Pourvu que ça dure (27/04/2014)
Le ‘développement durable’, deux mots s'assemblent en théorie et s’opposent tout autant sur le terrain. L'écologie verte, le cheval de bataille.
Les villes n'ont pourtant rien de durable même si l'écologie reste au centre des préoccupations. Tout dépend des villes. Une ville qui a un patrimoine ancien a supporter ne se trouve pas sur la même marche qu'une ville récente qui se doit d'être moderniste. Le projet de Vivapolis dans la banlieue de Wuhan est le nouvel atout français à l'exportation vers la Chine, d'une ville durable. Une offre globale, clés sur portes.
Le développement durable peut être défini, d'une manière simple, en parlant d'une meilleure qualité de vie pour chacun à l'arrivée, aujourd'hui et pour les générations à venir.
Sa définition : "une vision du progrès qui associe le développement économique, la protection de l'environnement et la justice sociale.
Concrètement, il signifie une préoccupation qui vise à garantir :
- Un développement économique équilibré et équitable.
- De hauts niveaux d’emploi, de cohésion sociale et d'intégration.
- Un niveau élevé de protection de l'environnement et une utilisation responsable des ressources naturelles.
- Des décisions cohérentes dans un système politique ouvert, transparent et responsable.
- Une coopération internationale efficace afin de promouvoir un développement durable au niveau mondial.
Le Développement durable, en tant qu'idée, avait reçu une véritable impulsion politique en 1987, dans le rapport de la Commission Brundtland des Nations-Unies ("Notre avenir commun").
La Conférence des Nations-Unies sur l'Environnement et le Développement, qui s'est tenue en 1992 à Rio de Janeiro ("Sommet de la Terre"), avait été une réunion d'innovations. La "Déclaration de Rio" sur l'environnement et le développement avaient été adoptés, ainsi que le Programme d'actions de l'Agenda 21.
Une perspective du développement durable tendait à mettre en évidence le fait que nombre de politiques actuelles tiennent plus compte des effets à long terme, ou de l'interaction entre plusieurs domaines politiques tels que l'énergie et l'environnement.
L'accomplissement d'un développement durable signifie aussi une amélioration dans la qualité de la prise de décision. C'est pourquoi, il est étroitement lié à la Gouvernance, à une meilleure réglementation et à l'analyse d'impact.
Après coup, il était essentiel de disposer d'indicateurs afin de mesurer les progrès accomplis.
Si ce développement durable est à la mode en théorie, il est plus difficile à réaliser en pratique. Une prise de conscience, une recherche du bien-être de l’Homme n'est déjà pas garanti sur facture. Quand l'écologie va à l'encontre de la population, de ses propres intérêts de en tant que vendeurs-acheteurs, cela devient vraiment problématique.
Une confusion s'est même crée entre les mots "décroissance", "croissance", "développement" et "durable".
Affirmer à tort et à travers que l'on fait du "durable" est devenu la tarte à la crème comme un concept mou avec, pour emblème, un pavillon de complaisance.
Croissance et bonheur sont des concepts qui divergent de plus en plus depuis les années 70, pendant lesquelles le progrès pour l'humain se retrouvait, en finale, avec un indice de satisfaction tout à fait partial et suranné.
Intégrer le PIB, l'accès à l'éducation et l'augmentation de l'espérance de vie dans la même durabilité est un objectif plus efficace, plus tangible. Comprendre les processus de fabrication, ce qu'il implique, encore plus vital.
Dans la réflexion, face aux projets, tout le monde devrait être mis à contribution sans créer un besoin qui n'existe que sur papier.
Ce sont les clients des produits achetés qui devraient avoir le dernier mot sur ce qui peut ou non, être produit par après.
L’Humanité y chercherait, ainsi, son salut dans l’intégration de son développement et de sa durabilité.
"Développement durable et rentabilité vont de pair", disent les écologistes.
C'est vite dit.
"Les instances internationales ne sont pas seules à s'intéresser à la question. Les jeunes entrepreneurs et travailleurs accordent eux aussi une attention croissante au développement durable. La notion est de plus en plus ancrée dans les stratégies des entreprises.".
Comme tout ce qui est nouveau, l'écologie est un paradigme qui peut s'imposer plus facilement en période de haute conjoncture qu'en basse.
La crise a freiné considérablement cet élan qui a pour objectif de sauver la planète.
L'entrepreneuriat durable tient moins la route alors que tout s'effrite, que le paternalisme est devenu une histoire ancienne dont les anciens pourraient avoir la nostalgie du passé de haute conjoncture.
Retour en décembre 2008, encore au début de la crise.
Retour au billet intitulé "L'éconologie, rêve ou réalité ?" qui parlait déjà d'un écart entre l'économie et l'écologie. Mais à cette époque, on espérait encore unir les principes écologiques et économiques.
Le concret restait-il conciliant face à l'abstraction écologique et futuriste ?
Des films portaient des envies d'écologie sur écrans larges, au vu des dégâts apparents que la vie moderne avait engendré. L'aspect du "doux sauvage" était encore une perspective très attrayante.
C'est peut-être le moment d'en parler avec plus de réalisme des mots phares de l'écologie : "développement" et "durable".
L'économie est-elle durable ? Non.
Les développements, poussés par le marketing qui incite à produire toujours plus, plus de gadgets au besoin, plus de perfectionnements, pour assurer la pérennité de l'économie libérale et qui se basent sur toujours mieux et toujours plus efficace pour vendre, sont-ils durables ? Non.
Les nouveautés et les gadgets sont-ils délaissés par les consommateurs ? Non.
Ils font aussi partie de leurs engouements même si les révolutions de la production ne se comptent que sur les doigts d'une ou deux mains dans un siècle. L'image que l'on en donne par la pub est, à la fois, le catalyseur et le moteur.
Les consommateurs de portables n'arrivent ni à suivre le rythme des nouveautés du marché ni à consolider leurs achats par l'habitude d'utilisation.
Avec réflexion, la question ne devrait plus être : « Peut-on faire mieux ? » mais « Pourquoi le ferait-on ? Avec quel but, pour quel progrès tangible, quels bénéfices et avec quels risques pour la société en général ? ».
Le progrès technique est irréversible, mais il ne peut être fatal. Il devrait suivre le rythme humain et non celui de la machine à produire.
Passer d'une technique à une autre devrait rester un choix entre plusieurs solutions, plusieurs facteurs dont une ou deux seraient seules valables dans une version durable pour passer à l'achat.
Les écologistes ne sont pas parvenus à imposer ces visions.
Au contraire, ils ont imposé des contraintes et des écotaxes.
Tout le monde se rappelle du rébellion, du mouvement des Bonnets rouges.
Il fallait créer des emplois pour inverser la tendance et créer une véritable économie verte et combattre les contraintes, s'atteler à libérer l'homme des tâches répétitives, tout ce que l'homme considère comme des progrès.
La réussite économique des sociétés occidentales est parfois trop encline à se réconforter avec des progrès fictifs dans le travail de tous les jours.
Le problème, c'est que les progrès technologiques s'ils ne riment pas avec le progrès écologique, s'imposent seulement pour rester dans le coup vis-à-vis de son entourage et de la concurrence.
"L'Olivier a échoué" lisais-je, récemment.
S'il y avait une intention que l'on puisse imaginer "pré-électorale" dans cette phrase, certains points n'ont pas fonctionné comme prévu.
Période de campagne électorale oblige, ce jeudi, ce fut le duel entre Jean-Luc Crucke du MR libéral et Philippe Henry du parti Ecolo.
Le duel prouvait que les idéologies étaient plus éloignées l'une de l'autre que jamais. Des perceptions différentes de la société. Un coût disproportionné, demandé par le développement durable et qu'il aurait fallu évaluer et maîtriser alors que les moyens pour le faire manquaient.
Les projets de mieux isoler les maisons, d'utiliser les circuits courts pour réduire les coûts, demandaient un réajustement des habitudes de consommateurs qui n'avaient pas été préparés. Le reproche principal était de ne pas avoir calculé son coup pour que cela profite réellement à la génération d'emplois. L'épisode malheureux du photovoltaïque semblait être l'épine dans le pied écolo qu'il fallait occulter depuis qu'il avait périclité avec les prix des panneaux photovoltaïques, hors concurrences, en provenance de Chine. 60 ans depuis la première "pile solaire" (les laboratoires Bell, le 25 avril 1954) qui promettait, dans l'avenir, une énergie propre et sûre. Les certificats verts ont été accordés pour promouvoir cette énergie et les coûts de cette énergie verte se retrouvent désormais sur la facture de tous les consommateurs d'électricité.
Le même jour au soir, le crash test, effectué entre Emily Hoyos et un citoyen lambda n'avait visiblement pas convaincu ce dernier qui demandait plus de concret. Écolo s'était planté avec l'implantation des éoliennes en Wallonie sans se poser la question si les habitants proches auraient accepté les nuisances. Les circuits courts de distribution en diminuant les intermédiaires, c'est bien, mais cela ne veut pas dire que les paysans n'exportaient pas. Les voitures électriques ne peuvent fonctionner que si elles trouveront des bornes de chargement électrique suffisamment nombreuses le long des routes pour accélérer la production et ainsi diminuer les prix de vente.
L'ambition et le point nouveau résultant : l'économie verte par la voie participative des consommateurs. Tout est dit dans ces mots, la "participation de la population".
À New York, la reine Mathilde avait évoqué Magritte pour le respect du développement durable.
Les mots "développement" et "durable" que l'on utilise pour caractériser l'économie verte et que notre nouvelle reine est allé prêcher à New-York, auraient-ils des privilèges d'apporter plus d'enthousiasme à l'extérieur qu'une solution à tous nos maux à l'intérieur ?
Magritte le meilleur représentant du surréalisme...
Une impression règne qu'avant tous les produits duraient plus longtemps. Matériaux plus fragiles ?
Y a-t-il une obsolescence programmée des produits vendus, un mythe ou une réalité?
Les produits seraient programmés pour tomber en panne après la garantie. Durée de vie écourtée pour raison économique essentielle pour l'économie.
Il y a plus fin que cela.
L'achat du nouveau modèle semble obligatoire au consommateur puisque les réparations coûtent plus chères que d'acheter du nouveau et que, de plus, les pièces pour les réparations disparaissent.
Les matériels informatiques arrivent à obsolescence encore parfaitement utilisables car les nouveaux softwares demandent plus de puissance et que les anciens ne sont plus maintenus par les fabricants de logiciels.
Puis, il y a les imprimantes à jets d'encre qui arrivent à des prix planchés mais dont les consommables en encre coûtent le même prix qu'une imprimante neuve, encres comprises.
Qui dit "durable" pense immédiatement "renouvelable".
Alors, vient le problème suivant, savoir ce que coûte le fait de se renouveler.
Nivellement vers le bas? Qualité remplacée par la quantité, avec la pub qui lance "Tous unis contre la vie chère"?
Il est à constater que les entreprises qui veillaient à la qualité de leurs produits, ce sont vues laminées par le low-cost.
Trouver le moyen de gamme avec le meilleur compromis entre prix et qualité, devrait devenir la base saine du consommateur. Mais, même cela, cela reste coûter cher pour certains.
Tout doucement, les consommateurs se mettent à retarder leurs achats. La récession s'est installée. Les investissements se sont taris. L'économie et l'emploi se sont ralentis. Tout se tient quelque part par des effets en cascades.
Les mouvements jeunes, eux, se sont adaptés en fonctions de leurs moyens financiers et en ont pris leur parti de manque. Considérés et payés avec des ronds de carottes, les jeunes sont prêts à toutes les aventures écologiques. Ils n'ont rien à perdre.
Les jeunes ne louent plus uniquement leur logis, leurs kots, mais aussi tout ce qui entoure ceux-ci.
Ils louent appareils ménagers, mobilier, PC, tablette... A espérer que cela n'aille pas jusqu'à la brosse à dent.
Ils ont compris que le temps fuit et amortir les biens de consommations vu l'évolution plus rapide fait qu'acheter un bien de consommation, une fois acheté est déjà obsolète.
Pour rappel, l'écologie est la science qui étudie les êtres vivants dans leur milieu et les interactions entre eux. Ce n'est donc pas un parti comme les autres. Il touche à la planète et aux êtres qui y vivent. Les projets ne manquent pas.
Marquons les dans le désordre :
Le stockage du CO2 avec le modèle espagnol avec une sobriété en carbone. L'après nucléaire de fission avec une électricité plus chère et la relance du charbon. Les biocarburants avec un bilan carbone pire que le gazole. Le respect de l'environnement et des mers. La pollution de l'air qui frise l'airpocalypse en Chine. Les perturbateurs endocriniens. Les pesticides. Les poissons d'élevage et la pêche profonde. La nourriture de demain. La biodiversité. La déforestation. La ville durable et l'urbanisme écologique. L'eau potable. Les matières premières. Le traitement des déchets. La mobilité. Le climat avec un accord en 2015 ?
Il est prouvé grâce à deux modèles informatiques, que la pollution dope les cyclones par l'excès de chaleur dû aux particules polluantes. Les aérosols initient le processus en agissant sur la forme des nuages. La pollution ne déclenche pas les cyclones, elle interagit avec eux.
Les pays en développement seront, dans les dix années qui viennent, les plus vulnérables au dérèglement climatique et les moins susceptibles de s'y adapter.
Comment la planète Terre est traitée est important à plus d'un titre. Elle est unique et on sait qu'elle n'est pas infinie au niveau des ressources...
Dans notre système solaire, du moins.
La NASA pense à Mars et vient de découvrir une autre planète habitable, une exoplanète, la Kepler 186-F... mais à 490 années-lumière. Avec les moyens actuels, cela voudrait dire 183 millions d'années de voyage et 10 millions de générations avant de "akaplerir".
L'écologie est plus à prendre au niveau mondial et beaucoup moins à l'échelle d'un pays. Aucune tentative à un bas niveau ne pourra s'imposer si l'ensemble ne suit pas la transformation.
"Une plus-value indéniable selon le rapport développement durable" ?
Tout dépend pour qui.
"Le renouvelable intermittent a toute sa place dans le mix énergétique équilibré pourrait arriver à être viable. Seulement, il faut le laisser se développer en fonction du marché libre. La concurrence améliore l'inventivité et l'innovation. Pas les subsides.", lisait-on dans la presse.
Pas de subsides, si partout les moyens de production en hommes et en matières étaient identiques. Sinon, il est très probable d'avoir raté quelque chose.
La crise a existé. S'il y a un mieux, on en subit encore ses effets de traîne.
L'écologie politisée d'aujourd'hui est arrivée très loin des rêves que Nicolas Hulot parvenait à véhiculer au travers de ses films d'Ushuaia. Conflits d'intérêts ?
Il a été très surpris quand il a tenté de s'insérer dans l'écologie politicienne et il l'a écrit dans "Une vie plus haute que mes rêves".
On peut dire qu'on a aimé ses discours de fin des films "Ushuaia Nature"
Les rêves ont aussi un prix. Depuis il y a eu les comptables qui ont évalué les mots "plus haute".
Le citoyen lambda réalise ses rêves en période de vacances pour se "ressourcer"' en les payant.
Nicolas a été en vacances pendant toute une partie de sa vie, tous frais payés.
Il faut des crises, dit-on.
Elles sont parfois nécessaires pour changer de paradigme.
L'écologie tant qu'elle fera rêver, gardera un avenir.
Et là, garder des rêves même quelque peu utopiques, ce sera, vraiment, pourvu que ça dure.
L'enfoiré,
Citations:
- « La gloire est éphémère, seule la renommée est durable. », Pierre-François-Pascal Guerlain
- « Il n'est d'industrie durable que celle qui vend de la bonne qualité. », Auguste Detoeuf
- « Le but de la vie est le développement personnel. Parvenir à une parfaite réalisation de sa nature, c'est pour cela que nous sommes tous ici. », Oscar Wilde
Commentaires
L'écologie basique ne pourrait-elle pas se résumer au grand principe " pourquoi ne pas faire simple au lieu de se complaire dans le compliqué ? ". C'est bien connu, elle commence par soi, par une prise de conscience et un changement de comportement dans les petites habitudes de tous les jours. Eteindre les lumières à la maison, son ordi tous les soirs, acheter des télés, des frigos qui consomment moins, ne pas utiliser la sacro-sainte bagnole pour les petits déplacements ?
Oui, oui, on adhère ! Vraiment ?
Mais le politique n'adhère pas. Il fait des plans fumeux, se plante dans de très chères études de consommation confiées selon le principe du copinage, puis que d'autres ridiculisent et on recommence jusqu'à plus soif, jusqu'à,épuisement des budgets. On écotaxise à qui mieux, mieux, critique toute innovation qui n'est pas venue des rangs de son parti, défend le nucléaire si on est de droite, fait l'inverse lorsqu'on se situe soi-disant à gauche.
Mon propos se bornera à analyser les poubelles... Elles sont devenues à la fois plus chères, plus sélectives, plus sujettes aux économies qu'à la réalité. On nous a inventé des sacs rouges, verts, noirs, bleus, multicolores ...qui, soit dit en passant, ne sont nullement respectés partout. Voyez à titre d'exemple les communes bruxelloises riches où cela fonctionne plus ou moins et celles dites pauvres où règne en maître le déversage sauvage sans que rien ne soit fait pour changer cette triste attitude parce qu'elles votent socialiste uniquement en fonction de la main tendue et de la solidarité à sens unique. Sans réciproque évidemment puisque la doctrine, les juges, les flics doivent sur ordre respecter le principe : mais oui, que voulez-vous, les pauvres n'ont pas reçu l'éducation égalitaire. Ils ne sont pas au courant et, qui plus est, n'ont pas les moyens de se payer ce qu'on exige de tous. Pardonnez-leur, ce sont des parias qui ne savent pas ce qu'ils font, le système ne les a pas éduqués pour, c'est la faute aux riches, à ceux qui les dominent, à ceux qui polluent en gros, POINT ! Donc, une boîte de coca vide peut être jetée n'importe où sur le domaine public là où il est déjà dégueulasse ( ex. Molenbeek ) , mais pas là où on cause d'espaces verts et tout le toutim ( ex Boisfort ) ceci pour se confiner au seul Bruxelles de tous les extrêmes.
Oui, je sais : il y a la pollution en gros, le rachat des quotas de CO2, tout un bla-bla tellement plus préoccupant...
Et pourtant la politique de récupération des déchets valorisables est la même partout, les sacs ont le même prix, les récupérateurs sont tous réfugiés derrière des intercommunales pompes à fric qui jouent sur deux tableaux : le politique y place ses petits protégés et revend la plus-value à des sociétés - privées d'ailleurs - en s'efforçant à présenter un bilan tout sauf négatif, noblesse sociale oblige. Et en utilisant les carences de la loi générale. Prenons le plastic : on récupère le plastic avant qu'il ne finisse au fond des mers, dans le plancton, dans l'estomac des petits poissons, de leurs prédateurs et, in fine, dans les boites de thon elles-mêmes pourries au césium 235, vive Fukushima, vive nos estomacs. Y'a rien à faire d'autre, le circuit est finalisé. A bas le capitalisme, vive les protecteurs de l'environnement, votez pour moi...
Ah oui ? Mais c'est oublier l'élément principal : il y a plastique et plastique, le traitement n'est pas le même pour tous. Déjà que le bouchon et la consigne ( non consignée ) ne sont pas faites du même plastique, ne se récupèrent pas de la même façon, ne suivent pas la même chaîne de recyclage. C'est trop facile, vous comprenez ? On vous vend le moins cher à produire, on vous fait payer les carences du producteur et on se fout de la suite. Et si quelqu'un vous dit faudrait changer tout cela, on vous parle d'emplois perdus, de faillites programmées, d'impossibilité de faire autrement. MAIS JAMAIS des lobbys qui modifient par politiques interposés les lois pour que cela ne se passe surtout pas dans le sens de l'intérêt global. Il serait si simple de faire du plastique d'une seule qualité ou de s'en passer ue fois pour toutes. Mais non, il y en a 5, 8, 10 différents qui finiront tous dans la même poubelle sélective... de couleur bleue tiens ! Dont la partie la plus sale ou abandonnée car il s'agit de la solution la moins chère, finira vingt ans plus tard dans les cinq tourbillons de nos océans qui comportent déjà dix fois plus de billes microscopiques de plastic finissant que de plancton. Une poubelle à l'échellon mondial bien que le tri devienne de plus en pointu, plus cher, toujours plus cher.
En Inde qui n'est certainement pas un modèle d'écologie, les autorités ont, devant l'ampleur VISIBLE de la catastrophe un jour décidé de banir IMMéDIATEMENT le plastique en tant que contenant et de le remplacer par des feuilles de bananier ou du papier-journal. Bof, ce ne fut et ne restera pas la panacée, mais cela a fonctionné. La consommation de plastique inutile, VRAIMENT inutile a été divisée par 10 en quelques mois. Ici au Laos, vous achetez un paquet de cigarettes, deux oignons ou une mangue, le réflexe sera toujours le même : hop dans un sac plastique. J'ai beau leur dire : mais cela ne sert à rien ! Voyez tous ces sacs qui traînent dans les jardins, à front de rue, le long des routes, faut arrêter cela. Un sac plastique prend 700 ans à se diluer dans la nature, vous vous imaginez ? Réponse ? Oh comme il est curieux ce Blanc qui nous dit de ne rien jeter, de réutiliser, de changer nos habitudes, d'affirmer que si cela continue ainsi, d'ici 100 ans nous nagerons tous dans le plastique. D'ailleurs, il ne dit que des conneries, vous avez déjà vu un poisson du Mékong, un buffle manger du plastique ? Mais bon, heureusement dans un sens qu'un tas de pauvres collectent le carton, les canettes de métal qui leur permettent, s'ils sont bien organisés, de se faire deux euros par jour, le minimum vital sauf en forêt où l'on vit encore sans argent, sans motos chinoises, sans grosses 4x4 particulièrement voraces et hautes distributrices de particules fines car le carburant est mal raffiné.
Revenons au monde dit civilisé... L'éducation populaire ne marche pas. Il faudrait des dispositions générales coercitives. Non au niveau du consommateur mais à celui du producteur, celui qui justement paye les lobbys qui foisonnent au niveau ( toujours bruxellois) de la Communauté. Des lobbys grassement payés pour que cela ne change surtout pas. La boucle est bouclée : tout le monde s'en fout de la pollution, sauf ceux à qui elle profite. Autant vous dire que cela ne changera pas demain. Ni dans les pays riches qui polluent le plus, ni dans les pays pauvres qui maintiennent l'ignorance pour ne surtout rien changer aux choses ou parce que les budgets doivent servir à d'autres priorités ...souvent nébuleuses mais il s'agit d'un autre problème que celui traité en ce blog.
On n'est pas sorti de l'auberge. Ni chez les riches, ni chez les pauvres. Pire encore, demain on n'y rentrera plus car il n'y aura plus d'auberges, rien qu'une terre massacrée. Mais ce sera dans 10 générations, rien à voir avec les temps présents. Pourquoi penser à si long terme alors que cela ne nous concernera plus, contrairement à nos pensions, nos CPAS, nos allocations familiales généreuses alors qu'on dit déjà que nous sommes trop nombreux sur terre, nos bagnoles surpuissantes capables de se foutre de toutes les limitations de vitesse, nos voyages en avion, nos embouteillages permanents, nos coins de rue qui deviennent de moins en moins sûrs.
Ouais, ouais, y'aura plus d'auberges, rien qu'une terre grillée par le temps présent et des écolos qui prônent d'abord le mariage pour tous, l'acceuil à tout a de ceux qui sont victimes des mafias de la transhumance. Du coeur sur la main dont profiteront leurs chefs, mais surtout pas un monde vivable après-demain... Votez dans le bon sens et ne vous occupez pas du reste, on le fait en votre nom. Le reste, on s'en occupera quand on aura le temps et rendez-vous dans 4 ans parce que nous avons inventé la démocratie, celle dont on ne discute pas les bienfaits.
Sont vachement cons les hommes, non ?
Écrit par : alainsapanhine | 27/04/2014
A voir.
Nicolas Hulot a invité Pierre Rabhi chez Drucker
http://www.dailymotion.com/video/xbg73f_pierre-rabhi-nicolas-hulot-chez-mic_lifestyle
suite à une rencontre
http://www.dailymotion.com/video/xlda0f_pierre-rabhi-nicolas-hulot-01_news
Écrit par : L'enfoiré | 27/04/2014
Maud Fontenoy a compris que l'écologie politique allait trop loin et a écrit:
"Ras-le-bol des écologistes"
http://www.plon.fr/ouvrage/ras-le-bol-des-ecolos/9782259221566
Écrit par : L'enfoiré | 27/04/2014
Maud Fontenoy a tout compris. Les partis écologistes ont commis un véritable hold-up sur l'écologie en monopolisant dans d'autres objectifs le label vert, comme si celui-ci était inséparable d'une vision gauchisto-individuelle de la société. Les Verts belges, je connais bien, je me suis égaré en leur sein durant deux ans. Je crois qu'en une vingtaine de réunions, on n'y a jamais parlé d'écologie pratique, mais d'une vision uniquement publique de l'activité économique. Tous les premiers représentants du Parti l'ont quitté les uns après les autres, la plupart pour s'installer en tant qu'indépendants. Les autres, Deleuze et compagnie, sont toujours là, bien évidemment en première ligne pour le partage des mandats. Dans son cas, en ayant osé s'allier avec tout le monde sauf la Bourgmestre sortante pourtant plébiscitée par la population. Pire encore et attitude constante du mouvement pour une politique citoyenne !!! Toutes les décisions actées dans les procès-verbaux étaient systématiquement remises en question à la réunion suivante, soit parce que les "chefs" n'étaient pas présents, soit parce que ceux-ci étaient trafiqués ou annulés par manque de quorum de militants ( ? ) Des amateurs sans plus, sinon leur incapacité de décider. Mieux, toujours mieux : alors que les statuts du parti donnaient aux seules sections locales le pouvoir de décider l'orientation qu'allait prendre la campagne suivante ( là, ils étaient nombreux à revendiquer une place éligible ) jamais aucune décision n'était suivie d'effet et dans notre cas, celui de la section de Molenbeek, la direction générale du mouvement nous envoya, sans prévenir qui que ce soit, un des deux Présidents nationaux se domicilier en catastrophe ( 42 jours avant l'élection ! ) pour nous empêcher de faire une campagne qui devait s'attaquer en priorité à l'action totalement négative de Philippe Moureaux. Cerise sur le gâteau, passé évidemment en tête de liste suite à un poll où personne sauf lui n'eut droit à la parole, c'est le lendemain de l'élection que nous apprîmes à notre grande stupéfaction qu'un accord pré-électoral avait été signé entre lui seul et Mr Moureaux pour faire le nombre au cas où celui-ci, et ce fut le cas, n'obtenait pas la majorité à lui seul. Un accord complètement au désavantage d'ECOLO qui avait fait 5 sièges et obtenait 2 échevinats : celui du Commerce sans attributions et celui de l'urbanisme ...dont la Chef de service était l'épouse du 1er échevin, socialiste évidemment. Tous, je dis bien TOUS les mandats parallèles et donnant lieu à rétribution étaient monopolisés par le PS et 90% des mandats gratuits à charge d'ECOLO.
Dire qu'on appelle cela de la bonne gouvernance...
Oui, oui : de la bonne gouvernance bien opaque et tout et tout.
Quelques jours plus tard, Henri Simons, l'âme damnée de cet accord passait au PS de la Ville de Bruxelles, fonction publique ( donc indéboulonnable ) a l'appui.
De la bonne gouvernance, vous dis-je...
Résultat : 4 des 5 élus n'allèrent pas au bout de leur mandat, l'Echevine du Commerce passait au MR et celle de l'Urbanisme finit complètement dégoûtée par le torpillage dont elle fit l'objet durant l'ensemble de la législature. Son seul fait d'arme fut d'obtenir en deux coups de cuillère à pot une magnifique maison sociale toute neuve à proximité de la Place des Etangs Noirs. C'est alors qu'apparut, toujours pour la cohérence, Madame Turinne, future co-présidente du Parti dont on dit qu'elle s'habille de manière encore plus fagotée qu'une femme de ménage et qui est fondamentalement incapable de sortir en public plus de deux phrases cohérentes à la suite.
Du grand n'importe quoi !
Voyez d'ailleurs ce qui se passe aujourd'hui, c'est bien dans la ligne du parti dit de la clarté politique, Madame Durant qui fut une député européenne de qualité dans le domaine des Transports Publics n'est même pas présentée en ordre utile. Notons toutefois que l'autre Député européen, dont le nom m'échappe, fit de l'excellent boulot ...dans la dénonciation des pratiques bancaires !
Ras-le-bol de ces cornichons, que dis-je, de ces anti-démocrates adeptes du principe : faites ce que je dis mais SURTOUT PAS ce que je fais.
Voter Ecolo, ce n'est pas voter pour un idéal, mais voter pour une bande de combinards qui ont trouvé par là le moyen de se créer une rente de situation, point !
Dans mon cas, je vous assure que ce sera plus jamais.
Écrit par : alainsapanhine | 27/04/2014
Ça sent le vécu, tout cela... :-)
Écrit par : L'enfoiré | 27/04/2014
C'est du vécu ! Un petit gag complémentaire me revient en mémoire. Lors d'une réunion ayant eu lieu près de 200 jours avant l'élection communale pourtant consacrée en principe à la manière d'assurer la présence sur le terrain d'Ecolo, il avait été décidé, en cinq minutes après une heure de préchi-précha sur le rôle d'Ecolo au CPAS, d'acheter une cinquantaine de polos revêtus simplement du sigle ECOLO-Molenbeek. Adopté ! c'était beaucoup mieux que d'aller coller des affiches qui allaient de toute manière être recouvertes par celles des troupes communales ( mais en dehors des heures de service ? ) du " bougmaître ". A la réunion suivante, le susdit conseiller CPAS qui nous avait laissé en plan après son intervention Je-moi, Moi-je, exigea qu'on remette la décision en question, donc que l'on revote puisque nous n'étions plus que cinq présents. Réadopté. Un membre fut chargé de contacter les différents fournisseurs potentiels. Réunion suivante, il nous dit sans rire qu'il n'avait pas eu le temps et que la section ne lui avait pas donné le budget pour le remboursement des timbres-poste ( c'était juste avant l'introduction d'Internet ) et qu'il préférait être relevé de cette obligation librement acceptée. Le quorum n'étant pas atteint, la décision fut reportée ...à la réunion suivante. ETC... ETC... A 20 jours de l'élection, elle fut enfin adoptée. Pas de chance, il fallait trois semaines au fournisseur pour nous les mettre à disposition...
Les mailings, même chose : une fois composés, ils étaient systématiquement remis en question par l'un ou l'autre, reportés, toujours reportés, corrigés, toujours corrigés, adoptés mais jamais adoptés. Il n'y en eu finalement pas un seul ! Le mouvement aurait tout fait pour montrer son incapacité à gérer quoi que ce soit qu'il n'aurait pas agi autrement !
Écrit par : alainsapanhine | 29/04/2014
10 tendances économiques peu connues qui gouvernent le monde
1. L'énergie solaire est concurrentielle
On croit souvent le cliché selon lequel l'énergie solaire est un caprice coûteux de gouvernements qui ne peut survivre qu’à coups de subventions. Mais ce n’est plus vrai, et depuis les années 1970, le prix des cellules photovoltaïques a diminué de plus de 99%. Les coûts d'installation et de maintenance ont aussi chuté de façon spectaculaire. Dans les régions bien ensoleillées, le solaire peut maintenant concurrencer les combustibles fossiles, sans besoin de subvention. Dans certains pays, on taxe même les panneaux solaires pour les faire contribuer à la maintenance du réseau électrique.
2. L’ « asiatification » de l’Amérique
L'immigration mexicaine s'est complètement effondrée depuis 2008 aux États-Unis, sous l'influence de l'évolution démographique et de la crise. Désormais, ce sont des Asiatiques qui émigrent vers les Etats-Unis. Chaque année, ils sont environ un demi-million à s’y installer. Le pourcentage d'Américains d'origine asiatique a récemment atteint 6%.
3. L’implosion de la population chinoise
En 2012, la population active chinoise a chuté de 3,45 millions par rapport à 2011, et cette année, la chute devrait être encore plus forte. Cette tendance devrait se poursuivre jusqu'au cours de la décennie 2030. Cela signifie que la réserve inépuisable de main d’œuvre chinoise bon marché va s’épuiser rapidement, ce qui va forcer la Chine à développer des industries à plus forte valeur ajoutée, ou elle se condamnera à tomber dans la trappe des revenus intermédiaires.
4. La baisse des émissions de CO2 aux États-Unis
La révolution du gaz de schiste aux Etats-Unis, et le boom du gaz naturel qui en résulte, font que les émissions de CO2 y sont retombées aux niveaux qu’elles avaient au début des années 1990, et l’on s’attend à la poursuite de la baisse. Le titre de plus gros émetteur de CO2 est désormais attribué à la Chine.
5. Les diplômes universitaires sont moins importants
Le revenu supplémentaire tiré d'un diplôme universitaire a augmenté chaque année pendant des décennies, mais désormais, il stagne. Cela signifie que les diplômes ne gagnent plus de valeur.
6. Nous nous déplaçons de moins en moins en voiture
Confrontés à l’augmentation du prix des carburants et à la crise, les Américains et les Européens ont adapté leur style de vie, et ils ont de plus en plus recours aux transports en commun et à la bicyclette.
7. Les déficits budgétaires se réduisent aux Etats-Unis
Les coûts des soins de santé augmentent plus rapidement que la croissance, mais ils augmentent plus lentement qu’avant. Quant au déficit budgétaire, il s’est réduit de plus de la moitié par rapport à 2009 et ce trimestre, le gouvernement fédéral américain a même l’intention de rembourser une petite partie de la dette du pays.
8. La Chine est le seul BRIC qui poursuit un développement rapide
Il ya quelques années, tout le monde pensait que les pays BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) allaient rapidement éclipser l’Amérique, l'Europe et le Japon. Cependant, la Chine est le seul pays BRIC qui continue de se développer relativement rapidement (7,5%). Les autres tigres des années 2000, la Russie, le Brésil et l’Inde, ne croissent plus qu’au rythme de 2% ou 3% par an, un rythme comparable à celui des pays riches.
9. Les investissements passifs dominent l’univers de la finance
Jusqu'à récemment la plupart des investisseurs faisaient appel à des gérants de fonds pour essayer de battre le marché. Mais désormais, de plus en plus d’investisseurs se sont tournés vers une gestion passive de leurs actifs et se passent de ces intermédiaires. Cela pourrait marquer le début d'une nouvelle ère financière, plus détendue.
10. La Chine revend de la dette américaine
La Chine, le premier créancier des Etats-Unis, vend maintenant des obligations américaines au lieu d’en acquérir. Le Japon, le second créancier des Etats-Unis, fait de même. La majorité de la dette américaine est maintenant rachetée par les Américains eux-mêmes.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=10-tendances-economiques-peu-connues-qui-gouvernent-le-monde&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 29/04/2014
Pourquoi le Danemark va devenir le champion des énergies renouvelables
Le gouvernement danois souhaite que le pays produise 70% de son électricité à partir de sources renouvelables d'ici 2020, et pour ce faire, il envisage de mettre en place l’infrastructure adéquate. Il veut favoriser la production d'énergie solaire, le recours aux voitures électriques et bâtir des usines de recyclage des déchets en énergie pour réduire de façon importante l’utilisation du charbon, du pétrole et du gaz.
Si tout se passe comme prévu, le Danemark devrait être totalement autonome en énergie électrique fournie par des sources durables à la moitié de ce siècle. Cela ferait de ce pays le premier pays riche et industrialisé à se débarrasser totalement des sources d'énergies fossiles et à se transformer entièrement pour leur substituer des énergies vertes.
« Nous avons déjà accompli 43 pour cent de cet objectif », affirme Kristoffer Böttzauw, directeur adjoint de l'agence de l'énergie danoise Energistyrelsen. Il affirme que l'objectif du pays est totalement réaliste.
D’autres pays tirent déjà quasiment toute leur électricité à partir de sources d'énergie renouvelables. L'Islande, par exemple, a mis en place des centrales hydroélectriques et géothermiques pour faire face à ses besoins énergétiques ; la Norvège, qui est un peu moins peuplée que le Danemark, est presque totalement alimentée en électricité par ses barrages. Mais ces deux nations ont commencé cette transition au début des années 80 et elles n’ont pas eu de ce fait à réorganiser leurs infrastructures énergétiques. Or, c’est bien là que se situe la difficulté d’un tel projet : démembrer les centrales fonctionnant au charbon, promouvoir les énergies renouvelables et évincer les sociétés énergétiques ancestrales qui se sont basées sur les combustibles fossiles pour s’enrichir, entre autres.
Néanmoins, le Danemark a déjà largement généralisé l'emploi de l'énergie éolienne depuis la crise énergétique des années 70. La société danoise Vestas est d'ailleurs l'un des leaders mondiaux de ce secteur.
Selon Ryan Merchant de Motherboard, le pays dispose également d’un second atout : il affirme que la plus grande égalité sociale du Danemark et le revenu moyen élevé de la population danoise font que tout le monde est plus enclin à coopérer sur les projets environnementaux. En effet, les efforts financiers requis par les projets sociaux affectent tous les citoyens de manière comparable.
En outre, grâce aux recettes élevées provenant des impôts élevés du pays, le gouvernement danois à plus de marge de manœuvre pour inciter à la production d’énergie propre, dédommager les propriétaires des terrains concédés pour les éoliennes et investir à long terme dans des infrastructures qui réduisent les émissions de carbone. Il travaille actuellement sur un nouveau réseau pour ses villes qui permettrait aux véhicules électriques de se comporter comme des batteries et de produire de l’énergie électrique, tout en en consommant.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=pourquoi-le-danemark-va-devenir-le-champion-des-energies-renouvelables&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 07/05/2014
Le spécialiste des Cafés serrés bien verts, avec Groen
http://www.rtbf.be/video/detail_cafe-serre-d-alex-vizorek-08-05-14?id=1924395
Écrit par : L'enfoiré | 08/05/2014
'Le Danemark a trouvé la clé pour endiguer le réchauffement climatique'
En 2014, 39,1% de la consommation totale d’électricité du Danemark a été assurée par l’énergie éolienne. De cette manière, le pays a confirmé un nouveau record mondial, a fait savoir Rasmus Helveg Petersen, ministre danois du climat et de l'énergie. Le Danemark a ainsi réalisé une rapide reconversion à l'énergie durable.
En effet, au début de ce siècle, les énergies fossiles représentaient dans le pays encore 84% de la production totale d'électricité. Le secteur danois de l'énergie demande cependant une politique équilibrée pour pouvoir garantir la viabilité du système.
Il y a 10 ans, l'énergie éolienne représentait seulement 18,8% de la production totale d'électricité danoise. Ce pourcentage a doublé en l'espace de 10 ans. En janvier de l'année dernière, l'éolien représentait 61,4% de la consommation totale d'électricité des Danois.
« Ces chiffres sont impressionnants », a déclaré le ministre Petersen au bureau de presse danois Ritzau. Il explique que le gouvernement danois apporte son soutien à des projets en vue d’étendre son réseau de turbines éoliennes. « Le Danemark a trouvé la clé pour endiguer le réchauffement climatique », a affirmé le ministre.
Un risque de déflation?
Le ministre a ajouté que le Danemark est en bonne voie pour réaliser vers la fin de cette décennie ses objectifs en matière d'énergies renouvelables. Vers 2020, le Danemark espère tirer au moins 50% de sa consommation d'énergie de sources d'énergies renouvelables.
« La mise en œuvre croissante d'énergie éolienne pourrait cependant avoir aussi des conséquences négatives pour le pays scandinave et ses consommateurs », met en garde l'organisation Danish Energy Assiociation. Selon Danish Energy, si on construit de plus en plus d'éoliennes, il y a une risque de surcapacité. De ce fait, il faut craindre une déflation des prix de l'énergie, ce qui pourrait mettre finalement les producteurs en difficulté.
Pour Lars Aagaard, chief executive de Danish Energy, la solution serait d'électrifier rapidement le transport et le chauffage des maisons pour que les entreprises d'énergie puissent disposer de l'énergie éolienne.
En chiffres absolus, le Danemark demeure un petit producteur relatif d'énergie éolienne. Le plus grand producteur reste la Chine, suivie par les Etats-Unis, l'Allemagne, l'Espagne et l'Inde.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=le-danemark-a-trouve-la-cle-pour-endiguer-le-rchauffement-climatique&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 15/01/2015