Face au miroir, réfléchissons sur notre vie avec un peu de subjectivité dans l'objectivisme
Virus blues (4) : Le principe de précaution du pangolin(27/05/2020)
Sur ce site, la rubrique "Voyages" est celle qui contient le plus d'articles. En plus des destinations de voyages, il y a les articles philosophiques: "Tout touristiquement vôtre", "Pourquoi partons-nous en voyage", "Les vacances de demain comme d'avant hier?" et "Vacances autrement". Cette année 2020, avec le Covid-19, les vacances ont tout à coup reçu un coup de Jarnac si pas un coup de vieux avec la peur qu'il a généré. Contrairement à l'esprit général humoristique de cette série "Virus blues", celui-ci n'en fait pas partie. Pour la Grèce, l'Italie et l'Espagne, le tourisme est une source importante de revenus dans leur PIB. Ils ont tour à tour rouvert leurs frontières aux touristes étrangers dans des conditions sanitaires drastiques sans penser que la peur du Covid pouvait prendre le dessus. Se retrouver en quarantaine à l'arrivée, ne vaut-il pas mieux ainsi de rester confiné chez soi?
J'ai eu envie d'écrire le 39ème épisode du feuilleton de "Injuste destin du Pangolin" avec le cas de vacances qui avaient pris un goût de peur indélébile. Cela pourrait être Antoine et Léa comme dans le feuilleton mais, cette fois, en plus âgés pour qui la sécurité n'est plus un vain mot..
Principe de précaution du pangolin
Le virus du voyage nous a pris depuis tellement d'années. Nous voyageons, en effet, de une à deux fois par an. Le plus souvent, nous réservons nos vacances dès le mois de janvier dans une agence de voyage. Cette fois, il avait été dit en plus que c'est en décembre qu'il fallait réserver dès que les brochures sortaient. A bon entendeur, salut, me suis-je dit, à l'époque. Depuis que mon épouse a eu un cancer avec tout le scénario adhoc qui a dû "ramollir" son immunité, nous prenons une assurance annulation de voyages. Le principe de précaution du pangolin ne ferait pas moins en se mettant en boule. Il faut dire que nous avons déjà quelques plombes au compteur et dans le dossier des souvenirs et des aventures de voyages. Notre âge nous a mis dans le collimateur des personnes qu'aiment particulièrement le Covid pour se propager. Il y a quelques temps, le voyage de juin en Catalogne en voiture avait été annulé avec l'échange d'un "bon pour" à utiliser jusqu'en octobre 2021 nous paraissait un bon compromis puisque le remboursement préconisé par Tests-Achats n'était pas notre but premier. Le "bon pour" est arrivé mais sans aucune mention du montant de l'assurance annulation. De peurs lasses du Covid, pour le voyage à Grande Canarie, en avion, nous avions décidé de le reporter en 2021, une fois que la crise sanitaire se retrouverait en principe dans les souvenirs malheureux de 2020, comme une année qui n'avait jamais existé. Lundi 25 mai - 71ème jour depuis la crise. A 19:30, mon épouse me dit : "Coupe la musique s’il te plait... Le JT commence à la télé...Il y aura peut-être des nouvelles" Je m’exécute. Attentifs, nous nous installons devant la télé. Le journaliste, délégué en Espagne, avec l'air enjoué, heureux, annonce que l'Espagne a décidé de rouvrir ses frontières aux touristes étrangers s'ils respectent des règles usuelles de sécurité drastique. Les souvenirs d'expériences antérieures reviennent en cascade et en boucle.
Dans la journée, un mail m'arrive : "J’ai malheureusement reçu une réponse négative de l’assurance. En effet, les assurances annulation annuelles ne sont pas remboursables. En ce qui concerne votre voyage de septembre, pour le moment il est maintenu. Nous attendons encore un communiqué des Affaires étrangères afin de savoir quels pays vont ouvrir leurs frontières et à quelle date … Nous ne recevrons ces informations que début juin. Si vous décidez d’annuler ce voyage vous-même aujourd’hui et jusqu'à 57 jours avant le départ, les frais d’annulation sont de 574,59 € + 25 € de frais de dossier. Après cette date, plus on se rapprochera de la date de départ, plus les frais augmenteront. Vous pouvez rentrer ces frais d’annulation à l’assurance si la raison de l’annulation entre dans leurs conditions de remboursement (maladie, accident, décès). Le voyage est uniquement annulable sans frais si les autorités responsables interdisent les départs ou arrivées dans le pays". - Non, je ne pars pas. Ils sont fous, me dit en écho mon épouse.. Pas vraiment surpris de sa réaction, je me tais m'attendant à sa résistance qu'il y avait trois mois dans la vue. En général, elle ne dit pas "non" quand il s'agit de partir en vacances pour changer d'air pendant une période de vacances où elle doit ne plus avoir à préparer les repas. - Dis, tu voudrais vivre ça avec moi après tout ça et tout ce qu'on a entendu tous les jours à toutes les heures, me demande-t-elle comme elle l’avait déjà fait la veille. - Attends. Tu le sauras plus tard, il faut savoir patienter dans la vie", réponds-je comme la veille. - T’as vu ces connards. On leur a dit pour le climat. On leur a dit qu'ils devaient rester à distance respectable l'un de l'autre. Regarde comme ils sont joyeux de se retrouver ensemble dans les parcs et sur les plages “. Énervé, ces deux images avaient aussi pour moi, quelque chose de vulgaire. - Et pour qui ils se sont pris à nous faire languir dans l'expectative comme ça. La deuxième vague, ils l'attendent avec sérénité. Elle devrait être plus faible que la première. Ils n'ont pas de boule de cristal mais ils s'avancent rassurants sur ce terrain glissant" dis-je. - Quelle image ont-ils d’eux-mêmes, ces gens-là, ces experts en tout, pour s’octroyer le droit de faire peur des millions de personnes et quand ils le pensent bon de le dire, lancent ensuite que cela a assez continuer à rester durer comme on dit chez nous avec une évidente carence en charisme. - Personne ne s'est excusé. On a pris les médias en porte-parole et nous en otages après les déclarations des autorités pilotées par des experts. A situations exceptionnelles, il y a des prises de positions et décisions exceptionnelles.
L'annonce de devoir rester confiner pour que la mort ne s'en suive pas, l'assurance annulation qui aurait dû tombé puisque les risques de voyages devenaient inexistants Et finir par l'annonce de devoir tout de même partir à nos risques et périls pour se faire entuber dans l'impasse malheureuse d'un autre pays qui ne connait pas notre langue. Le confinement des aînés, des maisons de retraite et des pauvres, était-ce du pipo? - Bien que je comprenne leurs buts. Tu t’imagines tous ces commerçants ? Ils sont en train de crever. Il faut que les gens travaillent s’ils veulent se mettre à bouffer sur la table à la fin du jour, mais on ne peut pas jouer avec la santé pour des raisons seulement économiques", dit enfin mon épouse. J'acquiesce mais j'enrage de tant de froideur des décisions qui vont dans un sens de la santé à tribord en créant un traumatisme de peur psychologique chez les plus faibles et qui tournent à bâbord ensuite au moindre coup de vent en espérant éliminer le précédent comme si tout avait changé avec une baguette magique. Le contrôle admet-il l'absence de raisonnement dans un discours qui aurait pourtant dû en déborder? Ouvrir les frontières dans l'environnement au sein de Schengen, c'est aussi ouvrir les vannes à une multitude de mutations du coronavirus. Mais comme toujours on n'est pas à un paradoxe près dans des bulles éclatées.
Hier soir, au JT, un nouveau message de controverses entre les "experts" confirme les risques d'une deuxième vague automnale: , message qui sera encore repris le lendemain en écho, dans l'édito "Coulisses du pouvoir" de Bertrand Henne. - De toute façon, y’ a toujours des trucs qui vont pas chez nous !Hier, 198 nouveaux cas, 39 nouveaux hospitalisés et 23 décès. - Oui ! C’est le cas. C’est quoi ces décisions à la con ? Nous,on ignore ce qui se trame derrière ce flou artistique. Nous devrions le subir et applaudir en plus. - Le problème, c’est l’inélégance de faire semblant que tout est redevenu normal et que les règles habituelles sont toujours de rigueur en période de crise avec le choix ou l'obligation de s'envoyer dans la gueule du loup au risque d'y rester avec une de ses canines dans le bide. - Il y a tellement des problèmes en série dans cette affaire de Covid, d’avoir menti sur les masques et de dire à la population qu’un bandana fera l’affaire. - Le manque de courage, l’annonce de l’ouverture des frontières parce que l’État espagnol est sur les genoux, incapable de subvenir aux besoins de sa population en dissimulant que s'il ne le faisait pas ce serait encore pire qu'ailleurs, dans l'incapacité à accepter qu’ils sont faillibles avec leur PIB qui dépend en trop large mesure du tourisme. Le problème de notre Ministère de l'intérieur de l’annoncer des milliers de tests par jour, de ne jamais l'avoir atteint que très tard quand les morts se sont multipliés. Celui de notre ministère des Affaires étrangères qui va se taire encore une fois par démagogie en omettant de dire qu'une deuxième vague du Covid dans une version "Covid-20" pourrait se manifester en automne. Le problème, c'est quand tout le monde veut redémarrer et qu'il ne retrouve personne au rendez-vous en nombre suffisant pour faire des affaires, ici, ou ailleurs. - L’électoralisme a un besoin carnassier, pour ceux qui connaissent le pouvoir pour tout empêcher et de larguer les amarres quand cela leur convient. - Heureusement que nous avons une terrasse et un jardin pour la beauté des yeux. - Oui, la solution future est simple: ne plus jamais réserver nos vacances des mois à l'avance ou même de prendre Internet pour réserver nos vacances futures. Il est aujourd'hui moins sûr que les hôtels vont faire le plein et que ce soit encore rentable à 50% d'occupation. "En vacances, on oublie tout" dit la chanson. Le soir, tu vois déjà le manège à réserver sa table en distanciations sociales en shifts successifs par petits groupes à partir de 18:00, tables qu'il faudra quitter au plus vite pour le groupe suivant, tout cela avec les masques de clown à soulever en cadence "ouverture-fermeture"... les plats à aller chercher en self-service dans la bousculade entre toutes les nationalités, en espérant qu'il en reste avec la vulgarité du procédé spectacle et la communication pour mimer l’unité alors qu’en réalité, elle se déchire. Je sens que les coronavirus vont se "régaler". L'essentiel d'une assurance est là pour contrebalancer des risques même quand il n'y en a plus... Le problème des assurances, c’est d’avoir oublié ou de n’avoir jamais su personnaliser les risques. A notre âge, ils savent pourtant où et comment on va en vacances. Qui sait peut-être, certains seraient contents de ne plus devoir payer nos pensions de retraite en nous envoyant au casse-pipe. Hier au 28' de ARTE, il y avait la question "Combien vaut une vie?" Là, il n'y a plus vraiment de "Contes et Légendes de la peur" qui comptent. Cette peur est tangible, sensible, palpable. - Que va-t'on faire?dit mon épouse. - On va attendre jusqu'à ce qu'il y ait une nouvelle annonce de reconfinement en Espagne ou chez nous pendant la saison touristique. En attendant, on prend contact avec Test-Achats et cet été, on ira faire des "one-day" en Belgique pour participer au redressement des défaillances de notre propre économie, de notre propre système. Si partir, c'est mourir un peu, quand le Covid est latent et invisible, les statistiques a posteriori prouvent que c'est un peu plus qu'un peu. J'adore les vacances mais pas confiné et masqué avec les risques du thriller.Quand la virusophobie prend le pas sur la virusofolie, l'attentisme de jours meilleurs s'impose. - Ne veux-tu pas réécouter de la musique pour penser à autre chose et pour ne pas rester éveillé toute la nuit planté en boucle sur un disque rayé? - Laquelle? - Tu as le choix entre la musique du Mépris ou de Fantasia: Une Nuit sur le Mont Chauve!
Merci. sans commentaires à faire ni à résumer cet échange de dialogue dans un couple de confinés comme tant d'autre
Écrit par : Albéric | 31/05/2020
«On n’observe pas de vraie deuxième vague mais des vaguelettes qui inquiètent», dit Marius Gilbert
L’épidémiologiste appelle également à la vigilance.
Coronavirus: «On n’observe pas de vraie deuxième vague mais des vaguelettes qui inquiètent», dit Marius Gilbert
Marius Gilbert, un des dix experts chargés du déconfinement (GEES), était l’invité de l’émission « C’est pas tous les jours dimanche » de RTL-TVI.
« La première vague est passée en Europe occidentale à l’exception de la Suède. Ce que l’on voit, on ne voit aucun pays dans le monde, où l’on observe une vraie deuxième vague, une vague aussi importante que la première. C’est très encourageant. On constate des résurgences locales, des vaguelettes c’est-à-dire des moments où ça redémarre tout d’un coup dans une certaine région. Ces vaguelettes nous inquiètent car on ne sait pas si elles ne peuvent pas redémarrer une épidémie importante ».
Il a notamment expliqué qu’il va falloir rester vigilant pendant longtemps, « plusieurs mois certainement jusqu’à l’automne ».
« La phase à risque, c’est l’automne, car c’est le retour du froid, le retour d’une vie à l’intérieur », a expliqué le virologue. « Il faut que tous nos dispositifs de prévention soient vraiment, de suivi des contacts soient vraiment opérationnels à ce moment-là »
Loin des terrains de golf, des apéros sous la tonnelle et pique-niques en bord de Lesse, la cité sociale des Genêts, à Liège, vit confinement et déconfinement comme elle peut, entre quatre murs prolongés d’un balcon parfois, épongeant ses envies d’ailleurs à coup de tickets de bus. Elle n’a rien de décati – propriété de la Maison Liégeoise, elle a été rénovée il y a huit ans, est même bordée d’une plaine de sports et d’un taillis qu’on appelle ici « le bois » –, les habitants ne veulent pas s’enfuir, ne réclament rien, ne pétitionnent pas : c’est juste que quand on vous dit que tout ce qui n’est pas autorisé n’est pas permis, quand la proximité devient promiscuité, le temps ne s’écoule pas partout à la même vitesse.
Tous les aéroports belges considérés comme zone à risque
La Grèce s’est inspirée du document de l’Agence européenne pour la sécurité aérienne pour imposer des tests aux voyageurs provenant de certaines destinations.
L’information a déjà beaucoup circulé. En Grèce, les touristes en provenance d’un aéroport belge seront tous testés et devront rester en quarantaine 7 ou 14 jours en fonction du résultat de celui-ci.
La décision du gouvernement grec n’est pas arbitraire. Elle s’est basée essentiellement sur un document de l’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) qui a établi une liste des aéroports situés dans les zones touchées à haut risque de l’infection au coronavirus. Dans cette liste qui est régulièrement mise à jour, tous les aéroports belges sont considérés comme une zone à risque.
Concrètement, ça change quoi ?
Dans l’exemple grec, les voyageurs qui ne viennent pas de zone à risque ne seront soumis qu’à des contrôles aléatoires à l’arrivée. Un test qui deviendra obligatoire si un voyageur vient d’une zone à risque. Après une nuit imposée dans un hôtel désigné (le temps de connaître le résultat), le voyageur devra se mettre en quarantaine sept jours (si le test est négatif). Par contre, si le résultat est positif, une quarantaine surveillée de deux semaines est prévue.
Dans quels pays les belges peuvent-ils se rendre ?
Le ministre souligne la nécessité de respecter strictement la mesure afin de limiter au maximum l'éventuel impact sur la santé publique. Notez que le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Jean Asselborn, a indiqué, via une publication sur son compte Facebook, que les courses alimentaires et non-alimentaires transfrontalières sont également autorisées à partir de ce samedi 30 mai 2020.
En revanche, il faudra donc encore un peu attendre avant d'espérer rejoindre l'Italie dont les frontières seront rouvertes aux touristes à partir du 3 juin 2020, et ce, sans quarantaine obligatoire. Par ailleurs, ce 23 mai 2020, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a annoncé que les touristes étrangers pourraient revenir en Espagne au mois de juillet.
De son côté, le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a fixé au 15 juin le début de la nouvelle saison touristique avec une réouverture du ciel grec aux vols internationaux en provenance de 29 pays du monde entier (mais la Belgique n'en fait pas encore partie), tandis que Chypre rouvrira ses aéroports aux vols commerciaux en provenance d'une vingtaine de pays à partir du 9 juin.
Autrement dit, peu importe la destination, les voyageurs peuvent devoir rester plus longtemps que prévu sur place et, par conséquent, un retour rapide en Belgique n'est plus du tout garanti. Les Affaires étrangères demandent dès lors aux personnes qui doivent quand même partir à l'étranger de bien s'informer quant à l'accessibilité de leur destination et surtout sur la possibilité de rentrer sur le plancher de la Blanc Bleu belge.
En outre, les Affaires étrangères soulignent qu'un séjour prolongé forcé peut avoir des conséquences financières et médicales. Il est préconisé de vérifier si les assurances offrent les garanties suffisantes pour une hospitalisation à l'étranger.
Enfin, elles demandent aux Belges de suivre strictement les instructions des autorités locales et de consulter en permanence les avis de voyage des Affaires étrangères.
"Vous avez réservé des vacances TUI avec un départ après le 18 juin 2020 et vous avez des inquiétudes concernant votre voyage? Dans ce cas, vous pouvez profiter de notre garantie d’échange assouplie jusqu’au 31 août 2020 inclus et modifier votre réservation sans frais. https://www.tui.be/fr/coronavirus
Images satellite: le coronavirus serait-il présent à Wuhan depuis août 2019?
Des parkings d’hôpitaux de la ville anormalement remplis et des tendances de recherche sur internet indiquent que le Covid-19 pourrait s’être propagé depuis le mois d’août 2019, bien plus tôt qu’avéré.
On pourrait croire à une nouvelle théorie du complot, mais ce sont les chercheurs de la très sérieuse Harvard Medical School qui ont relevé ces images satellites. Celles-ci montrent à la fin de l’été et à l’automne dernier un nombre nettement plus élevé de voitures dans les parkings de cinq hôpitaux de Wuhan qu’un an plus tôt. Les chercheurs décrivent ‘une forte augmentation du volume à partir d’août 2019, avec un pic en décembre 2019’.
Les images d’octobre 2018 montraient 171 voitures dans le parking de l’un des plus grands hôpitaux de Wuhan, l’hôpital Tianyou. Un an plus tard, 285 véhicules se trouvaient sur le même parking, une augmentation de 67 %. Le trafic dans d’autres hôpitaux de la ville a lui augmenté jusqu’à 90 % pendant la même période.
Au même moment, le moteur de recherche chinois Baidu montrait une augmentation des recherches de mots-clés associés à une maladie infectieuse. Coïncidence? C’est compliqué.
‘Il s’agit d’essayer de reconstituer un puzzle compliqué de ce qui se passait à l’époque’, a déclaré le chef d’équipe John Brownstein à CNN. ‘Les données sont en fait particulièrement convaincantes car nous avons constaté une augmentation du nombre de personnes à la recherche d’une maladie gastro-intestinale qui augmentait à un niveau que nous n’avions pas du tout vu, historiquement, et nous savons maintenant que ces symptômes sont un marqueur vraiment important pour le Covid-19’, ajoute-t-il.
Prudence
Ces découvertes sont encore à prendre avec des pincettes: l’étude des chercheurs d’Harvard n’a pas encore été soumise à un examen par des pairs, une étape importante pour ne pas tirer de conclusions hâtives. Mais rappelons que la date d’apparition du Covid-19 est encore imprécise et sujette à débat. On pensait qu’il avait commencé à se propager à Wuhan fin 2019, d’abord en décembre, avant d’avancer ce calendrier à novembre. Un médecin français déclarait en outre il y a un mois que le virus serait en France depuis décembre, et non fin janvier. Le flou demeure encore.
Le coronavirus serait en France depuis décembre
Cette hypothèse de la Harvard Medical School pourrait par ailleurs être étayée par les témoignages d’athlètes français revenus des Jeux mondiaux militaires organisés fin octobre en Chine. Ils se sont plaints de symptômes similaires à ceux du coronavirus à leur retour, convaincus de l’avoir contracté dès… Octobre 2019.
‘Il y a beaucoup d’athlètes des Jeux mondiaux militaires qui ont été très malades. On a eu un contact avec le médecin militaire récemment qui nous a dit :je pense que vous l’avez eu parce qu’il y a beaucoup de gens de cette délégation qui ont été malades’, révélait en mars la championne du monde de pentathlon moderne Elodie Clouvel.
La pandémie de coronavirus pourrait bien durer au moins deux ans
‘Un ensemble de preuves’
Il faudra encore s’armer de patience pour espérer un jour avoir le fin mot de l’histoire sur l’origine et l’apparition plus précise de ce virus. Mais pour le chef des chercheurs d’Harvard, tous les signaux sont au rouge. ‘Cela vient s’ajouter à un ensemble croissant de preuves que quelque chose se passait avant qu’il ne soit officiellement reconnu’, déclare John Brownstein.
‘Nos preuves soutiennent d’autres travaux récents montrant que l’émergence s’est produite avant l’identification au marché des fruits de mer de Huanan’, affirme-t-il. ‘Ces résultats corroborent également l’hypothèse selon laquelle le virus a émergé naturellement dans le sud de la Chine et circulait potentiellement déjà à l’époque du groupe d’infections à Wuhan’.
Mais Brownstein ne blâme pas Pékin: les premiers signes d’une pandémie sont difficiles à percevoir, et les États-Unis auraient ‘très probablement aussi manquer ces signaux’ dans la même situation. Pas sûr toutefois que le président Donald Trump soit de cet avis…
Vers un confinement local en cas de seconde vague en Belgique?
Si l’épidémie de covid-19 devait revenir en force, la Belgique pourrait opter pour des mesures de confinement locales, dans les communes ou les Régions, plutôt qu’un confinement dur au niveau national.
Le confinement national que nous avons connu dès la mi-mars a coûté cher à l’économie belge. Et les politiques veulent absolument éviter que cela ne se reproduise. L’idée du groupe d’experts du GEES est de gérer les restrictions au niveau local.
L’idée en détail
Lorsqu’un pic de contamination est remarqué, les premières mesures de confinement sont immédiatement mises en place: fermeture des écoles et des entreprises et isolation des personnes suspectes dans les maisons de repos. La recherche de contacts devra être aussi plus intensives pour retracer toutes les personnes potentiellement porteuses du virus et leur demander de rester en quarantaine. Les activités et les événements réunissant un nombre important de personnes pourront aussi être annulés.
L’idée n’est en aucun cas de couper certaines communes du reste du pays, comme cela a été fait en Italie au début du confinement. Cette solution ressemblerait plutôt à celle envisagée par la France au moment de déconfiner. Les régions les plus touchées par la maladie devaient continuer à respecter des mesures de confinement strictes. Les communes avec un nombre moins important d’infections se déconfiraient selon le protocole convenu par le gouvernement. Ainsi, pendant plusieurs semaines, le pays a été coupé en deux : les régions rouges dans le nord-est et les vertes dans le reste du pays.
Il faut voir maintenant si en Belgique, vu la taille de notre pays et le nombre de personnes qui font la navette entre plusieurs régions, ce système serait vraiment efficace pour limiter la propagation du virus. Pour l’instant, cela reste au stade de l’idée, ça n’a pas été approuvé par les instances décisionnaires compétentes.
Jour-J pour la réouverture des frontières belges.
La majorité des 27 ministres des Affaires intérieures de l'UE se sont mis d'accord, le 5 juin, pour une réouverture des frontières intérieures de l'espace Schengen à partir du 15 juin.
"Chaque pays décide seul de l’ouverture de ses frontières aux conditions imposées qu’il souhaite."
"Si vous avez un profil averse au risque, je ne conseillerai pas de réserver des vacances dans les prochaines semaines, car il risque d’y avoir des modifications ou des bouleversements".
TUI a supprimé un quart de ses vols durant la saison estivale. Quelque 100.000 clients sont concernés. Le tour-opérateur les a avertis par e-mail. "Si le client répond dans les cinq jours suivant sa réception, il peut réserver un même voyage à une autre date et au même prix", explique TUI. "La condition est que la nouvelle date de départ tombe au maximum trois jours avant ou après la date initiale. Si le même voyage peut s'effectuer depuis un autre aéroport belge, la modification pourra également se faire sans frais".
D’après ce tour-opérateur (TO), il s’agit d’une "solution très flexible". Chacun se fera sa propre opinion au sujet de cette affirmation. En attendant, cette décision a entraîné une affluence de questions et de plaintes auprès de TA, qui a profité de l’occasion pour rappeler aux consommateurs leurs droits malgré la situation particulière engendrée par la pandémie de coronavirus.
La première, c’est le "voucher corona". Celui-ci a été instauré par un arrêté ministériel (en date du 19 mars). Il prévoit la distribution d’un bon à valoir - couvert par les autorités en cas de faillite – qui s’applique à toutes les annulations de voyages à forfait liées au coronavirus. "Cette réglementation permet à l’organisateur de voyages de vous octroyer un avoir au lieu d'un remboursement pour autant que cet avoir couvre la valeur totale du montant déjà payé, qu'il soit valable pendant au moins un an, qu’il précise qu’il est lié à la crise du coronavirus et que sa délivrance n’engendre aucun coût pour le voyageur", selon le Centre européen des Consommateurs .
Attention, vous ne pouvez pas refuser le bon si toutes ces conditions sont remplies. Mais si, pour quelque raison que ce soit, vous n’avez pas utilisé ce voucher, alors vous pourrez exiger son remboursement en espèces à l’issue de sa période de validité de 12 mois. Le voyagiste aura alors 6 mois pour vous rembourser.
La deuxième option, TA estime qu’à partir du moment où les frontières belges rouvriront le 15 juin et que ce sera aussi le cas du pays de destination et que le voyage peut se dérouler dans des conditions normales, alors le voyageur est en droit de demander le remboursement de son voyage endéans les 14 jours.
"En effet, l’arrêté ministériel qui impose l’acceptation du voucher, valable jusqu’au 19 juin, parle d’une annulation ‘en raison de la crise du coronavirus’. Or, en l’espèce, il s’agit d’une réorganisation stratégique de la part du tour-opérateur, mais pas d’une annulation directement liée au coronavirus (fermeture des frontières, modification des conditions du voyage sur place)."
"Si vous avez peur d’effectuer le voyage prévu, mais que tout est mis en place pour que le voyage se déroule de la manière prévue initialement, alors vous ne pourrez pas faire grand-chose pour annuler votre voyage sans frais."
Troisième option: le voyageur peut aussi opter pour la solution décrite ci-dessus par TUI . Si tel est le cas, TA conseille évidemment de demander une prolongation du voyage sans modification tarifaire si le voyage devait être raccourci de ce fait, ou une réduction de prix.
Quatrième option, qui peut être une solution intéressante si vous ne souhaitez plus partir, et cela, peu importe vos raisons. Comme le rappelle le CEC, "la législation sur les voyages à forfait vous permet, en tant que voyageur, d’annuler votre réservation sans frais si des circonstances inévitables et extraordinaires surviennent sur votre lieu de destination et impactent considérablement le bon déroulement de votre séjour".
C’est le cas notamment s’il y a des annulations (de vols ou d’excursions) ou des indisponibilités (un hôtel et/ou sa piscine). "De fait, si des éléments principaux du contrat ne peuvent pas être exécutés et si vous êtes prévenu des modifications avant, vous avez alors le droit de demander une réduction de prix ou de résilier votre voyage sans frais ou de demander un voyage alternatif pour un budget similaire",
"Mais attention, si vous avez peur d’effectuer le voyage prévu, mais que tout est mis en place pour que le voyage se déroule de la manière prévue initialement, alors vous ne pourrez pas faire grand-chose pour annuler votre voyage sans frais", prévient-elle.
Pour les cas où vous avez juste réservé un vol et qu’il est question d’annulation, plusieurs options s’offrent aussi à vous.
Premièrement, vous pouvez accepter un voucher de la part de la compagnie aérienne. "Attention, ceux-ci ne sont pas couverts contre l’éventuelle faillite de la compagnie", avertit TA.
Deuxièmement, vous pouvez exiger le remboursement de votre billet. Surtout si les frontières sont rouvertes (en Belgique et dans le pays de destination). Dans ce cas, il n’est plus question de force majeure. "Outre, le remboursement de son billet, le consommateur pourra, à certaines conditions, exiger l’indemnisation forfaitaire supplémentaire qui va de 250 à 600 euros en fonction de la distance qui devait être parcourue par le vol", ajoute TA.
Attention, les vouchers proposés par les compagnies aériennes ne sont pas couverts contre une éventuelle faillite.
Troisièmement, si la compagnie aérienne vous propose des conditions particulières (comme c’est le cas avec TUI), vous pouvez aussi les accepter si celles-ci vous conviennent.
Attention, si vous ne souhaitez plus voyager et que vous prenez l’initiative d’annuler vous-même votre réservation, des frais d’annulation vous seront appliqués. "Cependant, consultez les conditions de votre billet, car il est possible que celles-ci vous permettent de le modifier", d’après un conseil de CEC. "De nombreuses compagnies proposent des arrangements spécifiques à la crise du coronavirus, qui vous permettent généralement de modifier vos dates de voyage ou de recevoir un avoir."
Écrit par : L'enfoiré | 15/06/2020
Covid 19 : le retour, c’est maintenant !
2 mois après le début du déconfinement, noyé par le bruit médiatique du remaniement, par la primauté rendue à l’économique, et par l’envie de chacun de penser vacances, socialisation, retour à la quasi normale, d’insouciance en un mot, le risque sanitaire perçu perd de sa force, s’enfonce dans l’oubli.
Les fêtes de la musique, bals non masqués à grande échelle, en ont été la plus spectaculaire manifestation.
Mais le virus est toujours là, et nous commençons à payer le prix de cette inconscience. La vague revient… Partout en France.
Citoyens, autorités publiques, il faut changer de braquet en termes de protection, sinon un désastre s’annonce.
Les scientifiques alertent : une vague hivernale de Covid-19 risque d’être bien pire que la première
Rien qu'au Royaume-Uni, il pourrait y avoir jusqu'à 250 000 morts
Le coronavirus a durement frappé le monde, touchant plus de 13 millions de personnes et causant plus de 580.000 décès. Face à la pandémie, l’économie mondiale a été durement ébranlée et certains pays ont choisi de commencer à déconfiner, avec une maîtrise approximative de la propagation de la maladie. La prudence reste cependant de rigueur parce que le virus est encore présent et une nouvelle vague de la maladie reste à prévoir.
ENVISAGER LE PIRE : LE NOUVEAU RAPPORT DES SCIENTIFIQUES BRITANNIQUES INQUIÈTE
Un rapport, commandé par le conseiller scientifique en chef britannique, Sir Patrick Vallance, prévient qu’une deuxième vague de Covid-19 est à prévoir pour le prochain hiver. À noter que le rapport intitulé « Se préparer à un hiver 2020/2021 difficile » a été commandé pour modéliser un scénario « raisonnable » du pire des cas. Le plus alarmant concernant cette nouvelle étant que cette nouvelle vague pourrait être plus dévastatrice que la vague initiale qui a touché près de 300 000 personnes et causé plus de 40 000 décès au Royaume-Uni.
Le rapport a ainsi tenu à avertir que des mesures d’atténuation doivent être prises dès maintenant afin de compenser le risque d’une deuxième vague plus meurtrière dont le pic est à prévoir pour les deux premiers mois de 2021. Selon le rapport publié par l’Academy of Medical Sciences, ce deuxième pic pourrait être plus grave que le premier, avec un taux de reproduction R0 passant à 1,7 à partir du mois de septembre. À titre de comparaison, le R0 au Royaume-Uni varie actuellement de 0,7 à 0,9. Les 37 scientifiques et universitaires à l’origine du rapport ont déclaré que le pic devrait causer entre 24 500 et 251 000 décès liés au coronavirus.
À noter que ces chiffres ne tiennent pas compte de l’usage d’un potentiel traitement ou vaccin, ou de la remise en place des mesures de confinement. Il exclut également les décès dans les maisons de soins. Face à ces nouvelles données alarmantes, les scientifiques ont également tenu à prévenir que cette situation est évitable si des mesures sont immédiatement prises pour éviter le pire. En effet, le groupe consultatif de l’Académie des sciences médicales a souligné qu’une préparation intense est absolument nécessaire de toute urgence pendant le mois de juillet et d’août pour réduire le risque de débordement du Service national de santé (NHS) pour l’hiver prochain.
UN SCÉNARIO ALARMANT, MAIS ÉVITABLE
Quoi qu’il en soit, le professeur Stephen Holgate, spécialiste des voies respiratoires de l’hôpital universitaire de Southampton, qui a présidé le rapport, a déclaré : « Ce n’est pas une prédiction – mais c’est une possibilité. » Il a tout de même été précisé que les risques sont assez élevés. « Les décès pourraient être plus élevés avec une nouvelle vague de Covid-19 cet hiver, mais le risque que cela se produise pourrait être réduit si nous prenons des mesures immédiatement », a-t-il déclaré dans un communiqué.
Par ailleurs, la co-auteure du rapport, le professeur Dame Anne Johnson, a déclaré : « Ce rapport montre que nous pouvons agir maintenant pour changer les choses pour le mieux. » En réponse à ses avertissements, les autorités britanniques ont affirmé que des planifications étaient déjà en cours pour faire face à une seconde vague de la pandémie de Covid-19. « Nous restons vigilants et le gouvernement s’assurera que les ressources nécessaires sont en place pour éviter un deuxième pic qui submergerait nos hôpitaux », a déclaré le gouvernement dans un communiqué
Nouvelle hausse des contaminations, 416 cas pour la seule journée de lundi en Belgique
Depuis le début de l’épidémie, 64.847 cas de Covid-19 ont été diagnostiqués en Belgique.
Les chiffres du 20/07 sont désormais presque complets. Lundi, 416 cas positifs ont été enregistrés. Un chiffre fait grimper la moyenne à 221 infections par jour. A l'inverse, les chiffres du 21/07 sont pour l'instant peu élevés, et devraient faire baisser la moyenne demain.
Le nombre d'hospitalisations augmente petit à petit, avec 203 lits occupés (dont 40 en soins intensifs). On compte désormais 15 nouvelles admissions par jour, mais certaines provinces sont bien plus impactées que d'autres.
Pierre Van Damme: «Même un confinement local n’a plus de sens, car le virus se répand très rapidement sur le territoire belge»
Le taux de reproduction est déjà à 1,5 à Anvers et se dirige vers 2, a déclaré jeudi l’épidémiologiste
Selon l’épidémiologiste, le Conseil national de sécurité aurait dû décider d’introduire une bulle de dix personnes permanentes, au lieu des quinze contacts qui sont autorisés à changer chaque semaine.
Le professeur s’est heurté à la résistance du ministre de l’Intérieur Pieter De Crem, présent au Conseil national de sécurité. Ce dernier estime qu’un signal important a été donné en ne permettant pas d’assouplissements supplémentaires des mesures. « C’est certainement une mesure très importante. Si vous comparez cela avec le reste du monde, ce sont des mesures très strictes. »
Si dans les dix à quatorze jours il apparaît que de nouvelles mesures doivent être prises, ça sera le cas, a déclaré M. De Crem.
Le ministre a également déclaré que 180.000 amendes ont déjà été infligées à des personnes qui ne respectent pas les consignes.
Ces pays européens qui ne veulent plus des touristes belges
Tests, quarantaine : certains pays européens ont déjà pris des mesures pour les touristes belges.
Depuis le 15 juin, les Belges peuvent à nouveau réaliser des voyages non-essentiels. Une majorité d’États ont ouvert leurs frontières mais il reste des exceptions. Les Pays-Bas, mais aussi d’autres pays ont déjà pris des mesures pour les touristes belges et cela ne semble être qu’un début.
Philippe Goffin: «La situation aux frontières va rester très mouvante dans les prochaines semaines»
Le gouvernement néerlandais a émis mardi soir un avis de voyage négatif pour la province d’Anvers, en raison de la hausse du nombre de cas de coronavirus. La quarantaine est recommandée pendant 14 jours pour les touristes anversois dès leur arrivée aux Pays-Bas.
Les États baltes d’Estonie, de Lettonie, de Lituanie, de Islande, de l'Irlande, du Danemark, de la Norvège ont déjà décidé d’imposer une période de quarantaine obligatoire de deux semaines à toute personne quittant la Belgique. C’est également le cas . À Chypre, les voyageurs doivent se soumettre à un test PCR moins de 72 heures avant l’embarquement.
En Espagne, la communauté autonome de Madrid et les Îles Baléares sont indiquées en zone orange en plus des provinces de Gérone et de Tarragone (communauté autonome de Catalogne), de la communauté autonome du Pays basque, la communauté autonome de La Rioja, la communauté autonome d’Estrémadure, la province de Soria et la province de Guadalajara (communauté autonome de Castilla-La Mancha), la province de Castellón et la province de Valence (communauté autonome de Valence), la communauté autonome de Murcie, la province d’Almeria (communauté autonome d’Andalousie).
Le vendredi 4 septembre tout l’Espagne, à l’exception de Tenerife passera en zone rouge. Dès ce jeudi, le tour-opérateur TUI organise le rapatriement de 2.000 touristes belges.
Dès ce jeudi et jusqu’au 10 septembre, le tour-opérateur TUI va rapatrier environ 2.000 touristes belges en provenance de toutes les régions d’Espagne, à l’exception de Tenerife. C’est ce que rapporte le porte-parole Piet Demeyere jeudi matin.
Tui compte environ 6.600 touristes belges dans toute l’Espagne, dont 2.000 ont réservé un voyage à forfait et 4.600 n’ont qu’un billet d’avion. Le tour-opérateur viendra chercher tous les touristes de toutes les régions d’Espagne, à l’exception de Tenerife, entre aujourd’hui/jeudi et le 10 septembre. « Tous les vols se poursuivront comme prévu. Ainsi, tout le monde peut revenir dans la semaine qui vient », explique Demeyere.
En tant que voyagiste, Tui est responsable du retour de tous les voyageurs à forfait. « Tous les touristes qui ont réservé un voyage à forfait et resteraient en Espagne plus tard que le 10 septembre, doivent interrompre leur voyage. Nous leur trouverons une place sur les vols réguliers prévus pour retourner en Belgique », explique le porte-parole.
Pour les touristes qui n’avaient réservé qu’un billet et qui resteraient plus longtemps que le 10 septembre, Tui permet de prendre une place sur les vols réguliers existants jusqu’au 10 septembre. Il y reste encore des places. Ils devront cependant contacter la compagnie aérienne eux-mêmes.
À partir du 11 septembre, Tui ne s’envolera plus vers l’Espagne, du moins jusqu’au 22 septembre. La suite dépendra des conseils aux voyageurs des Affaires étrangères. Seules les deux principales destinations espagnoles, Alicante et Malaga, seront encore desservies par trois vols par semaine après le 10 septembre.
Remboursements, report...: les solutions pour les voyageurs qui devaient partir en Espagne
TUI compte environ 6.600 touristes belges dans toute l’Espagne, dont 2.000 ont réservé un voyage à forfait et 4.600 n’ont qu’un billet d’avion. Le tour-opérateur viendra chercher tous les touristes de toutes les régions d’Espagne, à l’exception de Tenerife, entre aujourd’hui/jeudi et le 10 septembre. « Tous les vols se poursuivront comme prévu. Ainsi, tout le monde peut revenir dans la semaine qui vient », explique le porte-parole de la compagnie.
D’ici le 22 septembre, près de 17.000 vacanciers belges avaient prévu de s’y rendre.
Dans le journal de 13h de RTL Info ce jeudi, était invité Jean-Philippe Ducart, le porte-parole de Test-Achats. Deux cas de figure : soit on a réservé un voyage via un tour-opérateur, soit on a uniquement acheté le billet d’avion aller-retour, réservé une maison, un hôtel…
Dans le premier cas, il y a beaucoup de chance d’être remboursé ou de trouver une alternative. Dans l’autre cas, « c’est là que les problèmes commencent en fait. Là, il n’y a pas de règles. C’est la force majeure évidemment, l’avis code rouge est un avis négatif de voyage, vous ne pouvez donc pas y aller », explique le porte-parole de Test-Achats. « Vous subissez la force majeure, mais vous devez alors négocier avec les prestataires. Pour les compagnies aériennes vous risquez de perdre la valeur de votre ticket tant que le vol n’est pas annulé. »
Test-Achats a ouvert une hotline pour faire face aux questions des Belges concernés : 0800/29.510
Ni vaccin, ni test, ni quarantaine: l’Espagne s’ouvre totalement aux touristes, mais pas n’importe lesquels
L’été approchant à grands pas, l’Espagne fait tout ce qu’elle peut pour permettre à son secteur touristique de vivre la meilleure saison possible. Mardi, la ministre du Tourisme a fait une annonce importante.
Cette fin mai doit lancer la saison touristique de l’Espagne. A cet effet, celle-ci compte accueillir les touristes britanniques à bras ouverts. A partir du 20 mai, c’est-à-dire dès la semaine prochaine, ceux-ci pourront se rendre dans la péninsule ibérique librement, sans même devoir présenter un test PCR négatif.
Une seule condition: il faut que le taux d’indicence au Royaume-Uni reste très bas. D’après la ministre espagnole du Tourisme, Reyes Maroto, ce taux devrait être fixé à 50 cas pour 100.000 personnes. Une limite qui n’a plus été dépassée depuis fin mars, le taux voguant ces derniers jours autour de 21/100.000.
‘L’Espagne joue un rôle très actif au sein de l’Union européenne et fait campagne pour actualiser les restrictions sur les voyages non essentiels en provenance de l’extérieur de l’UE’, a fait savoir la ministre. En effet, cette démarche de l’Espagne envers les touristes britanniques s’inscrit dans le cadre d’une révision plus large de la réglementation européenne sur les voyages non essentiels en provenance de l’extérieur de l’Union.
Séduire le Royaume-Uni
Cette annonce n’arrive pas par hasard. A partir du 17 mai, le Royaume-Uni autorisera ses habitants à se rendre librement à l’étranger pour y faire du tourisme. Une liste de pays ‘verts’ a été dressée: pas besoin de s’isoler ni de passer de test au retour. Voici les destinations concernées:
Australie, Brunei,Îles Falkland, Îles Féroé, Gibraltar, Islande, Israël, Nouvelle-Zélande, Portugal (y compris les Açores et Madère), Singapour, Géorgie du Sud et les îles Sandwich du Sud, Sainte-Hélène, Ascension et Tristan da Cunha...
Vous l’aurez remarqué, l’Espagne n’y figure pas.
Les touristes britanniques pourront donc bientôt s’y rendre sans difficultés, mais ils devront toujours se mettre en quarantaine pendant 10 jours à leur retour au Royaume-Uni, ainsi que se faire tester.
Théoriquement, l’Espagne – au même titre que d’autres destinations appréciées des Britanniques telles que la France ou la Grèce – ne fera pas partie de cette liste avant juillet, voire août. Elle espère que cela arrivera plus tôt, de façon à ce que les touristes britanniques n’aient vraiment plus aucune contrainte.
‘Nous savons ce que nous devons faire pour permettre aux Britanniques de se rendre en Espagne, à savoir réduire l’incidence cumulative et poursuivre la vaccination’, a déclaré Mme Maroto.
Plus de 18 millions de touristes britanniques ont voyagé en Espagne en 2019, ce qui en fait le pays d’où viennent le plus de touristes étrangers. En 2020, ce chiffre a chuté à 3,2 millions.
Pour les touristes étrangers issus d’autres pays, un test PCR négatif daté de moins de 72h sera toujours exigé, au moins jusqu’au 23 mai. Une mesure qui sera encore sans doute prolongée. En attendant l’arrivée du ‘certificat vert numérique’, le passeport sanitaire de l’Union européenne. Destiné à faciliter la libre-circulation au sein de l’UE, il permettra notamment aux personnes vaccinées de ne pas devoir se faire tester. Il devrait être lancé dans le courant du mois de juin.
Commentaires
Merci. sans commentaires à faire ni à résumer cet échange de dialogue dans un couple de confinés comme tant d'autre
Écrit par : Albéric | 31/05/2020
«On n’observe pas de vraie deuxième vague mais des vaguelettes qui inquiètent», dit Marius Gilbert
L’épidémiologiste appelle également à la vigilance.
Coronavirus: «On n’observe pas de vraie deuxième vague mais des vaguelettes qui inquiètent», dit Marius Gilbert
Marius Gilbert, un des dix experts chargés du déconfinement (GEES), était l’invité de l’émission « C’est pas tous les jours dimanche » de RTL-TVI.
« La première vague est passée en Europe occidentale à l’exception de la Suède. Ce que l’on voit, on ne voit aucun pays dans le monde, où l’on observe une vraie deuxième vague, une vague aussi importante que la première. C’est très encourageant. On constate des résurgences locales, des vaguelettes c’est-à-dire des moments où ça redémarre tout d’un coup dans une certaine région. Ces vaguelettes nous inquiètent car on ne sait pas si elles ne peuvent pas redémarrer une épidémie importante ».
Il a notamment expliqué qu’il va falloir rester vigilant pendant longtemps, « plusieurs mois certainement jusqu’à l’automne ».
« La phase à risque, c’est l’automne, car c’est le retour du froid, le retour d’une vie à l’intérieur », a expliqué le virologue. « Il faut que tous nos dispositifs de prévention soient vraiment, de suivi des contacts soient vraiment opérationnels à ce moment-là »
https://www.lesoir.be/304191/article/2020-05-31/coronavirus-nobserve-pas-de-vraie-deuxieme-vague-mais-des-vaguelettes-qui
Écrit par : L'enfoiré | 31/05/2020
Donc rien à voir avec des vacances....
Écrit par : L'enfoiré | 31/05/2020
Loin des terrains de golf, des apéros sous la tonnelle et pique-niques en bord de Lesse, la cité sociale des Genêts, à Liège, vit confinement et déconfinement comme elle peut, entre quatre murs prolongés d’un balcon parfois, épongeant ses envies d’ailleurs à coup de tickets de bus. Elle n’a rien de décati – propriété de la Maison Liégeoise, elle a été rénovée il y a huit ans, est même bordée d’une plaine de sports et d’un taillis qu’on appelle ici « le bois » –, les habitants ne veulent pas s’enfuir, ne réclament rien, ne pétitionnent pas : c’est juste que quand on vous dit que tout ce qui n’est pas autorisé n’est pas permis, quand la proximité devient promiscuité, le temps ne s’écoule pas partout à la même vitesse.
https://plus.lesoir.be/303888/article/2020-05-29/en-quarantaine-sans-jardin-sans-kayak-et-sans-residence-secondaire
Écrit par : L'enfoiré | 01/06/2020
Tous les aéroports belges considérés comme zone à risque
La Grèce s’est inspirée du document de l’Agence européenne pour la sécurité aérienne pour imposer des tests aux voyageurs provenant de certaines destinations.
L’information a déjà beaucoup circulé. En Grèce, les touristes en provenance d’un aéroport belge seront tous testés et devront rester en quarantaine 7 ou 14 jours en fonction du résultat de celui-ci.
La décision du gouvernement grec n’est pas arbitraire. Elle s’est basée essentiellement sur un document de l’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) qui a établi une liste des aéroports situés dans les zones touchées à haut risque de l’infection au coronavirus. Dans cette liste qui est régulièrement mise à jour, tous les aéroports belges sont considérés comme une zone à risque.
Concrètement, ça change quoi ?
Dans l’exemple grec, les voyageurs qui ne viennent pas de zone à risque ne seront soumis qu’à des contrôles aléatoires à l’arrivée. Un test qui deviendra obligatoire si un voyageur vient d’une zone à risque. Après une nuit imposée dans un hôtel désigné (le temps de connaître le résultat), le voyageur devra se mettre en quarantaine sept jours (si le test est négatif). Par contre, si le résultat est positif, une quarantaine surveillée de deux semaines est prévue.
https://www.lesoir.be/304281/article/2020-06-01/coronavirus-tous-les-aeroports-belges-consideres-comme-zone-risque
Écrit par : L'enfoiré | 01/06/2020
Dans quels pays les belges peuvent-ils se rendre ?
Le ministre souligne la nécessité de respecter strictement la mesure afin de limiter au maximum l'éventuel impact sur la santé publique. Notez que le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Jean Asselborn, a indiqué, via une publication sur son compte Facebook, que les courses alimentaires et non-alimentaires transfrontalières sont également autorisées à partir de ce samedi 30 mai 2020.
En revanche, il faudra donc encore un peu attendre avant d'espérer rejoindre l'Italie dont les frontières seront rouvertes aux touristes à partir du 3 juin 2020, et ce, sans quarantaine obligatoire. Par ailleurs, ce 23 mai 2020, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a annoncé que les touristes étrangers pourraient revenir en Espagne au mois de juillet.
De son côté, le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a fixé au 15 juin le début de la nouvelle saison touristique avec une réouverture du ciel grec aux vols internationaux en provenance de 29 pays du monde entier (mais la Belgique n'en fait pas encore partie), tandis que Chypre rouvrira ses aéroports aux vols commerciaux en provenance d'une vingtaine de pays à partir du 9 juin.
Autrement dit, peu importe la destination, les voyageurs peuvent devoir rester plus longtemps que prévu sur place et, par conséquent, un retour rapide en Belgique n'est plus du tout garanti. Les Affaires étrangères demandent dès lors aux personnes qui doivent quand même partir à l'étranger de bien s'informer quant à l'accessibilité de leur destination et surtout sur la possibilité de rentrer sur le plancher de la Blanc Bleu belge.
En outre, les Affaires étrangères soulignent qu'un séjour prolongé forcé peut avoir des conséquences financières et médicales. Il est préconisé de vérifier si les assurances offrent les garanties suffisantes pour une hospitalisation à l'étranger.
Enfin, elles demandent aux Belges de suivre strictement les instructions des autorités locales et de consulter en permanence les avis de voyage des Affaires étrangères.
"Vous avez réservé des vacances TUI avec un départ après le 18 juin 2020 et vous avez des inquiétudes concernant votre voyage? Dans ce cas, vous pouvez profiter de notre garantie d’échange assouplie jusqu’au 31 août 2020 inclus et modifier votre réservation sans frais.
https://www.tui.be/fr/coronavirus
Survolez la carte pour voir les détails à cette adresse:
https://www.lecho.be/monargent/voyages/coronavirus-10-questions-sur-les-restrictions-de-voyage/10214775.html?utm_campaign=NOUVEAUSUR&utm_medium=email&utm_source=SIM&utm_source=SIM&utm_medium=email&utm_campaign=&utm_content=&utm_term=.
Écrit par : L'enfoiré | 03/06/2020
Images satellite: le coronavirus serait-il présent à Wuhan depuis août 2019?
Des parkings d’hôpitaux de la ville anormalement remplis et des tendances de recherche sur internet indiquent que le Covid-19 pourrait s’être propagé depuis le mois d’août 2019, bien plus tôt qu’avéré.
On pourrait croire à une nouvelle théorie du complot, mais ce sont les chercheurs de la très sérieuse Harvard Medical School qui ont relevé ces images satellites. Celles-ci montrent à la fin de l’été et à l’automne dernier un nombre nettement plus élevé de voitures dans les parkings de cinq hôpitaux de Wuhan qu’un an plus tôt. Les chercheurs décrivent ‘une forte augmentation du volume à partir d’août 2019, avec un pic en décembre 2019’.
Les images d’octobre 2018 montraient 171 voitures dans le parking de l’un des plus grands hôpitaux de Wuhan, l’hôpital Tianyou. Un an plus tard, 285 véhicules se trouvaient sur le même parking, une augmentation de 67 %. Le trafic dans d’autres hôpitaux de la ville a lui augmenté jusqu’à 90 % pendant la même période.
Au même moment, le moteur de recherche chinois Baidu montrait une augmentation des recherches de mots-clés associés à une maladie infectieuse. Coïncidence? C’est compliqué.
‘Il s’agit d’essayer de reconstituer un puzzle compliqué de ce qui se passait à l’époque’, a déclaré le chef d’équipe John Brownstein à CNN. ‘Les données sont en fait particulièrement convaincantes car nous avons constaté une augmentation du nombre de personnes à la recherche d’une maladie gastro-intestinale qui augmentait à un niveau que nous n’avions pas du tout vu, historiquement, et nous savons maintenant que ces symptômes sont un marqueur vraiment important pour le Covid-19’, ajoute-t-il.
Prudence
Ces découvertes sont encore à prendre avec des pincettes: l’étude des chercheurs d’Harvard n’a pas encore été soumise à un examen par des pairs, une étape importante pour ne pas tirer de conclusions hâtives. Mais rappelons que la date d’apparition du Covid-19 est encore imprécise et sujette à débat. On pensait qu’il avait commencé à se propager à Wuhan fin 2019, d’abord en décembre, avant d’avancer ce calendrier à novembre. Un médecin français déclarait en outre il y a un mois que le virus serait en France depuis décembre, et non fin janvier. Le flou demeure encore.
Le coronavirus serait en France depuis décembre
Cette hypothèse de la Harvard Medical School pourrait par ailleurs être étayée par les témoignages d’athlètes français revenus des Jeux mondiaux militaires organisés fin octobre en Chine. Ils se sont plaints de symptômes similaires à ceux du coronavirus à leur retour, convaincus de l’avoir contracté dès… Octobre 2019.
‘Il y a beaucoup d’athlètes des Jeux mondiaux militaires qui ont été très malades. On a eu un contact avec le médecin militaire récemment qui nous a dit :je pense que vous l’avez eu parce qu’il y a beaucoup de gens de cette délégation qui ont été malades’, révélait en mars la championne du monde de pentathlon moderne Elodie Clouvel.
La pandémie de coronavirus pourrait bien durer au moins deux ans
‘Un ensemble de preuves’
Il faudra encore s’armer de patience pour espérer un jour avoir le fin mot de l’histoire sur l’origine et l’apparition plus précise de ce virus. Mais pour le chef des chercheurs d’Harvard, tous les signaux sont au rouge. ‘Cela vient s’ajouter à un ensemble croissant de preuves que quelque chose se passait avant qu’il ne soit officiellement reconnu’, déclare John Brownstein.
‘Nos preuves soutiennent d’autres travaux récents montrant que l’émergence s’est produite avant l’identification au marché des fruits de mer de Huanan’, affirme-t-il. ‘Ces résultats corroborent également l’hypothèse selon laquelle le virus a émergé naturellement dans le sud de la Chine et circulait potentiellement déjà à l’époque du groupe d’infections à Wuhan’.
Mais Brownstein ne blâme pas Pékin: les premiers signes d’une pandémie sont difficiles à percevoir, et les États-Unis auraient ‘très probablement aussi manquer ces signaux’ dans la même situation. Pas sûr toutefois que le président Donald Trump soit de cet avis…
https://fr.businessam.be/images-satellite-le-coronavirus-serait-il-present-a-wuhan-depuis-aout-2019/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_matin_la_belgique_avait_elle_vraiment_un_plan_en_cas_de_2e_vague_trump_annonce_perdant_a_tous_les_coups_cest_reparti_pour_un_tour&utm_term=2020-06-09
Écrit par : L'enfoiré | 09/06/2020
Vers un confinement local en cas de seconde vague en Belgique?
Si l’épidémie de covid-19 devait revenir en force, la Belgique pourrait opter pour des mesures de confinement locales, dans les communes ou les Régions, plutôt qu’un confinement dur au niveau national.
Le confinement national que nous avons connu dès la mi-mars a coûté cher à l’économie belge. Et les politiques veulent absolument éviter que cela ne se reproduise. L’idée du groupe d’experts du GEES est de gérer les restrictions au niveau local.
L’idée en détail
Lorsqu’un pic de contamination est remarqué, les premières mesures de confinement sont immédiatement mises en place: fermeture des écoles et des entreprises et isolation des personnes suspectes dans les maisons de repos. La recherche de contacts devra être aussi plus intensives pour retracer toutes les personnes potentiellement porteuses du virus et leur demander de rester en quarantaine. Les activités et les événements réunissant un nombre important de personnes pourront aussi être annulés.
L’idée n’est en aucun cas de couper certaines communes du reste du pays, comme cela a été fait en Italie au début du confinement. Cette solution ressemblerait plutôt à celle envisagée par la France au moment de déconfiner. Les régions les plus touchées par la maladie devaient continuer à respecter des mesures de confinement strictes. Les communes avec un nombre moins important d’infections se déconfiraient selon le protocole convenu par le gouvernement. Ainsi, pendant plusieurs semaines, le pays a été coupé en deux : les régions rouges dans le nord-est et les vertes dans le reste du pays.
Il faut voir maintenant si en Belgique, vu la taille de notre pays et le nombre de personnes qui font la navette entre plusieurs régions, ce système serait vraiment efficace pour limiter la propagation du virus. Pour l’instant, cela reste au stade de l’idée, ça n’a pas été approuvé par les instances décisionnaires compétentes.
https://fr.businessam.be/vers-un-confinement-local-en-cas-de-seconde-vague-en-belgique/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_soir_pas_de_vols_intercontinentaux_avant_la_fin_de_lannee_pour_les_touristes_le_dilemme_de_pfizer_le_retour_de_baton_delon_musk&utm_term=2020-06-10
Écrit par : L'enfoiré | 12/06/2020
Jour-J pour la réouverture des frontières belges.
La majorité des 27 ministres des Affaires intérieures de l'UE se sont mis d'accord, le 5 juin, pour une réouverture des frontières intérieures de l'espace Schengen à partir du 15 juin.
"Chaque pays décide seul de l’ouverture de ses frontières aux conditions imposées qu’il souhaite."
"Si vous avez un profil averse au risque, je ne conseillerai pas de réserver des vacances dans les prochaines semaines, car il risque d’y avoir des modifications ou des bouleversements".
TUI a supprimé un quart de ses vols durant la saison estivale. Quelque 100.000 clients sont concernés. Le tour-opérateur les a avertis par e-mail. "Si le client répond dans les cinq jours suivant sa réception, il peut réserver un même voyage à une autre date et au même prix", explique TUI. "La condition est que la nouvelle date de départ tombe au maximum trois jours avant ou après la date initiale. Si le même voyage peut s'effectuer depuis un autre aéroport belge, la modification pourra également se faire sans frais".
D’après ce tour-opérateur (TO), il s’agit d’une "solution très flexible". Chacun se fera sa propre opinion au sujet de cette affirmation. En attendant, cette décision a entraîné une affluence de questions et de plaintes auprès de TA, qui a profité de l’occasion pour rappeler aux consommateurs leurs droits malgré la situation particulière engendrée par la pandémie de coronavirus.
La première, c’est le "voucher corona". Celui-ci a été instauré par un arrêté ministériel (en date du 19 mars). Il prévoit la distribution d’un bon à valoir - couvert par les autorités en cas de faillite – qui s’applique à toutes les annulations de voyages à forfait liées au coronavirus. "Cette réglementation permet à l’organisateur de voyages de vous octroyer un avoir au lieu d'un remboursement pour autant que cet avoir couvre la valeur totale du montant déjà payé, qu'il soit valable pendant au moins un an, qu’il précise qu’il est lié à la crise du coronavirus et que sa délivrance n’engendre aucun coût pour le voyageur", selon le Centre européen des Consommateurs .
Attention, vous ne pouvez pas refuser le bon si toutes ces conditions sont remplies. Mais si, pour quelque raison que ce soit, vous n’avez pas utilisé ce voucher, alors vous pourrez exiger son remboursement en espèces à l’issue de sa période de validité de 12 mois. Le voyagiste aura alors 6 mois pour vous rembourser.
La deuxième option, TA estime qu’à partir du moment où les frontières belges rouvriront le 15 juin et que ce sera aussi le cas du pays de destination et que le voyage peut se dérouler dans des conditions normales, alors le voyageur est en droit de demander le remboursement de son voyage endéans les 14 jours.
"En effet, l’arrêté ministériel qui impose l’acceptation du voucher, valable jusqu’au 19 juin, parle d’une annulation ‘en raison de la crise du coronavirus’. Or, en l’espèce, il s’agit d’une réorganisation stratégique de la part du tour-opérateur, mais pas d’une annulation directement liée au coronavirus (fermeture des frontières, modification des conditions du voyage sur place)."
"Si vous avez peur d’effectuer le voyage prévu, mais que tout est mis en place pour que le voyage se déroule de la manière prévue initialement, alors vous ne pourrez pas faire grand-chose pour annuler votre voyage sans frais."
Troisième option: le voyageur peut aussi opter pour la solution décrite ci-dessus par TUI . Si tel est le cas, TA conseille évidemment de demander une prolongation du voyage sans modification tarifaire si le voyage devait être raccourci de ce fait, ou une réduction de prix.
Quatrième option, qui peut être une solution intéressante si vous ne souhaitez plus partir, et cela, peu importe vos raisons. Comme le rappelle le CEC, "la législation sur les voyages à forfait vous permet, en tant que voyageur, d’annuler votre réservation sans frais si des circonstances inévitables et extraordinaires surviennent sur votre lieu de destination et impactent considérablement le bon déroulement de votre séjour".
C’est le cas notamment s’il y a des annulations (de vols ou d’excursions) ou des indisponibilités (un hôtel et/ou sa piscine). "De fait, si des éléments principaux du contrat ne peuvent pas être exécutés et si vous êtes prévenu des modifications avant, vous avez alors le droit de demander une réduction de prix ou de résilier votre voyage sans frais ou de demander un voyage alternatif pour un budget similaire",
"Mais attention, si vous avez peur d’effectuer le voyage prévu, mais que tout est mis en place pour que le voyage se déroule de la manière prévue initialement, alors vous ne pourrez pas faire grand-chose pour annuler votre voyage sans frais", prévient-elle.
Pour les cas où vous avez juste réservé un vol et qu’il est question d’annulation, plusieurs options s’offrent aussi à vous.
Premièrement, vous pouvez accepter un voucher de la part de la compagnie aérienne. "Attention, ceux-ci ne sont pas couverts contre l’éventuelle faillite de la compagnie", avertit TA.
Deuxièmement, vous pouvez exiger le remboursement de votre billet. Surtout si les frontières sont rouvertes (en Belgique et dans le pays de destination). Dans ce cas, il n’est plus question de force majeure. "Outre, le remboursement de son billet, le consommateur pourra, à certaines conditions, exiger l’indemnisation forfaitaire supplémentaire qui va de 250 à 600 euros en fonction de la distance qui devait être parcourue par le vol", ajoute TA.
Attention, les vouchers proposés par les compagnies aériennes ne sont pas couverts contre une éventuelle faillite.
Troisièmement, si la compagnie aérienne vous propose des conditions particulières (comme c’est le cas avec TUI), vous pouvez aussi les accepter si celles-ci vous conviennent.
Attention, si vous ne souhaitez plus voyager et que vous prenez l’initiative d’annuler vous-même votre réservation, des frais d’annulation vous seront appliqués. "Cependant, consultez les conditions de votre billet, car il est possible que celles-ci vous permettent de le modifier", d’après un conseil de CEC. "De nombreuses compagnies proposent des arrangements spécifiques à la crise du coronavirus, qui vous permettent généralement de modifier vos dates de voyage ou de recevoir un avoir."
Écrit par : L'enfoiré | 15/06/2020
Covid 19 : le retour, c’est maintenant !
2 mois après le début du déconfinement, noyé par le bruit médiatique du remaniement, par la primauté rendue à l’économique, et par l’envie de chacun de penser vacances, socialisation, retour à la quasi normale, d’insouciance en un mot, le risque sanitaire perçu perd de sa force, s’enfonce dans l’oubli.
Les fêtes de la musique, bals non masqués à grande échelle, en ont été la plus spectaculaire manifestation.
Mais le virus est toujours là, et nous commençons à payer le prix de cette inconscience. La vague revient… Partout en France.
Citoyens, autorités publiques, il faut changer de braquet en termes de protection, sinon un désastre s’annonce.
Suite:
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/covid-19-le-retour-c-est-225691
Écrit par : Allusion | 12/07/2020
Les scientifiques alertent : une vague hivernale de Covid-19 risque d’être bien pire que la première
Rien qu'au Royaume-Uni, il pourrait y avoir jusqu'à 250 000 morts
Le coronavirus a durement frappé le monde, touchant plus de 13 millions de personnes et causant plus de 580.000 décès. Face à la pandémie, l’économie mondiale a été durement ébranlée et certains pays ont choisi de commencer à déconfiner, avec une maîtrise approximative de la propagation de la maladie. La prudence reste cependant de rigueur parce que le virus est encore présent et une nouvelle vague de la maladie reste à prévoir.
ENVISAGER LE PIRE : LE NOUVEAU RAPPORT DES SCIENTIFIQUES BRITANNIQUES INQUIÈTE
Un rapport, commandé par le conseiller scientifique en chef britannique, Sir Patrick Vallance, prévient qu’une deuxième vague de Covid-19 est à prévoir pour le prochain hiver. À noter que le rapport intitulé « Se préparer à un hiver 2020/2021 difficile » a été commandé pour modéliser un scénario « raisonnable » du pire des cas. Le plus alarmant concernant cette nouvelle étant que cette nouvelle vague pourrait être plus dévastatrice que la vague initiale qui a touché près de 300 000 personnes et causé plus de 40 000 décès au Royaume-Uni.
Le rapport a ainsi tenu à avertir que des mesures d’atténuation doivent être prises dès maintenant afin de compenser le risque d’une deuxième vague plus meurtrière dont le pic est à prévoir pour les deux premiers mois de 2021. Selon le rapport publié par l’Academy of Medical Sciences, ce deuxième pic pourrait être plus grave que le premier, avec un taux de reproduction R0 passant à 1,7 à partir du mois de septembre. À titre de comparaison, le R0 au Royaume-Uni varie actuellement de 0,7 à 0,9. Les 37 scientifiques et universitaires à l’origine du rapport ont déclaré que le pic devrait causer entre 24 500 et 251 000 décès liés au coronavirus.
À noter que ces chiffres ne tiennent pas compte de l’usage d’un potentiel traitement ou vaccin, ou de la remise en place des mesures de confinement. Il exclut également les décès dans les maisons de soins. Face à ces nouvelles données alarmantes, les scientifiques ont également tenu à prévenir que cette situation est évitable si des mesures sont immédiatement prises pour éviter le pire. En effet, le groupe consultatif de l’Académie des sciences médicales a souligné qu’une préparation intense est absolument nécessaire de toute urgence pendant le mois de juillet et d’août pour réduire le risque de débordement du Service national de santé (NHS) pour l’hiver prochain.
UN SCÉNARIO ALARMANT, MAIS ÉVITABLE
Quoi qu’il en soit, le professeur Stephen Holgate, spécialiste des voies respiratoires de l’hôpital universitaire de Southampton, qui a présidé le rapport, a déclaré : « Ce n’est pas une prédiction – mais c’est une possibilité. » Il a tout de même été précisé que les risques sont assez élevés. « Les décès pourraient être plus élevés avec une nouvelle vague de Covid-19 cet hiver, mais le risque que cela se produise pourrait être réduit si nous prenons des mesures immédiatement », a-t-il déclaré dans un communiqué.
Par ailleurs, la co-auteure du rapport, le professeur Dame Anne Johnson, a déclaré : « Ce rapport montre que nous pouvons agir maintenant pour changer les choses pour le mieux. » En réponse à ses avertissements, les autorités britanniques ont affirmé que des planifications étaient déjà en cours pour faire face à une seconde vague de la pandémie de Covid-19. « Nous restons vigilants et le gouvernement s’assurera que les ressources nécessaires sont en place pour éviter un deuxième pic qui submergerait nos hôpitaux », a déclaré le gouvernement dans un communiqué
https://dailygeekshow.com/coronavirus-vague-hiver/?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=Newsletter_Journaliere_2020_07_19
Écrit par : Allusion | 19/07/2020
Nouvelle hausse des contaminations, 416 cas pour la seule journée de lundi en Belgique
Depuis le début de l’épidémie, 64.847 cas de Covid-19 ont été diagnostiqués en Belgique.
Les chiffres du 20/07 sont désormais presque complets. Lundi, 416 cas positifs ont été enregistrés. Un chiffre fait grimper la moyenne à 221 infections par jour. A l'inverse, les chiffres du 21/07 sont pour l'instant peu élevés, et devraient faire baisser la moyenne demain.
Le nombre d'hospitalisations augmente petit à petit, avec 203 lits occupés (dont 40 en soins intensifs). On compte désormais 15 nouvelles admissions par jour, mais certaines provinces sont bien plus impactées que d'autres.
Pierre Van Damme: «Même un confinement local n’a plus de sens, car le virus se répand très rapidement sur le territoire belge»
Le taux de reproduction est déjà à 1,5 à Anvers et se dirige vers 2, a déclaré jeudi l’épidémiologiste
Selon l’épidémiologiste, le Conseil national de sécurité aurait dû décider d’introduire une bulle de dix personnes permanentes, au lieu des quinze contacts qui sont autorisés à changer chaque semaine.
Le professeur s’est heurté à la résistance du ministre de l’Intérieur Pieter De Crem, présent au Conseil national de sécurité. Ce dernier estime qu’un signal important a été donné en ne permettant pas d’assouplissements supplémentaires des mesures. « C’est certainement une mesure très importante. Si vous comparez cela avec le reste du monde, ce sont des mesures très strictes. »
Si dans les dix à quatorze jours il apparaît que de nouvelles mesures doivent être prises, ça sera le cas, a déclaré M. De Crem.
Le ministre a également déclaré que 180.000 amendes ont déjà été infligées à des personnes qui ne respectent pas les consignes.
https://www.lesoir.be/315026/article/2020-07-24/coronavirus-nouvelle-hausse-des-contaminations-416-cas-pour-la-seule-journee-de
Écrit par : Allusion | 24/07/2020
Ces pays européens qui ne veulent plus des touristes belges
Tests, quarantaine : certains pays européens ont déjà pris des mesures pour les touristes belges.
Depuis le 15 juin, les Belges peuvent à nouveau réaliser des voyages non-essentiels. Une majorité d’États ont ouvert leurs frontières mais il reste des exceptions. Les Pays-Bas, mais aussi d’autres pays ont déjà pris des mesures pour les touristes belges et cela ne semble être qu’un début.
Philippe Goffin: «La situation aux frontières va rester très mouvante dans les prochaines semaines»
Le gouvernement néerlandais a émis mardi soir un avis de voyage négatif pour la province d’Anvers, en raison de la hausse du nombre de cas de coronavirus. La quarantaine est recommandée pendant 14 jours pour les touristes anversois dès leur arrivée aux Pays-Bas.
Les États baltes d’Estonie, de Lettonie, de Lituanie, de Islande, de l'Irlande, du Danemark, de la Norvège ont déjà décidé d’imposer une période de quarantaine obligatoire de deux semaines à toute personne quittant la Belgique. C’est également le cas . À Chypre, les voyageurs doivent se soumettre à un test PCR moins de 72 heures avant l’embarquement.
https://www.lesoir.be/316266/article/2020-07-30/ces-pays-europeens-qui-ne-veulent-plus-des-touristes-belges
Écrit par : Allusion | 30/07/2020
En Espagne, la communauté autonome de Madrid et les Îles Baléares sont indiquées en zone orange en plus des provinces de Gérone et de Tarragone (communauté autonome de Catalogne), de la communauté autonome du Pays basque, la communauté autonome de La Rioja, la communauté autonome d’Estrémadure, la province de Soria et la province de Guadalajara (communauté autonome de Castilla-La Mancha), la province de Castellón et la province de Valence (communauté autonome de Valence), la communauté autonome de Murcie, la province d’Almeria (communauté autonome d’Andalousie).
https://www.lesoir.be/317377/article/2020-08-05/coronavirus-de-nouvelles-regions-de-france-et-despagne-en-zone-orange-une
Écrit par : Allusion | 05/08/2020
Le vendredi 4 septembre tout l’Espagne, à l’exception de Tenerife passera en zone rouge. Dès ce jeudi, le tour-opérateur TUI organise le rapatriement de 2.000 touristes belges.
Dès ce jeudi et jusqu’au 10 septembre, le tour-opérateur TUI va rapatrier environ 2.000 touristes belges en provenance de toutes les régions d’Espagne, à l’exception de Tenerife. C’est ce que rapporte le porte-parole Piet Demeyere jeudi matin.
Tui compte environ 6.600 touristes belges dans toute l’Espagne, dont 2.000 ont réservé un voyage à forfait et 4.600 n’ont qu’un billet d’avion. Le tour-opérateur viendra chercher tous les touristes de toutes les régions d’Espagne, à l’exception de Tenerife, entre aujourd’hui/jeudi et le 10 septembre. « Tous les vols se poursuivront comme prévu. Ainsi, tout le monde peut revenir dans la semaine qui vient », explique Demeyere.
En tant que voyagiste, Tui est responsable du retour de tous les voyageurs à forfait. « Tous les touristes qui ont réservé un voyage à forfait et resteraient en Espagne plus tard que le 10 septembre, doivent interrompre leur voyage. Nous leur trouverons une place sur les vols réguliers prévus pour retourner en Belgique », explique le porte-parole.
Pour les touristes qui n’avaient réservé qu’un billet et qui resteraient plus longtemps que le 10 septembre, Tui permet de prendre une place sur les vols réguliers existants jusqu’au 10 septembre. Il y reste encore des places. Ils devront cependant contacter la compagnie aérienne eux-mêmes.
À partir du 11 septembre, Tui ne s’envolera plus vers l’Espagne, du moins jusqu’au 22 septembre. La suite dépendra des conseils aux voyageurs des Affaires étrangères. Seules les deux principales destinations espagnoles, Alicante et Malaga, seront encore desservies par trois vols par semaine après le 10 septembre.
https://www.lesoir.be/322674/article/2020-09-03/lespagne-passe-au-rouge-tui-annonce-le-rapatriement-de-2000-touristes-belges
Écrit par : Allusion | 03/09/2020
Remboursements, report...: les solutions pour les voyageurs qui devaient partir en Espagne
TUI compte environ 6.600 touristes belges dans toute l’Espagne, dont 2.000 ont réservé un voyage à forfait et 4.600 n’ont qu’un billet d’avion. Le tour-opérateur viendra chercher tous les touristes de toutes les régions d’Espagne, à l’exception de Tenerife, entre aujourd’hui/jeudi et le 10 septembre. « Tous les vols se poursuivront comme prévu. Ainsi, tout le monde peut revenir dans la semaine qui vient », explique le porte-parole de la compagnie.
D’ici le 22 septembre, près de 17.000 vacanciers belges avaient prévu de s’y rendre.
Dans le journal de 13h de RTL Info ce jeudi, était invité Jean-Philippe Ducart, le porte-parole de Test-Achats. Deux cas de figure : soit on a réservé un voyage via un tour-opérateur, soit on a uniquement acheté le billet d’avion aller-retour, réservé une maison, un hôtel…
Dans le premier cas, il y a beaucoup de chance d’être remboursé ou de trouver une alternative. Dans l’autre cas, « c’est là que les problèmes commencent en fait. Là, il n’y a pas de règles. C’est la force majeure évidemment, l’avis code rouge est un avis négatif de voyage, vous ne pouvez donc pas y aller », explique le porte-parole de Test-Achats. « Vous subissez la force majeure, mais vous devez alors négocier avec les prestataires. Pour les compagnies aériennes vous risquez de perdre la valeur de votre ticket tant que le vol n’est pas annulé. »
Test-Achats a ouvert une hotline pour faire face aux questions des Belges concernés : 0800/29.510
https://www.lesoir.be/322693/article/2020-09-03/remboursements-report-les-solutions-pour-les-voyageurs-qui-devaient-partir-en
Écrit par : Allusion | 03/09/2020
Ni vaccin, ni test, ni quarantaine: l’Espagne s’ouvre totalement aux touristes, mais pas n’importe lesquels
L’été approchant à grands pas, l’Espagne fait tout ce qu’elle peut pour permettre à son secteur touristique de vivre la meilleure saison possible. Mardi, la ministre du Tourisme a fait une annonce importante.
Cette fin mai doit lancer la saison touristique de l’Espagne. A cet effet, celle-ci compte accueillir les touristes britanniques à bras ouverts. A partir du 20 mai, c’est-à-dire dès la semaine prochaine, ceux-ci pourront se rendre dans la péninsule ibérique librement, sans même devoir présenter un test PCR négatif.
Une seule condition: il faut que le taux d’indicence au Royaume-Uni reste très bas. D’après la ministre espagnole du Tourisme, Reyes Maroto, ce taux devrait être fixé à 50 cas pour 100.000 personnes. Une limite qui n’a plus été dépassée depuis fin mars, le taux voguant ces derniers jours autour de 21/100.000.
‘L’Espagne joue un rôle très actif au sein de l’Union européenne et fait campagne pour actualiser les restrictions sur les voyages non essentiels en provenance de l’extérieur de l’UE’, a fait savoir la ministre. En effet, cette démarche de l’Espagne envers les touristes britanniques s’inscrit dans le cadre d’une révision plus large de la réglementation européenne sur les voyages non essentiels en provenance de l’extérieur de l’Union.
Séduire le Royaume-Uni
Cette annonce n’arrive pas par hasard. A partir du 17 mai, le Royaume-Uni autorisera ses habitants à se rendre librement à l’étranger pour y faire du tourisme. Une liste de pays ‘verts’ a été dressée: pas besoin de s’isoler ni de passer de test au retour. Voici les destinations concernées:
Australie, Brunei,Îles Falkland, Îles Féroé, Gibraltar, Islande, Israël, Nouvelle-Zélande, Portugal (y compris les Açores et Madère), Singapour, Géorgie du Sud et les îles Sandwich du Sud, Sainte-Hélène, Ascension et Tristan da Cunha...
Vous l’aurez remarqué, l’Espagne n’y figure pas.
Les touristes britanniques pourront donc bientôt s’y rendre sans difficultés, mais ils devront toujours se mettre en quarantaine pendant 10 jours à leur retour au Royaume-Uni, ainsi que se faire tester.
Théoriquement, l’Espagne – au même titre que d’autres destinations appréciées des Britanniques telles que la France ou la Grèce – ne fera pas partie de cette liste avant juillet, voire août. Elle espère que cela arrivera plus tôt, de façon à ce que les touristes britanniques n’aient vraiment plus aucune contrainte.
‘Nous savons ce que nous devons faire pour permettre aux Britanniques de se rendre en Espagne, à savoir réduire l’incidence cumulative et poursuivre la vaccination’, a déclaré Mme Maroto.
Plus de 18 millions de touristes britanniques ont voyagé en Espagne en 2019, ce qui en fait le pays d’où viennent le plus de touristes étrangers. En 2020, ce chiffre a chuté à 3,2 millions.
Pour les touristes étrangers issus d’autres pays, un test PCR négatif daté de moins de 72h sera toujours exigé, au moins jusqu’au 23 mai. Une mesure qui sera encore sans doute prolongée. En attendant l’arrivée du ‘certificat vert numérique’, le passeport sanitaire de l’Union européenne. Destiné à faciliter la libre-circulation au sein de l’UE, il permettra notamment aux personnes vaccinées de ne pas devoir se faire tester. Il devrait être lancé dans le courant du mois de juin.
https://fr.businessam.be/ni-vaccin-ni-test-ni-quarantaine-lespagne-souvre-totalement-aux-touristes-mais-pas-nimporte-lesquels/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_jour_le_bouclier_aerien_disrael_perce_les_belges_accumulent_les_conges_le_politique_une_guerre_en_retard_sur_les_crypto_cyber_attaque_contre_un_pipeline_americain_reactions_en_chaine&utm_term=2021-05-12
Écrit par : Allusion | 12/05/2021