Où partir pour vivre mieux? (05/03/2016)
Le 7 janvier, c'était la question du Vif. Après les événements concernant l'immigration, il faut se rappeler que les migrations existent dans les deux sens et que l'émigration fait sortir des gens de leur pays pour des raisons souvent économiques.
"Faux contacts" parlait des immigrants qui ont quitté leur pays pour des raisons de guerre et sont devenus des réfugiés.
Il y a beaucoup d'autres raisons qui pousseraient à s'expatrier.
La Belgique est un très petit pays.
A peine quelques 30.500 km2. Une centaines de kilomètres suffisent pour en sortir.
L'envie d'aller voir ailleurs si l'herbe n'y est pas plus verte, est tentant quand on ne parvient pas à se faire un nid localement ou que ses envies d'aventures prennent le dessus.
Alors, certains cherchent des débouchés économiques ailleurs.
Rien à voir avec des réfugiés à la suite de guerre, donc.
Il deviennent, en quelques sortes, des "réfugiés économiques".
Vous vous souvenez du billet "Changer tout", c'est un peu une suite.
Je parlais dans mon billet précédant de l’émissions radio et télé "Les Belges du bout du monde" en citant ce chirurgien originaire d’Éthiopie qui exerce son métier en Belgique qui s'entretenait avec un Belge qui vivait dans son pays d'origine.
Cette émission est présentée tous les dimanches matins en radio et le soir, à la télé depuis plusieurs années. C'est dire que c'est loin d'être une exception.
L'émission suit toujours le même canevas et appelle au téléphone des Belges qui ont fait ou refait leur vie à l’étranger. Expatriés au bout du monde ou la porte à côté dans un pays voisin en mettant en contact, quelqu'un qui est venu du même pays et qui a élu domicile en Belgique.
Elle donne l'occasion de s'aérer l'esprit d'horizons dans lesquels, probablement, nous n'aurons jamais l'occasion de s'y évader autrement que par l'esprit.
Les derniers destinations étaient au Pérou, en Inde, en Suisse, au Mexique, en Bulgarie, en Sardaigne, en Côte d'Ivoire, à Barcelone, au Vietnam, en Éthiopie, à Barcelone, en Corse .... et plus tard, ce sera Côte d'Ivoire, Sardaigne...
C'est dire la variété des pays dans lesquels les Belges se construisent un autre avenir, est très vaste.
Tous ont recherché un bonheur en fonction de leurs aspirations, de leurs motivations et de leurs formations.
L'intérêt est bien sûr d’échanger le ressenti dans ce chassé-croisé et quels sont les points qui les rattachent encore avec leur pays d’origine réciproque avec leurs souvenirs de leur pays d'origine.
Pour découvrir l'eldorado, il vaut mieux y tâter et y goûter avant d'y aller définitivement.
Le paradis n'existe nulle part et peut-être est-ce mieux ainsi qu'il faut penser parce que les saints ne sont pas de ce monde.
Quand la morosité s'installe dans son vécu pour tellement de raisons avouables ou inavouables, l'envie aventureuse de chercher un ailleurs s'impose, pour être quelqu'un d'autre sous d'autres horizons, changer d'air puisque tout le monde ne peut prendre un autre rôle au théâtre de la vie.
Devenir quelqu'un d'autre...
Passer des vacances dans un pays de rêves, doux, paisible ne veut pas dire qu'il ne cache pas quelques points négatifs que l'on découvre à l'usage et à l'usure du temps.
Les îles, par l'éloignement, ne permettent pas d'étendre facilement ses compétences.
Pour s'expatrier, il faut avoir le goût de l'ailleurs et une âme d'entrepreneur.
C'est parfois prendre sa valise en carton ou son coffre en métal.
... ou au contraire, suivre un vieux rêve d'un itinéraire pour un enfant gâté
...qui veut tout ce qu'il n'a pas pu faire avant...
Où partir pour bien ou mieux gagner sa vie?
Entre en compte l'âge, les compétences, les langues dans un jeu ou une compétition en tant qu’allochtones que n'attendent pas les autochtones pour vivre. Cela peut-être aussi une nouvelle compétition pour ces derniers.
Il y a le poids de la culture, la différence de l'esprit, de la nourriture et de l'humour qui ne se déplacent pas aussi facilement dans ses bagages.
L'abandon des amis, de la famille qui entravent les derniers soubresauts des souvenirs.
Il est certain que pour les entreprises, avoir quelque chose de pesant du côté des compétences sera plus prisé ailleurs que sans le moindre bagage intellectuel ou manuel adapté aux besoins.
La fuite des cerveaux est une affaire d’État et plusieurs fois, ce phénomène revient en pleine actualité pour le rappeler.
Le 17 février 1992, un institut contre la fuite des cerveaux avait été créé pour éviter que les docteurs Fol-amour de l'ex-URSS n'aillent vendre leur savoir-faire nucléaire au plus offrant, la Russie, l'Allemagne ou les États Unis ont financé leur recherche de têtes bien faites et bien pleines par un crédit américain de 25 millions de dollars.
"Etats Unis: tout le monde a un emploi, mais personne ne gagne d’argent" dit cet article.
"L’économie américaine bénéficie d’une forte relance, et 195.000 emplois ont encore été créés en février, et 151.000 en janvier. Le taux de chômage s’établit à 4,9%, un pourcentage proche des 4,4% que le pays connaissait avant la crise en 2007. Mais il faut cependant rester prudent avec ces chiffres: en effet, ils ne prennent pas en compte le sous-emploi, ni les personnes travaillant à temps partiel pour des raisons économiques", rappelle le Financial Times.
L'article "Salaires en augmentation? Non, c'est pas pour rire", reprenait le scénario habituel de l'immigration intéressante et intéressée.
On attend les têtes bien faites ou les têtes bien pleines et si possible avec les deux faces comme Janus le représentait dans la mythologie.
Comment loin? Une question très relative...
Aujourd'hui, les sports de haut niveau font exception.
Un sportif peu importe sa couleur mais qui fait entrer des médailles à la gloire du pays, on aime.
L'article du Vif était divisé par tranche d'âge pour faciliter le "passage":
A l'âge de 25 ans, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, le Canada, les Etats Unis, la Corée du Sud, étaient cités.
A 35 ans, la Suisse, l'Australie, Singapour, la Nouvelle Zélande.
A 45 ans, le Japon, Hong Kong, le Brésil, l'Inde, les Émirats arables.
A plus de 50 ans, seulement 13% d'expatriés en dehors des retraités passent leurs vieux jours sous d'autres latitudes.
Les retraités sont plutôt des "expatriés lights" qui n'ont plus aucune envie de faire grossir leur avoir mais d'en profiter et de jouir de la vie.
Donc, sortons-les de cette analyse.
Pour les actifs, il existe des débouchés bien connus comme le Canada ou l'Australie.
Mais, il est clair que ces deux pays deviennent plus frileux à recruter des plus de 40 ans sans compétences rares.
Le jeunisme est présent partout à l'embauche pour des questions de coûts, mais quand il s'agit d'un changement de vie pour une longue période, l'âge n'en a que plus d'acuité.
Le Permis Vacances et Travail, le Volontariat International et le Service Volontaire Européen s'occupent tous des moins de 30 ans.
Partir pour du pognon, ce n'est certainement pas toujours le seul but dans la vie.
Les paramètres et arguments qui entrent en ligne de compte dans l'article en désignant sont dans les tops avec leurs pays de prédiclections:
- la qualité de vie: la Nouvelle-Zélande, Barheim, Singapour, l'Australie, la Suisse.
- le revenu, la Chine, la Suisse, les Émirats et le Qatar
- la famille, la Nouvelle-Zélande, l'Afrique du Sud, l'Allemagne, le Japon, Singapour
- et de manière générale, la Suisse, Singapour, la Chine, l'Allemagne.
Souvent, connaître l'anglais, permet de passer quelques murailles des langues.
Mais parfois, l'étude de la langue du pays où l'on s'expatrie pour la connaître dans ses grandes lignes, est obligatoire.
Connaître plusieurs langues est devenu une sorte de sésame dans beaucoup de pays où la concurrence est encore plus accrue.
La semaine dernière, je parlais donc de l’Éthiopie qui se réveillait son économie par le développement de l'Intelligence Artificielle. Je retrouvais une confirmation quelques jours plus tard dans ce billet qui disait que l’Éthiopie était mieux développée que les pays occidentaux.
Comme partout, les compétences scolaires, les diplômes et l'expérience d'une vie interviennent pour sélectionner un candidat à l'immigration.
Le "networking" est un autre aspect de la vie moderne qui s'ajoute aux connaissances en parallèle.
Mais ce n'est pas tout.
Une personnalité "ouverte" est un des atouts qui peut dépasser tout le reste pour être accepté ou non une fois, expatrié. Souvent, vous resterez, sans cette intégration en souplesse, un étranger.
On ne choisit pas ses parents, ... pour apprendre à marcher
...Etre né quelque part est toujours un hasard...
Un article essayait de donner conseils pour vous permettre de gagner rapidement un premier million.
Même sans être un objectif, les citer, permet de donner dix conseils généraux qui se justifie peut-être plus quand on n'est pas chez soi:
- On perd plus en hésitant qu'en se trompant. Mettez votre ego de côté.
- Beaucoup d'entreprises ne connaissent pas le succès car elles "ratent le train" du futur. Ne vous reposez pas sur vos lauriers.
- Cherchez ce que vous aimez faire, puis quelqu'un qui vous paie pour le faire.
- L'essence du succès? Il n'est jamais nécessaire de chercher une bonne idée. Attendez que quelqu'un la trouve, puis copiez-le dans les moindres détails en omettant ses erreurs.
- Vous devenez riche avec les affaires d'aujourd'hui mais devrez le rester avec celles de demain. Trouvez comment concrétiser les attentes du futur.
- Les personnes ne sont pas très bonnes pour deviner la taille d'un arbre en regardant sa graine. Apprenez à faire le tri des opinions.
- L'absence d'alternatives éclaircit merveilleusement l'esprit. Concentrez-vous sur une seule chose à la fois.
- Que vous pensiez que vous pouvez le faire ou pas, vous avez raison. L'état d'esprit est la clef.
- Traitez bien tout le monde, la réciprocité est une loi de la nature qui ne peut pas être brisée.
- La meilleure façon de pousser un bateau, c'est de laisser le courant faire. Ne soyez pas borné, changez d'avis quand vous avez tort.
A tout cela, ce billet de conseil ajoutait:
- L'imagination vous emmène plus loin que la logique.
- Acheter de l'expérience, pas des choses.
- Tout le monde est un génie dans un domaine particulier.
- Le succès, c'est aller de défaite en défaite avec enthousiasme.
Avant de partir, il faut peut-être commencer par se poser la question plus générale du genre d'entreprise qui donne encore un emploi aujourd'hui dans le pays choisi.
D'autres pistes de réflexion dans le choix des meilleurs pays de destination ont été dévoilé à Davos avec "Best countries". Cela pourrait être très dirigé dans ce cadre, mais citons le classement des 20 premiers de la liste : Allemagne, Canada, Grande-Bretagne, États-Unis, Suède, Australie, Japon, France, Pays-Bas, Danemark, Nouvelle-Zélande, Autriche, Italie, Luxembourg, Singapour, Espagne, Chine, Irlande, Corée du Sud, Brésil...
J'ai déjà parlé des changements qui s'opéraient et que je plaçais artificiellement en 2020 alors que le mutation est progressive ou même exponentielle.
Cet article dit que "ce ne sont plus les grosses entreprises qui créent beaucoup d'emplois".
Le Québec et Montréal attirent les jeunes francophones en première ou deuxième place pour continuer leur enseignement universitaire.
Ce serait même la grande conséquence de l'"Ubérisation" de la rationalisation .
Le 20e siècle a créé de grandes sociétés qui se sont mondialisées avec de fortes capitalisations pour devenir des multinationales. C'étaient de grands pourvoyeurs d'emplois qui offraient des carrières stables et des opportunités d'avancement à des milliers de travailleurs.
En 1962, AT&T, comme la plus grande firme, en termes de capitaux, donnait de l'emploi à 564.000 employés.
En 2012, la plus grande firme était devenue Apple avec encore 76.000 travailleurs.
Aujourd'hui, les détaillants et les chaines du secteur alimentaire emploient encore une armée d'employés à mi-temps aux salaires misérables.
Changement agressif dans la nature des conditions d'emploi qui fait passer du concept de "carrière" à celui "d'emploi", puis de "tâches" et de "compétences".
On ne compte plus en tant que personnes, mais en nombres de compétences à attribuées à des tâches données.
Le développement de l'économie du travail temporaire s’accélère.
Les sociétés recrutent des travailleurs uniquement au moment où elles en ont besoin. Comme l'a récemment fait remarquer un professeur d'économie, "augmenter les bénéfices des actionnaires et créer de bons emplois" sont devenus deux choses "complètement incompatibles".
Les politiciens et les syndicats considèrent encore que les grosses sociétés "seront le principal employeur" qui accordent de bons salaires, avec les avantages sociaux à long terme comme les assurances de santé et les pensions.
Ce n'est absolument plus vrai. Les petites PME et les startups remplacent ces sociétés mammouths en devenant leurs "fournisseurs d'idées géniales" qui seront financées par elles ou rachetée.
"Les créations de jeunes entreprises atteignent un nouveau record en Belgique", lisais-je. Si ce n'était qu'en Belgique, ce ne serait pas encore trop grave vu l'étendue du pays, mais puisque ce billet en parle, je me devais d'en faire mention...
"Le nombre d’entreprises débutantes a augmenté de 4% l’an dernier, selon une analyse du SNI basée sur les chiffres du bureau d’informations commerciales, Roularta Business Information. « En ce qui concerne la création d’entreprises, 2014 était également une bonne année et nous constatons avec plaisir que cette tendance se confirme », explique Christine Mattheeuws, présidente du SNI.
Le climat économique qui s’améliore et les mesures favorables aux entrepreneurs sont, selon l’organisation des entrepreneurs indépendants, en partie responsable de cette augmentation du nombre de nouvelles entreprises.
« D’un point de vue général, c’est une bonne chose en ce qui concerne les entreprises starters dans notre pays. Les années de crise sont clairement derrière nous. Les belges osent à nouveau créer leur propre entreprise. Différents facteurs y jouent un rôle. Le climat économique qui s’améliore, naturellement, mais également le fait qu’entreprendre, surtout chez les jeunes, est tendance et les nombreuses avancées technologiques qui font que l’on peut commencer avec presque rien », commente encore Christine Mattheeuws.
Selon le SNI, la politique des gouvernements joue un grand rôle. Au niveau fédéral par exemple, le coût salarial a été réduit, notamment en rendant les premiers engagements moins chers et en réduisant les cotisations ONSS, qui passent de 33 à 25%. Ensuite, le tax shelter fait en sorte qu’il est fiscalement intéressant pour les particuliers d’investir dans une start-up, ce qui est également une bonne chose pour le financement de celle-ci.
En 2015, il y a eu le plus de starters dans le secteur des professions libérales, suivi par le commerce, les services, la construction et l’horeca.
Le climat tout court de l'endroit où l'on veut s'expatrier est aussi un argument à prendre en charge.
Une région tempérée est souvent plus propice à l'activité humaine, tandis que les pays de rêves avec une mer turquoise, sont souvent soumis aux cyclones et aux fantaisies des extrêmes de ce climat.
Un pays dans lequel la liberté de parole est respecté, sera toujours à privilégier sur un autre qui ne serait qu'un modèle déprimé par la dictature.
Revenons, donc, à nos moutons et ceux qui changent de crèmerie qui vont loin d'ici....
Réflexions du Miroir
Partir, c'est rêver d'un imaginaire inaccessible.
Il vaut mieux être jeune, sans grande famille, pour partir. Après on s'incruste dans les habitudes.
Demain, les casques virtuels pourront peut-être combler cette lacune de vies multiples.
Au début des années 70, j'ai aussi pensé à aller voir ailleurs si les possibilités de faire son nid existait ailleurs. Un ailleurs que j'avais limité à l'Australie, le Canada, les Etats Unis ou l'Afrique du Sud. L'Afrique du Sud a été la première éliminée. Les Etats Unis ont passé à la trappe de manière détournée... J'y ai été voir ce qu'étaient les States de près en Floride et en Californie... et en plus, avoir eu à travailler dans l'eau bénite américains pendant 30 ans, c'est comme si je m'y trouvais sur place.
A cette époque, avec les compétences dont je disposais, cela n'aurait pas été trop difficile.
Puis, cela ne s'est pas fait parce que tout se présentait localement avec les mêmes atouts.
Aujourd'hui, si cela devait chauffer par ici, je prendrais bien ma valise vers d'autres destinations, mais je ne vous dirai pas lesquelles. J'aime les surprises.
Umberto Eco dans son livre "Comment voyager avec un saumon" que je viens de relire, en parle en ces mots: ’Rien ne va dans ce pays! Notre auto flagellation naturelle nous poussant à ajouter que tout est mieux à l’étranger. Parfois c’est vrai. Mais parfois, je me dis que l’incapacité ou stupidité est une qualité innée chez l’humain, répartie de manière inégalé, au même titre que le bon sens cartésien, sur toutes les nationalités, à tout niveau social".
Là, c'est un peu mal parti et un peu bizarre pour quelqu'un qui a sillonné la planète entière.
Partir, on peut le faire pour diverses raisons. La finance n'est pas tout, cela peut être pour raison de la recherche d'idéal, par amour pour un conjoint étranger, pour fuir les problèmes familiaux de toutes les sortes et oublier son passé considéré comme malheureux.
Ce n'est pas une raison de patriotisme. "Etre patriote aujourd'hui" à l'ère du mondialisme, c'est même tout autre chose.
Avoir plusieurs nationalités, garder plusieurs passeports... quand c'est possible comme le franco-britannico-australien Nicolas Vadot, c'est peut-être le moyen de ne jamais briser les chaînes de ses racines.
Une anecdote belgo-belge, pour terminer?
L'affaire de la cavale de René Tonneaux du fonctionnaire de l’Office wallon des déchets suspecté d’avoir détourné deux millions d’euros en huit ans, a été retrouvé ce vendredi. Tout le monde l'imaginait très loin sur des plages pour profiter de son larcin quelque part dans le monde. Les assureurs envoyaient déjà des enquêteurs en Afrique du Sud. Et bien non, il est resté au pays et a été arrêté à Knocke. Il était très simple de détourner de l’argent jusqu’en 2015, année où le système de gestion comptable a changé.
René Tonneaux maintient qu'il a dilapidé tout l'argent au fur et à mesure dans des boutiques de luxe, des restaurants, des hôtels, des vacances, etc. Il n'a vraisemblablement pas acquis de bien immobilier. Les enquêteurs avaient retrouvé 10.000 euros dans une mallette à son domicile à Cognelée et 50.000 euros sur un compte. Qu'il est con, personne n'y a pensé...
Apprenti cambrioleur, il n'a jamais préparé son "après-coup" et aurait dû avoir des envies de partir loin pour échapper à la justice de son pays.
"Partir, c'est mourir un peu, mais rester ce n'est pas vivre du tout", disait Antoine.
Alors il faut choisir sa vie entre un bonjour, un "au revoir" ou même, un adieu.
Si c'est le cas, restez en ligne, pour écouter un résumé de ce qui se passe là où vous venez.
Ce serait dommage de ne pas en rire de l'actu comme Guillermo Guiz le faisait jeudi dernier avec humour:
Eriofne,
Citations:
- "Les adieux les plus difficiles sont ceux qui n'ont jamais été dits ou qui n'ont jamais existé"
- "Il faut sauver l'espérance. C'est le grand problème de ce siècle.”, Julien Green
- "Il ne se servira pas de son pouvoir pour expatrier, dans sa soixante et quinzième année, un malade qui n'a fait que du bien dans le pays sauvage qu'il habite.", Voltaire
-
"Si les voyages forment la jeunesse, y en a chez qui ça gâte la graisse", Frédéric Dard
5 mars 2016 : La Thaïlande touristiquement vôtre sur les plages :...
Mais, parfois, l'impression peut se ternir très vite ou à la longue devenir difficile à vivre.
6 mars 2016: Les Belges du bout du monde aux Etats Unis en Californie:
Une phrase que j'y ai trouvé sur FB :«Prendre les mains qui se tendent, ne pas courir après ceux qui s'en vont, il n'y a pas de meilleure attitude possible.»
14 mars 2016: "Un Belge du bout du monde" spécial en la personne de Bruno Coppens:
Commentaires
On a tous un parent proche ou éloigné qui est parti s'expatrier.
Personnellement, j'ai une arrière cousin qui était coiffeur et qui un jour est parti au Québec près de Montréal pour y créer une famille. Il y est devenu maire de la commune dans laquelle il habitait.
Les contacts se sont poursuivis jusqu'au jour, où les liens les plus proches se sont disloqués, disparus dans la nuit des temps.
Ils sont revenus quelques fois en Belgique et puis plus rien...
Écrit par : L'enfoiré | 05/03/2016
Pourquoi les passeports ne peuvent-ils être que de 4 couleurs?
En général, les passeports sont seulement rouges, verts, bleus ou noirs, selon Hrant Boghossian, le vice président du marketing de la firme de recherches Arton Capital, qui gère la base de données interactive des passeports, Passport Index. Il existe cependant de nombreuses variations aux seins de ces couleurs. Quelles sont les raisons qui déterminent le choix de cette couleur, s’est demandé Chloé Pantazi de Business Insider ?
Les membres de l’UE utilisent le bordeaux, alors que la CARICOM, qui regroupe 15 pays des Caraïbes, utilise le bleu. Il y aurait des motifs géographiques et politiques qui détermineraient le choix de certaines couleurs. Le bordeaux serait le signe d’un passé historique commun, alors que le bleu serait le symbole du « nouveau monde ».
Les pays arabes auraient un passeport vert en raison de l’importance de cette couleur dans la religion islamique.
D’autres nations optent pour des styles qui reflètent leur caractère individuel et leur identité. Le passeport suisse est d’un rouge flambant. Le passeport turc est devenu bordeaux, témoignant de l’espoir du pays d’être accepté dans l’UE. Les USA ont essayé de nombreuses couleurs, et leur passeport actuel est bleu.
Les fournisseurs
Mais parfois, les couleurs dépendent simplement de ce qui est disponible, car la production de passeports est un procédé largement contrôlé que seules quelques firmes assurent à travers le monde. Les couvertures sont fournies par des tiers et ne sont disponibles que dans certaines variétés de couleurs pour correspondre à des normes.
Pourtant, les passeports sont sur le point de changer, car les pays y intègrent de plus en plus de particularités pour les différencier.
Source: http://fr.express.live/2016/03/03/passeports-ne-peuvent-etre-de-4-couleurs/
Écrit par : L'enfoiré | 05/03/2016
10.000 millionnaires ont quitté la France en raison de “tensions religieuses”
La hausse des tensions religieuses en France, après les attentats islamistes à Paris qui ont fait 147 morts au total, sont citées comme la raison principale qui explique le départ de 10.000 millionnaires du pays, rapporte le site IBTimes.
C’est ce qui ressort dans le rapport Millionaire migration in 2015 (.pdf) élaboré par New World Wealth, un organisme qui recueille des informations sur les riches. Ce nombre représente 3% de la population des millionnaires du pays.
Maintenant, Paris, et plus tard, Bruxelles?
La ville de Paris est en tête des pays où l’on constate un exode des riches. 7000 personnes fortunées qui résidaient dans la capitale française auraient quitté le pays l’année dernière.
Selon le rapport, le Royaume-Uni, la Belgique, l’Allemagne et la Suède, des pays où “les tensions religieuses commencent à émerger” pourraient aussi présenter prochainement une tendance similaire.
Après la France, les pays qui ont connu les plus forts exodes de millionnaires sont la Chine, l’Italie, l’Inde, la Grèce, la Fédération de Russie, l’Espagne et le Brésil. Mais la plupart d’entre eux citent l’absence d’opportunités économiques comme la principale raison de leur départ.
L’étude suggère également qu’un potentiel Brexit ne serait pas susceptible de déclencher des départs du Royaume-Uni.
Australie: le pays ruisselant de lait et de miel?
La destination préférée des millionnaires est l’Australie, qui a accueilli 8000 personnes fortunées en 2015. Elle est suivie par les Etats-Unis, le Canada, Israël, les Emirats Arabes Unis et la Nouvelle-Zélande. La plupart des riches qui ont fui la France sont allés au Royaume-Uni, aux Etats-Unis, au Canada, en Australie et en Israël. L’étude prévoit que cet exode se poursuivra dans les années suivantes.
La ville de Sydney a accueilli 4000 nouveaux millionnaires. Deux autres villes australiennes, Melbourne et Perth, figurent parmi les villes les plus prisées. Tel Aviv, Dubai, San Francisco, Vancouver and Seattle, complètent ce classement.
Source: http://fr.express.live/2016/03/31/10-000-millionnaires-ont-quitte-la-france-en-raison-de-tensions-religieuses/
Écrit par : L'enfoiré | 01/04/2016
Voici les meilleurs 10 pays pour les adeptes de l’aventure
Au quotidien, nous sommes tous constamment connectés à l’Internet, à nos smartphone et aux médias sociaux. Et un tas de gens ne changent pas leurs habitudes lorsqu’ils voyagent. Mais un autre son de cloche existe également: de plus en plus de gens souhaitent se rapprocher de la nature lors de leurs voyages. Etre complètement déconnecté, ne pas regarder son smartphone une dizaine de fois par jour, se séparer du monde digital pour revenir au monde réel. À la nature. Les voyages d’aventure sont plus populaires que jamais. Mais quels sont les pays qui proposent le terrain de jeu idéal pour ces voyageurs adeptes de l’aventure?
L’ATTA (Adventure Travel Trade Association) établit tous les ans, avec la George Washington University, une liste des meilleurs pays pour les aventuriers. Ils y distinguent les pays développés de ceux qui sont encore en voie de développement (selon les critères des Nations Unies). Afin de pouvoir faire partie de ces voyages d’aventure, l’ATTA a fixé la règle suivante: le voyage doit se tenir en dehors de l’environnement habituel et l’activité physique doit être de la partie. Elle devrait avoir lieu dans la nature et le voyage doit également inclure un aspect culturel. Voici le top 10.
1. L’Islande
L’Islande est le meilleur pays pour les voyageurs à la recherche de l’aventure. C’est un pays qui est visité par plus de touristes que ce qu’il y a d’habitants (au nombre de 320.000, ce n’est pas un exploit). L’Islande a véritablement tout ce que l’aventurier recherche: le silence, une nature intacte, des routes désertes sans fin, des cascades et des volcans. En plus, c’est l’un des plus beaux endroits au monde pour voir les aurores boréales.
2. L’Allemagne
Une deuxième place surprenante dans la liste, parce que nous considérons l’Allemagne comme une destination de vacances pour les plus de 55 ans. Mais l’Allemagne répond parfaitement aux critères de l’ATTA: c’est un des plus beaux pays pour partir à la découverte de la nature et c’est en plus un pays très riche, ce qui se traduit par une infrastructure et des installations en parfait état pour les voyageurs. C’est assez proche de chez nous et donc moins ‘excitant’ en tant que destination de vacances.
3. La Nouvelle-Zélande
Ce pays par contre, est à l’autre bout du monde et c’est pourquoi il s’agit de l’ultime destination pour un voyage d’aventure. Regardez ces 25 photos et vous comprendrez: un voyage en Nouvelle-Zélande est un beau rêve.
4. La Norvège
Un autre pays qui doit absolument apparaître sur votre liste de souhaits. Un voyage le long des fjords, le camping sauvage et escalader les rochers les plus vertigineux: des exemples de choses que vous pouvez faire en Norvège. C’est la destination plein air par excellence.
5. La Suisse
Avec le Cervin, un des sommets les plus connus au monde, qui fulmine à plus de 4000 mètres d’altitude – la Suisse a sa pièce de résistance. Entouré de montagnes, il est très difficile de rester inactif et vous êtes poussé dans la nature.
6. Le Canada
Le Canada, destination de rêve pour les activités en plein air, ne pouvait manquer à cette liste et aurait même pu figurer plus haut. Tous les ingrédients pour les aventuriers y sont réunis: les hautes montagnes, les lacs de montagne à l’eau turquoise, le silence qui vous entoure et les plus belles routes pour voyager en voiture. Le Canada a vraiment tout pour lui.
7. L’Australie
Qui n’a pas rêvé en tant qu’étudiant d’un voyage en sac à dos à travers l’Australie? Vous en rêvez peut-être toujours? On ne peut pas faire plus aventurier que ça. Dans ce pays, qui est 185 fois plus grand que les Pays-Bas, l’aventure est infinie.
8. La Finlande
Cette semaine, la Finlande a été nommée plus belle destination de vacances pour 2017 par Lonely Planet. C’est surtout l’hiver qui attire les aventuriers en Finlande: motoneige, traîneaux à chiens, randonnées d’hiver et pêche sur glace. Cela se passe en Laponie. Aventure garantie.
9. L’Autriche
L’Autriche figure bien entendu sur cette liste, puisque ce pays est un immense parc naturel. La randonnée et le camping sauvage en été, le ski et la randonnée en raquette en hiver: un seul regard posé sur la nature autrichienne et tous vos soucis sont oubliés.
10. Le Danemark
La nature danoise ne connaît pas de renommée mondiale, mais vous y trouverez un nombre important de dunes, de fjords, de forêts et de lacs pour y passer vos vacances d’aventure.
Source: https://fr.express.live/2017/02/14/10-meilleurs-pays-voyages-aventure/1/
Écrit par : L'enfoiré | 14/02/2017
12 000 millionnaires français ont quitté leur pays en 2016 (+20 %)
En 2016, 12 000 millionnaires français de plus ont quitté leur pays. C’est plus de 20 % que l’année dernière, selon l’enquête annuelle New World Wealth. Pourtant, ce n’est pas un phénomène exclusivement français. Le nombre d’émigrants millionnaires a augmenté par rapport à 2015, passant de 64 000 à 82 000, soit une augmentation de 28 %.
L’exode des millionnaires français
Toutefois, la France mène le classement des émigrants riches. Et ce ne sont pas seulement les millionnaires qui fuient le pays. Les chiffres publiés l’année dernière par… les autorités fiscales elles-mêmes montrent que le nombre de contribuables toutes catégories confondues compte 200 000 personnes de moins.
On note la plus forte baisse dans la catégorie de 400 000 euros par an et plus. Dans chacune de ces catégories, on a enregistré 15 % de contribuables de moins en 2014 qu’en 2013. Le nombre de familles ayant un revenu entre 800 000 et 3 000.000 euros a chuté en moyenne de 30 % en 2014 par rapport à 2013.
Aucun pays dans la zone euro n’a créé plus de nouvelles taxes au cours des dernières années que le gouvernement socialiste de François Hollande. En France, le montant des dépenses publiques représente 57,7 % du PIB, le plus élevé de tous les pays de l’OCDE. Nos voisins du Sud sont les seuls de l’UE à ne pas avoir eu recours aux coupes budgétaires pendant la crise financière, et à s’être contentés d’imposer de nouvelles taxes. Année après année, son gouvernement a exigé de plus en plus de recettes fiscales, et le matraquage fiscal s’est intensifié.
Le Brésil et la Turquie
De nombreux millionnaires quittent la Chine et l’Inde, mais la liste des pays désertés compte deux nouveaux venus intéressants : le Brésil et la Turquie. Au Brésil – où le président Dilma Rousseff a été destituée en 2016 – le pays entre dans le huitième trimestre d’une récession historique, tandis que la Turquie a récemment été décrite par le Washington Post comme un pays « dans un état de crise permanente ».
La Nouvelle-Zélande, la Terre Promise
Les millionnaires, comme les autres, n’apprécient pas d’incertitude, mais ils ont les moyens financiers pour se trouver des lieux de résidence plus sûrs.
Ce qui nous amène aux pays de destination. L’Australie reste la destination préférée pour les millionnaires, suivie par les États-Unis et le Canada. Les gens riches du Moyen-Orient optent principalement pour les Emirats Arabes Unis. Le top cinq est complété par la nouvelle terre promise des riches et des super-riches : la Nouvelle-Zélande. En 2016, ce pays a vu l’afflux de millionnaires doubler.
La Nouvelle – Zélande est une démocratie stable avec cinq millions d’habitants, située dans l’océan Pacifique, loin des principaux points chauds du monde. De plus en plus de super-riches voient également le pays comme un refuge où ils pourraient trouver la sécurité en cas de désastre.
Source: https://fr.express.live/2017/03/01/millionnaires-francais-immigration-exode/
Écrit par : L'enfoiré | 01/03/2017
La « fuite des cerveaux », qui désigne le départ à l’étranger de nombreux travailleurs qualifiés, est un phénomène qui touche des pays des quatre coins du monde.France, Portugal, Inde, Maroc, Sénégal… des États aux situations politiques et économiques très différentes sont frappés dans des proportions variables par un exode de leurs talents. Les jeunes actifs sont les plus nombreux à s’expatrier. Par exemple, sur environ 270 000 ressortissants allemands partis à l’étranger en 2022, la moyenne d’âge était de 35 ans, soit 11 de moins que pour l’ensemble de la population du pays, indique Courrier international. Même tendance concernant les Français présents sur les listes consulaires à l’étranger : « 25 % des inscrits ont moins de 18 ans, 10 % ont entre 18 et 25 ans, 22 % entre 26 et 40 ans, 28 % entre 41 et 60 ans et 15 % ont plus de 60 ans », détaille le ministère des Affaires étrangères. Conditions de vie dégradées ou faibles perspectives dans le pays d’origine, meilleures opportunités de carrière à l’étranger… les motivations pour partir des travailleurs sont souvent les mêmes d’un coin du globe à l’autre. Frappé durement par la crise de l’euro au début de la décennie 2010, le Portugal est devenu et resté une terre d’émigration massive. Selon les données de l’Observatoire de l’émigration de ce pays, 60 000 Portugais sont partis vivre à l’étranger en 2021.« Depuis la crise due au Covid-19, je rêve de travailler dans la recherche », raconte Ana Santos, une biologiste expatriée à Londres, au Monde. « Pour réussir, il me fallait partir », poursuit la jeune femme dont le frère avait déjà quitté le Portugal pour le Brésil dix ans plus tôt. La situation est gagnant-gagnant entre ces actifs et les pays d’accueil qui souffrent généralement de pénuries de main d’œuvre liées au vieillissement de leur population. En Suisse, par exemple, plus de 120 000 postes étaient vacants en 2023, selon l’Office fédéral de la statistique. En revanche, les départs massifs de travailleurs qualifiés ont un impact négatif sur les pays d’origine qui perdent des compétences cruciales pour leur développement. Leurs systèmes de santé peuvent ainsi être affectés par cet exode. « En 2022, plus de 1200 infirmières ghanéennes ont rejoint le registre des infirmières du Royaume-Uni », indique BBC News, qui rappelle que le Ghana est sur la liste des 55 pays vulnérables de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui comptent trop peu d’infirmiers par habitant.« Les soins sont affectés car nous ne sommes plus en mesure d'accueillir de nouveaux patients. Il y a des retards et cela coûte plus cher en termes de mortalité — les patients meurent », déplore Gifty Aryee, responsable des soins infirmiers à l'hôpital régional du Grand Accra, dans le même reportage.« Toutes nos infirmières en soins intensifs, nos infirmières expérimentées, sont parties. Nous nous retrouvons donc sans rien, sans personnel expérimenté pour travailler. Même si le gouvernement recrute, nous devons recommencer à former des infirmières », dénonce de son côté Caroline Agbodza, son homologue à l'hôpital municipal de Cape Coast. Le Royaume-Uni a accordé une aide financière au Ghana, ainsi qu’à d’autres pays d’Afrique, pour former des personnels soignants. Mais Londres envisage en échange de conclure un accord avec ces États pour pouvoir recruter plus facilement sur place. La même inquiétude existe au Maroc concernant les ingénieurs, dont environ 600 partent tous les ans pour s’installer en France, en quête de revenus plus élevés, de missions plus qualifiées et de meilleurs services publics d’éducation et de santé.« Salarié au Maroc, je payais 40 % d’impôt pour toucher 7 000 dirhams net mensuels [665 euros]. En France, je suis payé 44 000 euros par an, mon pouvoir d’achat a nettement augmenté pour assurer le même travail », détaille pour Le Monde Zakaria, un ingénieur qui a quitté le Maroc en 2018.« Nos étudiants sont rapidement opérationnels en entreprise », déclare au quotidien du soir Amine Zniber, le directeur de l’école Supinfo de Casablanca, dont plus de 60 % des diplômés travaillent à l’étranger, principalement en France. Pourtant, les dommages collatéraux pour le pays de départ sont réels, comme la pénurie de personnel qualifié en informatique, ainsi que le turnover qui déstabilise les entreprises locales et qui leur fait perdre du temps pour recruter et pour former. Dans le sud-est de l’Europe, la péninsule des Balkans est, elle aussi, durement touchée par le phénomène de fuite des cerveaux, indique Euronews.« La principale raison de l'émigration est la déception face au niveau élevé de corruption des institutions et à l'absence d'opportunités et de perspectives », précise la chaîne européenne, qui ajoute que ceux qui reviennent de l’étranger ne trouvent pas de meilleures perspectives qu’au moment de leur départ. Le départ de travailleurs jeunes et qualifiés favorise le déclin démographique de ces pays. La Serbie a perdu 9 % de ses habitants ces trente dernières années, la Macédoine du Nord 10 %, la Bosnie-Herzégovine 24 % et l'Albanie 37 %, détaille Euronews. L’inquiétude quant à la fuite des cerveaux gagne également les pays développés, comme la France, dont les derniers prix Nobel de physique sont installés à l’étranger, ce qui sème le doute sur l’avenir de la recherche dans le pays.« Le marché du travail est extrêmement compétitif dans le monde entier », conclut Jim Campbell, le directeur des personnels de santé de l'OMS, cité par BBC News. La bataille mondiale pour attirer ou retenir les talents ne fait que commencer !
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/la-fuite-des-cerveaux-un-ph%C3%A9nom%C3%A8ne-mondial-qui-menace-certains-pays/ss-AA1riLb8?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=a15402c17daa465bb94a92eae8ceba3d&ei=11#image=1
Écrit par : Allusion | 27/09/2024