26/04/2015
Mieux qu'un mal nécessaire
Le non-marchand, un concept générique qui cache bien des professions. Je ne sais si vous êtes comme moi, mais j'ai du mal à situer ce qu'on appelle communément 'le non-marchand'.
Pour moi, tout est marchand.
Une véritable nébuleuse de professions s'y cacherait-il?
Une définition générale de Wiki: organisme sans but lucratif exerçant dans l'économie et la gestion d'entreprise: services fournis par les administrations publiques, et une fraction de ceux de l'économie sociale, tels que ceux fournis par des associations comme bien public.
...
Ces services ne sont pas gratuits pour autant. Ils sont payés par des subventions, la caisse publique, une contribution forfaitaire, une cotisation, les dons, les legs, le bénévolat, ... avec des fins morales, altruistes, sociales, éducatives, religieuses, philanthropiques, de santé, etc. ne doivent procurer aucun avantage économique direct à ses membres ou donateurs.
Ils sont pris en compte dans la comptabilité nationale et le calcul du PIB. Ils valent ce qu'ils coûtent.
Tout est dit par cette phrase "ils valent ce qu'ils coûtent"...
Quelles sont les professions qui valent ce qu'elles coûtent?
Ce n'est pas beaucoup plus clair.
Tout ce qui est administratif pourrait être considéré comme non-marchand.
Je faisais partie des administratifs. Je n'ai jamais rien vendu et, pourtant, je ne faisais pas partie du non-marchand.
Cela se complique vraiment pour fixer les limites de ce concept.
Le site du CRIPS définit le terme "non-marchand" par "Branche d'activité dont les organisations fournissent des biens et services à la collectivité sans but de lucre et sont financées principalement par des subsides publics. Le secteur non marchand recouvre une variété d´activités et de services qui vont du culturel à la santé, en passant par le social et l'environnement".
OK, le mot "public" réduit considérablement le champ d'application.
Une tendance existe de considérer les fonctionnaires de l'Etat comme faisant partie exclusivement du "non-marchand". L'Etat est l'officier payeur.
Pour fonctionner, la sonnante et trébuchante provient des dons et des taxes.
Les travailleurs de ce secteur font, donc, parler d'eux périodiquement en défilant dans nos rues mécontents de leur situation qui ne suit pas le niveau de vie des autres secteurs du travail.
19 mars, manifestations. de fonctionnaires.
22 avril, grève du secteur public.
Le but, réduire les effectifs de fonctionnaires.
Pousser le bouchon, serait de dire qu'ils font partie des "gauchos"....
Un amalgame de plus?
Il y a quelques temps, le Vif-L'Extress titrait un article "La Gauche en ruine".
Article que Gilles Finchelstein s'empressait de corriger par "La Gauche est en danger de mort" ce qui n'est pas la même chose.
Le contre-pouvoir doit subsister.
Si la Droite a dû faire son acte de contrition en 2008, la Gauche doit aussi se remettre en question.
La nostalgie d'un temps révolu existe et il n'y a plus qu'un tiers des pays qui revendiquent de se trouver à gauche.
Il y a une longue histoire entre public et privé.
Le justice n'est pas vraiment sans but lucratif, même si l'Etat aimerait bien la rendre autosuffisante comme Alex le laissait entendre avec humour:
Dans le monde dans lequel le profit mène la danse, les travailleurs du non-marchand font souvent office de "mal nécessaire", bien que constituant une part importante de l'activité d'un pays.
Le non-marchand de plus en plus difficile à maintenir le cap vis-à-vis des rémunérations que l'on veut bien encore leur accorder.
Le bénévolat au sujet duquel j'avais écrit un billet, est souvent catégorisé comme "mal nécessaire" pour combler les carences des travaux qui ne sont plus assez valorisants et qui sans lui, ne seraient plus pris en charge par personne puisqu'ils seraient considérés comme trop chers.
Les dernières manifestations sont la preuve que les revendications justifiées par le réajustement de leur pouvoir d'achat ne trouvent pas d'écho auprès de ceux qui sont appelés à les satisfaire dans notre gouvernement belge qui est passé depuis un an à droite toute après des décennies de gabegies, de revendications des syndicats qui pour exister et avoir des affiliés, se devaient de revendiquer même ce qui n'était pas désiré par ces derniers.
Disons tout de go que ce secteur du non-marchand a manifestement son rôle à jouer dans la société.
Le secteur public est aussi la cible de privatisation.
Le sketch de "La Poste" est peut-être encore de rigueur, mais pour les postiers eux-mêmes avec le logiciel de Geroute dans les pattes, plus question de flâner aux corneilles.
La sécurité d'emploi n'est plus assurée comme par le passé.
Dans le domaine de la santé, un projet de réforme sur l'art infirmier veut inclure des aides soignantes dans le lot, ce qui est rejeté par principe.
La raison? Palier à une pénurie médicale et ajouter cette nouvelle aide aux deux catégories de praticiens dans les hôpitaux et que ce sont des gradués et des infirmières brevetées qui méritent une rémunération en échange de leur investissement dans les études.
Le niveau de qualification des infirmières brevetés devrait disparaître en n'en formant plus de nouvelles car elles restent trop dépendantes d'un époque révolue durant laquelle les barèmes dans la fonction publique limitaient les salaires et éradiquaient les envies de faire plus que prévu avec des compensations dans les pensions de retraites correspondantes à l'effort rendu.
Bien que moins formées, et moins rémunérées, elles font en fait le même travail.
Les aides soignantes n'apporteraient-elles qu'une couche de plus dans une situation périmée?
La passerelle entre les brevetées et les graduées existe mais est impraticable par la longueur des cours nécessaires.
Imposer une formation est manifestement trop lourd pour le résultat final escompté.
Le travail hospitalier va demander d'augmenter de plus en plus les qualifications et que celles-ci soient maintenues par une formation continue dans un métier qui évolue énormément avec la médecine.
En Belgique, les soins à domicile apportent une aide considérable et assurent un sacré boulot.
60% des patients font appel à ce genre de soins, les budgets alloués sont loin de subvenir à cette branche et soutenir des soins de qualité par des professionnels diplômés.
90.000 diplômés actifs, c'est énorme par rapport aux 30.000 médecins.
Le paramédical compte 250.000 personnes, voila le prix de l'excellence que tout le monde envie quand on voit des étrangers venir se soigner en Belgique.
Faire mieux est toujours possible et y investir n'est pas à fonds perdus.
Trois jours par an, ce beau monde insiste pour se retrouver entre professionnels pour étudier les meilleurs moyens d'associer coûts et efficacité.
En novembre 2006, de nouvelles discussions arrivaient à mettre 35 millions d'euros de plus sur la table planifiés jusqu'en 2009.
Les syndicats n'avaient pas été contents de ne pas avoir été conviés aux réunions, soit parce que les résultats étaient loin de leurs attentes.
Quand on voit le besoin de considération, de respect pour ces professions qui apportent, en définitive, tellement de soutien à nos semblables dans la détresse, ces trois jours ne représentent que trois gouttes dans l'océan des problèmes de la santé. Mais, bon... le temps a passé.
Aujourd'hui, la peau de chagrin s'est encore rétrécie.
Justice, cheminots, tous dans le même bain-marie à seriner, à mijoter.
Plus de budgets, les caisses sont vides. L'Europe impose des réformes, peut-être moins cinglantes que celles de la Grèce, mais cela fait que tout le monde se sent visé et vidé de sa substance.
Dans le secteur public, on part comme le privé à la retraite.
Oui, la longueur de vie s'allonge.
Non, elle n'est pas toujours ressentie de la même façon en fin de carrière par tout le monde. Un intello dans un bureau n'est ni un manuel, ni un enseignant qui doit se faire un chemin entre programme et nouveautés toujours plus nombreuses.
Les budgets de fonctionnement sont réduits par le mot sacré 'austérité".
Les dotations et le personnel diminuent.
L'efficacité est le maître mot dans le privé, pourquoi pas dans le public?
Cherchez pas docteur, tout est dans la tête et dans les fonds de tiroirs.
Où chercher des budgets en valeurs sonnantes et trébuchantes?
Investir dans la fonction publique, qui y pense encore?
Les obligations d'Etat? Valoriser la fonction publique en actions?
Non, on spécule dans le secteur privé, pas dans le public.
Quel virage fiscal pour renflouer tout cela d'après le sondage de la population?
Cette semaine, Bruno avait une conclusion dans un jeu de main dangereux:ou avec le PTB:
Le concept du social égalitaire derrière ou devant nous?
Une question qui n'est pas nécessairement une tendance générale.
Un saut d'index, une retraite planifiée à 67 ans dans quinze ans, c'est voté depuis hier à l'arraché, majorité contre opposition comme on dit dans ces cas-là.
La CSC attaque ce saut d'index à la Cour Constitutionnelle.
La réponse serait-elle dans le 1er mai tout proche dont on dit qu'il sera chaud?
En température extérieure s'entend ou dans les cœurs vaillants où rien n'est impossible...
Jeudi, l'écolo Jean-Marc Nollet prêche la diminution des cotisations sociales pour garder la compétitivité de la Belgique vis-à-vis de ses pays voisins, d'attaquer les rentiers dans une politique de carrières et d'emplois pour sauver la sécurité sociale.
Je ne sais si vous êtes comme moi, mais je n'ai pas tout compris dans ce raisonnement. Je ne suis plus les raisonnements...
L'argent, le nerf de la guerre, est-il mieux qu'un mal nécessaire à gauche ou à droite?
Vendredi, c'est donc le 1er mai. J'aurai peut-être ma réponse.
Oui, mais alors avec l'humour des Chevaliers du Fiel ou avec les foules sentimentales ...
L'enfoiré,
Citations:
- "Quand la vie ne tient qu'à un fil, c'est fou le prix du fil!", Danniel Pennac
- "Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent des montres", Gramski
...
04 mai 2015: le 1er mai revu et corrigé avec le sérieux du francophone Bertrand Henne:
ou l'humour du flamand Bert Kruysman
Et le 1er mai en France, par le FN du 1er mai....
Tandis qu'en Allemagne, c'est Claus Weselsky, du syndicat des conducteurs de train qui devient l'homme le plus détesté à cause des grèves.
6 mai 2015: Contrôle des chômeurs et de la manière de vivre? L'art d'atteindre le ridicule de situation comme le dénonce Thomas Gunzig
28/05/2015: Bruno Coppens donne sa version du PS à la suite du livre de Magnette "La gauche ne meurt jamais"
Publié dans Actualité, Monde des affaires | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : soins | Imprimer
Commentaires
Le vie étant échange, je préfère pour ma part, "non solvable" à "non marchand". Le marchand étant par définition celui qui se livre à l'.échange en vue d'en tirer un profit matériel et non pas seulement comptable.
Ceci dit, la difficulté à concevoir de quoi il s'agit, vient peut-être, tout simplement de quelques confusions qu'il y a lieu de lever . Par exemple :
- Ne pas confondre "gratuit" et "non solvable" (ou "non marchand"). La gratuité n'existant au demeurant pas ailleurs que dans le vocabulaire idéaliste ou commercial, dans ce qu'il peuvent avoir de plus trompeur.
- Ne pas confondre "administratif" (avec "fonctionnel", complémentaire ou support de "opérationnel") avec "fonctionnaire"
Une activité est non solvable, dès lors qu'elle n'ajoute aucune valeur aux produits et services auxquels elle s'applique. C'est de cette valeur ajoutée qu'est en effet tiré ce qui permet de rémunérer les activités non solvables et, s'il en reste, la part indispensable au financement du progrès.
En relation avec la notion de richesse nationale, c'est dans cet esprit que toute activité se limitant à consommer la valeur ajoutée par d'autres au PIB, peut être déclarée comme non solvable.
Ce qui ne signifie pas que tout ce qui est non solvable soit à exclure, mais encore faut-il que le poids puisse en être assumé par la solvable, sans l'asphyxier.
Écrit par : Claudec | 26/04/2015
Merci pour cette interprétation.
Nous sommes tous dans le même bateau et, grégaire, nous faisons ce que nous croyons être dans la note de ce que désire la société qui elle nous rémunère en fonction de tellement de critères différents.
En fait, il y a deux grandes sortes de personnes: les entrepreneurs et les "entre pris", les "tireurs" et les "tirés".
Je me souviens d'une époque pendant laquelle sur une estrade le GM lançait une phrase tellement caractéristique lors des réunions annuelles:
"Sans vous (ou grâce à vous", la société qui nous emploie ne serait pas arrivée là où nous sommes".
Une parole de discours à double sens:
- pour nous féliciter et nous encourager.
- si vous n'êtes pas content vous n'avez qu'à vous prendre à vous même.
J'ai eu un copain virtuel qui pendant longtemps m'a suivi.
Je pouvais sentir à l'avance quand il allait commenter.
Cherchez et vous trouverez zelectron dans les commentaires.
http://www.agoravox.fr/auteur/zelectron
Son à propos:
Ingénieur, issu du monde des PME industrielles de fabrication, parfois de grandes, en tant que cadre puis dirigeant, j’ai observé ces trente dernières années un certain nombre d’erreurs (y compris les miennes) commises par de remarquables leaders (ainsi que de beaux succès heureusement) dans un certain nombre de domaines. Mon cursus est tout de même assez éclectique pour apporter ma contribution sur principalement l’art et la manière en ce qui concerne l’économie des petits ruisseaux...
J’ajoute que je suis fan d’Asimov depuis l’origine et passionné de robotique.
Disparu des écrans radar, jusqu'à nouvel ordre, mais encore vivant le 22 avril.
J'ai été plus dans le rayon des tireurs que des tirés.
Nous en parlerons encore dès la semaine prochaine
Écrit par : L'enfoiré | 26/04/2015
Bonjour,
Dans la partie médical et paramédical de ton article , je vais juste t’expliquer une nouvelle réforme applicable à partir du mois d’août pour les pharmacies qui livrent dans des maisons de repos.
La TUH càd la tarification à l’unité.
Je m’explique: le pharmacien devra tarifier càd facturer certains médicaments ( formes orales solides remboursées ) à l’unité càd au comprimé aux maisons de repos.
La tarification se fera chaque semaine calendrier.
Le but de cette trouvaille : une économie pour l’Inami de 10 millions /an.
OU EST L’ASTUCE car les 10 millions ne vont pas tomber du ciel !!!!!!!!!!!!
Les médicaments en TUH sont facturés au fur et à mesure de leur consommation .
Si un patient change de médication , il ne paiera que les comprimés utilisés et le restant de la boite ne lui sera pas facturé ni à l’Inami ( voilà les 10 millions..)
Mais le pharmacien délivre toujours la boite entière!!!!!!!!
Donc le pharmacien paye la boite entière à son grossiste mais ne sera remboursé que des comprimés consommés par le patient.
NON CE N’EST PAS UNE BLAGUE!!
Il faut savoir aussi que tout çà est très compliqué ( car il y a plein de cas particuliers ) et que les informaticiens s’arrachent les cheveux pour pondre un programme informatif de façon à concrétiser tout çà pour fin août.
Finalement seules les grosses pharmacies et les sociétés peuvent faire face économiquement à cette réforme...…c’est mortel pour les petites pharmacies privées.
Il faut savoir qu’un home c’est 100 à 150 patients très médicalisés et que çà représente une grosse part du CA.
Incroyable non et tout çà passe sans remous!
Bonne soirée
Écrit par : Chantal | 26/04/2015
Merci, Chantal,
Encore une nouvelle info qui vaut son pesant en cacahuètes comme je les aime.
Après les médicaments génériques, voilà la Tarification à l'Unité.
Au besoin, on fera peut-être des emballages adéquats du même format.
Je me doute que les informaticiens vont avoir du fil rouge à retordre.
Je les vois d'ici dans les processus de partage du packaging.
Il faudra pourtant que j'informe d'une autre forme de gaspillage dans l'autre sens.
Les médicaments dont on utilise qu'un seul comprimé parce que le médecin s'est trompé de prescription ou change le traitement tout simplement.
Les médicaments sont perdus pour tout le monde.
Quand la boîte est ouverte, la boîte n'a plus la moindre valeur pour le pharmacien et ne sera plus remboursée.
Résultat des courses: la boîte presque entière est jetée dans les poubelles de l'histoire de la pharmacie.
Cela aussi n'est pas une blague.
C'est du vécu.
Bonne soirée
Écrit par : L'enfoiré | 26/04/2015
Bart De Wever autorise les slogans provocateurs à Anvers
Jusqu’ici, à Anvers, les candidats manifestants devaient s’abstenir de slogans provocateurs.Le bourgmestre N-VA Bart De Wever a décidé, comme il l’a déclaré dimanche à la télé locale ATV, de supprimer cette interdiction, mais de maintenir celle concernant les appels à la haine et à la violence.
Il en avertira le gouvernement de la province.
http://www.lesoir.be/861705/article/actualite/fil-info/fil-info-belgique/2015-04-26/bart-wever-autorise-slogans-provocateurs-anvers
Alors, si on s'y mettait rien que pour tester avant les manifestations.
Celui qui aura la meilleure gagne un bâton de chocolat....
:=))
Écrit par : L'enfoiré | 26/04/2015
Parfum de crise au PS - Les Coulisses du pouvoir (Edito de Bertrand Henne)
Le PS en crise?
Les mots sont importants. Le PS est-il en crise ? Faut-il plutôt parler comme Francis Delperée en son temps de parfum de crise ? De crisette ? Pour ma part, à ce stade c'est plutôt, je crois, d'un malaise qu'il faut parler.
Un malaise qui a commencé dès le lendemain des élections avec le recul électoral et l'opposition au fédéral. Ça a continué avec la difficulté des premières semaines d'opposition où on a plus vu la frustration qu'autre chose.
Puis le PS a retrouvé un peu d’air, alors que le gouvernement Michel s'empêtrait dans les grèves tournantes. Mais la rentrée de Janvier est mauvaise. Elio di Rupo fait son mea-culpa sur la suppression des allocations d'insertions, un "mon cœur saigne" lâché à ce micro où suinte un opportunisme qui passe mal.
Et ça continue avec le mouvement social qui s'essouffle, les sorties de "l'action commune" sont mal interprétées par la CSC et offre des arguments à ceux qui dénoncent un agenda politique.
Enfin voilà les sondages, le PS qui perd, le PTB qui gagne et le MR qui stagne mais rafle la première place en Wallonie.
Elio Di Rupo est sous pression
Il a d’ailleurs lancé une opération interne le "Chantier des idées". Mais le risque de voir le PS s'enfoncer, le risque de perdre les prochaines élections locales en 2018 joue déjà.
Et vous le savez, un président de parti c'est un peu comme un entraîneur de football. Le PS fait des fautes, ne joue pas bien, les résultats ne suivent pas. Et comme un entraîneur de foot, même si tout le monde se tait dans le vestiaire, les supporters, les journalistes savent que si ça continue comme ça et bien tout le monde sait que le mot "crise" va apparaître.
Apparaître dans les maisons du peuple, s'écrire dans les gazettes, il y aura des scénarii de politique fiction qui vont commencer à poindre. Des noms de remplaçants qui seront jetés en pâture. Des barons qui prendront la parole. Si rien ne change il sera menacé. Pour l’heure, Elio Di Rupo est protégé. Il a contenté les principaux poids lourd du parti avec la participation dans les entités fédérées.
Elio Di Rupo a-t-il un coup d’avance ?
Il est un grand fauve de la politique. Jusqu'ici il a quasiment eu toujours un coup d'avance sur tout le monde. C'est ce qui a fait son succès. Est-ce qu'il en a un, cette fois-ci, de coup d'avance? Est-ce qu'il est en train de préparer un rebond, en train de préparer son départ ? Compte-t-il simplement sur sa bonne étoile pour que les choses s'inversent? Peu de gens le savent. Mais ces questions en tout cas elles seront dans toutes les têtes autour du muguet et des pains saucisses du premier mai.
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_parfum-de-crise-au-ps-les-coulisses-du-pouvoir?id=8969399&eid=5017893
Écrit par : L'enfoiré | 30/04/2015
Le 1er mai du FN en France
Les meilleurs détournements de Jean-Marie Le Pen
Jean-Marie Le Pen était l’invité surprise de ces festivités du 1er mai. Alors que sa fille Marine – avec qui les relations sont plus que tendues – allait entamer son discours, le président d’honneur du Front national est arrivé comme un prince lui volant littéralement la vedette l’espace de quelques instants.
Sans même la regarder, il s’est pointé au-devant de la scène, les poings levés, appréciant d’un large sourire les acclamations et applaudissements de la foule. Puisqu’il est interdit de discours après ses dérapages sur la Shoah et l’immigration, Jean-Marie Le Pen a donc quitté les lieux, sans un mot, laissant sa fille médusée.
http://www.lesoir.be/867030/article/actualite/france/2015-05-01/meilleurs-detournements-jean-marie-pen
Écrit par : L'enfoiré | 02/05/2015
'La mondialisation a anéanti la gauche européenne'
Pour Caroline de Gruyter de nrc.next, la défaite du parti socialiste britannique Labour est symptomatique de la crise que les partis de gauche traversent en Europe :
« Un gouvernement de gauche mène quasiment la même politique économique qu’un gouvernement de droite. Cette politique lui est imposée par les marchés, le FMI, la troïka, ou le comité exécutif de Pimco, l’une des plus grosses sociétés d’investissement [le second plus grand fond obligataire du monde] (…)
La mondialisation économique a brouillé les différences entre la gauche et la droite. Elles ont fusionné pour devenir « l’establishment ». Les campagnes électorales se jouent principalement sur d’autres thèmes, et non plus les problématiques économiques. Il n’est plus question de la société juste pour laquelle la gauche faisait campagne. (…)
Les électeurs entendent l’establishment leur parler de discipline fiscale, de réformes et de mesures d’austérité (…). C’est la raison pour laquelle un nombre grandissant d’Européens ne votent plus du tout, ou votent pour « quelque chose de neuf » en signe de protestation ou par frustration »
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=la-mondialisation-a-aneanti-la-gauche-europeenne&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 12/05/2015
Le PS était le sujet de ce café serré
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_le-cafe-serre-de-bruno-coppens?id=8991618&eid=5017893
Écrit par : L'enfoiré | 28/05/2015
L'INAPTOCRATIE
DEFINITION :
- Un système de gouvernement où les moins capables de gouverner sont élus par les moins capables de produire et où les autres membres de la société les moins aptes à subvenir à eux-mêmes ou à réussir, sont récompensés par des biens et des services qui ont été payés par la confiscation de la richesse et du travail d'un nombre de producteurs en diminution continuelle.
TRADUCTION BRITANNIQUE ...
Il n'y a pas lieu de désespérer parce que comme l'a dit Margaret Thatcher :
- « Le socialisme ne dure que jusqu'à ce que se termine l'argent des autres.»
Ou comme l'a dit Winston Churchill :
- « Les socialistes, c'est comme Christophe Colomb, quand ils partent ils ne savent pas où ils vont et, quand ils arrivent, ils ne savent pas où ils sont. »
D'où l'invention du GPS : Guide Pour Socialiste
A l'école primaire des socialistes, on apprend les 4 opérations :
- L'addition des impôts;
- La soustraction des revenus;
- La multiplication des fonctionnaires et des immigrés;
- La division du travail.
Aux élections prochaines, votez pour Ali Baba. Au moins vous serez sûrs de n'avoir que 40 voleurs.
Jean d'ORMESSON
Écrit par : L'enfoiré | 29/05/2015
Encore un petit effort... La Belgique consacre le 4ème plus gros budget de l'UE au service public
L’agence de statistiques européenne Eurostat vient de publier les chiffres des dépenses gouvernementales par pays au sein de l’UE en 2014.
Au total, ces dépenses se sont montées à 6.701 milliards d’euros, soit 48,1% du PIB cumulé des pays de l’UE. Toutefois, on note de grandes différences entre les Etats-membres. Ainsi, c’est en Finlande que les dépenses sont comparativement les plus importantes, puisqu’elles représentaient 59% du PIB du pays en 2014. La Finlande est suivie de la France (57%), du Danemark (57%) et de la Belgique (54%). De l’autre côté du spectre, la Lituanie et la Roumanie sont les deux pays qui attribuent le plus petit budget aux dépenses gouvernementales (35%).
Les pays de la zone euro consacrent légèrement plus en moyenne à leur appareil étatique que leurs autres collègues de l’UE, puisque leurs dépenses se montaient à 49,0% de leur PIB en 2014.
Eurostat rappelle également qu’en 2013, le poste de la protection sociale était de loin le plus important des budgets gouvernementaux, s’élevant à 40,2% de ceux-ci. Les postes suivants en importance étaient ceux de la santé (14,8%), des services publics généraux, qui comprennent les affaires étrangères et les transactions liées à la dette publique (14,1%) l’Education (10,3%) et les affaires économiques (8,8%). D’un autre côté, les postes les moins importants sont ceux du logement (1,4%), la protection de l’environnement (1,7%) et celui du divertissement, de la culture et de la religion (2,2%).
Eurostat explique que le ratio des dépenses gouvernementales générales a baissé de 0,5% sur l’ensemble de l’UE en 2014 par rapport à 2013. C’est en Grèce que cette baisse a été la plus forte (-10,7%), suivie de la Slovénie (-9,9%). Néanmoins, à Chypre, Malte et en Autriche, ces dépenses ont augmenté (respectivement 7,7%, 1,6% et 1,4%).
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=encore-un-petit-effort-la-belgique-consacre-le-4supemesup-plus-gros-budget-aux-depenses-etatiques-de-lue&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 09/07/2015
On parlait des syndicats sur Question à la Une
http://www.rtbf.be/video/detail_questions-a-la-une?id=2045459
Les syndicats des amortisseurs...???
Écrit par : L'enfoiré | 26/09/2015
Un jeu de "sucettes à l'anis"
http://www.rtbf.be/video/detail_questions-a-la-une?id=2045459
Les champions de la grève
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2010/08/27/champions-de-la-greves.html
Écrit par : L'enfoiré | 26/09/2015
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