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03/05/2015

Une semaine numérique philosophique

0.jpgLe 23 avril, j'assistais à un colloque de la "Semaine numérique" autour des projets "écoles numériques, "passeports TIC" et NEET's organisée par TechnofuturTIC dans le cadre de Wallonie-Bruxelles.

Le but

Le ministre Paul Magnette disait que passer à côté de la révolution numérique avec le Plan Marshal 4.0 serait une tragédie pour la Wallonie.

Une tragédie pas uniquement pour la Wallonie, d'ailleurs.

Depuis une trentaine d'années, les TICS (Traitement des Informations et des Communications) se sont imposées comme un standard dans notre manière de s'informer, de communiquer, d'établir des liens sociaux, de travailler, d'acheter, de mener des démarches administratives, de se divertir...

Leur impact sur notre quotidien est loin d'être neutre.

S'ils se révèlent positifs pour ceux qui en maîtrisent l'usage, ils restent une source de vulnérabilité et d'exclusion pour ceux qui n'y accèdent pas.

Si elle favorise la créativité et accède à la connaissance, la fracture numérique en devient plus sociale que symbolique en manque de repères NEET's "Not on Education, Employment and Training" d'où l'idée de créer un EPN, un "Espace Publique Numérique".


...

Des TICs au numérique

Ai-je été un geek avant l'heure, me suis-je demandé en 2009 après 40 ans de développements informatiques, eu égard des geeks fastoches qui tentent d'être dans le coup, non tombés dans la "potion magique" comme Obelix ? Monté dans le train du numérique quand celui-ci était encore à l'arrêt ou à vitesse réduite, est un avantage. Aujourd'hui, il a prit une allure de croisière à moyenne ou à grande vitesse.

Parler de l'histoire de l'informatique, je l'ai fait. Sous un angle insolite et insolent dans la "La Grande Gaufre" par la base, alors qu'elle était vue sous l'angle des sociétés d'informatiques qui disparaissaient l'une après l'autre, par un ancien GM avec le titre "La Grande Trappe".

0.jpgLa première tâche de l'informatique fut de dépasser le taylorisme aveugle, d'éviter les tâches répétitives et abrutissantes dont Charlot a été le représentant dans le film des "Temps modernes".

Une autre différence, l'informatique était réservée, au départ, aux entreprises sous la forme de hardware d'abord, de software ensuite.

Le hardware, la "quincaillerie", les grosses machines dont il a fallu se rendre compte que comme outil, elles avaient besoin de plus "mou", de software, de logiciels et de têtes pensantes pour les faire fonctionner de commun accord.

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Les années 80 ont élargi la diffusion de ces machines sous forme du "Personnal Computer" dont les premiers utilisateurs ne savaient que faire avant que les communications via internet ne viennent à leur secours.

On ne parla plus vraiment d'informatique au moment d'entrer dans l'ère du numérique. Ce fut une évolution en marche vers la miniaturisation en suivant l'imagination de ses concepteurs poussée par les rêves de ses utilisateurs.

Aujourd'hui, tout est modulé, organisé en "objets" autonomes les uns des autres qui transitent dans le "cloud", dans les nuages par l'intermédiaire de serveurs gigantesques.

Ces objets sont assemblés, triés, adaptés par encapsulation avec le pouvoir des algorithmes pour en extraire des résultats. 

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Les algorithmes secrets de PageRank de Google traitent ainsi plus 3 milliards de requêtes par jour pour donner des résultats plus en fonction de leur popularité que pour leur pertinence ou leur fiabilité avec la publicité sous-jacente.  

Dans le domaine du numérique, il faut savoir que la fin justifie toujours les moyens.

Le "qui fait quoi" n'intéresse personne, c'est le résultat qui compte et qui sera récompensé.

Pas plus de sentimentalisme inclus dans les processus du numérique avec la règle essentielle du moindre coût.

Un "Question à la une" du 15 avril dernier "Pourquoi tant d'Indiens dans la ville?" était assez explicite de ce que le "moins cher" pouvait apporter, par l'externalisation des hommes et par les tâches délocalisées à Bollywood. Le choc des cultures n'a pas que des douceurs dans les réalités.

Le dumping est devenu social, sociétal et même fiscal.

Il faudra bien, un jour, redescendre du "cloud" pour atterrir sur le plancher des vaches et des hommes pour en faire le P&L (les Profits et Pertes). 

...

Le colloque de la "Semaine numérique" 

0.jpgAprès une introduction par la députée, Olga Zrihen, plusieurs orateurs ont donné leur opinion et leurs expériences sous l'angle de l'école numérique.

André Delacharlerie de l'Agence du numérique a exposé comment l'école se doit d'intégrer le numérique dans les cours:

podcastavant d'énumérer les manquements de moyens:podcast

Bernard Van Asbrouck, lui, sortait un peu du cadre du numérique et remontait les questions au niveau de l'enjeu social majeur pour le futur des jeunes quitte à déterminer ce qui crée leur décrochage dans l'éducation: 

podcastpodcast
Le désaffiliation des jeunes à la modernité et donc du numérique, les amène à devenir une sorte de Robin des Bois dans une "sherwoodisation" qui casserait tout parce qu'ils ne la comprend plus rien dans la société occidentale.  

Cet angle clairvoyant le portait à dire qu'il n'y avait pas réellement une révolution du numérique mais une révolution au niveau des comportements humains vis-à-vis de la complexité des concepts que la société inclut dans ses processus numériques.

La société en est devenue trop exigeante pour l'humain.

0.jpgDéconnecté, le jeune se sent humilié. De plus, l'illisibilité des normes verse dans le flou et le manque de sens des réalités. Un imaginaire qui ne trouve plus de causes qui n'apporte que des effets négatifs, les pousse à anéantir cette société occidentale et à virer dans la symbolisme de la foi. Ils se sont ré-affiliés à une foi qui penche vers Daesch, qui lave plus blanc que blanc.

La dignité humaine impactée dans ses racines saute ainsi de la phase de la responsabilité à celle de la culpabilité.

La solution d'après Bernard Van Asbrouck serait d'adapter les humains à ce qu'ils sont capables de faire en réintroduisant les usages et coutumes du réel.

Réintroduire les us et coutumes veut dire utiliser la pratique plutôt que la théorie.

C'est peut-être ça aussi qui manque dans l'étude du numérique. 

Considérés comme plus efficaces ou simplement plus modernes, les processus virtuels dont le numérique construit sa foi, ne fait pas toujours avancer le schmilblick. 

Le FIFO trop rapide ne prend même plus le temps de consolider ses bases dans une lutte entre PPCM et PGCD.

Pas besoin de se leurrer, les TICs ont tué quantitativement plus de jobs qu'il n'en a produit. 

0.jpgCeux que les TICs ont créé, se sont vus eux-mêmes mis en porte-à-faux si pas au rancart dans la poubelle de l'histoire pour seule raison d'efficacité et de rendement. 

Le problème, c'est que nous sommes dans un état d'inefficacité, disait l'écrivain Alexandre Jardin sur son blog «Laissez-nous faire! On a déjà commencé» où il détaille les actions du mouvement citoyen Bleu Blanc Zèbre. 

De jeunes "vedettes" pleines d'espoirs, de promesses, surchargées de diplômes même au nième degré n'ont plus trouvé la contrepartie de leurs efforts, même conseillés par des imprésarios, des entraîneurs physiques et mentaux dans une recherche d'un temps à gagner parce que le temps c'est de l'argent dans la physique des fluides intellos.

La métaphore du numérique avec ses boîtes noires, ses objets "unbundled" (dégroupés) qu'il faut intégrer ou désintégrer existe dans l'individualisme et les compétences compartimentées, que nous vivons aujourd'hui.

0.jpgOn a construit des experts, des spécialistes qui pourront dire que le version 6.83 d'un bidule ne fonctionne pas avec la toute nouvelle version 1.02 d'un autre, mais qui n'auront plus une vue d'ensemble à jouer à la marelle au moment de sauter dans la case suivante. 

Si Coubertin disait, le tout est de participer. Il n'avait jamais dit qu'il fallait toujours être le meilleur pour correspondre à l'entreprise d'aujourd'hui, même il s'agit de vaincre la concurrence ou mourir avec elle et pour elle.

Le seul choix serait-il celui de souplesse de la singularité ou celui de la lourdeur de la globalité, entre startups et multinationales?

Aujourd'hui, au bureau, pour raison d'efficacité et de coût, ce sont les téléphones, les écrans, qui construisent les liens entre les hommes. La virtualité entre les gens avec comme complément du "home working" et un peu de "convivialité" des "business centres" ou des "open-space".

Les complexités ont obligé à tout couper en rondelles dans des réductions de voilure en réseaux neuronaux très ou trop spécialisés.

Les professions du savoir ont apporté dans la profusion de la pharmacopée des antidouleurs ou des antidépresseurs.

Mais, comme disait Mikaël Petitjean, "si l'objectivité absolue n'existe pas, des garde-fous méthodologiques permettent de lutter contre les méfaits de la subjectivité pure ou des idéologies. Le principe thèse-antithèse est à la base de toute réflexion sérieuse sans passer obligatoirement d'une démocratie des opinions à une aristocratie des connaissances".  

Le management s'est ainsi retrouvé entubé dans des tubes très étroits comme Madame pipi qui l'est en nettoyant ses lunettes.... de WC.

Alors, pour ne pas faire désobligeant, pour ne pas trop les payer, on les range parmi les "managers du coton tige" ou des "techniciens de surface" ou quelque chose de très approchant.

Chacun met dès lors sa propre petite sève dans la balance, mais ne vit plus assez longtemps pour voir si la plante grandit convenablement.

"Mille milliards de dollars" était un film prémonitoire dans lequel seul la renommée et l'image n'avaient de prix.

0.jpgQuelques questions en stock lors de ce colloque dont il a été tenu note:

  • L'école n'est-elle pas seulement réactive et pas assez proactive?
  • Les copier-coller sont nombreux. Comment valider et déterminer ce qui est une propagande dans un fatras d'informations?
  • Le monde d'Internet parle plus souvent en anglais. Comment établir un lien direct avec le français et apporter la passerelle sans se faire mal à son égocentrisme?
  • L'école ne pousse-t-elle pas par orgueil à créer des Nobels en tous genres et oublie par là même de créer les liens entre les disciplines par des généralistes?
  • Ne faudrait-il pas réintroduire la maïeutique de Socrate dans l'éducation pour ne pas monter sur un escalier de Penrose?

0.jpgEn finale, ne faudrait-il pas parler du jargon du métier numérique qui est plus spécifique qu'on le croit et qu'on apprend au fur et à mesure sur le terrain des opérations et pas à l'école?

L'humour, Laurence Bibot en avait manifestement cette semaine sans la bosse des maths:podcast

L'article sur la génération Y que les dirigeants devaient savoir pour la diriger, disait:

  • Elle apprend à travers l’expérience
  • Leur vie n'est pas linéaire
  • Elle est fidèle aux principes et non aux personnes
  • Les hypothèses à propos de la vie privée, de ses limites et de ses rôles sont fluides et perméables
  • Le pouvoir se distribue et le contrôle a besoin d’autorisation
  • Elle n'est pas douée pour le travail ennuyant mais nécessaire

0.jpgDe toutes manières, l'éducation ne s'arrête pas à la période de l'école. Elle se continue toute une vie.

Une vie qui en plus, s'allonge et dont plusieurs carrières différentes seront du parcours.

Le syndrome d'Asperger utilisé à bon escient reste à mettre en parallèle avec "The Big Bang Theory" qui met en lumière le contraste entre l'intelligence et la « geekitude » et le bon sens avec l'intelligence sociale (Newton, Gould, Welles, Gates, Zuckerberg en font partie). Les "Aspies" ont appris une stratégie pour compenser leur faiblesse en communication et pour gérer les imprévus.

... 

Vue philosophique de la vie en numérique ou non

0.jpgLe livre de Jean-Louis Servan Scheiber "C'est la vie" permet de revoir les questions existentielles, telles que:

  • Qu'est-ce qui compte dans la vie?
  • Quels droits et devoirs ai-je à l'égard des autres?
  • Qu'est-ce qui est vrai? Juste? Important?

Les droits, les devoirs ne vont de pair que s'il y a un besoin réel alors que les besoins se créent de plus en plus dans la virtualité.

Le shopping sur Internet apporte des similitudes de pensée, sans jamais y trouver d'égalité complète.

La réalité se construit au travers de plusieurs vérités par les échanges théoriques qui ont leurs mystères et leurs illusions pour finir par établir des lois personnelles de vie au travers d'une moralité qui ne l'est pas moins à rassembler, en toute impunité, les idées dans un "je" modeste et sincère. C'est, en finale, sortir de l'emprise des religions et des idéologies et combler son ignorance par la curiosité en explorateur de l'évolution des choses et des êtres vivants.

Comme le disait Bernard Van Asbrouck, le sentiment de l'absurde existe quand il n'y a plus de sens et de compréhension des complexités que notre monde a construit.

Il faut assumer ses erreurs dans un acte de contribution mais pas d'acte de contrition.1.jpg

Dire que si je ne l'avais pas fait, d'autres l'auraient fait, ce serait trop simpliste et d'une lâcheté sans nom.

Oui, le numérique donne encore des débouchés dans le marché du travail.

Dans mon article du "code jusqu'à la nausée", je n'ai pas écrit que le numérique était la solution unique pour réussir dans la vie à chanter "Quand la logique est bonne".


Dans le jeu de l'imitation, l'école n'a jamais compris que que certains jeunes peuvent être atypiques et qu'à les pousser dans leur dernier retranchement, c'est tricher avec leur potentiel.

Réussir dans la vie passe parfois par d'autres extrémités moins numériques.

Le billet "L’homme est un roseau pensant agité de biais cognitifs" venait bien à propos pour dire que seule la sagesse a le pouvoir d'absoudre.

A la semaine prochaine.

Je prendrai le chemin de l'expérience personnelle avec un humour placide.

 

 

L'enfoiré,

 

La suite de l'aventure, dans une semaine en nuances vert de gris

 

Citations:

  • « Il se passe, entre un roman et son lecteur, un phénomène analogue à celui du développement des photos, tel qu'on le pratiquait avant l'ère du numérique. », Patrick Modiano
  • "L'enfer est pavé de bonnes intentions", Proverbe 

...

Laurence Bibot et son café serré, pas dans la note? Cherchez bien...:

podcast

Vous ne voyez pas?

Pour vous aider, une phrase: "Il faut assumer ses erreurs dans un acte de contribution mais pas d'acte de contrition."

7 mai 2015: On parlait d'anglais dans l'article. Pourquoi pas un "strangled coffee for the elections in Britain" :podcast

 

8 mai 2015:"Forum Changer d’Ère spéciale Empowerment":


 

11/05/2015: Parler des cours de "rien", cela peut être cela 
podcast

04/06/2015: Le numérique dans l'entreprise
podcast

25/06/2015: le Web à l’école, le côté  obscur de la Force,  sans la Force

Commentaires

Dans huit ans, Internet pourrait s’effondrer car il a atteint ses limites, avertissent des chercheurs

Des scientifiques ont mis en garde contre le fait qu’Internet ne se dirige vers un manque de capacités car il ne parvient pas à suivre notre demande toujours plus élevée de transmission de données. Des ingénieurs, des physiciens et des entreprises de télécommunications ont été convoqués ce mois-ci à un rassemblement de la London’s Royal Society afin de discuter de ce qui pourrait être une « crise du Web », explique The Mirror.
L’essor de la télévision par Internet, les divers services de streaming et la puissance accrue des ordinateurs ont augmenté la pression sur notre infrastructure de communication. Les câbles et les fibres optiques qui envoient des informations à nos ordinateurs portables, smartphones et tablettes pourraient avoir atteint leurs limites dans huit ans et ils ne seront plus capables de supporter la hausse de transmission de données, estiment les experts
Jusqu’à présent, les ingénieurs ont réussi à anticiper la demande en augmentant la vitesse d’Internet jusqu’à 50 fois plus par rapport à la dernière décennie. Mais les experts mettent en garde contre le fait qu’une seule fibre optique ne peut pas prendre en charge plus de données. Les entreprises Internet pourraient toujours installer des câbles supplémentaires mais cela se traduirait par une hausse de la facture du consommateur.
Selon les chercheurs, le consommateur pourrait être amené à devoir payer le double pour son utilisation d’Internet ou nous pourrions voir se mettre en place un Internet qui s’éteint par intermittence. En 2005, l’Internet à haut débit avait une vitesse maximale de 2 mégabits par seconde. De nos jours, des vitesses de téléchargement de 100 mégabits sont disponibles dans certains endroits du monde.
« Dans nos recherches en laboratoire, nous sommes en train d’atteindre le point où nous ne pouvons plus obtenir davantage de données pour une seule fibre optique », a expliqué au Daily Mail, Andrew Ellis, co-organisateur de la réunion de la London’s Royal Society.
« La demande nous rattrape de plus en plus. Elle se développe encore et encore et il est très difficile de garder une avance. Nous avons bien réussi jusqu’à présent mais il y a un moment où ce n’est plus possible de continuer », précise le chercheur. Pour le moment, les entreprises ont envoyé de plus en plus de données dans la fibre unique pour répondre à la demande. Mais les fibres optiques sont en train d’atteindre leurs limites et elles ne peuvent transférer de lumière.
Selon Elis, cela risque de créer un modèle économique différent et les entreprises doivent se demander si les consommateurs sont prêts à payer plus pour cette hausse de capacité. En outre, au Royaume-Uni, cette augmentation du transfert de données a provoqué la hausse de la demande d’électricité et dans 15 ans, le pays pourrait manquer d’énergie.
« Les réseaux de communication sont confrontés à un désastre potentiel de manque de capacité car la demande de transmission de données dépasse la capacité des fibres optiques chargées du transfert des signaux internet », a déclaré un porte-parole de la London’s Royal Society.

Source: http://www.express.be/sectors/?action=view&cat=ict&item=dans-huit-ans-internet-pourrait-seffondrer-car-il-a-atteint-ses-limites-avertissent-des-chercheurs&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 05/05/2015

Apple a trouvé une solution pour contrer la baisse des ventes de ses iPads: s'adresser aux séniors

Apple a enfin trouvé une solution pour inverser la tendance à la baisse des ventes de sa tablette iPad : la promouvoir auprès des séniors, rapporte MarketWatch. La firme de technologie vient de signer un accord de partenariat avec IBM et Japan Post - le plus gros employeur du Japon – afin de vendre 5 millions d’iPads à des personnes âgées japonaises.
Récemment, le CEO de la firme à la pomme croquée, Tim Cook, a annoncé que ce programme serait étendu à de nombreux autres pays où les dirigeants rencontrent de plus en plus de difficultés pour faire face aux conséquences du vieillissement de la population, et à la hausse des dépenses de santé associées.
Les iPads seront équipées avec des applications adaptées aux personnes âgées développées par IBM, telles que des applications de communication, de suivi de l’état de santé, ou des fonctionnalités médicales.
Les personnes âgées se sentent de plus en plus à l'aise avec l'idée d'utiliser la technologie. Une étude réalisée par Pew Research aux Etats-Unis en 2014 a révélé que plus de 60% ​​des personnes âgées surfent sur internet, et que les trois quarts d’entre elles le font même quotidiennement.
Les ventes de l'iPad ont fortement ralenti ces derniers temps, et Apple a annoncé une baisse de 29% des ventes ses tablettes sur un an lors de la publication de ses résultats trimestriels du dernier trimestre. Différentes théories circulent à propos de la cause de ce ralentissement.
En mars, la banque suisse Credit Suisse avait fait des recherches et conclu à la cannibalisation de l’iPad par les « phablettes », ces modèles de smartphones de plus grand format.
La banque a recueilli des données de la firme de recherche IDC, et les a incluses dans un graphique on ne peut plus éloquent. Au cours de l’année dernière, les ventes de «phablettes » (contraction de «téléphone» et «tablette»), ont progressé de façon régulière, tandis que celles des iPads se sont graduellement réduites. Ces grandes versions de téléphones assurent toutes les fonctionnalités de l'iPad, la téléphonie en plus, et de ce fait, elles rendent les tablettes totalement superflues.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=apple-a-trouve-une-solution-pour-contrer-la-baisse-des-ventes-de-ses-ipads-sadresser-aux-seniors&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 05/05/2015

Mais on s'excite à l'école actuellement

http://www.lesoir.be/870413/article/actualite/belgique/politique/2015-05-06/bertieaux-milquet-est-limite-legalite-et-du-recensement-religieux

Pas sûr que cela donne beaucoup de temps pour expliquer ce que le numérique bµviendrait faire dans ce jeu-là.

Écrit par : L'enfoiré | 06/05/2015

Vers un blackout total de l’Internet dans 8 ans?
Par Etienne Froment posté il y a 6 heures

Pour Andrew Ellis, professeur à l’université de Birmingham, l’utilisation de services nécessitant toujours plus de ressources pourrait mener notre civilisation à un blackout total, dès 2023.
En 2023, l’Internet pourrait être complètement saturé, au point que l’humanité, ou en tout cas une grosse partie de l’Europe, risque un blackout total.
L’utilisation de machines de plus en plus puissantes, la croissance fulgurante du mobile, et l’apparition de services exigeant de très grosses bandes passantes devraient progressivement affecter le réseau, au point de nous mener d’ici huit ans environ, selon les estimations d’Andrew Ellis, à un blackout total. Pour ce professeur émérite de l’université de Birmingham, le risque d’asphyxie est à prendre très au sérieux.
Plus que jamais, l’industrie doit se remettre en question et chercher des alternatives qui permettront à l’Internet de continuer à fonctionner. C’est d’ailleurs pour cette raison que plusieurs experts se réunissent ce lundi dans la capitale britannique pour évaluer la situation et tenter de dégager des pistes à explorer. Car le temps presse, et à moins de trouver une solution rapidement, il sera probablement difficile d’éviter le crash, dans 8 ans.
En effet, la législation européenne ne soutient pas suffisamment l’économie numérique, et les opérateurs attendent de la part de l’Union Européenne un signal fort avant d’investir des montants considérables dans le développement de l’infrastructure nécessaire à l’expansion du réseau et de l’Internet. Un investissement nécessaire pour assurer la continuité des services et éviter le blackout, qui pourrait coûter un montant colossal à la collectivité…
Etienne Froment

http://geeko.lesoir.be/2015/05/11/vers-un-blackout-total-de-linternet-dans-8-ans/?_ga=1.176570213.1536372634.1410603279

Écrit par : L'enfoiré. | 11/05/2015

En fait, cela pourra ressembler au piratage de TV5Monde

Écrit par : L'enfoiré | 11/05/2015

En fait, cela pourra ressembler au piratage de TV5Monde

Écrit par : L'enfoiré | 11/05/2015

En fait, cela pourra ressembler au dernier piratage de TV5Monde

Écrit par : L'enfoiré | 11/05/2015

Pourquoi les membres de la génération Y sont de meilleurs vendeurs

Les membres de la génération Y, à savoir les personnes nées entre 1980 et 2000, sont rarement décrits de manière positive. Toutefois, selon Mark Roberge d’Hubspot, ces jeunes gens ne sont pas du tout distraits et paresseux et possèdent même les qualités les plus importantes des meilleurs vendeurs, écrit Leslie Ye le blog Hubspot.
Les personnes qui font partie de la génération Y sont des natifs numériques, elles adoptent d’ailleurs les nouvelles technologies deux fois plus vite que le reste du monde. Elles sont en outre à l’aise avec des plateformes sociales telles que Twitter, LinkedIn et Facebook et les utilisent afin de lier des relations prospectives et d’établir une marque personnelle.
50% des membres de la génération Y ont déjà lancé ou souhaitent commencer leur propre entreprise. Cet esprit entrepreneurial se traduit souvent par la recherche de nouvelles formes de ventes.
Comme le montre Hubspot dans une infographie, 78% des vendeurs utilisent les réseaux sociaux pour réaliser davantage de ventes que leurs collègues et que la concurrence. Les membres de la génération Y partagent une chose en commun avec vos clients : ils ont une mission en ce qui concerne l’entreprise : les jeunes représentants ne vendent pas seulement votre produit, ils y croient.
Au lieu d'adopter une attitude agressive, les personnes de la génération Y réussissent car elles connaissent tout ce qu’elles doivent savoir sur votre produit ou service. Leur compromis et leur engagement les aident à informer les acheteurs et leur permettent de créer des relations importantes avec les clients, utiles pour vos affaires.
La génération du millénaire est la génération entrepreneuriale par excellence. Grâce à leur disposition numérique, les vendeurs de cette génération connaissent les métriques qui déterminent les différences fondamentales entre les efforts d’un vendeur performant et ceux du reste du lot. Les membres de la génération Y estiment que vendre est une science. Ils examinent tout, qu’il s’agisse du moment de la journée, du titre d’un courrier électronique ou encore de la longueur de celui-ci. Ce type d’attention est crucial et est rendu possible par la totale adaptation de la génération du millénaire à la technologie et l’usage inné de celle-ci dans le secteur des ventes.
Depuis la modification drastique récente du comportement de l’acheteur ces dernières années, la solution de la génération Y consiste en une approche différente des consommateurs informés. Au lieu de contrôler les conversations, ses membres savent que l’empathie et les données sont extrêmement importantes et ils s’en sortent très bien dans ce domaine.
Dès lors, il se pourrait qu’une personne de cette génération soit la prochaine embauche dont votre entreprise a besoin.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=marketing&item=pourquoi-les-membres-de-la-generation-y-sont-de-meilleurs-vendeurs&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 19/05/2015

Les économies numériques qui évoluent le plus rapidement

La transition vers une économie numérique évolue rapidement dans le monde et en 2014, on note une série de faits surprenants dans ce domaine :
Les sept plus grandes économies émergentes sont maintenant plus importantes que le G7 en termes de parité de pouvoir d'achat (une façon de comparer le pouvoir d'achat des deux pays qui consiste à déterminer le montant qu’il faut dans chacun d’eux pour acquérir un panier de biens identiques).
Les consommateurs de la région de l'Asie du Sud-Est et de l'Océanie (Asie-Pacifique) ont dépensé plus en ligne en 2014 que les consommateurs de l’Amérique du Nord.
La Harvard Business Review a dressé un graphique en coopération avec l'École Fletcher de l'Université Tufts pour cartographier la vitesse d’évolution de l'économie numérique à travers le monde.
Pour ce faire, elles ont mis au point un indice, le Digital Evolution Index (DEI), pour comparer les pays entre eux en termes d'adaptation à l’ère numérique.
Cet indice tient compte des 4 facteurs moteurs principaux de cette évolution : l’offre et la demande de services numériques, l'innovation et le rôle du gouvernement dans l'économie numérique.
Le résultat aboutit à classer 50 pays, choisis parce qu’ils sont où bien les pays de résidence de la plupart des 3 milliards d'utilisateurs d'Internet dans le monde, ou parce qu’ils sont ceux où vivent ceux qui composeront le prochain milliard d'utilisateurs.
Certains résultats brisent des idées reçues. Sans surprise, les économies numériques asiatiques et d’Amérique latine sont celles qui se développent le plus rapidement actuellement, mais on note que certains pays développés ont pris du retard, notamment les Pays-Bas. En 2008, les Pays-Bas étaient encore dans le top 10 des leaders mondiaux numériques, avec Singapour, par exemple. Mais depuis, ce dernier a continué à investir dans le développement d'une infrastructure numérique de calibre mondial, alors que les Pays-Bas se sont laissés distancer.
Nos voisins du nord subissent les conséquences de la cure d’austérité du gouvernement Rutte. A la fin de l’année 2010, le pays a réduit ses investissements dans l'écosystème numérique. La stagnation, voire la baisse de la demande des consommateurs a détourné les investisseurs du champ numérique au profit d’environnements plus dynamiques.
La Belgique a aussi pris du retard, quoique dans une moindre mesure.

Graphique: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=ce-graphique-montre-les-economies-numeriques-qui-voluent-le-plus-rapidement-et-la-belgique-nest-pas-du-bon-cot&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 05/06/2015

John von Neumann
Prophète du XXIe siècle

Le scientifique doit-il des limites ? Est-il responsable de la mauvaise utilisation de ses découvertes ?
Peu connu du grand public, le mathématicien hongrois John von Neumann (1903-1957) a pourtant élaboré des théories qui ont définitivement changé le cours de l'humanité. Installé aux États-Unis à partir de 1930, il a contribué aux découvertes les plus fondamentales (théorie des jeux, intelligence artificielle, physique statistique, entre autres) du siècle dernier et a initié la révolution informatique. Sous une bonhomie apparente, l'homme, dont le cerveau était aussi rapide que celui d'un super ordinateur, cachait en réalité une vision cynique et pessimiste de l'humanité. En 1943, c'est lui qui calcula la trajectoire de la bombe atomique qui allait détruire Nagasaki. En 1945, en se fondant sur sa théorie des jeux appliquée à l'analyse des conflits, il conseille au président des États-Unis une frappe atomique préventive sur l'Union soviétique. Pionnier de l'informatique, il conçoit Maniac, un calculateur utile aux tests de la bombe H et ancêtre des premiers ordinateurs.

Docteur Folamour
Grâce à d'exceptionnelles images d'archives, le film retrace le destin de ce savant qui inspira le personnage du film de Stanley Kubrick Docteur Folamour. Il l'éclaire avec de nombreux témoignages d'éminents scientifiques (Roger Penrose, Marvin Minsky, Ray Kurzweil…) qui concluent à l'inestimable apport de John von Neumann. Si, un jour, une conscience artificielle supplante l'intelligence humaine, ce sera en grande partie de son fait.

http://www.arte.tv/guide/fr/plus7/?em=050347-000

Écrit par : L'enfoiré | 10/08/2015

Quand la technologie devient une grande source de frustration...

Les problèmes technologiques – comme l'absence de couverture téléphonique ou de wifi, ou les difficultés d'enregistrement des articles aux caisses enregistreuses automatiques des supermarchés représentent la moitié de nos désagréments quotidiens, selon les dernières recherches.
L'enquête, qui a été menée auprès de 2.000 personnes, montre que les messages d'anomalie aux caisses enregistreuses automatiques en libre service des supermarchés figurent dans le top 5 des ennuis technologiques les plus redoutés. Elle a aussi établi que le fait de perdre son casque audio est un problème important pour les jeunes adultes. Un jeune sur quatre de la tranche d'âge 18-24 ans est confronté chaque semaine à la difficulté de ne pouvoir se souvenir du lieu où il a laissé ses écouteurs.
James Griffith, co-fondateur de Mous, la firme technologique à la mode qui a commandé l'enquête, déclare: "Nous avons une histoire d'amour avec la technologie qui a été conçue pour rendre nos vies plus faciles – depuis les téléphones mobiles, jusqu'aux machines qui nous permettent de consulter des données en libre-service. Mais il semble que les choses ne fonctionnent pas comme elles devraient et que la nation se trouve dans une sorte d'imbroglio technologique, expérimentant des frustrations quotidiennes quand la technologie ne fonctionne pas."

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=hr&item=quand-la-technologie-devient-une-grande-source-de-frustration&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 06/11/2015

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Écrit par : L'enfoiré | 03/02/2016

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Écrit par : L'enfoiré | 01/04/2016

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