L'Intelligence Naturelle revient (01/04/2023)
Elon Musk et des centaines d’experts mondiaux ont signé mercredi dernier un appel à une pause de six mois dans la recherche sur les intelligences artificielles plus puissantes que ChatGPT 4, le modèle d’OpenAI lancé mi-mars, en évoquant "des risques majeurs pour l’humanité".
Dans mon billet "L’ère de l’IA a commencé", Bill Gates parlait du futur sous forme de l'IA et avait reçu 249 commentaires et près de 2500 visites sur agoravox.fr. Plusieurs commentateurs dénigrent l'IA. De mon côté, je connais évidemment les bons et les mauvais côtés de l'IA puisque j'ai fait partie des concepteurs.
A Bruxelles, un conclave s'est déroulé pendant toute la nuit de vendredi jusqu'à samedi 15:00, pour étudier la situation dans le but de faire revenir l'Intelligence Naturelle au premier plan.
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Dans cette pétition parue sur le site futureoflife.org, ils réclament un moratoire jusqu’à la mise en place de systèmes de sécurité, dont de nouvelles autorités réglementaires dédiées, la surveillance des systèmes d’IA, des techniques pour aider à distinguer le réel de l’artificiel et des institutions capables de gérer les "perturbations économiques et politiques dramatiques (en particulier pour la démocratie) que l’IA provoquera".
La pétition réunit des personnalités qui ont déjà publiquement exprimé leurs craintes envers une I.A. incontrôlable qui surpasserait l’être humain, dont Elon Musk, propriétaire de Twitter et fondateur de SpaceX et de Tesla, et Yuval Noah Harari, l’auteur de "Sapiens".
Le patron d’OpenAI, concepteur de ChatGPT, Sam Altman a lui-même reconnu être "un petit peu effrayé" par sa création si elle était utilisée pour de "la désinformation à grande échelle ou des cyberattaques". "La société a besoin de temps pour s’adapter", avait-il déclaré à ABCNews mi-mars.
"Ces derniers mois ont vu les laboratoires d’IA s’enfermer dans une course incontrôlée pour développer et déployer des cerveaux numériques toujours plus puissants, que personne – pas même leurs créateurs – ne peut comprendre, prédire ou contrôler de manière fiable", estiment-ils.
L'Autorité italienne de protection des données personnelles bloque le robot conversationnel ChatGPT et prévient que sa décision a un "effet immédiat". Elle l'accuse de ne pas respecter la réglementation européenne et de ne pas avoir de système pour vérifier l'âge des usagers mineurs. Depuis le 20 mars, elle accuse une perte de données concernant les conversations des utilisateurs et les informations relatives au paiement des abonnés au service payant.
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Qu’est-ce que l’intelligence ?
C'est en cherchant à la définir dans son intégralité que cela devient intéressant. Au début du 20ème siècle par les tests de QI, on ne sait toujours pas où elle commence et où elle finit et encore moins la définir de façon binaire comme le demanderait le numérique.
QI, un Quotient Immature? ai-je écrit en 2008, à une époque pendant laquelle tout n'était plus que chiffres face à la crise existentielle de la finance.
Le mot "intelligence" est déjà plusieurs fois dans les titres de mes billets:
Une intelligence pleine d'artifices
Les stratégies différentes des intelligences
Guerre et paix des intelligences (1-2)
Guerre et paix des intelligences (2-2)
Les tests de QI ne mesurent pas l’intelligence, mais une forme dédiée à la force de déduction logique et mathématique. Les fans de la logique et des mathématiques dans les profils STEM ne sont pas très courants. Les différences entre sexes se retrouvent dans une conclusion hâtive que l'homme à un cerveau monoprocesseur puisqu'il aime traiter un sujet du début à la fin sans interférence avec un autre sujet tandis que la femme parvient à penser à plusieurs projets en même temps à accomplissant un travail pour lequel elle est payée et à penser à toute une série d'opérations annexes qu'elle aura à effectuer le soir en rentrant chez elle, en famille.
Les sciences exactes sont en général attribuées aux hommes et les tâches "humaines" aux femmes.
Ce sont aussi des clichés dans la généralité puisqu'aucune statistique ne permet de l'affirmer.
Quoi qu'il en soit, l’intelligence est protéiforme en s’appuyant pour une part non négligeable sur l’irrationnel, même si cela peut paraître contre intuitif.
L'intelligence est plus souvent analogique en associant des souvenirs de faits appris par l'expérience, plutôt que réactualisés en permanence avec des courbes de vraisemblance, sans donner de chiffres de rentabilité, comparées à des intelligences chiffrées par des tentions électriques par un outil numérique.
Les calculateurs analogiques remplacent l'étude de l'intelligence par un système physique donné par celle d'un autre système identique ou similaire, régi par les mêmes équations de vraisemblance. Pour que cela présente un intérêt, le système « analogue » doit être facile à construire, avoir ses mesures aisées et moins coûteuses que sur le système réel.
Un calculateur analogique modélise un problème à résoudre par un panneau de câblage amovible facilitant les changements de problèmes en mesurant des tensions électriques représentant les différentes variables enregistrés sous forme de courbes en fonction du temps en travaillant sur des variables continues, toutes les opérations étant effectuées en parallèle par à la résolution des systèmes d'équations différentielles.
On peut donc associer l'idée du courant continu à l'ordinateur analogique qui ne cherche pas à obtenir des résultats exacts contrairement au courant alternatif qui cherche des résultats en binaire, présentés en octal ou en hexadécimal pour réduire le nombre de 1 et de 0 mais qui peut être converti avec les décimales par l'ordinateur numérique. Le courant alternatif est produit en 220V, en 110V ou en triphasé chez chacun dans un temps minimal.
Aujourd'hui, les calculateurs analogiques sont tombés en désuétude face à la puissance et à l'universalité des calculateurs numériques bien que pour certaines fonctions et dans certaines conditions d'emploi, certains calculateurs analogiques continuent à être développés par la NASA pour les sondes et robots soumis à un environnement hostile.
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Histoire du calculateur analogique
Dans les années 1870, Lord Kelvin avait inventé un marégraphe mécanique. Entre les deux guerres mondiales, les tirs de l'artillerie étaient résolus par de calculs analogiques, l'ingénierie par des analyseurs harmoniques, la mécanique des fluides et les régulateurs industriels par des cuves rhéographiques qui ont une méthode de calcul analogique par la répartition de potentiels et de courants dans un milieu continu.. Des calculateurs à bain d'huile ont permis ensuite de définir les commandes jusqu'au vol du Concorde comme exemple.
Le courant continu a une intensité indépendante du temps comme c'est encore le cas dans les piles et les accumulateurs. La grandeur du courant intégrée et les pertes thermiques de température étaient compensées par des systèmes de régulation périphériques. En substituant la variable vitesse V par la variable courant I et la variable distance D par la variable température T, il est possible de calculer la distance en mesurant la température T d'un bain d'huile chauffé par un courant I proportionnel à V.
A partir des années 1950, les calculateurs analogiques électroniques « universels » se sont développés grâce à la mise au point de l'amplificateur opérationnel « à courant continu », car sa bande passante n'a pas de limite inférieure. Éviter la difficulté de réalisation de tels amplificateurs a été d'utiliser l'amplitude d'un signal porteur « haute fréquence » comme support d'information. En France, un circuit analogique comportant une vingtaine d'amplificateurs opérationnels, permettait de résoudre un système de quelques équations différentielles. Les véritables calculateurs analogiques utilisables de façon industrielle sont venus du constructeur américain « Electronics Associates Inc. » avec le 231R à tubes électroniques dont la précision atteignait 10-4 et permettait de résoudre un problème d'une trentaine d'équations différentielles par un panneau d'interconnexion amovible pour passer rapidement d'un problème à un autre. En 1965, le remplacement des tubes électroniques par des transistors, permettait d'effectuer les calculs beaucoup plus rapidement, couplé avec un calculateur numérique, créant ainsi un calculateur hybride.
Un calculateur « 16 bits » de puissance limitée automatise le calculateur analogique par la vérification des interconnexions entre opérateurs.
Un calculateur « 32 bits », prend part aux calculs en échangeant des données en temps réel via des convertisseurs mixes, analogues-digitaux et digitaux-analogiques. Dans les années 1970, les ultimes perfectionnements ont consisté à remplacer les derniers composants électromécaniques par des composants électroniques.
A partir de 1980, le développement fulgurant des calculateurs numériques grâce à leur vitesse de calcul, leur a permis d'effectuer vraiment des calculs en temps réel en traitant des problèmes de plus en plus complexes séquentiellement sans être parallèles. À partir de cette époque, l'intérêt des grands calculateurs analogiques a disparu, et progressivement, le calcul analogique et hybride n'a subsisté que dans des circuits électroniques dédiés à des applications comme les régulations, les asservissements, en tant que liaisons facilement reconfigurables entre des équipements physiques et les processeurs numériques.
Ce déclin a été accéléré par le développement des logiciels permettant de modéliser facilement les systèmes physiques, permettant de résoudre facilement un système d'équations différentielles.
Mais, ce déclin, face au numérique, voit un regain d’intérêt en montrant son efficacité face aux super-calculateurs dans le cas de calculs précis.
Les calculateurs analogiques sont très bien adaptés à la résolution des systèmes d'équations différentielles ordinaires à une seule variable grâce aux intégrateurs en fonction du temps. Ils ont principalement été utilisés dans les domaines des calculs d'études des systèmes pour lesquels le comportement dynamique est essentiel: les régulations des procédés industriels chimiques, de centrales nucléaires ou de pilotage et de guidage en aéronautique, astronautique, systèmes d'armes, études théoriques. Dans ces cas, le temps « calcul » peut différer du temps physique sans obtenir une grande productivité, mais pour observer confortablement et en détail le comportement de phénomènes rapides de la trajectoire d'électrons et dans les simulateurs en temps réel intégrant des équipements physiques et un opérateur humain, comme dans les grands projets astronautiques.
Associé à des éléments passifs linéaires ou non, l'amplificateur opérationnel est le cœur des opérateurs tels que les sommateurs, les intégrateurs, les multiplieurs.
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L'Intelligence Artificielle et ChatGPT sont liés à l'argent et à l'économie
Est-ce que vous avez déjà rencontré un Chat virtuel Schrödinger qui soit à la fois mort et vivant?
ChatGPT peut-être bien.
J'ai lui ai posé la question: "Est-ce qu'on peut, à la fois, être riche et pauvre?"
Voilà sa réponse:
"Il est possible d'être riche et pauvre à la fois, mais cela dépend de la définition de ces termes. Si on considère la richesse uniquement en termes de possession de biens matériels ou de liquidités, alors une personne peut être considérée comme riche. Cependant, si cette même personne a des dettes importantes ou des dépenses élevées qui dépassent ses revenus, elle peut être considérée comme pauvre sur le plan financier. En outre, une personne peut être riche en termes de richesse matérielle mais pauvre sur le plan social, émotionnel ou spirituel. Par conséquent, la richesse et la pauvreté sont des concepts multidimensionnels qui peuvent être définis de différentes manières en fonction des contextes et des perspectives.".
Samedi, on apprenait que l'inflation était au plus bas dans la zone euro et que le prix de l'énergie gaz et électricité allait baisser drastiquement de 50%
De plus, le Premier ministre Alexander De Croo disait que la Vivaldi n'était pas finie
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L’indexation automatique des salaires a-t-elle été surévaluée ? Les factures d’énergie sur lesquelles l’indexation automatique s’est en partie basée, ont été surévaluées ce qui a constitué un sérieux handicap pour l’État et les entreprises.
Donc, tout semblait aller pour le mieux avant le conclave comme moratoire au sujet de la temporisation de l'Intelligence Artificielle. L'intelligence allait pouvoir redevenir plus naturelle.
Pour devenir efficace, on pouvait imaginer revenir en courant continu qui n'a plus de lien avec le temps et qui pourrait restituer ce qu'on appelle souvent la "connerie humaine".
Je temporise désormais. Je dis au revoir à ChatGPT et merci pour toutes les réponses en textes analogiques dans un style allégorique.
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En économie...
Tintin ne semble pas être expert. L'argent n'a jamais été un problème pour lui pour réaliser ses voyages dans le monde. Les BD ne sont pas de "vrais gens" et n'ont pas leurs soucis. C'est pour cela que des tas de gens adoreraient être des héros de bande dessinée en vivant des histoires hors du commun et ne seraient jamais rappelés à l'ordre par leur banquier.
Crédit Suisse est bien plus compétent.
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"On ne va pas se mentir, les temps sont instables. Ce printemps est riche en « vaux de mars » comme on dit chez nous pour qualifier ces giboulées qui rythment les journées et douchent notre optimisme en même temps que les courtes éclaircies. Et la météo sociale est conforme à l’air du temps : le conflit chez Delhaize s’éternise et, chez nos très remuants voisins du sud, le chaos au parlement s’est transféré dans la rue. Au-delà du fond du dossier – système de franchise dans un cas, report de l’âge de retraite dans l’autre – on constatera que la méthode musclée et sans concession des décideurs provoque en retour une réaction vive des opposants. C’est la bonne vieille loi physique : action, réaction.
En clair, en ce printemps tourmenté, la rue proteste avec rage. Bref, c’est pas la joie. Or en Flandre, ce dimanche, un million de personnes seront de sortie. Soit à peu près autant, voire plus, que les manifestants de mardi dernier dans toute la France. Ce qui pousse tous ces gens sur les routes de Flandre, ce n’est pas un vent de colère, au contraire : ils auront le sourire aux lèvres, l’enthousiasme au cœur et un frisson de plaisir qui les traverse.
Tous motivés par une passion très flamande : le vélo. Ce dimanche, c’est le « Ronde », un monument, une fête dont la popularité remonte loin : dans les années 30, il y avait déjà 500.000 spectateurs, le chaos était tel que la course s’apparente parfois à un rodéo, où les coureurs devaient se faufiler entre voitures et spectateurs à l’enthousiasme débordant. Cette année, la Flandre n’aura d’yeux que pour Wout Van Aert qui a la délicate mission d’enfin remporter une épreuve qui échappe à un Flamand depuis 2012, le dernier vainqueur belge étant le wallon Philippe Gilbert il y a 5 ans. Mais pourquoi évoquer ainsi la passion du vélo en contrepoint de la colère sociale qui gronde ?
Parce qu’elle résume à merveille l’âme humaine : au cœur de la tempête, nous avons besoin de nous évader et de nous passionner pour des choses tellement futiles mais qui nous font tellement de bien, l’espace d’un instant", écrit Pierre Marle avec un coup d'œil dans le rétro.
Les promesses de la physique quantique qui réunira peut-être l'Intelligence Artificielle et l'Intelligence Naturelle, donnent une efficacité très supérieure par la "superposition de deux états dans une infinité de positions" à ce qu'on connaît au sujet le l'Intelligence générale. La cryptographie permettra d'émettre des messages déchiffrables par l'émetteur et le destinateur distants l'une de l'autre par des clés de chiffrement, grâce à l'incertitude quantique et l'intrication. La téléportation d'une particule se fera via des qBits sans transfert de matière en évitant la "décohérence". En 2012, Anton Zeilinger avait réalisé un test sur 140 kms entre deux îles des Canaries.
Les images et les vidéos peuvent être manipulées par des logiciels pour présenter des photos truquées comme le Pape habillé avec un manteau blanc avec une bière belge dans la main ou Macron mangeant son spaghetti.
Ce n'est pas très naturel de les voir ainsi, créés par une intelligence artificielle, bien sûr.
Mais, pris comme un poisson d'avril avec un décalage dans le temps, ce serait parfois mieux que de montrer la sale gueule d'un malfrat sur sa photo d'identité.
Allusion
PS: Même billet sur agoravox.fr
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Samedi matin: La Foire du Livre de Bruxelles: avec le thème "Osons l'imaginaire"
Sujet: Algocratie vs Démocratie:
Clic sur l'image ci-dessous pour voir les photos
Une écrivaine de connaissance dont j'ai déjà parlé était présente pour sa série
Les Folles enquêtes de Magritte et Georgette -
- 2021 : À Knokke-le-Zoute, Robert Laffont
- 2022 : Nom d'une pipe !, Robert Laffont
- 2022 : Les fantômes de Bruges, Robert Laffont
- 2022 : Liège en eaux troubles, Robert Laffont
- 2023 : Leffe toi et marche, Robert Laffont
2/3/2023: sortaient les films de science-fiction
En 1966, "Le Voyage fantastique"
Les États-Unis et l'Union soviétique ont chacun développé une technologie qui permet à la matière d'être miniaturisée grâce à un procédé qui rétrécit chaque atome séparément, mais d'un intérêt limité car les objets
reviennent à leur taille initiale après 60 minutes au plus.
En 1987, "L'aventure intérieure"
Tuck Pendleton, anticonformiste et porté sur la boisson, se porte volontaire pour une expérience scientifique très risquée : miniaturisé, aux commandes d'un submersible de poche, il a pour mission d'explorer le système vital de l'organisme d'un lapin.
Aujourd'hui, ce n'est plus de la science-fiction en médecine grâce à l'IA
Le côté négatif de l'IA, le chient robot qui réagit à distance par le cerveau d'un homme
Commentaires
Le temps du changement est venu !
Cela fait quelques années que les élites mondialistes veulent que vous deveniez le plus minimaliste possible. Les écolos à la petite semaine appliquent à la lettre la bible de Klaus Schwab avec pour unique slogan : "décroissance et minimalisme".
Suite:
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-temps-du-changement-est-venu-247651
Écrit par : Allusion | 02/04/2023
Le compositeur japonais Ryuichi Sakamoto est mort à l’âge de 71 ans
Auteur de la misique du film "Le dernier emperueru"
Le compositeur japonais Ryuichi Sakamoto, pionnier des musiques électroniques et auteur de nombreuses musiques de films, est décédé le 28 mars à 71 ans des suites d’un cancer détecté en 2020, a annoncé dimanche son équipe sur son site officiel.
«Il a vécu avec la musique jusqu’à la toute fin», a ajouté son équipe dans un communiqué, expliquant que l’artiste avait souhaité des funérailles discrètes réservées à son cercle familial.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/le-compositeur-japonais-ryuichi-sakamoto-est-mort-%C3%A0-l-%C3%A2ge-de-71-ans/ar-AA19o0Xu?ocid=msedgntp&cvid=fec71d06c02c454983e8db6688beb329&ei=9
Écrit par : Allusion | 02/04/2023
L'intelligence artificielle frappe à nouveau : même Jésus, Cléopâtre et Napoléon prennent des "selfies".
Les fascinants "selfies historiques" de Duncan Thomsen (à l'aide de MidJourney)
La Cène
1 photo(s) sur 7 dans le diaporama Duncan Thomsen, un monteur de films britannique, a utilisé un logiciel basé sur l'intelligence artificielle appelé Midjourney pour créer des selfies historiques d'Henri VIII, de la reine Élisabeth I et des soldats d'Agincourt. Il a également créé des images de la bataille de Waterloo, de la cour de Cléopâtre et de la "Cène". Midjourney est une plateforme populaire pour la création d'images réalistes à l'aide de l'intelligence artificielle. Certaines des images créées par Duncan sont devenues virales, comme ce fut le cas récemment avec d'autres auteurs pour celle du pape François portant une doudoune blanche et celle de l'arrestation de Donald Trump.
Les fascinants "selfies historiques" de Duncan Thomsen (à l'aide de MidJourney)
Duncan Thomsen, un monteur de films britannique, a utilisé un logiciel basé sur l'intelligence artificielle appelé Midjourney pour créer des selfies historiques d'Henri VIII, de la reine Élisabeth I et des soldats d'Agincourt. Il a également créé des images de la bataille de Waterloo, de la cour de Cléopâtre et de la "Cène". Midjourney est une plateforme populaire pour la création d'images réalistes à l'aide de l'intelligence artificielle. Certaines des images créées par Duncan sont devenues virales, comme ce fut le cas récemment avec d'autres auteurs pour celle du pape François portant une doudoune blanche et celle de l'arrestation de Donald Trump.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/l-intelligence-artificielle-frappe-%C3%A0-nouveau-m%C3%AAme-j%C3%A9sus-cl%C3%A9op%C3%A2tre-et-napol%C3%A9on-prennent-des-selfies/ss-AA19rCJJ?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=7b4d930ea4374f078b826d0ef6b75b7d&ei=20#image=1
Écrit par : Allusion | 04/04/2023
Royer, né Raoul, Jean, Joseph Debroeyer, est un dessinateur belge né le 3 octobre 1933 à Ruisbroek et décédé le 4 avril 2023 à Anderlecht. Il est principalement connu comme dessinateur de presse et caricaturiste, à travers sa longue collaboration avec les quotidiens Le Soir et Het Nieuwsblad.
Écrit par : Allusion | 04/04/2023
Bill Gates n’est pas convaincu de la lettre de Musk, Wozniak et co : « faire des pauses dans le développement de l’IA ne va pas résoudre les défis »
Bill Gates ne partage pas les inquiétudes de la lettre, signée notamment par Elon Musk et Steve Wozniak, demandant de mettre en pause le développement de systèmes d’intelligence artificielle plus puissants que GPT-4.
Dans l’actu : la réaction de Bill Gates, fondateur de Microsoft (qui a rejoint la course à l’IA en investissant dans OpenAI), à une lettre ouverte qui demande une pause dans le développement de l’IA.
« Je ne pense pas que le fait de demander à un groupe particulier de faire une pause résoudra les défis », explique Gates à Reuters. « Il y a clairement des avantages énormes… ce qu’il faut faire, c’est identifier les zones délicates ».
« Je ne comprends pas vraiment qui, selon eux, pourrait s’arrêter, ni si tous les pays du monde seraient d’accord pour s’arrêter, ni pourquoi il faudrait s’arrêter. Mais il y a beaucoup d’opinions différentes dans ce domaine », continue-t-il.
Le contexte : une lettre de l’ONG Future of Life Institute, avec plus de 1.000 signataires, dont Elon Musk et Steve Wozniak, publiée la semaine dernière.
Ils demandent à mettre en pause le développement de technologies plus puissantes que la version actuelle de ChatGPT, à savoir GPT-4.
Ces systèmes pourraient être dangereux pour l’humanité, soulignent-ils. « De puissants systèmes d’IA ne doivent pas être développés tant que nous ne sommes pas sûrs que leurs effets seront positifs et que leurs risques seront gérables ».
Dans Les prévisions de Bill Gates pour l’IA, il y a décrit les avantages de l’IA sur le marché du travail (pour augmenter la productivité), dans le secteur des soins (pour tout ce qui est administratif) et dans l’éducation (avec une approche plus personnelle par élève).
Mais il note également des risques : la possibilité d’une IA « superintelligente » qui pourrait établir ses propres objectifs à mesure que la technologie continue de s’améliorer.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/bill-gates-n-est-pas-convaincu-de-la-lettre-de-musk-wozniak-et-co-faire-des-pauses-dans-le-d%C3%A9veloppement-de-l-ia-ne-va-pas-r%C3%A9soudre-les-d%C3%A9fis/ar-AA19vF4H?ocid=msedgntp&cvid=212e656a8ea6431db310a6307ee4a055&ei=8
Écrit par : Allusion | 05/04/2023
Meta répond aussi à la lettre de Musk appelant à suspendre le développement de l’IA : « Irréaliste et inefficace »
La semaine dernière, une lettre rassemblant des milliers de signataires (dont des patrons de Big Tech) a appelé à mettre en pause le développement de l’intelligence artificielle. Après Bill Gates, c’est un homme fort de Meta qui s’y oppose.
Depuis fin 2022, le développement de l’intelligence artificielle (l’IA générative en particulier) a connu un grand coup d’accélérateur, provoqué par le lancement public triomphal de ChatGPT, le chatbot d’OpenAI. Des caps semblent être franchis chaque jour ou presque, jusqu’à inquiéter certains patrons du secteur technologique.
Meta est opposé à une pause.
Interviewé par Nikkei Asia au sujet de la lettre publiée la semaine dernière et signée, entre autres, par Elon Musk, le chef de la technologie de Meta a trouvé l’idée mauvaise.
Avant lui, Bill Gates avait également fait part de son opposition à la proposition.
Le détail : Meta va bientôt commercialiser sa propre IA générative, elle ne pas pas s’arrêter maintenant.
« Je pense qu’il est très important d’investir dans le développement responsable et nous faisons ce type d’investissement en permanence. Cependant, il est très difficile d’arrêter le progrès et de prendre les bonnes décisions quant aux changements à apporter. Très souvent, il faut comprendre comment la technologie évolue avant de savoir comment la protéger et la rendre sûre. C’est pourquoi je pense que non seulement ce n’est pas réaliste, mais que cela ne serait pas efficace », a-t-il commenté.
Andrew Bosworth n’a pas donné une réponse très détaillée, mais cela suffit à faire passer le message : Meta ne suspendra pas ses développements en la matière.
Au cours de la même interview, le directeur de la technologie d
Le contexte :
Dans la lettre ouverte publiée la semaine dernière, les signataires appelaient à une pause de six mois sur le développement de l’intelligence artificielle. Le temps d’élaborer et de mettre en œuvre des protocoles de sécurité, sous la supervision d’experts indépendants. Avec, par exemple, une intervention des autorités publiques.
« De puissants systèmes d’IA ne doivent pas être développés tant que nous ne sommes pas sûrs que leurs effets seront positifs et que leurs risques seront gérables », lit-on notamment dans la lettre ouverte, signée, entre autres, par d’importants acteurs du secteur technologique (Elon Musk, Steve Wozniak, Evan Sharp) et des professeurs d’université de renom (Yuval Noah Yarari, Yoshua Bengio).
En début de semaine, interrogé par Reuters, Bill Gates a répondu qu’une telle pause ne permettrait pas de « résoudre les défis » posés par l’IA. Selon lui, la meilleure chose à faire est « d’identifier les domaines délicats« .
« Je ne comprends pas vraiment qui, selon eux, pourrait s’arrêter, ni si tous les pays du monde accepteraient de s’arrêter, ni pourquoi il faudrait s’arrêter », a-t-il ajouté. « Il y a beaucoup d’opinions différentes dans ce domaine. »
e Meta a d’ailleurs annoncé que son entreprise commencera à commercialiser sa propre IA générative d’ici la fin de l’année. Elle permettra de créer de la publicité.
Dans la lettre ouverte publiée la semaine dernière, les signataires appelaient à une pause de six mois sur le développement de l’intelligence artificielle. Le temps d’élaborer et de mettre en œuvre des protocoles de sécurité, sous la supervision d’experts indépendants. Avec, par exemple, une intervention des autorités publiques.
« De puissants systèmes d’IA ne doivent pas être développés tant que nous ne sommes pas sûrs que leurs effets seront positifs et que leurs risques seront gérables », lit-on notamment dans la lettre ouverte, signée, entre autres, par d’importants acteurs du secteur technologique (Elon Musk, Steve Wozniak, Evan Sharp) et des professeurs d’université de renom (Yuval Noah Yarari, Yoshua Bengio).
En début de semaine, interrogé par Reuters, Bill Gates a répondu qu’une telle pause ne permettrait pas de « résoudre les défis » posés par l’IA. Selon lui, la meilleure chose à faire est « d’identifier les domaines délicats« .
« Je ne comprends pas vraiment qui, selon eux, pourrait s’arrêter, ni si tous les pays du monde accepteraient de s’arrêter, ni pourquoi il faudrait s’arrêter », a-t-il ajouté. « Il y a beaucoup d’opinions différentes dans ce domaine. »
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/meta-r%C3%A9pond-%C3%A0-la-lettre-de-musk-appelant-%C3%A0-suspendre-le-d%C3%A9veloppement-de-l-ia-irr%C3%A9aliste-et-inefficace/ar-AA19yzsp?ocid=msedgntp&cvid=16694ba56687419aa9362b6cc83a554d&ei=13
Écrit par : Allusion | 06/04/2023
Le « parrain de l’IA » et père de chatGPT démissionne de chez Google et regrette son invention : « C’est effrayant »
Un des fondateurs de l’intelligence artificielle (IA), comptant parmi les voix les plus éminentes du domaine, exprime aujourd’hui des inquiétudes face au développement (trop) rapide de l’IA, face à la course à l’IA que se livrent les Big Tech, et face aux risques pour l’humanité.
Le chercheur a attendu de démissionner pour exprimer ses craintes face au développement rapide de l’IA et des risques qui y sont liés.
Les détails : les inquiétudes de Hinton face à l’IA.
La course a l’IA lui inspire des craintes, explique-t-il au New York Times. En résumé, la course que se livrent les groupes pour mettre au point l’IA la plus performante pourrait être dangereuse et les groupes pourraient ne pas respecter les balises de sécurité, comme c’était pourtant le cas avant le lancement de ChatGPT à la fin de l’année dernière.
Un développement rapide qui lui fait peur : « Regardez ce qu’il en était il y a cinq ans et ce qu’il en est aujourd’hui. Prenez la différence et propagez-la vers l’avant. C’est effrayant. »
Il serait en plus impossible de savoir si tel ou tel pays ou groupe travaille sur le développement d’une IA puissante, en secret. Cette course pousserait ainsi les gouvernements du monde à vouloir réguler le développement, mais il craint que la régulation soit impossible à mettre en place.
« Je ne pense pas que les spécialistes devraient accélérer le développement avant d’avoir compris s’ils peuvent la contrôler », souligne encore Hinton.
Quels riques ?
Concrètement, il craint ainsi une grande vague de désinformation, avec de fausses images, de faux textes et de fausses vidéos. Les internautes ne sauraient plus démêler le vrai du faux. Il craint aussi que l’IA ne supprime plus de métiers que ce que l’on imagine maintenant. Il a également peur du lancement de robots tueurs autonomes, à l’avenir.
« Il est difficile de voir comment on peut empêcher les mauvais acteurs de l’utiliser à des fins malveillantes », avertit-il.
« Plus intelligents que les êtres humains »
Le lancement de ChatGPT d’OpenAI et Bard de Google a été un point de bascule pour le chercheur. Ces modèles de langage utilisent beaucoup plus de données que les modèles précédents. En somme, il les trouve désormais « plus intelligents que les êtres humains » – chose qu’il ne pensait pas voir arriver avant « 30 ou 50 ans », il y a encore quelques mois.
Mais cette intelligence n’empêche pas les bots de faire des erreurs. Ils peuvent apprendre des « comportements inattendus » via les données qu’ils analysent. C’est problématique, car les sociétés laissent les bots exécuter leur propre code informatique. Ce comportement inattendu peut ainsi vite avoir des implications énormes. Hinton parle même de « risque pour l’humanité ».
Levée des boucliers dans le monde de l’IA
Le contexte : les voix se lèvent contre le développement rapide de l’IA.
Hinton n’est pas le seul à émettre des inquiétudes. Plus tôt cette année, plus de 1.000 personnalités, dont Elon Musk et Steve Wozniak, ont signé une lettre demandant à mettre en pause le développement des modèles d’IA plus performants que ce qu’ils sont aujourd’hui.
Un peu plus tard, des personnalités de l’Association for the Advancement of Artificial Intelligence, une société académique, ont aussi publié une lettre, mettant en garde contre les risques de l’IA. Eric Horvitz, chercheur en chef chez Microsoft (qui collabore étroitement avec OpenAI, développeur de ChatGPT), était par exemple un des signataires.
C’est ainsi une voix éminente du domaine de l’intelligence artificielle qui rejoint les rangs des critiques. Geoffrey Hinton porte le surnom de « parrain de l’IA ». En 1972, fraichement diplômé, il a commencé ses travaux sur les « réseaux neuraux » – des systèmes qui peuvent apprendre des facultés en étudiant des données, comme le machine learning.
En 2012, lui et deux de ses étudiants ont sorti un tel système capable de reconnaître le contenu présent sur des images. Google a alors racheté la boîte pour 44 millions de dollars, rappelle le NYT.
Le chercheur britannique de 75 ans, professeur à Toronto, a également reçu le sacre ultime du monde de l’informatique, le prix Turing. Il l’a reçu avec deux autres personnes en 2018, pour les travaux sur ces réseaux neuraux.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/le-parrain-de-l-ia-et-p%C3%A8re-de-chatgpt-d%C3%A9missionne-de-chez-google-et-regrette-son-invention-c-est-effrayant/ar-AA1aCoZL?ocid=msedgntp&cvid=772c688d00484a118de3589a420c8fa8&ei=13
Écrit par : Allusion | 02/05/2023
Les chercheurs de l'Institut de santé de la Charité à Berlin n'étaient pas les seuls à vouloir savoir à quelle vitesse les personnes intelligentes réfléchissent. Un collaborateur de l'université Pompeu Fabra de Barcelone a également participé à l'étude et, ensemble, les chercheurs ont apporté des réponses.
"Nous voulons comprendre comment les processus de prise de décision du cerveau fonctionnent et pourquoi des personnes différentes prennent des décisions différentes", a déclaré le professeur Petra Ritter, chef de la section de simulation cérébrale à l'Institut de santé de la Charité à Berlin.
Les chercheurs notent dans leur étude que la croyance selon laquelle les personnes intelligentes réfléchissent plus vite est ancienne. Pendant des décennies, soulignent ces chercheurs, on a pensé qu'il existait des corrélations étroites entre les temps de réaction et les performances intellectuelles : ces croyances ont façonné la recherche sur l'intelligence.
Cependant, dans une étude publiée dans la revue Nature Communications, les chercheurs ont démontré que la communauté scientifique se trompait sur la façon dont les personnes intelligentes utilisaient leur cerveau. D'après leurs conclusions, les personnes plus intelligentes ne pensent pas toujours plus vite.
Les chercheurs ont développé un algorithme d'apprentissage spécialisé afin de pouvoir construire des modèles de réseaux cérébraux personnalisés pour 650 participants au "Human Connectome Project". À l'aide de ces modèles, ils ont étudié la façon dont les gens pensaient lorsqu'ils résolvaient différents problèmes.
De manière surprenante, les personnes classées comme ayant une intelligence supérieure ont mis plus de temps à résoudre les problèmes difficiles que les personnes moins intelligentes. Les personnes qui résolvaient les problèmes plus lentement présentaient également une connectivité cérébrale fonctionnelle moyenne plus élevée, que les chercheurs ont associée à l'intelligence.
"Grâce à des simulations, nous avons identifié un lien mécanique entre la connectivité fonctionnelle, l'intelligence, la vitesse de traitement et la synchronisation cérébrale pour échanger la précision contre la vitesse en fonction de l'équilibre excitation-inhibition", écrivent les auteurs de l'étude dans leur article.
Le passage sur la synchronie est très important car il signifie essentiellement comment le cerveau humain forme des réseaux fonctionnels et explique pourquoi les personnes plus intelligentes mettent plus de temps à résoudre des problèmes difficiles, car elles stockent des données tout en explorant d'autres options.
"Dans les tâches plus difficiles, vous devez stocker les progrès antérieurs dans la mémoire de travail tout en explorant d'autres pistes de solution et en les intégrant les unes aux autres", a expliqué Michael Schriner, auteur principal de l'étude, dans un communiqué de presse sur la recherche.
Selon le communiqué de presse de l'étude, les cerveaux plus lents ont fait preuve d'une meilleure synchronie, ce qui a permis à leurs lobes frontaux de faire une pause et d'envisager d'autres solutions à des problèmes compliqués plus efficacement que ne l'auraient fait des cerveaux moins sophistiqués.
Petra Ritter a noté que lorsque la synchronisation dans le cerveau est réduite, les circuits de prise de décision tirent des conclusions plus rapidement, tandis que les personnes dont les régions cérébrales sont mieux synchronisées peuvent mieux intégrer les données de leur mémoire de travail.
En substance, les personnes peu intelligentes tirent des conclusions hâtives sans tenir compte de tous les faits, tandis que les personnes plus intelligentes prennent le temps nécessaire pour examiner tout ce qu'elles savent d'un problème compliqué avant de décider d'une réponse à y apporter.
"Intuitivement, cela n'est pas si surprenant : si vous disposez de plus de temps et que vous prenez en compte davantage d'éléments, vous vous investissez davantage dans la résolution de problèmes et vous parvenez à de meilleures solutions", a expliqué M. Ritter.
M. Ritter a ajouté que la recherche ne montrait pas seulement que "les différences de performance sont une conséquence des principes dynamiques des modèles de réseaux cérébraux personnalisés", mais qu'elle présentait également "de nouvelles preuves qui remettent en question une idée répandue sur l'intelligence humaine".
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/une-nouvelle-%C3%A9tude-r%C3%A9v%C3%A8le-que-les-cerveaux-plus-intelligents-mettent-plus-de-temps-%C3%A0-r%C3%A9soudre-les-probl%C3%A8mes/ss-AA1hqMRq?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=307be09ed5e44afeade51342547c683b&ei=17#image=1
Écrit par : Allusion | 31/12/2023