19/04/2015
Comment vaincre le boreout?
Le "burnout", tout le monde en a entendu parler. Beaucoup en ont ressenti les effets dans notre époque de dingues. Les connaisseurs du mot "boreout" ne courent pas les rues. ARTE en parlait dans le magazine "X:enius" de lundi dernier.
Je préviens, les allergiques à l'english vont avoir de l'urticaire à lire ce billet et ce ne sera pas des suites du pollen saisonnier:
"To burn", c'est (se) brûler.
"To bore", c'est s'ennuyer.
Le "boreout" (ou "bore-out"), c'est l'inverse du "burnout" (ou "burn-out"), le passage du trop plein au trop vide dans lequel il ne reste plus que l'ennui.
...
Prologue
Les scientifiques distinguent deux types d’ennui: l’état de morosité passager et une lassitude permanente dans tous les aspects de la vie. Une personne qui s’ennuie constamment et n’est pas suffisamment sollicitée au travail peut finir par éprouver un « bore-out ».
Chacun se réjouit de faire la pause dans la vie dite "active", mais pas quand la pause devient chronique et qu'elle est imposée sans permettre de l'utiliser pour se détendre.
Sans occupations ou loisirs compensatoires, tout le plaisir disparaît.
Le jeune cherche un job rémunéré pour meubler son temps en relation ou en compensation avec les longues heures d'études pendant lesquelles il a usé ses fonds de culottes sur les bancs de l'école.
Un job ne veut pas dire "travail" dans le sens du bas latin "trepalium", la déformation de "tripalium", l'instrument formé de trois pieux, auquel on attachait les animaux pour les ferrer ou les esclaves pour les punir.
D'ailleurs, ce travail-là, c'est presque ringard.
Les robots sont arrivés et vont bousculer tout cela en jetant les travaux répétitifs aux orties de l'histoire.
En attendant, les "jobs à la con" existent plus souvent qu'on ne l'imagine, à cause des absences de "challenges professionnels" et de défis à surmonter.
Un documentaire de ARTE parlait de cet ennui comme d’une pathologie professionnelle.
Une jeune en avait écrit un "bestseller" de sa détresse
Le sujet avait été évoqué avec un certain humour sous cet angle dans cet article: "Tu bores ou quoi?".
L'humour, j'aime mais il n'est pas toujours de rigueur quand le sujet mène à la dépression.
L'utilisation d'Internet au bureau pour pallier ce phénomène, devient de plus en plus tolérée quand elle n'est pas filtrée.
Mais, même cela ne comble pas toujours le besoin d'(inter)activité.
Stimuler les échanges d'informations peut aider par la possibilité de sortir de la "prestation de services" et donner le goût à entreprendre.
L'ennui peut favoriser la créativité mais, les prédispositions ne sont pas garanties sur facture.
Vient à l'esprit les fonctionnaires désœuvrés du secteur public et de l'administration, les "borés" (toujours "beurrés", comme on le croit).
Ce phénomène peut tout aussi bien se présenter dans le secteur privé.
Dans ce cas, il est souvent conseillé à l'employé de se former, de se préparer dans les matières susceptibles de servir dans le futur à l'entreprise.
"susceptibles" un mot en trop qui dépassent parfois l'entendement.
Conseiller sans orientation, sans objectif, c'est faire tomber le conseil dans les oubliettes dès que l'effort d'apprentissage ne porte pas ses fruits et n'apporte aucune fierté à celui qui avait consenti l'effort.
"Time is money" et le "return on investment" n'est pas réservé uniquement en monnaies sonnantes et trébuchantes.
Sans activité, sans possibilité d'utiliser les temps morts, l'employé se retrouve parfois pire qu'en prison.
- Vous serez récompensé en fonction de votre rentabilité, dit la société.
- Nous, on ne demande pas mieux, répond le jeune.
Il faut pouvoir rêver pour travailler, ai-je écrit.
D'accord, mais rêver se fait avec des incitants et une certaine orientation pour ne pas se perdre dans de grands écarts.
Le burnout, c'est avoir trop d'objectifs à remplir, à planifier, à classer, à définir entre important et/ou urgent.
Le boreout, un manque d'objectifs tout simplement.
Les causes peuvent être diverses.
- Une tromperie à l'engagement, de l'employeur ou de l'employé qui entraîne une mauvaise corrélation avec le travail à réaliser.
- Un mauvais dispatching des tâches qui entraîne le "burnout" pour les uns et "boreout" pour les autres. Le rôle principal des DRH devrait être d'orienter les collaborateurs et renforcer le "team spirit". (esprit d'équipe dont l'efficacité peut être un autre mythe selon cet autre X:enius)
- Un ralentissement des activités de l'entreprise à cause de la crise.
- Une mise à l'écart appelée "mobbing", classée dans la catégorie "harcèlement". Quand les entreprises ne peuvent plus se permettre de virer dans les règles, elles placent ses employés dans des locaux dits "sarcophage", loin des décisions stratégiques en espérant que de guerre lasse, ils s'en iront d'eux mêmes.
Dans tous ces cas, l'habit peut faire le moine et certaines tronches de véritables habits.
Une mauvaise gestion des ressources humaines entraîne des arrêts maladie, de l’absentéisme.
Les DRH pensent que la pyramide des âges s'inverse pour prendre une forme de sablier avec les anciens au sommet et qu'avec le poids des budgets grandissant, ils feront effondrer la pyramide entière jusqu'à la momification de la société qui les emploie.
L'ennui est démodé, puisqu'il faut rester agile, pas trop fragile et surtout pas trop cher.
Ce dernier point permet de changer de volet.
Passons au papy et à la mamy, ceux que l'on classe parmi les "p'tits vieux".
Le "boreout" ressenti pendant la phase dite "active" arrive aussi immédiatement, ou presque, à la retraite.
...
Démoder un travailleur, c'est aussi l'inciter à prendre la retraite de cette vie active vers d'autres occupations rentables.
Ici, on travaille. La rentabilité, il faudra la chercher ailleurs que chez nous.
Plus la première phase a été "active", plus le "boreout" sera ressenti à la retraite sans atterrissage en douceur.
Les vols d'Icare sont nombreux là haut dans les nuages de leur inconscience.
La retraite est souvent espérée après une vie active souvent manuelle.
Une fois, la limite d'âge atteinte dans les professions privilégiées intellectuelles, le passage peut devenir très sensible au moment de tourner la page vers un autre chapitre.
Eux essayent même de passer même leur tour comme un poker "Impair et passe".
L'homme vieillissant, corrodé de l'intérieur par l'entreprise, finit par confondre souvenirs lointains et mémoire courte.
Trop occupée à s'occuper de tout et de rien, il est difficile d'imaginer que l'envie d'en finir, elle-même, ait une fin et que l'on rêve parfois à reprendre le collier sans trop le serrer.
Imaginer le moment de "la grande casse", de la vaisselle d'une porcelaine à l'autre pour jouir de la vie, ils n'en ont parfois pas envie.
Ce "passage se vend difficilement" en fonction des espérances de chacun entre ceux qui s'en vont, ceux qui restent et ceux qui en rêvent.
Johnny chante "J'ai oublié de vivre", mais ne passe pas le flambeau.
Le dernier livre de Michel Drucker "De la lumière à l'oubli" accompagne ceux qui font partie du show-biz et remarque que leur chute est parfois vertigineuse sur les sentiers de la gloire dans laquelle il faut paraître avant tout.
"Bien vieillir sans se mentir", accepter les années, ça s'apprend d'après l'analyse du dernier magazine "Psychologies".
La liste des recommandations est longue dans le magazine:
- Aller vers plus d'authenticité et de sagesse.
- Se confronter aux questions existentielles bienfaisantes
- Faire la fête de chaque décennie qui passe.
- Faire le bilan du passé sans le mettre aux nues
- Résister par la désinvolture, la résignation ou l'acceptation, mais résister
- Inventer son âge
- Aller vers soi pour y trouver des ressources.
- Garder sa spiritualité en riant de tout et de rien.
- Avoir des projets toujours différents
- Neutraliser les regrets qui ne sont qu'une perte de temps
- User le "contracté-relâché"
- Accentuer sa plasticité cérébrale
- Fréquenter les enthousiastes.
- Rythmer son temps avec l'actualité
- Apprendre à être seul
- Et....créer, tout simplement
Il y en a pour tous les goûts et les conseils peuvent être très similaires pour les anciens comme pour les nouveaux.
Le livre de Thierry Gaubert, "Ne trichez plus avec vous-même et avec les autres" (à écouter) nous apprend à gérer l'imprévu de la consommation à la santé, en passant par l'éducation, la psychologie, l'économie, l'environnement, la technologie... sans fuir et sans peur car cela ne fonctionne pas et ne donne pas la solution pour y échapper...
Être vieux est un état surréaliste qui pourrait commencer dès la deuxième phase de la vie quand on commence à se poser des questions existentielles.
Cela devient plus réaliste au moment où on paye un prix plus doux par l'annonce d'une place "Senior" au guichet pour assister à un évènement.
Supposons qu'on s'organise pour la retraite.
On a des plans financés.
Objectif n°1: Cela commence en général par des vacances bien méritées que l'on a pas eu le temps de prendre ou pas encore assez. Objectif n°2: Au retour, s'organiser. Tapissage, peinture des murs qu'il faut rafraîchir, bêcher le jardin... et j'en passe et des meilleurs pour que les vacances perdurent. Un vrai nettoyage de printemps... avant l'été, l'époque de tous les excès.
Quand l'hiver est là, que le sol dur ne permet plus de s'occuper du jardin et que les murs de la maison ont été repeints, il faut inventer son temps.
S'occuper de la cuisine, de tâches ménagères, de cuisine dont on a jamais fait qu'applaudir la réalisation de l'épouse au foyer et que l'on rangeait dans l'intendance.
Au début, plein de bonnes initiatives à bien faire. Puis, insensiblement, cela lasse. L'intendance, c'est un métier.
Identifier le mal potentiel de la retraite sans fioritures, se fait avant de la prendre pour éviter les grognes de sa "consommation".
Plus de motivations, plus de guides de haut en bas, d'échelon en échelon.
Là, cela commence à coincer avec le manque qui se ressent plus vite qu'on le croit.
Le toit au dessus de sa tête, c'est fou ce que cela assurait ses arrières. Le problème, c'est que les murs peuvent devenir des cages. Alors, heureusement, qu'il y a le chien qui force à en sortir par n'importe quel temps.
Les compétences, la beauté, la séduction n'ont pas disparu, mais elles se retrouvent sur l'écorce du bel arbre que l'on a été dont la sève ne remonte pas toujours jusqu'à son sommet.
Souvent après-coup, certains se raccrochent à ce qu'ils ont fait dans le passé. Ils essayent d'utiliser les compétences pour lesquelles on les payait.
- Cherchez pas Doc, c'est dans la tête et les jambes qu'il faut trouver des ressources.
Un beau physique de la belle carrosserie et le moteur dont il faut empêcher qu'il toussote quand les bougies (quand elles sont encore nécessaires) perdent le punch nécessaire au "starter".
Alors, cela tourne en rond et on ronge le frein après avoir chatouillé un peu trop l'accélérateur...
Le mot cancer du boreout peut être plus drastique encore, mais ne brûlons pas les étapes. Là, c'est le retour du burnout dans un autre genre.
Oui, le retraité est payé "pour ne rien faire". La pension de retraite est assurée financièrement en partie. En partie, parce qu'elle ne permet pas des extravagances que l'on retrouve dans des sphères bien plus élevées.
Quand on ne naît pas avec l'expérience du rentier et quand on a quelques ambitions, c'est dur.
A la retraite, on arrive aux mêmes symptômes que les chômeurs.
Il y a du bénévolat, allez-vous dire.
C'est vrai, mais quelque part, c'est remplir un trou que quelqu'un aurait pu combler en juste cause dans un autre espace-temps.
Qui sont les plus touchés par ce phénomène de boreout?
- Le jeune diplômé avec un emploi en dessous de ses compétences.
- Le senior qui est resté cantonné dans une tâche guidée par des supérieurs et n'a eu aucun espoir d'évolution par lui-même et aucun challenge à espérer.
Il y a des variantes dans les potentiels de monotonies.
On perd vite l'estime en soi. Cela passe par un complexe d'imposture, un sentiment de ne même pas mériter la maigre pension de retraite ou la moindre allocation de chômage.
On lit un peu plus, d'accord, mais le livre manque une certaine interactivité avec l'auteur.
Alors, il y a Internet et les réseaux sociaux comme Facebook.
Attention, celui-ci a aussi pris un coup de vieux dans sa fréquentation.
Déserté par les très jeunes qui ont compris l'invasion par leurs aînés qui squattent ce qu'ils considèrent comme leur jardin secret privé, avec le but de les contrôler.
La société a pourtant tout prévu.
Elle veut rendre le troisième âge attractif par la civilisation des loisirs.
Les "has been" font partie du "Syndrome d'Erostrate".
Puisque certains ont gardé une signature connue, pourquoi pas?
Ceux qui n'ont pas de signature et qui sont devenus des "inconnus célèbres" veulent aussi laisser leur pseudo à la postérité.
Tout cela pour dire, qu'avant de sombrer, il faut préparer sa sortie de piste au plus tôt avant l'échéance.
En parler, questionner ceux qui ont déjà franchi le cap.
- Que fait actuellement Victor, depuis sa retraite?
- Ben, c'est simple, il s'occupe de ses petits-enfants.
Ah, oui, ceux qui vont en voyage avec eux et qui souffrent après du jeûne au ventre et ont perdu quelques kilos... C'est tout bénef, non?
Les enfants ont leur vie et ils ne veulent pas nécessairement avoir leurs parents dans leurs pattes ou dans leur sillage. Chacun dans son ornière. Quant aux petits-enfants, cela marche pendant les quelques premières années, mais après...
Les sans-enfants n'ont qu'à faire comme si, quand tout est fait sur mesure dans la société béate d'admiration pour elle-même.
Le bal des fonctionnaires n'est pas fait pour les chiens, non?
La journée du p'tits vieux commence par un petit-déjeuner pris en longueur là où on apprend à mieux se (re)connaitre en couple.
Après Madame retrouve ses tâches ménagères et Papy retourne la télé voir le feuilleton et les séries dans une invasion de "binge-watching", le gavage télévisuel, pendant la journée.
Les séries américaines lassent plus vite que leur ombre.
- De mon temps, les programmes de la télé étaient plus intéressants. Ils ne sont plus ce qu'ils étaient...
Le lunch est souvent pris plus tôt qu'à midi. Ce n'est pas vraiment une conséquence d'une avance à l'allumage, mais parce que l'épouse a dit qu'elle avait vu dans les publicités quelques bonnes affaires à faire qu'elle se réservait pour l'après-midi.
Après ce sera le café dans un ambiance feutrée d'une taverne avant de rentrer pour suivre les autres actualités, les Koh-Lanta, les "The Voice" pour le pousse-café...
Un art de consommation de son temps.
Ah, oui, l'art, j'oubliais... l'émission d'ARTE parlait d'art-thérapie
L'art, c'est chouette, non?
Il y a tellement de trous dans la journée et tellement de moyens disponibles pour y remédier quand ce putain de temps vide prend le dessus.
Guillaume Musso, 40 ans et troisième vendeur de livres français avec 22 millions d'exemplaires après Marc Levy et Jean d'Ormesson.
Il assume sa position d'écrivain populaire en tant que "storyteller".
Pourquoi un tel succès?
N'est-ce pas à cause du fait qu'obnubilé par les questions de temps dans ses histoires, il turlupine aussi ses lecteurs?
Les titres de ses livres en témoignent: "7 ans après", "Et après", "Demain", "Central Park", "Seras-tu là?" qui se déroulait en temps réel et son dernier "L'instant présent" qui déroule le temps avec un chapitre consacré à une année...
Il disait à son sujet "Le temps gagne toujours à la fin. Notre arme la plus efficace est peut-être justement de vivre pleinement l’instant présent: en refusant à la fois de se laisser contaminer par les regrets liés au passé et par les projections liées au futur.".
Ceux qui souffrent de "bureout", trop fiers, ne l'avouent pas.
"Chacun son métier et les vaches seront bien gardées", dit-on.
Les vaches, elles, regardent les trains passer et ne s'en plaignent pas.
Trouver son propre trou au présent pour garder un futur n'est pas une affaire de tout repos.
Ce trou-là ne se creuse ni à partir d'une émission télé, ni par l'expérience de quelqu'un d'autre.
La solution de l'un ne se transmet pas à l'autre.
Très personnelle, elle se crée à faire le grand écart entre volonté, esprit de réussite et d'aventures, entre loisirs constructifs, éducatifs et indépendants d'un timing quelconque sinon le sien.
De ce temps, chacun en a une perception différente en fonction l'âge.
Le travail, lui aussi, est en pleine restructuration.
Quand il n'y a plus de assez de confiture dans le pot à étaler sur son pain, faudra bien l'étaler en l'étirant dessus.
Il faudra peut-être, demain, considérer le travail comme un loisir, un passe-temps par l'apprentissage universitaire en solitaire et assisté en MOOC.
Nous vivons une époque jeuniste. "Jeune à tout prix", le titre de l'émission de RTL-TVI de ce dimanche. Pilules et hormones de décroissance seront de la partie au catalogue de la prévention du vieillissement.
Une époque qui refuse le droit de vieillir comme le dit Françoise Hardy dans son livre "Avis non autorisé".
...
L'actu, parlons-en puisqu'elle entre dans le cadre
Le Vif-Express parlait des dessous du meurtre de JMLP qui s'est produit le 8 avril 2015.
Un crépuscule devenu une nuit.
Peut-être, mais je dirais que c'est plutôt un nouveau "Suicide français".
Ni Jean-Marie Le Pen, ni Eric Zemmour n'ont compris ce qu'était l'évolution et que le monde changeait.
Si MLP veut se faire une nouvelle virginité, qu'elle le prouve dans ses actes. Qu'elle change son fusil d'époque de l'extrémisme de droite.
Quant à MMLP, Marion Maréchal, il faudra qu'elle prenne un peu de plomb pour qu'elle puisse s'adresser à quelqu'un sans avoir besoin d'un prompteur.
Faudra-t-il rejuger le has-been "Sarkozy", aux résultats sur le terrain de l'action plutôt que lors de l'effet d'annonce de "Mouvement pour l'Ouverture et l'Innovation"
- Jeunes vous lambiniez, J'en suis fort aise.
- Jeunes-vieux, "happinez" maintenant.
"Rock around the clock", le titre de la pièce en quatre actes que j'avais créé et joué le jour de mon départ de la vie active.
Le premier acte s'intitulait "Hier et l'histoire".
Le second, le "Changement par le détail".
Le troisième, "L'après", un nouveau challenge dans le futur avec sa moitié.
Le quatrième, "Préparez vos mouchoirs" dans lequel je suggérais comment passer l'énergie aux suivants qui, pour réussir, devront prendre en considération, un véritable carré à la formule de Einstein E=MC².
J'ai ébauché le sujet dans "Vieillir en douce".
En début 2005, j'avais pris en grippe le ponte américain, descendu chez nous pour nous avertir que notre futur dans la société allait prendre des allures de peau de chagrin après quelques "transformations" sensibles et que, pour y survivre, il fallait penser à "restructurer" ses ambitions dans d'autres horizons de pensées.
Peut-être devrais-je le remercier après coup, lui qui a été viré après son travail de "warning".
Il m'a permis de terminer deux ans avant l'échéance fatidique pour me remettre en question dans un challenge personnel qui s'est traduit par l'écriture.
L'écriture, c'est aussi accepter la solitude. "C'est hurler sans bruit" comme disait Marguerite Duras.
Elle oblige, au moins, de suivre l'actualité et d'y apporter l'imagination de personnages fictifs ou réels pour que le temps passe à la vitesse grand "V". Méditation contre dépression dans le désœuvrement dans un traitement préventif par une thérapie cognitive et consciente (Mindfullness-Base Cognitive Therapy).
Pierre Deproges dans "Vivons en attendant la mort", la pièce dont je parlais la semaine dernière, disait qu'il haïssait l'été parce que six mois après c'était l'hiver.
J'ajouterais que j'apprécie le printemps pour son renouveau et l'automne pour ses couleurs.
Il parlait aussi du désœuvré avec son chien jaune:
...
Le quartier de d'humour?
Lors de ma visite médicale, j'ai demandé à mon médecin,
- Comment déterminez-vous si on doit placer un patient dans une maison de retraite pour personnes âgées ?
- Bien, nous remplissons une baignoire, ensuite vous avez le choix entre une petite cuillère, une tasse à thé, et un seau et je leur demande de vider la baignoire.
- Oh, je comprends, une personne normale prendra le seau parce que c'est plus grand qu'une cuillère ou une tasse à thé.
- Non, une personne normale enlèvera le bouchon de la baignoire. Voulez-vous un lit près de la fenêtre ?
Peut-être, Alex Vizorek vous réveillera avec son café serré en pensant à cultiver votre jardin dans la ferme mais en retrouvant votre latin:
L'enfoiré,
Citations:
- « L’ennui est un des visages de la mort. », Julien Green
- « La symétrie, c'est l'ennui. », Victor Hugo
- « L’ennui fait le fond de la vie, c’est l’ennui qui a inventé les jeux, les distractions, les romans et l’amour. », Miguel de Unamuno
-
...
Publié dans Intimisme, Psychologie, Santé et bien être, Web | Lien permanent | Commentaires (9) | Imprimer
Commentaires
Bonsoir,
Moi qui avait déjà horriblement peur de la mort ……..me voilà avec des appréhensions pour mes vieux jours!
La retraite ne serait pas le paradis sur terre????????
Moi je privilégierais plutôt la philosophie épicurienne en profitant du jour présent et en ne se souciant pas trop du futur puisqu’on ne le connaît pas!
Mais par contre admettre qu’il y aura une fin…………çà c’est un autre problème!
Je me trompe peut être mais j’ai trouvé le texte assez pessimiste et même nostalgique….…
L’auteur ne serait-il pas un peu hyperactif?
L’ennui dans la retraite n’est-il pas un problème des pays du nord?
Bonne soirée
Écrit par : Chantal | 20/04/2015
Bonjour,
Je dois avouer que j'ai été assez surpris par cette réaction à cet article.
La peur de la mort?
Aujourd'hui, encore un connu qui s'en va de mon époque, Richard Anthony.
Et alors? Ne sommes-nous pas les seuls les seuls être vivants qui sont persuadés que nous avons une fin?
Vivons au présent épicurien, ayons des projets.
Pessimisme et nostalgie dans ce billet?
Que du contraire, mais je connais tellement de cas qui prouvent que la nostalgie règne et qui espèrent que le monde ne change pas.
Hyperactif?
Oui, bien sûr et cela ne date pas de hier.
Si je n'ai pas cinq projets devant moi, je commence à avoir un manque.
L'ennui dans la retraite, un problème des pays du nord?
Peut-être. L'activité y a toujours été plus intense dans les pays où il fait plus froid. L'énergie que l'on y met, réchauffe.
On migre plus du sud vers le nord dans l'hémisphère nord et l'inverse dans l'hémisphère sud en prenant toujours plus de risques.
Nous en reparleront dans les billets suivants de ces problèmes existentiels.
Bonne soirée
Écrit par : L'enfoiré | 20/04/2015
'La première personne qui vivra plus de 1000 ans est probablement déjà née'
Depuis des siècles, l’humanité poursuit le rêve de la vie éternelle, mais selon le gérontologue Aubrey de Grey, la première personne qui pourra vivre plus de mille ans est probablement déjà née.
Selon de Grey, il sera possible de stopper le vieillissement au moyen d’une manipulation génétique. De Grey considère d’ailleurs le vieillissement comme une maladie. Selon le gérontologue, le corps vieillissant est usé et endommagé, et sa stratégie consiste à réparer ces dégâts, plutôt qu’à stopper le processus du vieillissement : « lorsqu’une vieille voiture est bien entretenue, elle peut continuer de rouler », explique de Grey.
De Grey affirme qu’il veut se débarrasser du mot «immortel», car c’est un mot qui n’est pas seulement faux, mais qui est nuisible: « Immortel signifie qu'il y a zéro risque de mourir de toute cause, alors que je veux seulement travailler sur une cause particulière de décès, à savoir le vieillissement », a-t-il expliqué au site d’actualités News.com.au.
« Si nous posons la question: ‘Est-ce que la personne qui sera en mesure d'échapper perpétuellement aux problèmes associés au vieillissement est née ?’ Alors je répondrais que les chances sont très élevées. Environ 80%, je pense ».
Pour allonger la longévité, de Grey travaille sur une thérapie capable de tuer les cellules qui ont perdu la capacité de se diviser, permettant ainsi aux cellules saines de se multiplier et de restaurer les tissus. « Les thérapies sur lesquelles nous travaillons pour le moment ne sont pas parfaites. Elles seront valables pour permettre de prendre des gens, disons dans leur soixantaine, et de les rajeunir suffisamment pour qu’ils n’atteignent l’âge biologique de 60 ans qu'à l’âge chronologique de 90 ans. Cela signifie que nous avons dans le fond acheté 30 années de temps pour trouver comment les rajeunir lorsqu’elles auront chronologiquement 90 ans pour qu’elles n’atteignent l’âge biologique de 60 ans que lorsqu’elles auront 120 ou 150 ans. »
De Grey affirme que l’on pourra considérer qu’une grande découverte aura été réalisée lorsque l’on sera capable de prendre des souris de laboratoire dans la fleur de l’âge et de les rajeunir.
Une fois qu’on sera capable de le faire pour les souris, on saura que ce ne sera plus qu’une question de temps avant qu’on puisse le transpose sur les humains. Pour de Grey, il faut compter sur un délai d’environ six à huit ans.
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=la-premiere-personne-qui-vivra-plus-de-1000-ans-est-probablement-deja-nee&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 21/04/2015
INTERESSANT!!!
Ce personnage est au départ un informaticien...........d'ou son approche purement théorique du vieillissement!
Il ne tient pas vraiment compte de l'aspect biologique du corps humain comme par exemple l'impossibilité pour les neurones de se renouveler!
Mais peut-être que seule l'approche mathématique du processus de vie peut résoudre le problème de la mort...........
On peut rêver! les grands savants sont souvent passés pour des fous ......au départ!
Écrit par : Chantal | 22/04/2015
Bonjour Chantal,
Tout à fait. J'ai baigné dans ce milieu en pleine évolution.
Je n'ai pas mis longtemps pour me rendre compte où on allait arriver.
J'ai vu l'évolution qui galopait.
L'aspect biologique n'existe plus, remplacé par des machines et le numérique.
Les grands savants qui sont-ils?
Ils voient dans l'avenir.
Einstein ne pouvait prouver ses prédilections.
Elles se sont révélées partiellement exactes.
Je dis partiellement, parce que n'expliquant pas tout, d'autres théories se sont mises à concourir pour compléter la sienne.
Suite à l'écran http://vanrinsg.hautetfort.com/science/
et la semaine prochaine qui va aussi en parler...
Écrit par : L'enfoiré | 22/04/2015
Le Bore-out: 15% des employés souffrent d'un ennui fatal au bureau
Sur le lieu de travail, le « burn-out », c’est-à-dire le syndrome d'épuisement professionnel, est un problème connu et reconnu, mais ce que l’on sait moins, c’est que de nombreux travailleurs sont aussi affectés par le « Bore-out », c’est-à-dire le syndrome d’épuisement professionnel par l’ennui, rappelle Frouke Vermeulen dans Knack. Vemeulen, qui est l’auteure du livre « Vechten tegen verveling - Gevangen in een bore-out », (‘La lutte contre l'ennui - Pris dans un Bore-out’), reconnait avoir été elle-même victime de ce syndrome. Elle affirme que pour l’employé qui en souffre, le bore-out peut être une expérience fatale.
Selon le Docteur Luc Swinnen, 15% des travailleurs seraient confrontés à un Bore-out. Ces personnes ne se sentent pas surmenées, mais elles s’ennuient profondément à leur travail au point de ne plus pouvoir s’y investir, ou de donner un sens à ce qu’elles font, et d’en concevoir une souffrance qui mène à un véritable épuisement.
Face à une telle situation, les responsables réagissent souvent à l’inverse de ce qu’il faudrait faire : assimilant le manque d’engagement du salarié à de la paresse, ils ont tendance à durcir les procédures de contrôle et de surveillance des salariés, allant parfois jusqu’à les « fliquer », ce qui renforce le malaise de ces derniers.
Frouke Vermeulen se souvient qu’elle avait occupé un emploi de scientifique sur le projet d’un consultant international de l'environnement, et qu’elle s’était retrouvée piégée dans une routine qui l’avait privée de toute satisfaction professionnelle. Au fil du temps, elle était devenue totalement épuisée, puis s’était effondrée, et avait dû rechercher une aide spécialisée pour s’en sortir.
Le Docteur Swinnen note que les victimes ne sont pas toujours responsables de l'ennui désespéré où elles se trouvent. Souvent, elles sont employées sous la direction de responsables incapables de déléguer et qui ont tendance à « micromanager », c’est-à-dire à vouloir tout garder sous leur contrôle. Les employés de tels responsables se retrouvent souvent en sous-charge de travail, ou en manque de responsabilités, ce qui peut conduire au bore-out.
Selon Swinnen et Vermeulen, le meilleur remède pour résoudre un Bore-out consiste le plus souvent à chercher un autre emploi, et à démissionner dès que possible. « Le problème est souvent dû à la mauvaise qualité de l’encadrement», souligne Luc Swinnen. « On peut essayer d'orienter le comportement des cadres, mais souvent, cela ne résout rien. »
Un autre problème, selon Luc Swinnen que l’on trouve beaucoup de victimes de bore-out parmi les travailleurs les plus matures. Il explique ce phénomène par le fait que ce sont souvent des salariés auxquels on a confié des tâches ennuyeuses depuis longtemps, et qui ne bénéficient souvent que d’une faible reconnaissance pour leur travail dans leur environnement personnel.
D’après le Docteur Swinnen, l’autonomisation est la principale arme pour lutter contre un Bore-out. Les travailleurs devraient savoir s’affirmer suffisamment pour faire comprendre à leur responsable qu'ils souhaiteraient occuper un emploi différent, ou bénéficier d'une formation.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=hr&item=le-boreout-15-des-employes-souffrent-dun-ennui-fatal-au-bureau&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 06/07/2015
Tu t'ennuies au boulot?
S’ennuyer au travail à force de n’avoir rien – ou si peu – à faire ? Si si, c’est possible et plus courant qu’on le pense. A souffrir de bore out, ils et elles seraient même plus nombreux que les victimes de burn out. Qui l’eût cru ?
Tu veux dire le burn out ?”. Non non, on a bien dit le bore-out. Cet ennui qui rongerait un nombre croissant d’hommes et de femmes au travail. Ils et elles seraient même plus nombreux à en souffrir que celles et ceux qui sont littéralement et à tout moment de l’année “dé-bor-dé(e) s”. Ou du moins le prétendent-ils, car souvent – c’est bien connu –, qui se plaint le plus de crouler sous le boulot en fait le moins, comme s’il fallait se justifier… “Surmenée, elle ? Sous-menée, peut-être, oui”, nous disait un jour un collègue doté d’un certain cynisme.
Le sousmenage aussi nocif que le surmenage
Le fait est que le “sousmenage” semble aussi nocif pour la santé que le surmenage. Au point de devenir fou. C’est en tout cas ce qui ressort de l’enquête de Christian Bourion, Docteur ès sciences économiques, spécialiste de la gestion du travail, auteur de “Le bore-out syndrom” (Albin Michel, 17 €). Il a ainsi interrogé des milliers de salariés en France; les a questionnés sur leurs symptômes et souffrances psychiques.
Mais de quoi parle-t-on au juste ? “Le bore-out syndrom désigne un ensemble de souffrances détruisant la personnalité des salariés inactifs”, précise Christian Bourion. “Il résulte d’une situation paradoxale à double contrainte : d’une part, le salarié touché par le syndrome bénéficie d’un contrat de travail et d’un salaire; d’autre part, il n’a pratiquement rien à faire; ses quelques tâches sont très peu nombreuses et/ou inintéressantes au possible”.
Comment en est-il arrivé là ? “A part la situation particulière dite du “placard”, le bore-out syndrom résulte d’un processus non intentionnel, imputable au fait que certains postes de travail se sont “vidés” peu à peu de tout contenu. D’abord de toute activité physique, puis de toute activité mentale pour se “remplir” d’inactivités physique et mentale, avant de devenir insensés. Le cerveau du salarié qui occupe le poste doit absorber cette inactivité, ce vide, ce qui provoque une grande souffrance.” Or, on sait que le cerveau humain ne s’use que si l’on ne s’en sert pas; c’est dire les dégâts que peut provoquer l’inactivité…
A priori, on aurait tendance à penser que la fonction publique est avant tout concernée par ce fléau, mais en réalité, il semble aussi s’infiltrer de plus en plus dans le privé. D’après ce spécialiste de la gestion du travail, “le bore-out syndrom envahit une forte part des populations actives disposant d’emplois bureaucratiques. Environ 30 % des travailleurs souffrent de bore-out contre 10 % de burn out”.
Les symptômes de ce sinistre syndrome
“Même quand nous dormons, comme notre cerveau ne supporte pas de ne rien faire, nous fabriquons des rêves”, poursuit Christian Bourion. “Il nous invente une vie active durant la nuit. […] Il produit aussi une image de soi-même, sorte de représentation neurochimique de soi-même qui est comparée aux normes préenregistrées : l’idée que l’on se fait de soi. Si le cerveau détecte un écart négatif important par rapport à l’image qu’il se faisait de lui-même, il émet des signaux de détresse : stress, perte d’appétit, de sommeil… La souffrance est donc d’abord un ensemble de signaux.”
C’est lorsque le salarié devient incapable d’agir sur sa situation externe pour l’améliorer et sur sa situation interne pour l’adapter à la baisse, qu’émerge le bore-out syndrom. “Sa personnalité s’affaiblit face à cet ennemi permanent, invisible et parfois ignoré et cela peut le mener jusqu’aux risques cardio-vasculaires : tension, tachycardie, etc.”.
Rien de plus pesant en effet que ce sentiment d’inutilité : “Je glande et au fond de moi, je n’en suis pas content du tout”. “Ouais, pareil, je suis payé à rien foutre et je bosse genre un jour par semaine”, “En gros, je suis au chômage au travail” sont quelques-uns des témoignages recueillis par l’auteur.
Et le pire, c’est que ces victimes de bore-out se sentent parfois enviées : “Putain vous foutez rien au boulot, vous êtes payé et vous vous plaignez […]. J’aurais aimé être à votre place et me faire des thunes en parallèle, genre modérateur de site Internet…”. “Certains me disent que j’ai de la chance d’avoir trouvé ce job et que c’est la planque. Mais pas moi, il me tarde de partir”, témoigne une autre victime du bore-out syndrom.
Comme quoi, rien n’est simple. Ou l’on a trop de boulot ou l’on n’en a pas assez.
http://www.lalibre.be/light/societe/tu-t-ennuies-au-boulot-56d95b2d3570e6ca6b0da030
Écrit par : L'enfoiré | 04/03/2016
Façons dont les personnes dans la vingtaine perdent leur temps
Les dix ans qui précèdent la trentaine sont l’âge d’or de votre vie. C’est durant cette période que vous découvrez qui vous êtes, que vous créez votre identité personnelle et que vous construisez les fondements de votre existence. Ces années sont si importantes que vous feriez mieux de ne pas les gaspiller d’une ou de plusieurs des façons suivantes.
1. Faire un job sans intérêt pour prouver à vos parents que vous êtes indépendant
Mieux vaut rester dépendant de vos parents encore quelques années, afin de pouvoir vous concentrer sur vos études et vos passions.
2. Sortir en boîte
Cela peut être sympa, mais devient vite ennuyeux. L’alcool et les femmes sont trop chers… Demandez-vous si les histoires sans lendemain, les gueules de bois et les MST en valent la chandelle ?
3. Les rendez-vous amoureux
Si vous êtes dans une relation sérieuse avant vos 25 ans, vous perdez votre temps car les chances de rencontrer l’amour de votre vie à cet âge-là sont quasiment nulles. Les personnes qui se marient avant l’âge de 25, peuvent déjà se préparer à un éventuel divorce, selon les statistiques.
4. Acheter des vêtements de mauvaise qualité
En achetant des vêtements de bonne qualité, vous faites des économies sur le long terme – et avez la classe maintenant. Si vous n’avez pas d’argent, achetez du vintage.
5. Facebook
Le but des réseaux sociaux est de socialiser. Si vous ne faites rien d’actif sur Facebook, vous perdez votre temps.
6. Instagram
Si poster des photos du contenu de votre assiette n’est pas une perte de temps, qu’est-ce qui l’est ?
7. Le porno
Le porno vous montre uniquement ce que votre vie sexuelle ne sera pas.
8. La malbouffe
Mangez sainement et vous vous sentirez mieux de l’intérieur comme de l’extérieur.
9. Le stress
Trop de jeunes dans la vingtaine se préoccupent pour des futilités qu’ils oublient aussitôt. Ne vous encombrez pas de stress inutile.
10. Les chagrins d’amour
Ne vous lamentez pas sur le passé. Pensez plutôt à l’avenir.
11. Coucher avec le premier venu suite à une séparation
À moins que la personne ne vous intéresse vraiment, vous vous sentirez seulement plus mal qu’avant.
12. Prétendre que vous savez qui vous êtes
Personne ne se connaît vraiment à vingt ans. Sachez que vous serez une personne très différente dans cinq ans et soyez ouvert à de nouvelles choses.
13. La télévision
Un bon programme est amusant, mais méfiez-vous à ce que ça ne devienne pas une dépendance.
14. Les jeux vidéo
15. Attendre pour avoir des relations sexuelles
Apprenez à mieux connaître quelqu’un ou passez à l’action. Cela n’a pas de sens d’attendre pour attendre.
16. La timidité et l’introversion
Vous serez bien obligé de sortir un jour de votre carapace. Plus vous attendez, plus vous passez à côté de certaines choses.
17. Penser qu’il existe une chose telle que ‘le Bien’
Il y a de nombreux poissons dans la mer.
18. Prétendre que vous ne détestez pas votre job
Vous êtes parfois obligé d’occuper un emploi que vous détestez. Ne vous leurrez pas et trouvez le plus rapidement possible quelque chose de mieux.
19. Dépenser votre argent à des choses dont vous n’avez pas besoin
Le temps c’est de l’argent. En gaspillant l’un, vous gaspillez l’autre.
20. Avoir peur d’aimer
Tout le monde a peur d’être blessé. Ayez cependant le courage d’affronter une nouvelle relation.
https://fr.express.live/2017/08/17/20-facons-dont-les-personnes-dans-la-vingtaine-perdent-leur-temps/1/
Écrit par : L'enfoiré | 17/08/2017
Pour votre santé, mieux vaut être chômage qu’avoir un mauvais emploi
Selon une nouvelle étude de l’Université de Manchester, les personnes employées pour des emplois peu rémunérés ou très stressants sont susceptibles d’être en moins bonne santé que les personnes qui sont au chômage.
Pour aboutir à cette conclusion, l’étude a suivi de 2009 à 2010 plus de 1.000 participants demandeurs d’emploi âgés entre 35 et 75 ans.
Les chercheurs ont constaté des niveaux de stress chronique plus élevés chez les personnes qui avaient commencé un travail de mauvaise qualité que chez les personnes qui étaient encore au chômage.
Toutefois, par comparaison à une période à une période prolongée au chômage, un travail de bonne qualité peut être associé à une amélioration de la santé mentale, a indiqué Tarani Chandola, professeur de sociologie médicale à l’Université de Manchester, responsable principale de cette étude. Mais aucune différence sur le plan de la santé mentale n’a été constatée entre les personnes qui ont un emploi de qualité inférieure et les personnes qui restaient au chômage.
Image de soi
D’un point de vue général, on constate que le chômage a des conséquences négatives sur l’image que l’on a de soi et affecte négativement la santé de la personne. Cependant, une transition vers un emploi de qualité inférieure est liée à un large éventail de problèmes de santé mentale, estiment les chercheurs.
« La qualité de l’emploi est indissociable du succès de l’embauche des demandeurs d’emploi », souligne le professeur Chandola. « Tout comme le travail de haute qualité a un impact positif sur la santé, il faut aussi se rendre compte qu’un emploi de qualité inférieure peut avoir un impact négatif sur le bien-être mental. ».
On attend souvent dire que le travail est bon pour la santé, mais, selon les chercheurs, cette déclaration n’est valable que lorsqu’il s’agit d’un emploi de qualité.
Source: https://fr.express.live/2017/08/17/sante-mieux-vaut-etre-chomage-quavoir-mauvais-emploi/
Écrit par : L'enfoiré | 17/08/2017
Les commentaires sont fermés.