Peter & Co remasterisés (02/09/2009)
Le Principe de Peter, qui s'en souvient encore? Où en est-il en temps de crise?
Vous vous rendez compte, le Principe de Peter a quarante ans d'âge. En 1969, Laurence J. Peter et Raymond Hull publiaient leur livre aux États-Unis sous le titre "Le Principe de Peter".
Et si on rafraîchissait ce principe, voulu satirique et qui n'est d'ailleurs pas unique en son genre ?
Pour rappel, à la base, Peter affirmait « Tout employé tend à s'élever à son niveau d'incompétence » avec comme corollaire : « Avec le temps, tout poste sera occupé par un incompétent incapable d'en assumer la responsabilité. ».
S'il y a dix ans, le Principe de Peter n'avait pas perdu une ride suivant cet article qui le rappelait, en est-il de même aujourd'hui ou une évolution plus insidieuse encore a-t-elle pris le dessus? Depuis lors, des crises se sont succédées l'une après l'autre. La dernière dépasse toutes les autres par son ampleur. Des précédentes, on en ressentait, déjà, quelques retombées désagréables. Mais, nos temps troublés, l'extrapolation du principe a rendu l'homme d'action que l'on aimerait garder toujours motivé, encore moins efficace et les dérapages sont de moins en moins contrôlés. Si chacun garde un potentiel en lui qu'il faut faire ressortir, il a ses limites implicites et ses points forts. Rien de plus normal que cela arrive d'ailleurs. Dans une organisation, un salarié qualifié d'efficace consent rarement de demeurer longtemps à son niveau d'incompétence. Il va tout faire pour se hisser au niveau où il sera totalement inefficace.
Normal d'évaluer les compétences. Moins normal de ne pas pouvoir les utiliser quand elles existent et que la "machine humaine" a toutes les pièces nécessaires pour aboutir avec succès? Est-ce volontaire ou obligatoire de ce manque d'empressements pour exercer celles-ci ?
La hiérarchie, pour marquer son action recherche les meilleurs éléments, dans les règles de l'art traditionnelles, avec la finalité prescrite par la stratégie, mais elle se voit de plus en plus bridée dans son action.
Tous les HR, les "Human Resources", de la terre se doivent de référer devant une autorité supérieure de leurs propres performances. Les multinationales ne fonctionnent plus par hiérarchies internes mais comme satellites d'une maison mère qui peut être très éloignée. Les autorités ne sont plus sous le même toit et s'exercent souvent à distance. C'est à dire sans même en connaître ses membres physiquement. Ce qui donne déjà une appréciation déviée des réalités du terrain. Alors, les compétences n'apparaissent pas vraiment dans les priorités. Pas de budgets "voyages" pour aller constater de visu. Téléguidage avec les fils invisibles d'Internet.
Le fil de l'histoire de la montée sur les échelons de la gloire, de cette hiérarchie révèle encore plus de surprises que Peter n'avait peut-être pas envisagé quand la pénurie de moyens fait tache d'huile en période de crises.
Que fait-on pour récompenser l'employé méritant sans les espèces sonnantes et trébuchantes?
Simple, on lui donne des galons. Par la promotion, on tente de garder son personnel sans plus pouvoir augmenter le salaire qui reste pourtant le nerf de la guerre. Il n'y a même plus ces "Sucettes à l'anis" que je décrivais avec humour.
Il était technicien ou vendeur au départ. Le voici, chef, d'un coup de baguette magique, manager d'une équipe. Comme cela doit se passer dans un bref délais qui suit souvent une restructuration ou un remplacement d'une tête par une autre, on saute l'étape qui pourrait être des cours de managements ou plus simplement, de psychologie et de l'apprentissage du comment fonctionne une équipe. Manager des hommes n'a rien à voir avec manager de l'outil même informatisé.
Le drame, il est là. L'élu devra faire semblant d'être content de sa promotion alors que financièrement, toutes taxes déduites, il n'aura rien de plus. Le jeu de la chaise musicale a commencé, il faut poursuivre dans l'allégresse. A la nouvelle position, il s'agira de motiver ses subalternes, quitte à s'éloigner de la technique pour soi-même, réservée, désormais, à l'étage inférieur.
Avoir des hommes et femmes sous ses ordres, il n'est plus permis d'avoir les mêmes instincts de reclus derrière un PC, cette machine en « stand alone » ou, de tenter d'assouplir la résistance d'un client à l'achat. En fonction d'une certaine volonté d'afficher son altruisme de bon aloi, le nouveau gradé se retrouve seul avec des décisions à prendre. Décisions qu'il remarquera très vite comme bridées.
Le Département des Ressources Humaines est là pour initier ce travail de recherche de nouveaux collaborateurs dans un premier tri. Son rôle n'est pas de materner très longtemps ces candidats. Il est là pour sélectionner des potentiels, pas pour en assumer le choix effectif. Il en a les prérogatives et les moyens par les petites annonces, la publicité, les chasseurs de têtes et par les canevas de CV. Ce dernier se révèle, même, de plus en plus souvent, aseptisé. Internet et ses CV préformatés pour aider les candidats à l'embauche a fait beaucoup perdre à l'originalité.
Pour les décideurs du service du personnels, les diplômes sont là pour orienter ce choix, pas pour donner des garanties de succès avec la carrure de l'emploi que le leader devra reprendre à son actif. Pour lui, les diplômes sont une piste pour la technicité, pas pour l'intégration avec l'esprit d'équipe. Les critères de sélection sont parfois trop précis et oublie de prendre en compte la capacité de l'adaptation de l'être humain. Le résultat: des milliers de postes restent ouverts à l'écoute des sirènes qui viennent d'un ailleurs bien méconnu qu'il faudra mettre en balance.
Mais, ce n'est pas cela qui importe, ni inquiète la société très cadenassée. Le règlement, rien que le règlement caché derrière un programme de sélection prémâché et immuable, voilà le remède miracle pour minimiser les risques de part et d'autre.
De ce côté, aussi, il y a aussi les champions de la compétence ou qui se présentent comme tel. Des niveaux de certification CMMI Level 5 Ver 1.2 ne sont pas rares. Les versions n'ont pas de limites. Les évaluations biaisées, probablement, non plus. Ces champions viennent de bien loin. De plus, ils viennent avec des avantages indéniables du "moins chers" et donc, ils peuvent se multiplier pour un même prix, en cas de besoin. La compétence du travail outsourcé, avec l'appui de offshore et, en plus, préconisé par la direction.
Mais, être externe, c'est toujours rester en dehors de la stratégie interne bien ancrée depuis longtemps. Ce sera exécuter en pur et dur en refusant tout ce qui ne ferait pas partie du contrat de départ. Aucun intérêt d'aller plus loin sans supplément. Pour le contremaître désigné pour ce genre de travail, son amour et son perfectionnisme deviennent des défauts. Il entreprend le travail qui lui paraît intéressant, néglige le plus urgent. Rien ne sort de son expertise avant d'être parfaitement satisfait. Il se mêle de tout. Il est demandé partout. Les autres attendent qu'on leur dise ce qu'ils doivent faire. Le désordre s'installe. Le client, lui, devenu moins perfectionniste à l'usure, veut simplement que les livraisons ne soient pas en retard.
Caricatural ou bien dans la note de notre temps? Le cas était décrit avec les mêmes mots pour un contremaître local dans le livre.
Le manager interne direct, lui, devra assumer son choix dans la durée avec les risques propres. Établir des critères plus précis, c'est à son niveau direct que tout passe ou tout casse.
Casting en plusieurs étapes, donc. En plusieurs désillusions, aussi.
Dans ce sens, j'écrivais, il y a déjà un temps, "La technicité n'est plus seule". La pyramide de la hiérarchie y était mise sur la sellette de mes interrogations. L'inflation des galons donnés permettait aussi de demander "Plus de rameurs SVP" pour parvenir à ses fins.
Qu'espère le nouvel engagé, plein d'enthousiasme, de l'entreprise? Très probablement, de la motivation, du partage de responsabilités, de la satisfaction au travail en communauté.
La patience, pour un jeune, ce n'est pas la panacée au niveau de la base des revendications. Dès le premier échelon de management, entre le marteau et l'enclume, la patience devient obligatoire. Quand on n'a pas la pêche dans ces moments troublés, le profil bas s'impose. La compétence s'étiole vite dans le temps de crise. Qu'on ne vient pas me dire que tous les jeunes ne sont pas volontaires. Je m'inscrirais en faux. Cela s'excite pendant la jeunesse et parfois, cela attend la fin chez les seniors. La démotivation fait exploser les relations dans leur confrontation.
Je me souviens d'une époque où un de mes coéquipiers que j'avais, en pensée, défini avec gentillesse et un peu d'humour, de pilote de chasse qui avait oublié de vérifier s'il y avait un siège éjectable dans le cockpit. Il voulait savoir ce qui lui arriverait dans un an, quel projet allait lui échoir dans deux ans, alors que j'étais personnellement incapable de connaître ce qui allait se passer pour l'équipe dans la quinzaine. Me renseigner pour le satisfaire. Bien sûr. Trouver la bonne porte, d'abord, et me rendre compte qu'à l'étage du dessus, le même problème se posait. Temporiser, faire comme si le renseignement allait venir, bientôt, devenait un art, bien plus difficile qu'il n'y parait.
Être nommé à un poste supérieur, était-ce d'ailleurs une volonté de son élu ? N'était-ce pas plutôt pour suivre le vieil adage qui ne progresse pas, recule?
Dans notre société de progrès à l'emporte pièce, l'élu se doit, pour des raisons de prestige, de satisfaire la galerie et sa famille. Donc, pour lui, refuser la promotion reviendrait à se tirer une balle dans le pied. Pour le senior, le refus équivaudrait à du à mobbing une réponse de "non-recevoir".
Le manager « new middle style » est devenu une sorte de ministre sans portefeuille, sans illusions et sans une véritable vision de la stratégie à long terme. Des réunions de management vont faire semblant de répondre à ce manque sans y parvenir. Étapes presque inutiles et sans fondement, que cette maladie, la « meeting mania » aiguë ! Alors, on y vient pour entendre mais plus pour écouter.
La base, elle, sera contrainte de comprendre après coup les décisions sans participer au combat. Elle n'y est pas invitée. Parfois, un mensuel d'entreprise parait dans les grandes sociétés pour donner la température du "business". A y regarder de plus près, c'est plutôt pour citer les nouveaux arrivés et féliciter les heureux anniversaires de présence dans l'entreprise ou les naissances parentales du personnel. Ce n'est un problème que si ce n'est pas une exclusivité voulue pour suivre un faux paternalisme. La devise continue son chemin "diviser pour régner", mieux vous en savez, mieux vous vous portez. C'est même institutionnalisé.
Internet dans l'entreprise avec l'aide de l'eMail aurait pu augmenter les communications tout azimut et ouvrir les vannes aux compétences dans le partage des informations, de haut en bas et de bas en haut. Cela ne se réalise toujours pas dans la clarté. Les informations restent stagner au dernier étage ou dans une poubelle d'un étage intermédiaire jusqu'au nouveau tour de manivelle. Dans le fond, on s'y attend à ses tours de vis. Si vous n'avez pas encore remarqué, l'ambiance de crise est profonde et perdure depuis longtemps dans un climat de peur, voir de terreur de perdre son emploi.
Toute tentative de sortir l'erreur du chapeau pour la rapporter est risquée comme je le disais dans "Rien que de bonnes nouvelles". La crise a sclérosé le « middle management » en période de crise. On se tait, quitte à se corrompre soi-même et à oublier ses beaux projets et espoirs d'amélioration du départ.
Pour les déjà "in", à la gestion de personnel, la stratégie, c'est travailler au bras de fer, à l'endurance, mais, avec des plans de carrières de courtes durées. Ce manque de vision à long terme va parfois entraîner des investissements en pure perte. Les cours qui ne font pas partie des salaires, sont accordés pour les remplacer, sans sécurité de leur utilisation. Cette spécialisation du savoir à outrance, qui manque souvent d'application, tombe par l'"overhead" dans les pertes et profits.
Le monde académique prend une part de responsabilités dans ce phénomène. Plaire à l'entreprise se présente comme un tremplin vers de nouveaux contrats dans la recherche. Les élites du savoir sont ainsi renouvelés jusqu'à plus soif. Le SWAT System demande bien plus d'intelligence pour être mis en œuvre avec le concours et le bénéfice de tous.
Le Principe de Peter reste valable donc quand on pense que l'incompétent reste à son poste, mais il a parfois de bonnes raisons de vivre caché sans chercher à changer.
La Principe de Dilbert, en provenance d'une bande dessinée américaine, est on ne peut plus perspicace en touchant tous les échelons dans leur espoirs de grandeurs. Ce n'est pas une question de faire des dégâts à un poste de responsabilité faible, c'est devenu une protection contre l'adversité et pour suivre l'esprit de "pour vivre heureux vivons caché". On n'ose plus se plaindre quand on a une nombreuse famille à nourrir, des dettes qui se sont accumulées. On attend que l'orage passe.
Quand les places sont chères, on observe aussi une surévaluation des besoins et une dévalorisation des diplômes. Véritable inflation des compétences qui ne seront jamais utilisées dans la pratique. Suite à des études poussées, se retrouver avec un logiciel pour suivre l'évolution des projets peut ne pas plaire dans la durée au meilleur des managers. La défoliation hiérarchique, décrite dans le livre, se confirme. Être trop compétent par rapport au supérieur finira par l'éviction rapide du challenger trop qualifié. La compétition avec le chef direct deviendrait insoutenable.
Les multinationales américaines avec ses filiales ont depuis longtemps implanté un système d'évaluations par midpoint déterminé par fonction. En dessous du minimum ou au dessus du maximum, le travailleur n'a plus sa place dans le groupe qui l'occupe. Cela voudrait donc dire « the rigth man in the rigth place » (l'homme à la bonne place). Très théorique, cette vision. Très mystérieux, le moyen de l'établir. La pratique ne fonctionnera qu'à condition que son praticien ne s'épuise pas sans challenge et une certaine motivation naturelle. Mettre le QI, ce Quotient Intellectuel bien immature, en adéquation avec le besoin pour ne pas atteindre le QP, le Quotient de Promotion Zéro.
Alors, la question naturelle vient à l'esprit: le Principe de Peter n'est-il pas remonté au sommet de la hiérarchie pour arriver à l'incompétence voulue globalement pour ne pas gêner l'ensemble de l'édifice? Affabulation avec espoirs déçus devant une perfection inadaptée et inaccessible qui se termine comme un château de cartes à l'échelle de l'entreprise dans son entièreté?
Une inadéquation est souvent mise en avant par les entreprises entre les désirs de compétences qu'elles espèrent trouver chez leurs candidats à l'emploi et ce que les écoles leur présentent. Y a-t-il, encore vraiment, un lien étroit entre l'œuf et la poule? Les entreprises s'intéressent-elles et investissent-elles pour obtenir ce qu'elles veulent ou ne s'intéressent-elles, en fin de compte, qu'au produit fini au moindre coût pour être à la hauteur des ambitions ? L'école n'est pas exempte, non plus, de tares et de boulets d'un autre temps trop liée à un programme trop figé.
Analyses bien plus fines qu'il n'y paraît.
Sauter ces étapes explique beaucoup de faillites de notre système.
Alors, il y a ce que Peter appelait du doux nom de "sublimation percutante" comme remède. On laisse croire à l'intéressé qu'il monte les échelons de la gloire, tout en le laissant croupir dans un patinage sur place ou sur glace. On devient membre honorifique d'une organisation. On se positionne dans des postes vides de personnels subalternes, avec un titre encore plus ronflant.
Une publicité récente parlait, avec humour et en anglais, des intérimaires. Pour donner plus d'allant à un poste de prestige, ronflant à souhait et qui finissait par « temporary » ou « acting ». Si, cela ne valait pas une belle histoire amusante, qu'elle est celle qui le pourrait?
Autre secteur que la crise a touché en premier, ce sont les intérimaires. Ceux-ci ont été virés en premiers quand l'emploi venait à manquer. Aux dernières nouvelles, il paraîtrait que la remontée est en cours. Premiers sortis, premiers rentrés. Signe d'une reprise?
La "spéciation dans le détail" qui n'est qu'une diversion ou l'"aberration totale" par le refus de continuer, est un autre remède proposé par Peter pour s'échapper de la contrainte de l'étau, une fois, installé entre ses deux pinces du côté de l'employé lui-même. Pour éliminer une gêne, le mobbing par le niveau supérieur sur le subalterne n'est pas rare. Méthode de l'absurde par excellence pour le bon employé qui n'était pas là que pour s'éclater et pas faire semblant. Pour le moins bon, ce sera une manière humoristique de ne pas sombrer dans la déprime. La prépension ou la retraite anticipée, ce qui revient au même, vient à l'esprit quand l'âge s'y prête.
L'incompétence créatrice, la Parade de Peter, est la manière de faire comprendre sa non-adhérence à la stratégie de l'entreprise même si elle se veut plus intelligente et à la recherche du bonheur. Elle cherche, parfois, une porte de sortie avec tous les honneurs de la guerre. Nous sommes dans une stratégie intimiste, de la démocratie inversée qui cherche son palliatif dans le "cause toujours, tu m'intéresses". Le vers est-il dans la pomme? Vers luisant de plus en plus utilisée pourtant par les jeunes qui ont pu se départager entre le bien de la société et le sien propre.
Le principe de Dilbert avec ses promotions d'incompétents n'y voit pas trop d'inconvénients et voyait, même , le temps du Principe de Peter comme une époque plutôt bleue et révolue.
La Loi de Parkinson, plus ancienne encore, affirmait que « le travail s’étale de façon à occuper le temps disponible pour son achèvement », mais c'est plutôt au niveau du fonctionnaire qu'elle s'adapte le mieux. Là, nous remontons 50 ans en arrière avec cette Loi. Se créer du travail quand il n'y en a pas, diviser celui-ci pour avoir une chance de mieux le contrôler dans la suite et donc de régner, sont des techniques d'un autre temps. Il s'agit ici d'automatisme professionnel.
La Loi de Murphy est un principe empirique énonçant que si quelque chose peut mal tourner, alors cette chose finira infailliblement par mal tourner. Cela ne ferait-il pas peur?
Une question m'a été soufflée: le Principe de Peter s'appliquerait-il à Albert Einstein qui fut un piètre étudiant et un excellent chercheur?
Appliquant la même règle selon laquelle « l’incompétence n’a pas de frontières, ni dans le temps ni dans l’espace », que dire de Winston Churchill qui fut, contre son gré, un ministre de la marine bien impuissant et un puissant premier ministre?
A y réfléchir de plus près, la première réponse serait que, cette fois, avec la vie qui s'allonge, nous avons droit à plusieurs existences, plusieurs chances ou malchances de se retrouver à une bonne ou mauvaise place sur les pas de nos vies. L'expérience ne sera plus réservée à une seule compétence. Les fameux « skills » (talents) qui multipliaient le travailleur avec lui-même comme des doubles du plus bel effet pourraient se révéler, un jour, à l'avantage de l'entité "homme" en séquences plutôt que de celle de l'employé en parallèles.
Va-t-on les rencontrer ses différentes vies ou les sauter sans les avoir vues? La vie active est un sport d'athlètes et un jeu d'échec en maturation. Chercher le niveau optimal en motivations, en satisfactions ou par le prestige de la position n'est que rarement compatible. Cette vision en oublie la solidarité et l'esprit d'équipe, c'est son pire ennemi.
Le phénomène démocratique demanderait de pouvoir se positionner soi-même en fonction de ses aptitudes du moment en adéquation avec son niveau de compétence réel et accepté. Le challenge, c'est bien quand il y a une chance de réussite. Les décentralisations irresponsables, les redistributions des tâches à grande échelle, étrangère à la volonté intime de l'individu trouvent un écho par l'alternance des postes, dans une réforme permanente. Cela donne, en finale, l'illusion de la démocratie, alors, que celle-ci ne devrait être là que pour limiter les excès de pouvoir et de sa durée qui pourrit son mandataire dans ses habitudes.
Je ne pouvais terminer ce billet sans donner de l'espoir. Car, certains ont compris la manœuvre.
Dans le Vif L'Express, il y avait un entretien avec Nicolas G.Hayek, le fondateur de Swatch et l'inventeur du concept de la mini voiture Smart. Il disait qu'on avait perdu l'esprit d'entreprise, qu'il fallait revendiquer le droit à l'échec, changer les mentalités et que renvoyer son personnel pour arrondir des fins de mois difficiles, c'était la méthode la plus facile. Dans son entreprise de 25.000 personnes, il n'aurait pas encore renvoyé un "collaborateur" (le mot vaut la peine d'être pointé) à cause de la crise. D'après lui, chacun représentait une force de frappe formidable. Alors, il pense en profiter pour augmenter la formation pour rester dans le coup ou, à la rigueur, diminuer la charge par du chômage partiel pour attendre que cela se passe. Il veut montrer l'exemple à ses troupes malgré son âge avancé.
Était-ce un autre moyen d'aborder le principe de Laurence Peter?
L'incompétence et la compétence à l'ancienne n'ont désormais plus totalement cours de la même manière. Pour des raisons écologiques et pour enrayer le déclin des pays occidentaux, il faudra désormais des principes qui jouent de concert avec la pédale d'accélérateur et de frein.
La moralité corollaire de l'histoire serait, alors, que si la compétence efface parfois tout, l'incompétence, elle, n'efface jamais la récidive de la bêtise.
Si Paris valait bien une messe, vivre et travailler en société valaient bien quelques principes et lois pour fonctionner.
Bonne rentrée dans le monde du réel.
A bas, la déprime appelée "syndrome post-vacances", peut-être.
L'enfoiré,
De la Petermania sur Agoravox?
Citations:
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« Si vous ne savez pas où vous allez, vous finirez probablement quelque part ailleurs. » et
-
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » et
-
« On trouve dans la Bible beaucoup de situations du monde moderne. Par exemple, Noé, cherchant pendant quarante jours une place pour se garer. », Laurence Peter
Commentaires
Guy
Je suis très peu présent sur la toile mais je suis de près tes articles même si je ne les commente pas .
Cet article me plait énormément, j'ai l'impression de voir mon propre constat écrit par un autre ...
1/ La compétence et la performance "+" sont ennemies dans l'entreprise, on désire uniquement des moutons pré-formatés, super disciplinés, qui ne feront que la tâche allouée sans se poser de question ni faire mieux (surtout ne pas faire mieux !) .
2/ La seule motivation qu'une entreprise peut désormais apporter est en rapport direct avec le narcissisme et la gloriole d'un "statut social", à ce jeu là les entreprises ne motivent plus par le fric (ou si peu) ...
Nous sommes à l'ère de la motivation par le "bling bling" .
3/ Grimper dans les responsabilités sans être plus rémunéré, il faut sacrément aimer avoir plus de soucis et de responsabilités pour "faire le beau" devant le copains ...(ha ha ha)
4/ Une fois arrivé à des responsabilités estampillées "+", le formatage du futur arriviste continue : Très occasionnellement des primes sur objectif sont octroyées mais à gérer par le nouveau "chef" comme il l'entend .
Soit il partage sa prime d'objectif de 2 à 3 000 € avec toute son équipe (ce qui ne fais que 100 € par tête), Soit il garde la prime pour lui seul ...
Et voilà notre ancien "sans grade", ancien idéaliste qui disait "si j'étais manager je ferais autrement...", tout formaté aux méthodes modernes d'encadrement et de motivation .
Pour les type du bas de l'échelle la motivation se fait par la peur, pour ceux montés sur les premiers barreaux de l'échelle la motivation se fait par la division et le goût de la fictive progression sociale .
Fictive progression sociale parce que le type qui a un statut et les responsabilités de "cadre sup" sans en avoir les avantages, l'autonomie financière vis à vis de ses troupes, et le salaire personnel, à mon sens n'est juste qu'un "cabot" qui aime briller en société, et à quel prix ...
Il faut sacrément aimer "briller" juste pour la gloire quand le salaire et les avantages ne suivent pas du tout .
Ce commentaire peut sembler très général, pourtant je parle d'expérience personnelle dans un des premiers groupes agro-alimentaires de France .
Encadrer signifie : Mentir, manipuler, menacer à notre époque.
C'est bien plus économique que de : Motiver, récompenser, et offrir un plan de carrière ...
Ceci dit, ce superbe article retrace à merveille une des arnaques modernes sur le plan du travail .
Dans mon domaine d'intérêt je puis t'assurer que l'arnaque historique, sociale, économique et écologique a commencé avant la première guerre mondiale .
Quand on commence à fouiller de fond en comble notre époque contemporaine on a le droit de dire que tous les fléaux de notre société moderne ont été crées et entretenus par ceux qui faisaient semblant de les combattre ...
On ne tue pas la poule aux œufs d'or ...
Hitler était qu'un pion qui tombait à pic, tout le monde ne retient que lui, c'est bien plus commode.
L'histoire contemporaine avait commencé bien avant Hitler, les véritables coupables étaient les mêmes qu'aujourd'hui, c'était les sympathiques pays occidentaux qui avaient investi et favorisé le nazisme.
Pour avoir massivement investi dans le nazisme, entre autre pour affaiblir les Russes (dés le début du siècle, voir l'histoire Raspoutine et l'Angleterre), il fallait que le nazisme fasse le travail pour que le "retour sur investissement" s'opère ...
C'est dingue ce que le monde de la finance, de la politique, de l'entreprise peut être "pragmatique" .
Dans la réalité, même le sérial killer du siècle a moins de choses à se reprocher que n'importe quel cadre de ces trois catégories sociales d'esclaves révisionnistes qui rendent leurs congénères esclaves, afin de rester les plus "gradés" des esclaves ...
Changer le monde ?
A moins de prendre FORBES et éliminer un à un tous les types figurant dedans, il n'y a rien à faire .
Ce n'est pas être fortuné qui est criminel, c'est la fortune qui force à prendre des décisions criminelles. (afin de devenir "le plus gros des gros")
Dans ce style de "monde" la vie ne se mesure pas en qualité de vie, équilibre, bonheur, sérénité, harmonie, mais en cynisme et maladie mentale .
Car le véritable luxe c'est la futilité, et le gros luxe c'est la futilité qui a des répercussions sur le maximum d'êtres humains sur terre .(c'est bandant de se sentir si puissant...)
C'est le principe des vases communicants chez ces malades, ils ne se plaisent qu'en foutant la merde, c'est toute l'histoire de notre siècle et des cette synarchie créant ses "crises économiques" pour se faire peur et se sentir vivre, à l'image de l'alcoolique qui a le vin mauvais qui prend l'autoroute à 250 Km/h mais qui est déclaré irresponsable de ses actes car sous l'emprise de l'alcool ...(homicide involontaire)
Bref, Paris Hilton représente à merveille la réelle mentalité des abrutis qui dirigent le monde (sans être élus). A ce titre voir le réality show avec Paris Hilton et Nicole Ritchie est très enrichissant culturellement ... (ha ha ha, on en est là !)
Ces petites abruties ont les mêmes centres d'intérêt que leurs géniteurs,( les chiens ne font pas des chats), une étude sociologique télévisée de "l'élite des élites" ...
(Pour la proposition de prendre FORBES pour référence je suis très sérieux, c'est le seul moyen de changer le monde, rien de moins ... Par exemple le nazisme a été l'outil, les financiers du nazisme sont encore répertoriés dans FORBES de nos jours ...)
Alors tu sais le boulot, la politique, l'écologie et tous ces trucs c'est devenu à mon sens tout aussi futile que de croire à la moindre version officielle ...
Écrit par : Sun Tzu | 04/09/2009
Salut Sun Tzu,
Je savais que cela allait te plaire. Je t'avais prévenu. Je t'avais aussi informé de l'existence de ce fameux Principe de Peter que les moins de 50 ans au moins ne pouvaient pas connaître.
Tu penses que je vais te répondre de manière plus complète dans très peu de temps.
Je te préviens déjà, que cet article aura une suite... un peu spéciale.
Je suis occupé à l'écrire donc je pousse de ce côté en premier.
La manière que je prendrai pour aborder les choses, j'ai déjà eu l'occasion de la "pratiquer" et j'adore.
Enormément de sujets à discuter, tu verras.
Donc à plus ou à plus soif...
Écrit par : L'enfoiré | 04/09/2009
Sun Tzu,
De retour.
« la motivation par le bling-bling »
Cela fera partie de mon prochain article.
En fait, le faible nombre de commentaires me plait assez. Cela confirme que j'ai touché là où cela fait mal.
Je ne connais pas vraiment la responsabilité « estampillée + »
Par contre, je connais parfaitement la façon de vendre le « nice to get but never reached ».
Avec des « si » on mettrait Paris en bouteille, disait le dicton.
Tu sais, aussi, l'infini que l'on représente par un 8 inversé. Pourquoi s'est-il affaissé ce chiffre et non pas avec une infinité de chiffres derrière lui? Question existentielle?
Ici, j'ai voulu rechercher ce qu'il manque pour arriver au « + ».
Sur Agoravox, on approche de l'idée par les commentaires.
Ce dont je n'ai pas parlé c'est que les échelons de la hiérarchie cachent aussi les récompenses à leur niveau souvent inversement proportionnel au travail et à la sueur. La vraie ou fausse responsabilisé cache une forêt de mécontentements et n'a aucune commune mesure avec le potentiel inné.
J'aurai un jour, un autre article sur ce point.
Être chef, c'est être seul. Çà, je l'ai remarqué un temps.
Tu ne connais une histoire que je suis en parallèle avec mon copain Willy. Je parlais d'échec, le milieu du jeu, qu'il connait, est aussi est un microcosme de la vie et qu'il faut avoir beaucoup d'expérience pour débrancher les habitudes.
Un gradé, je vais te l'avouer, NE PEUT PAS CHANGER LE SYSTEME sinon il est brûlé.
Condamné à faire ce qu'il rejetait avant de le devenir.
Ce n'est même pas une question d'idéalisme.
« A cash city », il n'y a plus d'idéalisme.
Tu parles du nazisme et d'Hitler. Nous avons eu 6 épisodes sur le sujet sous le nom de l'Apocalypse
Je l'ai enregistré. Il est en DVD
articles&page=viewarticle&cat_id=24&art_id=2317&gclid=CKnOs56O2JwCFUF_3godT2LMIQ" target="_blank">http://www.boutique.rtbf.be/index.php?module=catalogue>articles&page=viewarticle&cat_id=24&art_id=2317&gclid=CKnOs56O2JwCFUF_3godT2LMIQ
Le film pour lui donner plus de réalité, a reçu une remasterisation des couleurs. (d'où le titre de cet article)
Changer le monde? Possible, mais il faudra des cataclysmes.
Hitler, n'aurait jamais pu arriver à ses fins funestes sans l'ensemble de « collaborateurs ». Si tu as vu le film « I comme Icare ». Alors, tu as vu ce qu'est l'expérience de Stanley Milgram.
Le boulot, la politique, l'écologie.... le sport, ne sont que des moyens pour faire passer le temps au mieux des avantages et des inconvénients, avec ou sans le banc public de Brassens mais en se foutant pas mal du regard oblique des passants honnêtes.
Écrit par : L'enfoiré | 04/09/2009
Hello Guy
De retour rapide car en pleine formation sur le hardware, c'est pas un petit morceau tu imagines ...
Les cartes mères sortent en AM3, fin et mort de l'AM2 pour 2010 j'ai donc besoin de me remettre à niveau avec des ténors en la matière ...
C'est ce qu'il me manque, je connais très bien le matos que je récupères mais le top du top, la nouveauté, ça manque à ma culture générale ...
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Revenons à notre article .
Ho que oui il m'a plu mais je m'attends dors et déjà à son revers, son antithèse dans le deuxième épisode ...
C'est du pur enfoiré, ne pas oublier de regarder par le petit trou de la lorgnette ...
Me connaissant tu devinais d'avance que ce N°1 me plairait on ne peut plus.
C'est encore mieux dit que ce que j'aurais écrit moi même, tout y est !
Puis, comme je suis un "moins de 50 ans", Peter je ne connaissais pas, sinon j'aurais tanné mes cadres avec le principe de Peter comme je ne sais ni me taire, ni me laisser prendre pour une truffe . (même pour du pognon)
Pourquoi le 8 inversé pour représenter l'infini ?
C'est juste parce que ce chiffre représente au mieux le vieux "circuit 24" pour grands enfants auquel les "décideurs" nous font jouer dans le monde de l'entreprise .
Retour à la case départ pour occuper le monde, il faut être bon mais pas trop bon, alors autant tourner en rond pour compenser ses performances parfois .
Le monde de l'entreprise n'a rien d'économique, d'écologique, ni de pragmatique .
C'est pourquoi les "boites à papa" sont en train de prendre du plomb dans l'aile, bouffées par la nouvelle mode "open source" à la sauce Google (le presse cintrons)
Le dommage c'est que le Google world n'a rien d'une entreprise idéale mais au moins on peut essayer de bosser au mieux, après on vieillit extrêmement rapidement dans ce style de boites .
C'est l'antithèse d'une boite de développement "classique" mais ça marche (quelques années pour les meilleurs )
On ne refera pas le monde mais tu imagines vu ma virtuelle absence de l'été, le nombre de choses que j'aurais à écrire pour remettre les choses à leur place .
Pas des idées tombées du camion mais des vérités incontestables et documentées dignes des meilleurs rats d'archives mondiaux ...
Nous vivons dans une arnaque monumentale, des mensonges incroyables, alors que nous avons accès à toutes les informations réelles ...
Alors l'économie, le nazisme, le judaïsme, le travail, le non travail, l'écologie, la politique internationale laisse moi te dire que tous les sujets de sociétés sont traités à la sauce Bollywood digne des plus mauvais films de science fiction .
Arnaque totale pas même bien torchée, donc il est permis de rire de TOUT, j'ai bien dit de TOUT, même des tabous à la con !
Peut-être écrirais-je sur le sujet (les 120 dernières années) si l'envie me prend d'expliquer à quel point nous-nous faisons sodomiser à sec et avec le sourire, ce 24H/24 et 365 jours par an ...
Tout est tellement ridicule et mal truqué que si demain matin on me disait que je suis responsable de la mort de la moitié de la planète, j'arriverai à en rigoler et y répondre qu'enfin j'ai atteint la carrure nécessaire à devenir un bon chef d'état ...
Il ne me manquerai que l'amour du mensonge et la fourberie et je serai parfait pour le poste .
Oublions tout ce que nous avons appris, rien n'est grave, nous vivons dans un roman de gare dans lequel une infime minorité à la script complet .
(moyennant quelques efforts de recherche, le script complet est accessible à tous les figurants mais ils ne peuvent jouer leur rôle et chercher le script complet en même temps ...)
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Pour le nombre de commentaires, je t'ai déjà répondu sur mon blog que pour moi l'indice de pertinence d'un article est inversement proportionnel à son nombre de commentaires .
Le monde est divisé en quelques catégories : Les vrais cons, les cons de circonstance, ceux qui prennent les autres pour des cons, ceux qui jouent au con, ceux qui jouent le con, ceux qui se rendent con pour supporter la connerie généralisée ...
Bref, rien n'est grave nous vivons à la foire aux cons, mieux vaut en rire ... (mieux veau en rire pour certains ...)
Autant de culture, de patrimoine, d'intelligence pour être de vrais cons c'est un superbe aboutissement de société, ha ha ha
C'est con non ?
C'est pour cela que l'homme a conquis la lune avant les abysses car "Le jour ou les cons voleront sur orbite j'en connais qui n'auront pas fini de tourner" . (les abysses c'est trop intelligent comme challenge)
Quand on est con on est toujours pressé de tourner en rond, puis de faire des "huit" de "circuit 24" à l'infini, car quand on est con, on est con !
La finalité du con c'est de devoir faire, ou faire-faire des "8" pour changer de l'ordinaire, ha ha ha
Je suis pas très sérieux mais je pense que tu décodera mes propos aisément, comment être sérieux face à tant de connerie Bollywoodienne ????
Écrit par : Sun Tzu | 05/09/2009
Guy
Pour résumer mon commentaire trop long :
L'intelligence est le pire ennemi de la société occidentale cultivée et moderne.
Mais si tout le monde disait la vérité ce serait la guerre mon cher Guy !
Décidément à nous deux nous sommes plus dangereux pour le monde et la planète que toutes les catastrophes naturelles réunies ....
Le pragmatisme, la productivité, l'écologie, l'économie, la conscience, la justice, la logique, le professionnalisme, ce n'est pas fait pour notre monde .
Désolé, plus c'est con, plus c'est bon ;-)
Écrit par : Sun Tzu | 05/09/2009
Salut Sun Tzu,
Des cartes mères en AM3?
Je suppose avec une foule de modifications qui valent le détour.
L'informatique ne sera décidément jamais stabilisé.
Son revers, car cela en sera un apparaîtra dans trois jours.
Toujours l'air de ne pas y toucher.
Je suppose que pour toi aussi les vacances auront été fructueuses en idées.
Je les poursuis actuellement. Mon netbook a repris son office.
Y trouverais-je ce que tu cherches, le script complet? Cela m'amuserait très certainement.
Je te préviens, je vais faire un tour dans le futur.
Sera-t-il meilleurs ? La dernière phrase jouera entre deux eaux.
Je suis parmi ceux qui jouent le con, en plus enfoiré endurci, mais pour simplement ne pas être pris à contre pied.
Je ne serai jamais totalement sérieux et cela malgré le fait que j'ai pris une pige de plus.
La phrase qui m'a plus dans ton commentaire est bien entendu :
« Décidément à nous deux nous sommes plus dangereux pour le monde et la planète que toutes les catastrophes naturelles réunies .... »
J'en ris encore.
Écrit par : L'Enfoiré | 06/09/2009
Guy
Pour les "nouveautés" informatiques, là je suis morts de rire, mon stock de vieilles pièces se valorise à vitesse grand "v" .
(Récupérer des données de 1990 va couter cher ...)
C'est super ce qui se passe, les kits upgrade (carte mère+processeur+RAM) sont de plus en plus incompatibles, chacun de ces composants reconnait de moins en moins des autres composants possibles ...
C'est la grosse foire aux cons, les PC sont de plus en plus souvent vendus avec une surenchère de RAM que les OS ne savent pas gérer (maxi 3 Go pour XP et 6 pour VISTA)
Des cœurs multiples et des Bits qui se multiplient plus rapidement que les OS et les logiciels, qui donc sont inutiles et pas gérés par le système .
Pour l'histoire perso, pour arriver à rendre flight simulator X plus fluide, je suis obligé de passer par le "ctrl alt sup" chercher le processus, puis jouer sur les priorités et l'affinité pour arriver à faire travailler les deux cœurs du processeur. (laisser se reposer le premier)
Des protocoles SATA2 et DDR3 immédiatement bridés par chacun des éléments du PC (le bus de tête de la carte mère, l'USB, le débit du net, le périphérique étant connecté etc...)
Si tu investit dans du AM3 regardes bien après les ports IDE, ça peut servir parfois ...
En revanche des innovations majeures comme IEE1394 ne sont quasi pas disponibles sur les supports externes, ou très très rarement, alors qu'ils apporteraient beaucoup à un HDD externe ...
La qualité on ne l'utilise pas, on ne la vulgarise pas, la merde on l'impose très vite .(et c'est pas une question de coût ou de marché atypique puisque tous nos PC sont munis de IEE1394 depuis 2006)
Une superbe foire aux cons dans laquelle un nouvel OS du nom de VISTA a besoin de 2 Go RAM pour commencer à être digeste, ce pour ne rien apporter de plus que sous XP, mais alors absolument rien à part quelques enluminures ...
(si, je suis médisant, une débauche de consommation de ressources donc de batteries ...)
Le plus comique c'est que le la RAM en DDR400 est dors et déjà plus chère (2 fois) qu'en DDR2 ou DD3.
Tu imagines payer le modèle de voiture d'occasion obsolète plus cher que la Ferrari neuve ?
Pourtant c'est la cas de l'informatique !
"Zeus" quelle chance j'ai d'aimer récupérer et ressusciter les vieux PC ...
Je vais jouer les devins, les licences XP vont valoir de l'or et Linux n'a pas fini de bouffer des parts de marché à Windows.
Pas mauvais bougre je vais attendre windows 7 mais je suis mort de rire quand je me déplace dépanner des PC flambants neufs sous Vista à 8 Go de RAM d'origine (donc 2 Go inutilisés) et un processeur à 4 cœurs tout aussi inutiles ...
Le pire c'est que de très grandes marques réputées sont capables de coller des séries de HDD défectueuses dans des machines à plus de 2000€ (c'est beau le modernisme)
Le comique c'est que ça ne démarre pas plus vite qu'XP mais beaucoup moins vite, et que certains pilotes machines professionnelles (impression publicitaire) n'existent pas spécifiquement pour Vista ...
Tu as essayé de récupéré un HDD planté avec Vista ?
N'essaye même pas, branches le en USB avec un convertisseur sata-USB pour le récupérer, tu ira plus vite !
Les "vendeurs" te laissent le soin de graver tes "masters CD" toi même .
Mais il est où le DOS à partir d'un master CD ? Na pas !
Elle est où l'intelligence de la restauration "usine" intégrée sur une partition alors même que les abrutis qui vendent ces bécanes ne créent pas une partition distincte "mes documents". Conclusion tu réinstalles de la merde mais sans tes documents qui sont perdus ...
Ils veulent que je leur montre comment on fait une partition ces cons-rémunérés ?
Ils sont bien gentils mais les clients perdent tout à tous les coups (ou m'appellent au secours en plein week end de peur de perdre leurs données donc leurs clients )
Pour la qualité du travail on se rend compte que c'est la crise, même chez les plus grandes marques tu as une autorisation limitée de connecter et déconnecter ton câble Sata de ta carte mère ...
Ensuite le logement Sata femelle de la carte mère part en vacances ... (ni collé, ni clipsé, il tiens juste sur ses conducteurs, à toi les longues heures à refaire coïncider les broches à nu de la carte mère avec le connecteur femelle ...)
De la super qualité en adéquation avec l'écologie et la peur des constructeurs de voir des retours SAV. ha ha ha quand on est con ....
Désormais même mes marques de cartes mères préférées fabriquent en Chine avec de la qualité Chinoise, mais sous licence et cahier des charges Japon .
Cela donne une idée assez claire de la merde qu'on est en train de produire, après le lait à la mélamine le PC collé à la mélasse !
A mon sens un développeur de logiciel a du terrai à reconquérir pour se réapproprier de sa superbe mais il y a du boulot !
Créer un vrai bon OS et tous les logiciels qui s'y rattachent en 64 Bit ET en multi-processeurs . (ça donnerai du résultat et ça relancerai une échelle de gammes avec de réelles spécificités. Ce qui n'est plus le cas puisque AMD et Intel sont au même niveau et pondent autant de cœurs inutilisables)
Pour y arriver et contrer le tsunami open source c'est la seule option possible : Créer un OS et des logiciels en collaboration entre les OS et les développeurs logiciels afin de se mettre d'accord sur des protocoles de prise en charge et d'utilisation des cœurs multiples .
S'ils ne font rien rapidement, l'open source le fera, d'ailleurs seul Linux gérait le 64 Bit et les cœurs multiples en SMP (symétric multi-processeurs), il n'y a pas si longtemps )
La communication entre les participants à l'OS et ceux au software est bien plus facile chez Linux (ça explique beaucoup)
Linux c'est pas le top du top, c'était pas super abouti mais au moins on utilisait les deux processeurs en les faisant se relayer à charge/délestage symétrique ...
Chez Microsoft ce n'est pas le cas, tout est bourré sur un seul processeur jusqu'à la surchauffe ...
Même leur console de jeux X Box 360, je suis tombé à terre en la démontant .
Il faut dire que le bourrin souffle méchamment, un véritable sèche cheveux pour les oreilles ...
Ils sont tellement intelligents qu'ils ont collé un déflecteur d'air au dessus du dissipateur du processeur, mais sans aucun ventirad au dessus du dissipateur dédié au processeur et tournant en fonction de l'utilisation du CPU ...
Le clou du spectacle c'est qu'un petit malin boutonneux a du leur dire que s'ils cloisonnaient le radiateur /dissipateur dans une coque le tout refroidirai plus rapidement (ha ha ha )
Sauf que le dissipateur/processeur sont en plein milieu de la carte mère, couverts par un tunnel faisant des tournants, ce alors que les ventilateurs d'extraction de la chaleur sont sur la grille de dos de la console ...(donc l'air passe partout sauf dans le tunnel plastique qui garde bien la chaleur du processeur...Pour faire cuire des œufs ou faire chauffer le café pourquoi pas ...)
Tu vois, quand on est vraiment cons, on est vraiment cons, Peter a du passer par là ...
Le boutonneux n'a pas du apprendre qu'un fluide prend toujours le chemin le plus court...
Alors sa pipe plastique de tunnel de ventilation est superbe pour s'assurer de conserver le maximum de calories au dessus du processeur ...
Quand je vois de telles accumulations de connerie, je suis convaincu que je n'ai vraiment pas ma place dans une entreprise aux côtés de telles têtes de pioche, ou de temps à perdre dans des réunions pour débiles profonds ...
Le blue ray parlons en, simple ou double lentille tu en rachètes une à 150€ au bout d'un an ...(si tu as la chance de trouver un bricoleur pour te la monter ...)
Tu as vraiment de la chance d'avoir pris ta retraite, le monde du travail c'est pas la méritocratie mais la crétinocratie, y'a des claques qui se perdent ...
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Le futur meilleur ?
Pas pire ni meilleur mais plus con assurément, pas de place à l'intelligence serait-elle même ponctuelle ...
Depuis les débuts du XX ème siècle nous faisons de très gros efforts pour être les plus cons possibles alors il ne faudrait pas tout gâcher au XXI ème ...
On cherche le record interplanétaire de connerie et nous n'en sommes pas très loin .
Le script complet je l'ai enfin, il m'a fallu du temps pour le digérer, maintenant je me demandes s'il vaut la peine que je l'écrive tellement il est con ET accessible à tous les véritables chercheurs ...
Je confirme, nous sommes de dangereux subversifs, des dangers pour la planète terre et sa connerie érigée en vertu .
Nous risquerions de ne pas être assez con pour faire du con de qualité supérieure, le label rouge du vrai con !
Donc nous sommes vraiment indésirables, imagines qu'ils aient tous des groins de porc et qu'en voyant ton appendice nasal ils poussent un cri d'effroi ... Quelle horreur .
C'est exactement le cas actuellement, chaque être non psychiatriquement déficient semble une horreur inacceptable à la majorité de déformés du bulbe .(qui sont très à la mode en 2010)
Hé oui, en 2010 c'est la cour des miracles mais sans la diversité dans le handicap ...
Les seuls qui sont moins touchés que les autres le vivent très mal en se trouvant de trop petites couilles .
Ceux étant à 100% intacts se cachent fuyant l'épuration ethnique estampillée "handicapés du bulbe obligatoire" ...
Au moins j'arrive à rire de la débilité profonde de mon époque, ha ha ha
N'oublies pas, plus t'es con et plus t'es un bon socialement.
Même en vacances il faut s'adapter, quand on parle à un con on parle en langage de con, c'est indispensable pour la compréhension ...
Ceci dit la connerie institutionnalisée a été décidée il y a plus de 100 ans, pour le plus grand plaisir d'une synarchie dont tu peux voir les rejetons à la TV façon Paris Hilton ... (plus conne tu crèves !)
Depuis la connerie est devenue la règle de vie sociale de la planète des cons .(la planète des bleus c'était un signe)
A croire que dieu lui même a participé à cette maladie puisqu'il a décidé de faire deux hémisphères séparés par l'équateur ... (dessinée la terre représente très bien un con, l'équateur en étant la raie du con, ça à force de réfléchir avec son cul on pense comme un con !)
N'oublies pas d'être con là où tu es, tu verra tout va mieux quand on est con, on est compris immédiatement, il faut parler ce langage universel .(maintenant tu sais comment Jésus était compris dans toutes les langues)
La connerie c'est l'espéranto officiel de la planète sans rien avoir à apprendre .
Y'a de qui bien se marrer avec ce con-mentaire ...
Écrit par : Sun Tzu | 07/09/2009
Je suis extremement ok avec approximativement tout. Ca vaudrait le coup d'en faire le thème crucial de votre site.
Écrit par : Léon Legros | 18/08/2011
Thème crucial?
Le thème crucial, c'est toujours le dernier ou mieux celui qu'on n'a pas encore écrit.
Écrit par : L'enfoiré | 18/08/2011
Et un autre billet sur le sujet
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2009/08/23/peter-and-co-remasterises.html
Écrit par : L'enfoiré | 03/10/2013