14/06/2009
Qui mène la danse?
Dans la presse, on s'interroge de plus en plus, de qui sont les meneurs de notre monde. Et si c'était nous?
Il y a d'abord eu le trimestriel "Dossiers secrets d'Etat" qui lançait son enquête sous forme d'interview et avait pour titre "Les vrais dirigeants de la planète". Ce genre d'informations est à la mode. Le mystère est à l'honneur. On aime.
Daniel Estulin a mené l'enquête sur des groupes occultes. Il avait un grand père colonel au KGB, disait-il et ceci donnerait un certain crédit à ses déclarations. Il était interrogé sur les groupes qui prennent les décisions au plus haut niveau et souvent dans l'ombre: le Groupe Bilderberg qui aurait agit dans le secret lors de la Conférence du G20. La question était de savoir si le Monde allait vers une oligarchie au niveau mondial.
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Dans le passé, Cecil Rhodes, en 1891, créait le "Cercle des Initiés". Lord Milner représentant les Rothschild, change le nom en "Round Table Group" avec Mandel House, John Maynard Keynes, Arnold Toynbee et John Foster Dulles. Nouvelle scission entre "Council on Foreign Relations" (CFR), version américaine et "Royal Institute of International Affairs" (RIIA), version anglaise. Des noms tels que Zbigniew Brzezinski, Milton Friedman, Henry Kravis apparaissaient et se retrouvaient désignées dans les personnes qui feraient partie du Groupe. En Belgique, une antenne le Vicomte Davigon.
Estulin définissait le groupe Bilderberg comme une compagnie en cartel qui contrôlait les marchés, les ressources naturelles et de ce fait, les populations du monde. Le prétexte serait ainsi "la guerre contre la terreur" selon la "Stratégie du Choc" de Naomi Klein. Thèse sulfureuse, pour le moins. Donc, j'utiliserai le temps "conditionnel" dans la transmission de ses informations.
Obama et Madame Clinton, en pleine campagne, auraient été invités le 8 juin 2008 à l'hôtel Mariotte de Chantilly en Virginie. Invitation qui leur aurait présenté la situation à mener: "changer dans la continuation de la politique". Madame Clinton aurait été incitée à laisser passer Obama. Préconiser un changements dans la forme mais pas dans la structure, ni dans la stratégie à suivre. La crise actuelle aurait même été décidée pour répondre au péril du monde, la pénurie de pétrole et des ressources naturelles qui s'annonçaient. Il fallait, dès lors, détruire la demande et l'économie de marché qui s'emballait à leurs yeux. Ce fut donc comme conclusion: plus de voyages, plus de dépenses et halte à la croissance comme le pensait Paul Volcker (video)
Daniel Estulin essayait d'en rechercher les fondements derrière la gestion du monde au cas par cas en fonction des pénuries grandissantes des ressources et de la population mondiale en augmentation. On estimait, en 1974, que la population mondiale atteindrait 40 milliards d'individus en 2050. Nous approchons aujourd'hui les 7 milliards. Donc la consommation mondiale pourrait dépasser l'évolution normale mais pas dans des proportions alarmistes.
Les matières premières s'épuisent, d'accord. Pénurie oblige, il faut organiser les manques, sciemment. Par une crise, une méthode qui tiendrait la route. Le transfert des richesses en 1929 des pauvres vers les riches donnait le coup d'envoi vers l'expansion des richesses. Une récupération des richesses par les classes moyennes avait donné des ailes à plus de citoyens. Retour de flamme, aujourd'hui, tout requiert du pétrole et des matières premières. Ceux-ci viennent à manquer. Réaction de précaution, couper les robinets, quand, trop scotchés sur une évolution expansionniste, l'augmentation du prix ne suffit pas pour changer les habitudes assez vite. La flambée des prix des matières premières devrait suivre pour endiguer la dette extérieure cumulée de 122 pays en voies de développement que ne peut assumer le FMI (2100 milliards de dollars). Imposer des plans dits d'ajustements structurels serait devenus insupportables. Il fallait détruire cette demande et donc l'économie pour suivre le raisonnement. La consommation, désormais prohibée. Halte à la croissance. Retour à l'homme nu. Au besoin, pour les plus malchanceux, laisser crever de faim pour régler le problème de la démographie galopante par la même occasion. Le traumatisme des pays africains était couvert par les médias, ça, c'était pour la pub. La souffrance humaine retrouverait seulement des acteurs sauveurs dans les aides humanitaires mais avec un contrôle sous-jaçant, peut-être moins altruiste qu'il n'y parait. La crise. La guerre pour entretenir le besoin. Les machines des ONG et de l'ONU ont des milliards de dollars en jeu. La philanthropie se cacherait derrière des Fondations pour raison fiscales. L'OLS (Organisation Lifeline Sudan) aiderait autant l'humanitaire dans lequel le militaire serait impliqué d'une manière ou d'une autre dans le trafic d'armes. Des implications dans les rébellion SPLA (armes contre nourriture) s'ajouterait à la propagande émotionnelle. Les catastrophes seraient ainsi rentables. Clandestins et réseaux d'agences de renseignements assureraient le contrôle géopolitique. Infrastructure solide en compétitions les unes avec les autres comme des soldats de l'humanitaire. 17 années d'exercices en Éthiopie et au Congo n'ont apporté que des emplâtres mais pas de solution finale. Véritable auto-alimentation en vase clos. "Sauver le Darfour" appartient à la sphère d'influence anglo-américaine dans l'esprit d'une reconstruction après la guerre. Ce plan privilégierait l'agriculture d'exportation au détriment des cultures vivrières. Le coton, le cacao, l'huile pour assurer les devises, comme planche de salut, or ni les intérêts ni les amortissements de la dette extérieur ne pourraient être financés en monnaie locale. Ni le riz, ni le manioc pour manger donc qui, eux, viendraient par l'importation. De la canne à sucre et du coton pour l'exportation. La nourriture, importée. Épidémies et faim, eau polluée, guerres civiles, ne seraient que les effets collatéraux. En arrière plan, les marchés gris feraient circuler les armes de la sophistication. Des budgets qui seraient, heureusement, plus souvent augmentés que diminués. Un contrôle des armes nucléaires, trop pratiquement inexistant ou trop entravé par une foule d'entorses à la règle qu'il faudrait ajuster. Un problème: la paix nucléaire par l'égalité de la terreur ne fonctionnerait que quand les peuples tiennent à la vie. Quand Dieu offre une autre voie, cela ne ferait plus partie du "jeu". Les Salafistes, Al Qaida n'en ont cure de cet équilibre de la terreur. Il faudrait donc les museler avec doigté.
Donc, il faudrait préconiser la reconquête de l'identité, de la mémoire historique. Dès lors, diviser pour régner deviendrait la meilleure manière de garder ce contrôle. Les cultures feraient partie du pouvoir et il faudrait, donc, les conserver mais séparés. Le racisme se construirait par la culture, par la souveraineté à conserver coûte que coûte. La haine viscérale comme à priori. Plus de voyages, cela permettrait d'institutionnaliser la peur de l'autre, l'inconnu, l'étranger. Les justices du monde n'ont ni les budgets, ni les pouvoirs de faire exercer leurs punitions. C'est à eux, à ces maîtres du monde, de maintenir la bride sur le cou en organisant les crises démoralisantes. Nous approchons de la nouvelle théorie du complot mondial. Cette fois, le mot d'ordre serait : "Yes, we cannot". Thèse très dure, défendable par un pragmatisme extrême dans un nouveau malthusianisme à la recherche d'un bonheur trop restrictif aux élites. Un plan qui fait peur par son machiavelisme.
La scientologie agit avec force sur les esprits mais dans l'ombre avec l'O.S.A.
Une autre réunion de Bilderberg aurait eu lieu en Grèce le 18 mai en 2009. Encore une fois, black-out complet. Aucun journaliste en présence n'étaient autorisés. David Rockefeller (video), Henry Kissinger (video), Henry Kravis (video) étaient du nombre. Le secret, comme je le disais, fait peur et fascine.
Le Nouvel Obs sortait fin mai, un premier article sur les "Réseaux qui ont le pouvoir aujourd'hui". Deux semaines plus tard, un second qui parlait des "Maîtres de Vie", en parlant de Socrate, de Jésus et de Bouddha. La voie temporelle opposée à la voie spirituelle ou, pire, le même combat de conquête?
Dans le temporel, on parlait de ce qui se passe en France au "Club des 22" et bien d'autres associations qui agissent en réseaux. Vieille tradition importée d'Angleterre au Siècle des Lumières, était-il dit. Rien qu'un centre d'intérêts communs pour inciter à se réunir dans une certaine périodicité. Les francs-maçons ne sont que l'un d'entre eux, à jouer dans la confidence. Peuples des élus comme ceux de l'Arche de Noé qui le furent à un autre âge. Une idée de prix de Groupe, conception élitiste, poussée dans ces derniers fondements de l'homme grégaire mais qui ne peut trouver par lui-même les solutions à ses problèmes. Rien de trop méchant, seulement un renversement des instincts à son propre usage, à sa propre idéologie. Le Siècle, un accélérateur à l'étage le plus élevé de la société française.
Sarkozy ne ferait part, d'après l'article, d'aucun groupement, et pourtant il pèse en chef d'orchestre à distance au dessus de la mêlée. L'entraide et la solidarité, en surface, et privilèges, passe-droits et copinage, sous elle. "Les Trotskistes des années 70 sont au cœur de la communication et des affaires", cela, c'est pour le passé.
La franc-maçonnerie ne connaît pas la crise, elle pourrait même l'a créer si elle suit ses principes énoncés officiellement. Le Grand-Orient de France serait à l'offensive contre le fichier liberticide d'Edvige et pousserait à retourner à l'esprit républicain. Un "État dans l'État" sous le chapeau de la laïcité et des idéaux de la démocratie ou plutôt pour la recentrer dans des mains particulières? Frères en business, c'est sûr. Les sociétés mystérieuses comme la Franc-maçonnerie ne manque pas de susciter la curiosité. Elle a son musée à Bruxelles, vu son passé très présent dans le pays. Légendes, secrets, idées farfelues et icônes entretiennent toujours les mythes. Issue des corporations de métiers de la construction en Écosse et en Angleterre au 18ème siècle, la franc-maçonnerie avait, initialement, un objectif de "construire une société meilleure en s'améliorant soi-même". Temples avec cérémonial qui ne s'écartent pas tellement de ceux qui ont le principe religieux comme maître. Styles pyramidaux avec l'Égypte comme modèle. Fierté que Buzz Aldrin a poussé au paroxysme, en posant le premier pied maçon sur la Lune.
Les partis politiques, eux, sont débordés par les réseaux d'affaires, les tribus du web, de l'écologie ou du showbiz, avec un PDG à l'Élysée. Cela en n'oubliant pas les lobbies.
Jusqu'à quel point la société en réseaux dévoie-t-elle la démocratie? Voilà une question de base à géométrie variable. Peuples d'élus ou moutons de Panurges sous une toile moins visible que celle d'Internet ou avec son concours? Les réseaux sociaux contre les réseaux occultes ou une mixité des deux dans une intégration insensible?
Le Nouvel Obs énonçait, pour l'exemple, les différences de concepts entre la pensée anglo-saxone et française.
La pensée américaine libertaire se résumerait dans la question "Les intérêts particuliers aboutissent-ils, ensuite, à l'intérêt général?".
La démocratie à la française serait plutôt du style qu'"A trop faire l'apologie de l'intérêt général dans un souci d'égalité et d'unité, notre société suscite mécaniquement la constitution de réseaux qui défendent les intérêts particuliers", comme l'écrivait l'historien, Frédéric Lazorthes.
Les réseaux ont ce côté de positif qu'ils se renouvellent en permanence. Une réponse par la logique? Tout dépend de savoir où ils trouvent leurs bénéfices à coup sûr, sur terre ou dans une autre vie. Question existentielle, avec une réponse philosophique ou religieuse. Une question de Foi et de Voie.
Mais, il serait temps de faire un pas de recul. Chacun ne chercherait-il pas son Maître à penser ou à danser? Découvrir les secrets de cette prise de conscience et les pointer du doigt, n'est apparemment pas une affaire du secret d'état puisqu'ils se retrouvent dans la presse spécialisée. Connaitre le phénomène ou le processus n'inquiète pas le citoyen outre mesure. Se regrouper pour dominer le monde, a toujours été la puissance de certains pour régner par la Voie temporelle royale et terrestre ou par la Foi spirituelle envers les Dieux. L'homme à la recherche d'un gouverneur de sa vie, d'un gestionnaire de lui-même? La démocratie, elle, a été offerte dans beaucoup de pays pour s'auto-réguler par la gestion temporelle. Porte paroles, représentants det toutes sortes ont dès lors reçu la bride sur le cou. Ce sont devenus des idoles, des élites adulées ou, au contraire, traitées comme les plus vils selon l'idéologie. On a peur de leurs décisions, tout en les souhaitant. C'est à eux de juger et à nous de donner l'absolution. Le vote est à disposition du citoyen pour juger le travail effectué à ces seuls moments précis, lors des élections. Démocratie oblige. Démocratie que l'on rejette trop souvent par lassitude.
Pour justifier cette attitude, on découvre la réaction naturelle "rien ne changera", "manque de moyens". Probablement, aussi, une justification du désintérêt, plus insidieux, suite à la peur des responsabilités, de risques de se tromper, de mal choisir son candidat et de se voir confronter à la risée des gagnants? L'abstention, due à la complexité des institutions? De plus en plus, compliquées. Pour le citoyen, ne pas se sentir concerné, cache un phénomène plus fondamental: la délégation à plus qualifié que soi, à une élite. La création de cette élite qui va jouer le rôle de la sécurisation, par personne interposée. Un nouveau problème à poser lors de l'éducation du civisme.
Dans le règne animal, il y avait les fourmis, les abeilles qui élisent une reine pour sécuriser la ruche ou le terrier.
Avons-nous progressé avec nos neurones supplémentaires par rapport aux animaux? Sommes-nous devenus plus libres ou, plutôt, devenus obligatoirement et définitivement des zombies que le travail fait sombrer dans l'aveuglement ou que la consommation rend muet avec le bourdonnement pour seul réponse comme ces gentilles bestioles qui nous en font la démonstration? En d'autres mots, n'aimons-nous pas à être commandés, à être drillés, à être insensiblement contrôlés même s'ils sont contestés en vrac ou en surface dans les apparences?
Les élites du pouvoir seraient-ils assez folles comme les cavaliers de l'Apocalypse pour détruire la planète sur laquelle ils vivent et essayent-ils de vivre au mieux pour eux mêmes et pour la préserver pour leur progénitures dans une évolution contrôlée? Seraient-ils aussi assez fous pour ne pas profiter de cette apathie ou dans l'autre versant, d'une idolâtrie innocente chez les autres? Peut-être, bien. Après tout, empêtrés dans une suite de poupées russes. Quand on regarde la vidéo de David Rockefeller, il parlait de gouvernement du monde par le peuple afin que tout le monde travaille et collabore ensemble, élu par le peuple du monde et pas "des" peuples du monde. Propagande, vu le secret qui entoure ce besoin ou conviction simpliste voir volontairement innocente? Les convictions d'idées et de programmes sont toujours plus importantes que les idôles médiatisées.
Mais attention, l'abstention et l'activisme sans garde-fous se complètent harmonieusement morphologiquement avec des travers similaires. Soit, on ne veut pas "jouer le jeu", soit on s'y accroche jusqu'à en perdre son âme critique. Dans toutes les élections, on observe les deux phénomènes avec des extrémismes qui laissent perplexe.
L'instinct de conservation restera le seul décideur en chef d'orchestre de l'espèce. Bernard Weber après avoir coudoyé de près les fourmis dans sa trilogie, se lançait plus récemment dans son dernier livre, le "Mystère des Dieux".
A-t-il choisi entre se retrancher dans le zoo ou se perdre dans la jungle.
Un choix de société et de vie ou, peut-être, une troisième voie plus médiane et plus réfléchie?
Une leçon de démocratie iranienne ou une nouvelle lutte de classes sauce iranienne?
Le pouvoir, là-bas, pas de soucis, on sait où il est et même si on n'est pas d'accord, on accuse le coup.
L'enfoiré,
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"Les Français ont horreur des inégalités mais adorent les privilèges. Les inégalités, c'est le nom qu'ils donnent aux privilèges des autres", Anne Roumanoff .
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« Danser est le fin mot de vivre et c'est par danser aussi soi-même qu'on peut seulement connaître quoi que ce soit : il faut s'approcher en dansant. », Jean Dubuffet
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« La danse est une cage où l'on apprend l'oiseau. », Claude Nougaro
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24/3/2011: Il y avait le Musée du Grand Orient à Paris. Les francs-maçons jouent l'ouverture et ouvre un nouveau Musée de la Franc-Maçonnerie à Bruxelles
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Commentaires
Voulez-vous danser avec moi?
http://www.lesoir.be/actualite/france/france-l-hyperpresident-s-2009-06-22-713818.shtml
Écrit par : L'Enfoiré | 22/06/2009
A en croire cet article, http://www.lesoir.be/actualite/sciences_sante/2009-09-21/emissions-gaz-effet-serre-reculent-grace-crise-728562.shtml
les maîtres du monde auraient réussi leur coup.
Écrit par : L'enfoiré | 21/09/2009
C'est à Sitgès que cela se passe cette année.
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/bilan-de-ma-visite-a-bilderberg-76142
Écrit par : L'enfoiré | 10/06/2010
Une suite avec cet article:
http://www.centpapiers.com/bilderberg-et-la-destruction-de-l%E2%80%99economie-mondiale-2/45909
Écrit par : L'enfoiré | 09/11/2010
Qui tire les ficelles dans le monde?
Bien que les théories du complot de puissances plus ou moins occultes qui tireraient les ficelles du monde nous semblent toujours fascinantes, nous avons tendance à les minimiser, et à penser qu’elles sont plus le reflet d’une tentation paranoïaque à laquelle certains succombent.
Une équipe de scientifiques suisses vient cependant de mener une étude qui est une grande première : ils ont analysé les liens financiers entre les sociétés les plus puissantes du monde entier. Ils ont ainsi dégagé 1.006.987 liens financiers au sein des 43.060 multinationales du monde, les « TNC » (Transnational corporations, selon la définition de l’OCDE, « des sociétés et des entités établies dans plus d’un pays et liées de telles sorte qu’elles peuvent coordonner leurs opérations de plusieurs manières »). Ils en ont tiré un noyau de 787 TNC contrôlant 80% du réseau. En son sein, ils ont trouvé une « super entité » formée de 147 compagnies qui contrôlent elles-mêmes 40% du réseau de ces TNC.
De façon peu surprenante, on retrouve des banques et des compagnies d’assurance dans ce noyau :
« Nous présentons la première enquête de l’architecture du réseau international de la propriété, de même que la programmation du contrôle exercé par chaque acteur international », écrivent les chercheurs. « Nous avons trouvé que les Sociétés transnationales sont assemblées dans une structure géante en forme de nœud papillon, et qu’une grande majorité des liens financiers proviennent d’un très petit noyau d’institutions financières. Ce noyau peut être vu comme une « super-entité » économique qui soulève de nouveaux problèmes à la fois pour les chercheurs et ceux qui veulent concevoir des politiques ».
Sources: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=qui-tire-les-ficelles-dans-le-monde&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_term=multinationales%2C%20%E9tablissements%2C%20financiers%2C%20banques%2C%20contr%F4le%2C%20r%E9seau%2C%20TNC&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 12/09/2011
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/qui-sont-les-puissants-qui-manipulent-nos-dirigeants_1077606.html
Écrit par : L'enfoiré | 17/02/2012
http://www.marianne2.fr/Circus-politicus-la-comedie-democratique_a215934.html
Écrit par : Sun Tzu | 05/03/2012
ARTE parle de la Scientologie et de l'OSA
O.S.A
L'organisation O.S.A. a avant tout pour mission de contrer ceux - avocats, juristes, politiques, médias, anciens adeptes - qui tentent de dénoncer les agissements des scientologues. Pour ce faire, elle ne recule devant rien : opérations de communication, noyautage de certaines institutions et instances publiques, actes de sabotage, campagnes de diffamation et d'intimidation, etc. Ceux qui critiquent la scientologie se sentent souvent espionnés et directement menacés. Pourtant, la secte affirme que l'O.S.A. est un simple service de presse et d'affaires juridiques qui se contente de récolter par des voies légales des informations sur les esprits critiques et les adeptes renégats.
http://videos.arte.tv/fr/videos/o_s_a-6649994.html
Écrit par : L'enfoiré | 16/05/2012
Le Vif L'Express parle de la dernière réunion du Bilderberg au Mariott de Chantilly entre le 31 mai et le 3 juin
Présents, les patrons des multinationales, la reine Béatrice et Mark Rutte des Pays-Bas, des ministres finlandais, polonais, irlandais.
John Kerry, Nelly Kroes, Karel de Gucht, Pascal Lamy, Gary Kasparov, Kinssinger, Perle
Le vicomte Davignon a introduit le Prince Philippe.
Au programme, les relations transatlantiques, Europe et USA, l'euro, la Russie, la Chine, le Moyen-Orient, l'austérité, la croissance, la cybercriminalité, l'énergie, la démocratie...
Silence "Chatham House Rule"
Écrit par : L'enfoiré | 02/07/2012
"Secret state"
Une fiction? Pas nécessairement...
Suite à la disparition du Premier ministre britannique dans un accident d'avion, le vice-Premier ministre se retrouve propulsé à la tête du gouvernement. Homme intègre et discret, il est bientôt aux prises avec un sombre scandale politico-financier.
http://www.arte.tv/guide/fr/plus7/?em=048911-001
http://www.arte.tv/guide/fr/plus7/?em=048911-002
http://www.arte.tv/guide/fr/plus7/?em=048911-003
http://www.arte.tv/guide/fr/plus7/?em=048911-004
Écrit par : L'enfoiré | 09/08/2015
Le livre "Qui gouverne le monde?" de Bertrand Badie et Dominique Vidal
Fin du communisme, mondialisation et révolution numérique : en trente ans, le monde a changé radicalement.
Mais qui le gouverne désormais ?
Paradoxalement, la question du pouvoir paraît plus mystérieuse que jamais, au point de susciter des interprétations complotistes qui envahissent Internet.
C’est pourquoi cette nouvelle édition de L’état du monde a choisi d’en analyser les grands mécanismes.
Elle place au cœur de la réflexion cinq paramètres sensibles du système mondial – la tradition, le religieux, les institutions étatiques, l’économie et la mondialisation –, tout en déclinant les différents modes d’exercice du pouvoir.
Les États ne sont plus les seuls acteurs à prétendre dominer le monde.
Avec la mondialisation, qui favorise la mobilité, bouleverse les relations sociales et engendre de nouvelles dépendances, les firmes multinationales et les réseaux défient les souverainetés étatiques, ce qui se traduit également par une apparence de fragmentation du pouvoir et des interdépendances de plus en plus complexes.
Grâce aux chercheurs et journalistes réunis autour de Bertrand Badie et Dominique Vidal, cette édition 2017 de "L’état du monde" propose de nouvelles perspectives pour comprendre qui (et comment se) gouverne le monde.
Afin d’en finir avec une géopolitique occidentalo-centrée qui ne permet plus de rendre compte de l’évolution d’un paysage international en plein bouleversement.
Lobbying influenceur, grands cercles et sociabilité, des élites qui enchaînent les populations par les dettes et le chantage à l'emploi, les multinationales plus puissantes que les Etats qui dé-régularisent, mafia comme acteur en arrière plan...
Écrit par : L'enfoiré | 24/10/2016
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