Les fans et leurs idoles addictives (05/05/2018)
Après la fiction, passons à des histoires vraies.
Beaucoup d'histoires de tous les jours finissent en addictions.
Le mot "addiction" est défini comme "une dépendance, une assuétude, une conduite qui repose sur une envie répétée et irrépressible de faire ou de consommer quelque chose en dépit de la motivation et des efforts du sujet pour s'y soustraire", d'après Wikipedia.
Tout peut devenir une addiction quand on arrive à l'excès.
Voici deux cas très particuliers.
Le fan et son idole
Voici l'histoire d'un Français de 54 ans avec qui j'ai échangé quelques mails depuis novembre 2009.
Je n'utiliserai que les prénoms pour les désigner.
Vincent, le fan et Johnny, son idole.
Enfin, c'est l'idole qui apporte une sorte de remède à une addiction, en devenant elle-même une autre addiction.
Il m'écrivait des mails dont je sélectionne quelques extraits: "J'ai lu votre article sur votre façon d'écrire, de préparer vos texte, de les relire, de les corriger, etc.....Bien moi, j'écris un peu comme je parle. Certains textes m'ont pris des heures et d'autres en une heure trente. Il y a des jours où je suis inspiré et les mots me viennent d'une manière quasi-automatique et d'autres jours où je ne suis pas inspiré du tout et ces moments-là, je ne suis capable de rien. Il ne m'arrive que très rarement de prendre des notes.[...] Comme écrivain, j'aime bien Marc-Edouard-Nabe, car il a un style d'écriture assez engagés avec la tendance de tourner certaines choses en dérisions dans un humour très noir et scabreux. Son site comporte ses articles et certains extraits d'ouvrages. A une époque, il était le voisin d'immeuble de l'écrivain Michel Houellebecq. [...] Ayant souffert depuis mon enfance, je suis devenu dépressif très jeune et lorsque j'avais des coups de blues à l'age de 10 ans déjà, je mettais un disque vinyle et mon casque sur le 'cailloux' afin de ne pas faire chier les voisins, le son à fond les 'gamelles', j'écoutais Johnny. Au bout de deux ou trois heures d'écoutes, je me sentais plus calme et j'allais mieux. Cela m'a certainement évité de plonger dans des drogues plus dures que l'alcool, au pire des cas le suicide. Si je suis encore de ce monde, c'est en grande partie grâce à Johnny et ses excès d'alcool à cause de sa timidité maladive ? Bof. Moi, je suis devenu sous dépendance éthylique-tabagique en premier lieu à cause de mon handicap à la hanche que je n'ai jamais accepté et pour des raisons de timidité également ! J'ai pris ma première cuite à 12 ans, puis cela c'est agavé avec le temps, tout a empiré et j'ai fini par être alcoolique à 18 ans avec 30 bières par jour plus un litre de vin par jour, plus des pastis, etc... En mars, 2011, j'ai décidé dans un premiers temps de diminuer ma consommation de moitié. J'ai réussi sans aucune aide médicale, mais j'ai souffert. A présent, j'ai du mal a descendre encore plus bas. [...] Depuis mon adolescence, je suis un noctambule et j'ai peur de la nuit qui m'emmène dans l'au-delà depuis l'age de 10 ans. Plus je prends de l'age, plus je suis tourmenté, angoissé. Cette mort, m'empêche de vivre sereinement. Il y a des jours où j'ai 'la pêche' avec pleins de projets. Le lendemain je me sens au font du gouffre, totalement anéantis, avec des crises d'angoisses, des pleurs avec la peur au ventre, persuadé que je vais mourir sous peu".
Je lui ai toujours répondu avec sérénité en suggérant sans rien imposer.
Il était clair pour moi qu'il aurait pu chercher d'autres alternatives. Mais je ne suis pas passé par ce genre d'étapes qui s'empire avec l'âge.
Avec l'alcool, pourquoi ne pas en faire un hommage à Bourvil avec humour?
J'ai compris que je ne parviendrais pas à "contre-fer", pour continuer le sketch, quelqu'un qui y a de telles addictions.
Un de ses commentaire m'arriva durant l'été 2017 à la suite de mon billet "Far West dreams".
J'abrège: "Super billet qui m'a un peu rappelé mon voyage à Las Vegas en 1996 à l'occasion du concert de Johnny. Il a toujours été mon professeur de géographie! Mon seul désir est de retourner un jour aux USA, si ma santé me le permet. J'aimerais bien traverser la U.S. Road 66, d'Est en Ouest avec une voiture et un guide, puis survoler les Rocheuses, traverser la vallée de la mort. Ensuite direction le Nord du Montana, La Louisiane, puis l'Alaska, et enfin retour en France via une escale à Winnipeg, Canada et au Québec. Bref, un sacré périple! Cela mis a part, je ne vois pas comment les gens puissent haïr les USA ? A cause de Donald Trump ? Moi ce que j'en dis, c'est que les USA auront du mal à trouver un meilleur président que Donald Trump. Mais ce n'est que mon opinion ! [...] Johnny a fait construire sa maison a Los Angeles. En ce qui me concerne, le climat le plus pourri, c'est toute la vallée du Rhône à cause de ce vent qui rend fou ! Ma région de naissance se trouve dans la région d'Avignon, mais depuis que je me suis installé dans le Massif-central, et que je n'ai plus ce vent qui rend fou, je me sens beaucoup mieux et je suis heureux du climat de Montluçon. [...] Bien cordialement".
Le 5 décembre, on apprenait la mort de Johnny.
Sur Facebook, il écrivait le lendemain: "Je viens d'apprendre ce matin vers 05 heure, la disparition du Géant, du plus grand chanteur, du mythe Johnny. Je ne sais pas si c'est le hasard, mais cette nuit je n'ai pas pu dormir à cause d'une méga crise d'angoisse qui m'a pris vers 2 heure du matin, alors que la mort officielle de la star serait à 03 heure 19, donc est-ce un hasard ou bien ai-je ressenti quelque chose?... Cela restera un mystère, mais ce matin je suis effondré de chagrin".
Le surlendemain: "Moi, petit français résident dans le centre de la France. J'ai 54 ans et je cherche une jeune femme désirant venir vivre en France chez moi et avec moi. De préférence une jeune fille vierge, avec qui j'aurais un bébé".
Le mysticisme et les espérances intimes s'emparaient de lui avec le désespoir et les regrets d'avoir raté quelque chose dans sa vie que son idole n'avait pu lui donner.
Un psy reconnaitrait très bien cette situation caractérielle sur le divan de son cabinet.
La quête d'absolutisme finit toujours par se retrouver toujours en manque. Trouver une situation médiane à un mal d'amour sublimé, crée un spleen généralisé dans la noirceur. Un échec amoureux avec une femme africaine qui a pu ressentir en lui un bon pigeon, n'a pas été le révélateur suffisant.
Parler du bonheur à quelqu'un qui n'en a pas son moindre gène en lui, est un match sans issue.
Le mal de vivre mène à toutes les addictions et en finale, à la recherche d'une bouée de secours qui n'existe plus.
L'addiction à l'alcool, l'addiction de la reconnaissance sont de fausses bouées de secours et Johnny comme dieu vivant, n'est souvent qu'un investissement à fonds perdus pendant le temps très limité de son show.
L'engouement du peuple français à Paris lors des obsèques de Johnny, est une preuve que son cas n'est pas unique.
Ce fut "Un héros de la France" disait Macron dans l'émotion générale.
L'affaire d'argent, plutôt sordide, de son héritage, continue depuis à être en page de garde de beaucoup de journaux près de quatre mois, en a peut-être refroidi quelques uns de ses fans mais en pointant l'entourage de l'idole.
Le 5 décembre 2017, un dernier mail de Vincent disait: "J'ai commencé à écrire tout ce qui m'est arrivé et ce que j'ai vécu, depuis le mois de novembre et jusqu'à mon installation dans le centre de la France. J'aimerais savoir ce que vous en pensez s'il vous plait ! Moi je continue de lire vos écrits, entre deux hospitalisations... Normalement je dois être à nouveaux hospitalisé ce 06-12-2016. Le 9 décembre, je fêterai mes 55 ans en milieu hospitalier. J'ai la cuisse gauche toute violette, dure et enflée avec des douleurs atroces. J'ai toujours eu des soucis de santé. D'après ce que m'ont dit les médecins lors de ma précédente hospitalisation, il s'agirait du fonctionnement de la vésicule et d'une mauvaise circulation du sang occasionnée par ma cirrhose et ma polynévrite. Avec mes sentiments les meilleurs. J'espère à bientôt.".
Là, faudrait-il ressortir cette vieille chanson de Gaston Ouvrard pour sourrir un peu.
Le témoignage de son mal-être sous forme de testament méritait de sortir du néant comme il l'aurait probablement voulu pour émouvoir ceux qui seraient tentés de refaire le même parcours que lui.
J'avais repris son long billet de témoignage et commencé à le corriger comme je l'avais déjà fait pour d'autres textes qu'il désirait publier.
Il commençait en 2014 et ne comportait pas moins de 45 pages.
Je n'ai pas atteint le bout avant d'envoyer ma réponse que je ne le pourrais pas.
Depuis, je n'ai plus jamais reçu de nouvelles de Vincent.
Le fan qu'il était, aurait-il rejoint son idole dans la mort comme dans un destin croisé?
Au fond, cela ne lui aurait peut-être pas déplu, lui qui avait pourtant peur de mourir.
Il n'aura seulement pas pu accomplir son rêve de retourner en Amérique qu'il semblait aimer.
La chronique de Joyce Azar posait la question: "la bière a-t-elle encore sa place dans les clubs de sport?"
Cela prouve que les addictions ne sont pas limitées dans l'espace.
Je n'ai pas été ici en tant que juge de quoi ou de qui que ce soit mais en tant que rapporteur de son histoire. Un psy aurait peut-être été utile.
La version originale de son autobiographie non reformatée, avec ses accidents de santé, ses illusions et ses erreurs de jugement, la voici, toute nue, toute brutale comme elle ne pouvait qu'être ainsi:
Quant à Johnny, a-t-il été une bonne idole des jeunes, Bof...
peut-être, qu'avec les paroles de Boris Vian en 1956...
..
La dame et son auto
Dernièrement, j'avais créé une polémique involontaire avec une dame qui était addict de sa voiture.
Oui, on peut être addict de son auto.
Voiture qu'elle utilisait pour remplacer ce qui aurait pu être une promenade de santé réalisée par quelques centaines de mètres à pieds sans avoir à transporter d'autre qu'elle même.
- Quand on n'utilise pas ses jambes pour marcher, elles s’atrophient", lui avais-je dis à l'oreille.
- Je fais du tennis", me répondit-elle de manière virulente.
Qu'aurais-je pu lui dire ou répondre à une telle réplique en gardant mon sang froid en parlant d'addiction?
- Chère Madame, sachez que l'addiction est une chose bien plus complexe qu'il n'y parait, qu'elle est une dépendance, une conduite qui repose sur une envie répétée de manière automatique et irrépressible.
- Qu'entre le fait de marcher et de jouer au tennis, il n'y avait aucune contrindication?
- Que nous sommes montés à l'origine sur deux jambes et pas sur quatre roues à moins que l'on devienne un homme ou une femme augmentée, fan de transhumanisme?
Oui, j'aurais pu lui dire cela et répondre ainsi.
Mais elle ne présentait aucune verve de l'humour qui aurait pu faire partie d'un dialogue après ce premier contact.
En direct, la conversation s'arrêta immédiatement.
Elle ne le méritait d'ailleurs pas plus sans tamtam ni trompette.
En différé, dans un match de seconde main, dirions-nous, puisqu'elle parlait de tennis, je dirais que les balles perdues signalées par certains échotiers, je les ai ramassées dans les filets.
D'une simple boutade, j'avais créé involontairement un buzz viral sous forme d'esclandre dans une sorte de fusillade à "Ok Corral".
Une polémique n'est pas toujours volontaire et quant à l'ampleur des retombées "radioactives" qui dépasse parfois l'entendement, encore moins.
Les recommandations de réduction de la consommation de l'énergie est à l'ordre du jour par tous les moyens à cause de la pollution et du réchauffement de la planète. Les déplacements se doivent d'être rationalisé pour diminuer les bouchons dans la ville. En plus, quand on y gagne pour sa santé en retrouvant la marche et le vélo, ce serait idiot de ne pas en faire un slogan de vie.
La meilleure énergie est celle que l'on ne consomme pas, mais que l'on crée soi-même à la force de ses jambes.
Aurais-je dû la fermer alors que lui apporter le conseil de marcher dans la nature et de jogger diminuent le stress de ceux qui les pratiquent alors que le tennis n'est pas fait pour cela?
Plus tard, avec le beau temps, la dame avait sorti son beau vélo tout neuf.
Je me suis dit qu'après tout, rien n'était peut-être pas perdu.
La vélorution est en marche:
Quant à la dérision et surtout l'autodérision sont-elles devenues tellement rares qu'il faudra les applaudir dès qu'elles apparaissent hors de la boîte de Pandore?
Un article avec un commentaire qui en donne toutes les ficelles dont il faut se rappeler de l'importance.
L'exercice physique en fait partie.
Qu'en déduire?
Que nous ne nous rendons pas compte que nous sommes parfois addicts et que quand celui qui l'apprend, n'accepte pas facilement l'information.
Les addictions ont déjà été deux épisodes sur ce blog.
Un entrainement de tennis un peu spécial serait-il
la solution pour retrouver l'humour?
Ou alors, ces planches parleraient-elles mieux de la situation présente?
..
Comment vaincre ses addictions?
En faisant varier les menus des activités d'une journée.
Les addictions sur écran son bien connues et cette vidéo en fait l'analyse par le détail 'Quand les écrans sont une drogue".
Par le pluralisme d'idées et d'actions hors du système policé, radical et donc figé.
Il ne faut pas verser dans la bigorexie, l'addiction aux sports comme une drogue:
A près de 82 ans, Mylène Demongeot écrivait le livre "La vie, c'est génial".
Des conseils pour bien vivre y foisonnent.
Nourriture, marche, gymnastique, yoga, lecture, les voyages en dehors des clubs sécurisés à la rencontre des peuples, sans râler en gardant ses doutes et ses peines en soi avec humilité...
IL n'y a pas de potion magique pour prendre soin de soi, pour cultiver la joie de vivre, pour continuer à (se) plaire.
Elle a eu un mari mort, piégé par l'alcool. Cette maladie invalidante, ce tueur impitoyable a pourri sa vie et celle de ses proches.
Aimer pour être aimer, c'est aussi oser dire parfois oui et parfois non à la vie que l'on adopte.
Elle terminait son livre en écrivant qu'il faut toujours apprendre et rire à gorge déployée devant l'absurdité des choses de la vie.
Quelle est l'importance de l'humour dans les relations humaines?
"J'aurais pu sortir de vieux clichés qui parlent du fou du roi, de l'importance de la démocratie, de la bonne humeur qui est une aspiration dans une actualité morose quand les addictions prennent le pas sur tout et sur tous.
Parfois, ils feront semblant de rire de leurs addictions, mais tous ils détesteront qu'on le leur dise mais on le verra ensuite en commentaires sur Facebook ou sur Twitter pour qu'on vous reconnaisse dans la rue.
Et puis, non, je laisserai les dialoguistes Jannin et Libersky.
Un nouveau sketch décalé "Allô, c'est moi. Oui, c'est toi" sortait récemment .
Toutes les opinions sont dans la nature des choses.
Innées, programmées parfois dès la naissance. Si elles ne sont pas amendées par des acquisitions personnelles après des succès ou des échecs, elles ne parviendraient pas à en vivre mieux même en cherchant des idoles qui ne sont là que pour faire envie.
Samedi dernier, lors de mon jogging hebdomadaire, j'étais arrivé par hasard devant le cinéma de la Galerie de la Reine à Bruxelles.
Une exposition de photos avait lieu dans une galerie souterraine dont j'ignorais jusque là l'existance.
Elle avait pour thème "La mort, parlons-en, tant qu'il fait beau":
En voici quelques photos choisies dans un autre hasard qui comme on le sait, fait toujours bien les choses :
Johnny représentait une idole.
C'était peut-être son rôle
Trouvé sous le vent d’Éole
Après une course un peu folle
Dans une espérance bien molle
A jouer au pigeon vole
L'addiction est une peau qui colle,
Vincent, Roger, Georges ou Paul
Dites-vous, un jour, ras-le-bol
De rouler en vitesse en bagnole
De lire les fakenews de Gogol
De se droguer par l'alcool
Pour devenir quelqu'un qui percole
Extrait de Microfictions de Régis Jauffret: "Comme une trempe : La vieillesse est une panoplie. Un jour on vous enfile une cagoule toute ridée, une combinaison de peau molle, tavelée et on remplace vos jambes par une paire d'échasses qui vous obligent à marcher ou pas, à vous traîner, à craindre de tomber et de briser ces frêles accessoires en bois d'allumette...".
Vous savez, la vie, c'est con.
Et plus c'est con, plus cela devient complexe.
C'est pour cela que pour moi, une journée sans un seul fou-rire, serait une journée ratée quelque part dans le temps et dans l'espace.
Non, je ne vais pas offrir de muguet.
C'est un poison pour l'homme et les animaux (bizarrement, on n'a pas dit pour la femme ) et donc, ce serait une fausse idée d'offrir ainsi du bonheur.
Elles possèdent des substances irritantes pour le tube digestif et des dérivés toxiques pour le cœur.
Sur ce, je vous laisse, mercredi, c'est l'anniversaire de mon épouse et dans huit jours, ce sera nos noces de lavande après 46 plombes de mariage...
Si un alcool enivrant de lavande officinale que l'on sent sur le chemin de mon jogging et que l'on ne verrait plus à bord d'une carriole, m'arrive dans les narines, je vous en parlerai.
Eriofne,
..
7 mai 2018: Hommage à Maurane qui vient de décéder à l'âge de 57 ans.
Le 6 mai 2018, elle participe à la Fête de l'iris et au 29e anniversaire de la région bruxelloise, durant lequel elle monte sur scène aux côtés d'une vingtaine d'artistes pour rendre hommage à Jacques Brel. Elle y chante en duo avec Typh Barrow La chanson des vieux amants. Selon les informations données par la RTBF, le 7 mai 2018, elle est retrouvée morte à son domicile de Schaerbeek aux alentours de 20 heures
https://www.rtbf.be/info/medias/detail_hommages-apres-le-...
http://www.lavenir.net/cnt/dmf20180508_01168292/portrait-voix-chaude-franc-parler-sourire-maurane-ne-laissait-pas-indifferent?utm_source=lavenir&utm_medium=newsletter&utm_campaign=flash&utm_content=general-news&M_BT=46623438105
http://www.lesoir.be/155525/article/2018-05-08/les-hommages-se-multiplient-apres-le-deces-de-maurane-elle-savait-mieux-que-tout?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter-2018-05-08
17/5/2018: les funérailles de la chanteuse Maurane ont eu lieu ce jeudi à 10h en l’église Notre-Dame des Grâces à Woluwe-Saint-Pierre. Des centaines de personnes sont venues lui rendre hommage, ainsi que de nombreuses personnalités : Maxime Le Forestier, Pascal Obispo, Zazie, Muriel Robin, Francis Cabrel, Michel Fugain, Elio Di Rupo, Joëlle Milquet, BJ Scott, Philip Catherine, Viktor Lazlo et Sandra Kim étaient notamment présents.
Le réalisme ne se doit pas d'être simplement optimiste ou pessimiste mais aussi d'être non attiré par la seule séduction d'un public.
Un mental atteint à la suite de deux ans sans pouvoir monter sur les planches, doit avoir détruit son présent avec trop d'espoir de reconstruire son avenir.
Maurane cachait son désarroi et sa mélancolie intérieur derrière une force et un rêve transportés au travers de ses chansons.
Michel Fugain qui la connaissait bien, disait "qu'elle souffrait de problèmes de santé imaginaire"
Dans l'excitation de revenir au top de sa forme, était-elle à nouveau prête à remonter sur la scène pour affronter son public vers un nouveau départ?
Dernièrement, le TSPT (Trouble de Stress Post-Traumatique) revenait avec des tentatives se solution du le livre "Le bout du tunnel" du Dr Daniel Dufour:
- Éteindre son mental
- Reconnaitre, ressentir et exprimer ses émotions (souvent de la colère)
- Retrouver son savoir inné, sa créativité, son noyau fondamental
- Reconnaitre une émotion, la ressentir et l'exprimer
Dissertation au sujet de son dernier single
comme une prémonition : "Sous ces yeux-là"
18/5/2018: Dans son café serré, Fabrizio Rongione donne la raison de l'addiction de la voiture
Commentaires
Bonjour.
Je suis pas encore mort !
Super article !
J'ai totalement arreté l'alcool suite a une hospitalisation de V semaines, don XIV jours en Réa ! ( C'était une pencréatique sévère ).
J' ai été hospitaliser le X décembre, le lendemain des obsèque de mon DIEU.
Les obsèques de Johnny se sont passé le IX décembre, jour de mon anniversaire.
En 2009 les médecins du Sédar-Sinai ont plongé Johnny en coma artifficiel le IX décembre également.
Décidément je n'ai plus envie de feter mes anniversaires !....
Et puis je n'ai aussi plus envie de rien. Meme pas d'une gonzesse qui pesserait plus de temps a me les "cassés" qu'a me les "vidés" !....
Finalement je vit très bien tout seul avec mon chat.
Prochainement je pense faire une retraite dans un centre Bouddhiste, et visiter une Pagode.
Je m'interresse beaucoup a la philosophie Bouddhiste, et il y a plusieurs livres du Dalai-Lama dans ma bibliothèque. je pense que cela peut m'aider a voir la vie autrement que ce que je la voie actuellement, car c'est pour moi un gros bordel actuellement.
La vie, c'est con comme la mort !
En ce premier Mai il y a eu un gros bordel a Paris car un groupe d'andouilles ont tout sacagé, mis le feu a des voitures, des poubelle, des arrets de bus, et meme un tracto-pelle.
Ils étaient paralèles a la manif de la CGT.
Enfin moi je m'en fout, ça ne chanje pas ma vie.
C'est vrai que depuis 2016 j' tendance a me foutre un peu de tout.... (C'est ma nouvelle philosophie) !
J'ai mon traitement médicamanteux, je soigne bien mon chat, après ce qui ce passe ailleurs dans le monde, ça a tendance a me voler un peu au dessus du bonnet !..
J'ai eu trop de problèmes dans ma vie pour pouvoir me préocupé des problèmes des autres !
Présentement, j'avais fait un contrat obsèque en 2010, et il me faut contacter l'organisme pour changer un "truc". Je voudrais un cercueil Blanc.
Sinon je suis bien dans ma région. Il pleut souvent et j'adore la pluie. il pleut actuellement depuis III jours et cette semaine sera pluvieuse d'après la météo.
Dans le pré devant chez moi il y a les vaches de mon voisin, et je rigole quand je les voient !
Moi j'aime les animaux,, la campagne, les fleurs, etc...
Bonne continuation, et j'espère a bientot !......
Écrit par : bourgade | 01/05/2018
Bonjour Vincent,
Je suis très heureux de ce que je viens de lire.
Je m'inquiétais de ne plus vous lire après "l'événement".
Il faut prendre sa vie en main, soi-même en se foutant du regard oblique des passants honnêtes comme dit la chanson de Brassens.
Vous êtes en guérison de manière drastique comme il fallait le faire.
On nait seul et on meurt seul. On ne fait que passer dans une course relais.
Cela même si quelqu'un vous tient la main pour "mieux passer".
Écoutez cette chanson, elle dit bien.
https://www.youtube.com/watch?v=gX0iWAWavv0
Nous vivons tous une jeu de rôles, tout comme Hallyday à sa mesure ou sa démesure.
Aujourd'hui, quand il y aura de la nostalgie, il restera des hologrammes qui ont déjà été utilisés pour Claude François.
La technique trouve des réponses même à la nostalgie.
Écrit par : L'enfoiré | 02/05/2018
J'ai lu ton billet (long?) au sujet des fans et leurs idoles.... ainsi que le rapport à l'addiction de certains qui n'ont plus (ou ne veulent pas avoir) la volonté de modifier leurs comportements pour s'en détacher...
Ces personnes ne connaissent pas le terme raisonnable et c'est bien malheureux pour eux..., en général, ils s'en ressentent dans la vie de tous les jours mais sans pouvoir se maîtriser.
Pour le commun des mortels qui n'a pas d'addiction, difficile de comprendre cet attachement à l'excès.
Mais je pense que nous avons tous une certaine addiction à des degrés divers mais sans nécessairement aller à l'excès pour se mettre dans des situations "rocambolesques" qui sont préjudiciables et conséquentes pour l'individu.
Écrit par : dufrane | 02/05/2018
Dans sa première partie, mon billet a été construit par des extraits de discussions multiples depuis 2009 qui définissaient une personnalité.
C'était très raccourci. J'ai sauté beaucoup d'idées qui n'apportaient rien de plus.
Bonne déduction.
C'est un sujet qui a été discuté le 7 février en débat avec des témoins,sur France2 après le film "La soif de vivre".
http://www.programme-television.org/news-tv/Programme-TV-La-Soif-de-vivre-France-2-Claire-Keim-dans-l-enfer-de-l-alcoolisme-4558481
Ceux qui sont dans le cas, ne comprennent cette déchéance qui ne tarde pas de survenir
Écrit par : L'enfoiré | 02/05/2018
Bonjour.
Merci pour votre réponse.
J'ai écouté la chanson de Brassens. Effectivement c'est exactement ce que vivent la plupart des gens !...
C'est d'ailleurs la principale raison pour laquelle je me suis exilé, isolé, dans la solitude, car je ne suportais plus la vie comme le dit cette chanson.
Je vit seul dans le trou du cul du monde avec mon chat, comme ça les gens ne me font plus ch*er. (Car comme l'a écrit J.P.Sartre, L'enfer c'est les autres).
Pour ce qui est de ma santé, effectivement je suit un régime a l'eau de Badoit, et de temps en temps un peu de Coca, ou des Pulco.
J'ai également diminué ma consomation de cigarettes d'un tiers, car j'ai des artères qui commencent a se bouchées.
J'ai eu 55 ans en Décembre, et j'aimerai bien vivre encore un peu, (bien sur on ne choisit pas le jour de notre mort), mais afin de pouvoir réaliser quelques projets qui me tiennent a coeur Uune fois que j'aurais vendu ma baraque que j'ai dans le Sud, je pense faire mes voyages, et faire quelques travaux dans la maison ou je vit actuellement.
Peut-etre acheter une toute petite maison ou studio aux USA ou au Canada pour passer des vacances, et que je lourais le reste du temps ?....
Après, une fois que je n'y serait plus, je m'en fout ! Après moi le déluge !.....
Sinon je n'ai pas vu de Psy ! Lorsque j'étai séquestré dans cette Putain de clinique addictologique, je parlais a un Psy par obligation quelques minutes tous les mardis.
Et cela a servi a quoi ?... A rien, et meme cela a fait l'effet inverse de ce que ces gens voulaient faire de moi.
Depuis, je me fout de tout. voir meme que les saloperies qu'on nous annonce aux actualités me donne le fou-rire.
Exemple: Le bordel de hier a Paris m'a fait bien rigoler.
Le viol et le meurtre de l'autre gamine m' a laissé totalement indifférent.
J'attend avec imptience un attantat pour bien rigoler.
Et pour couronner le tout je suis devenu terriblemment anti-ses-mythes (antisémitte).
Or, je n'étai pas comme ça avant ma séquestration, et de parler a un psy.
Comme je l'ai écrit dans mon récit, ce n'est pas a moi qu'il faut en vouloir d'etre devenu ce que je suis devenu. Il faut faire les reproche a mon connard de cousin qui a manigancé ma séquestration dans ce bordel a mon insue, et avec la complicité du directeur de cet établissement qui était d'origine israélienne, et don le seul interret pour ce type était de remplir les lits de son établissement.
Rien ne pourra réparer le mal que ses pourritures m'ont fait.
C'est aussi pour cela que j'ai écrit, car je vais faire en sorte que ses pourritures lisent ma "prose".
(Les noms de mon cousin et du directeur de ce bordel n'ont pas étés changés dans ce que j'ai écrit).
Cela leur fera un peu de "publicité" !....
J'ai adressé un courrier a la presse écrite, a la Caisse Primaire d'Assurance Maladie, et je suis en train de préparer un courrier pour le ministre de la santé.
Le 23 Aout 2017, un patient est décédé de mort suspecte dans cette clinique après une violente dispute avec un membre du personnel. Une enquette judiciaire est en cours. (Et moi je rigole car le directeur de cet établissement risque d'etre emmerdé) !
Donc, si depuis quelques jour je danse le "Twist" il y a une bonne raison !
Bien cordialement.
Écrit par : bourgade | 02/05/2018
Les réseaux sociaux peuvent influencer l'attitude des jeunes vis-à-vis de l'alcool
Les contenus relatifs à l'alcool sur les réseaux sociaux peuvent amener les adolescents et les jeunes adultes à une plus grande consommation de boissons alcoolisées ce qui les entraînera vers divers problèmes. Telle est la conclusion d'une étude de scientifiques de l'Université de Pennsylvanie, de l'Université de Californie et de l'Université Quinnipiac, se basant sur des données relatives à plus de 9.000 utilisateurs de Facebook, Twitter, Instragram et Snapchat aux États-Unis.
"Les réseaux sociaux montrent souvent des célébrités occupées à boire des cocktails et des photos de fêtes arrosées", explique la responsable de l'enquête, Brenda Curtis, professeur de psychologie à l'Université de Pennsylvanie. "Il s'agit d'un environnement dans lequel les adolescents sont plongés quotidiennement. Aux États-Unis, en outre, 71% des adolescents utilisent plus d'un réseau social."
Problèmes d'alcool
"Ces communications contiennent régulièrement des informations concernant l'alcool", témoignent les chercheurs. "En dépit de cela, on ne connaît que peu l'influence que ces activités sur les médias sociaux peut avoir sur les adolescents et les jeunes adultes et leur attitude face à l'alcool. Notre étude montre cependant une relation statistiquement pertinente entre le contenu relatif à l'alcool sur les réseaux sociaux et aussi bien le comportement vis-à-vis de l'alcool que les problèmes de boisson."
"L'étude a fait apparaître que environ 57% des jeunes adultes et 9,2% des adolescents avaient consommé de l'alcool le mois précédent", souligne le professeur Curtis. "La consommation de drogues et en particulier l'alcool, est souvent affichée sur les réseaux sociaux. Ces contenus normalisent la consommation d'alcool chez les adolescents et les jeunes adultes"
"Cela peut amener un certain nombre de problèmes, comme le regret et le repentir, mais aussi des problèmes de santé, comme des black-out ou des blessures dues à des chutes et d'autres accidents. L'étude a montré une relation modérée entre les réseaux sociaux et la consommation d'alcool."
Approches du problème
L'étude n'a cependant permis de discerner d'autres éléments sur ces rapports" admet Brenda Curtis. "Un complément d'étude est nécessaire pour avoir une meilleure idée sur les rapports entre l'alcool et les réseaux sociaux. C'est important étant donné que les adolescents et les jeunes adultes peuvent être exposés à ces contenus et au marketing à propos de l'alcool. Cette situation peut accroître la propension à la consommation d'alcool."
"Des études supplémentaires peuvent déboucher sur des mesures qui pourraient aider- notamment par l'apprentissage automatique - les jeunes à réduire leur consommation et les problèmes qui en découlent", indique également la chercheuse.
https://fr.express.live/2018/06/02/les-reseaux-sociaux-peuvent-influencer-lattitude-des-jeunes-vis-vis-de-lalcool?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=la_bulgarie_veut_entrer_dans_lantichambre_de_leuro_un_metro_entre_le_danemark_et_la_suede_une_trottinette_electrique_a_un_milliard_de_dollars&utm_term=2018-06-03
Écrit par : L'enfoiré | 04/06/2018