Les puissants redessinent le monde (23/11/2014)

0.jpgLe G20 a fermé ses portes dimanche dernier... et la démocratie dans tout cela? 

Aujourd'hui, il y a 87 démocraties dans le monde et ce nombre augmente.

En 2011, on lisait "La Hongrie flirte avec l'autocratie". "Les socialistes responsables pour les crimes communistes".

Là, on se trouvait vraiment entre Buda et Peste.

Pourtant, ceux qui jouissent de cette démocratie, ne se sentent pas en faire partie comme j'ai pu le lire tellement de fois sur les forums français.

Le club démocratique se définit par trois principes: 

Sauve qui peut puisque la parole citoyenne permet de vivre en s'extériorisant dans des forums, perdus en cherchant la sortie de l'enchevêtrement de dictaturesd'oligarchies, de ploutocratiesd'anocratiesd'autocraties et... de toutes sortes de démocraties.

Cette semaine, j'apprenais qu'un programme télé "Dictaton" fait polémique actuellement en Suède. Ce jeu de télé-réalité réunit huit candidats, sans moyens de communiquer avec l'extérieur, qui sont contraints de suivre les ordres donnés par une voie off qui joue le rôle d'un tyran invisible. Le gagnant qui empochera une somme, sera celui qui sera le dernier à avoir exécuté toutes les tâches.
Le but, réfléchir sur l'importance de la démocratie et sur le danger d'un pouvoir totalitaire. Précédemment, une enquête auprès de jeunes suédois avaient révélé qu'un quart d'entre eux, estimaient que l'intérêt de la démocratie n'est pas essentiel et que la dictature n'est pas un système inquiétant mais, seulement, intrigant.
La polémique était survenue parce qu'un activiste de l'extrême-droite s'était introduit dans le jeu.
La chaîne s'était défendue en disant qu'elle avait voulu donner la parole et les actes à toutes les tranches de la population.
La télé-réalité rend fou. Décès, violences, frasques, exhibitionnismes, cet univers semble hors contrôle.
Mais dans ce cas, la question subsidiaire devient: faut-il, en démocratie, donner la parole à tout le monde au nom de la liberté d'expression? 
 
En d'autres mots, la démocratie détient en elle, les gènes de sa propre destruction. "Les maîtres du monde se délectent en lisant tout ce qui se dit sur les forums. Les pauvres (surtout ceux qui pensent ne pas en faire partie) s’engueulent et se divisent à l’infini. Quel spectacle!",

0.jpglisais-je dans un commentaire.

Là, haut on s'entend très bien et ce n'est qu'en bas, qu'on se dispute pour finir par se haïr dans une compétition de bon aloi.
Les conflits latents entre droite et gauche, cela commence à bien faire.
 
Après les suffixes "...crassies" et les "...garchies", il y a les "...ismes", là on passe à la vitesse supérieure. Gauchisme, communisme, socialisme, capitalisme, et j'en passe et des meilleurs, qui va encore lire ce que ces mots veulent dire? Qui va lire les principes dont chacune des idéologies comprend?
"Requiem pour le communisme", un article était particulièrement sensible de la feuille de vigne.
Je n'allais pas ressortir mon article qui répondait à la question "Que reste-t-il de Karl Marx?"
 
Qu'est-ce qui manquait dans le lot?  

La sociocratie, peut-être?

En début de semaine, à la radio, on parlait de "sociocratie" pour les entreprises commerciales que l'on pourrait traduire par cette expression anglaise "the rigth man at the right place".

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Puisqu'à cause de "notre impuissance démocratique, on ne peut plus changer de politique, seulement de politiciens", si on élevait l'idée de la sociocratie au niveau des Etats pour prendre les décisions stratégiques qui s'imposent.

Au bon niveau des compétences, tout en gardant les hiérarchies et sans jeu de chaises musicales comme on le remarque souvent pour les postes ministériels de la politique belge.

Moins de représentativité. Plus de participativité. 

Ce ne serait plus uniquement des politiciens et des puissants dont dépendrait le monde pour être redessiné, mais chacun à son niveau de responsabilité.

Quand notre radio avait demandé à ses auditeurs ce qu'ils désiraient pour les années à venir, j'ai ajouté "inviter des citoyens lambda entre les hommes politiques"  

0.jpgUn nouveau gouvernement belge est en place, avec de nouvelles têtes qui passent leur "grand oral". On sent qu'ils sont encore novices dans le métier politique. Ils n'ont pas encore l'ancienneté nécessaire pour camoufler leur fond et se font chahuter. Le travail d'équipe est loin de faire l'unanimité.

"7 responsables sur 10 n'ont pas les compétences pour encadrer une équipe. Un bon responsable obtient l'engagement de son équipe, en encourageant le développement de ses collaborateurs, en exploitant leur points forts" selon une étude de Gallup. Compétence et motivation vont de pair. Après un recrutement raté de managers, c'est gaspiller son temps à combler les manques et en faire des cadres qu'ils ne seront jamais, faute de tempérament inapproprié.

L'article sus-mentionné ne faisait aucune distinction entre le domaine privé ou public.

 

Divide ut impres ( diviser pour régner ) 
La tendance est au séparatisme dans beaucoup de pays européens.
Des tourments entre droite et gauche, des fantasmes idéologiques et des absolutismes religieux ont toujours existé pour faire régner un sentiment de rejet du voisin. Un sentiment de peur, de renoncement, de délégation à une autorité spirituelle ou temporelle.
Autorité spirituelle dans laquelle Dieu n'est qu'un chef de clan.
Autorité temporelle dans laquelle les dirigeants croient qu'ils ont une parole divine.
Une fois poussé sur un piédestal par la base, sur le pavois de la gloire, plus rien n'empêchent les puissants d'utiliser leur droit acquis, à leur propre convenance, pour leur seul intérêt. 

0.jpg"Les puissants redessinent le monde", titre générique du "Monde diplomatique" parlait, en l'occurrence, du grand marché transatlantique. Une pièce du puzzle pour constater que les politiques de l'ancien continent européen étaient rejetés par les populations elles-mêmes portées par les extrémismes de tous poils et par les eurosceptiques.  

A Washington, les négociations du GMT se trouvaient dans l'expectative entre privatisation et le libre-échangisme.

Credo partagé par l'UE qui dès 2008, ciblait les dépenses publiques et les programmes sociaux comme responsables des crises.

A leur palmarès, la croissance a stagné, les salaires ont pris la tangente, le chômage a progressé et les inégalités se sont envolées vers des sommets. 

Les Etats ou les régions veulent se replier à l'intérieur de leurs propres frontières qui leurs semblent plus familières parce qu'elles sont des entités "natales" avec des cultures ancestrales.

Les "agneaux européens" restent morcelés, dispersés dans leurs illusions d'un passé révolu. Les Etats européens et les territoires sont des produits de consommation, comme les autres. Mais les peuples, soit ne l'ont pas compris, soit font la sourde oreille.

De ce fait, ils réagissent en ordre dispersé en pointant la mondialisation comme la cause de tous les vices et la résultante de leurs malheurs. Dans ces prolongements, le marché devient de plus en plus victorieux et la démocratie se perd en conjectures.

Les barrières douanières de toutes sortes ne stimulent aucune croissance, ni celle de l'esprit, ni celle des pouvoirs de liberté. 

Le protectionnisme global ou particulier remet son armure de chasteté avant de passer au niveau embargo pour rouler les mécaniques.

Dans le même temps, la supériorité des multinationales s'est affirmée en ne reconnaissant pas ces mêmes frontières. 

Si l'enjeu de la conquête du monde est toujours présent, les crises, crises que les Etats-Unis ont eux-mêmes créées, transforment l'égalité en rêve obsolète. 

Pourtant, même dans la fédération yankee, rien n'est aussi "blue sky".

Le midterm du mandat d'Obama a affaibli celui-ci. Le danger de paralysie pour deux ans donnera l'image de l'impuissance d'une cohabitation inscrite dans la Constitution en souvenir de l'expérience totalitaire vécue au temps de Cromwell. Obama avait des idées un peu trop progressistes à vouloir tricoter la libéralisation de six millions d'émigrés, ce que les Républicains vont s'attacher à détricoter avec délice d'un tricoteuse expérimentée.

Même Pénélope n'aurait pas inventé mieux en attendant le retour Ulysse pour ne pas devoir choisir un nouveau prétendant.

Les titres du journal apportaient des compléments à cet état de délabrement de l'esprit démocratique en perdition.

"Etats en miettes dans l'Europe des régions qui favorise la destruction d'espaces déjà solidarisés" suivi par "L'Europe condamnée par l'Europe" pour cause de politiques d'austérité nuisibles socialement et ineptes économiquement". "Afrique francophone piégée par sa monnaie unique sans mécanisme de solidarité et sans politique harmonisée".

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"Libre échange version Pacifique, pour endiguer la puissance chinoise" Les clés de voûte se sont d'ailleurs déplacées. Elles ne se trouvent plus totalement à Washington mais à Pékin, là où on reste fier des réussites engrangées par le pays, en peu de temps, avec le progrès comme cerise sur le gâteau.  

"Marchands ou truands", "Silence, on négocie pour vous", "Pour soigner le malade ou la maladie", "Des tribunaux pour détrousser les Etats"... 

Serait-ce un désaveu ou la mauvaise compréhension des stratégies du haut du panier, vue par la base par rapport aux buts réels à atteindre? 

Ce choix de société pousse-t-il la base sur la vague ou sous la vague?

 

Des affaires à bulles qui font pschitt

"Les marchés boursiers à l'assaut de leur troisième bulle depuis 2000"

"La première bulle boursière était une croyance démesurée en une rupture technologique, Internet qui finalement mettra plus de temps que prévu à s’installer.

La deuxième bulle fut le crédit immobilier aux particuliers représentant une portion du crédit bancaire. Le ressort de la bulle actuelle serait plus puissant, puisqu’il s’agit de la la FED avec ses plans de Quantitative Easing, de rachat de bons du Trésor et son taux directeur maintenu à zéro, tout cela durant plus de quatre années". 

Deux paradigmes se trouvent à le croisée des chemins, condamnés à s'entendre sous peine de mourir ensemble d'une "sale mort".

"Caché dans un rapport de la Banque Mondiale et du FMI, l'économie n'a pas un problème conjoncturel, mais structurel". Une croissance devenue molle serait même normale. La chute de certains prix à cause des différentes concurrences ne permettent plus d'engranger des bénéfices pour restructurer et investir dans la R&D.     

L'inquiétude se retrouve même chez ces puissants lors des réunions annuelles du groupe Bilderberg qui n'a aucune envie de se faire hara-kiri.

 

"Les souvenirs ne sont pas tous beaux" 

L'anniversaire du 11 septembre 2001, par exemple est resté dans toutes les mémoires.

Dernièrement lors d'une conférence à Melbourne, Bill Clinton relatait un souvenir:  "Seulement 10 heures avant que le premier avion ne percute le World Trade Center, 'I could have killed Osama bin Laden but I didn't . J’ai failli avoir Osama bin Laden, en décembre 1998, mais il aurait fallu que je détruise une petite ville appelée Kandahar, en Afghanistan, et tuer 300 femmes et enfants innocents. Après ça, je n’aurais pas été mieux que lui. Et donc, je ne l’ai pas fait.". Cynisme de cette révélation? Bien sûr. Aucune volonté d'uchronie ni de regrets dans ses paroles. 

Les attentats du 11/9 font encore des victimes aujourd’hui. Au total, on estime que 37.000 personnes auraient été exposées à des substances toxiques.

Cette constatation me rappelle la justification aux deux bombes atomiques lâchées sur Hiroshima et Nagasaki.

En mai 2011, Ben Laden a été retrouvé et tué au cours d’un raid d’un commando de l’US Navy dans la résidence d’Abbottabad. Cela s'est passé et une vidéo explique comment avec tous les détails de l'opération et par celui qui l'a tué. 

0.jpgRien n'a été résolu pour autant. Une opération pour rien?

L'Empire Islamique terrorise les pays qui ne veulent pas implanter la loi de Dieu, celle de la charia qui serait au dessus de celle des hommes.

L'Intifada version III est en marche actuellement.

Les puissants redessinent le monde et se croisent avec les mêmes buts d'hégémonie, même s'ils ne se ressemblent pas dans leur manière de procéder.

L'école du leadership serait responsable si l'on en croit ce qui est relevé par Leonid Bershidsky dans cet article.

0.jpg"Les Etats Unis ne disposent plus de l’autorité morale du passé. Les nations démocratiques doivent améliorer leur manière de donner l’exemple, pour que leur modèle puisse susciter une attirance plus forte pour les pays émergents, plutôt que de simples recettes d’autoritarisme"

Une touche d'humour? Celle d'Alex Vizorek, qui cette semaine, comparait un prévisionniste économique avec un astrologue dont on ne comprend jamais les prédictions. Mais, il disait qu'avec ce genre de personne, on n'est n'est jamais déçu. En effet, s'il ne dira jamais que demain, vous allez être riche, en finale, il tiendra la cap en disant que dans une conjoncture déflationniste, on n'est pas sûr de l'évolution pour entrevoir une hypothèse de sortie de crise.  

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S"il fallait conclure, ce serait de dire que les puissants ont toujours dessiné le monde.

Chacun d'eux a fait partie d'un Ordre local ou mondial. 

Aujourd'hui, on l'appelle cela "Nouvel Ordre mondial" décrit dans mon billet qui datait de 2011 et que je suis allé relire. Un conseil? Les ressembler, comprendre leur jeu gagnant? 

Ce qui est nouveau? La technologie? Les courbettes diplomatiques? Les problèmes d'énergie et des matières premières? L'économie? Les mauvaises augures?

Ce qui l'est peut-être, ce sont...

 

Les vérités à concilier 0.jpg

Désormais, "Il n'y a pas une vérité mais des vérités"

La conception occidentale de la démocratie va devoir se confronter avec de nouvelles formes d’autoritarisme, comme cela s’était produit à l’époque de la Guerre Froide avec le communisme, mais, cette fois, avec plusieurs blocs de pensées. 

Tous ces autoritarismes partagent une aversion pour les réseaux sociaux. Ceux-ci ont engagé une lutte politique sous le couvert de la lutte contre la corruption dans le même temps leurs dirigeants ne cachent pas leur nationalisme et veillent à ce que les livres d’histoire des écoliers glorifient l’histoire de leur pays.

Tous présentent ces caractéristiques typiques comme le reflétait l'article:

Ces principes sont ceux qui gouvernent les plus grandes nations et les pays émergents voués à entrer parmi les plus grandes puissances économiques et géopolitiques du monde. Ils impliquent l'implosion de la population chinoise, à réduire l'impact des diplômes universitaires, à ne plus voyager pour voir si l'herbe n'est pas plus verte ailleurs et à pousser les investissements passifs.

Les dirigeants de plusieurs grandes économies émergentes, le chinois Xi Jinping, le turc Recep Tayyep Erdogan, l'africain du Sud Jacob Zuma, l'indien Narendra Modi présentent de grandes similitudes avec le président russe Vladimir Poutine.

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Les grands potentiels économiques existent mais, le mot d'ordre est de dire que la faute revient aux politiciens qui les ont représenté et qui n’ont réellement pas su les incarner.

Pourquoi?

Parce que leur image est greffée dans tous les esprits comme des effigies de ce qu'ils croient être bien ou mauvais. 

Di Rupo, seul candidat, a été réélu avec 93,6% des voix comme président du PS.

Ces puissants sont reconnus. Ils ont su utiliser leur image comme une publicité pour que ce soit ainsi.

Au sujet de l'image ci-dessous, il s'agissait d'un jeu de reconnaissance des noms des personnalités rassemblées sur un tableau imaginaire.

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Faire le test démontre l'élan que l'histoire, petite ou grande, a imprimé dans les mémoires.

C'est dire aussi que le culte de la personnalité est très efficace. Tous ne font pas l'exercice de la représentation de leur image à leur intérêt, bien entendu.

Pas sûr, non plus, que les citoyens lambda parviennent avec les images diffusées sur Facebook à renverser la vapeur. Nous ne sommes pas sur le même pied d'égalité et paraître, transparaître n'arrête pas de disparaître.

A la retraite, les "puissants", eux, écriront (ou le feront faire par un nègre) des livres décrivant leur vie qui seront acheté en centaines de milliers d'exemplaires, par des lecteurs avides de sensationnalisme. 

 

Ce qu'il faut retenir du G20 à Brisbane?

0.jpgPrésents autour de la table des négociations, 19 États (Afrique du sud, Allemagne, Arabie saoudite, Argentine, Australie, Brésil, Canada, Chine, Corée du Sud, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Inde, Indonésie, Italie, Japon, Mexique, Russie, Turquie), réunis avec le bloc complet de l’Union européenne, ce qui fait le compte si on oublie que Poutine est sorti prématurément de la réunion, pour cause de fatigue.

Ce dernier disait: "À mon avis, la situation, en général, a de bonnes perspectives de règlement, bien que ça puisse paraître étrange. Les deux côtés ont mis en place des structures capables de résoudre avec plus de responsabilité les problèmes qui se dressent devant elles en prenant en considération les intérêts des personnes qui vivent sur le territoire de l’Ukraine et dans le sud-est de ce pays. On a parlé de sanctions lors de réunions bilatérales, on a beaucoup parlé du problème ukrainien. Les sanctions nuisent à tous, il y a une compréhension commune que cette thèse est la seule acceptable" .

Pour justifier son départ prématuré, il disait ne pas aimer ces "sortes de divertissements" de fin de cérémonie alors que, souvent, c'est dans les derniers moments que les langues se délient. 

En secret, est-ce que Poutine paraphrasera le G20, "J'ai vaincu" ou le "J'ai vain, nuit" en rentrant chez lui?  

 

"Les Oligarques", le nouveau livre de Christine Ockrent.

Des oligarques, il y en a à tous les niveaux, publics et privés.

Son choix, l'Oligarque d'Etat, Vladimir Poutine et viser son "système".

On y lit que Poutine sait que le pouvoir ne se partage pas et que, pour lui, la plus grande catastrophe géopolitique du 20ème siècle a été la dissolution de l'URSS et croit en l'émergence d'un cerveau global. 

Il sait qu'il est gagnant dans son jeu contre toutes les démocraties bien pensantes. Le gaz et le pétrole font partie de ses garanties qui viennent en aide, opposé au goulet d'étranglement des autres.

"Russie, un pays à la mode?" écrivais-je...

A la mode de chez nous, bien entendu...

1.jpgPourquoi, Poutine se gênerait-il? 

Pourquoi hésiterait-il à faire avaler des couleuvres au ventre mou des Européens et aux soucis des controverses démocratiques des Américains?

La réponse: "Ni Hitler, ni Napoléon, n'ont pu vaincre la Russie ... Faut-il une solution pour permettre à Poutine, de sauver la face, alors?

« Ni l’intelligence de Merkel, ni les sanctions n’ont incité Poutine à respecter les promesses qu’il avait faites sur l’Ukraine. Il voit les dégâts qu’elles ont faits à son pays, mais il attache une importance plus grande à ses objectifs géostratégiques. Mais le fait que Poutine accorde autant d’importance aux signes qui montrent que son pays est à jeu égal fournit un point de départ. L’UE doit songer à faire une offre à la Russie qui pourrait aussi symboliquement profiter à Poutine. En langage diplomatique, c’est ce que l’on appelle une solution pour sauver la face ».

... dans un nouveau ballet diplomatique...

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Cette semaine, 21 novembre, premier anniversaire du soulèvement des Ukrainiens à Kiev qui réveillait les pro-russes par la même occasion. 

La région ouest de l'Ukraine, il faut bien le dire est plus un furoncle pour la Communauté européenne, qu'un bénéfice. Il s'agit plus d'un exercice de prestige pour la CE.   

Mais, en grattant un peu la surface de l'édifice, on apprend que la Russie se dégrade.

Dire que les sanctions de la communauté internationale n'ont pas d'effets, cela fait partie de tout l'art de la propagande.

"Les sanctions occidentales pourraient être une bonne chose pour l'économie russe" a dit à la TV ARD. 

Pourtant, en un an, le rouble a dégringolé de 25% par rapport à l'euro, la fuite des capitaux, estimée à 102 milliards, a doublé et la consommation tourne au ralenti. 

La Russie perd 40 milliards de dollars par an en raison des sanctions économiques et 100 milliards en raison de la chute des cours du pétrole.

Même un oligarque doit se méfier et veiller à ses arrières quand tout est intriqué et imbriqué dans une planète mondialisé. 

"J'aime Poutine, gloire à la Russie", entend-on dans ses rangs.

"From Russia with love", répond James.

     

L'enfoiré,

 

Citations:

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