus sur la carte de pointage.
Le jeu de l'offre et de la demande est exposé dans un menu à l'échelle mondiale.
En entrée, probablement une présentation du nouveau projet.
Puis le plat de résistance. Ne sommes-nous pas dans un pays de sandwiches ? Un déjeuner frugal pour déguster au mieux le nouveau bijou de la techno "softwardique".

0.jpgLe dessert, lui, sera tout sourire avec les petits gâteaux en gélatine qu'il ne faudra pas trop secouer pour ne pas effrayer le présentateur du logiciel.
Au pousse-café, la rencontre du troisième type avec la vedette américaine qui a développé le schmilblick dont on avait parlé dans tous les rapports et qu'on n'avait jamais vu.

En retard. L'avion avait été retardé.
Ce genre de meeting est une occasion unique de rencontrer le développeur "genius" mais aussi le ponte qui a fait le voyage avec lui.
Pour ce dernier, c'est une occasion inespérée de faire du tourisme en Europe tous frais payés.
- How is Belgium?, me lance-t-il.
- Nice.

A quoi cela servirait de lui raconter comment on y vit. Dans le fond, il n'en a rien à cirer et puis, il aurait oublié ma réponse dans l'heure qui suit.
Dans l'avion, à la dernière minute, le ponte a peut-être appris où se trouvait la Belgique sur la carte insérée dans le porte-document du siège devant lui.
Chez nous, sa présence aurait pu s'appeler la "Joyeuse entrée" du Roi lors de son intronisation sur le trône.
Mais qui penserait lui parler de ce qu'est un Roi ?
Cette journée ne fut pas comme celle d'Alex Vizorek cette semaine: podcast. Quoique...
Alex, issu de Solvay comme Bruno, n'a pas connu les "nuances d'aigris" en devenant humoriste, il y a seulement été formé du bout des lèvres, ce qui ne veut pas dire que l'humour en soit exempt. "Fuck on you".... en expliquant ce qu'est la Belgique aux Anglais....

...

Mardi 7h00: Déjeuner à l'hôtel, tout un programme

Le jour suivant commence après une nuit d'hôtel peut-être bien, qu'il s'appelait California, comme celui de Bruno. Une nuit d'hôtel pendant laquelle, la télé a tenté d'apaiser la journée après la douche ou le bain bien chaud quand ce ne fut pas les "happy hours" avec les nouveaux "copains collègues" qui logent dans le même hôtel.
La chambre, au cachet copie-conforme avec deux lits et la salle de bain en annexe. Au sol, les tapis pleins pour absorber les bruits.
Habillé en cinq secs, puis la descente dans le resto de la veille au soir.
- Do you sleep well?, dit le nouveau copain british.
- Yes of course...
Je ne vais pas lui dire que je n'ai dormi plus d'une heure ou deux et que le conditionnement d'air faisait trop de bruit et que pendant ces moments de sommeil, j'ai eu un cauchemar. Non, cela ne se fait pas et cela n'intéresse d'ailleurs personne. Au resto, un buffet style Gargantua. Banal de le dire, mais rien ne manque en self-service. Il faut en profiter avec une pensée émue pour ceux qui ont l'habitude de ne pas prendre de petit-déjeuner à la maison. Qu'est-ce qu'ils peuvent rater ? Certains retournent au buffet pour compenser leur abstention.
A table, la concentration est religieuse. On s'attendrait presque à voir quelqu'un faire des bénédicités avant de commencer à déglutir.
Le matin, dernière réunion stratégique.

Des "Choses entendues" comme titrait Bruno.

Le "reply to all", c'est un peu comme le café au distributeur qui "too old" est infect. Le nouvel orateur, c'est le jésuite de service qui répond à une question par deux questions avec des "if we don't do it, it will be worse".
Le groupe s'essaye en permanence à convaincre son maillon le plus faible qui s'égare tout seul dans son coin.
0.jpgMalheur à celui qui suggère que la vie se construit en dehors avec des clients. Le "core business", l'orateur n'en a rien à cirer. Il parle de P&L comme s'il était comptable tandis que les autres sont trop heureux d'être bien vus par le boss qui n'a rien compris non plus avec ces flowcharts en spaghettis.
Enfoirés... Ils sont tous cons ou quoi ? 

L'après-midi, cela se relâche en attendant l'heure fatidique du retour.
Comme un touriste, le ponte a emporté son mini appareil photos numérique pour immortaliser la réunion.
Immortaliser, des types mondialisés pour les montrer aux épouses et à ranger dans les poubelles de l'histoire.
Se croit-il anthropologue ?
Les compléments d'informations, "the triggs", les cartes de visite se sont échangées.
Merde. Comme toujours, pas question de faire du tourisme à London pour se changer les idées. il pleut.
Cela m'a fait penser à "Allons_à_London" de Petula. Ce sera pour une prochaine fois...

Reprendre le taxicab et l'avion au bon terminal.
L'aventure est finie
et l'aventure, cela reste l'aventure...
Le soir est tombé.0.jpg

Retour à plusieurs dans un même taxi au risque d'étouffer...
J
e n'ose pas trop me demander quelle tuile a pu tomber en mon absence. Alors, je me dis pour me consoler "plus on est de fous, plus on s'amuse" en imaginant une vanne qui ouvrira les espoirs d'une rigolade.
Dans le hall de Heathrow, cela grouille. La traduction de Heathrow est "rang chaud" donc rien d'étonnant.
Comme la veille à Zaventem, toujours les mêmes néons comme lumières aux tons crus qui donnent le teint blafard de circonstance.
Encore une fois, rien à voir avec l'aéroport des vacances estivales, même si l'heure du départ pourrait y ressembler.
Trop tôt dans le VIP room de l'aéroport, on révise une dernière fois, les notes et les "minutes" de la journée.
La "queue" devant le scanner à bagages à main s'allongent en chicanes bien avant le départ. La période est au terrorisme...
Ceintures, métaux dans le panier et chaussures à la main...
Une heure. Juste le temps de suivre le couloir fléché, de monter dans l'avion, de recevoir une nouvelle collation et de redescendre.

0.jpgUn coup de Manche entre Belgique et London en pleine heure de pointe à prier que le ciel ne soit pas trop plombé pour ne pas avoir l'estomac dans les talons emporté dans les trous d'air...
Monsieur Spock de Star Trek n'est plus, il s'est récemment téléporté.
Il aurait vraiment dû céder le secret de sa lévitation en téléportation.
Il me vient à l'esprit, la métaphore du radeau de la Méduse dans lequel on a misé trop sur ceux qui mènent le bateau et pas assez sur les passagers qui, peureux, vont devoir ramer pour maintenir l’esquif à flot.  

- On cherche encore les mots, mais l'ennui les emporte. On voudrait pleurer mais on ne le peut plus", chante encore Aznavour.

Puis, ce sera à la maison, le retour du Jedi et le résumé à donner de mémoire de cette balade outre-Manche qui commencerait par "Once upon a time".
Pas droit à la déception, ni à la contestation, ni aux contradictions. 

...

Mercredi 08h00 : Réédition ou publication.

Transfert d'informations. Nous sommes dans les TIC's. Le Traitement des Informations et des Communications, non.
Il faut apporter des bonbons parce que les fleurs jaunies sont périssables. Apprendre à ne pas râler, surtout.
Pour le reste, il faudra écrire son rapport. Sa préparation, ce sera pour samedi matin en rétropédalant.
Laisser aussi parler les petits papiers à rassembler pour justifier les frais engagés lors de l'écriture de sa note de frais...
Les petits papiers à l'occasion papier chiffon sont là pour consoler en papier buvard.

L'administration tue la concentration. Le messager a un boulot en deux phases : vocale et en "stand alone" pour planifier, pour (dés)intégrer l'en-cours.
Cela fait du bien de retrouver sa langue maternelle pour échanger en commun les impressions sur "l'event" du début de semaine.
La porte fermée, la poussière du plafond attire le regard dans une réflexion appuyée dans une recherche pour séparer le grain de l'ivraie.0.jpg
La stratégique de la réunion avait un plan dont l'horizon de son achèvement se pointait dans un an. L'inspiration vient au combattant de la restructuration des ressources. Il faudra décider. Le mal arrive quand l'on se dit que rien décider, cela peut être aussi décider.
Cela s'appelle germer dans le rayon efficace et dans la passation d'un message positif en exposé volontaire. Sinon, c'est fichu.
A
midi, le chef veut en apprendre un peu plus et invite à joindre sa table. Il faut intercaler le nouveau projet et renforcer l'unité de la société, un objectif, une obligation de déléguer le projet à la bonne personne pour motiver même si on a envie de relever le défi soi-même.
P
our réfléchir, il faut faire la pause pipi. C'est fou ce que ça donne des idées quand on revient après ce besoin naturel.
C
ela prendra presque toute l'après-midi. Il faudra rester persuasif et positif. C'est mal vu d'être négatif. On apporte de bonnes nouvelles au chef. Sa promotion en dépend.

Dans les grandes entreprises qui s'acharnent à vouloir changer le monde, les inutiles ont le torse bombé, la tête relevée, les poings sur les hanches et le pas affairé avec des pieds en angles obtus comme un crabe", disait Bruno. 

...

Jeudi 08h00 : La routine, quoi

0.jpgIl faut porter sa voiture de société au garage. Un petit entretien qui a nécessité la matinée avant de la récupérer.
La bagnole de société, Bruno en parlait comme un exercice d'artilleur dans un long travail d'ajustage quant à son choix et dont il ne faut pas négliger les figures imposées pour rester dans les bonnes grâces des gens qui y voient un gage de fiabilité avant de devoir attendre quatre longues années pour le nouveau modèle et gommer le "spleen" du quotidien.
A midi, visite de collègues hollandais. Au mess, ils n'ont pas eu à choisir entre le "volle melk" ou le "karnemelk" et ça se voit. La Heineken a fait office de parent pauvre. C'est vrai, nos voisins du nord aiment passer la frontière pour nous rendre visite. Ils étaient à la même table à London aussi.
Cette fois, ils sont là, avec le plat de résistance, réservé aux contraintes à respecter pour que la nouvelle toupie ne s'enraye pas avec la précédente.
Le mot qui vient tout de suite à l'esprit "customiser".
Le pire c'est que pour y passer, ce sera réinstaller les "customisations" précédentes. Le nouveau "package all inclusive" ne maintiendra pas longtemps la "vieille riquette". Customiser, c'est faire fonctionner à la suite de tests à parfaire lors de la validation. Compatibilité et cohésion, deux autres mamelles de l'informatique bien comprise dans sa modernité.
Les écrans ont pris la relève avec les communications téléphoniques interposées.
La plupart des informaticiens d'aujourd'hui sont devenus des assembleurs mais plus vraiment des développeurs. Rien à voir avec mes débuts pendant lesquels on démarrait "from scratch".
Perdus dans les mutations, ils ont appris à devenir des mutants pragmatiques.
L'expérience s'évalue lors de la détection des failles du nouveau système.
Pas à dire, nos voisins du nord sont toujours très "gezellig" avec leur accent du grand nord.
Notre langue flamande ressemble à leur néerlandais mais c'est un peu comme pour le Canada Dry.

« Ça ressemble à l’alcool, c’est doré comme l’alcool… mais ce n’est pas de l’alcool ».

Bruxelles est bilingue ou trilingue. La conversation se passe en "franco-anglo-nederlands". Véritable mixture sans même s'en rendre compte.
Pour faire plaisir, on y ajoutera quelques consonnes qui arrachent la glotte à se gargariser quelque peu.  

- Au moins, il y a une justification à la journée. Et le temps passe, rognant les espoirs, les joies et les amours. Le roi et le pion sont rangés dans la même boîte", disait Bruno.

0.jpgFaut-il penser au "Contrats-cadre" et au "management" ? 

Un drôle de mot 'management', hérité de l'anglais et du latin "manus agere".
Il a un concept relativement flou dans son exercice pratique en fonction de son interprète qui pourrait le comprendre comme dans une ménagerie.

"Les contrats-cadre sont du type 'multiple en cascades', conclus séparément, mais en termes identiques entre le pouvoir adjudicateur et des prestataires de services, en vue d'assurer l'exécution d'un marché de manière successive par l'un ou l'autre des contractants en cas d'indisponibilité du premier contractant", comme je le lisais dans le rapport dans une tout autre activité.

Le monde de l'entreprise a établi une hiérarchie de managements à plusieurs niveaux dont chaque rouage s'y retrouve, en principe, en fonction de ses compétences et prétentions. Si votre chef est mauvais, blâmez Peter et son principe d'incompétence.

Et comme il est dit :

Pour de nombreuses organisations, laissez de côté les anciennes formes de promotion et de rémunération. Elles représenteraient une tâche herculéenne pour savoir combien d’entreprises s’y attacherait encore.   

Exercer des fonctions supérieures ne veut pas dire être supérieur mais seulement avoir un potentiel pour être qualifié et espérer tenir une cohésion dans un groupe de personnes liées par la chrémastique qui impose de bien organiser la performance, de la produire au meilleur coût.
Il devient ainsi le porte-parole du haut pour ses collaborateurs dont il a la charge.
Au dernier étage, le GM est sanctionné par des actionnaires investisseurs qui, vengeurs peuvent faire partie des personnes du bas de l'échelle sociale. Forcé de publier son "profit waning" qui joue au trouble-fête, il se verra remercié avec un parachute doré.
La boucle est ainsi bouclée dans un cercle vicieux.
Le "close combat" s'est engagé en se formalisant puisque les places sont désormais comptées.
S'il s'agissait d'une véritable croisade du bonheur, ce serait converger les intérêts de la société et de ses sociétaires dans un esprit éthique.
Mais, c'est une course à l'élévation vers les niveaux supérieurs qui se manifeste avec la peur du successeur qui jaloux, est aux aguets pour le détrôner.

...

Vendredi 08h00 : Un drame en perspective ?

Il faudra affronter les questions. Pas de questions bêtes et méchantes, non.
Réunir son groupe et commencer par communiquer, continuer par communiquer et finir par communiquer... Pas son sentiment, mais un sentiment enthousiaste en donnant du "feed forward" et du "feed_backward".

Des questions stratégiques du type arrivent :

- Quels sont les projets que tu me donneras ? Que vais-je faire dans un an ?

Dans un an, la question piège, alors que moi-même, je ne sais pas encore ce que je ferai dans un mois. Alors, il faut "choser", inventer une réponse courtoise qui ne fera pas trop de vagues, une réponse qui ne mettra personne en porte-à-faux.
Je ne suis pas psy ni extra-lucide. Je n'ai pas rapporté de boule de cristal.
Être dans le secret des dieux est réservé dans les cimes des montagnes, là où l'air vient parfois à manquer.
Un psy a rarement été appelé pour la raison d'un burn-out.

Comme l'écrivait Bruno :

- Le psy ne guérit pas les âmes en peine. Il doit s'assurer de maintenir la cohésion dans l'équipe pour que celle-ci continue son cours sans trop de séquelles qui troubleraient la marche de l'histoire".

Le matin, comme dans tout services un peu pompiers, un coup de téléphone suffit pour bousculer tous les projets de la journée. Organiser les imprévus, postposer et les assumer, les trois occupations principales du manager à départager ce qui est urgent ou/et important.

Dans un demi-cercle d'inspirés, tout le monde sait que les carrières se forgent dans un alliage dont la composante 'diplôme' est ténue" dit encore Bruno.

L'après-midi du dernier vendredi du mois est un jour spécial qu'il vaut mieux déserter. La société éponge les stocks d'invendus, les recrues qu'elle a inscrites sur une liste noire. Cela se passe sans bruit pour les nouveaux contrats CDD. Pour les anciens CDI, c'est un peu plus dur à accepter. 

Réduire le "manpower", l'exercice d'équilibriste de ce service à Hauts Risques qu'on réduit en deux lettres "HR", qui a un quota d'entrées et de sorties à respecter. 

Un appel téléphonique et un détour à Human Ressource. Ensuite, c'est l'économie du "au revoir" et du dernier verre de l'amitié. Cela évite surtout au déchu de placer le ver dans la pomme.

- Non, Bruno, ce n'est pas nécessairement un énorme gâchis.

Une erreur de casting de part et d'autre, tout simplement.
Uberisation, robotisation, freelance, acting, flexibilité, précarité, les mots de demain dans une vie d'homme qui s'allonge avec des outils numériques d'une durée de vie très courte ("Travail en 2020"). 

Jacques Brel chantait "Au suivant", il ne pouvait pas imaginer mieux dire...


L'informatique remplace les gens à qui on n'ose pas dire qu'ils deviennent inutiles. Alors, on crée des organigrammes ; des 'dotted lines', des fonctions, des managements fonctionnels, enfin des choses qui occupent. On balade les hommes comme des ruminants qu'on change de prairie", écrit Bruno.

Engager quelqu'un dans une équipe, ce n'est pas uniquement une question de compétence et de technicité ("La technicité n'est plus seule").

Dans mon groupe, quelques "suivants", souvent jeunes qui venaient et partaient comme ils étaient venus avec des expériences en plus. Terminer avec un "vieux" qui attendait sa retraite avec impatience, aussi. Avoir une femme dans l'équipe, pas de problème. Une deuxième et c'est parfois "une rivalité ou sensibilité menstruelle" qui peut naître (dit sans aucune misogynie, ni machisme de mauvais aloi... Le tout, c'est de s'en rappeler....

Les gagnants, ce sont les chasseurs de têtes et les bureaux d'outplacement.

Un travail de reclassement qualitatif s'entend, bien entendu.

Le quantitatif est réservé à ceux qui resteront sur le carreau à continuer jouer à la Marelle comme qualitatif dérisoire.
Le "team spirit" est un peu ébranlé dans la pratique. On gagne ou on perd ensemble le nez dans le guidon grand braquet, c'est pour la théorie.
Il faut savoir que les compétences ne riment pas nécessairement avec les qualifications.
Pour le lendemain samedi après-midi, une compétition sportive est organisée pour resserrer les rangs. L'esprit de corps aura l'occasion de s'exercer avec d'autres sociétés de l'informatique présentes et il faudra y montrer qu'on est les meilleurs.

Vive le monde de la méritocratie dans l'happycratie...

Le mot d'ordre donc "motiver" avec une main de fer dans un gant de velours sans devenir le "dictateur d'occasion mal chaussé"...

Faire sa note de frais au plus juste pour la semaine prochaine sans per Diems. 

Lundi prochain, c'est le nième cours de management avec ses jeux de rôles.

Au revoir "sociologie", bonjour "psychologie". 

Mardi, interview d'un nouveau candidat pour remplacer un départ inopiné ou inopportun. Connaître ce que représente la solitude de la décision, c'est aussi faire partie du management.  

Bruno parle encore de "miracle de Noël" avec le conjoint invité.
La Bourse de Bruxelles doit avoir quelques réminiscences d'avantages avec des trophées silencieux car cela remonte trop loin dans le temps des bons souvenirs.
Le point positif est qu'on épargne ainsi les contestations du conjoint qui ne s'est pas intégré dans la "grande famille" et d'entendre ensuite :

- T'as fait du plat à ta secrétaire

- "Ma" secrétaire ??? Quelle secrétaire ?

La semaine est passée.

Merci, Bruno pour m'avoir fait revivre tout cela en souvenirs.

...

Et maintenant ?

Le management public à l'extérieur avait commencé en 1990. 

La cloche de la retraite a sonné depuis 2008.

Le management privé l'a remplacé avec mon épouse à ce poste.
Le passant du sans-soucis n'a pas besoin de se souvenir du passé.
Le numérique s'en charge sous forme de photos, de DVD sans mention sur un quelconque monument aux morts.
Au sommet de la courbe de Gauss existe toujours un subtil équilibre entre compétence, confiance et imagerie bienveillante avec une harmonie fondée sur le pouvoir des calculs et des nombres (Alain Supiot : "La gouvernance par les nombres").
L'ancien informaticien, titillée par les TICs pendant tant d'années sans que j'aie été autre chose qu'un guide, peut-il être aigri et repenti ?
Mais non, on ne va pas cracher dans la soupe.
Bien payé sans devenir mercenaire du système pour autant, les TICs ont apporté de petits bonheurs pour éviter d'en vivre de plus grands...
Peut-être.... Mais restons lucide et reconstruisons l'idéal, au besoin.
Des actes de contribution mais pas de contrition à assumer et à partager entre crises de foi, de foie et de nuits de folies. 

Quant au cadre nouveau, il a compris.

L'alumni rigole de l'époque que les jeunes situent dans un autre siècle et les éteints", constate Bruno.

Il est devenu moderne, vaporeux, souple et léger. Il sait qu'il peut être éphémère dans une société sans devoir ouvrir trop grand, la bourse de son employeur. Il réagit en conséquence par la perte de fierté d'appartenir à un groupe avec sa belle étiquette en devanture.
Le mot "Bourse", Bruno l'initialise toujours avec une majuscule.
En nuances vert de gris, sous une coupole américaine pendant trente ans, il doit pouvoir conserver du vert pour l'espoir sans être aigris.
Parler d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre, c'est parler d'une autre Bohème.
D'une Bohème, digitalisée et dichotomique entre 0 et 1.
S'il fallait faire une métaphore en peinture, ce serait passer successivement, à grande vitesse, du naturalisme, du pointillisme en 2D, au fauvisme, surréalisme en 3D pixelisé, en oubliant l’expressionnisme.

"A mon ancienne adresse, la Bohème, ça ne veut plus rien dire du tout", chante Aznavour...


On ne décompte plus les années jusqu'à la retraite. On compte plutôt les années qui restent, en les étirant au maximum dans un futur aléatoire. Une leçon d’égyptologie avec des momies sans bandelettes puisque l'égyptologie fait partie de mes passions.

0.jpgPlus de centre médical et de checkup forcé par la société dans la tragédie de l'égalité des hommes devant eux-mêmes et pour catégoriser ses semblables. Le mot "checkup" se confond avec sauce "ketchup". L'analyse sang, combinée avec celle qui vérifie le PSA, est devenue une obligation à terme échu pour éviter que la sonnette d'alarme ne tinte trop fort à l'oreille du sourd.
Un flashback montre que l'habit fait toujours le moine.

0.jpgAujourd'hui, on préfère le système de communication à distance par téléphone et écrans interposés. Alors, pas besoin d'avoir un air inspiré. De plus, on peut fermer l'interrupteur du circuit et penser à autre chose dès que cela devient trop lourd à supporter.
Un conseil ?

- Surtout, cher Bruno n'avoue jamais que tu aimes ou que tu as aimé. Tu avais quatre ans quand on chantait ça.

Le numérique et la Bourse, des miroirs aux alouettes qu'il aurait été difficile de refuser.
Jamais l'informatique ne fut, pour moi, une "révolution" ou une "fracture", seulement une évolution logique des relations humaines en fonction de ce qu'elle avait imaginé comme futur qui comme tout le monde sait, devait être meilleur.
Jamais de plan B dans ce genre de volonté de progrès.

- You can check out any time, but you can never leave.

Dans mon métier, le goût du risque n'était pas exclu. Il valait mieux être proactif avec de l'avance à l'allumage que d'être rétro.
Le chapitre du livre de Bruno intitulé "Les Pommes" pourrait être la conclusion qu'il a découvert assez tard :

Vers cinquante ans, on devient un peu plus lucide, conscient de l'inanité des comédies humaines. Gêné par son propre rôle et du poids des costumes étouffants qui rendent chaque mouvement pesant, on se souvient des audaces et des insouciances d'une vie se croquait comme une pomme alors qu'on ne s'envisageait pas encore comme un pommier vieillissant. On aimait se retirer un peu sur la pointe des pieds, compromettre ses ambitions annoncées pour ranger du temps et revenir au goût acidulé des pommes vertes alors qu'il y a toujours des jeunes qui, rognant la vie des anciens, mangent les pommes et crachent les pépins sur les anciens".  

"Quand je dirigeais la Bourse en 2008", un autre titre à la suite duquel, il écrit : 

Depuis lors les cadres supérieurs ont la trouille car finalement, l'homme déteste son prochain. Ils ont écœuré les marchés qui se sont vengés. Ils ne comprennent plus rien, avalés dans la bande à bonus. On s'écarte d'eux parce que la liste d'adresses n'a pas été mise à jour avec les noms de leurs successeurs.". 

Comme tout va plus vite, il y a un problème de fondu-enchaîné dans le film.

S'abandonner dans la morosité, ce serait alors virer dans l'éternité d'une vraie retraite pour la seule commémoration du 200ème anniversaire de la bataille de Waterloo.
Je suis retourné en arrière à lire ce que j'écrivais en 2008 au sujet de la crise.

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Chronologiquement, il y a eu "Le spéculte", "Le CapitaMal", "Tout va mal, non peut-être", "Sommes-nous tous devenus mazos ?", "Et la raison fut", "Crises en thème" et un dernier qui racontait le passage "Journal d'une quille".
C'est dire que la crise n'est pas passée inaperçue. Mon premier PC, quand les communications "weboises" étaient encore dans les limbes, a servi d'outil pour écrire un logiciel de Bourse fait "maison".
Avons-nous été sans successeurs ? Les jeunes seraient-ils devenus fugitifs devant les nouvelles donnes sans humour ?

Pas si sûr, si l'on voit ceci :

Avons-nous recherché un faux bonheur ni optimiste, ni pessimiste ?

A la phrase idiote "Le bonheur n'est pas d'avoir ce que l'on désire, mais d'apprécier ce que l'on a",  Roger-Pol Droit, répond dans son livre "La philosophie ne fait pas le bonheur... et c'est tant mieux" dans lequel il démontrait que la philo-bonheur est seulement un fantasme que l'on atteint au mieux à l'infini, au pire, jamais. 

"Le bonheur est devenu la grande illusion de la philosophie. Aujourd’hui, de nombreux philosophes célèbrent sans fin, plaisir, vie bonne ou joie d'une vie philosophique. Ils promettent, à tous ceux qui veulent les croire, que la philosophie va changer leur existence, pacifier leur vie, leur garantir la sérénité. En un mot : les rendre heureux. Ce vieux rêve né dans l'Antiquité, avait pourtant été radicalement abandonné. Il revient en force. Or ce mirage est néfaste, car la philosophie n’est ni un ouvre-bonheur, ni une machine à rendre heureux, mais une école de lucidité, de critique et d’ironie. Un risque de se perdre, si elle l’oublie. En confondant la liberté du sage antique et le bonheur formaté d’aujourd’hui, cette philo-bonheur contribue en réalité au maintien de l’ordre et de la servitude. Critiquer une à une ses prétendues évidences, démonter ses subterfuges sont des tâches urgentes." (*). 

Passer de la verticalité d'une organisation à l'horizontalité, est-ce que ce serait plus vert que gris ?

La question reste ouverte à nos actes manqués.


A la semaine prochaine, pour voir ce qu'on nous propose comme nouveau paradigme. 

 

L'enfoiré,

 

PS : La suite de l'aventure, la semaine prochaine

(*) Interview de Roger-Pol Droit au sujet de son livre : podcastpodcast

 

Citations:

  • « Une idéologie est un système de pensée cohérent avec lui-même mais non avec la réalité. », Anonyme
  • « Le plus acceptable des systèmes est celui de n’en avoir par principe aucun. », Tristan Tzara
  • « Les systèmes, comme les constitutions, sont les jouets avec lesquels s'amusent les personnes graves. », Jacques Bainville

 

L'actualité bruxelloise ne s'arrête pas : Voici la fête de l'Iris à Bruxelles en photos .

27 juillet 2016: Bruno était invité à "Sérieux Délires" et expliquait une nouvelle fois son livre:podcastpodcastpodcast

9 mai 2021: Olivier Marchal était interrogé à Weekend Première sur la management avec le titre "Toute ma vie j'ai rêvé d'être manager" podcast 

Commentaires

'La valorisation d'Uber est maintenant équivalente à celle que Facebook avait atteinte avant son introduction en bourse'

Le service de mise en relation des usagers avec des voitures de tourisme avec chauffeur Uber espère pouvoir lever 1,5 à 2 milliards de dollars au cours d’un nouveau tour de table, ce qui porterait la valorisation de l’entreprise à plus de 50 milliards de dollars, écrit le Wall Street Journal.
Un tour de table de cette taille ferait de la société Uber, basée à San Francisco, l’une des startups les mieux cotées de l’histoire. Auparavant, il n’y avait guère que Facebook qui ait réussi à atteindre une valorisation de plus de 50 milliards de dollars, alors qu’elle n’était même pas encore une société cotée. Il y a cependant une grande différence entre ces deux firmes: Facebook pouvait annoncer 600 millions de dollars de bénéfices en 2010, alors qu’Uber a toujours été déficitaire jusqu’à aujourd'hui...
En décembre 2014, la valeur d’Uber avait été estimée à 41 milliards de dollars, ce qui implique que cette valeur s’est accrue de 10 milliards de dollars au cours des seuls 6 derniers mois !
Entretemps, Uber s’est aussi jetée dans la bataille pour l'acquisition de l’application de cartographie de Nokia, Here. Le mois dernier, Nokia a mis en vente ce service, estimé à 2 milliards de dollars. Here Maps est un service de navigation analogue à Google Maps, qui offre une bonne alternative aux services concurrents proposés par Google Maps, Bing Maps et Apple Plans, et les firmes se disputent pour mettre la main dessus.
Un consortium composé des constructeurs allemands BMW, Audi et Mercedes-Benz, a déjà fait une offre pour cette application qui leur permettrait de se passer de Google, Microsoft ou Apple pour les systèmes de navigation de leurs véhicules. Le Chinois Baidu est aussi en lice pour cette acquisition. Un fonds d’investissement aurait également émis une proposition.
Mais Uber, qui utilise pourtant Google Maps, aurait proposé la bagatelle de 3 milliards de dollars. On ne sait pas encore si cette offre signifie que le service concurrent des taxis souhaite ainsi prendre son indépendance de Google, ou s’il obéit à d’autres motivations.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=la-valorisation-duber-est-maintenant-equivalent-a-celle-que-facebook-avait-atteinte-avant-son-introduction-en-bourse&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 12/05/2015

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Quelle est la différence entre les entrepreneurs et les employés?

Près de 13% des Américains possèdent ou commencent leur propre entreprise. Par conséquent, presque tous les Américains sont des employés.
La différence entre entrepreneur et employé a peut-être été découverte, écrit Agenda. Selon une étude germano-suisse de 2013, la différence entre ces deux statuts réside dans la disposition. Alors que l’employé est un spécialiste, l’entrepreneur est un touche-à-tout.
« Les entrepreneurs diffèrent des employés dans le sens où ils doivent être suffisamment versés dans tout un ensemble de compétences entrepreneuriales », affirment Uschi Backes-Gellner de l'Université de Zurich en Suisse et Petra Moog de l'Université de Siegen en Allemagne. D’un autre côté, les employés sont « des spécialistes qui travaillent pour les autres et dont les talents sont combinés par les entrepreneurs avec ceux d’autres spécialistes (employés) ».
Pour leur étude, Backes-Gellner et Moog ont analysé les données de 2.000 étudiants allemands. Leur analyse a montré que les personnes ayant un éventail plus large d’expériences diverses étaient davantage susceptibles d’avoir des prédispositions entrepreneuriales. Les qualités des personnes qui allaient à l’encontre de cet esprit entrepreneurial comprenaient le désir pour un emploi ou la sécurité ainsi que le fait de se centrer sur l’apprentissage ou de réaliser des formations ou stages dans un domaine précis car cela mène vers la spécialisation.
Selon cette étude, les entrepreneurs n’ont pas seulement un large panel de compétences, ils ont aussi un réseau diversifié de relations telles que les amis, les parents ou encore les contacts d’affaires auxquels ils peuvent recourir lorsqu’ils créent une entreprise. Avoir un réseau social diversifié est extrêmement bénéfique du point de vue créatif car plus les perspectives sont exposées, plus elles deviennent raffinées.
Il s’agit donc d’une double-diversité qui conduit à l’entrepreneuriat : une variété d’expériences et une foule de contacts.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=management&item=quelle-est-la-difference-entre-les-entrepreneurs-et-les-employes&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 12/05/2015

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Bonsoir,

Ton article est humoriste , parfois cynique mais tellement vrai!!!!!
J’ai souri devant certaines photos de la fête....…la dame assise devant son verre et son grand décolleté plongeant est délicieux!!!

Écrit par : Chantal | 12/05/2015

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Comment ne pas raconter son histoire sans humour?

Je parlais de "volle melk" et de "karne melk" dans l'article, la dame apportait une preuve de plus que nous pouvions en avoir aussi...

Écrit par : L'enfoiré | 12/05/2015

35 raisons qui prouvent que vous êtes déjà en train de réussir votre vie (même si vous ne vous en rendez pas compte)

Afin de vous rendre compte du succès de votre vie, vous devez vous focaliser sur les petites choses au lieu de vous centrer sur les grands évènements de celle-ci.
Vous pensez peut-être que vous n’êtes pas en train de réussir votre vie. Cependant, le site Dumb Little Man a compilé 35 raisons qui prouvent que le succès fait déjà partie de votre existence, même si vous ne le ressentez pas comme cela.

1. Vos relations ne sont pas aussi dramatiques ou compliquées qu’elles ne l’étaient pas auparavant. Elles sont devenues plus faciles à vivre, les conflits et les arguments inutiles ont disparu.
2. Vous demandez de l’aide avec confiance. Vous êtes conscient de l’importance de demander de l’aide et du soutien car vous savez qu’une personne ne peut pas tout faire toute seule. Vous demandez donc de l’aide car vous en ressentez le besoin.
3. Vos critères sont plus élevés. Vous ne tolérez plus la négativité ou les comportements nuisibles. Vous vous assurez que les personnes assument l’entière responsabilité de leurs actes.
4. Vous laissez la négativité derrière vous. Vous savez que la négativité nuit aux personnes. Votre but dans la vie est d’être vous-même et d’élever votre esprit.
5. Vous comprenez l’importance des échecs et des revers. Vous ne ressentez plus les échecs et les revers comme une menace. Au contraire, vous savez qu’il est important de tirer un apprentissage de ces expériences.
6. Vous ne vous plaignez plus autant. Vous vous rendez compte que les plaintes ne font qu’apporter de la négativité et sont un frein à l’action et à la pensée constructive. Vous préférez faire quelque chose à propos d’une situation plutôt que pleurnicher.
7. Vous vous réjouissez du succès des autres. Tout comme le succès des autres leur fait du bien, il vous réjouit également. Vous avez commencé à envoyer de l’énergie positive autour de vous.
8. Vous avez maintenant des objectifs futurs et des passions dans la vie que vous anticipez. Vous savez ce à quoi vous voulez aboutir dans la vie et vous travaillez pour atteindre ces réalisations.
9. Vous faites preuve d’empathie. Vous aimez propager votre énergie positive et votre amour dans le monde. Vous êtes davantage ouvert à l’écoute des autres.
10. Vous ne vous souciez pas de ce que pensent les autres. Vous avez cessé de vous sentir mal à l’aise à cause des comportements négatifs d’autres personnes et vous êtes conscient que les réflexions d’autrui ne doivent avoir aucun impact sur votre progression personnelle.
11. Vous êtes optimiste et heureux. Vous êtes toujours plein d’optimisme et savez que les choses iront bien, peu importe ce qu’il arrive.
12. Vous aimez et vous laissez les autres vous aimer. Il n’y a plus aucune limite à la quantité d’amour que vous pouvez donner et recevoir.
13. Vous n’acceptez plus d’être la victime. Vous vous rendez compte que la vie est le résultat de ce que vous voulez qu’elle soit. Vous travaillez constamment pour que l’existence soit meilleure plutôt que de vous plaindre.
14. Vous essayez de vivre le moment présent le plus possible. La pleine conscience aide les personnes à vivre dans le moment présent. Vous connaissez l’importance du moment présent et vous laissez de côté les pensées constantes relatives au passé ou au futur.
15. Vous ne jugez plus. Les personnes sont souvent promptes à juger les autres. Vous mettre dans la peau des autres avant de porter un jugement es toujours quelque chose d’utile.
16. Vous ne laissez plus la culpabilité vous ensevelir. Beaucoup de personnes éprouvent de la culpabilité émotionnelle lorsqu’elles ne font rien pour autrui. Vous avez cessé de ressentir cette sensation afin d’obtenir le meilleur de vous-même.
17. Vous n’essayez plus de satisfaire tout le monde autour de vous. Vous faites les choses pour vous-même au lieu de tout faire pour les autres.
18. Vous avez un bon réseau de soutien. Des personnes sur qui vous pouvez compter et à qui vous pouvez demander de l’aide vous entourent.
19. Vous continuez à avancer peu importe les contraintes de la vie. Vous savez maintenant qu’aller de l’avant même lorsque la vie se complique est ce qui vous permet d’être heureux sur le long terme.
20. Vous êtes plus fort intérieurement. Vous avez maintenant cette force intérieure que vous méconnaissiez auparavant et cela vous aide à accomplir davantage de choses.
21. Vous aimez davantage les autres. Tout ce que vous devez faire maintenant, c’est répandre cet amour autour de vous.
22. Vous reconnaissez le mérite de vos réalisations. Vous êtes conscient de tout ce que vous avez accompli jusqu’à présent et vous en ressentez de la fierté.
23. Vous savez que vous devez suivre un chemin et vous vous y tenez. Votre parcours est la chose qui vous préoccupe le plus.
24. Vous travaillez quotidiennement pour surmonter vos peurs. Nous avons tous des craintes. Cependant, vous fournissez des efforts constants pour amoindrir ces peurs.
25. Vous êtes toujours reconnaissant, peu importe ce qu’il arrive. Vous êtes toujours reconnaissant pour la vie qu’il vous a été donné de vivre, peu importe les difficultés.
26. Vous êtes plus déterminé que vous ne l’étiez auparavant. Vous avez maintenant ce désir intérieur solide et cette envie d’exceller dans tous les domaines dans lesquels vous vous impliquez.
27. Vous avez commencé à vous entourer des bonnes personnes. Afin de vivre une bonne vie, il est nécessaire de s’entourer des personnes adéquates. Celles-ci vous aident à inculquer de la positivité dans votre vie et à vous élever totalement.
28. Vous êtes heureux lorsque vous vous regardez dans le miroir. Lorsque vous observez votre reflet dans le miroir, vous êtes heureux et fier.
29. Vous savez qu’il est important de savoir dire « non ». Lorsque vous n’avez pas envie de faire quelque chose, vous n’hésitez plus à dire « non ».
30. Vous avez cessé de vous comparer aux autres et de comparer votre vie à la leur. Vous comparer aux autres est la pire chose que vous pouvez faire. Chaque personne ne devrait se concentrer que sur sa vie.
31. Vous aimez apprendre constamment de nouvelles choses. De nouveaux apprentissages vous permettent de vivre de nouvelles expériences et cela vous stimule toujours.
32. Vous avez surmonté la plupart des obstacles. Tout le monde est confronté à des obstacles dans la vie. Vous êtes conscient que le succès est davantage présent lorsque vous surmontez la plupart de ces embûches.
33. Vous ne vous lamentez pas au sujet des choses qu’il vous est impossible de changer. Vous continuez à être heureux et vous acceptez davantage la vie telle qu’elle est.
34. Vous attachez plus d’importance à aimer votre personne qu’à l’idée que les autres vous aiment. Pour atteindre ce stade, vous devez vraiment vous aimer.
35. Vous faites sourire les personnes qui vous entourent. Votre présence est si édifiante qu’elle est capable d’amener un sourire sur le visage des autres.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=hr&item=35-raisons-qui-prouvent-que-vous-etes-deja-en-train-de-reussir-votre-vie-mme-si-vous-ne-vous-en-rendez-pas-compte&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 12/05/2015

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Manières de penser différentes des personnes qui réussissent

Les personnes les plus performantes et les plus accomplies ont une chose en commun : elles pensent différemment du reste des personnes.
Dans son ouvrage « How Successful People Think », l’expert en leadership, John C. Maxwell donne quelques pistes sur la manière de maîtriser l’art de la « pensée productive », écrit Jenna Gourdeau sur Agenda.
« Si vous pouvez développer la discipline de la pensée positive et la transformer en une habitude de vie, alors vous connaîtrez le succès et vous serez productif pendant toute votre vie », écrit l’auteur.
Voici certaines façons de penser différentes des personnes qui réussissent :

1. Elles comprennent que la pensée est une discipline
Si vous souhaitez vous améliorer dans ce domaine, vous devrez y travailler. Programmez du temps pendant la journée pour penser. Par exemple, l’horaire du PDG de LinkedIn, Jeff Weiner, contient des blocs de temps de 30 à 90 minutes réservés uniquement à la pensée et à la réflexion.

2. Elles savent sur quoi focaliser leur énergie
Maxwell recommande l’emploi de la règle des 80/20. Utilisez 80% de votre énergie pour 20% des activités les plus importantes de votre travail. Rappelez-vous que vous ne pouvez pas être partout en même temps et que vous ne pouvez pas tout connaître et tout savoir. Evitez le multitâche car cela peut vous coûter 40% de votre efficacité.

3. Elles s’exposent à des idées différentes et à des types de personnes diverses
Les personnes qui réussissent sont sélectives en ce qui concerne les personnes avec qui elles passent la majeure partie de leur temps. Elles choisissent des personnes qui les font se remettre en question.

4. Elles n’ont pas seulement des idées, elles les concrétisent
« Les idées ont une courte durée de vie. Vous devez agir rapidement sur elles avant leur date d’expiration », écrit Maxwell.

5. Elles comprennent que les pensées ont besoin de temps pour se développer
Vous rappelez-vous la dernière fois que vous avez eu une idée brillante à deux heures du matin et que lors de votre réveil, celle-ci vous semblait ridicule ? Les pensées doivent être mises en forme jusqu’à ce qu’elles obtiennent de la consistance et doivent résister à l’épreuve de la clarté et du questionnement. Ne vous contentez pas de la première chose qui vous vient à l’esprit.

6. Elles collaborent avec d’autres personnes intelligentes
Penser avec les autres procurent de meilleurs résultats. Cela revient à prendre un raccourci. Voilà la raison pour laquelle les sessions de brainstorming peuvent être si efficaces.

7. Elles rejettent la pensée populaire
Beaucoup de personnes agissent en misant sur le fait que d’autres ont pensé aux choses précédemment. Afin de rejeter la pensée populaire, vous devez être capable de vous sentir bien lorsque vous êtes mal à l’aise. Certaines personnes qui ont réussi ont des personnalités désagréables, ce qui signifie qu’elles ne s’inquiètent pas du fait que les autres les prennent pour des fous.

8. Elles planifient et anticipent mais créent aussi de l’espace pour la spontanéité
Lorsque vous êtes stratégique, vous réduisez votre marge d’erreur. Avoir tout simplement une vague idée de l’endroit où vous vous dirigez et savoir ce que vous accomplirez ne vous mènera nulle part.
Voici les clés pour être stratégique, selon Maxwell :
- Déconstruisez la question.
- Demandez-vous pourquoi le problème doit être résolu
- Identifiez les questions clés
- Passez en revue vos ressources
- Mettez les bonnes personnes à leur place

9. Elles ne se contentent pas de penser différemment, elles font les choses de manière différente
Empruntez de nouvelles routes de travail. Rencontrez de nouvelles personnes. Lisez des livres que vous trouveriez ennuyeux. La clé est de s’exposer à de nouvelles idées et à de nouvelles manières de vivre.

10. Elles apprécient les idées d’autrui autant que les leurs
Vous ne pouvez pas penser que vous avez toujours raison. Les personnes qui réussissent donnent leur chance aux autres idées et concepts.

11. Elles ont un ordre du jour
Sheryl Sandberg, COO de Facebook, emmène un bloc-notes à chaque réunion et passe en revue les points de l’ordre du jour un par un et déchirent les pages au fur et mesure que les sujets sont abordés.
Maxwell ajoute que les penseurs les plus intelligents planifient plus que leurs journées, ils anticipent des semaines et des mois sur le long terme et poursuivent leurs objectifs.

12. Elles ne font pas que réagir, elles réfléchissent
La réflexion donne de la perspective et procure de la confiance à vos compétences décisionnelles. Si vous ne réfléchissez pas, la situation vous nuit plus que vous ne le pensez. « Une vie sans examen ne vaut pas la peine d’être vécue », disait Socrate.

13. Elles ne succombent pas au dialogue intérieur négatif
Les personnes qui réussissent ne voient pas des limitations, elles aperçoivent des possibilités. Elles pensent en terme de « Je veux » et « Je peux ».

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=hr&item=13-manieres-de-penser-differentes-des-personnes-qui-reussissent&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 12/05/2015

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Le grand bluff de Reagan dans la guerre froide et les années 80
la période pendant laquelle tout a basculé pour l'informatique et pour la politique.

Avec l’arrivée au pouvoir de Ronald Reagan aux États-Unis en 1981, l’offensive succède à la stratégie de défense. Sous son mandat, les activités dites de "déception" (autrement dit de leurre) vis-à-vis de l’Union soviétique sont érigées en système. On évoque même un "Comité des opérations de leurre" – organe ultrasecret regroupant le patron de la CIA, le conseiller à la sécurité nationale et des représentants des principaux ministres – qui aurait contribué à la déstabilisation de l’URSS. Contre-espionnage, stratégies informatiques, sabotages en Sibérie et entreprise de mystification en mer de Barents… : tous les coups sont permis. La Suède, pays non aligné qui représente pour Washington une position stratégique, en fait aussi les frais. Premier ministre social-démocrate et progressiste, Olof Palme dérange le camp américain par ses positions hétérodoxes en faveur de la détente. Des intrusions de mystérieux sous-marins vont ébranler le pays : manœuvres soviétiques, bluff américain ou conspiration de l’armée suédoise conservatrice contre son propre gouvernement ? Pour la première fois depuis les événements, des témoins et protagonistes – américains, russes et suédois – reviennent sur cette période trouble de l’histoire de la guerre froide, et soulèvent bien des questions qui restent en suspens.

http://www.arte.tv/guide/fr/050296-000/le-grand-bluff-de-ronald-reagan?autoplay=1

Écrit par : L'enfoiré | 12/05/2015

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Quelle est la différence entre les entrepreneurs et les employés?

Près de 13% des Américains possèdent ou commencent leur propre entreprise. Par conséquent, presque tous les Américains sont des employés.
La différence entre entrepreneur et employé a peut-être été découverte, écrit Agenda. Selon une étude germano-suisse de 2013, la différence entre ces deux statuts réside dans la disposition. Alors que l’employé est un spécialiste, l’entrepreneur est un touche-à-tout.
« Les entrepreneurs diffèrent des employés dans le sens où ils doivent être suffisamment versés dans tout un ensemble de compétences entrepreneuriales », affirment Uschi Backes-Gellner de l'Université de Zurich en Suisse et Petra Moog de l'Université de Siegen en Allemagne. D’un autre côté, les employés sont « des spécialistes qui travaillent pour les autres et dont les talents sont combinés par les entrepreneurs avec ceux d’autres spécialistes (employés) ».
Pour leur étude, Backes-Gellner et Moog ont analysé les données de 2.000 étudiants allemands. Leur analyse a montré que les personnes ayant un éventail plus large d’expériences diverses étaient davantage susceptibles d’avoir des prédispositions entrepreneuriales. Les qualités des personnes qui allaient à l’encontre de cet esprit entrepreneurial comprenaient le désir pour un emploi ou la sécurité ainsi que le fait de se centrer sur l’apprentissage ou de réaliser des formations ou stages dans un domaine précis car cela mène vers la spécialisation.
Selon cette étude, les entrepreneurs n’ont pas seulement un large panel de compétences, ils ont aussi un réseau diversifié de relations telles que les amis, les parents ou encore les contacts d’affaires auxquels ils peuvent recourir lorsqu’ils créent une entreprise. Avoir un réseau social diversifié est extrêmement bénéfique du point de vue créatif car plus les perspectives sont exposées, plus elles deviennent raffinées.
Il s’agit donc d’une double-diversité qui conduit à l’entrepreneuriat : une variété d’expériences et une foule de contacts.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=management&item=quelle-est-la-difference-entre-les-entrepreneurs-et-les-employes&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 16/05/2015

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Pourquoi les personnes aimables sont moins susceptibles de devenir des responsables

Si vous voulez savoir si vous allez être promu à un poste de responsable au sein de votre entreprise, plusieurs facteurs évidents doivent être pris en compte. Par exemple, depuis combien de temps faites-vous partie de l’organisation ? Avez-vous reçu de bonnes évaluations en ce qui concerne votre rendement ?
Toutefois, selon des données récentes de Truity Psychometrics, un autre facteur permet de déterminer vos chances d’obtenir un poste de responsable: votre personnalité, écrit Shana Lebowitz sur Agenda.
Selon Truity Psychometrics, les « penseurs », à savoir les personnes qui ont un esprit analytique et logique, ont tendance à diriger des équipes plus importantes que les « tâteurs », c'est à dire les personnes qui sont plus sensibles aux besoins des autres. Les « tâteurs » ont tendance à être plus aimables, ce qui signifie qu’ils ont l’habitude de prioriser les besoins du groupe avant les leurs.
D’autres recherches sur la relation entre amabilité et leadership permettent d’approfondir les conclusions de Truity Psychometrics. Lors d’une étude, des chercheurs ont demandé aux personnes d’évaluer les candidats potentiels à un poste de management. Les candidats qui avaient des traits de caractère agréables étaient moins susceptibles d’être recommandés pour une promotion, surtout s’il s’agissait de sujets masculins.
Les personnes désagréables sont perçues comme des leaders plus efficaces car les employés apprécient un patron qui est capable de fournir une rétroaction franche. Par contre, les personnes agréables ont tendance à avoir des difficultés à émettre des critiques, explique le psychologue Art Markman. En outre, selon Truity Psychometrics, les personnes désagréables ont davantage tendance à faire leur promotion et ont donc plus de chances d’aboutir à un statut élevé dans leur travail.
Les responsables les plus efficaces peuvent apprendre des personnes présentant d’autres types de personnalité et ils peuvent utiliser ces connaissances pour développer leur style de gestion. Au bout du compte, le responsable idéal sera flexible et sera prêt à ajuster son style de gestion sur un environnement professionnel spécifique et sur les besoins de ses collègues et collaborateurs, conclut Shana Lebowitz.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=hr&item=pourquoi-les-personnes-aimables-sont-moins-susceptibles-de-devenir-des-patrons&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 18/05/2015

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'Il n'y a guère qu'au Japon que la perception du statut des chefs d'entreprise est plus faible qu'en Flandre'

Les Flamands ne se voient pas en chefs d’entreprise. La peur de l'échec les empêche trop souvent de créer une entreprise. C’est ce qui ressort d’une étude de la Vlerick Business School de l'Université de Gand et de l'Université Catholique de Louvain. On note que 54% des répondants flamands pensent que les chefs d’entreprise qui ont réussi en Flandre jouissent de beaucoup de respect et d’un statut élevé, mais ce score est beaucoup plus faible que dans les pays voisins.
Il n’y a guère qu’au Japon que cette proportion est inférieure à celle de la Belgique. Selon Hans Crijns, professeur à la Vlerick Business School, cela s’explique principalement par le fait que les Flamands ont relativement peu confiance en leurs capacités à gérer une entreprise:
54% ne semble pas faible, mais en comparaison avec les pays voisins qui ont des scores supérieurs à 70%, c’est le cas. Mieux encore, dans le monde, il n’y a qu’au Japon que la perception de statut des chefs d’entreprise est plus faible. Pourtant, le nombre de Flamands qui considèrent l'entrepreneuriat comme un bon choix de carrière, reste similaire à ce que l’on observe dans les autres pays. »
Selon Crijns, ce faible taux peut être lié à la crainte de l’échec des Flamands. Cependant, selon le professeur, cette foi limitée dans leurs propres capacités à gérer une entreprise ne signifie pas que les Flamands sont réticents à prendre des initiatives. En effet, d’après Crijns, les Flamands acceptent de prendre des risques, mais sous l'égide d'une entreprise existante.

Autres résultats remarquables de cette étude:
34% des répondants estiment qu’il y aura des opportunités suffisantes dans les 6 prochains mois pour démarrer une entreprise. Ce chiffre est le même qu’en 2012 et il est également en ligne avec les autres pays européens de référence (Allemagne, France, Pays-Bas, Espagne et Royaume-Uni).
1 répondant sur 3 a suffisamment confiance en ses propres capacités et affirme qu’il a les connaissances, les compétences et l'expérience nécessaires pour créer une nouvelle société. C’est un chiffre comparable à celui de la France, mais la confiance dans les autres pays de référence est un peu plus élevée.
Près de la moitié (47%) des répondants qui voient de bonnes opportunités pour démarrer une entreprise, manifestent une peur de l'échec qui les décourage de démarrer une entreprise.
L'intention de débuter effectivement une entreprise est relativement faible. Seulement 6% ont l'intention effective de démarrer une nouvelle entreprise dans les 3 ans. Cela inclut, cependant, des personnes qui ne sont pas (encore) actives, ou qui travaillent concrètement sur une start-up.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=management&item=il-ny-a-guere-quau-japon-que-la-perception-du-statut-des-chefs-dentreprise-est-plus-faible-quen-flandre&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 21/05/2015

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Aspects fondamentaux à dominer si vous voulez exercer votre influence

« Nous avons tous déjà rencontré des personnes qui en disent peu mais dont les propos sont davantage pris en compte que ceux des autres. Nous connaissons tous des personnes qui savent comment utiliser le silence pour dominer un échange », écrit Nick Morgan sur Harvard Business Review.
L’influence signifie plus de choses que simplement dominer toute une conversation. Il s’agit davantage d’une prise en charge et de la compréhension des rôles de l’émotion, de la position, de l’expertise et des indices non-verbaux.

Si votre objectif est de réussir en tant que leader, vous devez dominer les 4 aspects suivants de l’influence :

- La prise du pouvoir positionnel. Si vous possédez déjà ce pouvoir positionnel, avoir de l’influence sera une chose facile. Les personnes avec du pouvoir ont tendance à parler plus, à interrompre plus et à orienter davantage la conversation et à choisir les sujets. Si, par contre, vous n’êtes pas en possession de ce pouvoir, attendez à avoir moins de prise de parole et de poids dans la conversation.
Si vous souhaitez contester cette autorité de position, utilisez l’aspect suivant de l’influence.

- L'émotion. Lorsque l’autre partie a le pouvoir et que vous, vous possédez l’émotion, il est possible d’atteindre une certaine parité. La passion est capable de balayer tous les types d’autorité lorsqu’elle est correctement communiquée et lorsque l’orateur est bien préparé. La passion et l'émotion sont liées à l’expertise, le troisième aspect de l’influence.

- L’expertise. Elle vous permet de dominer totalement la conversation si vous en êtes pourvu en plus de l'émotion. Elle est capable de l’emporter sur le pouvoir de position. La voix de l’expert se perd souvent parmi les clameurs de la foule. Par conséquent, l’expertise sans passion n’est pas toujours efficace. Cependant, si vous êtes patient, vous pouvez être le dernier debout dans un débat et obtenir votre chance d’influencer votre auditoire.

- L'interaction. Le dernier aspect de l’influence est le plus subtil des quatre et en tant que tel, il peut rarement l’emporter soit sur la passion, soit sur l’autorité de position. Mais, parfois, lorsqu’il est manipulé avec art et maîtrise, il peut prévaloir sur les autres. Il s’agit de l’interaction humaine. Nous sommes très peu conscients de cet aspect de l’influence. Cependant, nous savons tous que l’aspect non-verbal d’une conversation est fondamental. Nous savons tous qu’un clin d’œil, un hochement de tête, un regard, un geste ainsi que toute une série d’indices non-verbaux subtils aident les deux parties à communiquer. Pour être influent grâce à l’interaction humaine, posséder les deux aspects antérieurs sera un atout.

L’influence est la mesure de la position de chaque participant au jeu conversationnel et nous sommes tous des experts inconscients lorsqu’il s’agit de mesurer. Afin d’exercer votre influence, vous devez au moins posséder l’un des quatre aspects mentionnés et de préférence, plus que l'un d'entre eux.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=hr&item=4-aspects-fondamentaux-a-dominer-si-vous-voulez-exercer-votre-influence&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 22/05/2015

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McDonald: Si vous n'avez pas de bons chiffres mensuels, mieux vaut cesser de les communiquer

Depuis 2003, la chaîne de fastfood McDonald publiait mensuellement les chiffres de ventes de ses restaurants ouverts depuis au moins 13 mois. Mais globalement, ces chiffres n’ont fait que baisser sur les 11 derniers mois, et même aux Etats-Unis, la firme n’enregistre plus que des bénéfices marginaux, voire une stagnation.
Steve Easterbrook, son CEO, vient donc d’annoncer que désormais, la société ne publierait plus ces données mensuelles, justifiant sa décision par le désir de « se concentrer sur nos activités (…) autour des actions stratégiques de long-terme que nous allons prendre ».
Les chiffres de ventes mensuelles pour les restaurants ouverts depuis plus d’un an seront donc publiés pour la dernière fois au mois de juin 2015, et après cette date, ce ne seront plus que les chiffres trimestriels qui seront publiés. Ces chiffres trimestriels ne seront fondamentalement pas meilleurs, mais ils seront moins nombreux et plus espacés. En avril, la compagnie avait rapporté des ventes trimestrielles en recul de 11% par rapport au même trimestre de l’année précédente.
McDonald était l'une des dernières entreprises à publier ses chiffres de ventes mensuelles. Walmart ne le fait plus depuis 2009, et des concurrents de la chaîne de hamburgers, tels que Pizza Hut, Taco Bell, Chipotle et Starbucks, ont également cessé de le faire.
McDonald espère que la suppression de la pression infligée chaque mois par la publication de ses chiffres de ventes lui donnera un peu de répit pour mener à bien sa réorganisation.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=marketing&item=mcdonald-si-vous-navez-pas-de-bons-chiffres-mensuels-mieux-vaut-cesser-de-les-communiquer&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 30/05/2015

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Etienne De Callataÿ, l'économiste en chef de la Banque Degroof Petercam, fait ses valises. La Banque d'affaires va par contre accueillir l'économiste Bruno Colmant qui était chez Roland Berger.
Il y devient membre du conseil de l'économie dans le comité de direction dans le groupe academic advisor.

Félicitation...

Écrit par : L'enfoiré | 25/08/2015

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Le Grand Oral de la RTBF avait Bruno Colmant comme invité

http://www.rtbf.be/auvio/detail_le-grand-oral-avec-bruno-colmant?id=2146305

Écrit par : L'enfoiré | 02/10/2016

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Olivier Marchal était interrogé à Weekend Première sur la management avec le titre "Toute ma vie j'ai rêvé d'être manager"
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/02/2148363661.MP3

Écrit par : Allusion | 09/05/2021

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