Virus blues (2) : De l'enfer au paradis ? (16/05/2020)
On sort progressivement du confinement imposé par le coronavirus. L'origine naturelle "chauve-souris", "pangolin" avait été envisagée mais aussi une fuite du laboratoire à Wuhan ou même plus complotiste qu'elle serait volontaire.
Paru en 2013, le roman "Inferno" de Dan Brown et le film qui en a été tiré, étaient-ils précurseurs de cette version complotiste ? L'histoire commençait à Florence et se terminait à Florence, le point de départ du coronavirus pour l'Europe juste après la Chine.
Et avec une pincée de philo et d'humour en prime, qu'est-ce que cela donnerait ?
Wikipédia en a construit mieux que je ne pourrais le faire le synopsis et l'intrigue.
Le suspense et l'aspect thriller en moins, je me suis replongé de la page 540 jusqu'à la fin du livre pour en extraire les points les plus marquants dans une microfiction de "Virus blues".
Les principaux interlocuteurs
- Zobrist : Scientifique concepteur d'une arme biologique. Il possède une armée de fidèles qui le considèrent comme un héros.
- Sinskey : Directrice de l'OMS et également la Némésis de Zobrist.
- Brooks : agente du Consortium et amante de Zobrist qu'elle abandonne quand elle découvre ses desseins.
Et bien sûr Langdon, le Professeur d'histoire de l'art d'Harvard et éminent spécialiste des symboles occultes des religions qui se retrouve dans la plupart de ses romans.
Manifestement, dans les dernières années de la vie de Liszt, ce n'était pas la joie quand il a composé la "Dante Symphony"...
Mais dans la grotte, c'est cette divine Dante Symphonie qui avait été jouée toute la semaine pour des gens venus des quatre coins du monde pour assister à une messe occulte devant un bassin. Sur une plaque, Zobrist avait écrit avec une date "Ici, en ce jour, le monde fut changé à jamais" alors qu'un sac se désagrège sous l'eau avec son contenu mortel par gouttelettes empoisonnées en contaminant l'air. Le virus était lâché.
- Personne ne sort d'ici. Fermez ces putains de portes, scellez-les. Exécution. Le sacrifice de quelques-uns est pour le salut du plus grand nombre. La pandémie potentielle à cause d'un virus exige un confinement total pour rester en vie.", crie Sinskey.
- Comment attaquent les virus ?
- Le virus Ebola empêche le sang de coaguler provoquant des hémorragies mortelles. Les hantavirus sont responsables de maladies pulmonaires fatales par voie aérienne. Les oncovirus provoquent le cancer. Les rétrovirus comme le VIH attaque le système immunitaire par le sang et les contacts sexuels. Si le rétrovirus se propageait par voie aérienne, cela serait la fin de l'humanité. Mais, la liste des virus est longue. Il y a des gentils et des méchants.
Dans une marée humaine tel un bouchon de champagne, la panique s'empare de la foule. Des employés sortent de leur cachette en combinaison rassurante et ressemblent à des astronautes explorant un vaisseau alien tout augmentant la panique générale. Les masques à oxygène gênent la respiration. Probablement tout est déjà contaminé. Une seule forme de contagion se reproduit plus vite : la peur. Deux techniciens de la police scientifique sont sur la scène du crime. Le virus, monté à la surface en de minuscules gouttelettes, se dissémine dans l'atmosphère avec une vitesse prodigieuse. A l'instar des parasites, contrairement aux bactéries, un virus pénètre dans l'organisme en se fixant à la cellule hôte selon le procédé appelé absorption pour injecter son propre ADN et la forcer à dupliquer e n plusieurs versions, la tuer avant de se hâter de conquérir de nouvelles cellules hôtes dans un processus répété à l'infini avec une croissance exponentielle. Contenir une maladie contagieuse, c'est comme combattre un feu de forêt en reculant, en acceptant de perdre des arbres pour en sauver d'autres en isolant le foyer infectieux. Il faut partir de l'épicentre de la contamination et à intervalle régulier de plus en plus loin, placer des détecteurs. Le virus est partout puisque les voyants restent rouges.
Brooks voulait empêcher la propagation en volant le virus pour le faire disparaître et pour que personne ne puisse l'étudier, surtout pas l'OMS. Elle s'est enfuie.
Zobrist, visionnaire et transhumaniste, avait pensé que notre espèce allait atteindre son point de rupture et que notre humanité avait une fin plus proche qu'on ne l'imaginait. Il affirmait pouvoir sauver l'humanité dans un devoir moral en donnant une chance à l'avenir d'éviter la catastrophe dans un âge post-humain. Dans ce but, en homme de résultat, il voulait infecter toute la planète à une date précise. Sans être mortelle, ce virus est bien plus terrible par la génétique. Sensé rendre plus résistant, plus intelligent, plus compatissant, il terrasse la Gorgone et le monde chtonien de Gaïa qui incarne la fertilité par un vecteur viral, catalyseur high-tech par l'introduction d'un récessif héréditaire génétique dans certaines cellules cibles pour modifier le génome et rendre des humains infertiles de façon aléatoire 30% pour autoréguler une croissance raisonnable et éviter la prolifération incontrôlée de notre espèce. Zobrist est mort mais il a désigné Brooks comme sa muse et elle craint d'être désignée comme une terroriste biologique devant une cour internationale.
D'après elle, il ne fallait pas que les États aient accès à cette technique. Au cours de l'histoire de l'humanité, chaque percée technologique a été détournée à des fins destructrices et presque toujours sous la houlette de grandes puissances. Les armes biologiques proviennent de laboratoires, de richesses de l'OMS ou du CDC. Avec un agent pathogène capable d'attaquer par des marqueurs génétiques spécifiques, alors que le code génétique est un labyrinthe inextricable, pour obtenir un nettoyage ethnique. Pourtant, Zobrist n'a jamais rien fait d'autre que de crier la vérité au monde et pour ce crime, il a été rejeté de tous. La pire des solitudes est celle des incompris et c'est là qu'on perd la raison. Par le biais de l'évolution, la nature avait créé le scientifique Zorbrist capable d'inverser la courbe de la croissance de l'espèce humaine sans lui infliger de cataclysme. "Les endroits les plus sombres de l'enfer sont réservés aux indécis qui restent neutres en temps de crise morale". Aucun symptôme n'est détecté jusqu'ici, mais des analyses approfondies peuvent prendre des semaines. La science nouvelle de la génétique, selon les intentions du généticien, peut être bénéfique en corrigeant une erreur de l'ADN mais aussi destructrice.
L'enfer a souvent inspiré les films : "Inferno", de Dario Argento de 1980. "Inferno, de Peter Keglevic en 1995. "Inferno", de Fred Olen Ray en 1997. "Inferno, de John G. Avildsen en 1999. "Hellraiser 5: Inferno" de Scott Derrickson en 2000., "Inferno: Au cœur de la fournaise" de Dusty Nelson en 2002. "Death Race: Inferno", de Roel Reiné en 2012. "Inferno", film hongkongais en 2013. "The Green Inferno", d'Eli Roth de 2014 et donc, "Inferno, de Ron Howard en 2016 adapté du roman de Dan Brown.
En 2019, le livre "Pandémie" de Robin Cook a reçu un succès inhabituel suite à la crise sanitaire, vu son statut de médecin chirurgien avec le préambule "Et si ceux qui prétendent nous soigner faisaient tout pour nous tuer ? Une jeune femme succombe à un mystérieux virus confirmé par des décès similaires dans les jours qui suivent. Il s'agirait de plusieurs virus non identifiés. [...] Une plongée au cœur du cauchemar que pourraient représenter les techniques de génie génétique si elles étaient entre des mains malveillantes".
Ce livre-ci se rapproche donc de l'idée du livre de Dan Brown.
L'enfer est-il toujours pavé de bonnes intentions?
Les virus comme il était déjà question dans le billet "La vérité n'existe pas" pourrait être un agent accélérateur de l'évolution : " Ils modifient activement la génétique d'autres espèces en étant la force motrice de l'évolution et en parasitant les cellules hôtes dont ils utilisent les constituants pour se multiplier. Une course à la reproduction et à l'armement biologique commence dès qu'il a infecté son hôte. S'il la gagne, il tue son hôte et se dissémine vers d'autres organismes, parfois en mutant, avec des performances propres réactualisées.".
Tous les êtres vivants ont une durée de vie plus ou moins bien connue avec des pointes et des creux qui entrent dans les statistiques.
Si on remonte dans le temps, l'espérance moyenne de vie des hommes a considérablement augmenté à cause de la médecine, ce qui a augmenté la population mondiale de manière exponentielle.
Bien connue des actuaires, l'espérance de vie à la naissance d'une population se calcule via la formule des statistiques A = avec A étant l'année, la probabilité de survivre à l'âge des personnes au premier janvier et qui sont encore vivant le 31 décembre.
Les nouveau-nés ne meurent plus suite à la moindre infection et les seniors peuvent espérer vivre jusqu'à bien plus de 100 ans.
Cela ne veut pas dire que l'homme vit "bien" sa vieillesse. Il aurait même dépassé un cap qui augmente les maladies neurodégénératives.
Au 19ème siècle, Thomas Malthus avait renforcé cette idée à une époque où la population mondiale atteignait à peine un milliard et demi d'humains et qu'un enfant sur deux n'atteignait pas l'âge de dix ans. Ce qui augmentait les familles nombreuses.
Il est connu pour ses travaux sur les rapports entre les dynamiques de croissance de la population et la production, analysés dans une perspective « pessimiste », totalement opposée à l'idée smithienne d'un équilibre harmonieux et stable.
La généticienne Pr Alexandra Henrion-Caude tente de répondre, dénonce les mensonges, les drames et les dégâts du confinement qui ne peut être contrée que dans une santé globale des êtres vivants.
Mardi, sur France2, le magazine "Les pouvoirs extraordinaires du corps humain" répondait à toutes les questions des téléspectateurs et de nouvelles révélations en ressortent. On pourrait presque établir un parallèle avec le capitalisme qui construit sa richesse par la quantité, mais c'est perdre quelques aspects négatifs dans la foulée.
Le scientifique Zobrist de Inferno avait-il raison de vouloir limiter les naissances alors que le Covid avait touché les plus faibles, souvent les plus âgés quand la population mondiale augmente exponentiellement ?
La question mérite plus de réponses qu'une interprétation philosophique du problème de surpopulation que je ne commencerai pas autrement que par dire "c'est un choix surtout de société".
L'enfant unique a été abandonné en Chine car il n'a pas fonctionné.
La nouvelle équation de la fécondité est un sujet traité par le S&V.
L'Eglise pose comme résultante d'un couple "avoir des enfants" et refuse toutes les techniques de contraceptions. S'il faut rester couvert, ne pas confondre masque et préservatif, c'est pas pour les mêmes virus.
Avoir des enfants naturels ne demande pas de vérifications de pouvoir l'assumer et les éduquer alors que c'est presque un cauchemar que de vouloir passer à l'adoption qui elle ne crée aucun surnuméraire. Le confinement dû au Covid n'arrange pas plus les choses d'après ce podcast. La pauvre Ukrainienne dont il y est question se plaint. Elle doit se farcir des centaines de recrues de bébés en attendant leurs nouveaux parents et cela doit gueuler dans la chaumière des réserves...
Le phénomène du passé se reproduit : les pays les plus développés ont une population décroissante et les pays les plus pauvres toujours croissante avec le même esprit de compenser les "pertes" par le nombre.
Alors, il faut voir où et quand cela marche le mieux.
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"Après-demain"
Le film qui suivait "Demain" a été présenté coup sur coup sur LaTrois belge, ces deux derniers lundis.
Le film était plein d'idées de solidarité à petites échelles.
Il rappelle des séquences de "Sacré croissance".
Au moment où "Après demain" était sorti, il s'agissait de marches pour le climat de réchauffement climatique. Le coronavirus a changé la donne pour revenir à la case départ. L'idée des transports en commun a même pris du plomb dans l'aile à cause du coronavirus, par rapport aux déplacements en solitaire à bord de voitures individuelles ou de vélos pour éviter trop de rencontres. Les virus sont le symbole de nos trop nombreux déplacements et de la mondialisation des activités humaines.
Le capitalisme a toujours cherché à s'enrichir par la quantité, par la masse, produire plus que nécessaire localement et moins cher, aidé les machines, quitte à perdre en qualité.
A plus petite échelle, le bio s'est intercalé avec des prix plus élevés. Dans ce sillage, le monde capitaliste a laissé la Chine devenir l'usine du monde, en s'étant reposé sur ces lauriers en ne lui abandonnant pas beaucoup de secteurs de production. Le protectionnisme a été la réponse lancée par Donald Trump en fermant les frontières de son pays en prenant le parti des ouvriers qui ont perdu leur emploi. Cette méthode n'est apparemment pas la solution pour éradiquer ce virus. Pour que cela puisse fonctionner, c'est que le niveau global de richesse de la population a grimpé ensemble. Ce qui n'est pas le cas. Les populations les plus pauvres ont été les plus touchées par l'infection du Covid en préconisant de soutenir l'économie aux dépens de la santé .
La crise du coronavirus a créé des suspicions et des volontés de demander des réparations aux dégâts causés par cette crise dans le monde.
A qui la faute ?
Si la Chine n'avait pas exporté sa production à des prix cassés nous ne serions pas arrivés là. Les faillites vont tomber une à une et on pourrait se demander de manière plus fondamentale si, au vu des contraintes de distanciation sociales et de désinfections obligatoires, certaines entreprises resteront encore rentables parce qu'elles ont été créées sur capitalisme préconisant la quantité plutôt que la qualité. Engager plus de personnel quand les taxes sur le travail salarié sont importantes devient problématique pour de petits entrepreneurs. Travailler plus n'est pas la solution, travailler mieux et de manière plus pragmatique, plus efficace sans gaspiller l'est bien plus comme il est dit dans ce débat.
Les prix des marchandises vont devoir grimper pour compenser cette crise sociétale et en observant la situation actuelle, on constate que cela a déjà commencé.
L'idée de l'allocation universelle va tôt ou tard s'introduire dans la mêlée quand les licenciements vont tomber dans un cycle en boule de neige : pertes de rentabilités des entreprises, réductions d'effectifs et, en finale, faillites. Pour recommencer en plus petit, l'allocation universelle permettrait de temporiser, de réfléchir pour se repositionner dans l'évolution d'une économie mondiale qui a totalement changé d'optique si besoin. Quant à la mutualisation des dettes au niveau européen est un vœu pieu avec des pays comme les Pays Bas qui ne veulent rien entendre.
"La culture n'est pas un produit de luxe" écrivais-je et elle est sinistrée.
Pas de Festival de Cannes et voici trois films qu'on ne pourra pas y voir.
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Conséquences : de l'enfer au paradis?
Mardi, Olivier Blanchard manifestait son inquiétude au sujet des suites de la crise sanitaire.
Le Thema d'ARTE parlait de l’irrésistible ascension de Amazon (podcast: ) et il y a seulement la société Alibaba pour lui résister.
Les vacances c'est à l'eau mais sans eau. Les avions cloués au sol.
Tous les jours, des prophètes de malheur nous annoncent que la fin approche.
Crise écologique, crise financière, crise migratoire, crise de la famille, crise des valeurs, et aujourd’hui, crise sanitaire. Le coronavirus emporte des centaines de milliers de personnes et met fin à la croissance économique, au transport aérien, au tourisme de masse, à l’hyperconsommation, et à bien d’autres choses encore.
Mais au fond cela aurait pu être n’importe quoi d’autre : car tout le monde était d’accord pour que “cela cesse”.
Nous étions peut-être au bord du précipice, nous avons fait un grand pas en avant, et maintenan quoi ?
Le virus n’est que l’aiguille qui perce la bulle de savon.
A la barre, trop de fragilités, de contradictions, de mensonges, de cynisme, d’aveuglement volontaire et une absence de volonté de regarder la vérité en face et d'assumer ses responsabilités.
A ce moment-là, la moindre étincelle suffit pour allumer le brasier. C'est le signe que l'arbre est mort. Alors, il faut reculer pour mieux sauter en attendant la renaissance derrière chaque aventure héroïque à la découverte des talents restés cachés.
Quant à moi, "p'tit vieux" de près de 73 balais, comme le roseau qui se plie mais ne se rompt pas, j'ai appris à savourer l'instant en mêlant parfois la bêtise de la tête aux espoirs qu'apportent les jambes dans la nature.
Hors du coup de la vie sociale active, à la pension de retraite évaluée au compte-goutte comme s'il s'agissait d'un revenu universel avec une épargne quand on pouvait le faire, je peux survivre. Désormais, nager entre deux eaux, construire des microfictions parodiques, c'est prendre la tangente en contre-pied au 2ème degré, même si cela peut paraître suivre la formule non participante du "chacun chez soi et chacun pour soi".
Avec le préfixe évoluer, on devient parfois essentialiste en pensant avec humour à une chute du haut d'un building et qu'arrivé au 5ème étage, il suffirait de dire "jusque ici, tout va bien".
Il est dit que le Covid touche tous les organes et même le cerveau.
Ok. Si Alzheimer sonnait un jour à ma porte, j'espère que mon GSM qui me suit en permanence et que "Sainte Google" qui m'indique chaque mois par où je suis passé, seront là avec leur solutionnisme technologique pour me géolocaliser et me permettre de me retrouver parmi les humains.
Mais comme dit Elisabeth Buffet dans son show "On n'a pas changé"
Le Shopping de Woluwé un jour de semaine.
Masqué, on avance petit à petit, en attendant son tour en dehors des magasins en suivant les flèches..
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Ce samedi, Y'a de la rumba dans l'aire
Le smoking de traverse
J'te suis pas dans cette galère
Ta vie tu peux pas la r'faire...
L'Enfer, du latin infernus (qui est en dessous
), est, selon de nombreuses religions, un état de souffrance extrême — du corps ou de l'esprit humain après sa séparation du corps —, douleur expérimentée après la mort par ceux qui ont commis des crimes et des péchés dans leur vie terrestre.
Mais y a aussi une autre version de l'enfer plus enthousiasmante que je préfère, appelée "Enfer et Paradis" (天上天下, « Tenjho Tenge ») qui sous forme d'un manga japonais d’Oh! Great, raconte l'histoire de deux jeunes intégrant une école regroupant des spécialistes des arts martiaux, école sous la coupe d'un groupe d'élèves aux méthodes parfois extrêmes.
Le titre vient d'une phrase qu'aurait prononcée Bouddha à sa naissance, après ses sept premiers pas : « Au paradis et sur Terre, moi seul suis béni »..
Bouddha disait toujours la vérité, non ?
Allusion,
19/5/2020 : Et au sujet des vaccins les actions et les réactions se multiplient
avec débat
Responsabilité de l'homme dans les virus
26/5/2020 : L'affrontement entre la Chine et les États Unis
Gagnants et perdants de la crise Covid:
27/6/2020: Débat sur le plan de relance en France ou ailleurs
Commentaires
Covid-19: à la recherche du patient zéro et du pays responsable de l’épidémie ( Robert Bibeau)
1 – Responsabilité chinoise avec trois hypothèses :
2 – Responsabilité US
https://les7duquebec.net/archives/254976
Écrit par : L'enfoiré | 16/05/2020
Un masque fluorescent va-t-il bientôt remplacer les tests Covid-19?
Selon Business Insider, des chercheurs de l’Université d’Harvard et du prestigieux MIT sont en train d’élaborer un masque qui deviendrait fluo au contact du nouveau coronavirus. Une méthode qui pourrait s’avérer bien plus simple et rapide que celles utilisées actuellement.
Alors que les tests de dépistage du virus sont primordiaux pour contrôler sa propagation, Harvard et le MIT sont en train de mettre au point un accessoire révolutionnaire pour lutter contre la pandémie.
Selon le site de Business Insider, l’équipe du chercheur Jim Collins du MIT est train d’élaborer un masque qui détecte la présence du virus dans la salive lorsqu’une personne respire, tousse ou éternue. Si elle y parvient, ce serait une véritable révolution dans les méthodes de dépistage du Covid-19. Le masque pourrait par exemple se substituer à la prise de la température, une méthode qui n’est pas fiable à 100% et qui ne détecte que l’un des symptômes de la maladie.
‘Lorsque nous rouvrirons nos voies de communication, il pourrait être utiles dans les aéroports, aux contrôles de sécurité et lorsque nous attendons de prendre l’avion’, explique Jim Collins. ‘Vous ou moi pourrions l’utiliser sur le chemin du travail. Les hôpitaux pourraient l’utiliser aussi pour les patients qui arrivent ou qui attendent dans la salle d’attente, afin d’effectuer un dépistage préalable des personnes infectées.’ De quoi réduire considérablement les risques de propagation.
Un substitut aux tests?
Les chercheurs vont même plus loin et avancent qu’un tel masque pourrait diagnostiquer les patients sur place, sans avoir à envoyer des échantillons à un laboratoire. Un gain de temps considérable, et précieux. Les tests de dépistage sont compliqués, nécessitent l’acquisition des réactifs suffisants et ne sont pas toujours fiables. Il y a deux jours, un test vanté par le président américain Donald Trump s’est avéré produire jusqu’à 48% de faux négatifs. Et chez nous, s’il faut normalement entre 24 et 48 heures pour obtenir les résultats, un test Covid-19 prend parfois plusieurs jours à cause de retards successifs.
Ici, l’équipe du MIT avance vite et espère que son concept sera fonctionnel dans les prochaines semaines: ‘Une fois que nous en serons à ce stade, il s’agira de mettre en place des essais avec des personnes susceptibles d’être infectées, pour voir si cela fonctionne dans le monde réel’, indique Jim Collins. Il faudra donc encore s’armer de patience, mais le masque semble prometteur. Et la technologie a déjà fait ses preuves.
On la doit en effet aux avancées déjà réalisées lors de précédentes épidémies. Depuis 2014, le laboratoire au MIT de Jim Collins a commencé à mettre au point des capteurs détectant la présence du virus Ebola, quand celui-ci est lyophilisé sur du papier. Ils ont ensuite adapté cette technologie en 2016 pour le virus Zika qui entraînait surtout un risque de malformations congénitales chez les fœtus.
Les capteurs ont en outre déjà été testés en 2018 sur les virus du SRAS (un autre coronavirus), la rougeole, la grippe, l’hépatite C, le virus du Nil occidental et d’autres maladies. ‘Nous avons d’abord fait cela sur papier pour créer des diagnostics peu coûteux. Nous avons montré que cela pouvait fonctionner sur le plastique, le quartz, ainsi que sur les tissus’, explique le chercheur.
Une à trois heures d’attente
Pour les curieux, le principe du masque semble assez simple: les capteurs doivent détecter de l’humidité (salive, respiration) et la séquence génétique du virus. Or le génome du Covid-19 a déjà été séquencé en janvier par un laboratoire de Shanghai. Lorsque les capteurs identifient un segment de cette séquence, ils deviennent fluorescents dans un délai d’une à trois heures.
N’imaginez toutefois pas votre masque devenir magiquement fluo d’un instant à l’autre. Cette lumière est en réalité invisible à l’œil nu, il faut utiliser un ‘fluorimètre’ pour détecter le signal fluorescent sur le masque. Ce genre d’appareil coûte ‘environ un dollar’ selon Jim Collins.
Des capteurs donc a priori accessibles, mais aussi très précis: ils sont également capables de détecter différents types de virus, comme ils l’ont déjà prouvé avec Zika. Le laboratoire espère maintenant commencer à fabriquer ces masques pour le public dès la fin de l’été.
https://fr.businessam.be/un-masque-fluorescent-va-t-il-bientot-remplacer-les-tests-covid-19/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_soir_pas_de_vacances_en_france_cet_ete_pour_les_etrangers&utm_term=2020-05-15
Écrit par : L'enfoiré | 16/05/2020
À quoi servira un vaccin contre le Covid-19… si la population n’en veut pas?
Plague of Corruption est un livre écrit par une militante antivaccin américaine. L’ouvrage a été classé numéro un sur la liste des best-sellers d’Amazon la semaine dernière. Le mouvement antivax pourrait-il devenir suffisamment important que pour mettre en péril l’immunité du groupe contre le Covid-19 promise par un futur vaccin?
La semaine dernière, une vidéo intitulée ‘Plandémie’ a circulé sur YouTube. Elle véhiculait l’idée selon laquelle un vaccin contre le coronavirus coûterait la vie à des millions de personnes. La vidéo de 27 minutes a été visionnée 8 millions de fois avant que YouTube ne la retire de sa plateforme.
Des recherches menées par l’université d’Anvers ont montré fin avril que seuls 3% des Belges étaient immunisés contre le coronavirus. Pour stopper la propagation du virus, 50 à 70% de la population devrait disposer d’anticorps. La construction naturelle d’une immunité de groupe suffisante pourrait donc encore prendre des années. Et comme il est irréaliste de maintenir les mesures de confinement aussi longtemps, tous les espoirs sont tournés vers la mise au point d’un vaccin capable d’accélérer la constitution de cette immunité de groupe.
Les vaccins sont généralement constitués de petites parties de bactéries ou de virus, ou parfois de virus inactivés qui ne peuvent plus engendrer la maladie. Ils contiennent des éléments face auxquelles l’organisme peut réagir, par exemple en produisant des anticorps, mais sans avoir à subir la maladie elle-même. Mais les vaccins ne sont vraiment efficaces que si de larges pans de la population se font vacciner.
Les antivax, très efficaces pour propager les fausses informations
L’essor des réseaux sociaux a permis ces dernières années la naissance du mouvement ‘antivax’. Un petit groupe de personnes qui s’est montré particulièrement efficaces dans la diffusion de fausses informations sur les vaccins: Bill Gates aurait développé le coronavirus pour s’enrichir grâce à un vaccin mis au point à l’aide de ses propres financements, les antennes du réseau 5G accélèrent la propagation du virus, etc. La situation a pris une telle ampleur que l’OMS considère désormais le ‘doute sur la vaccination’ comme l’une des dix plus grandes menaces sanitaires qui pèsent sur le monde.
Une étude publiée dans le magazine Nature a montré que le camp des antivax compte toujours beaucoup moins d’adeptes en ligne que le camp en faveur de la vaccination. Cependant, les antivax gèrent jusqu’à trois fois plus de pages Facebook et celles-ci sont plus souvent liées par des pages neutres.
Les antivax semblent également se montrer bien plus habiles pour toucher les groupes impressionnables (les parents, par exemple) que les provax. Selon les auteurs de l’étude, il y a par conséquent de bonnes chances pour que les positions antivaccination dominent sur Facebook d’ici 10 ans.
Le principal problème réside dans le fait que la majorité des fausses informations sont diffusées par des utilisateurs individuels sur les réseaux sociaux. Et non par un pays en particulier qui poursuivrait sciemment des intérêts politiques. Il est donc très difficile de pêcher tous ces petits poissons, car sous couvert de la ‘liberté d’expression’, chacun peut appeler à ce qu’il veut sur les réseaux sociaux. Et après des années de diffusion dans ces caisses de résonnance numériques, il est désormais pratiquement impossible de faire taire ces échos.
L’Europe est de loin la région la plus sceptique du monde
La pandémie de Covid-19 menace donc de renforcer encore un peu plus le camp des antivax. Aux États-Unis, 20% des républicains ont indiqué dans un récent sondage qu’ils ne voulaient pas entendre parler d’un vaccin. Néanmoins, 64% des Américains ont déclaré qu’ils se feraient certainement vacciner si un vaccin était mis sur le marché.
En France, 24% des personnes interrogées ont déclaré qu’elles ne se feraient en aucun cas vacciner, contre 74% qui le feraient.
Le journal Le Figaro a publié l’an dernier un graphique duquel on peut déduire que la France est effectivement le premier pays d’Europe en termes de positions anti-vaccins. Par exemple, un Français sur trois a des doutes quant à la sécurité des vaccins, par rapport à un peu plus d’un Belge sur cinq et seulement un Britannique sur douze. Néanmoins, l’Europe est de loin la région du monde la plus sceptique en ce qui concerne la sécurité des vaccins.
La Belgique résiste, ou pas…
La Belgique semble pour le moment résister aux sirènes des discours antivax. Mais tout indique que les choses sont en train de changer…
Par exemple, 39% des parents de jeunes enfants en Flandre se disent inquiets des graves effets secondaires des vaccins. De plus, 32% des personnes interrogées pensent que les nouveaux vaccins comportent plus de risques que ceux qui sont utilisés depuis plus longtemps. Une jeune maman sur cinq estime que son enfant ne devrait pas être vacciné contre les maladies qui ne sont plus répandues aujourd’hui. Ce chiffre monte à 22% chez les femmes enceintes et à près de 25% chez les parents d’adolescents.
Il est particulièrement inquiétant de constater que parmi la prochaine génération de parents dans notre pays, c’est-à-dire les adolescents d’aujourd’hui, un sur quatre semble déjà penser que les vaccins sont dangereux pour un bébé. Ces chiffres datent de l’année dernière, et nous ne savons pas encore dans quelle mesure ils ont évolué maintenant que le Covid-19 s’est imposé au monde.
Ce qui est certain, c’est qu’alors que le monde a besoin de toute urgence d’un vaccin contre le Covid-19, le camp de l’anti-vaccination se renforce toujours plus.
Les antivax, un mouvement bien huilé
L’acceptation générale d’un vaccin contre le Covid-19 est loin d’être acquise. Alors que les plateformes comme Facebook ou YouTube doivent lutter pour arrêter la propagation de vidéos comme ‘Plandemic’, beaucoup s’inquiètent déjà du moment où il faudra convaincre des milliards de personnes de se faire vacciner.
Les chances que les gouvernements et réseaux sociaux soient mis sur la touche par un mouvement antivax bien huilé, qui a déjà fait preuve de sa maîtrise en matière de diffusion de fausses informations et de théories du complot, ne sont plus inconcevables.
https://fr.businessam.be/a-quoi-servira-un-vaccin-contre-le-covid-19-si-la-population-nen-veut-pas/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_matin_pourquoi_faire_un_vaccin_si_les_gens_nen_veulent_pas&utm_term=2020-05-15
Écrit par : L'enfoiré | 16/05/2020
L’économie belge ne se redressera pas avant 2023
L’activité économique en Belgique ne devrait pas retrouver son niveau d’avant-crise du coronavirus avant trois ans, estiment les économistes de trois grandes banques dans le journal De Tijd, ce vendredi.
Philippe Ledent, l’économiste d’ING, prévient que la reprise économique sera lente. ‘Les entreprises prévoient de licencier un cinquième des chômeurs temporaires et de reporter les investissements. Les restructurations auront un impact à long terme sur l’emploi et la consommation’, dit-il dans des propos relayés par Belga.
Dommages durables
L’économiste en chef de KBC, Jan Van Hove, s’attend lui à ce que non seulement le marché du travail et les investissements soient touchés, mais aussi les exportations. Il souligne par ailleurs qu’il est de plus en plus évident que la pandémie est en train de provoquer des dommages économiques durables.
Enfin, Koen De Leus, économiste en chef de BNP Paribas Fortis, pointe encore que ‘les règles de distanciation sociale empêchent certains secteurs de fonctionner à plein régime.’ C’est notamment le cas dans les magasins.
https://fr.businessam.be/leconomie-belge-ne-se-redressera-pas-avant-2023/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_matin_pourquoi_faire_un_vaccin_si_les_gens_nen_veulent_pas&utm_term=2020-05-15
Écrit par : L'enfoiré | 16/05/2020
Le travail à domicile permanent sera-t-il la norme en 2030 ? Les conséquences sociétales seraient colossales…
Le patron de Twitter, Jack Dorsey, a annoncé à ses employés qu’ils pourraient désormais continuer à travailler de chez eux, et ce de manière permanente s’ils le souhaitent. Même lorsque la pandémie de coronavirus sera terminée. D’autres entreprises suivront sans doute. Un changement de paradime.
Le coronavirus teste les capacités des pays riches en matière de travail décentralisé. Si Twitter est suivi, l’impact sur la vie privée et publique à long terme pourrait être énorme. Pensez à la circulation, à l’urbanisme, à la structure et à la valeur des biens immobiliers, à la productivité des employés et aux effets psychologiques engendrés par le fait de travailler là où l’on vit, pour ne citer que quelques exemples.
Une enquête de la Deutsche Bank montre qu’une majorité des personnes sont favorables à la poursuite du travail à domicile de manière permanente.
Selon une étude de l’Université de Chicago, cela ne pose pas de problème. Les chercheurs estiment que 37% des emplois peuvent être effectués à domicile. Dans certains secteurs (TIC et tâches administratives), ce pourcentage dépasse les 50%. Des chiffres qui contrastent fortement avec les données actuelles.
Des calculs effectués par le SPF Mobilité et Transports avant l’éclatement de la crise du coronavirus ont montré que 17% des travailleurs belges faisaient du télétravail. La grande majorité d’entre eux, c’est-à-dire 12% des travailleurs au total, le faisaient en moyenne un jour par semaine. Et près de 4% des travailleurs travaillaient deux jours par semaine à domicile. Le potentiel de croissance est donc bien là.
Ces 17% de télétravailleurs ont par ailleurs permis d’éviter 5% des déplacements domicile-travail.
Doublement du nombre des télétravailleurs après la pandémie
Après la crise sanitaire, on s’attend à un doublement du nombre de personnes travaillant au moins un jour par semaine depuis leur domicile. Des recherches menées à l’université de Stanford montrent que cela donnera des résultats mitigés. La productivité des personnes travaillant à domicile augmente en moyenne de 13%, mais leur motivation et leur créativité diminuent. Ces personnes ont également moins de chances d’être promues. En outre, elles effectuent plus d’heures lorsqu’elles sont à la maison plutôt qu’au bureau. En Belgique, cela représente en moyenne une heure supplémentaire, aux États-Unis jusqu’à trois heures.
Selon les chercheurs, le scénario idéal serait un mélange des deux. Deux à trois jours par semaine de travail à domicile et les autres jours au bureau. De cette manière, la productivité serait assurée, la motivation et la créativité ne seraient pas perdues et les conséquences pour les villes et l’immobilier ne seraient pas extrêmes.
La technologie peut résoudre beaucoup de choses, mais ‘the magic happens when we’re together’
Néanmoins, certains mettent en garde contre les conséquences négatives pour les personnes qui peuvent travailler à domicile, notamment parce que l’employeur en fait la promotion et qu’il préfère souvent ainsi éviter les réunions de groupes trop importants.
‘Les gens ne sont pas faits pour se connecter uniquement via la technologie. Nous avons besoin de relations humaines pour grandir et survivre’, estime Jason Hirschhorn, le PDG de Media REDEF: ‘Les meilleures idées, les meilleures solutions que j’ai rencontrées au cours de ma carrière sont toujours nées lorsque nous partagions un même espace avec différentes personnes’. La technologie peut résoudre beaucoup de choses, mais ‘the magic happens when we’re together.’
Lorsque les gens commenceront à travailler massivement et de façon permanente à partir de chez eux, beaucoup finiront par quitter les villes les plus chères pour des zones rurales meilleur marché. Cela aurait à son tour un impact majeur sur les trajets domicile-travail, l’immobilier et toutes les activités centrées autour des lieux de travail: bureaux, mais aussi cafés, restaurants, supermarchés, etc.
VR et AR: c’est une fois de plus la technologie qui va totalement changer le monde du travail
Dans la Silicon Valley, les employés décentralisent leur travail depuis un certain temps déjà. Facebook, Apple et Google travaillent sur de nouvelles technologies de réalité augmentée (AR) et virtuelle (VR) qui faciliteront considérablement le travail à distance.
Au début de l’année, Mark Zuckerberg a prédit que les nouvelles lunettes de réalité augmentée modifieraient radicalement notre relation avec la technologie ‘au cours de cette décennie’. Le patron de Facebook a mentionné le travail à distance comme l’un des principaux changements et avantages. Il s’inquiète du fait que certaines villes soient devenues inaccessibles financièrement et de l’inégalité croissante qui en résulte.
La AR et la VR donnent aux gens le sentiment d’être au même endroit alors qu’ils sont en fait à l’autre bout du monde. Imaginez que vous puissiez vivre n’importe où dans le monde et travailler dans un endroit complètement différent, car vous y seriez présent virtuellement. Si tout se passe comme prévu, d’ici 2030, selon Mark Zuckerberg, ce sera une réalité.
https://fr.businessam.be/le-travail-a-domicile-permanent-sera-t-il-la-norme-en-2030-les-consequences-societales-seraient-colossales/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_soir_le_mr_refuse_de_soutenir_la_candidature_de_khattabi_ecolo_a_la_cour_constitutionnelle&utm_term=2020-05-14
Écrit par : L'enfoiré | 16/05/2020
Je viens de lire ce papier qui tente un // entre des fictions....ou pas et les réalités où plutôt celles qui sont considérées comme telles.
Ce n’est pas la première fois que je m’insurge sur cette façon de faire croire que le capitalisme a laissé la Chine devenir l’usine du monde. Ce n’est pas correct.
Le capitalisme a toujours essayé de réduire les coûts à n’importe quel.....prix.
C’est le capitalisme qui a demandé, supplier, imposer souvent les pays plus pauvres à chaque époque de prendre en charge des activités de productions, de recherches , de transformation et autres. Tout d’abord pas loin de chez nous, le sud de l’Espagne, le sud de l’Italie, les pays de l’Europe centrale, partout où les mafias locales, les régions de non lois sont devenues le nouvel eldorado du capitalisme. La globalisation et son pendant les moyens de transports par mer et par air ont accélérés le phénomène d’exportations des moyens de faire des pays au niveau de vie bien trop élevé pour permettre une accélération des profits exigés par le capitalisme.
Nos guerres asiatiques, Corée, Vietnam, Laos, Cambodge et périphériques de même celles des pays d’Amérique latines transformées en coup d’état, en junte militaire, en appauvrissement financier, en dictature ont participés de cette rapide extension d’un certain capitalisme.
Comme l’état d’Israël n’a pas été capable de contrôler militairement le moyen orient, d’autres guerres sont devenues « nécessaires « pour y tenter d’imposer un ordre nouveau. L’Irak, la Syrie, la Libye, l’Iran pendant 7 ans contre l’Irak mais sans succès malgré son financement par le capitalisme occidental. Comme l’Irak n’a pas réussi à envahir l’Iran alors le capitalisme a punit l’Irak comme nous le savons tous aujourd’hui.
Et la Chine dans tout cela ?
La Chine est une étape bien plus compliquée pour le capitalisme. La Chine avait et a la capacité d’autorité sociale et militaire d’imposer ses conditions. Ses conditions sont simples et claires comme de l’eau de roche. La Chine impose des transferts de technologies dès le début du processus. Dans la mesure ou la Chine payera ces transferts, le capitalisme n’y voit que des avantages à court terme. Le court terme étant la seule condition de rentabilité imposée par le capitalisme.
Lorsque la rentabilité du capital viendra à diminuer, comme d’habitude il y aura de nouvelles guerres. C’est la seule façon connue et expérimentée mainte fois par le capitalisme pour tenter de rebondir.
L’histoire de la mondialisation actuelle n’est évidemment pas limitée aux pays mentionnés ci-dessus. N’oublions pas l’Inde où la pauvreté endémique est un territoire sans limite où s’exercent les activités coupables de ce capitalisme sans frontières.
Ils ont essayés de prendre le contrôle de la Russie après la chute du régime communiste dictatorial. Ils y ont presque réussi jusqu’à l’arrivée de Poutine. Depuis lors, la Russie a développé son autorité sociale et militaire (comme la Chine) . Donc les choses sont également bien plus compliquées en Russie pour le capitalisme occidental.
En résumé ne nous laissons pas influencer par tous ceux qui pointe la Chine. C’est une créature engendrée par le capitalisme occidental mais dont ce capitalisme a perdu le contrôle. De même pour la Russie et de plus en plus également pour d’autres pays et régions.
Et une des conséquences est un risque de guerres économiques vers lesquelles va s’embarquer le capitalisme occidental pour tenter de reprendre le contrôle de la situation.
Écrit par : Don Quichotte | 17/05/2020
Pas besoin de s'insurger sur cette seule constatation de "Chine, usine du monde".
Tous ces différents points sont exacts.
Elle ne l'est d'ailleurs plus. En 2005, j'écrivais que c'était le textile chinois qui était l’envahisseur.
Maintenantle "Made in China" est bien plus étendu à d'autres produits.
Grace à cette sorte de démocrature à parti unique, la Chine a atteint en 15 ans, la 2ème et demain, la 1ère place économique dans le monde.
Ce sont deux mondes l'Occidental et l'Oriental qui s'opposent aujourd'hui dans un match pour la première place de l'économie mondiale. L'Europe est entre deux feux, impuissante parce qu'elle n'a pas d'armée et que les différentes nations qu'elle a comme membres souverains, ne sont pas dans une Europe Unie.
L'Inde a déjà des têtes à elle, au plus hauts postes de Microsoft, de Google et probablement de beaucoup d'autres sociétés de demain.
Mardi, on parlait de Amazon et le podcast de cette émission à ce sujet du THEMA ARTE, Alibaba veut détrôner
https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/alibaba-amazon-un-duel-de-geants-1147551
Nous faisons partie de ces pays capitalistes, donc nous savons.Deng Xio Ping a ouvrt la boîte de Pandore du capitalisme à tout crin pour la Chine.Aujourd'hui parmi les plus grosses fortunes mondiales on compte des Chinois.Des oligarques chinois comme les autres.La Chine usine du monde, c'était avant 2008 au moment où les jeux olympiques de Pékin eurent lieu.Les villes de Shangai, Pékin et d'autres ont pris des allures de grandes villes occidentales en vitrine pour le monde.On devrait parler de Chines au pluriel comme on le faisait pour l'Inde en les appelant les Indes. L'ethnie Han majoritaire à 92% a pris les commandes parfois au forcing sur les autres.Nos populations occidentales riches et pauvres ont sauté sur les bas prix des produits que la Chine exportait et qui n'avait pas les mêmes règles ni les mêmes salaires.Nos économies occidentales voyant qu'elles se sont fourvoyées font les yeux doux à toutes les entreprises étrangères dont la Chine pour qu'elles investissent chez nous pour supprimer le chômage par de nouveaux emplois à la clé.Pour se faire élire, Trump a bien compris ce qu'il devait faire en fermant les frontières par du protectionnisme en relocalisant quand c'est possible.Le Covid a démontrer notre faiblesse en devant importer des masques de Chine.L'overhead de ce Covid comme je l'écris va augmenter les prix en plus de l'épongement de la dette avec heureusement des taux d'intérêt bas.Il faut du cashflow grâce à des bénéfices honnêtes sinon mourir.Le monde n'attend pas les retardataires et la pause forcée du Covid va devoir se combler d'une manière ou d'une autre.L'Horeca, le tourisme et la culture sont les plus touchés.Il faut écouté l'extrait que j'ai fait au sujet de Amazon pour comprendre où va le monde si on n'y prend garde. Beaucoup de choses, de faits ont déjà été discutés par tout cela. Chômage forcé. Force majeure.... C'est pour cela que je relançais l'idée de l'allocation universelle temporaire
Mais revenons au sujet principal de l'article: la fiction.Le virus qui empêcherait d'une manière aléatoire 30% de la population mondiale d'avoir des successeurs. Ce sujet me semble bien plus important que de savoir qui sera 1er ou 2ème nation sur la pavois.
Ce billet a plusieurs chapitres...
Écrit par : L'enfoiré | 17/05/2020
Que pensez de cet interview de Luc de Brabandère: "Qu'est-ce que la normalité"
https://www.vedia.be/www/video/info/coronavirus/-quot-palimpseste-quot-5-luc-de-brabandere-quot-qu-est-ce-que-la-normalite-quot-_101920_89.html
Écrit par : Don Quichotte | 18/05/2020
Beaucoup de choses se ressemblent entre lui et moi.
L'âge, la carrière....
Écrit par : L'enfoiré | 18/05/2020
Déplacer la production hors de Chine? Non, merci…
Il y a exactement un mois, le gouvernement japonais avait annoncé qu’il aiderait financièrement les entreprises japonaises à déménager leur production hors de Chine et à la rapatrier. La raison semblait évidente: le coronavirus a gravement perturbé les chaînes d’approvisionnement entre les principaux partenaires commerciaux. Mais la réaction des entreprises nippones se révèle jusqu’à présent plutôt tiède…
Le plan de relance japonais prévoit notamment le remboursement de la moitié des coûts qui seraient encourus pour rapatrier la production au Japon.
Au total, 23.000 entreprises japonaises disposent d’un site de production en Chine. Et chaque année, elles injectent 124 milliards de dollars dans l’économie chinoise.
Mais difficile de trouver de l’enthousiasme concernant ce volet du plan de relance au sein des entreprises japonaises. Le journal South China Morning Post a interrogé un certain nombre de grandes sociétés nippones, dont Toyota. La réponse est toujours la même: ‘Nous comprenons la position du gouvernement japonais. Mais notre chaîne de production est tellement intégrée que nous pouvons à tout moment faire face à des crises telles que la pandémie actuelle’.
Toujours plus dépendant de la superpuissance géopolitique
Une véritable épine dans le pied des décideurs politiques japonais. Ils voient leur pays devenir de plus en plus dépendant de la superpuissance géopolitique qu’est la Chine. Les médias de l’archipel rapportent néanmoins que plusieurs entreprises vont accepter l’offre de leur gouvernement. Mais celles-ci veilleront à ne pas rendre ce rapatriement trop ostentatoire, afin de ne pas froisser les Chinois. Il est de notoriété publique que le président Xi Jinping meurt d’envie de mettre à mal le travail réalisé par l’un de ses prédécesseurs, Deng Xiaoping, il y a 40 ans.
Au Japon, on estime que la crise du coronavirus a révélé au grand jour le fait que la sécurité nationale était en péril. Et il n’en va pas autrement en Occident. Nous nous sommes aperçus que nous étions devenus dépendants de la Chine pour un trop grand nombre de produits médicaux.
Dans le Japan Times, David Arase, qui enseigne la politique internationale au Johns Hopkins University – Nanjing University Center for Chinese and American Studies, déclare ‘qu’il n’est pas nécessaire de déplacer les entreprises japonaises hors de Chine. Il suffit de réduire la dépendance du Japon en restructurant les chaînes d’approvisionnement. Elles pourraient ainsi devenir moins vulnérables aux chocs inattendus.’
Selon lui, les efforts du gouvernement de Shinzo Abe ne sont donc pas un échec. Ils constituent plutôt le commencement d’un long processus.
https://fr.businessam.be/deplacer-la-production-hors-de-chine-non-merci/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_matin_deconfinement_ce_qui_est_autorise_a_partir_de_ce_lundi&utm_term=2020-05-18
Écrit par : L'enfoiré | 18/05/2020
Se confiner chaque année, la solution pour ralentir le réchauffement climatique?
C’est un fait: le confinement a permis à la terre de souffler. Pour le mois d’avril, on parle d’une baisse journalière moyenne de 17% des émissions mondiales de CO2. Serait-ce la solution pour atteindre nos objectifs climatiques ?
Au plus fort du confinement, les émissions de dioxyde de carbone ont diminué de plus d’un quart dans le monde par rapport à la même période en 2019. C’est un constat assez optimiste que révèle une étude publiée dans Nature Climate Change.
Toutefois, partout dans le monde, l’activité économique reprend. Et avec elle, les émissions de CO2. La baisse d’émission de CO2 ne sera plus aussi impressionnante à la fin de l’année.
Selon les chercheurs qui ont mené l’étude, un retour à la normale à la mi-juin impliquerait une diminution annuelle du CO2 de 4%. Au mieux, si certaines restrictions dues au coronavirus perdurent jusqu’à la fin de l’année, la baisse ne sera en moyenne que de 7%.
Un confinement par an
Une baisse de 4%, c’est du jamais vu depuis la Seconde Guerre mondiale. Mais cela n’aura finalement qu’un effet négligeable sur le réchauffement climatique. Car pour réussir à limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, et atteindre nos objectifs climatiques, il faudrait une baisse annuelle des émissions d’environ 4% à 7% année après année pendant les prochaines décennies, expliquent les chercheurs. Ce qui représenterait au final un confinement par an jusqu’au moins 2030.
Toutefois, il faut bien se rendre compte que se confiner chaque année n’est pas une solution viable à long terme. Tout d’abord, à cause de l’impact économique. De nombreuses entreprises ont déjà du mal à survivre à un confinement. Impensable de ralentir l’économie chaque année comme on a pu le connaitre ces deux derniers mois. Les plans de relance des États et le soutien du chômage temporaire ne sont pas viables sur le long terme. Beaucoup se demandent déjà comment on pourra trouver l’argent nécessaire pour cette pandémie. 1.000 milliards pour l’Europe, jusqu’à 2.500 milliards pour aux États-Unis. La planche à billets fonctionne, mais l’argent ne tombe pas du ciel.
En plus d’un impact social énorme. La population souffre énormément de devoir rester chez elle, sans voir les amis et la famille. Les contacts sociaux sont essentiels pour les humains. Ils seront aussi privés de loisirs en extérieur. Cela aura des effets directs sur la santé mentale et physique, ce qui engendre également des coûts.
Le court terme et le long terme se percutent. Les objectifs à long terme pour le climat ne peuvent se réaliser sur le court terme d’un lockdown généralisé chaque année. Outre son effet sur l’économie et la santé, la population ne l’accepterait tout simplement pas.
Solutions structurelles
Il faut plutôt mettre en place des solutions qui modifient des actions de la vie quotidienne sans les supprimer. Pour les chercheurs, des changements structurels dans le système économique, énergétique et du transport sont nécessaires.
Les auteurs de l’étude proposent surtout de s’attaquer aux transports. Le trafic routier représente près de la moitié de la baisse d’émissions pendant le confinement. Pour eux, il faut, par exemple, promouvoir les alternatives comme la marche ou le vélo dans les grandes villes.
Toutefois, les 13 scientifiques qui ont participé à cette étude redoutent que, pour des raisons économiques, les programmes climatiques ne soient reportés à plus tard. La prise en compte de ces enjeux dans la réponse à la pandémie de covid-19 est susceptible d’influencer la trajectoire des émissions de CO2 pour les décennies à venir. Le fameux long terme.
https://fr.businessam.be/se-confiner-chaque-annee-la-solution-pour-ralentir-le-rechauffement-climatique/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_matin_se_confiner_chaque_annee_la_solution_pour_ralentir_le_rechauffement_climatique&utm_term=2020-05-20
Écrit par : L'enfoiré | 21/05/2020
Le Covid-19 pousse-t-il l’UE dans les bras de la Chine ?
36% des Allemands voient la Chine comme leur partenaire stratégique le plus important. C’est une augmentation de 12% par rapport à septembre, selon la dernière enquête de Pew Research, en collaboration avec la Körber Stiftung allemande. Contre 37% pour les États-Unis. Mais en septembre, c’était encore 50%.
Le sondage montre que les Allemands de 18 à 34 ans ont aujourd’hui tendance à se rendre plus facilement en Chine. C’est particulièrement le cas pour l’ancienne Allemagne de l’Est.
La crise de Covid-19 a généré un grand sentiment pro-chinois en Europe. Ironiquement, c’est le pays qui a propagé le virus vers le reste du monde, mais l’Empire du Milieu est maintenant considéré de façon plus positive que les États-Unis.
Le sentiment anti-UE en Italie
La Chine n’a pas manqué cette occasion d’augmenter son influence en Europe. La manière dont le pays s’est manifesté au plus fort de la crise en Italie en est le meilleur exemple. Et cela devrait se poursuivre dans les années à venir.
Sans doute plus inquiétant, c’est l’augmentation du sentiment anti-européen en Italie. Une série de sondages réalisés en avril montrent que 40 à 50% des Italiens remettent en question l’utilité de l’adhésion à l’UE. Dans un autre sondage, 59% des personnes interrogées ont déclaré que l’UE était ‘inutile’. La plupart des Italiens appelaient la Chine ‘un ami’, tandis que près de la moitié qualifiaient l’Allemagne ‘d’ennemi’.
Le fonds européen de relance annoncé lundi par le président français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel sera sans aucun doute reçu à Rome comme un pas dans la bonne direction. La question est de savoir si l’Autriche, le Danemark, la Suède et les Pays-Bas sont prêts à rejoindre une telle construction. Une nécessité, si l’UE veut freiner l’influence chinoise et se montrer unifiée.
Nouvelle guerre froide?
Le sondage peut également être lu comme un vote de défiance envers le président Trump. Il n’est pas très populaire dans l’UE, ce n’est pas neuf. La pandémie a clairement redéfini un ordre mondial chahuté. Le résultat est une nouvelle guerre froide entre la Chine et les États-Unis. Avec l’Europe prise entre les deux.
Trump mise sur un programme anti-chinois pour augmenter ses chances aux élections de novembre prochain. Comme on a pu le voir encore cette semaine avec sa lettre adressée à l’OMS, qui était une attaque non-dissimulée contre la Chine. Cela devrait distraire les Américains des problèmes intérieurs.
Les États-Unis voudraient garder l’UE dans leur camp, mais le président américain ne montre pas beaucoup de bonne volonté. L’Europe tentera de rester neutre, mais les investissements chinois en Europe sur la 5G et son initiative pour la Nouvelle route de la soie ne faciliteront pas les choses.
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Écrit par : L'enfoiré | 21/05/2020
La crise (et surtout l’interdiction des promos) a fait mal au portefeuille des clients de supermarchés
En raison de la crise du coronavirus, le prix moyen du caddie dans les supermarchés a augmenté dans notre pays, selon les chiffres de l’Observatoire des prix. Cependant, le pouvoir d’achat des consommateurs s’est maintenu grâce à la baisse des tarifs de l’énergie.
L’inflation totale en Belgique s’est élevée à 1% au cours des trois premiers mois de l’année, principalement en raison de la forte baisse des prix de l’énergie. En mars, l’inflation n’était que de 0,4%. La crise du coronavirus a fait chuter les prix du pétrole. Et les prix à la consommation pour le mazout (-26,5%), le gaz naturel (-16,8%), les carburants (-16,1%) et l’électricité (-8,3%) étaient tous beaucoup plus bas par rapport au mois de mars de l’année dernière.
Hamsters
L’Observatoire des prix s’est également penché sur l’évolution des prix entre avril et mars. Dans l’ensemble, l’impact du coronavirus sur l’inflation en mars est resté limité. En avril, l’impact a par contre été plus important, même si, selon l’Observatoire des prix, il est moins important que ne le suggère par exemple l’association de consommateurs Test Achats.
La hausse est principalement à mettre au crédit de l’interdiction de promotion dans les supermarchés, qui a été introduite le 18 mars. Ce faisant, le gouvernement fédéral a voulu mettre fin à la frénésie des acheteurs qui voulaient à tous prix faire des réserves après l’annonce des mesures de confinement. Mais depuis quelques semaines, les supermarchés sont à nouveau autorisés à accorder réductions et promotions à leurs clients.
Produits de nettoyage plus chers
Mais les prix des denrées alimentaires sont en hausse depuis plusieurs mois maintenant, note l’Observatoire des prix. ‘Certes, l’augmentation des prix en avril a été beaucoup plus forte que le mois précédent, mais la tendance à la hausse des prix des denrées alimentaires est en cours depuis un certain temps’, indique l’Observatoire des prix.
La nourriture, par exemple, est devenue 1,68% plus chère en avril qu’en mars. Les légumes frais sont devenus presque 10% plus chers. Les prix des produits de nettoyage et d’entretien ont grimpé de 6,5 %. ‘Il s’agit typiquement de produits pour lesquels des promotions sont appliquées mais cela n’était pas possible à l’époque’, souligne l’Observatoire des prix.
https://fr.businessam.be/la-crise-et-surtout-linterdiction-des-promos-a-fait-mal-au-portefeuille-des-clients-de-supermarches/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_soir_le_coronavirus_a_fait_mal_au_portefeuille_des_clients_de_supermarches_les_chiffres_a_quoi_ressemblent_les_premiers_couloirs_pour_les_voyages_internationaux&utm_term=2020-05-19
Écrit par : L'enfoiré | 21/05/2020
Débat sur le plan de relance en France ou ailleurs
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/01/820607125.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 28/05/2020
Les entreprises gagnantes ou perdantes grâce à ou à cause de la crise
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/01/4173440226.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 28/05/2020
38ème et dernier épisode de L'injuste destin du pangolin
8/5 https://www.rtbf.be/auvio/detail_l-injuste-destin-du-pangolin-episode-38?id=2632959
Écrit par : L'enfoiré | 14/06/2020
L’immunité collective serait « irréalisable » selon cette nouvelle étude
Seuls 5 % des malades conserveraient durablement des anticorps
Cette nouvelle étude espagnole estime que l’immunité de la population face au nouveau coronavirus serait « irréalisable », suite à la disparition des anticorps chez certains patients après quelques semaines seulement.
UNE FAIBLE PART DE LA POPULATION IMMUNISÉE DURABLEMENT CONTRE LE VIRUS
Dans le cadre de ces nouveaux travaux, issus de la collaboration entre le gouvernement espagnol et les principaux épidémiologistes du pays et récemment publiés dans la revue The Lancet, les chercheurs ont constaté que seuls 5 % des 61 000 personnes testées dans le pays conservaient durablement des anticorps contre le virus, et que 14 % des sujets ayant développé des anticorps lors d’une première série de tests n’en présentaient plus quelques semaines plus tard. « L’immunité peut être incomplète, elle peut être transitoire, elle peut durer peu et disparaître ensuite », expliquent notamment les auteurs de l’étude.
Ces résultats vont dans le sens de précédents travaux estimant que l’immunité face au virus serait limitée dans le temps chez les personnes n’ayant développé que des symptômes légers, ou asymptomatiques. « L’absence de symptômes suggère une infection légère, ne permettant jamais au système immunitaire de fonctionner suffisamment pour générer une mémoire immunologique », avance Ian Jones, professeur de virologie à l’université de Reading. « Toute personne dont le test de dépistage des anticorps s’avère positif ne doit pas supposer qu’elle sera protégée durablement. »
Avec 28 000 décès, l’Espagne est l’un des pays les plus durement touchés par le Covid-19, mais alors que certains experts avaient précédemment estimé que l’immunité collective serait atteinte si environ 60 % de la population était infectée, ces nouveaux travaux montrent « que la prévalence reste faible et s’avère clairement insuffisante pour l’assurer », souligne Marina Pollan, auteure principale de l’étude espagnole.
LE PRINCIPE D’IMMUNITÉ COLLECTIVE CONSIDÉRÉ COMME « CONTRAIRE À L’ÉTHIQUE » ET « IRRÉALISABLE »
Pour les experts suisses Isabella Eckerle, qui dirige le Centre de Genève pour les maladies virales émergentes, et Benjamin Meyer, virologue à l’université de Genève, la majeure partie de la population n’a pas été exposée au coronavirus, y compris dans les pays les plus durement impactés par la pandémie. « Au vu de ces résultats, toute approche visant à obtenir une immunité collective par le biais d’une infection naturelle est non seulement hautement contraire à l’éthique, mais également irréalisable », estiment notamment les chercheurs.
Comme le montrent les différentes études sur les anticorps menées dans le monde, les zones les plus densément peuplées sont logiquement celles qui présentent les niveaux de prévalence d’anticorps les plus élevés. Mais il s’avère que ceux-ci ne s’élèvent respectivement qu’à 10 et 7 % pour Madrid et Barcelone. En mai dernier, une étude avait quant à elle suggéré que seuls 7,3 % des habitants de Stockholm, capitale de la Suède, avaient développé des anticorps contre le coronavirus, en dépit de l’adoption d’une stratégie extrêmement controversée par le gouvernement suédois, visant à ne pas imposer de confinement strict afin de favoriser le développement d’une immunité collective.
Alors que l’épidémiologiste suédois Anders Tegnell avait justifié cette approche en expliquant qu’elle permettrait de limiter l’ampleur d’une seconde vague plus tard dans l’année, l’étude espagnole jette de sérieux doutes sur l’idée que le pays, affichant l’un des taux de mortalité due au virus les plus élevés au monde (près de 5 500 décès), soit mieux préparé que les autres
https://dailygeekshow.com/covid-immunite-collective/?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=Newsletter_Journaliere_2020_07_10
Écrit par : Allusion | 10/07/2020