Après la crise, la fureur de vivre? (15/12/2018)
La crise, les gilets jaunes, le pouvoir d'achat en berne, les taxes en hausse ont connu une contrepartie de manière violente.
Puis, il y a ceux qui en parlent à tort et à travers, à tous les niveaux de pouvoirs.
Pour la période de Noël qui approche, certains vont faire des souhaits, d'autres sortiront leurs slogans et d'autres, enfin, auront une envie d'en découdre, rongés par l'intérieur des réseaux sociaux.
En France, commence la Trêve des confiseurs. Une appellation plaisante de la période entre Noël et le jour de l'an, période généralement passée au repos.
Chez nous, ce fut, un peu en avance, "La Trêve S02" dans un deuxième opus en dix épisodes.
Qui dit "sociologie", pense aujourd'hui peut-être plus à "Internet" et aux "réseaux sociaux" qu'à se parler derrière une table de concertation du café de commerce.
"La sociologie étudie un milieu social pour tenter de comprendre et d'expliquer les faits de manière sociale, et non mentale", dit Wikipedia.
Je me dois de parler du rédacteur Philippe que j'avais fait connaitre en avril 2017 et qui avait le pseudo "Vilain Petit Canard".
Jeudi, "L'instant Jannin et Liberski, m'a donné l'idée d'écrire un droit de réponse... (podcast:).
Je prendrai le rôle de Jannin et un copain, celui de Libersky.
L'instant Jannin et Libersky du samedi
- Allo, c'est toi?
- Un instant, S.V.P. ... Oui, c'est moi
- Ça va, dis? Ça boum?
- Je t'avoue que j'ai eu un choc ce soir du 7 décembre. Ça m'a bouleversé. J'ai jamais ressenti ça de ma vie. Cela m'a donné une peur bleue.
- Une peur bleu? Raconte. T'as eu les gilets jaunes qui t'ont attaqué et t'as été blessé?
- Non, pas du tout. Les manifestations, on en a une tous les jours de l'année. Aujourd'hui encore. On en a pris l'habitude. C'est bien plus dangereux que ça. C'est une peur ... comment dirais-je? Je trouve pas le mot...
- Une peur qui vient du cerveau reptilien, peut-être. J'ai trouvé, c'est le terroriste de Strasbourg qui t'a fait peur? Je pensais qu'il y était resté...
- Mais non, tu es à côté. C'est une peur plus insidieuse. Une peur chronique.
- Chronique? Là, tu m'inquiètes vraiment
- Une peur chronique et même financière... Une peur stratégique, quoi...
- Quand c'est stratégique, là y faut pas le prendre à la légère. Raconte
- En fait, c'est Philippe qui a généré le problème. Je lui donnais la raison du pourquoi, je ne croyais plus au reality show.
- Qu'est-ce qu'il a répondu de si stratégique?
- Qu'il venait de téléphoner à Gil & John pour leur annoncer qu’ils vont devoir faire la révolution sans moi : ils sont bien évidemment anéantis, mais vont quand même essayer !
- Tu trouves ça stratégique? A nos âges, vaut mieux ne pas interférer dans les manifestations.
- D'accord, mais il continuait par dire: "t’es drogué aux coms au point que même loin de ton ordi, tu surveilles le fil et tu postes avec ton téléphone ? Pauvre vieux".
Et là, cela m'a fait un coup. J'ai couru vers mon miroir. Pas celui que j'utilise souvent. Celui qui est grossissant. Et là, j'ai vu des rides sur mon front...
- Ben oui, c'est naturel, ça. Tu dois pas t'en faire pour ça...
- Mais, il accompagnait le mot 'vieux' à "pauvre'. Et là, j'ai foncé sur ce qu'il restait dans mon portefeuille. Et tu sais pas quoi?
- Non?
- Ben, il avait raison. On était le 7 et ma pension de retraite n'était pas encore arrivée ou je l'avais déjà dépensé.
- Là, en effet, cela devient vraiment stressant. Mais t'as encore des réserves, je suppose.
- Bien sûr. C'est l'association des deux mots qui a créé ma peur et mon stress. Être pauvre et vieux à la fois, de nos jours avec le pouvoir d'achat qui se fait désirer, faut l'assumer, mais c'est dur.
- Tu m'as parlé de ce Philippe. Comme j'avais lu ton billet "Instant Nord-Sud" sur Marrakech dans lequel tu chantais et que tu avais placé dans la catégorie parodie, je...
- Mon billet était volontairement ambigu. J'aime pas les symboles. On s'engage dans un sens ou dans l'autre avec ce genre de truc en plumes ou à poils et on s'en mord les doigts par après. Le Parti pris () en parlait hier. Le livre "Quand le Sud réinvente le Nord", de Bertrand Badie appuyait l'idée que la puissance de la faiblesse du Sud fait perdre la boule au Nord.
- Je suis allé lire le billet sur le Pacte de Migration de ce Philippe. Je ne le connaissais pas du tout....
- Oui, il écrit des billets polémiques avec une mitraillette à répétition cette semaine. Le 7, le 8 et le 9. C'est à croire qu'il est aussi retraité alors qu'il a vingt ans de moins que moi. A la suite de ce billet, je n'y ai pas participé bien que le sujet révélait son caractère. C'est toujours ainsi que cela se passe avec lui...
- Il écrit bien mais à première vue, c'est le gars coincé, un peu beaucoup parano mais très imbu de sa personne quand il répond aux commentaires. Cela semble être le Lucky Luck de la toile qui tire plus vite que son ombre. Y tire sur tout ce qui bouge si on ne commente pas pour correspondre à ses propres p'tites idées. C'est un candidat à la dictature que cela ne m'étonnerait pas.
- T'as tout compris. Tous pourris sauf lui. Ses bons articles ne l'empêchent pas de se montrer aussi irascible qu'intolérant avec des tendances libérales tout en feignant de les mépriser dans ses réponses aux commentaires. Au fond, il en partage secrètement une partie de ce libéralisme qui appelle aux pires instincts sectaires de la classe politique et qui porte sa paranoïa sur ses épaules comme deux blocs de ciment. Non, il n'a pas de gilet jaune. Pas besoin. Comme Obelix il est est tombé dans la potion magique jaune à sa naissance. Mais, j'ai suivi ses billets puisqu'il voulait se faire une "plume" d'après ses dires du départ.
- Imagine quelqu'un qui passe sa vie à rêver de devenir écrivain, et qui, à la veille de la publication de son premier roman, décide soudain de détruire son manuscrit et de renoncer à sa grande passion en allant sur ce site Agoravox.fr, c'est un peu ce qui s'y passe...
- Jusqu'ici, il n'écrit pas de romans, pas de parodies non plus d'ailleurs. Il trempe sa plume dans le vitriol de la violence contenue sans avoir l'analyse d'un Zola dans un "J'accuse".
- Son "à propos" est pourtant plutôt rassurant "un citoyen de nationalité belge, né à Schaerbeek en 1966. Marié et père de deux enfants. Je vis en Belgique et j'exerce la profession d'Informaticien à Bruxelles". Informaticien, c'est pas vraiment un métier de gauchiste, à mon avis. L'informatique a mis tellement de travailleurs à la casse.
- Comme tu dis. L'étiquette ne correspond pas au contenu. On devient 'libéral' pour moins que ça. A son adresse email, je lui ai écrit pour lui exprimer mon ressenti. Tu vas pas me croire si je te dis qu'il m'a répondu de la manière moins innocente...
- Non, cela pourrait être amusant?
- Cela l'a été: "Tu me casses déjà assez les pieds sur Avox sans avoir besoin en plus d'envahir ma boîte mail, il me semble. Je ne suis pas "fâché", je n'éprouve tout simplement aucun intérêt à discuter avec un ventilateur. Voilà, donc si tu veux pas t'en prendre des bien sèches qui claquent, merci de me laisser tranquille".
- Ouais, avec ça, il vaut mieux tirer l'échelle de l'entente cordiale. Les menaces, c'est pas la réponse de quelqu'un qui te veut du bien. Il se croit déjà écrire un livre papier alors que c'est un forum virtuel. En tant que "Vilain Petit Canard", on ne fait pas mieux. Tu devrais écrire au site "Respect seniors L'agence de lutte contre la maltraitance des aînés"
- Dès qu'on écrit une ligne sur un sujet même banal, on risque d'avoir le bonjour d'un Saint Nicolas qui n'en a gardé que le nom, une fois qu'il a enlevé sa barbe. Sur ce site, j'ai publié pendant un temps et puis j'ai quitté. Je continue à expérimenter plusieurs types de réactions mi-raisonnées, mi-émotionnelles en réaction aux événements. Et quand on pense en avoir atteint le fond avec une certaine appréhension, on en découvre ensuite une autre version plus inattendue encore. Philippe n'a pas encore compris que la vie n'est pas toujours dans l'écriture et que c'est par l'humour noir que l'on casse toutes les téléréalités du monde. On ne peux réagir facilement à l'humour, à part dans les pays où la dure dictature sévit, puisque c'est pour rire, ce sont des blagues. Les humoristes comme Bruno Coppens, les caricaturistes et dessinateurs comme Kroll ou Nicolas Vadot qui me permettent d'utiliser leurs dessins et les écrivains à l'humour noir comme Thomas Gunzig et tant d'autres l'ont bien compris. Philippe pas encore...
- Rire avec l'actualité, c'est une soupape de sécurité et les humoristes sont des pharmaciens du rire. Leur job, c'est de prendre la peine de réécrire les réalités avec un décalage suggestif sans trop d'objectivité en livrant des secrets de fabrications d'alchimistes. Ils apaisent la colère en faisant fonctionner les zygomatiques et en faisant comprendre que leur intérêt est partagé même sans user de palliatif ou de placebo.Tous les chemins mènent à Rome avec l'humour, mais malheureusement pas sur les chemins 'forum-noises' des réseaux dit sociaux.
- Si tu regardes ce que Wiki dit de Agoravox:" la révolution technologique démocratise considérablement l'accès à l'information et à la connaissance, et pourtant, elle favorise également le relativisme, par l'absence de hiérarchie et de mises en perspective, et produit un trop-plein de sources dans lequel il devient difficile de se retrouver. La démocratisation de l'information participe donc paradoxalement à rendre le monde plus opaque et difficilement maîtrisable. Par ailleurs, l'impératif économique du buzz dans le système médiatique valorise la provocation et le spectaculaire au détriment du sérieux et de la vérité. [...] Depuis onze ans, sur Agoravox, devient modérateur en juré tout rédacteur ayant publié au moins quatre articles. Cinq ans après, l’équipe d’AgoraVox, elle-même, n’intervient plus dans la modération des articles, désormais déléguée à une équipe de modérateurs bénévoles avec désormais, un statut d'hébergeur déléguant la responsabilité légale d'un article à son auteur".
- C'est dire que cela peut devenir la Foir'Fouille dans laquelle c'est tous les jours discount. Hébergeur de quoi d'ailleurs? De paranoïas, de réactions révolutionnaires bons marchés, de propagandistes, de complotistes... ?
- Oui, c'est ça le problème. J'ai connu des débuts d'Agoravox totalement différents. A l'époque, il y avait une sorte de confrérie de rédacteurs dans laquelle, on discutait plus paisiblement même en dehors du site au travers d'emails avec son patron Carlo Revelli pour rechercher à améliorer le site. Aujourd'hui, on en est loin. Les améliorations ont été cosmétiques et non fondamentales au niveau gestion. Plus d'un rédacteur y est entré et sorti, déçu, après la publication d'un seul article. Plus de débats contradictoires et démocratiques valorisant chacun dans un partage d'informations constructives. Des attaques ad hominem de propagandistes parfois très louches et complotistes qui ne sont plus révélées au grand jour. Je ne dis pas qu'il faille rester désespérément lisse avec une tristesse affleurant sous le vernis de la bonté. Mais il y a une limite à l'ivresse du combat. Je me suis mis à le "grattouiller" par où cela lui démangeait.
- Et maintenant, tu vas encore le grattouiller ou le chatouiller?
- Le Dr Knock cherchait à savoir si cela grattouillait ou cela chatouillait, pour se construire une clientèle de malades. Je ne suis pas médecin. Comme toi, j'ai passé l'âge par plusieurs phases de "chatouillement". A la retraite, on aime plus de confort. De guerre lasse, je vais laisser baigner Philippe dans son jus et finir par respecter sa volonté de ne plus le commenter. Je jette le gant, quoi... Il n'a pas gagné pour cela. Il n'y a rien à y gagner sinon pour Agoravox qui se fait payer par pub au nombre de clics. Marat est resté démobilisé dans son bain et n'a pas laissé de souvenirs impérissables. Archimède, par contre, en prononçant son "Eurêka", a laissé un raisonnement qui est toujours d'application. Bref, comme s'il n'y avait plus moyen de mener de discussions sereines et constructives, le prophète Philippulus, choisi par Hergé dans l'"Étoile mystérieuse" martelait que la fin du monde est proche avec l'heure qui n'est plus au dialogue, mais à l'action. Le problème reste de savoir qui a raison pour déterminer quelle action prendre. Tiens, t'as appris que le Père Noël est mort?
- Non, sans blague, alors, raconte.
- Le marxiste capitaliste J.P. an Rossem a passé l'arme à gauche à 73 ans, alors que lui l'avait toujours à droite en trublion des affaires et de la politique.
- Oui, je me souviens de ce gourou flamand de la finance et homme d'affaires, tombé pour escroquerie.
- Dans les années 80, il était un très riche provocateur très "bekend" (connu) comme on dit. Avec son "Moneytron" comme martingale de système Ponzy, il attirait les investisseurs pour lui confier leurs économies.
- Et ils se faisaient avoir... Cela ne nous rajeunit pas. Il aurait pu faire encore plusieurs malheurs chez les gogos des réseaux sociaux aujourd'hui. Aujourd'hui, tout le monde y parle mais plus personne n'écoute et comprend ou analyse ce qui se dit.
- Oui, comme tout le monde y écrit et personne ne lit. Il y a presque plus d'écrivains que de lecteurs. Le cinquième pouvoir comme on définissait le forum 'citoyens', pourrait à terme en mourir. Il y a des chansons que tu entends à la radio, dont tu reconnais la mélodie, mais non écoutée avec attention, tu ne connais pas les paroles. Sur Internet, on ne fait plus qu'évaluer ou à se faire évaluer avant de se faire évacuer...
- Donnons-nous trop de notes à tout?
- C'est une bonne question. Je te remercie de l'avoir posée. Heureusement que tout le monde n'est pas comme Philippe. Nabum, par exemple écrit tout aussi bien mais a toujours gardé sa finesse du début dans son langage en répondant à ses commentateurs avec humilité et sans se faire bomber la poitrine à s'en faire éclater le plastron dès que le vent de la plaine est contraire.
- N'oublie pas ta ligne de conduite et ton envie de "Savourer l'instant".
- Je ne l'ai pas oublié. Je n'ai jamais cherché le sexe des anges. Et encore moins aujourd'hui. S'opposer à des discours radicaux explosifs ne constitue parfois que des pleurnicheries d'élites pourries gâtées pour se tailler une pipe sur le chemin de la révolution... Très peu pour moi. Mais, quand quelqu'un comme Philippe me dit "Je ne t'ai pas sonné", je réagis au quart de tour en sonnant mon interlocuteur.
- L'opposition de l'élite et du prolétaire, du col blanc et du col bleu qu'il n'est manifestement pas, me fait sourire surtout quand c'est un col blanc qui râle.
- Avec, en plus, les mots "insurrection", "révolution", "guerre civile" arrivent sur les lèvres avec virulence et haine. Ce n'est pas pour rien que retraité, j'ai choisi le ventilateur qui apaise les esprits et rafraîchit l'atmosphère. Lui, il a déjà choisi son camps implicitement en fonction de sa profession d'informaticien même s'il n'en laisse rien paraître. Tu le sais, tout a un prix. Le Vif-Express de cette semaine sortait les chiffres au sujet de ce que gagne les Belges.--->
Ses compétences d'informaticiens sont toujours cotées 30% au dessus de la moyenne de salaires pratiqués. Le problème, ce sont peut-être les taxes perçues à la source sur eux. La solidarité entre profession n'existe pas vraiment et encore moins dans celle de Philippe en particulier où la concurrence est à tous les niveaux.
- En France, Macron est devenu la tête de pipe comme l'est Michel chez nous, sur laquelle on tire pour se défouler. Il a essayé de calmer les Gilets jaunes. Nicolas le montre bien mieux dans son dessins:
- Un article du Monde Diplomatique titrait "Un autre Macron est possible". En fait, les Français semblent jouer à la marelle en sautillant sur un pied, une fois à gauche et une fois à droite au lieu d'assurer sur les deux à pieds joints. ---->
-Je demande à voir. La France a connu trois révolutions suivie chacune d'une période de terreur qui a ému plus qu'elle a guéri.
En 1789, en 1830 et en 1848 rien ne fut pas tendre.
- Le dessinateur Bernard Yslair a préféré présenter celle de 1848 dans une nouvelle BDsous forme d'une histoire romantique appelé "Sambre''. Yslair rappelait qu'à notre époque, la mondialisation sortie de la boîte de Pandore d'Internet a rendu tous et chacun capables de parler de n'importe quoi dans un faux égalitarisme.
- Le numérique est, en plus d'un paradigme, un concept particulier qui se retrouve partout mais qui ne se découvre pas derrière une information aussi complète et facile avec le slogan "Plug and play". Si la moitié de la planète est connecté à Internet, les gens qui nous gouvernent ne comprennent rien à la technologie. Une preuve que la démocratie représentative telle qu’elle existe aujourd’hui, est dépassée. Les séismes politiques du Brexit, de l'élection de Donald Trump ont été l'œuvre de simples citoyens qui craignaient le monde et ses systèmes politiques libéraux dominants du progrès.
- Notre identification sur l'échelle sociale, peut être innée.
- Et elle se concrétise avec l'acquisition d'expériences dans un "jeu de quilles et de sentiments à l'arraché". L'instant de Amélie Nothomb, pourrait être le mien--->>>
L'instant de Thomas Gunzig disait "Le monde compte bien des merveilles" en déclamant des articles de notre Constitution, revue et corrigée avec un humour qui le caractérise:. L'instant de Wallid qualifiait le résumé de la semaine de brouhaha:. En France, c'est en imitateur que Canteloup mène la danse de humour.
- "Nous avons tous droit aux meilleurs parce que nous le valons bien" dit la pub. Mais en réalité, quelqu'un qui est mal dans son portemonnaie ou dans sa peau, avec le spleen en plus, n'aura jamais envie de rire. Il restera un casseur en puissance toute sa vie car le bonheur ne se nourrit d'aucun artifice, mais réside caché dans ses propres gènes. Bientôt Noël et ce sera "Vive la société de consommation" qui est là pour donner une rancœur de ne pouvoir pas y accéder à certains.
Mais ce consumérisme calme les esprits--->>>
Pour les jeunes, à la différence de certains adultes, beaucoup se rendent compte à 30 ans que la vérité existait avant eux. Les autres..... deviennent des Philippe.
- Et en fin d'année, la "Revue" rappelle avec humour ses événements politiques. "Sois belge et tais-toi", c'est ce que j'ai tendance à faire puisque je ne suis plus qu'une charge pour cette société qui ne pense qu'à rentabiliser ses citoyens.
- Cela calme pour un temps mais la violence revient par après.
- Tu te rappelles du film "La Fureur de vivre" sorti en 1955 avec James Dean.
Le titre anglais "Rebel Without a Cause" était plus révélateur pour brosser le portrait de la jeunesse des classes moyennes durant les années 50 qui étaient à la charnière entre classicisme et modernité. Il devint le film culte consacré au mythe avec James Dean comme éternel représentant d'une jeunesse en crise (synopsis).
La Course des Dégonflés est resté dans les mémoires.
Aux prémices de sa gloire, il avait contribué au mythe au panthéon du cinéma américain. Aurait-il voulu réitérer son rôle au cinéma, dans la vie réelle? Il s'est tué dans la même année 55 dans un accident de voiture. Ses deux Oscars du meilleur acteur, il les a reçu à titre posthume. Je n'ai jamais joué un tel rôle. Je ne rigole pas quand je me brûle. Ce film a déjà 64 ans... J'avais huit ans quand le film est sorti "enfant non admis". Je l'ai donc vu plus tard à l'adolescence. En 1993, lors de mon voyage en Californie, le lieu de son accident de voiture m'a été signalé comme une relique du passé. Le mythe était toujours vivant. Rien de nouveau sous le soleil ou sur les réseaux sociaux en Californie ou ailleurs... En 1955, Philippe n'était pas encore un rêve fou ni un cauchemar secret, même pas une cellule en formation dans les limbes de l'inconscience de ses parents.
Ben URL, lui qui résiste dans "Silex & the City", pourrait-il compenser ?
.... Ou, alors, serait-il temps d'aller voir le film "RALPH 2.0".
Explications podcastées:
Eriofne ventilo de service,
17/12/2018: Un nouvel Instant Jannin & Liberski avec des mots qu'on ne peut plus prononcer
Journal de l'eco "Qui a droit à une prime de fin d'année?"
Les coulisses des pouvoirs: "En fin de semaine, un gouvernement belge ou des affaires courantes"
Didier Reynders: "Il n'y aura pas de vote de confiance"
L'ambassadeur des États-Unis, Ronald J.Gidwirtz, fan de Donald Trump était interrogé
Chronique : "La couverture médiatique sur les gilets jaunes"
En première page de "Le Monde", un article de Florence Aubenas "La révolte des ronds-points 'Journal de bord" ---->>>
Le "Monde diplomatique": "Aux sources de la colère contre l'impôt".
Un autre "Le cosmisme, une vieille idée russe pour le XXIème siècle".
Une élite russe est en quête d'une idéologie de rechange pour mixer foi chrétienne, rationalisme et rêve immortalité.
Idéologie idoine pour marier relance de programmes scientifiques et affirmation de valeurs traditionnelles.
Le roman de Thomas Revendy parle de l'hiver 1978-79 "L'hiver du mécontentement".
L’Hiver du mécontentement, c’est ainsi que le journal le Sun qualifia l’hiver 1978-1979, où des grèves monstrueuses paralysèrent des mois durant la Grande-Bretagne. Voici venir l’hiver de notre mécontentement, ce sont aussi les premiers mots que prononce Richard III dans la pièce de Shakespeare.
Sonner le glas d'une époque et l'accouchement d'un autre monde, un monde sans pitié ou 'Just do it' ne servira bientôt qu'à vendre des chaussures et dans lequel certains jeunes réussissent à s'y faire une place en luttant avec toute la vitalité et la détermination de leur âge...
Y aurait-il un nouvel hiver 30 ans après?
Pierre Kroll était invité au 28' sur ARTE pour parler de son livre "Les Français vus par un Belge" Podcast:.
Avec les Red Lions....>>>
Nous sommes à une époque de clivages en beaucoup de domaines.
Pour résumer ; la question en dilemme est « finir le mois ou finir le monde ».
Le court-termisme contre le long-termisme.
Notre gouvernement belge que l’on savait kamikaze dès le début, est devenu la Suédoise. Il est oscillait pour devenir un gouvernement Marrakech pour la NVA qui ne voulait pas en parler. Un nouvel essai en orange-bleu a tenu quelques jours.
Oui, nous aimons les couleurs pour définir et identifier nos gouvernements successifs.
20/12/2018: Ils iront tous, tous, tous, tous.... à Torremolinos...
Non, à Marra, Marra, Marrakech
Non, au Roi, Roi, Roi
Comme Cactus
L'histoire belge racontée par un Français:
Commentaires
Source intarissable d'humour intelligent !!!!!!!!!!!!!
Écrit par : Jean-Marie HENROTTE | 15/12/2018
Un nouveau "Jannin et Liberski" du lundi matin
https://www.rtbf.be/auvio/detail_l-instant-matin-premiere?id=2437035
Écrit par : L'enfoiré | 17/12/2018
Journal de l'eco "Qui a droit à une prime de fin d'année?"
https://www.rtbf.be/auvio/detail_le-journal-de-l-eco?id=2437038
Écrit par : L'enfoiré | 17/12/2018
Les coulisses des pouvoirs: "En fin de semaine, un gouvernement belge ou des affaires courantes"
https://www.rtbf.be/auvio/detail_les-coulisses-des-pouvoirs?id=2437041
Écrit par : L'enfoiré | 17/12/2018
Didier Reynders: Il n'y aura pas de vote de confiance
https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_didier-reynders-il-n-y-aura-pas-de-vote-de-confiance?id=10099950
Écrit par : L'enfoiré | 17/12/2018
Chronique : "La couverture médiatique sur les gilets jaunes"
https://www.rtbf.be/auvio/detail_la-chronique-de-matin-premiere?id=2437042
Écrit par : L'enfoiré | 17/12/2018
Quand je disais que Philippe écrit des billets polémiques avec une mitraillette à répétition cette semaine.
Voilà, le suivant:
Pacte de Marrakech : lettre ouverte à mon syndicat
Quand les syndicats socialistes se mettent à braire avec le restant des socio-traîtres, en feignant de ne pas voir la réalité parfaitement antisociale de cette migration "voulue" (mais par qui ?).
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/pacte-de-marrakech-lettre-ouverte-210741
Quand on veut se faire plus catholique que le pape...
Écrit par : L'enfoiré | 17/12/2018
Migrer, pour vivre ou survivre? (1-2)
Coup sur coup, deux Hors-Série, deux Atlas qui sortent dans le monde de la presse. L'"Atlas des Migrations" était le premier, présenté par Le Monde. Le second, l'"Atlas du monde à l'envers" par le Monde diplomatique. Le second, lui, tentait de définir là où il y avait de grandes mutations de pouvoir émergeant dans le monde, les crises persistantes, la vue par l'intermédiaire de certains pays et l'Afrique qui se bat. Intéressons-nous au premier, car les migrations expliquent souvent les problèmes et parfois, les chances, d'aujourd'hui.
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2009/03/05/migrer-pour-vivre-ou-survivre.html
Migrer, pour vivre ou survivre? (2-2)
L'"Atlas des Migrations", présenté par Le Monde nous a entraîné sur notre planète migrante. Au travers de l'histoire, les peuples se sont intégrés sur toutes les terres disponibles. La vie n'a pourtant pas été rose pour ces voyageurs à la recherche d'un hypothétique paradis ou, plus prosaïquement, d'un ailleurs meilleurs. Cette fois, voyons cette intégration de ces immigrés, chez les autochtones, qui ne sont, souvent, que des allochtones dans un passé plus ou moins lointain. Le futur ne sera que ce qu'on décide aujourd'hui, contraint ou suite à des réflexions sur les réalités du monde.
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2009/04/06/migrer-pour-vivre-ou-survivre-2.html
Écrit par : L'enfoiré | 17/12/2018
Premier commentaire de Philippe
Je n’attends pas vraiment de réponse, d’ailleurs que pourraient-ils dire alors que mes arguments sont irréfutables ?
Écrit par : L'enfoiré | 17/12/2018
J'ai été en contact avec Philippe Huysmans. pour voir s'il était possible de créer un Agoravox à la belge mais sa suffisance m'a immédiatement dégoûté.
Un gauchiste de salon qui a horreur de mettre les mains dans le cambouis.
Écrit par : alain sapanhine | 17/12/2018
Un Agoravox belge a existé.
Il s'appelait medium4you.be
J'en ai fait partie et puis j'ai compris que cela n'allait pas durer.
La valeur des articles n'étaient pas au summum et surtout les commentaires frisaient le bas de gamme.
Mais comme beaucoup de blogs et de forums ont existé, ils ont disparu.
Je l'ai expliqué dans ce billet "Autocritique des blogs et des intellos"
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2017/08/12/autocritique-du-blog-et-des-intellos-5968789.html
et cet autre article : "Le blues des blogs"
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2014/11/03/bluzz-des-blogs-5481965.html
Écrit par : L'enfoiré | 17/12/2018
N'empêche qu'il serait utile de le faire mais il y a 3 grosses difficultés :
- le nombre réduit d'auteurs et par là d'articles et de renouvellement
- personne pour s'occuper de l'infrastructure
- ces maudits blogs où chacun se pense capable de révolutionner le monde ou de multiplier les lecteurs. Chacun, dont toi, préfère rester seul maître à bord quitte à voir son audience se limiter à presque rien.
Bref, ce n'est pas demain la veille.
Écrit par : alain sapanhine | 18/12/2018
Comme tu dis "N'empêche..."
Pour qu'un forum tienne la route, il faut avoir quelqu'un qui modère convenablement.
J'en ai connu une foule de forums que j'ai fréquenté, québecois, français, américains...
Peu ont subsisté dans le temps.
Agoravox.fr est une exception.
Mais n'essaye pas trop d'entrer des articles ou des commentaires qui ne seraient pas bleu-blanc-rouge.
Si nous connaissons assez bien leur manière d'être, de leur politique, il ne faut pas trop espérer la même chose dans l'autre sens.
Il faut aussi un certain niveau de rédacteurs et de commentateurs et aussi que tous ceux qui s'y introduisent aient une description suffisante pour comprendre qui ils sont.
Un pseudo peut exister, s'il s'accompagne d'une description de qui est qui et qui fait quoi.
Si tu veux trouver de bons articles tu vas sur LinkedIn.
C'est évidemment dans le but de LinkedIn qui est un site et un forum destiné aux liens entre entreprises et candidats à y entrer.
Ce qui veut dire, que quand on cherche du travail, il ne s'agit pas de faire le mariole.
Si il y a un demain qui pourrait veiller.
S'il y a un respect entre les interlocuteurs.
En fait, l'inverse de ce que Philippe Huysmans ne parvient pas à comprendre.
Écrit par : L'enfoiré | 18/12/2018
Gilets jaunes: et maintenant on fait les compte (Jean-François Kahn)
La montée en puissance du Rassemblement national, la dégringolade du mélenchonisme et l’essorage de la gauche sont une très mauvaise nouvelle pour la démocratie.
Il y a trois semaines, partout où je passais, tout le monde se voulait 'gilet jaune'.
Le dernier weekend, au fil de mes pérégrinations, je n'ai rencontré que des antis-gilets-jaunes'.
Gare au verdict des urnes lors des prochaines élections.
https://plus.lesoir.be/196037/article/2018-12-17/gilets-jaunes-et-maintenant-fait-les-comptes
Écrit par : L'enfoiré | 18/12/2018
"Honte", "motion de vengeance": les réactions politiques après la démission de Charles Michel
Quel est le regard des différents partis francophones sur cette situation? PS, DéFi, Ecolo, MR se sont succédé au micro de la Première.
Le ministre fédéral MR Denis Ducarme pointe du doigt la motion de méfiance (acte pour renverser le gouvernement) annoncée par le SP.A et le PS, co-signée par les Verts, et qui a pesé sur la décision de Charles Michel de démissionner. "C'était une motion de vengeance", assure Denis Ducarme. "La position du Premier ministre était très claire dans sa volonté de collaborer avec le Parlement, de lui laisser la main dans des matières très concrètes. Par exemple comment agir pour faire baisser la facture d'électricité?"
Il ajoute: "Ce n'était pas une position de façade, elle était très concrète. Mais nous n'allions pas discuter avec l'opposition avec un fusil sur la tempe ".
Il y a de quoi avoir honte
De son côté, le chef de groupe PS à la Chambre Ahmed Laaouej contre-attaque: "Il fallait à un moment rappeler à Charles Michel qu'on ne gouverne pas un pays avec de la confusion (...) Il y a plus d'une semaine que le Premier ministre est venu prétendre qu'il souhait consulter les partis de l'opposition démocratique. En réalité, il ne l'a pas fait, il a continué à négocier avec la N-VA."
Selon le président de DéFi Olivier Maingain, Charles Michel paie le prix d'une alliance avec la N-VA. "Il y a de quoi avoir honte, mais c’est l’histoire d’une chronique annoncée, surtout quand on amène au pouvoir un parti comme la N-VA dont il ne faut jamais oublier les objectifs définitifs", exprime-t-il.
Même analyse du côté de Georges Gilkinet, chef de groupe Ecolo à la Chambre, qui déclare: "C’est lui [Charles Michel ndlr.] qui s’est embarqué dans cette aventure, malgré qu’il ait dit 'jamais avec la N-VA'. Il s’est embarqué dans cette aventure avec même un certain aveuglement."
Des élections anticipées?
"C'est la logique démocratique", confirme Olivier Maingain (DéFi)." Mais qui va croire que si nous votons le 10 février qu’entre le 10 février et le 26 mai, nous allons pouvoir former une majorité alors que tous les partis seront jugés à nouveau le 26 mai ?"
Ecolo est également sceptique. "Nous n'avons pas peur d'élections, mais cela n’a aucun sens de convoquer deux fois [les électeurs]", déclare Georges Gilkinet (Ecolo).
Ahmed Laaouej (PS) renvoie la balle dans le camp du gouvernement: "Nous n’avons pas peur des élections anticipées (...) c'est la responsabilité du gouvernement".
"Je ne pense pas que ce soit une bonne idée de demander aux Belges de voter trois fois en un peu plus de six mois", déclare de son côté Denis Ducarme (MR), "ça ne doit pas se transformer en un référendum grandeur nature 'pour' ou 'contre' la migration."
https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_honte-motion-de-vengeance-les-reactions-politiques-suite-a-la-demission-de-charles-michel?id=10101933
Écrit par : L'enfoiré | 19/12/2018
Ils iront tous, tous, tous, tous.... à Torremolinos...
Non, à Marra, Marra, Marrakech
Non, au Roi, roi, roi
Comme Cactus
https://www.rtbf.be/auvio/detail_le-cactus?id=2438580
Écrit par : L'enfoiré | 20/12/2018
Oui, l’adoption du Pacte migratoire de l’ONU valait bien une crise
ier soir à Bruxelles, tout le monde semblait soudain s’en moquer comme de colin-tampon. Et pourtant... Imaginez la scène. L’hémicycle des Nations unies à New York, mercredi soir, au moment du vote du « Global Compact for Migration », avec la Belgique dans le groupuscule des cinq pays qui votent « non ». Ou, si on en croit les secrets d’alcôve politiques version N-VA, dans le groupe des 12 pays qui se sont abstenus. Ou, version lâche, « oubliant » comme 24 autres d’appuyer sur le bouton…
Mais non, rien de tout cela. Cette honte nous a été épargnée : notre pays figurait hier dans le camp des 152 « oui » au pacte migratoire. Et qu’on arrête de faire croire qu’il s’agit de 152 dangereux naïfs ou de criminels partisans des frontières ouvertes, autorisant une « invasion ». Cette vision du pacte toujours aujourd’hui déversée par les partis d’extrême droite et les populistes, le Vlaams Belang et la N-VA en Belgique, relève de la propagande mensongère et, plus grave, torpille l’un des mécanismes qui permet non pas de faire exploser la migration, mais de la réguler. Le pacte est un outil pour gérer les flux, pas un laissez-passer.
La Belgique a ratifié le pacte migratoire à l’ONU
Et donc, oui, l’adoption de ce pacte, qui ne suscitait hier chez nous qu’un grand silence, valait bien une crise. Le seul regret aujourd’hui est que le débat public belge sur ce texte ait eu lieu en fin de course, plombé, perverti et dénaturé par la guerre de communication menée contre lui depuis le camp nationaliste.
Rappelons donc : la véritable vertu de ce pacte, au contenu pour le reste assez vide, est d’acter 1) que la migration est de fait un problème qui se pose au monde et 2) qu’il se résout, mais en coopération, et jamais seul.
Quoi ? Les flux migratoires, cela se gère ? Oui, et pas en dressant des murs. Deux exemples récents sont venus le montrer. En Allemagne, c’est le patronat qui vient de saluer le « wir schaffen das » auquel il ne croyait pas : il loue l’adaptation de la main-d’œuvre « réfugiée » et demande un assouplissement des procédures d’accueil. En Hongrie, où le manque de main-d’œuvre est également criant, on résout le problème par l’absurde en faisant voter une loi qui prévoit un quota d’heures de travail « gratis » pour la population « d’origine », histoire de ne pas recourir à l’apport d’étrangers. Les experts n’ont cessé de le répéter depuis des mois : le monde occidental a besoin des migrants pour combler son déficit démographique. D’où la nécessité d’une politique migratoire ordonnée et coordonnée.
L’ONU, sans les Etats-Unis ni la Hongrie, adopte un Pacte mondial sur les réfugiés
Osons ce débat ouvert, sans tabou, adulte avant les élections : la migration est un sujet qui mérite des arguments, des confrontations. Le monde politique ne doit pas ignorer les questions légitimes des citoyens ou plaquer des solutions morales, politiquement correctes ou caricaturales. La Belgique francophone est d’ailleurs le lieu parfait pour s’y risquer : notre espace public ne sera pas directement pollué en campagne par les outrances des extrêmes et des nationalistes. C’est une occasion
rêvée de montrer que le politique traite les citoyens avec respect, comme des adultes responsables, qu’ils sont : ne la ratons pas.
https://plus.lesoir.be/196568/article/2018-12-20/oui-ladoption-du-pacte-migratoire-de-lonu-valait-bien-une-crise
Écrit par : L'enfoiré | 20/12/2018
Michel Houellebecq arrive avec son livre "Sérotonine", un vrai tsunami
Le tsunami Houellebecq commence à déferler. Certes, Sérotonine ne sort que le 4 janvier et Flammarion demande un embargo sur le contenu du livre jusqu’au 27 décembre, date à laquelle vous aurez la critique et le dossier de La Libre.
Mais l’eau monte. Le tirage initial est de 320000 exemplaires. Son roman précédent Soumission s’était écoulé à 800000 exemplaires. Taquin, Benard Pivot plaint déjà les 493 autres romans attendus à la rentrée de janvier qui auront bien de la peine à surnager. Pour prendre une comparaison, seuls cet automne "Les Prénoms épicènes" d’Amélie Nothomb et "Leurs enfants après nous", le Goncourt de Nicolas Mathieu, ont dépassé 100000 exemplaires.
Même si Michel Houllebecq a dit: « Je ne sais pas si c’est une bonne chose de choquer. En tous cas , c’est une source d’emmerdements », il reste un maître: un curieux mariage en septembre avec la Chinoise Qianyun Lysis Li, la ‘une’ de l’hebdo français d’extrême droite Valeurs actuelles sous le titre « Houellebecq la grande prophétie », le prix Oswald Splenger du nom du philosophe fasciste qui dénonçait en 1918 le « déclin de l’Occident ». Et surtout début décembre interview au mensuel américain Harper’s. Sous le titre “Donald Trump est un bon président”, il y estime que la politique du milliardaire a notamment pour mérite de confirmer la fin de l'impérialisme américain. Une bonne chose, pense-t-il, comme il avait dit "J’aimerais vraiment que l’Europe se casse la gueule, l’Europe n’a aucun sens."
Même si Houellebecq est récupéré par l’extrême droite (en réalité, il s’en fout), les premières fuites dans le barrage viennent de magazines de gauche qui encensent le roman.
Dans les Inrocks, Nelly Kaprièlian parle du roman « le plus désespéré, crépusculaire » de l’auteur des Particules élémentaires qui « traduit le désespoir de nombreux Français aujourd’hui ». « Du Houellebecq puissance dix mille ». Il y « renoue avec sa veine romantique et sombre pour relancer son narrateur dans une partie qui l’oppose aux maux du monde, plus particulièrement l’ultralibéralisme qu’il a toujours fustigé. » « A la fin de Soumission, le narrateur, François, se convertissait à l’islam pour survivre. Quatre ans plus tard, il s’appelle Florent-Claude, a 46 ans, et va encore un peu plus mal. Ingénieur agronome, il est bien entendu célibataire et malheureux. Pour couronner le tout, il n’a plus de désir que pour un antidépresseur à base de sérotonine, le Captorix. »
Dans L’Obs, David Caviglioli parle d’un « beau roman d’une tristesse infinie », « son meilleur ». Et il conclut par un hommage à Houellebecq et ses doubles « irréductibles solitaires, incapables de se soumettre à une norme collective sinon par paresse ou par fatalisme. Houellebecq décrit son oeuvre comme un ‘sauvage attentat contre la civilisation’. Il a l’intelligence des pessimistes et cette intelligence-là n’est d’aucun bord ».
La thématique reste bien houellebecquienne: le spleen de l’entre-deux, la solitude de l’individu dans un monde ultralibéral, comment "rester vivant" malgré notre soumission aux contraintes du temps.
http://www.lalibre.be/culture/livres-bd/michel-houellebecq-arrive-avec-son-livre-serotonine-un-vrai-tsunami-5c1b7fbbcd70fdc91c14d2e4
Écrit par : L'enfoiré | 20/12/2018
La malédiction du Seize
Le gouvernement Michel II se termine avant d'avoir réellement commencé. Le gouvernement minoritaire n'a jamais pris son envol et n'a finalement reçu aucun soutien de la N-VA, ni de la famille socialiste.
Dans une ultime tentative de survie, le Premier ministre Michel a soudainement regardé à gauche et a cherché le soutien du PS, du Sp.a et de Groen. Mais Open Vld a été une pierre d'achoppement et les socialistes ont finalement appuyé sur la gâchette.
Charles Michel
C'est un vieil axiome dans la Rue de la Loi : les personnes qui déménagent au 16, la résidence officielle du Premier ministre, devront être exécutées ou traînées par les pieds. Quiconque est là-bas veut y rester, coûte que coûte. Ou un autre adage : celui qui se rend au seize finit avec seize pour cent.
Si vous vous repassez le film des dernières semaines, vous ne pourrez que conclure que l’axiome est plus valable que jamais. Parce qu'avec un spectacle douloureux qui a duré exactement dix jours, le Premier ministre Charles Michel (MR) a fait ses adieux à un cabinet improbable qui a dirigé la Belgique pendant quatre ans. Dix jours, c’était vraiment trop, et le Premier ministre a subi des dommages inutiles, tout comme ses deux derniers partenaires de la coalition flamande, CD & V et Open Vld.
La question cruciale est, bien sûr, rétrospectivement, pourquoi le Premier ministre n’est pas allé chez le roi le 8 décembre pour proposer son renvoi avec le pathos nécessaire. C'était juste après la conférence de presse de la N-VA, un moment idéal pour faire endosser la responsabilité du crash par les nationalistes flamands.
Mais au lieu de cela, le Premier ministre s'est lancé dans une entreprise sans précédent. Il a mis en place un cabinet minoritaire et a ainsi nourri l'espoir de poursuivre le voyage pendant les cinq mois restants avec la totalité de ses attributions. Cela s'est avéré être une mauvaise estimation, qui était également très peu calculée. Car le Premier ministre n'avait aucune garantie de la N-VA qu'elle soutiendrait un tel cabinet minoritaire, ni de la famille socialiste.
Jan Jambon
Le lien entre le Premier ministre et Jan Jambon
Pendant dix jours, le Premier ministre Michel a été totalement pris en sandwich entre la N-VA d'un côté et le PS de l'autre : un vieil ennemi de leur propre région électorale et un nouvel ennemi qui a de plus en plus de difficultés à maintenir ancienne loyauté. à maintenir. La mentalité de bunker ("ce n'est pas un nouveau cabinet, donc pas de vote de confiance") n'a rien arrangé.
Michel était surtout préoccupé par son ancien partenaire de la coalition. Il se pourrait bien que la N-VA "ait été en état de choc", selon ses propres mots, après les déclarations du Premier ministre selon lesquelles il fallait "être du bon côté de l'histoire", la vérité est que depuis ce samedi, elles ont échappé au gouvernement, ont changé la donne. "L’opposition, c’est l’opposition", c’est ainsi que cela sonnait résolument ce samedi soir.
De plus, la N-VA a parlé avec des voix différentes, ou du moins des différences de nuances fermes, au cours des dernières semaines. Le lien entre le Premier ministre et Jan Jambon (N-VA), son ancien vice-Premier ministre, a joué un rôle crucial à cet égard. Tous deux ont essayé d'arranger les choses à plusieurs reprises, d'abord pendant la crise autour du pacte des Nations unies sur la migration, puis pendant les 10 jours du gouvernement minoritaire.
À chaque fois, Jambon a permis au Premier ministre d'aller assez loin. D'abord à la session cruciale de la Chambre le 6 décembre, au cours de laquelle le Premier ministre a laissé la porte ouverte pour maintenir la N-VA dans son gouvernement. Open Vld et CD & V ont pris la résolution à la Chambre, conjointement avec l'opposition, et ont forcé le gouvernement à jouer cartes sur tables. En conséquence, la N-VA a quitté le gouvernement deux jours plus tard.
Et une fois encore, tout au long de la saga du gouvernement minoritaire, Jambon et le Premier ministre étaient très proches d'un accord sur le soutien des minorités. C'est seulement lors de la rencontre entre les dirigeants de la N-VA, au cours d'entretiens avec Bart De Wever et Sander Loones, du forcing du week-end dernier, et lorsque le Premier ministre a été qualifié de "marionnette de la N-VA", que Charles Michel a fait volte-face.
Charles Michel
La balançoire à gauche ne fonctionnait plus
Dans un discours à la Chambre déjà légendaire, le Premier ministre a soudainement changé d'orientation idéologique et budgétaire : il s'est adressé aux socialistes, a promis une possible réduction de la TVA sur l'électricité et même l'âge de la retraite est soudainement devenu négociable. Ceux-ci ont à peine levé les yeux, et n'ont pas fait confiance à cette entreprise.
Et puis, les libéraux flamands, devenus particulièrement inquiets concernant le destin d'un gouvernement minoritaire soutenu par le PS, ont donné le coup de grâce. Ils ont souligné que les accords budgétaires conclus par Michel Ier continuaient de s'appliquer. Et immédiatement, le PS et Sp.a ont eu leur argument pour ne plus soutenir personne et déposé une motion de censure. Michel n'a pas pu s'empêcher d'aller voir le roi et d'offrir sa démission.
C’est ainsi que s'achève tristement l’histoire d’un Premier ministre qui a fait l’impossible dans la politique belge. Michel était le premier libéral francophone depuis des temps immémoriaux à devenir Premier ministre. Il était également le protagoniste d'une nouvelle génération de présidents de partis, tout comme ses homologues Bart De Wever (N-VA), Gwendolyn Rutten (Open Vld) et Wouter Beke (CD & V). Seul francophone de cette coalition, il a réussi à gagner la confiance des trois présidents flamands et il est devenu le Premier ministre logique de cette "coalition suédoise".
Celle-ci a instauré une politique de centre-droite pour la première fois depuis des décennies. Son cabinet a obtenu des résultats économiques timides, mais a réussi à laisser un héritage, en particulier dans le domaine de la sécurité et de la justice. Le fait que des attentats aient été commis à Bruxelles et à Zaventem, a naturellement mis ce thème a bien sûr été mis à l’ordre du jour du gouvernement Michel.
Bart de Wever, et au premier plan, flou, Jan Jambon
L'usure des relations humaines
Ce qui est particulièrement remarquable, c'est que Michel avait réussi à laisser la N-VA, qui est passée d'un "parti fouet", à un parti d'importants décideurs de l'Etat. Mais cette métamorphose n'a jamais complètement réussi. Et avec la N-VA, les doutes sur son positionnement augmentent de plus en plus, en particulier après les élections municipales qui ont également mis en évidence la vulnérabilité de sa position sur les questions de l’identité et de la migration par rapport au Vlaams Belang.
Au même moment, quelque chose de similaire s'est produit au MR : les libéraux francophones avaient également essuyé des revers lors des élections municipales. Certainement, les critiques selon lesquelles le Premier ministre se laissait trop influencer par la N-VA ont causé de plus en plus de peine.
Le conflit autour du pacte des Nations unies sur la migration a commencé comme une petite bricole apparemment, mais il est devenu un incendie incontrôlable que même Jambon et le Premier ministre ne pouvaient plus éteindre. Le fait qu'entre-temps, l'analyse à la N-VA ait montré que les élections sur le thème de la migration seraient bien meilleures que sur le plan socio-économique n'a rien arrangé. L'usure des relations humaines entre les partenaires de la coalition du côté flamand a fait le reste : CD & V et Open Vld n'ont pas accordé à la N-VA la possibilité de sortir de ce dossier avec élégance, la N-VA a continué à pilonner le Premier ministre.
Michel I est tombé le 8 décembre, dix jours plus tard, Michel II n'était rien de plus qu'une note de bas de page concernant l'histoire d'une expérience intéressante mais ratée de l'histoire politique belge.
https://fr.express.live/2018/12/19/la-malediction-du-seize
Écrit par : L'enfoiré | 20/12/2018
Je m'en voudrais de ne pas mentionner "l'aimable mail" que j'ai reçu de Philippe Huysmans après l'envoi à la modération d'Agoravox.fr de ce billet:
Salut Camarade, Un droit de réponse ne s'exerce (précisément) qu'en réponse à une (supposée) diffamation publique, cher vieux mollusque. Or s'il y a bien un sujet qu'il ne me viendrait pas à l'idée d'aborder, c'est ton insondable vacuité, le sujet est bien trop vaste. J'en profite pour te rappeler que je n'ai pas l'habitude de me laisser marcher sur les arpiots, et que pour le coup, c'est bien toi qui t'engage sur la voie de la diffamation publique. Donc, selon la formule consacrée, je me réserve d'y donner suite par toute voie de droit que j'estimerai opportune. C'est mon deuxième avertissement sans frais, il n'y en aura pas de troisième, Guy.
Philippe
Quand on lit ce qu'il écrit ( https://www.agoravox.fr/auteur/philippe-huysmans ), on se demande s'il fait partie de l'extrême-gauche ou de l'extrême-droite.
Écrit par : L'enfoiré | 23/12/2018
Ce soir, sur France2 "Les minions"
A l'origine de simples organismes monocellulaires de couleur jaune.
Les Minions onjt évolué au cours des âges au service de maître plus abjects les uns que les autres.
Les disparitions répétitives de ceux-ci ont plongé les Minions dans une profonde dépression.
Mais l'un d'eux, prénommé Kevin ou Philippe, a une idée...
https://www.youtube.com/watch?v=6L0eg4M1Sw0
Écrit par : L'enfoiré | 23/12/2018
Dernier opus de Philippe Huysmans et réponse
@Philippe Huysmans : « Défoulez-vous, Archie, Agoravox est là pour ça. »
Ça c’est la meilleure de l’année ! Si je viens ici c’est par devoir, pour ne pas vous laisser seuls ! Il y a une telle unanimité dans les articles rédigés et les commentaires flatteurs qui les suivent qu’on pourrait croire que vos paroles sont d’évangile ! Ou alors qu’entre bons copains vous aimez faire la ronde et vous enculer en couronne par esprit d’égalité.
La plupart des personnes à peu près sensées qui pendant quelques années (lointaines déjà) ont eu plaisir à venir débattre ici ont fui le site car de débats il ne peut plus y avoir. Le site a été phagocyté par des excités colportant des idéologies de merde ou pire par des personnes extrêmement malintentionnées qui « assènent » leurs vérités sans jamais répondre de façon argumentée.
J’ai pensé le quitter aussi mais finalement j’ai préféré non pas débattre puisque vous le refusez mais au minimum assurer par devoir la présence d’une pluralité d’opinions. Imaginez un martien qui vient s’informer de ce qui se passe en France par le biais d’Agora Vox ! Quelle idée fausse se ferait-il de l’un des pays les plus libres et les plus démocratiques du monde s’il ne lisait que votre prose !
Mais revenons à nos moutons : le boxeur Christopher Dettinger, un casseur mandaté manipulé et payé par le pouvoir pour cogner les flics ? Hi-hi-hi dirait ma petite fille Zoé !
Vous qui semblez friand de vidéos « probantes » dites moi qui agresse qui sur la passerelle Senghor ? Est-il si difficile que ça d’admettre que la violence fait partie intégrante de la « méthode » gilets jaunes ? Pourtant certains de vos copains le revendiquent haut et fort en disant si on ne casse rien on ne nous entend pas ? Qui peut encore ignorer ça ? Pas vous j’espère !
Oncle Archibad
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-vrai-visage-de-la-bete-211420#forum5398905
Réponse:
@oncle archibald
Je n’ai jamais refusé le débat, Archie, vous êtes de mauvaise foi. Ni avec vous ni avec personne d’ailleurs, c’est probablement pour cela que les lecteurs (qui ne sont pas forcément consensuels et certainement pas tombés de la dernière pluie) ne me chambrent pas trop. Ceci dit on a eu quelques prises de bec épiques sur des sujets polémiques ou politiques.
Pour le martien, s’ils se contente de BFM et les médias à la botte genre LCI, vous croyez qu’il se fera une opinion éclairée ? Vous savez, passé un certain point, c’est difficile de vous prendre au sérieux, dans la vraie vie, je me serais écroulé de rire en vous entendant et vous n’auriez plus eu qu’à rentrer dans votre coquille.
Senghor : je me méfie « légèrement » des images tronquées à l’endroit souhaité par les rédactions depuis que j’ai vu le document complet de l’intervention des motards avec les trottinettes volantes -> cas flagrant de manipulation éhontée. Sur les images, on voit le boxeur frapper un homme au sol, ça ce n’est permis qu’en cas de légitime défense, autrement c’est violence sur la personne d’un dépositaire de l’autorité publique, on est bien d’accord. Pour le reste, il tape sur des casques et des visières, eh ? Il n’y a pas mort d’homme. Reste que j’attends de voir à quoi lui sera condamné et à quoi sera « condamné » l’ordure qui commande la police de Toulon et qui a littéralement tabassé un jeune homme qui n’avait strictement rien fait à personne (et l’histoire du tesson, je vous conseille de vous poser la question UNE minute — > si c’était vrai, le flic le descendait, au pire, et au mieux, il prenait une inculpation pour tentative de meurtre sur un dépositaire blabla...
S’il faut condamner la violence, il faut condamner toutes les violences, d’où tenez-vous que les forces de l’ordre auraient licence pour exercer de la violence contre des manifestants pacifiques sans que ceux-ci puissent se défendre ? C’est la même loi qui régit les deux cas !
Écrit par : L'enfoiré | 09/01/2019