Objectif détrôner Trump ou COVID-19? (25/04/2020)
Le 6 février 2016, je lançais "Trump-moi ça" avec dans l'esprit "Trompe-moi ça".
A l'époque, je me doutais que si Trump n'arrivait pas en finale, il n'en aurait pas été très loin. L'esprit américain n'a rien à voir avec l'européen.
Nous étions après une période d'une certaine mollesse ressenties après les deux mandats de Obama derrière un espoir pour sortir de la crise de 2008 sans précédent qu'il n'a pas su capter et répondre dans les temps de la première centaine de jours souvent déterminantes pour garder l'avance au Sénat et au gouvernement avant de tomber dans des blocages entre démocrates et républicains.
Je pensais à une deuxième suspens palpitant dans un scénario à l'américaine quand le coronavirus s'est invité et le temps s'est arrêté.
Trump gagnant ou perdant par le COVID-19?
Aimer ou détester Donald Trump ne fait pas une grosse différence à ressentir pour un européen, sinon par ses retombées mondialisées.
Aux Etats Unis, malgré un nombre de voix plus important pour madame Clinton, le système des Grands électeurs a permis à Donald Trump de la coiffer sur le poteau et bien plus que ses prédécesseurs, de cliver l'Amérique en deux clans.
Tellement de livres, d'articles qui ont été écrit et publiés à son sujet.
Le livre récent "Alerte" , écrit par un opposant de Trump et signé "Anonyme", mérite d'y jeter un coup d’œil.
Préambule: « Quand Donald Trump a été élu à cette fonction en 2016, beaucoup de gens ne savaient pas à quoi s’attendre. À présent, nous savons à quoi nous attendre. Nous le savons tous.
Dans l’histoire de la démocratie américaine, nous avons eu des présidents indisciplinés. Nous avons eu des présidents inexpérimentés. Nous avons eu des présidents amoraux. Jusqu’à présent, nous n’avons jamais eu le tout en même temps.
Ce livre veut mettre en lumière la réalité de l’administration Trump et questionner l’aptitude de l’actuel président à continuer de diriger les États-Unis d’Amérique. J’écris ces lignes à la veille de ce qui pourrait être l’élection la plus importante de nos vies à tous. ».
Pour la première fois, un haut responsable de l’administration Trump parle sous couvert d’anonymat.
Dans les grandes lignes, disons qu'il caractérise Trump avec la phobie de la vérité, de la "mauvaise" pub qui le dénigre quand il fait son autopromotion.
Pour lui, c'est au diable l'empathie que l'âge allège son égo sans présomption par son art du "deal" pour effacer la solitude de son management. Dans le mélange de ses idées les plus contradictoires, il n'accepte aucune plainte de sa gestion puisque la mutualisation de la société complété par le socialisme sont ses ennemis jurés naturels.
Quelques pages du livre, prises au hasard:
Conclusions du livre: "Le passé de l'Amérique est son étoile polaire. Ses leçons sont là pour assurer le renouveau du pays. Les principes directeurs qui ont unifié les États existent pour pouvoir renouer afin de préserver l'avenir. La survie de la démocratie n'a rien d'immanquable. 'L'arc de l'univers moral est long, mais il tend vers la justice' écrivait Martin Luther King. Mais nous façonnons l'histoire avec le peuple en personne qui s'aidant des ses valeurs comme d'un sextant, négocie les deux questions morales du quotidien pour en modifier le cours. "L'homme est-il apte ou inapte à être président?", une question qui se tranchera dans les urnes pour assurer une société ouverte et à la question "sommes-nous dignes ou indignes des bienfaits de la liberté?", la réponse suivra par nos modes de comportement. Si nous nous dérobons, nos noms auront laissé dans l'Histoire comme ceux d'individus qui n'auront pas su passer le flambeau en laissant la flamme s'éteindre. Bandons l'arc de l'univers moral vers la valeur qui est le vrai nerf de la vie civique : la liberté".
Pour lui, la démocratie est un danger à cause de ses infiltrations sous cutanées contraire à sa politique et qu'il ne supporte pas puisqu'il détient la vérité sur tout et souvent sur rien.
"God bless America" est une phrase que Trump assume devant son miroir avant tous ses discours qui sans se considérer comme prédateur, serait être trop discipliné et cesser d'être drôle.
Pas d'hypocrisie possible puisqu'il peut dire ce qu'il pense sans y voir lui-même d'aspects négatifs.
Trump rirait probablement si la Maison Blanche était bombardée en disant qu'il avait raison de ne pas l'habiter.
"L'AmerExit" a bien été réalisé.
"2017, première année et suivante selon Donald Trump", fin "2017, avec ses douze coups". Le plus souvent, il a fait en général ce pourquoi il a été élu au grand dam de ses opposants.
Le spécialiste des USA Corentin Sellin donnait un avis préliminaire.
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Remontons le temps...
Toute la bagarre des démocrates se résume par "il faut effacer Donald Trump"...
3 février: Caucus de l'Iowa. Les élections américaines, rien à voir avec un sprint mais un marathon et cela commençait mal pour les démocrates.
Était-ce un mauvais présage dans un jeu de poker menteur?
Le cafouillage des démocrates s'est produit deux jours après quand tous les votes n'étaient comptabilisés qu'à 71% des lieux de vote.
Cela a permis à Trump d'en rire à gorge déployée.
Un jeune outsider, Pete Buttigieg prenait une avance avec 26,8% en disant qu'une nouvelle génération au pouvoir chez les démocrates, ferait d'après lui, le candidat idéal.
Il devançait de justesse le sénateur du Vermont Bernie Sanders (25,2%), Elizabeth Warren (18,4%) et 15,5% pour Joe Biden.
Dans le même temps, Donald Trump faisait toujours son discours de l'Union.
Il venait en opposition avec force pour démolir tous les espoirs du parti démocrate.
12 février, le New Hamshere et c'était Bernie Sanders qui sortait du lot.
22 février le Nevada, 46% pour Bernie Sanders suivi par Joe Baiden avec seulement 19,6%.
"J’entends beaucoup mon nom ce soir, je me demande bien pourquoi.’, dit Bernie Sanders qui a gardé ses nerfs et son humour pour ce 10e débat des candidats démocrates à la présidentielle en Caroline du Nord.
Voila qu'une nouvelle arrive qui était enterrée pour Donald Trump: "La Russie interfère dans la primaire des Démocrates pour aider Sanders, selon un rapport officiel".
Bernie Sanders, "désormais favori", quand il en a été informé, avait réagi en disant: ‘Contrairement à Donald Trump, je ne considère pas Vladimir Poutine comme un bon ami. Il s’agit d’un voyou autocratique qui tente de détruire la démocratie. Je rejette fermement ces tentatives, et toutes les autres puissances étrangères qui veulent interférer dans notre élection.’. En 2016, des tentatives similaires avaient été rapportées pour tenter de favoriser Sanders et décrédibiliser sa rivale de l’époque, Hillary Clinton. L'amalgame qui existe entre le communisme, fait que le socialisme est presque un gros mot aux États-Unis à une certaine époque du MacCarthysme. Il serait pourtant le candidat idéal dans un match qui l’opposerait à Donald Trump. Car il polariserait sans doute le débat et certains électeurs pourraient alors décider de se rallier au Républicain, même si ce n’était pas leur première intention.
Pendant ce temps, Donald Trump continuait sa chasse aux sorcières et ses discours en parallèle en précédant les orateurs démocrates et en dressant une liste noire de fonctionnaires qui lui sont hostiles et déloyaux pour les évincer et une liste blanche de pro-Trump pour les remplacer. Entre les deux son cœur balance. Enfin cœur, on s'entend. Les plus critiques ont peur quand ils se présentent au travail, en ne sachant jamais s'ils seront inclus, encore là, à la fin de la journée. Le climat de suspicion et des espions, oreilles du président à Groundswell.
Ici, on a affaire à de grands joueurs, des gros bras et pas des débutants.
29 février Caroline du Sud, Joe Biden écrase ses adversaires avec 48,4 % et Bernie Sanders qui n'a que 19,9 %.
L'époque Obama redonnerait-elle du tonus et un ressort au mercure du baromètre électoral démocrate?
Non, tout allait se jouer avec 14 États qui passaient à la moulinette des Causus aux Primaires lors du Super Tuesday avec la Californie et le le Texas comme plats de résistance
Un nouvel entrant sur la table de jeu de poker, Michael Bloomberg, le neuvième homme le plus riche du monde, avait déjà étalé un demi-milliard en publicité en spots télévisés, radiophoniques et numériques depuis le lancement de sa campagne le 25 novembre et pensait que seul l'agent aurait raison d'une élection.
Bernie Sanders a manifesté une capacité "prodigieuse" à lever des fonds auprès de militants de base pour diffuser des spots avant ses adversaires mais pour seulement 48,6 millions de dollars. On pourrait dire que c'est un petit joueur, si on oublie l'histoire de David contre Goliath.
Au total, l'ensemble des candidats démocrates avaient consommé "ou dilapidé" 969 millions en publicité, tandis que 67,9 millions ont été dépensés pour les primaires républicaines, une formalité pour le président Donald Trump.
Non, ce n'était pas "Saterday night fever", ce "Super Tuesday" comme étape déterminante pour réunir 30%% des Grands Électeurs représentatifs alors on peaufinait de part et d'autre, les coulisses du pouvoir.
Chacun avait fait tapis sur la table de poker.
Eric Swalwell, le candidat qui avait défié le favori Joe Biden en l'appelant à passer le témoin aux plus jeunes en renonçant à briguer l'investiture de son parti.
L'hécatombe des désistements avait tout de suite suivi.
Du côté suspens, faute de grives, on allait devoir manger du merle.
La jeune étoile filante, Pete Buttigieg, Amy Klobuchar, Michael Bloomberg, Elizabeth Warren soutenaient tous Joe Biden après avoir jeté l'éponge.
Les électorats noirs et hispanique avaient un certain poids qu'il ne fallait surtout pas négliger.
La Californie, plus mobilisée que jamais contre le président actuel, avec 44 % des inscrits démocrates déclarés, représentent presque le double de l’électorat républicain (23,6 %).
10 mars: le mini Super Tuesday remporté par Joe Biden dans l’État du Mississippi, du Missouri, du Michigan et de l’Idaho alors que Bernie Sanders sortait gagnant du Dakota du Nord et que l’État de Washington donnait l'égalité entre les deux.
Selon un analyste politique de Fox News, les paris électoraux cotent une victoire de Joe Biden à 49,8 % dans la primaire démocrate, alors que Donald Trump aurait tout de même 56,5 % de chances de remporter l’élection présidentielle.
Un match de catch en paroles final dans une nouvelle série de "Dallas, ton Univers impitoyable", serait vraiment intéressant à suivre pour un spectateur étranger comme je le suis et qui n'est pas américain.
Carte interactive intermédiaire sur les élections
17 mars, L'Arizona, l'Illinois, l'Ohio et la Floride sont passés au vote et c'est Joe Biden qui confirme son statut de favori.
Bernie Sanders se retirait de la course à la présidentielle américaine.
A 77 ans, Joe Biden est donc le seul adversaire démocrate qui va affronter Donald Trump.
Joe Biden ou Bernie Sanders face à Donald Trump?
Tous deux, comme de petits vieux, ils vont se rencontrer en novembre.
Est-ce que les élections vont se produire à partir de homes?
Un débat se posait la question.
La déclaration de Trump qui fermait les portes des States à tous les ressortissants européens mais ni aux biens ni à ceux de Unided Kingdom, allait-elle remettre une nouvelle mouche du coche au Brexit?
"Alea jacta est" pouvait-on en conclure..si et seulement si, il n'y avait rien de nouveau... Ce ne fut pas le cas...
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"Covid-19", l’épreuve du feu
Bien avant le départ de la pandémie de coronavirus, plusieurs experts avaient souligné l’impréparation des États-Unis pour faire face à un tel fléau. Aveuglée par ses préoccupations géopolitiques et stratégiques, l’Administration américaine a balayé toutes les mises en garde.
Trump devait simplement prouver que son administration avait tout fait pour le succès économique de l'Amérique en maintenant la barre du succès de la Bourse américaine... mais pas cela :.
Raté... Le coronavirus va jouer un rôle de trouble-fête comme intermédiaire entre les deux adversaires.
Depuis, les Américains sont devenus les plus touchés par le coronavirus que les autres pays.
Les États-Unis pourraient dépasser l'Europe en nombre de cas et devenir l'épicentre de la pandémie comme colosse au pied d'argile.
La botte secrète de Trump "appeler le Congrès américain" pour adopter rapidement une réduction des taxes sur les salaires, pour aider les ménages américains à surmonter l’impact économique de l’épidémie de coronavirus puisque "l’avenir des États-Unis reste plus radieux que personne ne peut l’imaginer" comme il le dit.
Les futures élections, mises au vestiaire et en jachère.
Trump, ému en annonçant une période "horrible"?
Va-t-il partir et se réfugier dans sa résidence secondaire en Floride?
Depuis les dernières élections, plus beaucoup de nouvelles du parti démocrate, mis en quarantaine.
Les derniers élections des États qui n'ont pas encore eu lieu, ont été reporté à une date ultérieure non précisée, alors que la situation sanitaire s'aggrave de jour en jour
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Aux États-Unis, où la pandémie progressait rapidement, le nombre des cas confirmés de contaminations dépassait déjà les 300.000, et le président Trump a prévenu que les États-Unis entraient à présent dans « une période qui va être vraiment horrible », avec « de très mauvais chiffres » comptable (bien entendu).
« Ce sera probablement la semaine la plus dure. Il va y avoir beaucoup de morts », avait-il déclaré lors d’un briefing à la Maison Blanche.
La maladie étant officiellement jugulée en Chine, les États-Unis sont en passe de devenir la nouvelle ligne de front de la pandémie.
Les derniers chiffres du 24 avril de la crise sanitaire: 869.170 diagnostiqués, 49.954 décès et 80.203 guérisons.
C'est une véritable valse des chiffres qui évolue de jour en jour...
Dans la seule ville de New York, 150.000 cas confirmés, 11.544 décès et 18.018 guéris ont été enregistrés et on ne d’enthousiaste plus pour les élections.
La ville a subi 50% des personnes infectées dans tout le territoire des États Unis.
La promiscuité est le vecteur le plus favorable au Covid-19 dans une ville de 8,7 millions d'habitants avec plus de 7.100 habitants au km2, mais c'est dans le Bronx que la population la plus pauvre "déguste" le plus.
La densité de la population dans un pays est l’un des facteurs explicatifs de la progression. La partie rurale des États-Unis est encore indemne, mais elle est notoirement sous-équipée en hôpitaux et le système de santé favorise les plus riches.
Plus d'Obamacare, plus de tentative de mutualisation des soins de santé.
Un gigantesque navire-hôpital est resté à quai à New York, comme nouveau foyer de la pandémie.
L'entretien avec Gérard Araud, ancien ambassadeur de France confiné à New York est sans doute possible.
Les États-Unis sont parmi les pays les plus endeuillés au monde. Après avoir nié les dangers de la pandémie, le président Donald Trump tentait d’apparaître en capitaine dans la tempête, malgré sa gestion erratique et contradictoire de la crise.
La pandémie, touchant de façon démesurée les Noirs américains, pointe un système de santé profondément inégalitaire, majoritairement privé et décentralisé. Elle révèle aussi, depuis deux semaines, une très forte hausse du nombre de chômeurs.
De ce côté, Trump reçoit un appui parmi les électeurs blancs qui voudraient reprendre le travail.
7 avril: La crise sanitaire majeur n'a pas empêché in extrémis les élections dans le Wisconsin.
L’électeur américain punira-t-il le président Trump pour sa mauvaise performance au début de la crise de l’épidémie du COVID-19, en choisissant Joe Biden dans l'état d’anxiété, d’incertitude, de confusion générale comme magicien de l'imprévisible? Les pertes économiques soutenues par des politiques correctives efficaces pour garantir une maîtrise rapide des impacts économiques et sociaux, seraient-elles suffisantes?
Le nombre de morts chinois, entend-on, aurait été sous-évalué.
N'en sera-t-il pas de même en Amérique?.
De toutes manières, les États Unis comme le monde entier ne seront plus les mêmes dès 2021.
Ah, si Frank Sinatra revenait, que chanterait-il?.
New York, the town where everyones can die in an America first?
Les Américains bâtissent toujours des hôpitaux de campagne de Los Angeles à Miami, avec des milliers de lits supplémentaires de réanimation.
L'Amérique, le pays où tout se règle avec des dollars du business n'empêche pas certains dans toutes les situations catastrophiques, de faire du bénéfice pour délit d'initié comme le rapporte Tibonold.
Pas de commission d’enquête parlementaire pour évaluer comment les autorités ont répondu à la pandémie du coronavirus.
La Cour suprême a consacré le rôle de la presse comme Quatrième pouvoir. «Il a fallu 70 jours pour que Donald Trump traite le coronavirus non pas comme une menace distante ou une grippe inoffensive, mais comme une force meurtrière qui s’apprête à tuer des dizaines de milliers de citoyens», écrivait le Washington Post.
Cette mauvaise note sera-t-elle suffisante pour détrôner Trump?.
Rien n'est dit, faute de combattants, faute de meetings ...
On pourrait se poser la question: Pourquoi ne pas remettre les élections à l'année prochaine et laisser de la latitude d'un temps supplémentaire?.
No, time is money...
La dernière trouvaille de Donald Trump : se mettre au soleil et s'injecter des désinfectants en pensant peut-être à sa propriété en Floride.
Sinon, attendez et rendez-vous pour le grand combat en novembre qui sera pour le moins atypique comparativement à la situation d'il y a huit ans pendant laquelle Obama disait "The best is yet to come" que l'on pourrait traduire par "if God is still blessing America, depending on the virus, the shit is yet to come for everyones in the world...
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Comment finir ce billet?
Est-ce par le film "Le rêve américain des Tuches" que l'on a présente, hasard du calendrier, il y a quinze jours sur notre télé?
.. ou la musique plus solennelle de la 9ème symphonie de Dvorak qui rappelle les grandes immigrations dans le deuxième mouvement, le plus reconnu avec la nostalgie qui en émane ....
... ou dans son concerto n°2 pour violoncelle en guise d'hommage?
Patrick Leterme répond en musique et en dessins dans un "Je Sais Pas Vous" (clic)"
Mais comme il s'agit d'élection, c'est à vous de choisir...
Choisir de la musique, n'est-ce pas plus agréable que d'avoir à choisir un Covid nième du nom?
Allusion,
PS: Les 7 du Québec m'ont présenté quelques articles sur le sujet: "La mascarade électorale", "Qu'est-ce qui changerait avec Bernie Sanders", "Le Coronavirus cours toujours" , "La fin de la course", "Le confinement sélectif", "Les banquiers tétanisés non pas par la pandémie mais par le confinement"
26/4/2020: Problème de santé de Kim-Jong-Un ? Non il est réapparu plus tard
1/5/2020: Des cadavres découverts par centaines à New York
5/5/2020: Trump promet le vaccin pour la fin de l'année
9/5/2020: Plus de 60.000 morts. Le site "Lincoln Project" est né pour éliminer Trump
16/5/2020: Les pros et contre de Trump
20/5/2020: Le Covid fracture les États Unis
21/5/2020: San Francisco, très préservée face à la propagation du virus. Épicentre mondial des géants du numérique, San Francisco pratique depuis un certain temps la distanciation sociale en faveur d’une vie du tout digital. Un mode de vie révélateur d’importantes fractures socio-culturelles, San Francisco, la ville sans contact.
Mais Donald Trump méprise la science avec son goût de la provocation.
27/5/2020: La plume de Josef Shovanec au sujet de l'état de santé de Joe Biden
2/6/2020: Le couvre-feu est instauré après l'assassinat du noir George Floyd...
9/6/2020: Après la situation économique, le Covid voici le racisme qui revient dans l'oeil de Pierre Marlet pour détrôner Trump.
22/6/2020: Trump avait voulu sortir de l'ombre dans un premier meeting à Tusla, la ville qui a connu les pires troubles raciaux dans le passé. Cela ne s'est pas bien passé. Beaucoup de places vides dans l'assemblée. Il n'a pas manque de faire une lapalissade en disant "Qu'il fallait moins de tests contre le Covid parce que c'est à cause de cela qu'on connaissait le nombre de contaminés".
23/6/2020: John Bolton sort un livre brûlot contre Trump. "The Room Where It Happened, A White House Memoir".
et c'est à nouveau Pierre Marlet qui suit l'affaire en se demandant si, en fonction de précédents, le livre peut nuire à Trump pour sa réélection.
8/7/2020: Non masqué, un argument politique pour Trump
17/7/2020: Pourquoi les Américains ont choisi Donald Trump comme président? Réponse.
28/7/2020: Trump et la mafia
18/8/2020: Trump peut-il encore gagner les élections:
21/8/2020: La campagne de Trump est lancée avec la convention et la poste pourrait apporter une avance pour Trump selon Pierre Marletet le fait d'être mis en en échec, rend Trump encore plus vindicatif, ce que ses fans préfèrent en lui.
28/8/2020: Dernière ligne droite
10/9/2020: Deux choses qui pourraient détrôner Trump:
- Son attitude au sujet du Vietnam
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11/9/2020
25/9/2020: Donald Trump pourrait ne pas reconnaitre son éventuelle défaite
30/9/2020: Débat entre Trump et Biden qui commence bien et termine en pugilat
8/10/2020: "Le débat aux antipodes des vice-présidents fait mouche, plutôt que de gagner des points" ... littéralement
10/10/2020: interlocuteur Erick Orsena sur le sujet de l'élection américaine
12/10/2020: Ce lundi, Trump, après son "Covid positif", organise un meeting en Floride. Cet Etat a toujours été le plus disputé. Au temps de Bush Junior contre Al Gore, le match s'est poursuivi jusqu'à la dernière minute dans un imbroglio amusant à regarder les trous dans des cartes perforées. La Cour suprême a dû trancher. Cette fois, c'est l'égalité 48-48% en intentions de vote. Retraités de + de 65 ans et Hispaniques avec 1/4 des habitants, cubains et portoricains. L'épouvantail du risque du socialisme présenté pour effrayer les Cubains par Trump. Cette visite était prévue le 16 octobre et le 12 octobre un nouveau débat avec Biden tous deux annulés.
La nièce de Donald Trump, Mary Trump a sorti son livre "Trop ou jamais assez". "Mon oncle est un tricheur, un raciste, un sexiste, Dernier contact le 4 avril 2017. Si Donald est réélu, conforté, il passera à la vitesse supérieure et ce sera la fin de la démocratie aux Etats Unis".
13/10/2020: Les magazines scientifiques attaquent:
14/10/2020: Menace contre la démocratie des States et du monde démocratique.
22/10/2020: Dernière confrontation entre Trump et Biden ... presque normale
Commentaires
Le leader nord-coréen Kim Jong-Un serait à l’agonie, voire déjà décédé.
C’est la rumeur qui circule en Chine, au Japon et aux Etats-Unis.
L’information n’est confirmée par aucune source officielle.
Le régime nord-coréen cultive le secret concernant ses dirigeants. Mais il semble bien que Kim Jong-Un a subi une importante intervention chirurgicale, il y a quelques jours.
Le leader nord-coréen a disparu des médias de son pays depuis le 11 avril. Il aurait subi à ce moment une délicate opération cadio-vasculaire. Selon Daily NK un site d’information sud-coréen généralement bien informé, cette opération a été rendue nécessaire par les effets du tabagisme, de l’obésité et du surmenage du dirigeant.
L’opération ne se serait pas déroulée comme prévu. L’agence Reuters explique que la Chine a dû envoyer une équipe d’experts médicaux en Corée du Nord. Plusieurs médias affirment depuis plusieurs jours que Kim Jong-Un se trouve dans un état grave. Cette information a été démentie en Corée du Sud et par le président américain lui-même.
Ces dernières heures, une dirigeante d’un média officiel de Hong Kong a annoncé que Kim Jong Un avait perdu la vie. Selon un site américain, il est sur son lit de mort, sans chance de survie. Il serait dans un état végétatif, selon un magazine japonais.
Les médias officiels nord-coréens restent bien entendu muets sur l’état de santé du leader. S’il devait disparaître, on estime que sa sœur cadette devrait lui succéder.
Au vert ?
Un train appartenant vraisemblablement à Kim Jong Un a été repéré sur des photos satellites d’une station balnéaire de l’est de la Corée du Nord, affirme le site américain de référence 38North. Le train apparaît sur des clichés, datés des 21 et 23 avril, dans une gare qui est réservée à la famille Kim, a précisé le site dans un article diffusé ce samedi.
38North explique que la présence de ce train "ne prouve rien quant à l’endroit où se trouve le dirigeant nord-coréen ni n’indique quoi que ce soit sur son état de santé". Mais cela accrédite les informations selon lesquelles Kim Jong-un se trouverait dans une zone réservée à l’élite sur la côte est", poursuit le site.
Les spécialistes de la Corée du Nord se perdent en conjectures quant à l’état de santé de Kim qui n’est apparu sur aucune des photographies officielles des célébrations du 15 avril.
Cette journée est pourtant la plus importante du calendrier politique nord-coréen car elle est celle où tout le pays commémore la naissance du fondateur du régime, Kim Il Sung, grand-père du dirigeant actuel.
https://www.rtbf.be/info/monde/detail_coree-du-nord-mais-ou-est-kim-jong-un?id=10489764
Kim va réapparaître très vite, ne craignez rien.... :-))
Écrit par : L'enfoiré | 26/04/2020
Après la polémique du désinfectant, Trump ne veut plus perdre son «temps» en points presse
Le président américain Donald Trump a tweeté samedi que ses points presse quotidiens sur la pandémie de nouveau coronavirus ne méritaient pas qu’il y consacre du temps, deux jours après avoir suscité une polémique mondiale en semblant envisager de traiter la maladie au désinfectant.
« À quoi sert d’avoir des conférences de presse à la Maison Blanche quand les ’médias orientés’ ne font que poser des questions hostiles et refusent ensuite de rapporter la vérité ou les faits de manière exacte », a écrit le président républicain.
« Ils font des audiences record, et le peuple américain n’a rien d’autre que des fake news. Ça ne vaut pas le temps et l’effort ! «, a-t-il tweeté.
Piqué au vif
Ses propos semblent confirmer des informations de médias américains selon lesquelles, piqué au vif par les questions sur sa gestion de la crise sanitaire, il envisageait de cesser ses conférences de presse, retransmises sur des chaînes de télévision du câble, et qui peuvent parfois durer plus de deux heures.
Le président des États-Unis, le pays le plus endeuillé par la pandémie avec plus de 53.000 morts, avait créé la stupéfaction jeudi lors d’un de ces points presse.
« Je vois que le désinfectant l’assomme (le coronavirus) en une minute. Une minute. Et est-ce qu’il y a un moyen de faire quelque chose comme ça avec une injection à l’intérieur ou presque comme un nettoyage ? », avait-il déclaré.
Donald Trump a finalement assuré vendredi s’être exprimé de façon « sarcastique », avant de mettre un terme, dans la soirée, à sa conférence de presse après seulement une vingtaine de minutes, sans prendre de questions.
Samedi, après cinquante points presse en deux mois, la Maison Blanche n’en a tenu aucun.
Donald Trump, qui brigue un second mandat en novembre à la Maison Blanche, a utilisé ces briefings pour vanter les politiques menées par son administration, rejeter les critiques et s’en prendre à la Chine, aux Démocrates et aux journalistes américains.
https://www.lesoir.be/296962/article/2020-04-26/apres-la-polemique-du-desinfectant-trump-ne-veut-plus-perdre-son-temps-en-points
Écrit par : L'enfoiré | 26/04/2020
«Confiance en soi et apitoiement»: Trois journalistes du «New York Times» passe les discours de Trump à la loupe
Le NYT a analysé chaque mot prononcé par M. Trump lors de ses briefings à la Maison Blanche et d’autres communications présidentielles sur le virus – plus de 260 000 mots – depuis le 9 mars, lorsque l’épidémie a entraîné de vastes perturbations dans la vie quotidienne, jusqu’à la mi-avril. Les transcriptions montrent des schémas et des répétitions frappants dans son message, « et révèlent un étalage de confiance en soi et d’apitoiement du président, comme les historiens n’en ont jamais vu auparavant ».
Les déclarations de Trump les plus récurrentes sont de loin les autofélicitations, environ 600, souvent basées sur des exagérations et des mensonges. Il attribue bien souvent aux autres le mérite de leur travail (plus de 360 fois), mais il les blâme aussi (plus de 110 fois) pour les lacunes de la réponse américaine au virus.
Trump a mentionné son prédécesseur, le président Barack Obama, une dizaine de fois. Il a également fait référence aux gouvernements précédents une trentaine de fois, les accusant souvent de l’avoir laissé dans de mauvaises conditions.
« Alors que d’autres présidents considéraient les moments de crise comme une occasion de rassembler la nation, M. Trump a utilisé les apparitions à la télévision le soir comme un exercice de promotion de sa marque. Les briefings sont devenus si problématiques – surtout après la dangereuse suggestion de Trump la semaine dernière selon laquelle l’injection de désinfectant pourrait aider les personnes atteintes du virus – que la Maison Blanche envisage maintenant de les limiter », affirment les journalistes.
Au panthéon
Le président qualifie également son leadership d’« historique », « et s’est même placé au panthéon des présidents comme Lincoln et Roosevelt qui ont mené la nation à travers certains de ses moments les plus sombres, avec des phrases comme « Nous avons fait du travail, comme personne n’en a jamais fait ».
Il a moins souvent mentionné le travail acharné et le dévouement des Américains ordinaires comme les infirmières et les camionneurs. Le NYT qualifie son autoglorification d’unique pour un président américain. « Son approche est également extraordinaire car il s’attribue le mérite et exige une confirmation, tout en demandant aux personnes en grande difficulté de ralentir la propagation du virus ».
Le président s’appuie sur un vocabulaire qu’il a développé au fil des décennies pour se promouvoir et promouvoir son entreprise, explique Jennifer Mercieca, historienne à l’université Texas A&M.
« L’objectif premier de Trump est de diffuser de bonnes nouvelles et des informations et de mettre la marque Trump sur le marché : Trump, c’est génial. La marque Trump est formidable. La présidence de Trump est formidable », a-t-elle déclaré. « Ce n’est ni le bon moment ni le bon endroit pour le faire ».
https://www.lesoir.be/297245/article/2020-04-27/confiance-en-soi-et-apitoiement-le-new-york-times-passe-les-discours-de-trump-la
Écrit par : L'enfoiré | 27/04/2020
Petit retour sur les PIB des Etats du monde
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_PIB_(PPA)
Écrit par : L'enfoiré | 27/04/2020
Les États-Unis vont emprunter la somme inédite de 2 999 milliards de dollars
Le pays ne s'est jamais autant endetté en si peu de temps
Ce lundi 4 mai, le Trésor américain a annoncé qu’il empruntera la somme inédite de 2 999 milliards de dollars au second trimestre. Une décision prise afin de financer le plan de relance de l’économie du pays particulièrement paralysée en raison de la pandémie de coronavirus mais aussi accompagner la réouverture du pays.
Un emprunt de 2 999 milliards de dollars du mois d’avril au mois de juin
Avec la pandémie de coronavirus, les États-Unis ne s’étaient jamais autant endettés en si peu de temps. Ainsi, le Trésor américain a annoncé le 4 mai dernier qu’il empruntera la somme record de 2 999 milliards de dollars auprès d’émissions d’obligations au second trimestre, soit du mois d’avril au mois de juin.
Il s’agit d’un “stimulus massif”, comme l’a expliqué le CNBC, qui a pour but de financer le plan de relance de l’économie du pays, considérablement paralysée à cause du coronavirus, mais aussi accompagner la réouverture du pays. “Ce bond est principalement dû à l’impact de l’épidémie de Covid-19, y compris les dépenses de la nouvelle législation d’aide aux ménages et aux entreprises”, a ajouté le Trésor américain dans un communiqué.
“Les taux d’intérêt sont faibles”
Une telle somme paraît gigantesque, surtout lorsqu’on la compare avec les 1 300 milliards de dollars empruntés l’année dernière, comme l’a expliqué Politico. Toutefois, “les taux d’intérêt sont faibles, ce qui rend le poids de cette dette fédérale un peu plus facile à endosser”.
Par ailleurs, la Réserve fédérale a également annoncé qu’elle achètera au Trésor américain “autant de dettes que possible pour aider le pays à faire face aux conséquences économiques de la pandémie”, comme l’a rapporté à son tour la radio publique américaine NPR.
En outre, le Washington Post a expliqué que l’administration américaine pourrait également emprunter encore davantage au cours de l’année 2020. “Il est assez probable que l’économie aura besoin, pendant de très nombreux mois, d’un soutien gouvernemental important, lequel devra s’adapter à l’évolution de la situation sanitaire”, a expliqué Michael Strain.
De grandes inquiétudes face au coût humain du déconfinement
Bien que les États-Unis souhaitent relancer leur économie et versent des subventions aux entreprises particulièrement touchées par la crise du Covid-19, les épidémiologistes craignent désormais un important coût humain avec le déconfinement. De plus, ce lundi 4 mai, l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME) a réévalué ses prédictions concernant le nombre de décès du coronavirus, soit de 72 000 à environ 135 000 d’ici le 4 août prochain.
“Cette augmentation est liée à l’assouplissement des règles de distanciation sociale et à une mobilité accrue dans les États fédérés du pays (Floride, Colorado, Indiana, Nebraska et Caroline du Sud), qui ont assoupli les restrictions dans le but de relancer l’économie moribonde et de calmer les résidents inquiets”, a également rapporté CNN.
https://dailygeekshow.com/etats-unis-emprunt-dollard-economie-coronavirus/?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=Newsletter_Journaliere_2020_05_09
Écrit par : L'enfoiré | 10/05/2020
"Que se passe-t-il aux Etats-Unis ?" par Régis DESMARAIS (son site)
Occupés à sortir du confinement, les Français accordent une oreille discrète à l’actualité politique des Etats-Unis. Pourtant, une grande agitation s’empare des cercles du pouvoir. La campagne présidentielle américaine devient la scène d’un combat complexe et titanesque.
https://www.agoravox.fr/actualites/international/article/que-se-passe-t-il-aux-etats-unis-224366
Écrit par : L'enfoiré | 13/05/2020
Trump se réjouit de voir que son pays compte le plus grand nombre de cas de coronavirus: "C'est un honneur"
Les Etats-Unis ont enregistré 1.536 morts liées au nouveau coronavirus au cours des dernières 24 heures. Plus d'1,5 million de cas y ont été recensés depuis le début de la crise sanitaire. Le pays se trouve actuellement au premier rang du classement des nations en termes de nombre de contaminations.
Si les Américains s'inquiètent quant à la propagation du virus qui ne semble pas diminuer, Donald Trump, lui, préfère rester optimiste. Le président voit ainsi dans ces chiffres un signe plutôt positif. "Je considère que c’est une bonne chose dans un certain sens car cela signifie que nos tests sont bien meilleurs, argue le locataire de la Maison-Blanche. C’est parce que nous avons plus de tests que quiconque. Je considère ça comme un honneur.'
Selon l'agence fédérale Centers for Disease Control, relayée sur la BBC,, les Etats-Unis ont réalisé 12,6 millions de tests au cours de la journée. Un nombre important, certes, mais qui ne fait pas du pays le plus grand "testeur" au monde. Selon Our World in Data publié par l'université d'Oxford, les USA se trouvent au 16e rang en termes de tests/1.000 habitants. Les pays tels que l'Islande, le Canada et la Russie le précèdent selon cette publication scientifique.
Ce n'est pourtant pas la première fois que le président se targue que son pays est au premier plan en matière de testing. Des allégations qui énervent ses opposants démocrates. Selon eux, le locataire de la Maison-Blanche ne devrait pas se vanter, bien au contraire. Le nombre élevé de cas de coronavirus aux Etats-Unis devrait être perçu par le président comme un "échec total de son leadership", estiment ainsi les démocrates.
https://www.lalibre.be/international/amerique/trump-se-rejouit-de-voir-que-son-pays-compte-le-plus-grand-nombre-de-cas-de-coronavirus-c-est-un-honneur-5ec510ef9978e24cfccde73a
Écrit par : L'enfoiré | 20/05/2020
San Francisco, très préservée face à la propagation du virus. Épicentre mondial des géants du numérique, San Francisco pratique depuis un certain temps la distanciation sociale en faveur d’une vie du tout digital. Un mode de vie révélateur d’importantes fractures socio-culturelles, San Francisco, la ville sans contact
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/00/4212177145.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 22/05/2020
Trump va-t-il repousser les élections ?
Selon presque tous les sondages aux États-Unis, la plupart des Américains sont mécontents des actions des autorités effectuées pendant l'épidémie du Covid-19. Le niveau de confiance du président actuel, selon l’étude conjointe Washington Post-Ipsos, est tombé à 43%.
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/trump-va-t-il-repousser-les-224687
Écrit par : L'enfoiré | 28/05/2020
Honteux : un conseiller de Trump qualifie les travailleurs américains de « stock de capital humain »
Cela témoigne d’un mépris évident pour les vies humaines
Alors que le chômage frappe actuellement près de 40 millions de personnes aux États-Unis, le conseiller économique de la Maison-Blanche a laissé entendre que le pays était prêt à rouvrir et à rebondir plus tôt que prévu, et que son « stock de capital humain », autrement dit sa main-d’œuvre, n’avait pas été entamé.
« Notre stock de capital humain est prêt à reprendre le travail »
Kevin Hassett a récemment créé la polémique, non seulement pour ses prévisions particulièrement optimistes concernant une réouverture rapide de l’économie, alors que de nombreux Américains s’y montrent réticents en raison des risques sanitaires, mais également pour sa rhétorique, rappelant une période sombre de l’histoire humaine et américaine.
« Notre stock de capital n’a pas été détruit, notre stock de capital humain est prêt à reprendre le travail, il y a donc de nombreuses raisons de croire que nous pouvons remonter la pente beaucoup plus vite que lors des crises précédentes », a notamment déclaré le conseiller sur CNN.
Le terme « stock humain » a longtemps été associé à l’eugénisme, une pseudoscience discréditée qui jouissait d’une certaine crédibilité auprès du grand public au début du XXe siècle. Nombre de ses adhérents, qui pensaient que la sélection était un moyen évident d’améliorer la race humaine, ont plaidé pour la limitation ou la suppression de la capacité de reproduction de ceux qui présentaient des traits « indésirables ».
En 1904, l’écrivain H. G. Wells, partisan de l’eugénisme négatif, écrivait : « La nature a toujours eu pour principe de supprimer les plus faibles, il n’y existe toujours pas d’autre moyen, sauf si nous pouvons empêcher la naissance de ceux qui deviendraient les plus faibles. C’est dans la stérilisation des échecs, et non dans la sélection des succès de la reproduction, que réside la possibilité d’une amélioration du stock humain. »
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Cette idée a eu une telle influence qu’en 1927, la Cour suprême des États-Unis avait rendu un verdict selon lequel la stérilisation obligatoire « pour la protection et la santé de l’État » ne violait pas le 14e amendement.
Le tollé provoqué par la formulation pour le moins maladroite d’Hassett témoigne non seulement de la profondeur de l’offense causée par la résurgence des idées et de la rhétorique eugéniste, mais également d’un certain mépris pour les vies humaines, s’effaçant au profit du capital. Comme l’a fait remarquer l’économiste Justin Wolfers : « Quand vous ne considérez pas les travailleurs comme des personnes, vous faites également une erreur sur le plan économique. »
S’il a admis que le taux de chômage pourrait encore frôler les 20 % d’ici la fin du mois de juin, Hassett s’est montré particulièrement optimiste concernant la reprise de l’économie, estimant que le marché de l’emploi américain pourrait retrouver son niveau pré-pandémie bien plus tôt que ce que certains économistes prévoyaient.
« J’ai deux amis très proches, tous deux conservateurs et professeurs à Harvard. L’un pense que cela prendra des années, et l’autre que cela interviendra pratiquement du jour au lendemain. Et cet autre ami, Robert Barro, pense que la situation ressemble un peu à la période post-Seconde Guerre mondiale, avec des pays n’ayant pas vu leur capital détruit par le conflit ayant pratiquement fait tourner leur économie à un rythme de 40 à 50 % par an. »
Toutefois, même si le conseiller américain a estimé que « l’ensemble des signes de reprise économique » seraient visibles d’ici fin 2020, il n’a pas exclu que le taux de chômage puisse encore être supérieur à 9 %, ce qui ne ferait assurément pas les affaires de Donald Trump en vue d’une réélection.
https://dailygeekshow.com/stock-humain-travailleur-usa/?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=Newsletter_Journaliere_2020_05_30
Écrit par : L'enfoiré | 01/06/2020
Mort de George Floyd: des heurts près de la Maison Blanche
Il y a eu dimanche de nouveaux affrontements entre policiers et manifestants.
La police a utilisé du gaz lacrymogène dimanche près de la Maison Blanche pour disperser des manifestants n’ayant pas respecté le couvre-feu instauré dans la capitale, à l’instar d’autres grandes villes des Etats-Unis où des milliers de personnes manifestent parfois avec violences depuis plusieurs jours contre les brutalités policières et le racisme.
Le couvre-feu a été imposé à Washington, Los Angeles et Houston pour empêcher que les manifestations à la suite de la mort de George Floyd, un Afro-Américain décédé après son interpellation par la police de Minneapolis (Minnesota), ne débouchent sur de nouvelles violences et de nouveaux pillages.
Mais tandis que l’administration du président Donald Trump qualifiait de terroristes les instigateurs des émeutes, il y a eu dimanche de nouveaux affrontements entre policiers et manifestants. Plusieurs milliers de personnes ont pris part à travers le pays à ces rassemblements contre les violences policières et le racisme.
Donald Trump emmené dans un bunker souterrain
A Washington, une foule s’est massée devant la Maison Blanche en scandant des slogans, en allumant des feux et en brandissant des pancartes. Selon le New York Times, Donald Trump avait été emmené vendredi à l’abri dans un bunker souterrain par le Secret Service --service de protection du président et de personnalités--, lors d’une manifestation similaire devant sa résidence.
Tout en disant comprendre leur colère, nombre de responsables locaux ont exhorté les manifestants à la retenue avant cette sixième nuit de protestation, tandis que Donald Trump, confronté aux désordres civils les plus graves de son mandat, fustigeait les «anarchistes» en les nommant terroristes de gauche
https://www.lesoir.be/304219/article/2020-06-01/mort-de-george-floyd-des-heurts-pres-de-la-maison-blanche
Écrit par : L'enfoiré | 01/06/2020
Trump menace de déployer l’armée pour réprimer les manifestations dans tout le pays
Des manifestants s'agenouillent lorsqu'ils sont redirigés par des policiers le lundi 1er juin 2020 dans le quartier de Hollywood à Los Angeles. (AP Photo/Ashley Landis)
Lundi, le Président américain a déclaré qu’il pourrait déployer les forces militaires si les Etats ne parviennent pas à mater les manifestations qui secouent tout le pays depuis le meurtre de George Floyd, un Américain noir de 46 ans tué par la police lors de son arrestation la semaine dernière.
Le fossé entre les manifestants qui crient justice au nom de George Floyd et le leadership américain se creuse encore davantage. Lundi, Donald Trump s’est exprimé quant aux troubles sociaux qui secouent désormais tout le pays. Un discours qu’il a tenu dans la Roseraie de la Maison Blanche, et après lequel il a ‘fait une promenade dans le jardin’, indique CNBC.
‘Je mobilise toutes les ressources fédérales et locales, civiles et militaires, pour protéger les droits des Américains respectueux de la loi’, a affirmé le Président des Etats-Unis. ‘Aujourd’hui, j’ai fortement recommandé à chaque gouverneur de déployer la Garde nationale en nombre suffisant pour que nous dominions les rues. Les maires et les gouverneurs doivent établir une présence écrasante jusqu’à ce que la violence soit maîtrisée.’
‘Si une ville ou un État refuse de prendre les mesures nécessaires pour défendre la vie et les biens de ses habitants, alors je déploierai l’armée américaine et je résoudrai rapidement le problème pour eux’ a-t-il ajouté.
Il a menacé d’invoquer l’Insurrection Act, cette loi vieille de 1807 (!) qui lui permettrait de déployer des soldats américains en service actif pour surveiller les rues des États-Unis.
Gaz lacrymogène près de la Maison Blanche
Donald Trump en a également profité pour dénoncer les manifestations qui se déroulaient au moment même… Près de la Maison Blanche, réprimées par la police à coup de gaz lacrymogène. ‘Ce qui s’est passé dans cette ville [Washington DC] la nuit dernière est une honte totale. Au moment où nous parlons, j’envoie des milliers et des milliers de soldats lourdement armés, de militaires et d’agents de la force publique pour mettre fin aux émeutes, aux pillages, au vandalisme, aux agressions et à la destruction gratuite de biens’, a-t-il déclaré.
Comme souvent lors de manifestations de ce genre, le Président a détourné l’attention des vraies revendications pour se concentrer sur les pillages et actes de violence qui y ont lieu. Toutes les manifestations ne sont pourtant pas violentes, comme le démontre une foule veillant à Minneapolis où George Floyd a été tué, jurant de ne pas être dissuadée par le couvre-feu de 22 heures mis en place dans plusieurs Etats.
Et ça ne s’arrête pas là. Après son discours, Trump a traversé la place où se tenaient les manifestations (et désormais nettoyée… uniquement pour lui laisser le passage libre, semble-t-il) pour se poster devant l’église St. John’s, incendiée la veille. Bible à la main et regard solennel, il s’est davantage ému du sort de ce bâtiment que celui des manifestants réprimés.
L’évêque de l’église a par ailleurs fermement dénoncé les actions de la police, indiquant que le Président n’avait ni prié, ni ‘reconnu l’agonie et la valeur sacrée des personnes de couleur de notre nation qui réclament à juste titre la fin de 400 ans de racisme systémique et de suprématie blanche dans notre pays’. ‘Dans le diocèse de Washington […] nous nous associons à ceux qui cherchent à obtenir justice pour la mort de George Floyd et d’innombrables autres personnes par l’acte sacré de protestation pacifique’, a déclaré Mariann Edgar Budde.
Depuis lundi matin, 23 États et le District de Columbia ont mobilisé plus de 17.000 membres de la Garde nationale pour soutenir les autorités locales et étatiques. Lors d’une vidéoconférence avec les gouverneurs des Etats lundi, Trump les a accusé de ne pas utiliser des méthodes plus dures pour réprimer les manifestations sur leur territoire.
‘Vous devez dominer, si vous ne dominez pas, vous perdez votre temps. Ils vont vous écraser. Vous allez passer pour une bande d’abrutis. Vous devez dominer’, a répété le Président.
https://fr.businessam.be/trump-menace-de-deployer-larmee-pour-reprimer-les-manifestations-dans-tout-le-pays/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_matin_trump_ou_la_politique_de_la_menace_brexit_la_perspective_dun_no_deal_tourisme_mode_demploi&utm_term=2020-06-02
Écrit par : L'enfoiré | 02/06/2020
Le lourd passé de Derek Chauvin, le policier accusé de la mort de George Floyd, refait surface
Son nom est aujourd'hui connu de tous et synonyme de colère. Le lourd passé de Derek Chauvin, le policier accusé de la mort de George Floyd, refait surface.
Le monde en tremble encore. Lundi dernier, George Floyd, un Afro-Américain âgé de 46 ans, est décédé dramatiquement après son interpellation à Minneapolis. La vidéo de son arrestation très violente pour un délit mineur est devenue virale. On y voit un policier blanc plaquer au sol George Floyd et maintenir avec force et pendant plusieurs minutes son genou sur le cou de ce dernier. "Je ne peux plus respirer", avait alors supplié, sans réponse, George Floyd, aujourd'hui décédé. Le policier, aujourd'hui pointé du doigt partout à travers le monde, c'est Derek Chauvin, un agent de 44 ans. Le 26 mai dernier, lui et trois autres agents impliqués dans le drame, ont été licenciés. Il est néanmoins le seul à avoir été inculpé le 29 mai pour homicide involontaire et "acte cruel et dangereux ayant entraîné la mort".
Objet de nombreuses plaintes
Ce drame a fait resurgir à la lumière du jour le passé trouble du policier. Selon les informations de CNN, en 19 années de service, il aurait fait l'objet de 18 plaintes. Au final, seulement deux d'entre elles auraient abouti sur une lettre de réprimande. Derek Chauvin aurait également été impliqué dans plusieurs fusillades. Une première en 2006, où lui et cinq de ses collègues ont abattu un quadragénaire, une seconde en 2008 où il a blessé par balle un suspect lors d'une intervention domestique et une dernière en 2011, où lui et sa patrouille ont blessé un suspect lors d'une course-poursuite. L'homme en question était mort quelques heures plus tard. Un Grand Jury avait à l’époque estimé que l’usage de la force était justifié.
Lui et sa victime ont travaillé dans le même établissement
Autre fait surprenant, Dereck Chauvin et George Floyd se connaissaient peut-être. Ils auraient tous deux travaillé au même endroit, dans un night-club de Minneapolis. La tenancière décrit d'ailleurs le policier comme quelqu'un de violent, qui se montrait agressif envers la clientèle noire. "Il frappait chaque personne qui était impliquée dans une bagarre au lieu de les arrêter. Et ensuite il appelait les renforts. Sans vous en rendre compte, vous aviez cinq ou six voitures de police qui débarquaient", a-t-elle confié à Fox News. Au total, Derek Chauvin y a travaillé comme agent de sécurité pendant 17 ans, en parallèle avec son emploi dans la police. George Floyd a lui été videur lors d’une douzaine de soirées en 2019. Pour cette raison, l'ancienne propriétaire de la boîte de nuit explique néanmoins qu'il est peu probable que les deux hommes se soient croisés.
Jusqu'à 35 ans de prison
Aujourd'hui, le policier risque jusqu'à 35 ans de prison. Il est incarcéré dans une prison du Minnesota et fait l’objet d’une surveillance renforcée. Suite au scandale, sa femme vient de demander le divorce. Kellie Chauvin, âgée de 45 ans, est d'origine asiatique et a été élue en 2018 Miss Minnesota America. Elle a souhaité apporter son soutien à la famille de la victime. "Elle est dévastée par la mort de M. Floyd et sa plus grande compassion va à sa famille, à ses proches et à tous ceux qui pleurent cette tragédie", ont déclaré ses avocats.
Depuis plusieurs jours, George Floyd est devenu le symbole de tout un mouvement, "Black Lives Matter", qui prend chaque jour un peu plus d'ampleur. Partout à travers le monde, des manifestations éclatent avec un message clair: stopper le racisme.
https://www.lalibre.be/international/amerique/le-lourd-passe-de-derek-chauvin-le-policier-accuse-de-la-mort-de-george-floyd-refait-surface-5ed610e97b50a63007e3b8ab
https://www.lalibre.be/international/amerique/le-lourd-passe-de-derek-chauvin-le-policier-accuse-de-la-mort-de-george-floyd-refait-surface-5ed610e97b50a63007e3b8ab
Écrit par : L'enfoiré | 02/06/2020
Mattis sort du silence: ‘Nous sommes témoins des conséquences de trois années sans leadership’
L’ancien Secrétaire à la Défense des États-Unis, James Mattis, est sorti de sa réserve mercredi pour accuser Donald Trump d’essayer de ‘diviser’ l’Amérique, suite aux manifestations dénonçant le racisme, les violences policières et les inégalités sociales après la mort de George Floyd. Sans surprise, la réponse, cinglante, du président américain n’a pas tardé.
‘De mon vivant, Donald Trump est le premier président qui n’essaye pas de rassembler les Américains, qui ne fait même pas semblant d’essayer. Au lieu de cela, il tente de nous diviser’, a déclaré James Mattis dans une déclaration mise en ligne par The Atlantic mercredi. ‘Nous sommes témoins des conséquences de trois années de cet effort délibéré. Nous sommes témoins des conséquences de trois années sans un leadership mature.’
C’est la première fois que cet ancien général des Marines, qui avait démissionné de son poste de Secrétaire à la Défense fin 2018 pour protester contre le retrait des troupes américaines de Syrie, commente ouvertement les décisions du président américain.
‘J’ai observé le déroulement des événements de cette semaine, en colère et consterné’, explique-t-il encore, affichant son soutien aux manifestants qui demandent ‘à raison’ l’égalité des droits.
‘Nous devons rejeter (…) ceux qui, au pouvoir, se moqueraient de notre Constitution’
Depuis maintenant 9 jours, les manifestations, le plus souvent pacifiques mais parfois émaillées de violences voire de pillages, se multiplient aux États-Unis suite au décès de George Floyd, asphyxié par un policier lors de son arrestation le 25 mai dernier. Muet sur les inégalités dénoncées par les manifestants, Donald Trump a en revanche tenté de se présenter en ‘président de la loi et de l’ordre’ et menacé de recourir à l’armée.
‘Nous ne devons pas nous laisser distraire par une poignée de hors-la-loi. Les manifestations, ce sont des dizaines de milliers de personnes de principes qui insistent pour que nous soyons à la hauteur de nos valeurs’, a affirmé James Mattis. Avant de conclure: ‘Nous devons rejeter et tenir pour responsables ceux qui, au pouvoir, se moqueraient de notre Constitution.’
‘Le général le plus surestimé du monde’
Sans grande surprise, et dans le style vindicatif qui le caractérise, Donald Trump n’a pas tardé à réagir aux propos de son ancien Secrétaire à la Défense.
‘La seule chose que Barack Obama et moi avons probablement en commun, c’est que nous avons tous deux eu l’honneur de virer Jim Mattis, le général le plus surestimé du monde’, a déclaré le président américain. ‘J’ai demandé sa lettre de démission, et cela m’a fait beaucoup de bien. Son surnom était ‘Chaos’, ce que je n’aimais pas, et je l’ai changé en ‘Mad Dog’. Cette dernière affirmation est contredite par le site américain Axios qui note que ce titre informel est utilisé dans la presse depuis 2004.
‘Sa force première n’était pas militaire, mais plutôt les relations publiques personnelles (sic)’, a encore clamé Donald Trump. ‘Je lui ai donné une nouvelle vie, des choses à faire et des batailles à gagner, mais il a rarement ‘ramené le bacon à la maison’ (expression signifiant ‘gagner sa croûte’, ndlr). Je n’aimais pas son style de ‘leadership’ ni beaucoup d’autres choses à son sujet, et beaucoup sont d’accord avec moi. Je suis content qu’il soit parti!’
https://fr.businessam.be/mattis-sort-du-silence-nous-sommes-temoins-des-consequences-de-trois-annees-sans-leadership/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_soir_la_situation_alarmante_de_mexique_et_de_lamerique_latine_face_au_covid_les_multinationales_centre_des_critiques_en_suisse&utm_term=2020-06-04
Écrit par : L'enfoiré | 05/06/2020
Joe Biden bat Trump dans tous les sondages. Allons-nous revivre 2016 ?
Joe Biden a remporté en toute discrétion la nomination du Parti démocrate (DNC) à la présidence le week-end dernier. Pas vraiment une surprise, car après l’abandon de Bernie Sanders début avril, Biden était le seul candidat qui restait. Mais la nouvelle a été complètement éclipsée par les marches de protestation contre le racisme et la pandémie de Covid-19.
Pourtant, Biden a le vent en poupe. Le président Donald Trump n’en mène pas large dans les sondages et perd à chaque coup face à Biden. CNN donne même au sénateur du Delaware une avance de 14% lundi (55 contre 41%). Les médias parlent déjà d’un « glissement de terrain », dans lequel Trump serait anéanti à l’échelle nationale.
Si l’histoire sert de guide, Trump ne devrait pas avoir à s’inquiéter. En 2016, aucun des six « sondages » nationaux – qui regroupent plusieurs sondages – n’avait prédit une victoire pour Trump. L’avance d’Hillary Clinton était constamment surestimée, et aucun analyste ne prévoyait une victoire de Trump au Collège électoral. Trump peut-il réaliser ce tour de force une deuxième fois?
Journées les plus chaotiques depuis 1968
L’Amérique a connu ses jours les plus chaotiques depuis 1968, une année marquée par le meurtre du Dr Martin Luther King Jr. et de Robert F. Kennedy. Tout comme à l’époque, le racisme est au cœur du problème. Des centaines de milliers d’Américains sont descendus dans les rues pendant 12 jours pour protester contre la brutalité policière qui a tué George Floyd. Le président Trump se profile près de 150 jours avant les élections comme l’homme de la « LOI et de L’ORDRE » et la semaine dernière, il voulait déployer l’armée pour « nettoyer » les rues. Le Pentagone ne l’a pas soutenu, c’est donc la Garde nationale qui est finalement intervenue.
Les événements des derniers jours jouent en faveur de Biden. C’est en tout cas le récit des médias grand public. La même presse qui, en 2016, a toujours sous-estimé l’importance de la question de l’immigration et des délits connexes, deux thèmes qui allaient porter Trump jusqu’à la Maison Blanche.
Le GOP est désormais « Trump’s Party »
Le week-end dernier, l’ancien président George W. Bush et l’ancien candidat républicain à la présidentielle Mitt Romney ont déclaré qu’ils ne voteraient pas pour Trump en novembre prochain. L’ancien secrétaire à la Défense, Colin Powell, a même annoncé qu’il voterait pour Biden. Les gens qui ont dirigé le parti républicain se retournent maintenant contre Trump. Mais dans quelle mesure ces personnes ont-elles une influence sur le GOP, qui a depuis longtemps été transformé en « Trump’s Party »?
Trump s’en tire encore pas mal au sein de ses propres troupes. Parmi les républicains, il atteint un score de satisfaction qui dépasse facilement les 80%. Les rapports sur sa mort politique imminente font sourire certains. Celui qui peut survivre « aux violeurs mexicains« , à Stormy Daniels, à John McCain, au « Grab-them-by-the Pussy », au Russia gate, à Kavanaugh ou à l’impeachment peut également survivre au mouvement « Black Lives Matter » et au Covid-19. Les démocrates et l’élite continuent de croire que le « point de basculement » est maintenant atteint. Mais cela n’a jamais été le cas.
Regardez ce qu’il fait, pas ce qu’il dit
Les électeurs de Trump ne sont pas nécessairement de grands fans de l’homme lui-même. Certains le méprisent, mais voteront pour lui car il est le « dernier homme debout » à défendre leur mode de vie. Regardez ce qu’il fait, pas ce qu’il dit, c’est l’opinion de beaucoup d’Américains. Malgré ses tempêtes quotidiennes sur Twitter souvent nauséabondes, Trump se positionne comme un républicain pur jus. Avec une politique conservatrice sur l’éducation, la fiscalité, la déréglementation et l’environnement, à droite de l’idéologie de Ronald Reagan. Il a nommé 300 juges conservateurs et a continué de rendre la vie difficile à la bureaucratie et à l’élite à Washington. Sa politique étrangère a incité les partenaires de l’OTAN à dépenser plus d’argent. Il a présenté à la Chine un projet de loi attendu depuis longtemps, pour lequel il est maintenant reconnu à contrecoeur un peu partout. Il a défendu l’État d’Israël et isolé l’Iran.
Il se fiche de ce que le reste du monde pense, il fait tout pour sa base. Pour eux, il ne s’agit pas tant de la personne de Donald Trump, mais de la lutte pour la survie entre « le mode de vie américain » qu’ils connaissent et « le chaos » que leur promet le Parti démocrate en voie de « radicalisation ». Beaucoup dans les régions de New York – Washington – Boston – Los Angeles ne voient pas le monde comme les dizaines de millions d’autres Américains à l’intérieur des terres. Tout simplement parce qu’ils obtiennent leurs informations issues de médias qui vivent dans la même bulle qu’eux.
L’ancien vice-président est très vulnérable
Biden a vécu une drôle de mise en jambe avec les primaires démocrates, qui l’ont catapulté de l’opprimé à la pole position en quelques semaines. Mais avec Bernie Sanders, Elizabeth Warren et la personnalité politique montante Alexandra Ocasio-Cortez, le Parti démocrate a certainement viré à gauche. Nous savons maintenant qui est Donald Trump, mais de nombreux Américains sont également déconcertés par la réponse de cette gauche radicale face aux événements.
Biden est resté largement invisible ces derniers mois. En premier lieu parce que son adversaire attire toute l’attention comme un aimant. Mais aussi parce que l’ancien vice-président est très vulnérable. Au temps du Covid-19, l’âge n’est plus un détail. Biden, maintenant âgé de 77 ans, s’exprime de plus en plus de manière confuse et inintelligible. Ses « gaffes » désormais légendaires font partie de son charme pour certains. D’autres se demandent si vous pouvez laisser le pays entre de telles mains par les temps qui courent. Reste à savoir s’il pourra lever ce doute dans les 150 prochains jours.
Joseph Robinette Biden Jr. est également un vieux loup de Washington depuis quarante ans. Il n’a pas non plus résolu les problèmes pour lesquels il critique maintenant Trump. Exactement ce que George W. Bush a dit à propos d’Al Gore en 2000. Peu de choses ont changé au cours des dernières décennies en ce qui concerne les problèmes raciaux aux États-Unis. « Il y a peu d’autres exemples dans l’histoire des peuples civilisés où la souffrance humaine est reçue dans une indifférence aussi extraordinaire », a écrit le sociologue W.E.B. Du Bois. C’était en 1899. Le blâme ne devrait donc pas être uniquement imputé à Donald Trump.
La campagne de Biden n’a jamais eu l’énergie d’un Sanders ou d’une Warren. Pourtant, l’ancien vice-président a besoin de leurs électeurs – souvent radicalisés – et essaie maintenant de les attirer sans perdre le centre. Un équilibre difficile qui requiert le talent verbal d’un Bill Clinton ou d’un Barack Obama. Biden n’est ni l’un ni l’autre. S’il ne réussit pas ce défi, il risque de perdre la remorque Warren-Sanders en raison de liens insuffisants et de perdre l’électeur du centre en raison d’un centrisme insuffisant. Trump compte principalement sur cela et sur l’énergie que ses énormes meetings libèrent.
Biden est susceptible d’avoir une longueur d’avance sur Trump aujourd’hui. Mais novembre est encore loin. En Amérique, le candidat qui rayonne avec le plus d’optimisme et délivre le message le plus clair gagne normalement. Les circonstances ont fait que Trump a perdu du terrain ces dernières semaines. Mais l’homme a souvent corrigé des situations apparemment sans espoir. Quiconque en doute peut toujours consulter Hillary Clinton.
https://fr.businessam.be/joe-biden-bat-trump-dans-tous-les-sondages-allons-nous-revivre-2016/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_matin_la_belgique_avait_elle_vraiment_un_plan_en_cas_de_2e_vague_trump_annonce_perdant_a_tous_les_coups_cest_reparti_pour_un_tour&utm_term=2020-06-09
Écrit par : L'enfoiré | 09/06/2020
Le covid-19, une tragédie américaine…
L’Amérique représente 4,5% de la population mondiale, mais un quart de tous les cas de coronavirus dans le monde y sont détectés, et un quart de tous les décès y sont déplorés. La réponse américaine à la pandémie résonne comme un cauchemar, l’une des pires au monde.
Le nombre de cas confirmés de Covid-19 a atteint son plus haut niveau en deux mois aux États-Unis cette semaine. Mercredi, les États-Unis ont signalé 36.358 nouveaux cas – le total quotidien le plus élevé depuis le début de l’épidémie. Selon l’OMS, le virus n’a même pas atteint son apogée en Amérique du Nord et du Sud.
Le virus met l’économie à l’arrêt
La pandémie a d’énormes implications pour l’économie, si chère au président Trump. Mercredi, même les bourses, pourtant détachées de la réalité jusque-là, ont commencé à remettre l’avenir en question.
Le Texas demande à nouveau à ses résidents de rester chez eux. La Californie et la Floride signalent un nombre record de nouveaux cas et d’admissions à l’hôpital. Dans la métropole de Houston, le nombre de lits en soins intensifs est occupé à 97%. Les gouverneurs des États qui maîtrisent mieux le virus imposent même une quarantaine aux personnes voyageant depuis d’autres États plus problématiques. En Floride, la puissante Association des restaurants et des hébergements demande au gouvernement de prendre des mesures contre les entreprises de restauration qui ignorent la distanciation sociale. Au Nevada, les employés de casino exigent le port de masques pour tous. L’UE examine en ce moment même si elle imposera bientôt une interdiction d’entrée aux Américains, au même titre que les Brésiliens et les Russes.
Les conséquences risquent d’être fatales pour la réélection de l’actuel résident de la Maison Blanche. Les calculs de Bloomberg Economics indiquent que l’indice de pauvreté atteindra un sommet en novembre. L’indice compare le taux de chômage avec l’indice des prix à la consommation.
Pendant longtemps, l’économie a semblé garantir la réélection de Trump. Mais plus maintenant. L’Economist Intelligence Unit a publié mercredi un rapport indiquant que le chômage fluctuera autour de 10% en novembre, contre 3,5% en novembre dernier. Une récupération complète est d’ores et déjà impossible avant la fin 2021, selon le magazine économique, lorsqu’un vaccin sera peut-être sur le marché.
Depuis mars, 40 millions d’Américains ont déposé des demandes de chômage. L’aide financière fournie par le gouvernement expirera en juillet. Aucun accord n’a encore été trouvé sur une prolongation. Tant de familles américaines font face à un sombre troisième trimestre.
Les États-Unis ont ignoré les paiements de plus de 100 millions de prêts étudiants, de prêts automobiles et d’autres crédits depuis début mars, selon le Wall Street Journal. 106 millions de comptes bancaires affichaient un solde négatif fin mai, soit trois fois plus qu’à la fin avril.
Or, les conditions économiques sont toujours un important indicateur du comportement électoral. Tous les indicateurs pour un éventuel second mandat sont actuellement dans le rouge rouge. D’autant plus que les chiffres de popularité du président ont à peine dépassé les 50% au cours des 4 dernières années.
Trump y croit-il toujours?
Aux États-Unis, la question se pose de savoir si Trump lui-même souhaite toujours un second mandat. La seule réponse qu’il trouve pour le moment est de lier l’augmentation du nombre de cas confirmés à l’augmentation du nombre de tests. Trump a apparemment peu appris des expériences de New York, d’Italie, d’Espagne et d’autres anciens épicentres du coronavirus. Dans de nombreux États, la situation est pire aujourd’hui qu’elle ne l’était en mars-avril.
‘Le président semble tellement pris au piège qu’il arbore un comportement défensif et autodestructeur. Ses conseillers se demandent s’il aspire vraiment à un second mandat’, écrit le New York Times. Les veilles techniques du président ne semblent plus avoir de prises sur la population, y compris dans son camp. L’homme veut relancer sa campagne contre vents et marées. Le décalage est fort: Trump pense à son avenir politique alors que l’Américain moyen tente de s’assurer un avenir tout court. Son attitude capturée par les photographes dans les jardins de la Maison Blanche en dit long. Elle fait suite à sa déconfiture lors du meeting de Tulsa (Oklahoma) devant un stade à moitié vide. Lui qui se montre toujours en homme fort, sûr de lui, et positif, affichait une mine déconfite. Une image rare.
Obama, le mur, la tension raciale, l’immigration et les statues
En fait Trump fait face à une sorte d’avalanche d’événemts défavorables: les deux livres brûlots de son ancien conseiller à la sécurité nationale et de sa nièce, sa guerre avec Twitter pourtant son réseau social de prédilection, ainsi que toute la séquence liée à Black Lives Matter. Du coup, Donald Trump se rabat sur ses ennemis de prédilection: sans fournir la moindre preuve, il a accusé son prédécesseur Barack Obama de ‘haute trahison’ (une accusation grave) et s’est engagé à plein temps sur les questions d’immigration et le mur à la frontière américano-mexicaine.
Après John Bolton, un autre livre sulfureux menace la réputation de Trump… écrit par sa propre nièce
Il joue l’autruche : la Maison Blanche réfute l’hypothèse du New York Times et confirme que Trump veut absolument entamer un deuxième mandat.
Mais de l’aveu même de Fox News, un média traditionnellement favorable à Donald Trump, l’analyste Howard Kurtz admet que le président n’est pas très enthousiaste ces derniers mois. Mais il ne pense pas que le New-Yorkais jettera l’éponge si facilement:
‘Depuis que Trump est arrivé au pouvoir, il a constamment démontré son mépris pour les médias. Les mêmes personnes qui ne lui ont pas donné de chance en 2016 uniquement à cause de son style agressif et non conventionnel. Ses conseillers ont peut-être raison de penser que modérer son ton augmenterait ses chances de battre Biden (candidat plus consensuel, y compris auprès des électeurs républicains). Mais je ne doute pas que sa réélection soit son objectif.’
https://fr.businessam.be/le-covid-19-une-tragedie-americaine/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_avec_le_covid_19_les_etats_unis_et_trump_vivent_un_cauchemar_etape_decisive_pour_lufthansa&utm_term=2020-06-27
Écrit par : Allusion | 28/06/2020
Les États-Unis n'ont jamais autant créé d'emplois en un mois
Indicateur extrêmement attendu ce jeudi, le rapport sur l'emploi américain a dévoilé un rebond du marché du travail bien plus important qu'attendu par les analystes.
4,8 millions d'emplois. Les États-Unis ont créé en juin quelque 4,8 millions d'emplois non agricoles. Ce qui représente le chiffre le plus élevé jamais enregistré sur un mois depuis le début du suivi par Washington en 1939. De son côté, le taux de chômage tombe à 11,1% contre 13,3% en mai.
7,5 MILLIONS D'EMPLOIS
Ces deux derniers mois, les États-Unis ont créé environ 7,5 millions d'emplois non agricoles. Un rebond qui est encore loin de compenser les 20,8 millions d'emplois perdus en avril.
Ces données sont nettement supérieures aux attentes. Selon les données compilées par Reuters, les analystes tablaient en moyenne sur 3 millions de créations de postes en juin et un repli du taux de chômage à 12,3%.
Notons cependant que, même si les créations de postes en mai ont été revues en hausse à 2,699 millions contre 2,509 millions annoncé initialement, ce rebond des deux derniers mois est loin de compenser l'explosion du chômage subie en avril avec 20,787 millions d'emplois détruits.
"Deux bonnes nouvelles" mais...
Sur les marchés financiers, le rapport sur l'emploi - très attendu par les investisseurs - a boosté le rebond des bourses. Le Dow Jones a ouvert sur une hausse de 1,70%, le S&P de 1,49% et le Nasdaq de 1,35%. Le dollar américain cède, lui, du terrain face à un panier de devises.
"C'est une bonne nouvelle, même s'il faut prendre en considération le fait que ces chiffres reflètent la réouverture de l'économie avant l'annonce des chiffres des nouveaux cas (de contamination)."
"C'est une bonne surprise", a réagi Peter Cardillo, chef économiste de Spartan Capital Securities à New York. "C'est une bonne nouvelle, même s'il faut prendre en considération le fait que ces chiffres reflètent la réouverture de l'économie avant l'annonce des chiffres des nouveaux cas (de contamination)."
Et d'ajouter: "Le fait que le taux de chômage soit revenu à 11,1% est aussi une bonne nouvelle mais cela reste un taux à deux chiffres, ce qui est problématique pour la suite. Toute la question est de savoir si cela va continuer ou se stabiliser. Je m'attends à ce qu'on assiste à une stabilisation."
... une stabilisation en vue?
Les créations de postes annoncées ce jeudi correspondent pour l'essentiel à des réembauches de salariés licenciés en mars et en avril lorsqu'un grand nombre d'entreprises, de bars, de salles de sport ou encore de cabinets médicaux avaient fermé pour tenter de freiner la propagation du Covid-19.
Les économistes expliquent également la vitesse et l'ampleur du rebond de l'emploi par l'impact du "Paychek Protection Program", un dispositif mis en place par l'Etat fédéral pour prêter aux entreprises des sommes qu'elles ne remboursent que partiellement si elles les utilisent pour continuer de payer leurs salariés. Mais les crédits alloués à ce "PPP" sont pratiquement épuisés, ce qui pourrait se traduire par une nouvelle vague de licenciements.
Autre preuve de la faiblesse de la demande: les inscriptions au chômage aux Etats-Unis n'ont que très légèrement diminué, à 1,427 millions, la semaine dernière.
Écrit par : Allusion | 02/07/2020
Fête nationale aux Etats-Unis: Trump s’en prend à la gauche, aux médias et à la Chine
Fidèle au message qu’il martèle depuis plusieurs jours, Donald Trump a une nouvelle fois minimisé la signification de la hausse spectaculaire de nombre de cas de Covid-19, qui alarme les autorités sanitaires.
Il a marqué samedi la fête nationale américaine par un discours aux accents de réunion de campagne dans une Amérique divisée, sur fond de regain du Covid-19. Les festivités ont été revues à la baisse en raison de la pandémie.
« Nous sommes en train de vaincre la gauche radicale, les marxistes, les anarchistes, les agitateurs et les pilleurs », a-t-il lancé lors d’une cérémonie dans les jardins de la Maison-Blanche.
Le milliardaire républicain s’en est aussi pris, aux médias « qui accusent à tort leurs opposants d’être racistes ». « Plus vous mentez, plus vous calomniez […] plus nous travaillerons pour dire la vérité et nous vaincrons », a-t-il asséné, à quatre mois de l’élection présidentielle.
Le locataire de la Maison-Blanche a également visé la Chine, d’où est parti le nouveau coronavirus, réaffirmant qu’elle devrait « rendre des comptes ».
Minimisation de l’épidémie
Fidèle au message qu’il martèle depuis plusieurs jours, Donald Trump a une nouvelle fois minimisé la signification de la hausse spectaculaire de nombre de cas de Covid-19, qui alarme les autorités sanitaires.
« Nous avons fait beaucoup de progrès. Notre stratégie fonctionne bien », a-t-il lancé. Il a martelé sa conviction qu’un traitement et ou un vaccin seraient probablement disponibles « bien avant la fin de l’année ».
Quelques heures plus tôt, la Floride avait annoncé un nouveau record de cas de Covid-19 à 11.458 sur les dernières 24 heures. Devant l’ampleur de la crise sanitaire, le maire du comté de Miami-Wade, le plus peuplé du pays avec près de 2,7 millions d’habitants, a décrété vendredi un couvre-feu à partir de 22h00 locales.
https://www.lesoir.be/311393/article/2020-07-05/fete-nationale-aux-etats-unis-trump-sen-prend-la-gauche-aux-medias-et-la-chine
Écrit par : Allusion | 05/07/2020
Flambée de cas de coronavirus à Tulsa après le meeting de Donald Trump
Le responsable local des services de santé a estimé qu’il était « plus que probable » que l’explosion des cas soit liée au meeting de Donald Trump.
Alors que le nombre de cas de Covid-19 avait chuté de 20 % entre la semaine du 28 juin et le 4 juillet, le département de la Santé de Tulsa a fait état de plus de 200 contaminations nouvelles chaque jour depuis lundi, avec un pic à 266 mercredi.
Pressé de dire si cette explosion de cas était due au meeting présidentiel du 20 juin, le responsable local des services de santé, Bruce Dart, a estimé qu’il était « plus que probable » qu’elle soit liée à « plusieurs grands événements qui ont eu lieu voici un peu plus de deux semaines ».
Plusieurs milliers de partisans du président américain avaient assisté le 20 juin à son grand retour depuis le début de la pandémie.
Le rassemblement avait suscité une vive polémique car beaucoup s’inquiétaient des conséquences sanitaires d’une telle foule, sans respect des distanciations physiques et notoirement rétive au port du masque, à l’image de Donald Trump lui-même.
La température des participants était prise à l’entrée de la salle et des masques distribués mais le port n’était pas obligatoire. L’écrasante majorité du public avait assisté au meeting à visage découvert.
Plusieurs membres de l’équipe de campagne du milliardaire républicain ont été testés positifs au Covid-19 avant et après le meeting de Tulsa, de même que des agents du Secret Service, le service de protection des personnalités.
Des milliers de personnes avaient également participé la veille dans cette ville du Sud du pays aux célébrations de « Juneteenth », qui commémore la libération des derniers esclaves au Texas en 1865. Par contraste avec le meeting présidentiel, la quasi-totalité des participants à cette fête, organisée en plein air, portaient des masques et la distanciation sociale était de rigueur, avait constaté l’AFP.
Avant le rassemblement de Tulsa, l’équipe de campagne de Donald Trump avait fait signer à ses soutiens désirant se rendre au meeting une décharge l’exonérant de toute responsabilité en cas de contamination au Covid-19.
https://www.lesoir.be/312197/article/2020-07-09/etats-unis-flambee-de-cas-de-coronavirus-tulsa-apres-le-meeting-de-donald-trump
Écrit par : Allusion | 09/07/2020
LE SPECTACLE NAVRANT DES ÉTATS-UNIS
To be left or right?
That's the question
https://www.pauljorion.com/blog/2020/07/19/video-le-spectacle-navrant-des-etats-unis/
Écrit par : Allusion | 20/07/2020
Trump refuse d’imposer le port du masque
L’épidémie flambe aux États-Unis et pourtant, le président américain Donald Trump se dit opposé à l’idée d’imposer le port du masque aux citoyens américains car selon oui, le virus ‘finira par disparaître’.
‘Ça va disparaître et j’aurai raison’, a déclaré le président américain dans une interview à Fox News Sunday, diffusée dimanche.
Selon un comptage réalisé ce samedi par l’université Johns Hopkins, plus de 60.000 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés dans le pays en 24 heures, portant à environ 3,7 millions le nombre total de cas depuis le début de la pandémie.
D’après Donald Trump, ‘beaucoup de [nouveaux] cas sont des gens jeunes qui vont guérir en un jour’. ‘Ils ont le nez qui coule et on comptabilise ça comme un test […]. Beaucoup de ces cas ne devraient même pas être des cas’, a ajouté le milliardaire en parlant des statistiques actuelles sur l’Europe, ( alors que le nombre d’infections a fortement baissé). ‘Ils ne dépistent pas. Ils ne dépistent pas’, a-t-il lancé.
Quant au taux de mortalité, le président a affirmé que son pays avait ‘l’un des taux les plus bas, peut-être le plus bas au monde’, ce que contredisent certains experts.
Une ‘certaine liberté’
Plusieurs États et villes ont déjà rendu le masque obligatoire pour tenter de contenir l’épidémie, et pourtant, le président américain souhaiterait que les citoyens puissent avoir le choix de le porter, ou non : ‘Non, je veux que les gens aient une certaine liberté […] et je ne suis pas d’accord avec l’affirmation selon laquelle si tout le monde met un masque tout va disparaître’.
‘Avant, tout le monde disait «ne mettez pas de masque », tout à coup tout le monde doit porter un masque, et comme vous le savez les masques causent des problèmes aussi. Ceci dit, je crois aux masques. Je pense que les masques, c’est bien, a-t-il ajouté.
Donald Trump, très réticent à l’idée de porter un masque, ne s’est lui-même montré qu’une seule fois en public avec un masque.
https://fr.businessam.be/epidemie-trump-refuse-dimposer-le-port-du-masque/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_chiffres_en_hausse_ce_nest_pas_encore_dramatique_mais_il_est_temps_dagir_sommet_europeen_reprise_des_negociations_a_16h00&utm_term=2020-07-20
Écrit par : Allusion | 20/07/2020
Un seul mandat pour Trump ?
Donald Trump, 74 ans, assure que Joe Biden, 77 ans, «marionnette» de la gauche radicale, veut abolir l’«American Way of Life». Le candidat démocrate évoque, lui, une «bataille pour l’âme de l’Amérique».
Le milliardaire républicain, à la traîne dans tous les sondages, redoute une humiliante défaite qui ferait de lui le premier président d’un seul mandat depuis plus d’un quart de siècle.
Rien n’est joué, bien sûr. Après trois ans et demi de rebondissements, de nouveaux coups de tonnerre sont possibles.
Mais la pandémie a considérablement affaibli le locataire de la Maison Blanche, mal à l’aise dans l’exercice de la gestion de crise. Elle a été pour lui une occasion ratée: celle de se poser en capitaine de navire fiable par gros temps.
Trump a changé de directeur de campagne et a effectué, en début de semaine, un virage sur le Covid-19, reconnaissant, après des semaines de déni, que la situation allait «empirer avant de s’améliorer».
«Donner l’exemple est très important», a-t-il affirmé jeudi soir, annonçant l’annulation de la grande convention républicaine ouverte au public prévue à Jacksonville en Floride.
Le ton est désormais plus présidentiel. S’y tiendra-t-il? Si l’on se fie aux quelque 1.300 jours qu’il vient de passer à la Maison Blanche, il est permis d’en douter.
Les chiffres ne sont, pour le moment, pas rassurants pour l’ancien homme d’affaires de New York.
Selon la moyenne des sondages nationaux établie par le site RealClearPolitics, Joe Biden a, depuis plus de six semaines, une avance sur Donald Trump de 8 à 10 points de pourcentage.
Depuis 1980, tous les candidats qui avaient un avantage aussi important au même stade l’ont emporté, à une exception près: celle du démocrate Michael Dukakis, finalement battu par George Bush en 1988
https://www.lesoir.be/315028/article/2020-07-24/etats-unis-trump-la-traine-dans-les-sondages-100-jours-de-lelection
Écrit par : Allusion | 24/07/2020
Donald Trump évoque un possible report de l’élection présidentielle en raison d’un risque de fraude
Le président américain Donald Trump a évoqué jeudi, pour la première fois, l’hypothèse d’un report de l’élection présidentielle, mettant en avant des risques de fraude liés selon lui à l’épidémie de Covid-19. « 2020 sera l’élection la plus inexacte et la plus frauduleuse de l’histoire », a-t-il tweeté, évoquant le recours élargi au vote par correspondance pour le scrutin du 3 novembre. « Ce sera une véritable honte pour les Etats-Unis. Reporter l’élection jusqu’à ce que les gens puissent voter normalement, en toute sécurité??? », a-t-il ajouté.
Seul le Congrès a le pouvoir de décider du report d’une élection présidentielle.
Plusieurs Etats américains veulent rendre le vote par courrier plus accessible afin de limiter autant que possible la propagation du Covid-19. Nombreux d’entre eux autorisent ce système de vote depuis des années et n’ont pas signalé de problèmes majeurs, à part des incidents isolés.
Depuis plusieurs semaines, Donald Trump, confronté à des sondages très défavorables, brandit pourtant le spectre de fraudes massives. Ses propos sur ce thème ont poussé fin mai Twitter à signaler pour la première fois l’un de ses tweets comme étant trompeur.
« Souvenez-vous de ce que je vous dis »
Fin avril, son adversaire démocrate Joe Biden avait prédit que le milliardaire ferait son possible pour reporter l’élection. « Souvenez-vous de ce que je vous dis, je pense qu’il va essayer de faire reporter les élections d’une manière ou d’une autre, trouver des raisons pour lesquelles elles ne peuvent pas avoir lieu », avait-il lancé.
Quelques jours plus tard, M. Trump, interrogé lors d’un point de presse à la Maison Blanche, avait catégoriquement écarté cette hypothèse. « Je n’ai jamais envisagé de changer la date (…) Pourquoi est-ce que je ferais cela ? », avait-il répondu, évoquant « la propagande » du camp démocrate.
Etats-Unis: menacé dans les urnes, Donald Trump change de ton face au coronavirus
Le tweet présidentiel évoquant la possibilité d’un report du scrutin a été envoyé quelques minutes après l’annonce d’une chute historique du PIB américain au deuxième trimestre (-32,09 %) sous l’effet de la pandémie de Covid-19.
https://www.lesoir.be/316255/article/2020-07-30/donald-trump-evoque-un-possible-report-de-lelection-presidentielle-en-raison-dun
Écrit par : Allusion | 30/07/2020
Michelle Obama et les renégats républicains sauvent la convention démocrate de l’ennui
Au premier soir d’une convention démocrate virtuelle inédite, Michelle Obama a dénoncé lundi le « manque total d’empathie » de Donald Trump assombrie par une confluence de crises historiques, affirmant qu’il n’était « pas le bon président » pour les Etats-Unis et appelant à élire Joe Biden le 3 novembre.
Cela aurait dû être une apothéose. L’aboutissement de longues et fratricides primaires démocrates entamées en Iowa sept mois plus tôt, et un couronnement pour le grandissime favori, Joe Biden. Milwaukee, dans le Wisconsin, attendait l’ancien vice-président de Barack Obama et 50 000 délégués venus de tout le pays, pour honorer une vieille tradition électorale américaine et lancer la dernière ligne droite, en vue de reconquérir la Maison Blanche.
Au lieu de cela, la pandémie de covid-19 est survenue, 170 000 Américains sont morts, (bilan provisoire) et la convention nationale de Milwaukee est passée en mode virtuel. Inaugurée lundi soir, elle s’étalera jusqu’à jeudi, le temps de quatre soirées longues de deux heures chacune, de 21 heures à 23 heures – à peine le temps de regarder un film sans coupure publicitaire.
https://plus.lesoir.be/319511/article/2020-08-18/michelle-obama-et-les-renegats-republicains-sauvent-la-convention-democrate-de
Écrit par : Allusion | 18/08/2020
Biden et Trump à l’ombre des bénitiers
Les deux candidats à l’élection présidentielle américaine devront capter le vote catholique s’ils veulent avoir une chance de l’emporter.
Les questions raciales et éthiques divisent profondément la société américaine. Les candidats à la présidence devront capter l’électorat religieux dans toute sa diversité. Les questions raciales et éthiques divisent profondément la société américaine. Les candidats à la présidence devront capter l’électorat religieux dans toute sa diversité. - Reuters.
De Portland à Kenosha, les Etats-Unis semblent au bord de la crise de nerfs. L’enchaînement des violences policières, des protestations pacifiques, et puis des émeutes et des pillages, renvoient inévitablement à la fin des tumultueuses années 1960, lorsque, dans l’atmosphère délétère de l’enlisement militaire au Vietnam, de la montée des contestations radicales et des assassinats de Robert Kennedy et de Martin Luther King, les ghettos noirs explosèrent. Les scènes de violence furent exploitées par le candidat républicain Richard Nixon pour marteler un message de restauration de la Loi et de l’Ordre et gagner les élections en 1968.
https://plus.lesoir.be/322666/article/2020-09-03/biden-et-trump-lombre-des-benitiers
Écrit par : Allusion | 03/09/2020
Une foire d’empoigne entre Trump et Biden en guise de premier débat
La première confrontation opposant le candidat démocrate Joe Biden au président sortant américain Donald Trump se voulait historique. Elle l’a été dans la mesure où le niveau est resté au niveau de la cour de récréation.Would you shut up, man ? » (« Voulez-vous bien la fermer ? ») S’il y a une phrase à retenir – parmi bien d’autres – et qui illustre assez bien le niveau du premier débat présidentiel tenu hier soir à Cleveland (Ohio), c’est celle-là : Joe Biden, le candidat démocrate demandant au président sortant Donald Trump de « bien vouloir la fermer »… Lors de cette première confrontation, à 35 jours de l’élection à la présidence des Etats-Unis, les deux hommes n’ont guère brillé sur le fond. Mais sur la forme, cela valait le détour. Le modérateur Chris Wallace, journaliste de Fox News respecté des deux camps, a eu bien du mal à ramener de l’ordre dans cette cour de récréation.
«Menteur», «rien d’intelligent», «clown»: vifs échanges entre Trump et Biden au premier débat présidentiel
Le modérateur Chris Wallace a été contraint de recadrer le débat en haussant le ton après une heure de vifs échanges entre les deux hommes.
https://www.lesoir.be/328401/article/2020-09-30/menteur-rien-dintelligent-clown-vifs-echanges-entre-trump-et-biden-au-premier
Écrit par : Allusion | 30/09/2020
Donald Trump reprend sa campagne: «Je me sens si puissant, je peux embrasser tout le monde»
https://www.msn.com/fr-be/actualite/monde/donald-trumpreprend-sa-campagne-je-me-sens-si-puissant-je-peux-embrasser-tout-le-monde/ar-BB19XGPF?ocid=msedgntp
À l’heure actuelle, c’est le candidat démocrate Joe Biden qui a le plus de chances de remporter la prochaine élection présidentielle américaine. C’est ce qui ressort des modèles du bureau d’analyse américain PollyVote. D’après ses calculs, Biden aurait 77% de chances de gagner. Ce qui ne signifie pas pour autant que le républicain Donald Trump soit définitivement battu. Les simulations de tous les scénarios possibles indiquent que Trump dispose de 23% de chances d’obtenir un second mandat.
Biden 74%
26%Trump
Les simulations de PollyVote fonctionnent avec une marge d’erreur. Par exemple, ces prévisions indiquent que dans le pire des cas, Biden possède 72% de chances de l’emporter, et que dans le meilleur des cas, Trump dispose de 28% de probabilité de reconduire son bail à la Maison Blanche. Dans le meilleur des cas pour Biden, ce dernier a 83% de chances de l’emporter. Le pire résultat de Trump revient à 17% de chances de gagner. La marge d’erreur est donc assez étendue.
La course aux 270 grands électeurs
D’après les modèles, c’est Biden qui a le plus de chances de l’emporter, mais cela ne signifie pas qu’il obtiendra la majorité des voix. Biden l’emporterait aujourd’hui avec une très courte majorité.
Pour se faire une idée plus précise, il faut aussi s’intéresser aux «grands électeurs». En effet, les Américains n’élisent pas directement leur président, mais plutôt un collège électoral de 538 grands électeurs. Ce collège se compose de délégués venus des quatre coins du pays. En fonction de son nombre d’habitants, chaque État se voit attribuer un certain nombre de grands électeurs. La Californie (55), le Texas (38), la Floride (29) et New York (29) sont les États qui pèsent le plus lourd, tandis que l’Alaska, le Montana et le Wyoming (3 grands électeurs chacun) sont ceux qui ont le moins d’impact.
Cette particularité explique pourquoi il est possible de remporter les élections présidentielles tout en n’ayant pas la majorité des voix au niveau national, comme ce fut le cas de Donald Trump en 2016 et de George Bush senior en 2000. À l’exception du Maine et du Nebraska, tous les États accordent la totalité des voix de leurs grands électeurs au candidat qui a remporté le vote populaire. Il faut empocher 270 grands électeurs pour devenir président.
Les Etats clés
Dans la plupart des États, l’issue de la course aux grands électeurs ne fait aucun doute. La Californie, New York et Hawaï sont connus pour être des bastions démocrates, tandis que le Wyoming, le Tennessee et l’Alabama sont acquis aux républicains. En résumé: la plupart des électeurs de ces États n’ont même pas besoin d’aller voter.
Pour les candidats, le véritable enjeu se situe dans les «battleground states» ou «swing states», ces États clés qui basculent du camp démocrate au camp républicain et vice-versa au fil des élections, et où les sondages prédisent une course au coude-à-coude. Il s’agit principalement de l’Arizona, de la Floride, de la Caroline du Nord et des États la «Rust Belt». Cette «ceinture de la rouille» rassemble les États du centre et du nord-est des USA (Michigan, Pennsylvanie, Virginie-Occidentale, Ohio et Indiana). Mais le Minnesota, le Nevada, la Géorgie et même le Texas sont également à surveiller de près.
DANS CES «SWING STATES», LES RÉSULTATS SONT AU COUDE-A-COUDE
Marge du nombre de voix en points de pourcentage, données pour 2020 basées sur les sondages
Les modèles de PollyVote se basent sur les sondages réalisés par The Economist, FiveThirtyEight et RealClearPolitics, des analyses démographiques et des enquêtes menées par des politologues afin d’augmenter la précision des sondages et des prévisions. Malgré tout, ces modèles comportent de nombreuses incertitudes. Pour les évaluer, PollyVote travaille avec une marge d’erreur mise à jour sur base quotidienne et à partir des prévisions datant des dernières élections et de leur écart par rapport au résultat final.
https://multimedia.lecho.be/biden-vs-trump/
Écrit par : Allusion | 13/10/2020
Le Sénat confirme la nomination de la juge Amy Coney Barrett à la Cour suprême pour remplacer Ruth Bader Ginsburg, décédée en septembre dernier.
Avec 52 voix pour et 48 contre, la confirmation du Sénat à majorité républicaine de la nomination de la juge conservatrice de 48 ans à la Cour Suprême a suscité l’opposition de tous les membres démocrates de la chambre haute.
Le choix du président était déjà fait depuis un certain temps. Mais selon la Constitution des États-Unis, le président peut nommer à vie les neuf sages de la Cour suprême, qui ils doivent tout de même obtenir un feu vert du Sénat. Les républicains détiennent la majorité à 53 sièges sur 100 au Sénat (contre 47 pour les démocrates).
L’opposition démocrate s’était évidemment dressée contre cette nomination, demandant à Trump de ne pas exercer ce pouvoir avant la présidentielle du 3 novembre, ‘par soucis d’équité’. Les républicains du Sénat avaient malgré tout fait pression pour que la nomination d’Amy Conny Barrett soit rapidement confirmée.
‘Un dangereux précédent’
La nomination de la Juge Barrett a été confirmée hier. Amy Conny Barrett était auparavant juge à la Cour d’appel de Chicago. Son arrivée à la Cour suprême (pour un mandat à vie) renforce la majorité conservatrice de la plus haute instance juridique, ce qui donne aux juges républicains un avantage de 6 contre 3 sur ceux choisis par les démocrates.
Cette nouvelle nomination de Trump fait donc basculer l’équilibre idéologique au sein de l’influente Cour suprême en faveur des conservateurs. L’enjeu est considérable puisque l’institution tranche les principales questions de société, comme l’avortement, le droit de porter des armes ou les droits des homosexuels et …les litiges électoraux.
S’agirait-il d’une stratégie du président? Si Donald Trump venait à contester les résultats des élections qui (pourraient lui être défavorables), un juge républicain de plus pourrait faire pencher la balance en sa faveur. Mais ce n’est à ce stade qu’une hypothèse.
https://fr.businessam.be/le-senat-confirme-la-nomination-de-la-juge-amy-coney-barrett-a-la-cour-supreme-un-dangereux-precedent/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_matin_le_couvre_feu_a_un_effet_nul_le_vaccin_inefficace_de_la_russie_la_nasa_annonce_deux_decouvertes_majeures&utm_term=2020-10-27
Écrit par : Allusion | 27/10/2020
Les ‘canaris dans la mine de charbon’ ne laissent plus aucun doute sur l’issue de l’élection présidentielle américaine
À exactement une semaine du scrutin final, il est désormais évident que si les élections devaient se tenir aujourd’hui (ce qui est un peu le cas étant donné le vote anticipé), Donald Trump perdrait.
Même si les sondages devaient se tromper, ces erreurs ne seraient pas suffisantes que pour annuler l’avance enregistrée par Biden dans plusieurs États. Les chiffres de cette année sont sans doute loin d’être parfaits ou exacts (comme en 2016), mais les analystes sont formels : quand bien même les chiffres seraient imprécis, Biden comptabiliserait malgré tout 280 grands électeurs.
Plusieurs articles portant sur l’importance relative des sondages nationaux ont déjà été publiés (ils sont sans valeur, car seul le Collège électoral compte).
Les sondages d’État donnent donc une meilleure indication. Les États les plus importants dans le cadre de cette élection sont la Floride (Biden : +1,5%), la Pennsylvanie (+5,3%), la Caroline du Nord (+1,2%) et l’Arizona (+2,4%). Dans les 4, Joe Biden mène.
À une semaine d’un scrutin historique, Trump et Biden entament leur dernière semaine de campagne en plein chaos
Trump doit remporter les votes des électeurs dans ces quatre États s’il souhaite avoir une chance de gagner au Collège électoral. Si la marge d’erreur est suffisante dans les sondages et que les électeurs ‘timides’ se présentent en masse aux urnes le jour du scrutin, un remake du scénario observé en 2016 reste possible, mais les chances sont minimes.
Les sondages des districts américains sont les ‘canaris dans la mine de charbon’ de ce scrutin (pour reprendre une expression américaine annonciatrice d’un danger ou d’un événement imminent). Ces sondages se font de façon moins fréquente, mais donnent une bonne idée de ce qui se passe dans les petites régions (‘clés’) du pays.
En 2016, les chiffres des districts avaient révélé un passage net de Clinton à Trump dans les dernières semaines avant le scrutin, mais ce n’est pas le cas cette fois-ci.
Au contraire, les statistiques enregistrées dans les districts donnent à Biden une avance plus importante que les sondages nationaux et étatiques, impliquant la défaite de Donald Trump.
Dans 151 des 157 districts, l’avance enregistrée par Biden (dernière colonne) est supérieure au nombre de voix remportées par Hillary Clinton au même stade en 2016. Dans les derniers sondages, la différence entre les deux candidats est même grande.
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Écrit par : Allusion | 27/10/2020
Pete Buttigieg deviendra-t-il l’ambassadeur des Etats-Unis en Chine?
Le président élu Joe Biden envisage de faire de Pete Buttigieg l’ambassadeur des États-Unis en Chine. C’est en tout cas ce que rapporte le site d’information d’Axios. Pete Buttigieg n’est actuellement ‘que’ le maire d’une petite ville de l’État de l’Indiana. Mais ce vétéran de la guerre en Afghanistan est aussi l’ancien opposant à la présidentielle de Joe Biden.
Sa campagne remarquée de l’époque est à présent récompensée par un poste diplomatique convoité, qui lui permettra également d’acquérir une expérience à l’étranger. Ce qui ne devrait pas lui faire de mal s’il venait un jour à se présenter comme candidat à la présidence.
Modeler un futur président
Pete Buttigieg est le ‘jeune premier ministre’ du Parti démocrate. Le vétéran de la guerre est un polyglotte avec des diplômes de haut niveau, et il est ouvertement homosexuel. Joe Biden le compare lui-même à son fils Beau, décédé d’un cancer à l’âge de 46 ans. Les opinions de Pete Buttigieg sont plutôt modérées, mais il pourrait aussi faire appel aux partisans progressistes du parti.
Tout cela fait de lui le futur candidat idéal à la présidence. Dans le rôle d’ambassadeur de Chine, il serait compétent en matière de politique étrangère, ce qui constitue actuellement encore une lacune dans son CV. Il pourrait aussi créer des liens avec les dirigeants chinois. George Bush père a, à l’époque, suivi le même parcours avant de devenir président.
Membre de Buttigieg
Après s’être retiré de la course présidentielle, Pete Buttigieg est devenu un véritable partisan de Biden. Il est donc presque certain qu’il obtiendra un poste important au sein de son administration. Selon Axios, en plus d’être ambassadeur, il a encore une chance de remporter un poste ministériel, comme celui des transports ou du commerce. Pete Buttigieg a lui-même indiqué que la géopolitique lui plaisait davantage.
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Écrit par : Allusion | 10/12/2020