2020, une année charnière dans le monde (1) (31/03/2020)

0.PNG"Les années charnières" est une œuvre de jeunesse de Marc Chagall. Son œuvre, sans se rattacher à aucune école, présente des caractéristiques du surréalisme et du néo-primitivisme. Inspirée par la tradition juive, la vie du village juif et le folklore russe, elle élabore sa propre symbolique, autour de la vie intime de l'artiste. Chagall s'est essayé, outre la peinture sur toile, à la gravure, à la sculpture, à la poésie...
Le site "archebdo.ch" a un titre aguicheur "La guerre est déclarée sur tous les fronts".
Très dépendante de sa manière de vivre, de sa force psychologique et intellectuelle, cette vie s'est transposée au niveau sociologique.
En période de confinement, le "moi, je" serait-il converti en "nous, nous".
Les informations contrôlées et émises dans les cycles officiels, clos opposées aux nouvelles émises sur les réseaux sociaux,  seraient-elles suffisantes pour ne pas sombrer dans une panique générale? Une émission comme "C'est vous qui le dites" ajoute souvent une couche au désarroi. Il s'agit de prendre du recul dans le temps et de retourner aux sources sujettes à cautions. Beaucoup de vidéos loufoques circulent sur le net pour expliquer comment les familles passent le temps de confinement.
La semaine dernière, j'en parlais quotidiennement.
Cette fois, sans le dire à l'avance, j'ai fait ma petite enquête...

Le n° 200 avait "Le coup de griffe" dans ce site suisse, plutôt "amusant" dans ses dessins sur la crise de coronavirus dépendant du côté d'où on se place.

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En cherchant bien, il y a des gagnants et des perdants à toutes les crises. J'en ai parlé au moins dans ces deux billets : "L'immunité vs le Coroana fantôme" et "Aimer son âge".

Mais il serait peut-être temps de sortir du présent, remonter aux sources plus anciennes, sans remonter à Mathusalem, et parfois plus profondes ancrées dans les manières de vivre en me posant la question: "qu'est-ce qui a changé profondément, parfois indépendamment de la crise actuelle, par rapport à un passé plus ou moins lointain mais toujours dans l'espace de temps d'une vie et d'une génération".
J'ai posé des questions à gauche et à droite sur ce qu'ils ou elles pensaient du confinement dû à la crise et comment il la vivait en observant les autres. (j'ai supprimé certaines références de marques et autres). Je ne vais citer personne, mais il suffit de jeter un coup d'œil à "Un autre monde est possible".

Clap 1:

- De toute façon , je n’ai pas droit au confinement vu que je continue à travailler. J’aurais vraiment apprécié de rester chez moi et de ne pas être sur le devant de la scène. Les jours à la pharmacie sont difficiles. Beaucoup de monde, de questions idiotes, d’exigences, de difficultés d’approvisionnement, de mails alarmistes, de commandes à ranger…. Certains chauffeurs de grossistes ne veulent plus rentrer les bacs de commande dans la pharmacie et les laissent à l’entrée. On est donc devenu de plus en plus magasiniers. Notre femme d’ouvrage est malade et pas moyen de trouver une remplaçante. Les gens ne comprennent pas ce que veut dire « confinement ». Ils viennent encore à la pharmacie pour des produits cosmétiques.
Là je me fâche et je leur dis que c’est peu de respect pour tous le monde c'est-à-dire les gens qui travaillent et qui prennent des risques et pour toute la société qui dans un moment de crise paye cher la connerie de quelques uns.
Les gens ne comprennent pas que le danger n’est pas le virus lui-même qui est peu mortel mais sa propagation rapide et donc une saturation des hôpitaux qui
seront vite dépassés car on a peu de réserves en médicaments et en appareils. Beaucoup de produits ne sont déjà plus disponibles pour nous et sont réquisitionnés pour les hôpitaux. Les antiviraux ne nous sont fournis que si le patient est atteint d’une maladie style HIV. Pareil pour certains anti douleurs très puissants. La population n’est absolument pas consciente des formalités à remplir pour que le matériel et les produits puissent arriver à bon port. Les contrôles, le dédouanement, le déconditionnement et le reconditionnement,  l’étiquetage, les tests de conformités ne se font pas en un clin d’œil. Toutes ces étapes sont nécessaires pour éviter la mise sur le marché de « n’importe quoi ». Les masques sont arrivés jeudi soir et vendredi matin, plein de personnes croyaient déjà qu’on avait été livré. C’est tout de même pas difficile à comprendre….. Si j’étais au gouvernement, je prendrais des mesures bien plus drastiques dans le confinement et les déplacements.
A la grande surface, on voit encore des gens qui touchent tous les fruits avant de les choisir.
Je ne sais pas si c’est de l’égoïsme, de la bêtise ou autre chose mais si j’étais le gérant, je les mettrais illico dehors avec ordre de ne plus revenir. C’est grave…. Le virus a beaucoup de chance d’être dans un monde très bête ! Je m’explique. Je vais faire mes courses dans une nouvelle grande surface. Elle est agréable, peu de monde, bien fréquenté... Les produits sont bien rangés, différents des autres car franchisé, il aime la diversité. J’ai parlé par hasard avec le gérant qui m’a expliqué que la maison mère lui laissait beaucoup de liberté. Du coup, tu as même un rayon frais de charcuterie, de fromage et de viande. Voilà à quoi j’ai assisté aujourd’hui. Tu arrives, tu prends ton caddie, tu mets tes mains dessus, tu roules plusieurs mètres tes mains toujours sur le caddie et puis tu arrives chez une dame qui te donne du gel pour désinfecter tes mains et qui nettoie la poignée du caddie que tu as déjà touché depuis 5 min ! Je n’ai pas fait de remarques car l’ initiative est louable mais tout à fait inutile et ridicule. La désinfection doit se faire avant que tu ne touches le caddie et pas après 5 min. Comment veux-tu que le virus ne se transmette pas dans des conditions de conneries pareilles ?
A mon avis il faudra attendre que 80% de la population soit immunisée pour qu’il s’affaiblisse.

Un retour d'une réflexion que j'aimais la musique classique et que j'allais à la discothèque pour enregistrer des morceaux sur disquettes que je conserve par sentimentalité avec cette musique alors que mon lecteur de cassettes qui a presque rendu les armes et que mon tourne disque a été vendu pour gagner de la place.. avec une réponse que je titrerais: 

"Et l'amour et le désamour dans tout cela"

- Et bien je ne te connaissais pas cet engouement pour les soirées dansantes. Tu caches bien ton jeu. Mon ex-mari était un passionné de musique classique et allait toutes les semaines à la médiathèque. Donc j’ai entendu de la musique classique pendant longtemps. On avait d’ailleurs un abonnement au Beaux Arts pour les concerts de musique de chambre. Avec mes parents et lui, j’ai évolué pendant toutes ces années dans un milieu très intellectuel et très « sérieux ». Ce n’était probablement pas ma nature profonde. Mon départ m’a libéré de tout çà et m’a permis de juste profiter de la vie sans me soucier des «bonnes règles».

Avis auquel je répondais:
-
La différence, je ne suis jamais allé voir de la musique classique là où on en jouait avec un col et une cravate et peut-être en plus avec une jaquette comme tu vois le 1er janvier à Vienne. Je copiais tout ce que je trouvais sur cassettes. Pour me retrouver dans un fauteuil bêtement devant un orchestre, c'est d'une connerie infinie avec des cons qui vont faire de leur "stoef". J'ai toujours écouté de la musique classique avec un casque sur la tête, assis à côté de ma chaîne Hifi, avec les yeux fermés. Je m'en fous complètement des "bonnes règles". Libertaire, je déteste les gens qui sont intégristes. La fameuse balance entre la sécurité et la folie. Je n'ai pas de jeu. Tout est calculé de manière comptable avec deux plateaux sur la balance à équilibrer au mieux entre sécurité, stabilité et folie.

Dimanche, je regardais un film enregistré, conçu à la fin du 20ème siècle: "Un vent de folie".


Synopsis: "Un écrivain new-yorkais se rend a Savannah pour rejoindre sa future femme. Dans l'avion, il fait la connaissance d'une jeune femme excentrique avec laquelle il va toutes sortes d'aventures et de catastrophes: accident d'avion, imposture, vol, strip-tease, ouragan... A travers cette aventure picaresque, il va remettre en question sa vie et son mariage".
Le film se termine par dilemme : va-t-il prendre la nouvelle à la place de l'ancienne prévue pour se marier?
De quel côté allait pencher la balance? Le stress était intense...
Mais on est encore au 20ème siècle et le mariage s'est déroulé comme prévu sans dérogation et la nouvelle recrue dans le mariage est retournée chez son fils qu'elle n'avait plus vue depuis des années...
Beaucoup de nouveaux couples se marient pour une durée de sept ans en moyenne. Les devoirs des parents par rapport aux enfants que l'on veut avoir dès les minutes qui suivent le mariage, ne sont plus qu'un vague souvenir. Une sexologue était venue parler des divorces potentiels que va entraîner en plus le confinement avec le télétravail qui, s'il n'apporte pas un test corona, va apporter un test de vivre ensemble entre vie privée et at public.
L'histoire du billet "Mes papas viennent de Mars, mes mamans de Vénus et moi de Pluton", j'en ai connu les prémices.
Quand j'ai pris ma retraite, la tension était parfois très forte dans mon couple. Quand on se côtoie 24h/24, ce n'est pas la même chose que pendant les heures que laissent le boulot.

J'ai écrit qu'écrire est un job solitaire et c'est vrai, je n'aime pas être dérangé quand je suis dans une phase de recueillement sur moi-même. Mon épouse a parfois compris le tempo délicat et attend un moment plus propice, parfois pas. Et c'est vrai que le moment de changement de tourner la page est parfois lent.
Elle casanière avec pour compensation de sortie à l'extérieur à aller voir les magasins à d'autres moments, rend le spleen du confinement plus intense. Elle "travail" dans le réel et pas dans le virtuel.
Il est devenu ringard de rester marié et d'être fidèle comme je le racontais dans ce billet "Fidèle, vous avez dit, comme c'est étrange" écrit en 2012 au moment de mes noces d'émeraude.
Mai 68 avec "interdit d'interdire", "#metoo" avec la recherche d'égalité dans la plupart des domaines liés à l'argent mais que la femme ne veut pas assumer et garder ses prérogatives préférées de femme par rapport à l'homme.
"Le sexisme jusqu'au bout des ongles" a tout voulu. Des bonobos masculins, des nymphomanes, des couguars se retrouvent sur des lignes parallèles dans des parties de jambes en l'air jamais garantie sur facture dans la longueur. Même les seniors profitent de leur liberté du choix qu'ils ont tenu en jachère pendant une vie, pour la prendre, une fois que les enfants ont été casés. Une discussion, une dispute houleuse et c'est le départ...
Changement de viande excite l'appétit, non?
"L'aventure' chantait Gilbert Bécaud.


0.PNGAlors on divorce pour changer de vie "and the winners are" : les avocats, les gens de loi et les vendeurs-acheteurs de biens immobiliers au moment de réaliser dans l'urgence sous forme mobilière, la maison et donc pas nécessairement les initiateurs du divorce.
Désamour, ai-je aussi dit, surtout avec le purisme et l'intégrisme religieux. Il y a des incompatibilités structurelles de croyances parfois très intimes qui perdurent toute une vie.
Accroché, voire pendu à une idéologie, il faut les laisser confiner parmi les "finement cons" avec "l'art subtile de s'en foutre".

Heureusement, les big bisous et l'amour son affaire d'humour du cactus...

 

J'ai continué mon enquête: "2ème clap, 2ème point de vue"...

- "Pour nous la seule différence marquante est de ne plus aller chercher nos deux petites filles 2x par semaine à l’école et de les conduire participer à différentes activités, hockey, piano, solfège et danses classiques. Tout cela est remplacé par des vidéos conférences....avec toutes les familles pour assister ou bien à un concert de piano à quatre mains ou à des élucubrations de mon petit-fils de cinq ans. Donc la distance de minimum 1,5m est très largement respectée........
Pour le reste pas bcp de changements. Marche nordique 4/5 km de parcours dans l’environnement plus ou moins rapproché (nous habitons près de prairies et de forêts), vélo d’appartement tous les jours ou presque, gravures (mon épouse) dans l’atelier garage de la maison, rangements au ralenti, lectures, etc..
Chez nous pas de visite aux supermarchés (la dernière fois c’était il y a près de 3 semaines) sauf pour des produits très particuliers donc très rarement . En effet depuis une dizaine d’années tout ce que nous mangeons provient de coopératives locales qui ne proposent que des produits très locaux et bio pour la plupart. Rien à voir avec les épiceries de luxe bruxelloises dont tu m’avais choqué lorsque je t’en ai parlé. Même à Bruxelles il y en a de plus en plus de ces coopératives.
Mes voisins sont partis en Espagne pour trois mois comme chaque année. J’ai tenté de les dissuader de partir fin février mais rien n’y fît. Je connaissais la situation sanitaire catastrophique de Espagne depuis longtemps suite à leur course effrénée vers la diminution du rôle de l’état central (ce que l’on nous dit moins est que ceci est une des raisons majeures de la demande d’indépendance de la Catalogne dont la plupart des politiques sont contre ces privatisations à marche forcée). Ils sont toujours vivants et s’imaginent qu’ils rentreront bientôt pcq la location se termine fin avril.....mais je parie qu’on ne les reverra pas avant juillet ou septembre ou peut-être jamais. Le confinement en appartement quelque soit l’endroit doit être très éprouvant surtout si on est seul ou avec plusieurs enfants. Donc oui il faut être très solide pour vivre une telle situation dramatique qui n’est pas près de se terminer. Décider un confinement généralisé n’est pas évident à tout point de vue. Mais le pire est à venir quant il sera indispensable de mettre en place une stratégie de réduction de confinement. Notre tissu sanitaire et économique et financier est probablement incapable et n’a pas les moyens d’implémenter une stratégie efficace de fin de confinement. Seuls des pays très riches et dont les Etats ont gardé des moyens efficaces de gestion de la société s’en sortiront plus ou moins. En Europe, il y a l’Allemagne et peut-être certains pays nordiques. En Asie, il y a la Corée du Sud et la Chine. Pour la Russie, les USA et le Royaume unis, ce sera extrêmement difficile avec un coût en perte humaine très élevé. Pour ce dernier, il suffit de se rappeler ce que Winston Churchill déclarait pendant la première guerre mondiale : le nombre élevé de morts ne sera pas forcément un souci majeur parce que la force de travail disponible est de toute façon trop élevée et que.......(je préfère taire la suite qui est digne de la période esclavagiste de la plupart de nos pays y compris la Belgique).

Lundi matin, Bertrand Henne, disait "La mondialisation des informations a pour effet, permis cette évolution dans de bonnes et de mauvaises résultantes que la politique a repris à son compte pour cliver la population. Nous ne sommes pas du tout dans une phase de maîtrise de l’épidémie. La crise sanitaire balaie toutes les autres questions. Il porte sur deux questions. Pourquoi cette crise ? Comment éviter ça à l’avenir ? Et les réponses à ces questions traversent tous les clivages. Le traditionnel clivage gauche droite d’abord. A gauche la crise corona est imputée aux politiques de rigueur, aux économies dans les hôpitaux. Certains pointent aussi la mondialisation libérale dérégulée. Les écologistes dénoncent un commerce mondial destructeur de la nature. Bref c’est le système de production mondialisé qui est pointé du doigt, et une idéologie aussi : le néolibéralisme. A droite par contre, la crise Corona est d’abord un problème de gestion des risques. Des risques qui ont été mal calculés, mal anticipés par les États européens en particulier. Un problème d'organisation sanitaire qui ne remet en rien en cause la mondialisation, le système de production, la rigueur budgétaire, le marché libre. Les autres clivages ne sont pas en reste. Entre populiste et élite, entre nationaliste et européiste, ente productiviste et écologiste toutes les lignes de fractures politiques offrent des lectures différentes de la crise du Coronavirus. Le débat commence à s’engager pour remettre en question notre mode de vie dans une tournure politique. Le Coronavirus est-il une fatalité à laquelle nous étions mal préparés au produit de notre mode de vie, de notre organisation ?  “Fatalité” qui dit beaucoup de notre système si on analyse le mode de transmission à l’homme, la dissémination planétaire, les capacités à prévenir… Cette crise nous apprendrait que : “les gens sont plus importants que les choses, que nous pouvons ralentir, que nous devons valoriser le bien-être et la nature. Peu importe d'où proviennent ces réflexions à chaud. La récession économique qui va suivre en prenant du corps, va créer une facture  énorme évaluée à vue de pif à 30 milliards d’euros en Belgique. Qui va la payer ? Les entreprises, les particuliers, le travail, le capital patrimoine mis à contribution. Plus question de fatalité, mais de choix politiques et surtout idéologiques. L’ampleur du traumatisme que va laisser le Coronavirus dans nos sociétés. Nous ne savons pas encore comment cette expérience va transformer ou non notre vision du monde, notre rapport à la santé, à la vie, à l’État dans un vaste débat de société pour répondre ensemble à la question : dans quel monde voulons nous vivre ? Voulons-nous vivre le plus possible comme avant, mais en étant mieux préparé aux pandémies, en gérant mieux les risques ? Ou est-ce que nous devons vivre autrement ? Se remettre en cause de manière plus radicale ? Après l’urgence, la politique reprendra ses droits.".

- Bertrand Henne, et son insistance à parler de droite et de gauche me dit qu’il n’a pas encore compris que cette différenciation d’opinions ou de choix politiques n’existe plus dans la vie de tous les jours depuis au moins 30 ou 40 ans. La situation politique, économique et financière de l’Europe qui est catastrophique depuis le traité de Maastricht, a été mise en place grâce à la soumission des socialistes européens donc belges et français y compris. Sans eux ce n’était pas faisable comme cela. Ils ont voté des lois qui réduisent à peau de chagrin leurs influences sur les choix futurs.  Beaucoup d’autres choses à écrire mais un stop est nécessaire pour l’instant".

Ah la politique, qui mélange tout entre démocratie, démocrature et dictature.

Qui veut tous les pouvoirs pour se faire bien voir pour rester en place par ses ouailles et électeurs.

- Comme je te l'ai dit et écrit pendant toute cette semaine. Rien n'a vraiment changé dans ma nature solitaire de "passer le temps". "La tête et les jambes" est une vieille émission qui rassemblait les deux moyens, je la suis dans ces deux voies. Un jour, j'avais demandé au chef, ce que notre ex-patron, aujourd'hui décédé, allait faire en étant retraité dans les années 95. "Ben, il va s'occuper de ses petits enfants" m'a-t-il répondu comme tu le fais exactement maintenant. Je ne lui ai pas répondu "et ceux qui n'en ont pas, que font-ils?". Les célibataires, les divorcés, que font-ils? Deviennent-ils des "Tanguy", contraints forcés? Tout ce qui n'est pas interactif, m'endort. La télé, si je n'ai pas mon PC sur les genoux, cela finit toujours par être le cas à moins que ce soit une émission scientifique qui n'intéresse et qui, souvent, n'intéresse pas mon épouse qui s'endort elle aussi dans ce cas. Je sais ou plutôt je peux imaginer ta vie de tous les jours, n'étant pas un véritable citadin. En ville, ce sont les grandes surfaces qui ont un certain monopole si on ne veut pas prendre sa voiture et qu'on a celles-ci en face de chez soi. Une vie de "famille", c'est ce que vit aussi des amis. Le portable chauffe en permanence. Quand je téléphone dans ce cas, la réponse "j'allais justement te téléphoner". Seul et sans enfants et donc sans petits enfants, je ne supporterais plus à mon âge, les petits-enfants qui m'empêcheraient de penser et de réfléchir dans mes projets d'écriture. Quand j'entends du bruit, j'essaye de choisir ce moment pour m'en aller. En appart, cela n'a rien à voir avec une maison. Dans une atmosphère citadine, tout est prévu pour meubler le temps avec des magasins très variés et presque à proximité. Mais, tout s'entend en appart. Tu as dû lire ma remarque avec les tontons de la bricole et que quand j'écris, je ne fais pas de bruit. Mes vacances réservées en janvier sont en équilibre instable. Comme il se doit, 30% du prix est déjà payé. Une assurance d'annulation en plus, vu notre âge, qui ne servirait à rien dans ce cas. Penser à postposer en 2021? Et bien non, ils parlent de pouvoir échanger par un autre voyage et à d'autres dates mais avec la restriction de la limite du 31 octobre 2020. Passer deux frontières, faut pas rêver. L'avion, il faudrait que le ministère de l'Intérieur soit obligé de laisser les avions au sol. Alors, oui, pour une fois, l’État central peut avoir un rôle positif. Churchill avait amplement raison. C'était un visionnaire. La population a encore augmenté exponentiellement depuis son époque comme les potentiels de travail mais dans l'autre sens de la décroissance. J'écrirai que viendra un jour où pour trouver du travail, tu devras par contrat participer à l'effort de la maison qui t'engagera, en achetant ses actions ou ses obligations et tu deviendras actionnaire de la "boîte" pour laquelle tu travailles même sans le vouloir. Tout regret est un temps perdu d'avance. Un choix de vie reste et persiste sans s'effacer. J'ai réalisé ce que j'ai voulu et peut-être pas pour ma moitié. J'ai vécu en couple sans enfants et donc, non "pour" les enfants. Le hasard permet en général tellement de choses diverses qui peuvent changer une vie en dehors d'éventuels enfants", répondais-je.

J'ai parlé de mon homonyme qui depuis 13 ans est cloué dans une chaise après avoir contracté, l'inverse de ce qu'on pourrait attendre de sa propre immunité,  le syndrome le Guillain-Baré. Je ne sais s'il faut parler de hasard ou de destinée.

Sur "Réflexions du Miroir", toute la semaine dernière avait gardé le leitmotiv unique: "Faire du neuf avec du vieux" auréolé d'humour parfois sarcastique qui m'a poussé à ressortir en remake de vieux films. J'ai passé quelques extraits de "Faut pas prendre les cons pour des gens" en 4 épisodes.

Dimanche, je regardais "Le deuxième soufffe" de Pierre Melville qui date de 1966, avec d'un côté, Lino Ventura et Paul Meurisse, de l'autre.


Je ne sais par quel esprit morbide, ai-je jeté un coup d’œil à la carrière de quelques acteurs que je reconnaissais. Tous n'existaient plus aujourd'hui.
Ce film a eu aussi un remake avec le même titre en 2007 avec d'autres acteurs et la couleur en plus, mais avec le même thème, comme ce fut le cas pour "The Blob".
La couleur allait-elle tout changer dans la vie?


Même la lutte des classes, n'est plus la même avec les mêmes phases plus psychologiques que sociologiques tout en intervenant dans les choix des gens.
Les gens se sont mis à comparer leur richesse personnelle par rapport à celle de leurs amis et connaissances qu'ils rencontrent dans des soirées "jeunes" et qui ont le bon goût pour présenter tout ce qui va bien en oubliant le reste.
Le porte-monnaie de l'autre a pris une importance idéologique d'envie, de jalousie comparée à la sienne, même sans s'en apercevoir.
Nous sommes dans une époque où les possibilités de trouver un boulot même avec des compétences scolaires ad-hoc, plombées par des diplômes longs comme le bras, se font de plus en plus rares.
Sans être arrivé aux libertariens américains pour qui l'argent est essentiel, le pognon est devenu à la fois une source de complication et d'espoir avec le sketch de Raymond Dedos qui se posait la question "
Comment placer de l'argent de côté, quand veut en garder devant soi?".

Lundi, le cactus faisait de même en disant d’emblée "Je veux du bonheur" en faisant un remake de la chanson peu connue de Georges Brassens "Le grand chêne" pour en faire une chanson du PQpodcast.

Tout près de mon arbre, je vivais heureux...

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Si vous êtes coutumier de ce site, vous savez que j'ai souvent repris des chansons en leur accordant d'autres parole depuis qu'en 2019, Bruno Coppens venait en chanter à la Première de la RTBF.

La semaine dernière, France3 présentait l'émission "Allez viens, je t'emmène dans les années 70" enregistrée avant les problèmes de confinement que nous connaissons.
Pour moi, les Seventies étaient une époque de nostalgie, de rires et de musique pour une génération dont j'ai fait partie.


Des vieux de la vieille étaient présents: Serge Lama, Michel Jonasz, Daniel Guichard, Enrico Macias, Jean Manson Gérard Lenorman, Régine réapparaissaient en se mêlant aux plus jeunes comme Gad Elmaleh, Vincent Niclo, Anne Roumanoff, Daniela Lumbroso, Les Kids United, Tom Leeb, Jeanfi Jansses, Julie Zenatti, Christel Chollet pour faire revivre les souvenirs avec les Gilbert et Maritie Carpentier comme lien de rassemblement.
Tom Leeb était vraiment heureux d'y avoir participé.
Ces années-là, dans ma mémoire, sont des années discos.
Des années où les chansons à textes ont été dépassées par des chansons faites pour danser.

Wiki en dit: "Les années 1970 leur sont prolifiques. Après des spectacles ponctuels rencontrant toujours le succès, ils créent en 1972 une émission télévisée hebdomadaire à grand spectacle : les Top à..., inspirée des émissions américaines de variété et diffusée sur l'ORTF deuxième chaîne. Les Top à... sont consacrés chaque semaine à un invité différent, autour duquel amis et artistes se succèdent pour chanter, danser et jouer la comédie. Les sketches et chansons interprétés sur le plateau sont souvent des inédits écrits spécialement pour l'occasion, parfois par Maritie Carpentier elle-même, ou par leurs amis Jean-Jacques Debout, Serge Gainsbourg ou Michel Berger. Dans certains cas, ces chansons pouvaient donner lieu à la publication d'un 33 tours regroupant les chansons de l'émission, mais à cause de désaccords entre maisons de disques, la plupart ne sont jamais sorties. En 1975, à la suite de la suppression de l'ORTF et la création de la Télévision Française 1 (TF1), la série des Numéro 1 remplace celle des Top à... sur le même principe, et sera diffusée sur TF1 pendant 7 ans, de 1975 à 1982. Puis, de 1982 à 1985, les Formule 1 succèdent aux Numéro 1, toujours sur la Télévision Française. Les émissions Top à... et Numéro 1 réunissaient certaines semaines plus de 15 millions de téléspectateurs devant le petit écran et ont été diffusées dans 36 pays à travers le monde. Elles contribueront pour beaucoup à la popularité d'artistes tels que Charles Aznavour, Gilbert Bécaud, Jane Birkin, Georges Brassens, Petula Clark, Dalida, Joe Dassin, Sacha Distel, Jacques Dutronc, Claude François, Serge Gainsbourg, France Gall, Chantal Goya, Johnny Hallyday, Serge Lama, Thierry Le Luron, Mireille Mathieu, Eddy Mitchell, Nana Mouskouri,Michel Sardou, Sheila, Alain Souchon ou Sylvie Vartan, entre autres.

L'émission présentée ainsi: "Une immersion-régression colorée et vitaminée imaginée par Daniela Lumbroso et émaillée d’images-cultes des fameux shows de Maritie et Gilbert Carpentier, vraiment bienvenues en ce moment!. Au menu, un kaléidoscope de reprises inédites, dont le fameux Paroles Paroles de Dalida et Alain Delon revisité par Anne Roumanoff en version blonde platine! et Vincent Niclo, l’inoubliable séquence de "La drague", initiée par Guy Bedos et Sophie Daumier, revue inversée et corrigée par Laury Thilleman et Jeanfi Janssens, tandis que Christelle Chollet faisait revivre la fièvre du disco, et que Daniel Guichard a fait verser une larme à la présentatrice Laury Thilleman de 28 ans, avec "Mon Vieux". Artistes apparaissant au lit, reliés à un téléphone à combiné ou en hippies, vous n’êtes pas au bout de vos surprises!"

Une "époque bienvenue en ce moment" pendant laquelle on s'amusait aussi bien devant l'écran que dans l'écran pour créer des gags à faire n'importe quoi pour n'importe qui, tout en passant très bien à l'antenne sans lassitude pendant les années 70 tout en faisant et aimant jouer les cons.
Les sentiments s'ils sont toujours là, il faut désormais les contrôler pour ne pas paraître ridicules à l'antenne ou en dehors d'elle.
Une époque mienne et pour laquelle je me suis demandé si elle aurait encore aujourd'hui le succès qu'elle avait eu à cette époque que l'on a appelée faisant partie des "Trente glorieuses". La réponse est pour moi négative.
Ce n'est pas toujours la situation économique qui en est la cause mais l'humeur clivant souvent avec un arrière train politique de gauche et de droite.
Le monde est devenu bien triste. Il faut être sérieux dans tout ce qu'on entreprend.
Les problèmes des virus sont apparus au 21ème siècle.
Est-ce qu'il n'y a pas eu de situations pareilles avant notre 21ème siècle?.
Le billet "Du déluge au Collapsologues" y répondait. Billet paru en mi-janvier, basé sur un HS du magazine "L'Histoire" qui lui avait certainement nécessité plusieurs semaines avant d'être publié donc encore très loin d'aujourd'hui, où la crise sanitaire était devenue cruciale, avec des soins intensifs pour les malades qui entraient touchés par le Covid-19, mais aussi pour le moral des autres qui espèrent ne jamais le rencontrer.

Était-ce les télécommunications et internet que nous connaissons, qui n'existaient pas,  les responsables de tels problèmes existentiels et de peur en n'apparaissant pas au grand jour dans le monde?
"Le monde est un village", une réflexion et un thème d'émission radiophonique. Les télécommunication, où tout se dit, tout s'entend, tout se sait, et pas uniquement dans le domaine du sport comme on a l'habitude de l'exprimer mais avec des populations du monde, devenues plus sensibles aux crises à cause de ce qui les entourent localement, mais aussi bien que ce qui se passe depuis l'autre côté de la Terre.

Les fakenews balaient toute la toile.

Je parle quelquefois de théorie du complot, de "Santé Nature Innovation". Ce dernier site était mis en contradiction ce matin quand il a osé dire que tous les cent ans, la nature élimine une partie de la gent humaine de manière chronique en relevant des dates qui seraient censées le prouver en se trompant mais aussi en oubliant d'autres... podcast.

On a appris à connaître l'effet papillon que Bénabar a repris en chanson.


0.PNGLundi, je recevais un mail qui disait "L’humour face à l’inéluctable de la mort. Si mourir est inéluctable, pourquoi vivre ? Si vivre est un affrontement permanent, pourquoi aimer ? La vie, la mort et l’amour forment un triptyque ineffable. La culture s’est bien approprié la mort, si l’on peut ainsi s’exprimer de la sorte, non pas pour l’éviter, la nier, la contrôler, mais bien pour nous la rappeler et choisir comment nous allons vivre notre vie en sachant cela. Quels moyens allons-nous utiliser ? Rire de la mort, c’est une histoire de temps et de moyen". Un lien vers cet article suivait et qui parlait de "L"humour attitude" avec mis en exergue: "La leçon la plus importante pour chacune de nous est celle de l'amour inconditionnel, tant envers soi-même que pour nous-mêmes", écrit par Elisabeth Kubler-Ross ou "La mort, si on est touché soi-même, on a intérêt à en rire. Et si on n'est pas touché, on n'a pas de raison pour ne pas en rire", disait Coluche. 0.PNG
Cela m'a fait pensé à mon maître à penser, Jacques Brel, qui a tellement chanté la vie, la mort et que je prenais pour le différencier dans son approche lors de la disparition de Charles Aznavour dans "Le choc de deux dinosaures de la chanson française". Le retour à la normale en embuscade risque de créer des embouteillages, des bousculades, pour un printemps qui s'installe progressivement.
Quand je dis que tout événement a un impact psychologique différent plutôt que social en fonction de ses côtés innés additionnés à ses côtés acquis, cela devient trop difficile de se retrouver sur des chemins autrement que parallèles, je n'avais pas tout à fait tort.
Rien ne sera pareil avant cette crise quand il faudra la payer et quand l'infection au niveau familial, la détection générale sera en place et les masques au vestiaire.

Ce mardi, Skype permet à cactus, des apéritifs "on line" avec humourpodcast. J'avais ainsi gagné ma journée...

Des remakes et encore des remakes. Tous plus terrifiants les uns que les autres.
Tous américains



Pas encore satisfait?

Alors, il y ce soir sur La Trois, le fondateur du cinéma d'horreur actuel


Allusion,

 

Hier, lundi 30: Deux sujets à la télé intéressants

"Confident royal" sur l'amitié


Une citation de l'indien Karim: "La vie est comme un tapis indien dont on tisse le dessin".

"Secret d'Histoire" Lucrèce Borgia, une femme au Vatican dont on a donné une étiquette et une une réputation de sulfureuse, de monstre de perversion, papesse, Fashion, dévote... mais qui est devenue duchesse de Ferrare

Quant à Tibonol, il donne une téléconsultation à Bill Gatespodcast

La chloroquine et son histoirepodcast

 

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