Face au miroir, réfléchissons sur notre vie avec un peu de subjectivité dans l'objectivisme
Trump-moi ça?(06/02/2016)
La campagne des élections d'un président américain est lancée pour neuf mois. Le républicain Donald Trump et la démocrate Hillary Clinton étaient en tête des sondages pour les caucus de l'Iowa.
Sera-ce "Yes, we will do it" après "Yes, we can"?
Les élections américaines, la tarte à la crème des médias américains qui se répand par allergie dans le monde...
Se mettre au diapason dans "l'affaire yankee" de l'année, cela demande pourtant quelques réflexions et de se poser quelques questions.
Si vous étiez américain et que vous aviez l'envie de devenir président, que feriez-vous?
Attention, nous ne sommes pas en Europe.
Quelques indices:
Un Américain, quand quelque chose ne marche pas, il ne réajuste pas son tir par quelques degrés, il vire sans vergogne dans l'autre direction à 180°.
Les Américains sont des testeurs nés. Ils ont le principe d'essais et d'erreurs dans le sang. Ils transitent entre les essais, les erreurs pour apporter les corrections dans des boucles sans fin et une panoplie de versions américaines pour ne pas faire du surplace.
Aux States, il faut sortir du rang par tous les moyens imaginables sinon c'est la descente aux enfers en suivant la "Divine comédie".
Qu'est-ce qui n'a pas encore été testé?
Obama était noir. Donc, il faut penser à autre chose.
Stockholm lui a décerné le prix Nobel de la Paix, pas parce qu'il l'avait accompli dans son mandat, mais parce que le monde rêvait de changements rapides et il fallait l'encourager.
Il parlait bien avait de bons discours bien huilés, mielleux et avec un "lite motive" : "Yes, we can".
Il n'a pas dit "Yes, I can", mais "Yes, we can".
Une subtilité qui n'a pas été perdue pour un œil avisé.
A l'époque, il faut dire que la situation n'était pas florissante à Wall Street et pour le capitalisme florissant. Certains se croyaient revenus à la crise de 1929.
Tout avait commencé par la crise des subprimes. Les banques avaient suivi la même décrépitude et beaucoup de secteurs s'étaient empressé de suivre dans la même voie.
Le pognon était toujours là, bien sûr, mais il changeait de main.
La classe moyenne avait cru pouvoir se payer des maisons de luxe aux frais de la princesse "Credit" et les prix de leurs maisons avaient dégringolé puisque le remboursement était devenu impossible pour diverses raisons.
A l'époque, il fallait rassurer le monde musulman et dire que la belle histoire des gendarmes de "Saint Tropisme" était terminée et qu'il fallait gérer les problèmes du monde là où ils se présentaient sans les bons soins d'un gendarme du monde étoilé.
Bref, le slogan s'est traduit aujourd'hui par "Yes, we could". On fait ce qu'on peut et pas toujours ce qu'on pense pouvoir faire.
Aujourd'hui, il faut se remettre à penser à d'autres méthodes, puisqu'on semblait tourner en rond malgré les efforts d'injections de monnaies virtuelles dans la corbeille.
La question lancinante revient: comment donner confiance et appâter l'homme de la rue, le badaud qui a perdu toutes ses plumes dans l'affaire?
On pourrait penser essayer à un remake du film "Bon, la Brute et du Truand".
Trop spaghetti, pas assez John Wayne. Puis, il n'y a que deux partis en présence, un démocrate et un républicain, qui peuvent jouer dans les nuances.
Qui jouerait le troisième larron du truand?
Jouer à "Arsène Lupin", l'homme qui laisse une rose comme signature sur le piano des gens riches après son forfait?
Pal mal. A creuser. Mais nous sommes à la génération "Z", celle de Zuckerberg ...Remonter à Dallas avec son univers impitoyable. Ça c'est la solution, avec du sexe en cocktail. Aux USA, la troisième série a été diffusée avec le même scénario de la famille Ewing qui s'est agrandie, modernisée, sexualisée à l'outrance. Cette série n'est jamais arrivée en Europe. Voilà, la solution que Donald Trump pourrait utiliser...
Pour ces nouvelles élections, et si on pensait à une quatrième version avec Donald Trump en JR, Marco Rubio en Bobby, Hillary Clinton en Pamela, et en bout de course Jock en Bernie Sanders.
Etre une femme, à l'extrême, un socialo pourraient faire l'affaire pour changer la tournure des élections. C'est bon pour le côté démocrate.Mais, vous n'y êtes pas encore pour le côté républicain, celui des conservateurs.Là cela se corse, parce qu'il y a eu beaucoup de candidats au parloir. Quelle serait la bonne technique d'approche à l'américaine? Allez sur internet et les réseaux sociaux et vous verrez qu'on ne s'y embrasse pas toujours entre amis dans la virtualité des choses.On y trouve un peu tout ce qui remue le popotin pour entrer dans la modernité.La meilleure manière pour sortir de l'ombre c'est faire du buzz avec l'aide des médias comme radio corridor.
Pour cela, il faut avoir une bonne voix et une gueule que l'on peut reconnaître au premier coup d’œil et qui ne reste pas aux abonnés absents.
"The new look... make your hair great again!", comme dit le calendrier de mon coiffeur.
"That's a good idea", s'est dit Donald Trump.
Devenir l'outsider pour avoir du succès et sortir des sentiers battus de la politique ronron habituelle et trouver des alternatives à ce que les gens voient comme un système en échec.
Si les grandes gueules existent de part et d'autres de l'Atlantique, il faut aussi des moyens financiers pour l'exercer.
Aujourd'hui, il faut le dire, la sécurité du côté financier n'est pas plus sécurisé qu'au début de l'institution d'Obama. Si ce n'est pas un nouveau crack qui nous attend, cela pourrait y ressembler.
La Chine a donné le ton pendant toutes ces années.
Elle ne veut même plus être uniquement l'usine du monde et tirer derrière elle les pays qui n'ont fait que s'arrimer à elle. Elle voit jaune vers l'intérieur dans l'exclusivité.
Dans le fond, elle a donné la leçon d'une bonne conduite des affaires en faisant exploser une bulle potentielle chez elle même si cela fait mal pour certains Chinois trop naïfs.
Les anciens "copains" ne sont plus ce qu'ils étaient. Les relations avec le grand allié Israël n'est plus en odeur de sainteté. La Russie tourne casaque... Parmi les nouvelles relations qui se réchauffent.
Cuba qui donne des signes de chaleur exotiques.
L'Iran reçoit l'extrême onction avec un acte de contrition faites de radiations sous le bras.
Qu'est-ce qui porte le mieux un candidat vers la victoire à la sauce américaine aujourd'hui?
Les vrais gros bras. Les grandes gueules.
C'est pas faux.
Lancer des petites phrases assassines qui font surtout rire en se foutant de la gueule de ceux qui grincent des dents et c'est "in the pocket".
La liste en est longue et vaut la peine d'être traduites:
«Je sens que beaucoup de gens écoutent ce que je dois dire sur les affaires du monde"
"Lorsque le Mexique envoie son peuple, il n'envoie pas ce qu'il a de mieux. Il apporte de la drogue, le crime. Ce sont des violeurs mais certains, je suppose, qu'ils peuvent être de bonnes personnes."
«Notre pays est confronté à une grave menace de terrorisme islamique radical. Nous ferions mieux d'être très intelligent et très dur, rapide, tant qu'il n'est trop tard. Tant de gens insensés refusent de reconnaître l'énorme danger de l'acquittement et le manque de sécurité entre en US. En US ne pouvons pas permettre le retour de EBOLA avec des personnes infectées en arrière plan.Les gens qui vont à des endroits lointains pour aider sont grands, mais devrons en subir les conséquences"
«Notre grand président afro-américain n'est pas totalement positif. Les voyous impactent ceux qui sont si heureux et ouverts à détruire Baltimore. Obama n'a pas de solutions. Une source très crédible a appelé mon bureau et m'a dit que le certificat de naissance d'Obama est une fraude. Arrêter de féliciter Obama pour avoir tué Ben Laden. C'est la Navy qui l'a tué".
"Si des gens qui ont été violemment abattus à Paris, avaient des fusils, au moins, ils auraient eu une chance de se battre".
«Vous savez qu'avec moi, vous ne pouvez jamais être trop gourmand".
«Toutes les femmes pour l'apprenti flirteur avec mauvaise conscience dans l'inconscient pourrait être normal".
«Ok. Il y a des perdants et j'ai des ennemis, mais mon Q.I. est un des plus élevés. Vous le savez tous. S'il vous plaît ne soyez pas aussi stupides et non sécurisés, même si ce n'est pas votre faute".
«Mon tweeter est devenu si puissant que je peux actuellement faire dire la vérité à mes ennemis".
La version originale se trouve en fin d'article (*)
Que disait-on lundi dernier à la radio:.ARTE dans 28 minutes reprenait le flambeau à chercher de comprendre la technique de Donald Duck en "The Duke". L'écho du battage médiatique pousse toujours une image vraie ou fausse au devant de la scène peu importe la renommée. Une question de charisme ou d'enfoncement du clou "dégoût" des électeurs pour les élites par les plus pauvres. Et çà marche. Ils vont à leur idole fortunée en payant pour le voir, l"écouter et l'applaudir."Voilà quelqu'un qui a des couilles" alors on va voir ce qu'on va voir, se disent-ils...Il n'y a pas ISF aux States. Il ne faut pas l'oublier. Le dollar est toujours le nerf de la guerre bien plus que le sang de la vie.D'après les sondages, du côté démocrate, Hillary Clinton devait devancer sensiblement (avec 45%), le sénateur du Vermont, Bernie Sanders (à 43%), qui recherchait une seconde jeunesse en tant que "socialiste, ancien fumeur de hash" tandis que cette affaire d'emails qui ressurgissait au pire moment pour Hillary Clinton qui pouvait sortir du chapeau de l’intelligentsia.
Chez les républicains, Donald Trump caracolait en tête avec 28% devant le sénateur texan Ted Cruz, crédité de 23% des intentions de vote.
Le télégénique et bon orateur, sénateur de Floride, Marco Rubio, d'origine cubaine suivaient...
Les habitants de l'Iowa se sont donc réunis lundi soir lors du premier "caucus".
Un caucus ressemble à des réunions de quartier au cours desquelles chacun à le droit de se prononcer, candidats, représentants des candidats, compris.
En Iowa, sur 3,1 millions d'habitants, il y a environ 584.000 électeurs démocrates actifs, 612.000 républicains actifs et 727.000 "sans parti" actifs.
Sans être représentatif de la diversité des Etats-Unis, cet Etat est considéré comme le symbole de l'Amérique profonde avec une population majoritairement rurale et blanche.
Comme référence, il a seulement mené jusqu'à la Maison Blanche, Jimmy Carter, G.B. Bush et Barack Obama, alors qu'ils étaient loin d'être les favoris des sondages, mais sans compter Ronald Reagan ou Bill Clinton.
Ce 1er février, ils ont donc voté à bulletins secrets chez les républicains mais à la suite d'une procédure complexe et amusante chez les démocrates par l'élimination des maillons faibles et par l'association de groupements de maillons moyennement forts par délégations.
Trump avait été sur les terres évangéliques. Il avait même mis en avant sa foi évangélique, cherchant à courtiser cet électorat qui compte souvent dans la course à la Maison Blanche.
Pro-avortement, un bon point diraient certains mais quand on connait les States, ces "certains" ne sont pas ceux que l'on pourraient imaginer...
Les diatribes anti-immigrés et anti-musulmanes, oui, là, cela pouvait donner des ailes aux pro-chrétiens baptistes.
Il disait: "Je suis un évangélique. Je suis un chrétien. Je suis un presbytérien. Mon livre favori est la Bible".
Le proverbe allemand "Dieu règne au ciel et l’argent sur la Terre" est pourtant toujours de rigueur pour un homme comme lui.
Sa visite au Liberty University de Lynchburg, une université privée et bastion des chrétiens évangéliques, fut organisée le jour commémorant le leader des droits civiques Martin Luther King.
Plutôt une bourde. De plus, la question de l'avortement pour laquelle il a opté, oriente grandement les décisions de ce monde évangélique.
Avec le recul, on pourrait dire qu'il joue un nouveau sketch de "je t'aime, moi non plus" ou, alors, une partie de "ni oui ni non".
Mais aux States, quand on a le sens de la mise en scène en descendant de son avion 'Air force X", c'est bon pour le show et l'image de marque d'un candidat.
Donald Trump prétend pourfendre "l'establishment" et l'incompétence des dirigeants et promet qu'avec lui "L'Amérique gagnera tellement que vous en aurez marre de gagner".
C'est un discours nationaliste, anti-immigrés, idéaliste selon sa manière de penser et "politiquement incorrect" qui fait recette chez des électeurs désabusés.
Pour cela, il s'affiche avec une vue de politique intérieur sans avoir la moindre idée sur la politique extérieure.
Il donne l'illusion d'être différent de tous les autres avec son pouvoir à la base de son retranchement.
Comment juge-t-on Donald Trump de ce côté de l'Atlantique?
Quand il désigne Bruxelles comme un "Hellhole", il se base sur des souvenirs très anciens.
Samedi dernier, lors de la fête à Bruxelles, des enseignes "Welcome in the Hellhole" ont été placées avec un certain surréalisme et une certaine autodérision.
Que lui dire?
Merci, d'avoir fait de la pub de Bruxelles car il y a eu beaucoup d'amateurs de l'enfer...
Alors pour le remercier, on lui offre une gaufre de Bruxelles---->
Alex Vizorek avait une réponse en donnant une solution pleine d'autodérision pour redorer le prestige de Molenbeek lors de la visite de sa bourgmestre:
Une autre appréciation: "C'est un pantin outrancier qui manque la diplomatie nécessaire au poste, au physique insupportable à la limite de l’inacceptable. La société américaine fascinée par l’argent raciste et cynique, aime le show. Le mélange serait explosif entre Poutine et Trump".
Tout cela est vrai. La stratégie de Trump a un nom prédestiné.
Le mot "trump" existe en anglais avec la traduction "jeu ou atout" en français. "He always turns up trumps" (la chance le favorise sans cesse") est l'exemple type du dictionnaire. Le verbe "To trump" se traduit pas "couper" avec l'exemple "To trump up a charge" ("forger une accusation").
Mais, je résumerai ce commentaire qui me paraissait le plus ressenti du côté de la situation américaine "Les primaires américaines sont passionnantes, sans doute les plus passionnantes. Elles sont une bouffonnerie évidemment mais il faut aller au-delà du spectacle car il y a cette année quelque chose de passionnant qui s’inscrit dans le cadre de l’effondrement structurel de l’empire américain par le phénomène Donald Trump. ... Dans une situation normale des USA, c’est-à-dire du Système organisée selon l’arrangement d’un “parti unique” avec les deux ailes démocrates et républicaine, Trump aurait été renvoyé depuis plusieurs mois à ses milliards... Trump ridiculise le processus électoral si précieux pour l’apparat du Système, par un horrible facteur de désordre... Le Système a besoin d’offrir l’apparence bidon d’une alternative qui lui corresponde complètement. Trump, désigné candidat républicain, rend le processus du Système manchot, ... mortellement menacé... avec un président hors-Système et non anti-système, avec tout le Congrès, la Cour Suprême, le Complexe Militaro-Industriel, les lobbies, etc. Le Système serait ainsi incité à la révolte contre lui parce qu'il conduirait à une véritable perspective de déstructuration interne.".
En France, ce fut l'objectif de Coluche qui s'était présenté aux élections en 1981 "pour rire", par jeu sans milliards de dollars et qui avait récolté beaucoup de voix en son nom. La stratégie est la même sans les "moyens massues" de Trump mais pas avec la même technique de l’esbroufe.
Dans ces sphères-là, après les enfoirés de Coluche, on peut parler de tarés et un taré peut-en cacher un autre.
Les trublions qui remuent les consciences, ne sont pas à rejeter d'emblée.
Si cela ne réussit pas, il retrouvera quelque chose dans le passé d'un adversaire pour l'abattre.
Le "courrier du cœur" de Madame Clinton, sortit de la cuisse digitalisée de Vénus, n'est qu'une première flèche potentielle.
Son adversaire Bernie Sanders a un handicap: son âge.
S'il était élu, il aurait 75 ans. Il dépasserait ainsi le doyen des présidents américains, Ronald Reagan qui avait 69 ans et a tenu pourtant tenu deux mandats de quatre ans. La valeur attend parfois le nombre des années aux States.
Bernie, comme un autre OVNI, promet "une révolution politique" avec l'étiquette de "socialiste démocrate", anti-Wall Street et partisan de plus de justice sociale.
Hillary répète, elle, à l'envie: "Je vais augmenter les salaires, m'assurer que la réforme de la sécurité sociale fonctionne, diminuer les coûts, abaisser le dette étudiante" toujours reconnue comme étant dans les jupes de Wall Street.
Mais, elle a son mari, Bill qui prépare son chemin vers la Maison Blanche avec sa propre expérience de la place.
Alors, les "causus" ne sont-ils pas un show de "cocus magnifiques" pour l'Europe?
Chez les Républicains, le conservateur, sénateur du Texas, créateur du Tea Party, Ted Cruz (27,7%), avec une certaine avance sur Donald Trump (24,3%) talonné par Marco Rubbio (23,1%).
Chez les démocrates, Hillary Clinton a une très légère avance (49,9%) sur Bernie Sanders (49,6%).
L'ancien neurochirurgien, Ben Carson a été repoussé, le bistouri dans les mains, accompagné du sénateur de Floride Marco Rubio, le pasteur baptiste, Mike Huckabee.
Jouer au martyr, au Calimero qui dit que c'est trop injuste, une technique du même acabit mais qui restera probablement sans beaucoup de suites.
"Trump-moi ça" est le titre de ce billet et on ne serait pas à une tromperie près...
Cruz, il ne faut pas oublier son embrigadement chez les évangélistes. Il prétend qu'un président qui ne commence pas sa journée par une prière genou en terre ne serait pas prêt pour être commandant en chef.
Aux States, nous sommes à cheval entre progressisme et foi surannée.
On ne vole pas seulement avec des chiffres, mais avec des illusions dont on peut voler les idées ou avec l'aide de ce que les chiffres représentent.
2016 pourrait être l'année de sortie d'un président latino et hispanique.
Depuis 2010, les latinos sont devenus la première minorité ethnique des States.
Les familles de Marco Rubio et de Ted Cruz sont toutes deux originaires de Cuba et ont fui la dictature de Fulgencia Batista pour devenir ensuite des opposants de la famille Castro. Marco et Ted sont pourtant des conservateurs jusqu'à la moelle.
D'où vient la richesse de Trump? Des possessions immobilières de sa famille et peut-être de l'utilisation de la valorisation des subprimes des années 2007 et suivantes.
Le problème de l'Amérique est profond, existentiel et chercher l'extrême droite contre l'extrême gauche semble se dessiner avec un Trump contre Sanders dans un thriller dont seuls les Américains ont le secret parfois aux détriments des autres.
En Amérique, ce sont plusieurs parties de poker menteur auxquels nous assisterons avec le résultat qui devrait être le plus beau bébé président.
Une nouvelle gestation difficile de neuf mois qui fait penser à une vraie-fausse couche de Madame Liberty auquel il faudrait parfois procéder par une césarienne et lancer un "Coupez" comme pour le producteur de ciné.
En novembre prochain, le nouveau "rejeton expert es-présidence" sortira du "hall" dans la douleur.
Obama, le "Grand de huit ans d'âge", sortira par une grande porte avec un beau bulletin sous le bras.
Tout le monde rêvait à l'époque de son investiture en rêvant devant le bébé tout beau, tout fripé, noir de peau qui sortait du berceau.
Depuis, il est devenu plus blanc après ces huit ans de présidence.
Blanc de cheveux s'entend, bien entendu. On ne va pas jouer ici la carte du racisme des couleurs.
"Élire, c'est guérir", écrivais-je un jour à l'occasion d'une élection très française celle-là.
Que dira à coup sûr le nouveau président dans son discours d'investiture?
"God bless Amerca" avec la main sur la Bible, en espérant qu'un Français ne traduirait pas cette phrase trop littéralement par "Dieu blesse l'Amérique".
Plus tard, on dira probablement "Barack, tu nous manqueras" comme dira Vadot dans son prochain bouquin.
Il faut bien "croire" à une idéologie pour faire partie de quelque chose de global et solidaire...
Un Américain n'est ni sur le même axe de la longitude, ni sur la même longueur d'onde, ni, encore moins, accoquiné avec les mêmes techniques de sondages.
Pour lui, socialisme et communisme, c'est du pareil au même.
Le suspense restera intense jusque dans les chaumières américaines qui affichent en devanture leurs couleurs politiques sur leurs façades.
Les Américains avaient pensé que la période des délocalisations dans les pays asiatiques s'inversaient.
Elles reprennent de plus belles au Mexique comme le prouve cette vidéo:
En mars, les petites surprises de l'Iowa seront remplacées par de nouvelles.
Les suivantes sont pour le 9 février au New Hampshire. Et se méfier des sondages est toujours de rigueur.
"Faites vos jeux, impair et passe", dirait on devant la table de jeu même si elle ne tourne pas sur des roulettes ou qu'elle s'élève par spiritisme.
Eriofne alias L'enfoiré,
(*)
"I feel a lot of people listen to what I have to say on world affairs"
"When Mexico sends its people, they're not sending their best. They're bringing drugs. They're bringing crime. They're rapists and some, I assume, are good people."
"Our country is facing a major threat from radical islamic terrorism. We better get very smart and very tough and fast, before it's too late. So many foolish people that refuse to acknoledge the tremendous danger, and incertainty of certain ones coming into U.S. The U.S. cannot allow EBOLA infected people back. People that go to far away places to help out are great but must suffer consequences"
"Our great African American President hasn't exactly a positive impactont hte thugs who are so happily and openly destroying Baltimore. Obama has no solutions. An extremely credible source has called my office and told me Obama's birth certification is a fraud. Stop congratulate Obama for killing Ben Laden. The Navy Seals killed him"
"If the people so violently shot down in Paris had guns, at least, they would have had a fighting chance"
"About me, the point is that you can never be too greedy"
"All of the women on the apprentice flirted with meconsciously on unconsciousliy. That's to be expected.
"Sorry loosers and haters, but my I.Q. is one of the highest and you all know it? Please dont't feel so stupid or insecure, it's not your fault".
"My tweeter has become so powerful that I can actualy make my enemis tell the truth".
“Election : opération par laquelle des citoyens libres se choisissent des maîtres.”, Elizabeth Hardwick
“On ne ment jamais tant qu'avant les élections, pendant la guerre et après la chasse.”, Georges Clemenceau
“La majorité a toujours raison, mais la raison a bien rarement la majorité aux élections.”, Jean Mistler De Jean Mistler
“L'idée de surréalisme tend simplement à la récupération totale de notre force psychique.”, André Breton
7 février 2016 : Défaillance de Marco Rubio dans le débat entre les 7 derniers républicains "changer ce pays, pour faire que l'Amérique ressemble plus au reste du monde (...). Quand je deviendrai président des États-Unis, nous allons ré-embrasser toutes les choses qui ont fait de l'Amérique le plus grand pays du monde", a déclaré Rubio. Et des couacs assez inhabituel pour ces débats télévisés américains.
9 février: Primaire du New Hampshire 1,3 million d'habitants: 91,3% de Blancs, 1,5% de Noirs, 3,3% Hispaniques, 2,5% d'Asiatiques. Surnom: "L'Etat de granit". Devise: "Vivre libre ou mourir". Revenu médian supérieur à la moyenne américaine: 64.916 dollars. Inscription de 231.376 électeurs démocrates, 262.111 républicains et 389.472 indépendants. "Tous les présidents depuis 1952 ont gagné une primaire dans le New Hampshire. Treize ont gagné la primaire ici sont devenus présidents, et trois fois, le deuxième est devenu président. The winners : Trump et Sanders
Thomas Snegaroff en connaisseur des USA, parle de cette situation paradoxale pour un Européen:
Tandis qu'aux States, c'est un parti républicain américain moribond avec Trump comme leader, dans un retranchement sur soi, body-buildé pour lui, mais avec le même rejet de la mondialisation à l'autre extrême avec Bernie Sanders.
Jeu de main, jeu de vilain... Jeu de pénis, jeu béni du dessous de la ceinture... qui répond aux règles de Megyn Kelly...
Tout est devenu bon pour descendre Trump de son piédestal, surtout dans son propre parti républicain qui ne voit plus en lui un conservateur bon tain et un concurrent sérieux face à Hillary Clinton. Une association républicaine lance des tracts télé pour le combattre.
Il ne faut pas oublier que les USA sont aussi très religieux (serment sur la Bible) et donc fondamentalement conservateur.
6 février: Mort de l'ex-Première Dame Nancy Reagan. A l'époque, 'Born in the USA' fut une chanson que Reagan a utilisé comme slogan de sa campagne. Le Michigan est pour Trump.
11 mars: Donald Trump annule un meeting à Chicago pour raisons de sécurité. Des manifestants anti-racismes contre sa politique. Qui sème la misère, récolte la colère et les oppositions. Trump pris de panique à Dayton. Barack Obama appelle à cesser les «insultes» et «railleries de cours d'école». «Si vous jouez avec le feu, vous allez causer un incendie incontrôlable. Cela ne s’appelle pas gouverner. C’est jouer au pyromane politique», a dit Hillary
L'hebdo "Marianne" soutient Sanders et lance le titre "Cette Amérique qui fait peur". Les démons de l'Oncle Sam vacille entre volonté impérialiste et tentation de repli identitaire.
Le vrai suspense a concerné la Californie, où Sanders avait voulu arracher une victoire symbolique, alors qu'il laisse planer la menace de son maintien en course jusqu'à la convention de Philadelphie, fin juillet. La Californie est l'Etat le plus jeune d'esprit tourné vers les technologies d'avenir. Cela n'a pas été le cas.
La candidate a consacré une portion de son discours d'une vingtaine de minutes à défier son adversaire républicain de la présidentielle du 8 novembre. "Quand Donald Trump dit qu'un juge distingué, né dans l'Indiana, ne peut pas faire son travail à cause de ses origines mexicaines, ou qu'il se moque d'un reporter handicapé, ou traite les femmes de truies, cela va à l'encontre de tout ce en quoi nous croyons", a-t-elle lancé. La réponse du berger à la bergère: "Les Clinton sont devenus maîtres dans l'art de l'enrichissement personnel", a-t-il affirmé, évoquant les financements de la Fondation Clinton. De façon inhabituelle, Trump a lu son discours depuis un prompteur, une pratique dont il s'est souvent moqué, mais qui semble indiquer une volonté de remettre de l'ordre dans sa campagne après plusieurs jours de polémiques à l'intérieur du camp républicain.
Ce n'est pas cette vidéo qui relate les "petits" mensonges de Hillary qui changeront les mentalités.
Les clans sont en place dans un match où les griffes et les coups de poings en paroles vont faire gicler le sang contre les murs.
Une réflexion sort du lot, "Il n'y a que les cons qui ne changeraient pas d'avis quand le vent tourne et est contraire en politique".
09 juin: Bernie Sanders avant le solstice d'été arrive à Zaventem dit, avec humour, Guillermo Guiz
18 juillet: Donald Trump est à Cleveland pour son investiture en tant que candidat républicain et de s'expliquer sur sa vision économique:Ferait-il un bon président?
21 juillet: Donald Trump a accepté "avec reconnaissance et humilité" d'être le représentant républicain avec le record pour le parti de 14 millions de voix. Promesse de rendre sa grandeur, sa sécurité à la l'Amérique, le pays de la loi et de l'ordre, de voir finir la violence et le terrorisme
Sur l'échiquier politique, ils sont complètement opposées (clic sur l'image)
4 octobre 2016: Le livre de Christine Ockrent: "Clinton-Trump: l'Amérique en colère" interview: 9 octobre: Deuxième débat « Le débat le plus atroce de l’histoire politique », selon la presse. Coups bas et affaires privées mise au grand jour précédée par des propos sexistes de Trump. Indigences. Invectives.
Mise à jour 19 octobre: Troisième et dernier débat, les moments clés: marionnettes, attouchements, dangers et suspense...
8 novembre: Le collège électoral et les grands électeurs
Ce mardi, les Américains sont appelés à élire leurs prochains président et vice-président (un vote qui n’est pas obligatoire et qui n’avait mobilisé que 54% des citoyens en âge de voter il y a quatre ans). Tous ne pèseront pas aussi lourd dans la balance électorale. Il n’est d’ailleurs pas impossible que le candidat qui l’emportera au niveau du vote populaire perde l’élection (c’est ce qui était arrivé au démocrate Al Gore en 2000).
Les électeurs des Etats les plus peuplés auront en effet plus d’influence à cause du système du collège électoral. Composé de 538 grands électeurs issus des quatre coins du pays, c’est ce fameux collège électoral qui élira formellement le président le 19 décembre. Le candidat qui empochera le vote d’au moins 270 sera déclaré vainqueur. Et ce résultat sera ensuite confirmé début janvier par le Congrès issu du scrutin de ce mardi.
Chaque Etat dispose d’un nombre déterminé de grands électeurs en fonction du nombre d’élus le représentant au Congrès américain. La Californie, Etat le plus peuplé des Etats-Unis, est représentée par 55 députés et sénateurs au Congrès et dispose d’autant de grands électeurs. Viennent ensuite le Texas (38), la Floride et New York (29 chacun). Ces grands électeurs sont désignés en fonction des résultats du scrutin
Dans cet entretien, le candidat aux primaires républicaines s’attaque directement à la France : Si j’avais été au Bataclan ou dans un des cafés j’aurais tiré. Je serais mort peut-être, mais j’aurais dégainé. Malheureusement, la France n’est plus ce qu’elle était, et Paris non plus. Il y a des quartiers dont on a l’impression qu’ils sont devenus hors la loi. Des amis français me disent qu’ils ont parfois le sentiment de n’être plus vraiment chez eux quand ils se promènent çà et là dans leur pays ».
"Le mélange serait explosif entre Poutine et Trump" était-il dit et il embraye:
"Il est aussi revenu sur l’admiration réciproque que se portent Vladimir Poutine et Donald Trump lui-même. Il confie qu’il est important pour lui de conserver de bonnes relations avec le président russe : « Il a dit que j’étais brillant. Cela prouve chez lui une certaine lucidité (…) Je pense que l’on peut avoir de très bonnes relations avec lui ».
Écrit par : L'enfoiré | 10/02/2016
Dans le Monde diplomatique:
Extrait et conclusion de "Des hommes à poigne"
Les promesses de paix et de prospérité de la modernité capitaliste avaient déjà chaviré avec la débâcle financière de 2008. A présent, c'est au tour de la culture, de son esprit, de ses dirigeants à la civilité onctueuse et trompeuse. "La "mondialisation heureuse" se voulait rationnelle, fluide, globale, connectée. Sa faillite ouvre la voie aux "hommes en colère" et aux chefs de guerre.
Écrit par : L'enfoiré | 19/02/2016
Etats-Unis: qui peut battre Donald Trump?
Un passage par Plains peut être une source d’inspiration à un moment où beaucoup d’Américains se demandent quel genre de président occupera la Maison-Blanche en janvier prochain. C’est dans ce petit village du sud de la Géorgie qu’a grandi Jimmy Carter. Il fut le premier président des Etats-Unis à naître dans une maternité (Wise Sanatorium - cela ne s’invente pas - où sa mère était infirmière, le 1er octobre 1924), mais ce n’est assurément pas pour cela qu’il est passé à la postérité.
Ce qu’on a longtemps retenu de Carter, c’est "le président d’un seul mandat", un président médiocre qui vit son pays humilié par la crise des otages à Téhéran et le dollar tomber au plus bas. Cette image est corrigée aujourd’hui, à la faveur, il est vrai, des réalisations ultérieures (en faveur de la paix, de la démocratie et du développement) de celui qui, à 91 ans, est considéré par les historiens américains comme le meilleur "post-président".
On se souvient aussi, toutefois, des accords de Camp David (une percée diplomatique restée inégalée au Proche-Orient) et de la restitution du canal de Panama. On se rappelle également l’opposant résolu à la peine de mort, l’homme qui personnellement désapprouvait l’avortement, mais en accepta la légalisation (après l’arrêt Roe v. Wade de la Cour suprême), le chrétien convaincu qui prit ses distances à l’égard de l’Eglise baptiste du Sud parce qu’elle refusait d’ordonner des femmes…
"Pourquoi pas le meilleur ?"
Dans les environs de Plains, en visitant la ferme familiale des Carter, on redécouvre l’enfance d’un garçon qui marchait dix kilomètres sous un soleil de plomb, les jours d’été, pour aller vendre des cacahuètes grillées en "ville" et gagner un dollar. Un adolescent à qui la "ville" (un bourg de six cents âmes à l’époque) faisait peur, mais qui deviendrait le commandant en chef de la première puissance mondiale. Un homme qui reviendrait vivre à Plains, après la Maison-Blanche, comme si de rien n’était. Le candidat s’était présenté en 1976 dans un livre intitulé "Pourquoi pas le meilleur ?", mais il avait toujours cultivé la modestie.
Par une coïncidence qu’on hésiterait à qualifier d’amusante, Donald Trump, dans un de ses shows électoraux, cette semaine, s’est juré d’être "le meilleur président que Dieu ait jamais créé". La comparaison avec Jimmy Carter s’arrête là bien entendu. Il n’y a guère de points communs à rechercher entre le fils de planteur de Géorgie et le fils de promoteur immobilier de New York. Comme il n’y a guère de rapprochements possibles entre la "vision" que Carter proposa à ses compatriotes en 1976, et le "programme" que Trump soumet aux électeurs quarante ans plus tard et qui tient en une phrase : "Faire à nouveau de l’Amérique un grand pays". Comme si elle avait jamais cessé de l’être.
Le manque de substance qui caractérise la campagne de Donald Trump ne l’empêche pas de contempler avec un optimisme croissant la possibilité d’être le candidat républicain à la présidentielle de novembre (et pourquoi pas, si la conjonction invraisemblable de facteurs favorables qui l’a mené jusqu’ici se poursuit, le prochain président des Etats-Unis ?). Après ses victoires successives dans le New Hampshire, la Caroline du Sud et le Nevada, la question n’est plus tant, en effet, soulignent les observateurs, "peut-il gagner ?", que "peut-on le battre ?"
Tout le monde aime Trump
A l’homme d’affaires de Brooklyn, tout le monde semble vouloir faire crédit désormais, et plus seulement ces électeurs "en colère" (contre Obama, contre le système, la politique, l’establishment, contre tout), ces gens "peu diplômés" que Trump dit aimer particulièrement, ces Américains plutôt paumés qui paraissaient constituer son fonds de commerce. Lui le presbytérien mou, favorable à la contraception, a obtenu le soutien des chrétiens évangéliques en Caroline du Sud (où il a humilié leur coqueluche, Ted Cruz). Lui qui assimile les Mexicains à des criminels a récolté la moitié du vote républicain hispanophone dans le Nevada (où il a relégué loin derrière Marco Rubio, jadis partisan d’une immigration contrôlée).
Les trois Etats que Donald Trump a enlevés jusqu’ici dans les primaires sont aussi différents qu’il est possible, ce qui suggère qu’il peut l’emporter partout. Il se dit confiant pour le "Super-Mardi" et on le comprend. Les sondages lui prédisent une nouvelle série de victoires, le 1er mars. En Géorgie, dont Jimmy Carter fut le gouverneur avant d’entrer à la Maison-Blanche, il est crédité de 32 % des intentions de vote, contre 23 % à Marco Rubio et 19 % à Ted Cruz. Les pronostics sont tout aussi encourageants dans l’Oklahoma, en Virginie et dans l’Alabama, mais aussi dans le libéral Massachusetts, sans parler du Vermont (le fief de Bernie Sanders). Le candidat se plaît même à rêver d’un succès au Texas, dont Cruz est le sénateur à Washington !
La route est, certes, encore longue, mais celui qui s’était déclaré candidat dans un geste de provocation qu’il entrevoyait aussi éphémère que tonitruant, est maintenant pris à son propre piège. Défiant toutes les prédictions, il devrait être amené à jouer le jeu de la politique plus longtemps que prévu. Heureusement, lui au moins trouve cela amusant.
Le Point à un article dont le titre est "L’ouragan Trump " dans le que il résume l’engouement pour Trump
Surnommé "la maison blanche d’hiver".
En 1985, il achète le Mac À Largo, un 126 pièces à Palma Bah.
Résidence qui avait été cédée par une riche héritière comme retraite hivernale aux présidents, à l’Etat.
État qui l’à mis en vente par 10 millions de dollars et qui ajourd’hui sert aux grandes manifestations people
Mais qui demande la somme de 100.000 $ par an pour en être membre. Trump en a coupé la haie pour que les passants puisent admirer son château.
Sa fortune est estimée à un minimum de 4,5 milliards de $.
Son versaille New-York ais au sommet de la Trump Tower est acquis en 2009.
Il y invite les personnalités mondaines jusqu’a sa rivale Hillary Clinton lors de son 3ème mariage avec Mélanie.
Sa technique est d’insulter et de cajoler en courants alternatifs.
La Trump mania se construit via la célébrité cathodique et une mèche de cheveux maintenue par de la laque toutes les heures.
HAÏR FORCE ONE..
Il dit ce qu’il pense, se moque du politiquement correct et n’à peur de rien.
A 69 ans, adversaire du catéchisme conservateur, il veut réformer l’Amérique et le rêve américain pour le rendre meilleur, plus grand et plus fort.
Quelques selfies avec son autographe sur la poitrive d’une fan..
Narcissique éclairé, populisme et des tweet s qu’il écrit plus vite que son ombre avec tout l’art du Dell
Quatre faillites sont présentées comme des succès.
Écrit par : L'enfoiré | 29/02/2016
Donald Trump président? La probabilité serait de 97 à 99%
Helmut Norpoth, un politologue qui affirme que son modèle a permis de prédire les résultats de chaque élection présidentielle à l’exception d’une au cours des 104 dernières années, prédit que la probabilité que Donald Trump batte Hillary Clinton pour devenir président des Etats Unis est de 97%, et que cette même probabilité grimpe à 99% face à Bernie Sanders.
Norpoth prend l’hypothèse que Trump va remporter les primaires républicaines, et qu’il deviendra ainsi le candidat républicain à la présidence des Etats Unis. Puis il battrait Hillary Clinton, avec 54,7% des suffrages, contre 45,3%. Les modélisations de Norpoth prédisent également qu’il y a 61% de chances que ce soit le candidat républicain, quel qu’il soit, qui remporte la présidence.
Celles-ci se basent sur l’historique des campagnes électorales, afin de tirer des conclusions sur les comportements des électeurs. Par exemple, un parti qui a assuré la présidence pendant deux mandats consécutifs a moins de chances de gagner un troisième mandat. Ces calculs se fondent aussi sur les scores des candidats aux primaires et parmi les caucus. Ceux-ci fournissent une estimation de l’enthousiasme des électeurs.
Toutes les élections, sauf celle de 1960
Le modèle employé par Norpoth a correctement prédit les résultats des élections depuis 1912, à l’exception de l’élection de 1960, remportée par John F. Kennedy opposé à Richard Nixon. Grâce à lui, Norpoth a correctement prédit que Bill Clinton, George W. Bush et Barack Obama allaient remporter les élections.
Nous vivons un moment amusant, écrit Peggy Noonan dans le Wall Street Journal : “Ceux qui font de la politique pour vivre – certains d’entre eux sont vraiment des gens brillants – ont du mal à comprendre ce qui se passe dans la course aux primaires républicaines, alors que l’homme de la rue a déjà assimilé ce qui s’est passé et se produit actuellement. Aux Etats Unis, seuls les gens ordinaires sont capables de voir ce qui est évident.
Il y a les protégés et non protégés. Les protégés sont ceux qui font la politique. Les non protégés sont ceux qui en subissent les conséquences. Ce dernier groupe est maintenant en train de se rebiffer, de façon très dure.
Les protégés sont ceux qui ont réussi, qui sont en sécurité, les puissants, ou tout au moins, ceux qui ont accès au pouvoir. Ils sont protégés des difficultés de ce monde. De façon plus pertinente, ils sont protégés du monde qu’ils ont créé. Encore une fois, ils conçoivent les politiques publiques, et cela fait longtemps qu’ils le font. Je veux les appeler élite, pour faire mettre un accent rhétorique, mais restons-en au vocable de protégés.
Ce sont des personnalités du gouvernement, de la politique et des médias … Ils vivent dans des beaux quartiers, où ils ne craignent rien. Leur famille fonctionne, leurs enfants fréquentent de bonnes écoles, ils ont de l’argent. Toutes ces choses tendent à les isoler, ou à leur fournir des coussins. Certains d’entre eux – à Washington, des hauts fonctionnaires importants ; à Bruxelles, des personnalités importantes de l’Union Européenne – disposent littéralement d’une équipe chargée d’assurer leur sécurité.
Comme ils sont protégés, ils ont l’impression qu’ils peuvent faire à peu près tout, imposer n’importe quoi. Mais ils sont isolés d’une grande partie des conséquences de leurs propres décisions.
Immigration
L’une des crises les plus évidentes que traversent les États-Unis et l’Union européenne est l’immigration. C’est LE problème du moment, un problème réel et concret, mais aussi une question symbolique. Elle représente l’écart entre les gouvernements et leurs citoyens.
Évidemment , c’est le sujet qui a “fait” Donald Trump. Le Royaume-Uni quittera probablement l’UE à cause de ce problème.
En vérité, l’immigration est seulement l’un des fronts de cette bataille, mais c’est le plus saillant, en raison de la crise européenne des réfugiés et l’échec de la classe des protégés pour l’aborder d’une façon réaliste et d’une manière qui assure une sécurité aux non protégés.
Beaucoup d’Américains souffrent de l’immigration clandestine – de son impact sur le marché du travail, de ses coûts financiers, de la criminalité, et du sentiment de l’effondrement de l’état de droit. Mais les protégés vont bien: plus de travailleurs prêts à travailler pour des salaires plus faibles. Aucun d’entre eux n’est susceptible d’être heurté par les effets de l’immigration clandestine.
L’immigration est une bonne chose pour les protégés. Mais les non protégés ont regardé et ils ont vu. Et ils ont compris que les protégés ne se sont pas souciés d’eux et ils en ont déduit qu’ils ne se souciaient pas du pays non plus.
Les non protégés ont commencé à penser qu’ils ne devaient rien à l’establishment – un autre mot pour les protégés – rien, aucune loyauté particulière, aucune vieille allégeance.
Trump est le résultat de ceci.
De même, en Europe, les gens ordinaires dans les États membres ont commencé à voir l’appareil de l’UE comme un racket – une élite qui agit dans un isolement complet, s’occupant d’elle-même tout en regardant les autres avec suffisance.
L’incident
An Allemagne, l’incident qui a changé l’opinion publique contre la politique des réfugiés généreuse de la chancelière d’Angela Merkel s’est produit le jour du Nouvel An sur la place publique de Cologne. Des groupes d’hommes soupçonnés d’être des migrants fraîchement arrivés dans le pays ont touché et molesté des groupes de jeunes femmes. Cela a été qualifié de clash des cultures, et c’est ce que c’était, mais c’était hautement prévisible si un homme politique avait daigné y songer. Et ce n’était pas les protégés, les victimes – pas la fille d’un fonctionnaire de l’UE, ou d’un membre du Bundestag. C’étaient des filles de la classe classe moyenne, des non-protégées qui n’ont même pas immédiatement protesté contre ce qui leur était arrivé. Elles ont dû penser que dans l’ordre général des chose, elles n’étaient personne.
Ce qui marque ce moment politique, en Europe et aux États-Unis, c’est la montée des non protégés. C’est l’émergence de personnes qui n’ont pas beaucoup en comparaison de ceux qui ont toutes les bénédictions et qui semblent croire qu’ils les ont non pas parce qu’ils ont eu plus de chance, mais parce qu’ils sont meilleurs.
Un pays ne peut pas continuer de cette manière
Un gouvernement doit prêter attention à la réalité de la vie quotidienne de l’homme de la rue, et se préoccuper de ses craintes. C’est plus au moins de cette manière que l’Amérique fonctionnait autrefois.
Mais aujourd’hui, il semble que l’attitude de la moitié au sommet soit:
“Débrouillez-vous. Mettez-vous au diapason, petit raciste”.
Les migrants clandestins se ruent sur la frontière américaine avant l’édification du “Mur de Trump”
Le projet de Donald Trump de construire un mur le long de la frontière américano-mexicaine pour juguler l’immigration illégale semble avoir eu pour effet d’augmenter cette dernière au cours des derniers mois, affirme l’agence de presse Reuters. De nombreux Mexicains tentent leur chance avant que Trump n’arrive au pouvoir aux Etats Unis, et qu’il soit trop tard.
Selon Reuters, les patrouilles chargées de la douane et de la surveillance des frontières ont intercepté plus de 150.000 personnes tentant d’entrer clandestinement dans le pays entre les mois d’octobre et de février, soit une augmentation de 24% par rapport à l’année précédente. En outre, le nombre de mineurs non accompagnés entrés illégalement dans le pays au cours de la même période a progressé de plus de 100%.
Maintenant, avant le 8 novembre
Des entretiens avec les migrants et les passeurs montrent que beaucoup de gens tentent de passer la frontière maintenant, de peur que les Etats Unis ne décident de durcir leur politique d’immigration en cas de victoire de Trump ou d’un autre républicain aux élections présidentielles du 8 novembre prochain.
Reuters indique que les migrants affirment redouter l’élection de Trump, qu’ils voient souvent comme un futur dictateur, mais qu’en dépit de celle-ci, les Etats Unis demeurent une meilleure alternative que leur pays d’origine. Ils pensent qu’il leur sera plus difficile de passer la frontière après son éventuelle élection, compte tenu des probables mesures qu’il prendra pour les en empêcher. Les passeurs, surnommés “coyotes”, leur tiennent ce discours, leur expliquant qu’ils ont tout intérêt à entrer dans le pays maintenant.
Donald Trump, candidat républicain
Le candidat républicain à la présidence américaine les enchaîne. Il n'hésite pas à juger les femmes sur leur physique. Et quand il doit remettre en question les capacités de sa rivale, il le fait bien sûr de manière sexiste. En avril dernier, il avait partagé le tweet d’un internaute contre Hillary Clinton. "Si Hillary Clinton ne peut pas satisfaire son mari, qu’est-ce qui lui fait croire qu’elle peut satisfaire l’Amérique ? ".
Roosh V., blogueur
Ce blogueur américain qui se présente comme un « coach en séduction » (en réalité, un masculiniste, voir glossaire) balance sur la toile un tas d'idées misogynes.Un exemple ? “La valeur des femmes repose essentiellement sur leur fertilité et leur beauté, celle des hommes sur leurs ressources, leur intellect et leur force de caractère”. Mais le blogueur a également des idées bien pires. Il propose de rendre le viol légal dans la sphère privée pour l’éradiquer. “Si le viol devient légal, une fille n’entrera plus jamais dans une chambre avec un homme qu’elle ne connaît pas à moins d’être absolument sûre qu’elle est prête à coucher avec lui”
Le samedi 6 février 2016, il entendait organiser un rassemblement international, dans 43 pays différents, des adeptes de sa “philosophie”. Suite à une importante mobilisation contre ce projet sur internet, , Roosh V a finalement annoncé l’annulation de tous les rassemblements prévus.
Marion Maréchal-Le Pen
Marion Maréchal-Le Pen à propos des centres de planning familiaux : "Ce sont des facilitateurs d’IVG destinés aux femmes d’aujourd’hui habituées à se faire avorter aux frais de la princesse comme on va se faire un balayage.
Jean-François Mayet, sénateur français
Le sénateur français vient d'être désigné "macho" de l'année 2015 par le collectif féministe Les chiennes de garde. En cause, ses propos sur les femmes médecins. En associant la désertification médicale à la féminisation de la profession de médecin, il avait affirmé que "75 % des nouveaux diplômés sont des femmes et déclaré ". Elles sont quand même là pour faire des enfants. »
John Kasich, candidat républicain
L'un des cinq candidats républicains à la Maison Blanche en pleine campagne dérape avec des propos sortis tout droit d'un autre siècle: "Nous avons tout simplement une armée de gens, et de nombreuses femmes ont quitté leur cuisine pour aller faire du porte-à-porte et installer des affiches pour moi", a déclaré le gouverneur de l'Ohio (nord) lors d'une rencontre avec des électeurs à Fairfax (Virginie, est). Très critiqué, notamment par Hilary Clinton, il a fini par présenter ses excuses.
Kerem Demirbay, joueur de football
Arbitré par une femme lors d'une rencontre de football, le joueur Kerem Demirbay, du club allemand Fortuna Düsseldorf, s'est emporté contre Bibiana Steinhaus après un carton jaune: "Les femmes n'ont pas de place dans le football masculin". Des propos sexistes immédiatement sanctionnés par le club qui suggère d'ailleurs que Demirbay "monte sur la pelouse d'un match de football chez les femmes en tant qu'arbitre". Le joueur s'est toutefois excusé.
Les dirigeants d'un village de l'Etat de Gujarat en Inde
"Les dirigeants de la communauté ont estimé que comme pour l’alcool, l’usage des téléphones mobiles pour les femmes non mariées était une nuisance pour la société", a déclaré le chef du village, Devshi Vankar qui estime que le téléphone distrait les jeunes femmes car elles devraient plutôt se concentrer sur leurs études et leurs tâches ménagères. Cette interdiction a donc été décidée au début du mois de février dans ce village de 2000 habitants en Inde. Surprise à parler dans un GSM, une jeune femme devra s’acquitter de 2 100 roupies (27€) d'amende. Une prime de 200 roupies (2, 6€) est également promise à tous ceux qui dénonceraient les fraudeuses.
Le Dalaï-Lama
Pourtant progressiste sur un tas de sujets comme l'homosexualité par exemple, le dalaï-lama reste plutôt rétrograde lorsqu'il s'agit des femmes. Interviewé en septembre dernier par la BBC, le chef spirituel ne s'oppose pas à une dame pour lui succéder un jour. Mais s'il rappelle que les femmes devraient "avoir plus d'importance dans le monde", il dérape: "si c’est une femme, elle devrait avoir un visage très très séduisant (...) Sinon, elle sera inutile". "Vraiment ?" se demande le journaliste étonné par ce propos. Blague ou non, le Dalaï-Lama répond: "Non, c'est vrai". En 2013, il avouait déjà son penchant pour les femmes séduisantes en soulignant "que pour les maris, une large partie de l’argent est utilisée par les épouses".
Bulent Arinc, vice-Premier ministre turc
Bruyamment contesté par une élue du parti prokurde HDP en juillet dernier, Bulent Arinc perd patience et lance à l'avocate Nursel Aydogan: "Madame, restez tranquille. En tant que femme, tenez-vous tranquille! " Ses propos transmis en direct à la télévision ont vite enflammé les réseaux sociaux. Le vice-premier ministre avait déjà créé la polémique en 2014 en affirmant que les femmes ne devraient pas rire en public.
Gilbert Arenas, joueur de basketball
L'ex-meneur des Washington Wizards en NBA, Gilbert Arenas, s'est attiré les foudres de la ligue féminine nord-américaine de basket, et de bien d'autres encore. En décembre dernier, le basketteur postait sur son compte Instagram une vidéo de joueuses en petite tenue, le tout accompagné de ces mots: "Voilà ce que l’Amérique espérait quand ils ont lancé la WNBA en 1996. Pas un tas de gonzesses qui courent et ressemblent à tout le casting d’Orange Is The New Black… Ne vous méprenez pas, quelques-unes sont mignonnes, mais il y en a beaucoup de moches. Si Skylar Diggins (joueuse du Tulsa Shock, ndlr) était habillée comme ça, je m’en foutrais qu’elle rate tous ses lay-ups. J’achèterais des places à l’année et je ne sais même pas où est Tulsa ! Et si vous pensez que c’est sexiste, c’est que neuf fois sur dix vous êtes la moche, et on n’a pas payé pour venir vous voir jouer, de toute façon."
José Paulet, bourgmestre de Gesves
Lors d'un conseil communal en mars dernier, le bourgmestre de Gesves a rétorqué à la conseillère Cécile Barbeaux qui s'excusait pour son retard en raison de sa charge de famille: "Quand on a des enfants, on ne fait pas de politique".
Obama tacle Cameron et Sarkozy à propos de l'intervention en Libye
Il revient notamment sur les conditions dans lesquelles une coalition conduite par la France et le Royaume-Uni (puis relayée par l'Otan) a mené en 2011 des raids aériens en Libye qui ont conduit à la chute du régime de Mouammar Kadhafi.
Cameron jugé distrait, Sarkozy vantard
Depuis, l'Etat libyen s'est effondré, les milices rivales se disputent le pouvoir, et l'organisation Etat islamique (EI) a profité de la situation pour monter en puissance. "La Libye est plongée dans le chaos", constate le président américain
Lorsque je me demande pourquoi cela a mal tourné, je réalise que j'étais convaincu que les Européens – étant donné la proximité de la Libye – seraient plus impliqués dans le suivi.
“Vous avez utilisé tellement d’encre à essayer de nous convaincre que Donald Trump n’est pas fait pour cette fonction de président (« Time to fire him », du 27 février).
Pensez-vous que le type de personnes qui lit votre publication érudite envisagerait de voter pour lui ?
Probablement pas”, écrit le lecteur Mark Kraschel, de Portland, dans l’Oregon (USA), au courrier des lecteurs de The Economist.
“Les personnes qui voteront pour “Le Donald” sont des gens amers et désœuvrés que le dernier candidat Barak Obama pour lequel vous nous avez passionnément supplié de voter, a dénigrés durant sa campagne. La vie n’a pas été facile pour ces mêmes personnes désœuvrées ces huit dernières années et, au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, elles sont folles de rage.
Le gouvernement ne fait rien pour nous. Il y a peu de bons emplois, nous sommes embourbés avec un système de soins de santé qui est une vraie plaisanterie, le peu de droits dont nous jouissons encore sont menacés et l’avenir de nos enfants semble sombre".
Révolution
Nous n’avons pas le pouvoir de fomenter une révolution, tout en menant de front deux emplois à temps partiel pour arriver à joindre les deux bouts, donc, tout ce que nous pouvons faire est d’émettre une protestation contre le cauchemar digne de Dickens que les élites ont créées pour nous en votant.
Apparemment, personne n’a écouté (Républicains ou Démocrates) ce que nous essayions de dire en 2012.
Quand viendra novembre, vous entendrez à nouveau parler de nous, haut et fort.”
Le candidat présidentiel républicain Ted Cruz a obtenu samedi le soutien de l’ensemble des 34 délégués républicains dans l’État du Colorado. C’est arrivé lors d’une convention spéciale du GOP (Grand Old Party) au cours de laquelle aucun caucus (élections) n’a eu lieu, mais où les électeurs ont désigné leur candidat.
La victoire a été célébrée d’une façon assez spéciale par le parti républicain.
Les votes venaient juste d’être comptés lorsque le compte Twitter officiel du GOP du Colorado a émis le tweet qui suit: (“Nous l’avons fait. #NeverTrump “)
Quelques minutes plus tard, le tweet a été supprimé, mais la boîte de pandore avait été ouverte. La direction du parti a immédiatement envoyé un tweet expliquant qu’il était la conséquence d’un accès non autorisé et qu’il ne représentait pas l’opinion du parti, pour désengager sa responsabilité. “Nous allons enquêter sur cet incident”, conclut son message.
La perte du Colorado ne remet pas en cause l’avance de Trump dans cette campagne présidentielle. Avec 743 délégués acquis à sa cause, contre 511 pour Ted Cruz, et 143 pour John Kasich, il la domine largement.
Lui-même ne semble pas avoir jugé qu’une victoire dans le Colorado était décisive : le magnat de l’immobilier avait passé une partie de la journée du samedi au mémorial du 11-Septembre, à New York. Dans l’Etat de New York, qui est le sien, et où il est largement en tête dans les sondages, il devrait recueillir 95 votes le 19 avril prochain.
Pourtant, Trump a mis en garde les élites républicaines contre la tentation de “priver les électeurs de leurs droits avec des manigances corrompues”. “Je le dis au RNC [la Commission Nationale Républicaine], et je le dis au parti républicain : vous allez avoir de gros problèmes messieurs, parce que les gens n’aiment pas ce qui se passe” .
Trump lui-même prend Bernie Sanders en pitié
“Nous gagnons les Etats et nous n’obtenons pas les électeurs”, a déclaré Trump, se référant à l’Etat de la Louisiane où il a devancé Cruz de plus de 3%, mais où Cruz disposera de plus de délégués de l’Etat en sa faveur pour la convention. “Notre système est corrompu”. Il a même eu un bon mot pour son candidat démocrate rival Bernie Sanders:
“Soyons honnêtes, regardez Bernie. Il gagne, gagne et gagne, et j’entends dire qu’il n’a aucune chance. Le système est pourri, les gars.”
Trump faisait allusion ainsi au système de “super-délégués” applicable au sein du Parti démocratique. Contrairement à d’autres électeurs, les «super-délégués» ne sont pas tenus de choisir le candidat qui a remporté la victoire dans leur pays d’origine, mais ils peuvent choisir qui ils veulent. La plupart de ces électeurs sont déjà dans le camp Clinton.
Une “convention brisée” … Paul Ryan entre en scène
Et maintenant, au Parti républicain, de plus en plus de gens considèrent que la convention est “brisée”. Cela signifierait qu’aucun des candidats n’aurait obtenu le soutien de la moitié des électeurs et que la convention pourrait donc nommer quelqu’un d’autre. Dans ce contexte, le nom d’un troisième candidat circule désormais: Paul Ryan, l’ancien colistier de Mitt Romney en 2012 et actuel président de la Chambre des représentants.
Kevin est avocat new-yorkais, Lloyd chef d'entreprise, et Christopher, qui avait voté pour Barack Obama, travaille dans la construction. Qu'ont-ils en commun? Ils soutiennent le républicain Donald Trump.
Aucun d'eux ne vit dans la misère. Ils ont des opinions variées mais partagent la même frustration de l'économie et des politiciens, et la même impression d'un déclin du prestige de l'Amérique.
Les partisans du milliardaire sont souvent décrits comme des Blancs peu éduqués, aux revenus modestes. Mais dans le nord de l'Etat de New York, où Trump se qualifie de "personne la plus populaire qui ait jamais vécu", l'importance de son soutien met en lumière un attrait qui dure, alors même que l'appareil républicain complote à sa chute.
"Je ne pense pas qu'il soit l'Hitler que tout le monde redoute, je ne le pense vraiment pas, et je suis New-Yorkais, j'ai grandi avec ce gars", déclare à l'AFP Lloyd Knecht, 59 ans, patron d'une entreprise de chauffage et d'air conditionné de 30 personnes.
Il travaille à Binghamton, qui n'est plus que l'ombre de son passé prestigieux quand IBM y employait jusqu'à 20.000 personnes.
Le départ graduel d'IBM et d'autres entreprises, emportant emplois et technologies à l'étranger, a laissé un taux de chômage supérieur à la moyenne nationale et un taux de pauvreté supérieur à la moyenne de l'Etat de New York. La population a fondu.
Lloyd Knecht, qui se présente comme un républicain penchant à gauche, s'inquiète de l'augmentation des salaires et charges, bien qu'il soit favorable à "une sorte d'assurance maladie nationale", et craint un ralentissement de l'économie.
Le message populiste de Trump, promettant de faire revenir les emplois et de restaurer la fierté nationale, touche une corde sensible dans une région qui s'est longtemps sentie oubliée par l'Etat et les politiciens à Washington: le démocrate Bernie Sanders était cette semaine le premier candidat à la présidence à visiter Binghamton depuis George W. Bush il y a 16 ans.
Trump a une avance confortable dans les sondages avant la primaire dans l'Etat mardi, avec 53,4% des intentions de vote, selon une moyenne établie par RealClearPolitics.
Christopher Love, syndicaliste qui travaille dans la construction, vit depuis 42 ans dans la région. Il a vu Binghamton se transformer d'une "vallée d'opportunités" en une "ville fantôme".
Son fils adolescent s'est enrôlé dans l'armée, pour ne plus travailler à compter bouteilles et cannettes.
Pour lui, Trump est le seul candidat à parler des questions qui le concernent. "Nous devons changer quelque chose. Ce que nous avons fait depuis 30 ans ne marche pas." Il voit les défauts du milliardaire, connait ses divorces adorés des tabloïds, ses échecs en affaires, ses déclarations politiques douteuses, et les insultes qu'il assène. Il dit que cela le rend humain et sympathique, qu'il est peut-être imparfait, mais que c'est le meilleur du lot.
Son adversaire à droite, Ted Cruz, est détesté pour avoir critiqué les valeurs de New York. Les républicains de Binghamton interrogés par l'AFP le jugent trop extrême, trop religieux, antipathique, et même "effrayant".
"Les gens sont dégoûtés"
Ils écartent John Kasich qui n'a gagné qu'un Etat, le sien. Pourquoi aiment-ils Trump? "C'est juste la frustration de gens qui ont voté pendant des années, et ils sont dégoûtés, fatigués, même désensibilisés", répond Christopher Love.
Conrad Taylor, 19 ans, étudiant et conseiller municipal démocrate à Binghamton, pense que la ville universitaire est majoritairement démocrate. Selon lui, Trump est populaire à la périphérie. "Est-ce que je pourrais voter pour Trump? Non. Mais je peux facilement comprendre pourquoi tant de gens dans notre région pensent qu'il est un bon candidat", dit ce soutien de Bernie Sanders.
La campagne lancée au sein des républicains pour priver Trump de l'investiture provoque la fureur chez les sympathisants du parti à Binghamton. "Ils veulent leur petit pouvoir à eux et j'en ai vraiment ras-le-bol", dit Kevin Guyette, avocat et qui reproche à son parti de nier le changement climatique, marginaliser les femmes et expliquer le monde à travers la Bible.
"Les républicains ont montré à quel point ils sont stupides. Ils font des déclarations qui défient la logique, l'économie, la science. S'ils continuent à se conduire comme des enfants, je suis prêt à changer d'affiliation".
Pourquoi Obama s’intéresse-t-il tant à l’Europe soudainement ?
Lors d’une visite à Hanovre, en Allemagne, le président américain Barack Obama a exhorté l’Europe à resserrer ses rangs. Il a mis en garde contre le nationalisme extrême et a salué la politique d’accueil des réfugiés de la chancelière allemande Angela Merkel. Les commentateurs se demandent pourquoi diantre Obama se montre si intéressé par l’Europe, juste au moment où sa présidence touche à sa fin ?
Hillary Clinton
Pour le journal suisse Corriere del Ticino, l’objectif d’Obama est de soutenir la candidature d’Hillary Clinton :
“Au cours des deux dernières étapes de sa tournée d’adieu, au Royaume-Uni et en Allemagne, le désir d’Obama d’un rapprochement avec l’Europe est devenu particulièrement clair. Une Europe avec laquelle il avait pourtant souvent pris ses distances au cours des 8 dernières années. (…)
On peut donc se demander pourquoi Obama a soudain décidé de se rapprocher une nouvelle fois de l’Europe. Il y a deux raisons pour cela. D’un côté, le président américain a réalisé qu’il n’était pas dans les intérêts des Etats Unis de se passer du Vieux Continent, sur le plan militaire, comme sur le plan économique.
D’un autre côté, Obama s’est rendu en Europe pour participer à la campagne des élections. Pas pour lui, mais pour Hillary Clinton, et contre la menace de l’isolationnisme que représente le candidat républicain en tête Donald Trump”.
Intérêt personnel
Pour le quotidien allemand Tageszeitung, les louanges qu’Obama a adressées à Merkel pour sa politique des réfugiés étaient purement intéressées :
“A l’exception de leurs équivalents en Europe de l’Est, ces nouveaux partis de droite ont une chose en commun : en termes de politique étrangère, ils se tournent plutôt vers Moscou que Washington. Si leur montée en puissance se poursuit, les relations transatlantiques pourraient connaître leur plus grande crise depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Il est donc également dans l’intérêt des États-Unis de soutenir les forces pro-européennes et leur figure de proue Angela Merkel. Mais les bons mots suffiront-ils ? Obama ne devrait-il pas également fournir une aide pratique à sa vieille amie l’Europe ? Les États-Unis ont contribué aux causes de l’exode actuel, mais pour le moment, ils n’ont même pas accueilli 10.000 réfugiés syriens. Si Obama acceptait d’en prendre un contingent digne d’être mentionné, cela soulagerait l’Europe de sa pression … Et alors, les populistes de droite perdraient vraiment de leur élan”.
L’Europe doit s’en sortir seule
Pour Bart Sturtewagen dans De Standaard, les Etats Unis ne cherchent qu’à protéger leurs propres intérêts, et ils n’interviendront pas pour aider l’Europe :
“Cette distance se manifeste à un moment où la cohésion interne de l’Europe n’a jamais été aussi fragile au cours du dernier demi-siècle. Nous laissons le président turc Erdogan nous ridiculiser, Poutine défier notre autorité. Au même moment, l’un des Etats membres les plus importants se paye le luxe d’un référendum sur une possible sortie. C’est comme si nous étions en train de jongler avec notre propre faiblesse. Dans le monde d’aujourd’hui, et sans aucun doute, dans celui de demain aussi, nous payerons le prix fort pour un tel laxisme”.
Après avoir remporté quatre des cinq primaires organisées mardi dans l’Est des Etats-Unis et n’avoir laissé que des miettes à son adversaire Bernie Sanders, qui a gagné dans le seul Rhode Island, Hillary Clinton peut désormais considérer que les jeux sont faits et qu’elle sera en novembre la première femme à briguer la présidence du pays. Il reste désormais 1 206 délégués démocrates à attribuer et il ne lui en faut plus que quelque deux cents pour franchir le seuil des 2 383 nécessaires à l’investiture. On comprend qu’elle ait appelé mardi soir le parti à se rassembler derrière elle, même si son concurrent semble décidé à poursuivre la lutte jusqu’au bout - ce que Mme Clinton avait elle-même fait au demeurant quand elle affrontait Barack Obama en 2008.
Son probable adversaire républicain dans la course à la Maison-Blanche, Donald Trump, a des raisons comparables de se réjouir, quand bien même la suite de l’aventure n’est pas marquée pour lui du même sceau de la certitude absolue. Il l’a emporté partout mardi, ce qui n’est en soi pas réellement surprenant parce que les cinq Etats en jeu (Pennsylvanie, Maryland, Delaware, Connecticut et Rhode Island) présentaient un profil électoral comparable à l’Etat de New York où le milliardaire avait triomphé le 19 avril. Ce qui est remarquable, en revanche, et de bon augure pour lui, c’est la marge avec laquelle il s’est imposé. Donald Trump a allègrement dépassé la barre des 50 % des suffrages, distançant souvent de trente points ses deux derniers rivaux, Ted Cruz et John Kasich, et ne leur laissant en fin de compte qu’une maigre poignée de délégués alors qu’ils avaient solennellement scellé dimanche soir une alliance pour barrer la route à l’homme d’affaires new-yorkais.
Donald Trump a présenté un programme de politique étrangère placé sous le mot d'ordre "America First". Il propose notamment de faire contribuer davantage les alliés de Washington au financement de leur défense, faute de quoi ils devraient se débrouiller seuls.
Il promet de "dépoussiérer" la diplomatie américaine.
Il s'en est par ailleurs vivement pris à Barack Obama, auquel il reproche de ne pas avoir fait le nécessaire pour éradiquer les djihadistes de l'Etat islamique et d'avoir laissé la Chine prendre l'ascendant sur les Etats-Unis.
Il a toutefois affirmé que l'amélioration des relations avec Pékin, comme avec Moscou, serait une priorité pour lui une fois installé à la Maison blanche.
"Je n'hésiterai pas à recourir à la force militaire s'il n'y a pas d'alternative. Mais si l'Amérique doit se battre, elle doit le faire pour gagner. Je n'enverrai jamais les meilleurs d'entre nous à la bataille si ce n'est pas nécessaire et je ne le ferai que si nous avons un plan pour obtenir la victoire", a-t-il assuré.
Sur le plan diplomatique, l'apaisement des tensions avec la Russie, attisées par le conflit syrien, est selon lui possible à condition que les Etats-Unis soient "en position de force", ce qui s'applique également à la Chine.
"La Chine respecte la force et, en la laissant prendre économiquement le dessus sur nous, nous avons perdu son respect", a-t-il jugé.
Il propose en outre de réunir séparément les Etats membres de l'Otan et les alliés asiatiques des Etats-Unis qui profitent du "parapluie américain" pour négocier un "rééquilibrage" du financement de leur défense.
"Les pays que nous défendons doivent payer pour cette défense. Sinon, les Etats-Unis doivent être prêts à laisser ces pays se défendre eux-mêmes. Nous n'avons pas le choix", a affirmé le candidat, qui promet de "rendre sa grandeur à l'Amérique".
"Le recours à la force peut être dicté par les événements", a-t-il poursuivi, évoquant la lutte contre l'Etat islamique. "Mais c'est aussi un combat philosophique, comme notre long combat pendant la guerre froide".
Disposez-vous d’une réserve de 400 $ (350 euros) que vous pourriez utiliser immédiatement en cas d’urgence ? Même si une telle somme ne semble pas insurmontable, des chiffres récents de la Réserve fédérale américaine (FED) montrent que plus de 47% des Américains devraient emprunter ou vendre quelque chose pour disposer de cette somme. Cette incertitude financière est évoquée par le journaliste, historien et critique de cinéma Neal Gabler dans un article du magazine The Atlantic intitulé “The secret shame of middle class Americans” (la honte secrète de la classe moyenne américaine). Il sait de quoi il parle : Gabler fait lui-même partie de ces 47%.
Bien qu’il semble être un écrivain à succès qui possède une maison dans les Hamptons, ses finances sont dans un état déplorable, en raison d’une série de mauvais choix faits sur plusieurs années.
Comme beaucoup d’Américains, Gabler a constamment souhaité que des jours meilleurs arrivent : “Je n’ai jamais imaginé que je ne gagnerais pas assez.” Des millions d’Américains sont tombés dans le même piège. Le “rêve américain” voudrait vous faire croire que ceux qui travaillent dur grimperont toujours plus haut. Ajoutez à cela un diplôme d’université et vous avez tout ce qu’il vous faut.
Mais pour une grande partie du pays, cette automaticité ne fonctionne plus. Non pas parce que les Américains n’épargnent plus suffisamment, ou qu’ils dépensent trop (les deux sont souvent le cas), mais tout simplement parce que de moins en moins d’opportunités se présentent.
Presque toute la richesse qui a été créée au cours des dernières années n’a bénéficié qu’à 10% des salariés. Une famille de la classe moyenne gagne aujourd’hui 7% de moins qu’il y a 15 ans, en tenant compte de l’inflation.
Une histoire dévastatrice
Pas étonnant que la reprise économique semble être un mensonge pour de nombreux Américains. Le taux de chômage n’est que d’environ 5%, et il n’y a jamais aussi peu de chômeurs depuis 1973. Mais ces chiffres cachent “une histoire dévastatrice” de perte de salaire et la situation précaire dans laquelle des millions de personnes, qui travaillent moins qu’elles ne le souhaiteraient, sont tombées.
En 2008 67,3% des Américains travaillaient, mais ce chiffre est tombé aujourd’hui à 62,6%. En d’autres mots, des millions de personnes ont renoncé à chercher un emploi, même si elles seraient trop heureuses d’en trouver un. En outre, ce n’est plus le nombre d’emplois qui compte, mais la qualité de ces emplois.
La classe moyenne vulnérable
Le nombre de personnes qui sont entrées dans la “1099 Economy”, c’est à dire les freelances et autres personnes à leur compte, a augmenté depuis 2005 pour passer de 10% à 16% aujourd’hui. Ces gens tombent dans la catégorie des “personnes au travail”, même si la nature de ce travail est extrêmement précaire et imprévisible.
De tous les nouveaux emplois qui ont été créés entre 2008 et 2012, 44% entrent dans la catégorie des emplois peu rémunérés du secteur des services.
Parmi les millions de personnes qui peuvent se revendiquer de ce que l’on appelle “la réussite à l’américaine” très peu se sentent aussi prospères. Elles ne parviennent à conserver leur place sur l’échelle de carrière qu’au prix d’un dur labeur. Et il suffirait de très peu pour les en faire tomber.
Quelques flèches lancées par Obama en direction de Trump:
Barack Obama a enjoint les étudiants à ne pas regretter un hypothétique âge d'or américain, estimant que "le bon vieux temps n'était pas si bon", citant les discriminations raciales, la pauvreté ou la place des femmes dans la société.
"Le monde est plus interconnecté que jamais. Construire des murs n'y changera rien. Aucun mur ne pourrait arrêter les épidémies de Zika ou d'Ebola, ou ne résoudrait les problèmes de compétitivité liés à la mondialisation. Cela ne dopera pas notre économie et n'améliorera pas notre sécurité. Isoler ou dénigrer les musulmans, ou suggérer qu'ils soient traités différemment aux frontières, cela va à l'encontre non seulement de nos valeurs, mais de ce que nous sommes. Cela contredit le fait que notre croissance, nos innovations, notre dynamisme ont toujours été nourris par notre capacité à attirer les meilleurs des quatre coins de la planète".
Le président américain a ensuite dénoncé les hommes politiques qui rejettent selon lui, au nom du politiquement correct, la science et la raison.
"En politique comme dans la vie, l'ignorance n'est pas une vertu", a-t-il dit. "Ce n'est pas cool de ne pas savoir de quoi vous parlez. Cela n'a rien à voir avec être franc ou dire la vérité, ou lutter contre le politiquement correct. C'est juste que vous ne savez pas ce que vous dîtes", a ajouté Barack Obama, dans une référence claire à Donald Trump, qui se vante d'être un candidat politiquement incorrect.
Le président américain Barack Obama, qui a fait campagne en se présentant comme le candidat anti-guerre, et qui est détenteur du Prix Nobel pour la paix 2009, est le président qui aura été le plus en conflit au cours de toute l’histoire des Etats-Unis.
Une analyse du New York Times montre qu’au cours de ses deux mandats (presque huit ans, sachant qu’il quittera la Maison Blanche dans 9 mois, exactement le 21 janvier prochain), les Etats-Unis auront été constamment en guerre sur plusieurs fronts.
“Aucun président ne veut être le président de la guerre”, observe Eliot A. Cohen, un historien militaire. “Obama considère la guerre comme un instrument qu’il utilise vraiment à contrecœur.”
8 pays
Il est vrai que le nombre de militaires américains vivant à l’étranger dans des zones de conflit est bien plus faible qu’il ne l’a été. On ne compte plus “que” 4087 soldats en Irak et 9800 en Afghanistan, contre 200.000 sous la présidence de George Bush. Mais Obama a autorisé des frappes militaires contre des groupes terroristes en Libye, au Pakistan, en Somalie, et au Yémen.
The Atlantic a publié une carte qui montre les théâtres de guerre dans lesquels les Etats-Unis sont actifs. Elle révèle que les Américains ont aussi déployé des troupes au Cameroun et en Ouganda. Au total, l’administration Obama intervient militairement dans 8 pays actuellement.
Plus de drones, moins de soldats
Les chiffres du Département américain de la Défense montrent que sous l’administration Obama, on a déploré 60% de victimes de guerre de moins que sous le mandat de George W. Bush. (2 019 contre 4 864). Cette évolution est largement liée à la préférence d’Obama pour les frappes de drones, dont le nombre a fortement augmenté au cours de ces dernières années. Obama aurait ordonné 503 contre 52 pour Bush.
La guerre, l’expression de la folie humaine (Extrait du New York Times):
“Ses plus proches conseillers affirment qu’il a beaucoup compté sur des opérations secrètes limitées et des frappes de drones parce qu’il est soucieux des dangers d’une escalade et qu’il est depuis très longtemps sceptique quant à l’efficacité des interventions militaires américaines.
Publiquement, M. Obama a reconnu très tôt la contradiction entre le message de sa campagne et les réalités du gouvernement. Lorsqu’il a accepté le Prix Nobel de la Paix en décembre 2009, il a déclaré que l’humanité devait concilier deux vérités apparemment inconciliables
– que la guerre est parfois nécessaire,
- et la guerre est aussi, d’un certain niveau, l’expression de la folie humaine”
“Les Américains vont bientôt élire un président qu’ils n’aiment pas”
Les Américains vont bientôt élire comme président une personne qu’ils n’aiment pas. Cela peut sembler surréaliste, comme l’écrit Ruth Marcus dans le Washington Post, mais c’est ce qui ressort dans les sondages, en supposant qu’Hillary Clinton remporte la nomination du côté démocrate, et que Donald Trump l’emporte côté républicain.
C’est la première fois que lors des élections présidentielles aux États-Unis, les candidats sont perçus de manière si négative. Un sondage du Wall Street Journal – NBC place la cote des personnes favorables à Trump à -41 : 65% (!) des électeurs le perçoivent de manière négative, contre 24% qui en ont une vision positive. Quant à Clinton, sa cote a chuté à -24 (avec 56% des personnes défavorables et 32% favorables).
C’est du jamais vu. Pour remettre cela en contexte, il faut comprendre que les deux candidats “sont plus impopulaires que les candidats qui ont perdu les élections présidentielles de chacun des cinq derniers cycles d’élections”.
Est-ce que ça compte ? Certains politologues pensent que non. La popularité n’est plus si importante pour les présidents de nos jours, disent-ils, parce qu’avec un Congrès dans l’impasse, les leaders se reposent plus sur leur pouvoir administratif que sur leur capacité à rallier les gens.
« Peut-être bien. Mais ce concours d’impopularité qui se déroule sous nos yeux ne peut rien signifier de bon pour notre démocratie, ni pour la présidence à venir », conclut Marcus.
« Pourquoi les pauvres votent à droite » de Thomas Frank.
http://agone.org/elements/pourquoilespauvresvotentadroite
(Pourquoi les pauvres votent à droite: comment les conservateurs ont gagné le cœur des États-Unis (et celui des autres pays riches)
Le centième anniversaire du début de la guerre 14-18 devrait être une opportunité non seulement pour nous rappeler les atrocités commisent par nous et par d’autres mais aussi pour nous expliquer le POURQUOI de cette guerre et de la suivante.
Pourquoi Jean Jaurès a t-il été assassiner juste avant le début de la guerre alors qu’il tentait depuis des années d’unir tous les travailleurs de ces pays (pour empêcher cette guerre) qui allaient entre-tuer alors que cette guerre ne devait pas être celle des travailleurs?
La vidéo suivante donnera très certainement un éclairage très diffèrent sur les véritables enjeux et raisons de cette guerre:
http://vimeo.com/99236165
Cette vidéo inclus également des commentaires très intéressant par Anne Morelli (Anne Morelli est une historienne belge d’origine italienne, spécialisée dans l’histoire des religions et des minorités, Professeur à l’ULB).
La très grande majorité d’entre nous sommes des « pauvres ».
La définition d’un « pauvre » n’est pas liée au salaire/pension/aide sociale perçue.
Elle est l’état d’une personne qui survit seulement et seulement si elle a un travail rémunéré, ou bien une aide sociale, ou bien une pension de survie. C-à-d le résultat d’une certaine redistribution des richesses produites par les travailleurs. Si une de ces trois conditions de survie tombe et que nous sommes incapable de subvenir à nos familles alors nous sommes des « pauvres ».
Depuis 30 ans, la tendance est vers une redistribution des richesses de plus en plus limitée.
La réalité est que le gâteau à partager est de plus en plus conséquent mais les mécanismes de redistribution ont changés à cause de l’appauvrissement des états (qui sont le seul garant de cette redistribution). Les états ont été appauvris non pas par les travailleurs mais par les mécanismes de plus en plus sophistiqués permettant d’éluder l’impôt à très grande échelle et par la facilité avec laquelle on déplace les capacités de production.
La crise financière de 2008 n’a pas été créée ni par les travailleurs ni par nos états. Mais nous les travailleurs et nos états ont été obligés de payer les erreurs commissent par d’autres. Décapiter un homme est une violation flagrante des droits de l’homme par contre des entreprises privées dilapidant l’argent des états et de ses travailleurs n’est pas une violation de ces droits!! Chercher l’erreur?
N’oublions pas que nos parents, grand-parents et arrière grand-parents ont parfois payé de leur vie leur combat pour rééquilibrer le partage du pouvoir (donc le partage des richesses produites) entre les travailleurs et le capital. Malheureusement et ce depuis 30 ans le grand bond en arrière est en marche. Et nous sommes les grands coupables par le fait d’avoir laisser faire.
Ce grand bon en arrière est seulement possible si nous acceptons et alimentons ces soi-disant conflits entre « pauvres » pendant que ceux qui possèdent le vrai pouvoir s’occupent et traitent les vrais enjeux de sociétés. A leur seul profit bien évidement.
A la radio, cette semaine à propos de l’élection présidentielle en Autriche: là-bas les jeunes, principalement, votent « extrême droite ».
Une des raisons invoquée par cette personne est que seulement 20% des jeunes ont un diplôme de l’enseignement supérieur.
Donc une très grande majorité de ces jeunes ont un boulot précaire, mal payé, et souvent pas très motivants.
Le discours des extrêmes là-bas est très orienté vers ces jeunes très mécontent de leur situation.
Posons nous quelques questions simples quant à qui profite une communautarisation croissante des sociétés dites démocratiques?
Qui a intérêt à diviser les peuples en religions, sectes et communautés? Cela n’est certainement pas l’intérêt des travailleurs donc c-à-d la très large majorité des habitants de nos pays.
La plupart de nos pays, y inclus la Belgique, donc nos politiques jouent avec le feu en attisant les bases de soi-disant conflits non seulement communautaires mais également religieux et sociaux.
Nos politiques ayant perdu le contrôle économique et financier des activités humaines, ils tentent de se rappeler à nos souvenirs en provoquant ces « petits » conflits qui ont la particularités d’opposer des pauvres (vous et moi les simples travailleurs) à d’autres encore plus pauvres (les immigrés entre autres).
Cela est une manière de faire très efficace et très éprouvée.
Dernièrement j’ai lu un livre très éducatif expliquant comment les habitants de l’état du Kansas ont été manipulés par les politiques.
Cela est parfaitement applicable à nos pays également.
Politiques dont l’objectif étaient de créer des sujets à controverse qui opposaient les peuples, les communautés, les habitants donc les travailleurs entre eux.
Diviser pour régner. Cela est connu par ceux qui possèdent mais est trop souvent oublié par ceux qui ne possèdent rien ou qui pensent posséder quelque chose puisqu’ils sont devenu propriétaires d’un petit machin unique résultat tangible après une vie de 40 ou 45 ans de dure labeur.
Ce fait doit être un élément qui correspond à la plupart d’entre nous.
Donc il s’agit de diviser la société en clans, donc diviser le monde du travail et enfin permettre à la main céleste du grand capital de s’occuper des vrais problèmes (c-à-d la finance, l’économie, l’emploi) pendant que les peuples se divisaient en se disputant sur des sujets créé de toute pièce pour détourner leur regard des vrais problèmes.
Un autre exemple à méditer et plus - ici il s’agit du nouveau gouvernement de Croatie (droite/extrème droite).
Ces attitudes plus le blocage du gouvernement croate (le seul blocage de tous les pays de l’EU) à l’ouverture de plusieurs chapitres de négociations avec la Serbie sont le résultat des dernières élections. La Croatie à été vendue à toutes sortes d’investisseurs (un terme plus policé que celui de rapaces ou voleurs) avec comme résultat un appauvrissement manifeste de l’état (en état de faillite virtuelle) et bien sur de la population complètement déboussolées.
Pour ajouter un peu de piment le Vatican se prépare à canoniser un cardinal croate qui était un fervent supporter pendant la guerre 40/45 des adeptes du régime nazi instauré en Croatie à l’époque.
Des cortèges de « chemises brunes » circulent dans la capitale Zagreb.
Le match de foot contre Israël il y a quelques semaines a permis des débordements anti-juif d’une ampleur invraisemblable.
Les commémorations de la libération du camp Croato-Nazi de Yassenovac en Croatie ont été boycottées par toutes les associations représentant les victimes de génocide (40/45) Juifs, Serbes, Gypses, tellement la situation fascisante est présente.
Mais silence dans nos médias et de la part de nos politiques.
Circulez il n’y a rien à voir.
Alors, au moins, ne nous laissons pas nous diviser pour leur permettre de mieux régner!
Écrit par : Don Quichote | 25/05/2016
Pas étonné de constater le sérieux, la profondeur des réflexions de Don Quichotte. Du débat de haut niveau, bravo!
Je suis pris par le temps et ne pourrai ni écouter complétement la vidéo ni faire part de mes réflexions par rapport à tout ce que j'ai vu, lu et entendu.
Juste quelques remarques rapides et incomplètes :
- la naissance d'une bourgeoisie industrielle - qui se "sert" des masses populaires pour remplacer les derniers empires royaux par des empires économiques - est également un facteur important dans le déclenchement de la guerre ainsi qu'en premier lieu, les batailles d'hégémonie entre l'Allemagne, l'Angleterre et la France pour s'approprier les territoires mais surtout les richesses pétrolières du Moyen Orient
- la solidarité internationale des "damnés de la terre" ne semble marcher que lorsque la situation économique est bonne pour tout le monde. Dès qu'apparaissent les difficultés, le repli identitaire et nationaliste est présent dans TOUS les pays (struggle for life)
- je n'adhère pas totalement aux "confrontations entre les multinationales du nord et celles du sud, surtout l'Afrique". Pratiquement nulle part, on ne parle plus des problèmes de natalité et de surpopulation surtout dans les pays d'Afrique. Prochaine bombe qui nous explosera à la figure. Erik Orsenna en parlait un peu dans une émission radio et mentionnait que le taux de natalité au Mali est passé de 6.8 enfants à 7.3 enfants par femme... Hallucinant; mais que vont-ils manger, que vont-ils faire? Sans parler du Nigéria qui devrait passer la barre des 600 millions d'habitants à l'horizon 2050/2060. Envoyer des ONG et des médecins sans frontières et autres et de l'aide alimentaire et des fonds qui souvent servent à acheter des armes, est-ce bien la solution? Effrayant...
Écrit par : Fredo | 26/05/2016
Trump veut aussi bâtir un mur… En Irlande
Pendant des mois, Donald Trump a martelé son projet pour stopper l’entrée d’immigrants illégaux sur le territoire des Etats Unis : la construction d’un mur à la frontière avec le Mexique. Mais il semble qu’il veuille aussi faire bâtir un mur en Irlande.
Cette fois-ci, il s’agit de protéger un terrain de golf que Trump possède dans le pays contre les inondations liées au réchauffement climatique. Un phénomène que Trump avait qualifié de “concept créé par et pour les Chinois dans le but de nuire à la compétitivité de l’industrie américaine”.
Dans ses discours de campagne, Trump nie toujours l’existence du réchauffement climatique. Jeudi, lors d’un meeting de campagne dans le Dakota du Nord, il a même émis le souhait de faire annuler l’accord climatique conclu récemment à Paris.
Avant l’effondrement des cours du pétrole, le Dakota du Nord bénéficiait d’un grand essor économique, grâce à l’industrie du gaz de schiste. Cet État ne se soucie donc guère des accords sur le climat et Trump a joué cette carte.
S’il devient président, il déréglementera totalement le secteur de l’énergie des États-Unis et relancera le projet controversé Keystone XL. Il s’agit d’un pipeline transportant du pétrole brut provenant des sables bitumineux de la proovince d’Alberta vers la côte Sud des États-Unis. L’année dernière, l’administration Obama a rejeté le permis pour la construction de l’oléoduc entre le Canada et les États-Unis, sur base d’une série de procès intentés par les raffineries de pétrole, les écologistes et certains membres du Congrès américain.
Doonbeg en Irlande est menacée par le changement climatique
Mais il semble que lorsque les intérêts de Trump sont menacés, le magnat de l’immobilier se montre plus sensible à la perspective des changements climatiques.
Dans le village irlandais de Doonbeg, à l’Ouest de la côte irlandaise, par exemple, où il a acheté un terrain de golf en 2013, les tempêtes violentes rognent de plus en plus la côte, engloutissant plusieurs mètres carrés de dune chaque année.
Le parcours de golf du magnat, en bord de mer, est menacé directement par la montée des eaux.
Trump a donc décidé que sa holding irlandaise, Trump International Golf Links Ireland, solliciterait un permis de construire pour l’édification d’un mur de rochers le long de la plage, qui devrait faire quatre mètres de haut et s’étendre sur 2,8 kilomètres. Dans leur demande, les consultants de Trump écrivent que le mur est nécessaire “en raison des effets du changement climatique.”
Trump lui-même qualifie invariablement le réchauffement planétaire de “canular” (“hoax”) et de “pseudo-science”.
Il est désormais fortement critiqué pour cette raison, entre autres par l’ancien membre du Congrès républicain Bob Inglis. Au cours d’une interview à Politico, ce dernier a déclaré ce qui suit:
“Trump oeuvre pour mettre ses propriétés menacées hors de risque et son entreprise essaye de trouver une solution contre les effets du changement climatique. Pendant ce temps-là, il dit des choses à son public dont il sait qu’elles ne sont pas vraies. On peut encore pardonner à des gens qui sont réellement ignorants, mais les gens qui cherchent à tromper les autres, c’est autre chose”
Les groupes environnementaux irlandais s’opposent à la construction du mur. Ils disent que le golf n’est pas une infrastructure critique qui doit être protégée contre les inondations
Les médias officiels Nord-Coréens ont salué les politiques “visionnaires” du candidat républicain à la présidence Donald Trump, et sa suggestion de retrait des troupes de Séoul, qui pourrait aider à unifier la péninsule coréenne.
Donald Trump est un homme politique sage et prévoyant. Hillary Clinton est plutôt une personnalité ennuyeuse qui ne devrait jamais être président américain, a indiqué récemment un éditorial du journal nord-coréen DPKR Today. Il s’enthousiasme aussi de la proposition de Trump d’instaurer des discussions directes avec Kim Jong-un, en vue de contribuer à l’accomplissement de la politique “Yankee Go Home” de Pyongyang. “Trump dit qu’il ne se mêlera pas de la guerre entre le Sud et le Nord, n’est-ce pas de la chance du point de vue Nord-Coréen?”
Selon Aidan Foster-Caster, de l’Université de Leeds, il s’agit d’un rappel opportun du fait que Trump envisage de mettre complètement fin à la politique établie par les USA dans la région.
L’unification coréenne grâce à Donald Trump
L’éditorial de Han Yong-mook n’est pas directement dicté par le gouvernement de Pyongyang, mais il reflète certainement les pensées du régime. Il se réfère au discours de Trump en mars, où celui-ci proposait de retirer les forces militaires des USA de Séoul si la Corée du Sud n’augmentait pas ses dépenses en matière de défense : “Le jour où le slogan ‘Yankee Go Home’ deviendra une réalité sera le jour de l’unification coréenne”.
L’éditorial appelle les citoyens des USA à ne pas voter pour “l’ennuyeuse Hillary”, qui désire résoudre le problème nucléaire de la péninsule coréenne sur le modèle iranien.
Pyongyang a réitéré sa volonté de reprendre le dialogue avec Séoul et son allié, Washington, malgré un premier refus de la Corée du Sud.
La récupération politique d’un massacre marque un tournant dans la course à la présidentielle américaine
103 personnes ont été atteintes par les balles tirées par Omar Mateen, un citoyen américain de 29 ans résident de Port St. Lucie en Floride, dans la nuit de samedi à dimanche, dans la discothèque gay ‘Pulse’ d’Orlando. 50 d’entre elles n’ont pas survécu à cette attaque, et 53 autres ont été blessées, beaucoup sont dans un état critique. Il s’agit de la plus grande fusillade de masse de l’histoire des États-Unis.
La récupération politique
La récupération politique de ce drame a été immédiate. Les politiciens – même ceux qui sont parrainés par le puissant lobby des armes à feu des États-Unis, le NRA – ont tous rapidement posté un tweet dénonçant l’atrocité de ce massacre en évitant soigneusement d’aborder le sujet de la liberté de port d’arme aux Etats-Unis.
Félicitations à Donald Trump
Les morts n’étaient pas encore totalement dénombrés que le candidat présidentiel républicain Donald Trump avait déjà envoyé le premier d’une série de tweets, pour remercier ses partisans pour les félicitations qu’il avait reçues “parce qu’il avait eu raison sur le terrorisme islamiste”. On peut s’étonner d’un tel opportunisme, alors que le décompte et l’identification des personnes victimes du massacre n’était même pas achevé… Les secouristes à l’intérieur de la discothèque qui ont travaillé à l’identification des corps ont rapporté avoir été bouleversés par les sonneries frénétiques provenant des appels de parents inquiets sur les téléphones qui se trouvaient sur les corps des victimes.
Donald J. Trump ✔ @realDonaldTrump
Obama rend un énorme service à Trump
Mais peut-être que c’est le président américain Barack Obama qui a rendu le plus grand service à Donald Trump. Dans une brève déclaration, le président a refusé – comme après les précédentes tueries qui se sont produites au cours de son dernier mandant, à Boston, Chattanooga et San Bernardino – à utiliser les mots “islam” et “radical”.
Obama a parlé d’un “acte terroriste motivé par la haine” et de nouveau souligné le problème de la présence généralisée d’armes à feu dans la société américaine. A ce moment-là, le président savait que Mateen avait appelé le 911, le numéro d’urgence américain, 20 minutes après son entrée dans la boîte de nuit, pour exprimer sa sympathie pour l’Etat islamique et les auteurs de l’attentat à la bombe de Boston.
Plus tard, l’agence de presse islamique Amaq Agency a confirmé que Mateen était un combattant de Daech.
La candidate démocrate Hillary Clinton n’a pas fait allusion à l’islamisme radical, mais elle a plaidé dans plusieurs tweets pour un plus grand contrôle des armes à feu.
Hillary Clinton ✔ @HillaryClinton
"To the LGBT community: please know that you have millions of allies across our country. I am one of them.” —Hillary http://hrc.io/1YlGQ6n
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"We need to keep guns like the ones used last night out of the hands of terrorists or other violent criminals." —Hillary on the FL attack
21:11 - 12 Juin 2016
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Néanmoins, il semble déjà clair que Trump est celui qui tirera le plus parti de cet événement.
Au fil de la journée avançait, on a appris que Mateen avait été interrogé à deux reprises par le FBI depuis 2013, en raison de ses sympathies islamistes. L’enquête portant sur cet homme, qui travaillait comme agent de sécurité pour le groupe G4S depuis 2007, a été interrompue deux fois, “parce qu’il ne présentait pas de danger imminent”.
Comme toujours après un massacre de masse, les Américains tentent maintenant de resserrer les rangs, mais il semble que cet événement va essentiellement jouer en la faveur de Donald Trump. Auparavant, ce dernier s’était présenté comme “chief sheriff” (‘shérif en chef’) et il avait réclamé des contrôles plus stricts sur les mosquées aux États-Unis et une interdiction d’entrée dans le pays temporaire pour les musulmans “jusqu’à ce que nous sachions ce qui se passe”.
Pour une grande masse d’Américains, ces exigences apparaissent soudain plus acceptables après ce massacre atroce.
La sous-estimation de l’idéologie de la haine
Trump et l’Amérique conservatrice accusent Obama de sous-estimer le défi du radicalisme islamique. Obama a toujours préféré utiliser le terme de “terrorisme extrémiste”, au motif que la religion n’a rien à voir avec cela. Plusieurs commentateurs se sont interrogés dimanche à la télévision sur la manière dont un pays peut combattre une chose que le président refuse de nommer. William Kristol, rédacteur en chef du Weekly Standard, un penseur néo-conservateur qui se profile dans la campagne comme le plus grand adversaire de Donald Trump, a résumé ses craintes dans dans un tweet. “Trump ne devrait pas devenir président, mais la réponse politiquement correcte aux événements d’Orlando contribuera à faire progresser ses chances.”
Bill Kristol ✔ @BillKristol
Donald Trump should not be president. But the PC response to the Orlando attack is helping his chances.
WASHINGTON, DC - JUNE 12: U.S. President Barack Obama makes a statement regarding the Orlando mass shooting on June 12, 2016 in Washington, DC. At least 50 people were killed and 53 were injured after suspected gunman Omar Mateen opened fire in a gay nightclub in Orlando, Florida. Alex Wong/Getty Images/AFP
Alex Wong/Getty Images/AFP
WASHINGTON, DC – JUNE 12: U.S. President Barack Obama makes a statement regarding the Orlando mass shooting on June 12, 2016 in Washington, DC. At least 50 people were killed and 53 were injured after suspected gunman Omar Mateen opened fire in a gay nightclub in Orlando, Florida. Alex Wong/Getty Images/AFP
S'il existait un Oscar de la ténacité, il irait sans conteste à Hillary Rodham Clinton. L'épouse de Bill le licencieux - ils se sont rencontrés à Yale, en pleine éclosion contestataire du Flower Power - a supporté en silence les frasques de son président de mari tout au long de ses deux mandats. Mais elle attendait patiemment son heure... Aujourd'hui, après une défaite contre Obama aux primaires de 2007, Hillary a enfin ses chances pour la Maison-Blanche, et se présente comme elle est vraiment : avec ses avantages (femme d'expérience, coriace, bonne communicante), mais aussi ses nombreux défauts...
Hilarante Hillary
Dans cette vraie-fausse biographie racontée à la première personne, Karl Zéro et Daisy d'Errata reviennent sur la vie de la "candidate de l'establishment", comme l'ont nommée ses détracteurs, présentant Hillary Clinton sous un jour guerrier et revanchard, fatiguée de son rôle de première dame docile et prête à tout pour enfin prendre les rênes du vrai pouvoir. Les insultes fusent (envers les journalistes, les républicains, son mari) et les oreilles sifflent à l'écoute des divers noms d'oiseaux et de la gouaille féroce de la candidate, interprétée en français par Michèle Laroque. On retiendra tout particulièrement : " Quand il s'agit de sécurité, j'oublie toujours d'être de gauche" ou encore "Ça y est, je suis devenue Chuck Norris". Sans oublier les diverses affaires et contradictions qui ternissent l'image de la démocrate, des courriels gouvernementaux qu'elle envoyait de sa boîte personnelle - faisant fi de la sécurité la plus élémentaire - au mariage gay, qu'elle n'a pas toujours soutenu... Karl Zéro et Daisy d'Errata s'en donnent à coeur joie dans ce pamphlet jubilatoire à la hauteur des précédents épisodes des Dans la peau de... - Kim Jong-un,
S'ils sont 55 millions aujourd'hui, les Latinos dépasseront les 100 millions en 2030 aux États-Unis. Une révolution démographique qui transforme profondément le pays sur les plans économique, social, culturel et politique. Ainsi, à la veille des élections présidentielles américaines, le vote latino constitue un enjeu majeur pour conquérir la Maison-Blanche. En pleine expansion, cette minorité est déjà devenue majoritaire en Californie, reflet du futur visage de l'Amérique. Elle fait en même temps écho à celui d'hier, quand le Sud-Ouest du pays était encore territoire mexicain - avant la guerre de 1846-1848. Dans cette nation d'immigration, cette population bilingue, jeune et entreprenante, revitalise les régions sur le déclin.
Immigration salvatrice
De Los Angeles à El Paso, ville-frontière du Texas, en passant par Miami et Ottumwa, bourgade de l'Iowa, Roxanne Frias, Américaine d'origine mexicaine, est allée à la rencontre de cette communauté singulière d'immigrés, dont les ancêtres peuplaient pour certains le pays avant même l'arrivée des Anglo-Saxons. Elle a notamment interrogé les plus jeunes sur leur parcours, leurs frustrations et leurs espoirs, désormais encouragés par l'éducation, après de longues années de luttes contre le racisme et les discriminations. Le film suit aussi au plus près l'intégration des Latinos dans le Middle West, où les habitants assistent, non sans bienveillance, à l'implantation "salvatrice" de ces familles venues du Mexique, du Honduras et d'autres pays de l'Amérique latine. Entre analyses d'experts et scènes du quotidien, une immersion sensible au coeur d'un phénomène inédit, lequel est en passe de forger une nouvelle identité panaméricaine.
L'édito dans le VIF de la semaine écrit par Gérald Papy avait pour titre: "Trump et le capitalisme autoritaire"
Il réagissait à la suite du livre de Trump "Cripled America" ("Amérique paralysée").
Trump sera du 18 au 21 juillet à Cleveland pour suivre sa campagne électorale.
Fini les rodomontades, il lui faudra transiger.
Sa candidature lance un défi à la démocratie participative miné entre les élites et le peuple.
De la démocratie participative, j'en ai parlé dans ce billet: "De la démocratie représentative à la démocratie participative" http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2016/04/09/la-democratie-participative-5775921.html
A sa lecture, et de ce qu'on lisait sur les réseaux sociaux et les forums, on m'avait été répondu "Si c'est ça la démocratie participative alors je ne pense pas que je suis partant...
C'est plutôt de "l'idiocratie" participative ou l'arrivée du "crétinisique supérieur"
Le microcosme dont je parlais, pouvait être extrapolé vers un macrocosme "états-uniens".
Que manquait-il pour que cela marche: le savoir, la connaissance de ce qui reste au niveau du management.
Les autocrates tel que Xi Jimping en Chine, de Vladimir Poutine en Russie et Trump comme 45ème président... existent de tous les côtés.
Elles reposent leur force en se basant sur leur police et leur armée quand les affaires et leur politique ne marchent plus.
Celles-ci sont en général bien payées pour exercer leur écran entre les élites et le peuple.
Ils réduisent le problème en exilant leurs opposants
Au Venezuela, Maduro a aussi fait appel à l'armée.
Le savoir est l'ennemi quand il outrepasse le pouvoir en place.
Les "lanceurs d'alertes" sont toujours punis en justice comme on a pu le voir avec les derniers développements à Luxembourg de l'affaire Antoine Deltour;
En faute, le libéralisme économique, la force du marché et font naître le capitalisme autoritaire?
Oui, certainement, mais pas seulement.
Il faut remonter plus haut dans l'esprit des populations qui changent de politique personnelle quand elles ne se sentent plus en phase avec leur idéologie "naturelle".
Les bons sentiments du développement durable, de la protection de la couche d'ozone, du respect des Droits de l'Homme s'étiolent très facilement dans ce cas;
L'Europe avec ses valeurs serait le seul refuge, disait l'éditorialiste.
Rien n'est moins sûr.
Penser à son nombril, et à son ventre d'abord.
Écrit par : L'enfoiré | 14/07/2016
L'ordre public au cœur du discours de Donald Trump
L'homme d'affaires devenu politicien promet aux Américains que « la sécurité sera rétablie » et que la classe moyenne ressentira un « profond soulagement » s'ils le désignent président des États-Unis en novembre prochain.
Donald Trump a déclaré devant ses partisans que les crimes et la violence affligeant le pays « prendront fin bientôt ».
M. Trump a dépeint sa rivale démocrate, Hillary Clinton, comme étant la « cause directe de plusieurs désastres qui se déroulent actuellement ». Il a présenté Mme Clinton comme la candidate du statu quo, qui ne fera que perpétuer les problèmes auxquels font face les Américains.
C'est à Ivanka Trump qu'est revenu de présenter son père aux 2500 délégués réunis à Cleveland pour le quatrième et dernier jour de la convention républicaine, un important moment durant lequel Donald Trump prononcera son discours d'acceptation comme candidat du « Grand Old Party », en vue de l'élection présidentielle du 8 novembre.
Cet événement, tant attendu par les partisans du milliardaire new-yorkais et fort redouté par ses adversaires, est le point culminant d'une semaine haute en couleur pour les républicains, plus divisés que jamais.
Encore frais dans les mémoires, le discours du sénateur texan Ted Cruz flottera peut-être comme un inquiétant présage dans l'aréna qui accueille la convention.
En trois minutes, les moments marquants de la la convention du Parti républicain.
Dans son discours d'acceptation, Donald Trump s'est évertué à illustrer qu'il peut faire de nouveau des États-Unis un pays uni; ce qui est le thème de la soirée.
Un parti et un pays en manque d'unité
Sauf que c'est justement là où le bât blesse : l'unité n'est pas manifeste dans ce pays de 319 millions d'habitants. Dans ce discours qui est retransmis sur toutes les grandes chaînes américaines de télévision et regardé par des millions de téléspectateurs, Donald Trump tente de passer son message. « Un bon message, puisqu'il m'a amené jusqu'ici », a-t-il d'ailleurs déclaré plus tôt cette semaine à ABC News.
Le magnat de l'immobilier et ex-animateur de téléréalité âgé de 70 ans parle dans son discours de commerce, d'ordre public et de sécurité frontalière. Le directeur de campagne de Donald Trump, Paul Manafort, affirme que le candidat a un véritable projet de société à offrir et que la question du terrorisme doit prendre une grande place dans le discours, « étant donné ce qui s'est passé aux États-Unis et dans le monde au cours du mois écoulé ».
WikiLeaks publie 20.000 courriers électroniques du parti démocrate américain
La plateforme WikiLeaks a publié 20.000 documents identifiés comme des courriers électroniques de l'équipe chargée de la campagne de la candidate démocrate à la Maison Blanche, Hillary Clinton. La publication de ces emails intervient quelques jours à peine avant la convention démocrate qui doit avoir lieu la semaine prochaine à Philadelphie.
Les courriels rendus publics dévoilent, entre autres, l'intensité de la lutte contre Bernie Sanders, le principal rival d'Hillary Clinton lors des primaires du parti démocrate. Dans l'un des emails, Debbie Wasserman Schultz, l'une des figures clé du parti, qualifie une représentante de M. Sanders de "satanée menteuse". D'autres emails montrent que les bailleurs de fonds de la campagne ont été récompensés par des entrées gratuites à certaines fêtes.
La publication de ces courriers électroniques intervient à quelques jours à peine de la convention démocrate, dont le coup d'envoi sera donné lundi.
Hillary Clinton devrait y être désignée candidate officielle du parti démocrate à la présidence américaine.
"5 raisons pour lesquelles Trump va gagner" signe Michael Moore
Je suis désolé d'être porteur de mauvaises nouvelles.Je vous ai dit que Donald Trump serait le candidat républicain à la présidence. Et maintenant, je dois encore être plus terrible, plus déprimant : Donald J. Trump va gagner en Novembre.
Ce misérable, ignorant, dangereux clown, à temps partiel et plein sociopathe de temps va être notre prochain président.
Jamais de ma vie, je ne voudrais me tromper plus que je fais en ce moment.
Je peux voir ce que vous faites en ce moment. Vous hochez la tête sauvagement
- "Non, Mike, cela ne se produira pas!"
Malheureusement, vous vivez dans une bulle qui vient avec une chambre d'écho adjacente où vous et vos amis êtes convaincu que le peuple américain ne vont pas à l'élection un idiot pour le président.
Vous alternez entre consternation et rire à cause de son dernier commentaire fou ou sa position embarrassante narcissique sur tout parce que tout est sur lui.
Et puis vous écoutez Hillary et vous voyez notre première femme présidente, respecte quelqu'un dans le monde, quelqu'un qui est un fouet à puce et se soucie des enfants, qui continue l'héritage Obama parce que c'est ce que le peuple américain veut clairement!
Vous devez quitter cette bulle dès maintenant. Vous devez cesser de vivre dans le déni et faire face à la vérité que vous savez au fond est réel.
Essayez de vous calmer avec les faits
- "77% des électeurs sont des femmes, des personnes de couleur, les jeunes adultes de moins de 35 ans. Trump ne peut gagner une majorité de l'un d'eux!»
- Ou logique - «les gens ne vont pas voter pour un bouffon ou contre leurs propres intérêts! »- est la façon d'essayer de vous protéger contre les traumatismes de votre cerveau.
Comme quand vous entendez un bruit dans la rue et vous pensez, "oh, un pneu juste soufflé," ou, "wow, qui joue avec des pétards?"
Parce que vous ne voulez pas penser que vous venez d'entendre quelqu'un qui a tiré avec une arme.
C'est la même raison pour laquelle toutes les nouvelles et témoignages rapports initiaux sur 9/11 a dit que nous pensions à "un petit avion qui accidentellement a volé dans le World Trade Center."
- Nous devons - espérer pour le mieux parce que, franchement, la vie est déjà un spectacle de merde et il est assez difficile du mal à obtenir un chèque de paie.
Nous ne pouvons pas gérer beaucoup plus de mauvaises nouvelles.
Donc, notre état mental va faire défaut lorsque quelque chose d'effrayant se passe réellement.
Les premières personnes labourés par le camion à Nice ont passé leurs derniers moments sur terre en pensant que le conducteur dont ils pensaient avaient tout simplement perdu le contrôle de son camion, en essayant de lui dire qu'il a sauté le trottoir:
- "Attention !," ils ont crié. "Il y a des gens sur le trottoir!"
Eh bien, les gens, ce n'est pas un accident. C'est en train de se produire. Et si vous croyez que Hillary Clinton va battre Trump avec des faits et intelligence et la logique, alors de toute évidence vous avez raté l'année dernière de 56 primaires et caucus où 16 candidats républicains ont essayé cela et chaque évier de la cuisine, ils pourraient jeter à Trump et rien ne pouvait arrêter son mastodonte.
À partir d'aujourd'hui, à l'état actuel des choses, je crois que cela va se produire
- Pour y faire face, je suis le premier à le reconnaître, et peut-être, juste peut-être, nous pouvons trouver un moyen de sortir du gâchis.
Ne vous méprenez pas. J'ai un grand espoir pour le pays où je vis.
Les choses sont meilleures.
La gauche a gagné les guerres culturelles.
Les gais et lesbiennes peuvent se marier.
Une majorité d'Américains prennent maintenant la position libérale sur à peu près toutes les questions de vote qui leur sont posées:
L'égalité de rémunération pour les femmes - vérifier. L'avortement devrait être légal - vérifier.
Les environnementales plus fortes - vérifier.
Plus de contrôle des armes à feu - vérifier.
Légaliser la marijuana - vérifier.
Un énorme changement a eu lieu
- il suffit de demander au socialiste qui a remporté 22 Etats cette année.
Et il n'y a aucun doute dans mon esprit que si les gens pouvaient voter à partir de leur canapé à la maison sur leur X-box ou PlayStation, Hillary gagnerait dans un glissement de terrain.
Mais ce n'est pas comme cela que cela fonctionne en Amérique.
Les gens doivent quitter la maison et faire la queue pour voter.
Et si ils vivent dans les quartiers pauvres, noirs ou hispaniques, ils ont non seulement une ligne, tout est fait pour les arrêter littéralement de voter.
Ainsi, dans la plupart des élections, il est difficile d'obtenir même 50% à se rendre aux urnes.
Là réside le problème pour Novembre
- Qui va avoir les électeurs les plus motivés, les plus inspirés montrent jusqu'à voter?
Qui est le candidat avec les partisans les plus enragés?
Donc les fans fous vont se lever à 5 heures le jour du scrutin, botter le cul toute la journée, tout le chemin jusqu'à ce que le dernier scrutin sera fermé, faisant en sorte que chaque Tom, Dick et Harry (et Bob et Joe et Billy Bob et Billy Joe et Billy Bob Joe) a jeté son bulletin de vote.
C'est vrai. C'est le niveau élevé de danger, où nous sommes et ne pas vous tromper vous-même
- Quelle quantité de publicités télévisées serait impérieuse Hillary, face à Trump "offside" dans les débats alors que les libertariens siphonnent les votes pour arrêter son mojo.
http://michaelmoore.com/trumpwillwin/
Écrit par : L'enfoiré | 25/07/2016
1: Les Math du Milieu américain ou Bienvenue à Notre Brexit. Je crois que Trump va se concentrer une grande partie de son attention sur les quatre états bleus dans la partie supérieure des Grands Lacs - Michigan, l'Ohio, la Pennsylvanie et le Wisconsin. Quatre Etats traditionnellement démocratiques - mais chacun d'entre eux ont élu un gouverneur républicain depuis 2010 (seulement en Pennsylvanie a finalement élu un démocrate). Dans le Michigan primaire en mars, plus Michiganders sont allés voter pour les républicains (1,32 millions) que les démocrates (1,19 millions). Trump est en avance sur Hillary dans les derniers sondages en Pennsylvanie et à égalité avec elle dans l'Ohio. Liaison? Comment la course peut être si près après tout ce que Trump a dit et fait? Eh bien peut-être parce qu'il a dit (à juste titre) que le soutien de Clinton de l'ALENA a contribué à détruire les États industriels du Haut-Midwest. Trump va marteler Clinton sur cette question et son soutien du TPP et d'autres politiques commerciales qui ont royalement vissées les habitants de ces quatre Etats. Lorsque Trump se tenait dans l'ombre d'une usine Ford Motor pendant la primaire du Michigan, il a menacé la société que, si elles ont effectivement aller de l'avant avec leur fermeture prévue de cette usine et le déplacer vers le Mexique, il prenait un tarif de 35% sur un Mexicain
-Construites ces voitures étaient expédiées vers les États-Unis. Il était une douce musique aux oreilles de la classe ouvrière du Michigan, et quand il a jeté dans sa menace à Apple qu'il les obligerait à cesser de faire leurs iPhones en Chine et les construire ici en Amérique, les cœurs se pâmait et Trump est reparti avec une grande victoire qui aurait dû au gouverneur à côté, John Kasich.
De Green Bay à Pittsburgh, c'est le centre de l'Angleterre - cassé, déprimé, en difficulté, les cheminées éparpillés à travers la campagne avec la carcasse de ce que nous utilisons pour appeler la classe moyenne. En colère, les travailleurs aigris (et chômeurs) ont été surpris par les retombées de Reagan et abandonnés par les démocrates qui tentent encore de parler avec une bonne ligne, mais ont été vraiment à se hâter de s'accoquineravec un lobbyiste de Goldman Sachs. Ce qui est arrivé au Royaume-Uni avec le Brexit va arriver ici. Elmer Gantry montre une ressemblance avec Boris Johnson et dit tout ce qui comme merde, jusqu'à convaincre les masses que c'est leur chance! Pour coller à chacun d'entre eux, tous ceux qui détruisent leur rêve américain! Et maintenant l'Outsider, Donald Trump, est arrivé à nettoyer la maison! Vous ne devez pas être d'accord avec lui! Vous ne devez pas même à l'aimer! Il est votre cocktail Molotov personnel à jeter directement dans le centre des bâtards qui ont fait cela pour vous! C'est là le calcul qui entre en jeu. En 2012, Mitt Romney a perdu par 64 voix électorales. Ajouter les votes électoraux exprimés par le Michigan, l'Ohio, la Pennsylvanie et le Wisconsin. Ce que Trump doit faire pour gagner est de réaliser, comme il est prévu de le faire, le parainage des états rouges traditionnels de l'Idaho en Géorgie (États qui va jamais voter pour Hillary Clinton), et puis il a juste besoin de ces quatre rouille États de la ceinture. Il n'a pas besoin de la Floride. Il n'a pas besoin du Colorado ou de Virginie. Juste Michigan, l'Ohio, la Pennsylvanie et le Wisconsin.
Écrit par : L'enfoiré | 25/07/2016
2: L'homme blanc colérique. Notre domination de 240 ans des Etats-Unis touche à sa fin. Une femme est sur le point de prendre le relais! Comment est-ce arrivé? Il y avait des signes avant-coureurs, mais nous les avons ignorés. Nixon, le traître de genre, imposant la règle qui dit que les filles à l'école devraient avoir une chance égale de faire du sport. Ensuite, il les laissent voler les avions commerciaux. Avant que nous le savions, Beyoncé a pris d'assaut le terrain au Super Bowl, cette année, avec une armée de femmes noires, les poings levés, déclarant que notre domination a été close! Oh l'humanité!
Voilà un petit coup d’œil dans l'esprit du blanc mâle en danger. Il y a un sentiment que le pouvoir a glissé hors de leurs mains, que leur façon de faire est plus comment les choses sont faites. Ce monstre, le "feminazi," la chose qui, comme le dit Trump, "saigne à travers ses yeux ou partout où elle saigne," nous a conquis - et maintenant, après avoir eu à supporter huit ans d'un homme noir pour nous dire quoi faire, nous sommes censés simplement nous asseoir et prendre huit ans d'une femme nous machos? Après cela, il sera huit ans des gays à la Maison Blanche! Puis les transsexuelles! Vous pouvez voir ou ceci conduit. D'ici là, les animaux auront été accordés des droits humains et un putain de hamster va diriger le pays. Cela doit cesser!
Écrit par : L'enfoiré | 25/07/2016
3: Le problème Hillary. Peut-on parler honnêtement, juste entre nous? Laissez-moi vous dire, je l'aime vraiment Hillary - beaucoup - et je pense qu'elle a eu une mauvaise réputation qu'elle ne mérite pas. Mais son vote pour la guerre en Irak a fait que je ne voterai jamais pour elle. À ce jour, je ne l'ai pas rompu cette promesse. Par souci de prévenir une proto-fasciste de devenir notre commandant en chef, je suis cadenassé à cette promesse. Je crois malheureusement Clinton va trouver un moyen de nous faire dans une sorte d'action militaire. Elle est un faucon, à droite d'Obama. Mais le doigt de Trump sera sur le bouton. Ce qui est fait est fait.
Avouons-le: Notre plus gros problème ici n'est pas Trump - c'est Hillary. Elle est très impopulaire - près de 70% de tous les électeurs pense qu'elle est digne de confiance et malhonnête. Elle représente l'ancienne façon de faire la politique, pas vraiment à croire en autre chose que ce que vous pouvez obtenir. Voilà pourquoi elle se bat contre ceux qui les homosexuels qui veulent se marier, un jour et le lendemain, elle est officiante pour un mariage gay. Les jeunes femmes sont parmi ses plus grands détracteurs. Elle fait du mal comme il fait les sacrifices et les batailles que Hillary et les autres femmes de sa génération endurent pour que cette jeune génération aurait jamais à être racontée par les Barbara Bush du monde qu'ils devraient juste taire et aller faire cuire des biscuits. Mais les enfants ne l'aiment pas, et non pas un jour ne passe qu'un millénaire, ne me dites pas qu'ils ne votent pas pour elle. Aucun démocrate, et certainement pas indépendant, se réveille le 8 Novembre excité de courir et de voter pour Hillary la façon dont ils l'ont fait le jour Obama est devenu président ou lorsque Bernie était sur le bulletin de vote primaire. L'enthousiasme n'est tout simplement pas là. Et parce que cette élection va venir vers le bas juste une chose - qui traîne la plupart des gens de la maison et les amène aux urnes - Trump est en ce moment dans un siège "oiseau contre chat".
Écrit par : L'enfoiré | 25/07/2016
4: Le vote de la déprime, Sanders. Arrêtez de vous tracasser au sujet des partisans de Bernie. Ils n'ont pas voté pour Clinton - nous allons voter pour Clinton! Les sondages montrent déjà que plus d'électeurs Sanders vont voter pour Hillary cette année que le nombre d'électeurs primaires Hillary en '08 qui ont ensuite voté pour Obama. Cela ne sera pas le problème. L'alarme incendie qui devrait se passer au large est que tandis que la moyenne de Bernie se traîneront aux urnes ce jour-là pour voter un peu à contrecœur pour Hillary, elle sera ce qu'on appelle un «vote déprimé» - ce qui signifie l'électeur ne met pas cinq personnes de voter avec elle. Il ne pas de bénévolat 10 heures au cours du mois précédant l'élection. Elle ne parle jamais d'une voix excitée quand on lui demande pourquoi elle a voté pour Hillary comme électeur déprimé. Parce que, quand vous êtes jeune, vous avez une tolérance zéro pour les phonies et BS. De retour à l'ère Clinton / Bush pour eux est comme avoir soudainement à payer pour la musique, ou en utilisant MySpace ou porter autour de l'un de ces téléphones portables. Ils ne vont pas voter pour Trump; certains vont voter, mais beaucoup vont rester à la maison. Hillary Clinton va devoir faire quelque chose pour leur donner une raison pour la soutenir - et le choix d'un modéré, fade-o, milieu de la route vieil homme blanc comme son colistier n'est pas le genre de mouvement edgy qui raconte millenials que leur vote est important pour Hillary. Avoir deux femmes sur le billet était une idée excitante. Mais alors Hillary a eu peur et a décidé de jouer la sécurité. Ceci est juste un exemple de la façon dont elle est en train de tuer le vote des jeunes.
Écrit par : L'enfoiré | 25/07/2016
5: L'effet "Jesse Ventura" (acteur, catcheur et homme politique américain). Enfin, ne négligez pas la capacité de l'électorat à être espiègle. Des millions se croient comme anarchistes placardés une fois qu'ils tirent le rideau et sont tout seul dans l'isoloir. Il est l'un des rares endroits dans la société où il n'y a pas de caméras de sécurité, pas de dispositifs d'écoute, pas de conjoint, pas d'enfants, pas de patron, pas de flics, il n'y a même pas un «délais friggin. Vous pouvez prendre aussi longtemps que vous avez besoin là-bas et personne ne peut vous faire faire quoi que ce soit. Vous pouvez appuyer sur le bouton et voter une ligne de parti droite, ou vous pouvez écrire dans Mickey Mouse et Donald Duck. Il n'y a pas de règles. Et à cause de cela et de la colère que beaucoup ont envers un système politique brisé, des millions vont voter pour Trump non pas parce qu'ils sont d'accord avec lui, non pas parce qu'ils aiment son fanatisme ou son ego surdementionné, mais simplement parce qu'ils le peuvent. Juste parce qu'il va chambouler et rendre fou maman et papa. Et de la même manière que lorsque vous êtes debout sur le bord des chutes du Niagara et que votre esprit se demande un instant ce que serait cette envie d'y aller, beaucoup de gens vont aimer être dans la position de "maitre de poupée" et plunking pour Trump juste pour voir ce que cela pourrait ressembler. Rappelez-vous de retour dans les années 90 quand les gens du Minnesota ont élu un lutteur professionnel comme gouverneur? Ils ne le font pas parce qu'ils sont stupides ou pensaient que Jesse Ventura était une sorte d'État ou intellectuel politique. Ils l'ont fait simplement parce qu'ils le pouvaient. Minnesota est l'un des états les plus intelligents dans le pays. Il est également rempli de gens qui ont un sens de l'humour noir - et voter pour Ventura était leur version d'une bonne blague sur un système politique malade. Cela va se produire de nouveau avec Trump.
Écrit par : L'enfoiré | 25/07/2016
Ce qui mène le monde?
Le pouvoir...
Le fric...
Et maintenant, le dernier chapitre sous forme de tweet... le sexe:
“La comparaison du populisme actuel avec celui des années 1930 ne tient pas”
La vague de populisme qui déferle sur le monde occidental, qui a produit le Brexit, et qui pourrait catapulter Donald Trump à la Maison Blanche et Marine Le Pen à l’Elysée l’année prochaine, est souvent comparée à ce qui est arrivé dans les années trente du siècle dernier, note Jacek Rostowski, ancien vice-Premier ministre polonais et ministre des Finances, dans un article d’opinion dans le Financial Times. Mais la comparaison ne tient pas, affirme-t-il.
Le fascisme qui a englouti l’Allemagne ainsi que l’Autriche, et la plongée de l’Espagne dans le gauchisme révolutionnaire, étaient le produit de conditions économiques extrêmes. Après le krach de 1929, le PIB allemand s’est contracté de 30% ; en Espagne, les gens étaient affamés.
Les deux pays qui ont déjà succombé au populisme, la Grande-Bretagne et la Pologne, enregistrent de bien meilleures performances économiques que la moyenne européenne. Entre 2007 et 2015, la Pologne a vu son PIB croître de 28%. En Grande-Bretagne, le taux de chômage s’établit à environ 5 %, le niveau du “plein emploi”, et le pays jouit d’une croissance similaire à celle de l’Allemagne.
SYRIZA est l’exception qui confirme la règle
A contrario, les pays qui souffrent le plus ne plébiscitent pas forcément les partis populistes. L’Espagne, dont le PIB a reculé de 8% depuis 2007, et qui connaît un taux de chômage de 20%, et même de 50 % pour ses jeunes, a augmenté son soutien à son Premier ministre actuel, 3 jours après le référendum du brexit. L’Italie a aussi résisté à la tentation populiste incarnée par le parti Movimento 5 Stelle de Bepe Grillo.
L’exception qui confirme la règle est la Grèce, un pays qui a connu une situation proche de celle de l’année 1929, avec la crise de l’euro qui s’est caractérisée par une baisse de son PIB de 25 %. Il ne faut donc pas s’étonner de l’arrivée au pouvoir du parti d’extrême gauche SYRIZA, tout en observant qu’il s’est depuis aligné peu ou prou sur les exigences définies par Bruxelles.
Pourquoi ne pas donner une chance aux populistes?
Si la montée en puissance du populisme que l’on constate actuellement n’est pas la conséquence d’une misère insupportable, comme celle que l’Europe connaissait dans les années 1930, comment l’expliquer ?
Rostowski répond à cette question de la manière suivante :
“Les populistes ont du succès dans des pays qui se portent bien parce que les électeurs ne pensent pas que quelque chose de vraiment mauvais pourrait se produire. Pourquoi ne pas donner aux populistes une chance de tenir leurs promesses ? Après tout, peut-être qu’ils peuvent les tenir”.
“À Noël, tout sera fini”
En effet, les dirigeants britanniques de la campagne du Brexit ont été extrêmement optimistes, promettant que la Grande-Bretagne serait prospère lorsqu’elle se serait débarrassée de ses chaînes bruxelloises. En Pologne, le Parti pour la Loi et la Justice a seriné le même refrain, reprenant sans vergogne à son compte le célèbre slogan “Yes We Can” (‘Damy Rade’) de la campagne du président américain Barack Obama. Une situation tout à fait incomparable avec ce qui a donné de la substance à “Mein Kampf”.
Mais Rostowski conclut qu’au final, cette différence pourrait ne pas avoir une grande importance :
“Nous ne sommes peut-être pas en train de revivre les sombres années 1930. Mais les vœux pieux et l’irresponsabilité de ceux qui vivent dans des pays qui se portent comparativement bien sur le plan économique, rappelle étrangement la manière dont les nations européennes se sont engagées en guerre la fleur au fusil au cours de l’été ensoleillé d’août 1914, avec la conviction qu’“à Noël, tout serait fini”.
Pour Moody's, Donald Trump plongerait les Etats-Unis dans une "longue récession"
La politique économie de Hillary Clinton permettrait de créer autant d'emplois que celle de Donald Trump en détruirait, selon Moody's.La politique économie de Hillary Clinton permettrait de créer autant d'emplois que celle de Donald Trump en détruirait, selon Moody's. afp.com/dsk
L'agence de notation a appliqué les propositions des deux candidats à l'économie américaine. Hillary Clinton apparaît comme la grande gagnante des études faites par Moody's. Ses propositions permettraient de créer 3,2 millions d'emplois.
Hillary Clinton, Melania Trump : les femmes de la campagne présidentielle cibles d'attaques sexistes
Elles ont beau avoir des idées totalement différentes, Hillary Clinton et Melania Trump ont au moins un point commun : elles subissent toutes les deux des attaques dégradantes de la part de leurs détracteurs. Retour sur le pire de la campagne présidentielle.
Un merchandising nauséabond visant Hillary Clinton
Depuis la fin des années 90, Hillary Clinton est la victime collatérale de l'affaire Monica Lewinski. Cette dernière, alors stagiaire à la Maison blanche, entretient une relation avec le mari d'Hillary, Bill Clinton, qui occupe le poste de président des Etats-Unis. Alors qu'il est sous serment, il affirme "ne pas avoir eu de relations sexuelles avec cette femme". Or, des conversations entre Monica Lewinski et l'une de ses amis à qui elle racontait sa relation avec Bill Clinton laissent peu de doutes sur la question. Le président change alors de version en déclarant avoir reçu des fellations qui n'étaient donc "pas à proprement parler des relations sexuelles". Durant des mois, cette affaire fait les choux gras des médias. Hillary Clinton, imperturbable, reste aux côtés de son mari et lui réaffirme publiquement son soutien. Pourtant, aujourd'hui, celle qui concourt comme candidate démocrate à la présidence des Etats-Unis paie encore et toujours pour les agissements de son mari.
Sur Etsy (l'équivalent d'eBay aux Etats-Unis), l'on peut facilement trouver des badges anti-Clinton aux couleurs de Monica Lewinski, explique The Telegraph. "Vote Monica 2016. 'I got the "job" done, when Hillary couldn't". "Votez Monica en 2016. J'ai fait le job (ndlr : référence à "blowjob" qui veut dire fellation en anglais) quand Hillary ne pouvait pas". Une phrase que Monica Lewinski n'a évidemment jamais prononcée mais qui orne aujourd'hui de nombreux pins portés par les opposants les plus beaufs de la démocrate. Le plus surprenant est que ces badges ont été mis en vente par une femme qui soutient fermement Hillary Clinton. Celle-ci affirme au Time qu'elle ne fait ça que pour l'argent car "beaucoup de gens l'achètent".
La situation de Donald Trump prend l'eau.
Dans le New-York Times, 50 républicains de la sécurité nationale du temps de Nixon et de Bush, ont dénoncé l'ignorance, l'instabilité caractérielle et l'incompétence de Donald Trump. Ils le désigne comme celui qui serait le plus dangereux s'il était élu. Il affaiblirait l'autorité morale des Etats Unis.
Écrit par : L'enfoiré | 10/08/2016
“Certaines personnes iront voter 10 fois”
Depuis que le candidat présidentiel américain Donald Trump est à nouveau dépassé dans les sondages par Hillary Clinton, il a repris sa rhétorique portant sur une potentielle manipulation des résultats des élections: “Je crains que les élections soient truquées. Je dois être honnête. L’identification des électeurs s’avère de plus en plus imprécise. Nous pourrions voir des gens voter 10 fois”, a déclaré le candidat républicain à la présidentielle la semaine dernière lors d’un meeting dans l’Ohio.
Le New York Times a exploré la possibilité “d’élections truquées” sur la base d’études de tous les événements électoraux américains entre 2000 et 2014 :
“Les élections ne seront donc justes que si Trump en est désigné vainqueur.
Justin Levitt de l’école de droit Loyola a étudié les élections nationales entre 2000 et 2014, et examiné un total de 834 millions de votes exprimés. Il a trouvé un total de 31 cas plausibles de fraude électorale électorale. Oui, 31. L’administration Bush, après une enquête de 5 ans qui s’est conclue en 2007, n’a trouvé aucune preuve d’un plan organisé pour falsifier les élections. Un juge fédéral du Wisconsin a conclu qu’il n’y “avait virtuellement aucun cas d’électeur se faisant passer pour un autre”.
Quand Mitt Romney a été battu en 2012 avec près de cinq millions de voix d’écart [contre Barack Obama, et ce malgré que les sondages donnaient le républicain vainqueur, ], Trump a déclaré: “Ces élections sont une imposture et une parodie. Nous ne sommes pas une démocratie”.
Quelle est l’influence de la campagne de Trump sur son empire commercial ?
La campagne présidentielle de Donald Trump a un impact significatif sur ses activités commerciales. C’est ce qui ressort d’une analyse du réseau social Foursquare. Depuis qu’il a annoncé sa candidature en juin 2015, les visites de ses hôtels, casinos et clubs de golf ont chuté, une tendance qui s’est accentuée depuis ce printemps. En juillet, on constatait une baisse de fréquentation de 14% par rapport à l’année dernière.
Foursquare base ses analyses sur des données qui découlent de son application qui est utilisée par 100 millions de personnes, ce qui implique que ces données sont subjectives. L’application Foursquare permet à ses utilisateurs de signaler où ils se trouvent grâce à un système de géolocalisation et de recommander la fréquentation de ces endroits, le cas échéant. Elle enregistre donc les endroits où ils se rendent, et leur permet de gagner des points lorsqu’ils s’enregistrent à ces endroits. Les utilisateurs peuvent partager ces “check-ins” avec le monde entier via Twitter, Facebook ou une combinaison de ceux-ci.
Les chiffres obtenus de cette manière sont souvent précis. La société a prédit les ventes de l’iPhone 6s, un excellent trimestre pour McDonald’s après l’introduction de son concept “Breakfast All Day”, et au contraire, un trimestre difficile pour la chaîne populaire américaine de grills mexicains, Chipotle. Les prédictions se sont révélées correctes trois fois.
La fortune de Trump
Trump est à la tête d’un consortium d’affaires important, mais il semble bien plus riche qu’il ne l’est réellement. Aux États-Unis, il est devenu célèbre grâce au show de télé-réalité The Apprentice, qui recueillait 28 millions de téléspectateurs par semaine. Dans la liste des milliardaires américains, il est tombé de la 26e place à la 113e place, et son empire immobilier est sept fois inférieur à celui de son principal concurrent. “Je ne vois pas en lui le reflet d’un bon CEO, d’un chef d’entreprise prospère. Il est bon dans ce qu’il fait, l’immobilier, mais ça s’arrête là”, a déclaré son compatriote milliardaire Mark Cuban à ce sujet.
Baisse de fréquentations dans les hôtels et les casinos de Trump
Le trafic sur les hôtels et les casinos qui portent le nom de Trump est demeuré relativement stable au cours des dernières années, et a même légèrement augmenté. Mais depuis qu’il s’est lancé dans la course à la présidentielle, on note une baisse de fréquentation. En août 2015, on enregistrait même une baisse de 17 % par rapport à l’année précédente. Les pertes se sont ensuite ralenties avant de grimper au-dessus de 17 % en mars. Les sites les plus touchés ont été le Trump SoHo, le Trump International Hotel & Tower Chicago, et le casino Trump Taj Mahal, qui ont enregistré une baisse de fréquentation comprise entre 17 et 24 %. La semaine dernière, on a appris la fermeture définitive du casino Trump Taj Mahal à Atlantic City. La direction a invoqué un conflit syndical persistant pour justifier cette fermeture, mais les chiffres de Foursquare semblent pointer vers un autre problème.
Moins de visiteurs dans les États démocratiques, ou “bleus”
On peut également déduire de l’analyse de Foursquare que les hôtels de Trump ont connu une baisse plus marquée dans les États traditionnellement “bleus”, où les gens votent majoritairement pour le Parti démocrate, habituellement. Ces derniers mois, on a par exemple enregistré une baisse de fréquentation de 20 % dans les États de New York, du New Jersey, de l’Illinois et de Hawaï.
Moins de femmes
En outre, les données montrent que ce sont surtout les femmes qui évitent désormais les sites qui appartiennent à Trump. Dans les États dits “bleus”, on constatait un déclin de fréquentation des femmes de l’ordre de 29 % en juillet de cette année.
Pas de conclusion définitive
Foursquare préfère ne tirer aucune conclusion ferme de ces données. Beaucoup de propriétés sont des franchises qui portent la marque “Trump”, mais qui ne sont pas la propriété du magnat de l’immobilier new yorkais. On ne sait pas exactement dans quelle mesure ces chiffres peuvent affecter le flux de revenus de l’empire Trump, mais d’une manière générale, on enregistre une baisse de fréquentation dans les hôtels et casinos portant le nom Trump de 10 % – par rapport à la concurrence – depuis l’annonce de ses ambitions présidentielles.
Voilà un coup qui pourrait se retourner contre lui.
Les médias du journalisme sont les contre-pouvoirs
Si les politiciens ou leurs candidats les rejettent, ils ne pourront plus jouir de leurs soutiens.
Etre critiqué n'est pas un problème, c'est ne pas trouver laz réponse adéquate qui l'est.
Écrit par : L'enfoiré | 14/08/2016
Trump creuse sa propre tombe, Clinton a du mal avec la vérité
Un candidat républicain à la présidentielle aura rarement plus de chances de remporter l’élection en novembre que Donald Trump, écrit le Wall Street Journal. Le journal se fonde sur le modèle de prévision du politologue Alan Abramowitz, qui a été en mesure de prédire correctement les candidats victorieux depuis 1988.
Abramowitz prend en compte la croissance de l’économie au deuxième trimestre, la cote de satisfaction du président sortant et le désir de changement parmi les électeurs.
Selon Abramowitz, Trump devrait être élu cette année avec 51,4 % des voix, et son modèle indique qu’un candidat républicain qui aurait mené une campagne “raisonnablement compétente” aurait 66 % de chances de remporter la présidence. Mais le sondage réalisé par RealClearPolitics, qui recueille les résultats des six grands sondages dans le pays, donne un avantage de près de 7 points à Clinton. Nate Silver, le statisticien qui avait prédit correctement les résultats des élections dans 50 Etats du pays en 2012, estime que Trump n’a plus que 13,1 % de chances d’être élu président des Etats-Unis en novembre.
Un transfert de la candidature à Mike Pence?
Mais Trump creuse lui-même sa propre tombe, affirme le journal : “M. Trump s’est mis à dos son parti et il ne mène pas une campagne compétente. Mme Clinton est le second candidat à la présidentielle le plus impopulaire de l’histoire – après M. Trump. Mais plutôt que de rassurer ses électeurs et de restaurer son image, le New Yorker a passé ces trois dernières semaines à donner plus de munitions à ses détracteurs.
Si [l’entourage de Trump] échoue à le faire changer d’attitude d’ici le Labour Day (le premier lundi de septembre), le [Parti républicain] GOP n’aura guère d’autre choix que de radier la personne désignée comme “un cas désespéré” et de se concentrer sur le sauvetage de ses représentants au Sénat et à la Chambre des représentants. Quant à Trump, il doit cesser d’accuser tout le monde et décider de se comporter comme quelqu’un qui veut être président, ou céder sa nomination à Mike Pence [le vice-candidat à la présidentielle]”.
Clinton: une explication qui tenait “d’un Rubik’s Cube verbal”
Pendant que Trump accumulait les bourdes la semaine dernière, le camp Clinton tentait de redorer son blason. Lors d’une conférence de presse, un journaliste a évoqué l’affaire des emails personnels, notant que le directeur du FBI James Comey n’avait jamais dit que les déclarations de Clinton étaient véridiques. (Comey a dit que Clinton “n’avait pas menti” au FBI, mais il n’a pas voulu donner son avis lorsqu’on lui a demandé si elle avait dit la vérité au public).
Plutôt que d’admettre qu’elle avait en effet pu recevoir des documents classés confidentiels dans sa messagerie personnelle, (comme l’a montré l’enquête en cours, qui a relevé 5 emails contenant des informations secrètes) alors qu’elle avait toujours nié cette possibilité jusqu’alors, elle a préféré se lancer dans “une explication qui tenait d’un Rubik’s Cube verbal”, selon l’expression d’un journaliste, ce qui a rappelé à son auditoire pourquoi les électeurs ont du mal à lui faire confiance.
Les experts conviennent qu’il est possible que des puissances étrangères telles que la Chine, ou la Russie, aient pu pirater le serveur qu’elle utilisait pour cette messagerie à son domicile. Si ces experts ont raison, cela implique qu’au cas où elle deviendrait présidente des Etats-Unis, des personnalités telles que Vladimir Poutine et Xi Jinping seront en mesure de la faire chanter.
Le scandale des emails continue de se développer. Quelques courriels, qui montrent qu’Hillary Clinton avait eu des relations avec des lobbyistes et des donateurs de la Fondation Clinton, une puissante association caritative fondée par son mari, l’ex-président américain Bill CVlinton, alors qu’elle était en poste en tant que Secrétaire d’Etat aux affaires étrangères, ont été révélés. Ils posent la question d’éventuelles influences que Clinton aurait pu subir de la part de ces donateurs étrangers.
De nouveaux courriels dévoilés cette semaine par l’association Judicial Watch montrent que Doug Band, un directeur de la Fondation Clinton, avait tenté d’organiser une rencontre entre un généreux donateur de la Fondation – qui avait été condamné pour blanchiment d’argent – avec l’ambassadeur du Liban à Washington, suite à la demande de ce donateur.
Les e-mails ont été envoyés au ministère des Affaires étrangères pour de plus amples investigations. Il y a aussi 44 emails que Clinton n’avait pas mentionnés dans un premier temps, bien qu’elle avait affirmé avoir transmis tous les courriels liés au travail “à sa connaissance”.
Deux républicains veulent maintenant la poursuivre pour parjure.
(FILES) This file photo taken on July 21, 2016 shows Republican presidential candidate Donald Trump as he addresses the final night of the Republican National Convention at Quicken Loans Arena in Cleveland, Ohio. Donald Trump on July 27, 2016 challenged Russian intelligence to hack into Hillary Clinton's emails, albeit insisting he had no relations with Russia as he tossed aside suggestions that Moscow was conniving to get him elected.The New York billionaire and Republican nominee for president used a sweeping news conference to undermine his Democratic rival, astonishingly imply that Vladimir Putin used a racial slur against President Barack Obama and to promise a heyday of US-Russian relations under a Trump presidency. / AFP PHOTO / Robyn BECK
AFP PHOTO / Robyn BECK
(FILES) This file photo taken on July 21, 2016 shows Republican presidential candidate Donald Trump as he addresses the final night of the Republican National Convention at Quicken Loans Arena in Cleveland, Ohio.
Donald Trump on July 27, 2016 challenged Russian intelligence to hack into Hillary Clinton’s emails, albeit insisting he had no relations with Russia as he tossed aside suggestions that Moscow was conniving to get him elected.The New York billionaire and Republican nominee for president used a sweeping news conference to undermine his Democratic rival, astonishingly imply that Vladimir Putin used a racial slur against President Barack Obama and to promise a heyday of US-Russian relations under a Trump presidency.
C’est “l’activiste politique le plus dangereux” des USA qui mène la campagne de Trump
Le candidat présidentiel républicain Donald Trump a dû remanier pour une seconde fois en quelques mois son staff de campagne.
Paul Manafort, qui avait été embauché en avril en vue d’améliorer l’image de Trump, et de le rendre “présidentiable”, n’avait jamais réussi, reste impliqué dans la campagne sur le papier
Manafort – qui, ces derniers jours, avait de plus en plus été mis sous pression en raison de ses liens présumés avec les factions pro-russes en Ukraine – avait été engagé pour aider l’ancien directeur de campagne de Trump, Corey Lewandowski, mais ce dernier a été limogé en juin.
Il est remplacé par Steve Bannon, CEO du site d’actualités Breitbart, qui prend la direction générale de la campagne.
Kellyanne Conway, une fidèle de longue date spécialiste des sondages, et stratège du Parti républicain (GOP), assumera le rôle de responsable de campagne.
Ces deux nominations marquent un nouveau durcissement de la campagne Trump. Le New Yorker a indiqué cette semaine qu’il “ne pivoterait en aucun cas”, A la nomination de Bannon et Conway, Trump a dit qu’il entendait se positionner dans les trois derniers mois de la campagne “comme bon lui semblerait”.
“L’activiste politique le plus dangereux du pays”
C’est surtout la nomination de Bannon – réputé pour être un “Clinton Hater” – qui fait froncer les sourcils au Parti républicain. L’année dernière, Bloomberg l’a appelé “l’activiste politique le plus dangereux du pays”.
Ben Shapiro, un ancien employé de Breitbart News, décrit Bannon de la façon suivante :
“C’est une personnalité méchante, vindicative” tristement célèbre pour agresser verbalement ses amis supposés et menacer ses ennemis. (…) Il tentera de détruire toute personne qui entravera ses ambitions infinies, et il utilisera toute personne plus grande que lui comme Donald Trump pour parvenir à ses objectifs.
Bannon sait que dans le “Game of Throne” (‘jeu pour le trône’), on gagne ou on meurt. Et il n’a certainement pas l’intention de mourir. Il tuera tout le monde avant”.
Shapiro a quitté Breitbart en mars quand la publication a décidé de soutenir la campagne de Trump, plutôt que sa propre journaliste Michelle Fields, qui avait été malmenée par Corey Lewandowski, l’ancien chef de la campagne Trump. Depuis, il qualifie Breitbart de “Pravda de Trump”, en faisant référence à l’emblématique journal d’Etat de l’époque soviétique.
“Un bras d’honneur à l’establishment du GOP”
Dans le Washington Post, Rick Wilson, consultant pour la candidature du Parti républicain qui soutient le candidat républicain indépendant Evan McMullin, affirme que ceux qui espéraient que Trump allait adopter une rhétorique plus centriste seront probablement déçus :
“Bannon va vous faire pivoter vers une direction sombre, raciste et conflictuelle. Ce sera une campagne nationaliste et haineuse. Les républicains devraient s’enfuir en courant”.
Dans le même journal Aaron Blake appelle la nomination de Bannon “un bras d’honneur adressé à l’establishment du GOP”.
Même CNN pense que rien n’est “off-limits” (‘exclu’) d’ici le 8 novembre limites 8 avec la nomination d’un “combattant de rue”.
Dans les années 30, les hommes d'affaires comme Henry Ford, considéraient Hitler comme un excellent chef d'Eta, un anticommuniste résolu et ils ont adhéré à des groupes de droite comme "America First".
Le républicain, Arthur Vandenberg, sénateur du Michigan, s'était opposé au New Deal.
Il était aussi un homme dangereux contre le projet de l'ONU.
Le Sénat avait rejeté la société des Nation en 1919.
Écrit par : L'enfoiré | 18/08/2016
Les sept scénarios qui pourraient encore faire chuter Hillary Clinton
Donald Trump traverse une très mauvaise passe. Dans le camp démocrate mais aussi chez les Républicains, beaucoup estiment que le scrutin du 8 novembre est plié. L’histoire semble leur donner raison : depuis 1952, aucun candidat accusant un tel retard à ce stade de la course n’a réussi à conquérir la Maison-Blanche. Mais en deux mois et demi beaucoup de choses peuvent dérailler. Du plus plausible à l’inconcevable, voici les raisons qui pourraient empêcher Hillary Clinton de devenir la première présidente des Etats-Unis.
1 - Des débats catas
Même si la campagne pour la Maison-Blanche accapare les médias depuis plus d’un an, une majorité d’électeurs ne s’y intéressent réellement que dans les semaines précédant l’élection. Pour Donald Trump, les trois débats présidentiels représentent donc une opportunité unique d’inverser la tendance. Clinton est certes une débatrice redoutable. Mais elle n’a toutefois jamais affronté un candidat aussi imprévisible et provocateur. Distancé dans les sondages, Trump "va être en mode attaque, probablement tout le temps", pronostique Gregory Craig, ancien conseiller d’Obama. Outre certains sujets attendus - l’attaque du consulat de Benghazi en 2012 qu’Hillary Clinton n’aurait pas su anticiper, et l’affaire de ses mails -, Donald Trump pourrait s’aventurer sur des terrains plus sensibles - la santé de sa rivale, l’affaire Monica Lewinsky. Hillary Clinton devra garder son sang-froid. Premier duel le 26 septembre.
2 - Une faible mobilisation
A force d’entendre que Clinton dispose d’une confortable avance, aussi bien au niveau national que dans les Swing States, certains électeurs pourraient être tentés de rester chez eux. A l’inverse, les partisans de Donald Trump pourraient se mobiliser en masse dans l’espoir de faire mentir les pronostics. Pour Hillary Clinton, le risque est d’autant plus réel que certaines catégories sur lesquelles elle compte pour asseoir sa victoire sont aussi celles qui, traditionnellement, s’abstiennent davantage : les jeunes et les Latinos. En 2012, seuls 48 % des électeurs hispanophones s’étaient rendus aux urnes, contre 64 % des Blancs et 66 % des Noirs. Dans les Etats indécis de Floride, du Colorado et du Nevada, l’enjeu de la participation des Latinos sera capital.
3 - De nouvelles révélations
C’est sans doute la principale menace qui plane au-dessus de la candidate démocrate. Ces révélations pourraient venir en particulier de WikiLeaks, dont le fondateur, Julian Assange, a gardé une rancœur tenace envers Hillary Clinton. Lorsqu’elle était secrétaire d’Etat, cette dernière avait en effet plaidé pour que WikiLeaks soit poursuivi pour espionnage. Fin juillet, le site a diffusé plus de 19 000 mails du Comité national démocrate (DNC), dont certains montraient une volonté des responsables du parti de favoriser Clinton aux dépens de Sanders. Ces révélations, qui ont contraint la présidente du Parti démocrate, Debbie Wasserman Schultz, à démissionner, ne sont peut-être pas les dernières. En outre, le scandale des mails privés de Clinton, du temps où elle dirigeait la diplomatie américaine, pourrait revenir empoisonner sa campagne. Alors que moins de quatre Américains sur dix la jugent "honnête" et "digne de confiance", toute nouvelle révélation sur Benghazi ou sur la Fondation Clinton pourrait s’avérer fatale pour la candidate.
4 - Une économie qui plonge
D’une élection à l’autre, la préoccupation principale des électeurs ne change pas : l’économie. A première vue, les affaires vont bien pour la première puissance mondiale. Le taux de chômage (4,9 % en juillet) est au plus bas depuis plus de huit ans et deux fois moins élevé qu’au pic de la crise (10 % en octobre 2009). Les créations d’emplois en juillet (255 000) ont nettement dépassé les attentes. Clinton répète à chaque meeting que le président sortant n’a pas "le crédit qu’il mérite" pour avoir redressé les Etats-Unis après la crise de 2008. C’est oublier que l’état réel de l’économie américaine fait débat. La croissance molle et la quasi-stagnation des salaires alimentent le discours décliniste de Trump. Une série de mauvais chiffres au cours des trois prochains mois ne ferait sans doute qu’accentuer cette perception négative. Au risque de faire du bilan Obama un handicap plus qu’un atout.
5 - Un attentat terroriste
Les attentats de Paris et de San Bernardino, fin 2015, avaient dopé la candidature de Donald Trump, alors en perte de vitesse dans la campagne des primaires. Depuis la convention républicaine de Cleveland, fin juillet, il se pose en garant de l’ordre public et accuse Obama et Clinton d’avoir favorisé, par leur inaction, la montée en puissance de l’Etat islamique. Si les Etats-Unis étaient frappés par une attaque terroriste d’envergure d’ici début novembre, le discours de Trump s’en trouverait renforcé. John Hudak, chercheur à la Brookings Institution, nuance toutefois : "Certains adhéreront à sa rhétorique agressive. Mais la peur, l’inquiétude et le scepticisme autour du sérieux de Trump et de sa capacité à diriger pourraient aussi éloigner de lui certains électeurs", dit-il à "USA Today".
6 - Un problème de santé
C’est le nouvel angle d’attaque du camp Trump : Clinton serait trop fragile pour assumer la présidence des Etats-Unis. "Elle manque d’endurance mentale et physique pour affronter l’Etat islamique et les nombreux adversaires auxquels nous faisons face", a dégainé le milliardaire. Il alimente ainsi des rumeurs lancées par des sites d’extrême droite après le malaise d’Hillary Clinton fin 2012, qui lui avait valu une commotion cérébrale, un caillot de sang à la tête et plusieurs jours d’hospitalisation. A 68 ans, elle serait certes la plus âgée des présidents élus depuis la Seconde Guerre mondiale. Mais Donald Trump s’aventure en terrain miné. Il a fêté ses 70 ans en juin.
7 - Un assassinat politique
En appelant récemment les partisans du deuxième amendement - celui qui garantit le droit de posséder une arme - à faire barrage à Clinton, Donald Trump a suscité un tollé. Il est vrai qu’aux Etats-Unis plusieurs présidents et candidats à la Maison-Blanche ont été tués ou blessés - Abraham Lincoln, JFK, George Wallace, Ronald Reagan. Depuis l’assassinat, en 1968, de Robert Kennedy, alors candidat démocrate, les principaux prétendants au Bureau ovale sont protégés par le Service secret.
Hillary Clinton et Donald Trump entament la dernière ligne droite de la course présidentielle qui s'annonce serrée au vu de nouveaux sondages qui les donnent au coude à coude.
A neuf semaines du scrutin, Mme Clinton, toujours plombée par des doutes sur son honnêteté a perdu son avance sur le milliardaire, qui est à la peine pour séduire les Noirs et les Hispaniques.
Le républicain dépasse même la démocrate de deux points dans un dernier sondage réalisé pour CNN entre le 1er et le 4 septembre (45% des électeurs voteraient pour Trump, 43% pour Clinton) et publié mardi.
Plus surprenant, le populiste Trump est jugé plus honnête et digne de confiance que la démocrate (50% contre 35%), empêtrée dans l'affaire de ses emails. Même les partisans de Clinton doutent davantage de leur candidate que les partisans du bouillonnant candidat, pourtant très fréquemment pris en flagrant délit de mensonge.
Mais d'après un autre sondage réalisé pour le Washington Post dans les 50 Etats entre le 9 août et le 1er septembre, la démocrate domine dans beaucoup d'endroits y compris des places fortes républicaines même si Trump la distance dans le centre du pays.
Les deux candidats seront dans l'Est mardi, après avoir sillonné les terres du nord des Etats-Unis durant le long week-end de "Labor Day", qui marque aux Etats-Unis la fin de l'été mais aussi, les années d'élection, l'entrée dans la dernière ligne droite de la campagne.
Clinton est notamment attendue à Tampa, en Floride, un Etat clé ("Swing State") qui peut basculer dans un camp ou dans l'autre.
Mini conférence de presse
Le candidat républicain et son équipe de campagne, toujours imperméable aux critiques, promettent une course serrée d'ici le 8 novembre.
"Je ne prends (la voix) de personne, où que ce soit, pour acquise", a semblé lui répondre Mme Clinton lundi devant un millier de ses partisans réunis pour un pique-nique à Cleveland, dans l'Etat clé de l'Ohio (nord).
"Je suis prête, plus que prête!" a-t-elle aussi lancé tout sourire lundi en allant saluer les journalistes qui voyageaient pour la première fois dans le même avion qu'elle.
Critiquée pour n'avoir pas tenu de conférence de presse depuis neuf mois, elle a répondu à plusieurs questions pendant une vingtaine de minutes.
Mardi elle est revenue devant les reporters, affirmant aller "mieux" après une grosse toux à Cleveland due à une allergie qui lui a valu des critiques sur sa santé. "On m'a bien sûr conseillée maintenant de ne plus parler pendant un jour ou deux. Mais ça ne va pas marcher avec moi".
Elle a ironisé sur le fait qu'elle était surtout "allergique" à Trump.
Ce dernier a reproché mardi aux médias de n'avoir "jamais couvert l'énorme attaque de toux d'Hillary alors que c'est l'info numéro 1" sur les réseaux sociaux. "Que se passe-t-il?", s'est demandé le républicain sur Twitter.
Cela fait plusieurs semaines qu'il insinue que la candidate de 68 ans n'est pas physiquement en mesure d'assumer la fonction présidentielle.
'Je vous aime Donald!'
Lundi, Mme Clinton s'était inquiétée des "graves questions" soulevées par la possible implication de la Russie dans la campagne, avec les piratages informatiques du parti démocrate et une base de données d'électeurs en Arizona, suggérant que Moscou essayait de faire élire Trump.
Comme la démocrate, Trump a lui aussi invité lundi des journalistes dans son avion, affichant sa confiance pour les débats à venir, y compris sur l'immigration.
Une semaine après son voyage au Mexique, il a une nouvelle fois raillé Mme Clinton, affirmant que "son seul plan (pour l'immigration), c'est l'amnistie totale".
Trump a rencontré des syndicalistes à Cleveland pour tenter de capitaliser sur les frustrations de l'électorat ouvrier. Lui et son colistier Mike Pence se sont aussi arrêtés à la Canfield County Fair dans l'est de l'Ohio, où Trump a été acclamé. "Je vous aime Donald!" a crié un adolescent.
Trump, 70 ans, peine pourtant à séduire les Noirs, en dépit d'une visite dans une église afro-américaine de Detroit samedi. Les non Blancs votent toujours davantage pour Clinton (à 71%) que pour Trump (18%), selon le sondage CNN.
Il doit se rendre mardi en Virginie puis en Caroline du Nord, dans l'est du pays.
En 2012, une vidéo filmée secrètement, qui montrait le candidat présidentiel républicain Mitt Romney dénigrer la moitié de l’électorat américain en le présentant comme “des assistés, qui dépendent du gouvernement, qui pensent qu’ils sont des victimes, qui pensent que c’est la responsabilité du gouvernement de s’occuper d’eux” avait probablement coûté son élection au Mormon.
La candidate démocrate Hillary Clinton a commis la semaine dernière une gaffe semblable. Elle a dit que l’on pouvait mettre “la moitié des électeurs Trump dans ce qu’elle appelait le panier des lamentables”. Les “sexistes, racistes, homophobes, xénophobes, islamophobes, pour n’en citer que quelques-uns”. “Certains sont irrécupérables”, a-t-elle ajouté.
24 heures plus tard, réalisant son erreur, elle a précisé qu’elle avait bien dit qu’il s’agissait d’une “généralisation grossière” et a regretté d’avoir parlé d’une “moitié” de l’électorat de Trump : “Beaucoup d’électeurs de Trump sont entre des Américains qui travaillent dur”, a-t-elle dit.
Mais dans De Telegraaf (accès payant), l’auteur néerlandais Leon de Winter écrit que l’ex – First Lady a tout simplement montré qui elle était en réalité, et le groupe dont elle défend les intérêts :
“Hillary Clinton est un membre arrogant du complexe politico-culturel”
“Il existe sûrement quelque chose que l’on peut nommer complexe politico-culturel, un réseau informel d’organisations politiques, culturelles et journalistiques qui poursuivent, avec toutes les variantes, le même ordre du jour : le progressisme. […] Leurs membres partagent une vision du monde, des modes, des caprices, des normes et des des valeurs, et ils jugent ce qui confirme ou rejette leurs idées. […] Hillary Clinton représente les snobs culturels. Ils ont le pouvoir dans les arènes des médias et des arts. […] Quand Ronald Reagan est arrivé en tant que candidat à la présidentielle, il a été critiqué de toutes les façons possibles par le complexe politico-culturel. Il était stupide, attardé, un clown, dangereux, misogyne, homophobe, minable – et, oui, c’était aussi un raciste. […]
Il est difficile dans cet ouragan d’entendre le vote non destiné à la gauche, ou de comprendre pourquoi Trump est apprécié par la moitié de tous les Américains. Hillary a qualifié les électeurs potentiels de Trump de “lamentables” – elle a ensuite fait marche arrière, mais elle ainsi montré ce qu’elle était : un membre arrogant du complexe politico-culturel”.
Christine Ockrent a écrit "Clinton/Trump L'Amérique en colère".
Elle décrit les deux visions du monde.
Celui de Clinton, ouvert, divers et traditionnel
Celui de Trump, fermé comme une forteresse
Trump, en as du marketing, a réussi à mobiliser la classe moyenne blanche et a cristallisé cette colère.
Clinton a été trop vue. Usure de l'lite trop compétente pour le citoyen lambda d'Amérique entrane les soupçons contre l'establishment.
«Qui est américain et fier de l’être ?»: quand la country explique les États-Unis
Cette musique, dont la capitale est Nashville, incarne un mode de vie patriotique associé au parti républicain. Le Soir et six journaux européens ont envoyé douze journalistes sillonner l’Amérique avant les élections.
Nous sommes vendredi soir et le bar Crazy Town, situé sur l'artère musicale de Nashville, est plein à craquer. Sur la scène, le chanteur Jerry Don interroge le public : « Qui est américain et fier de l'être ? » Les acclamations du public, composé d'une centaine de personnes, sont assourdissantes. Tous lèvent la main. Le chanteur propose ensuite de trinquer en l'honneur des militaires, actifs et retraités, des policiers qui « méritent le respect » et des pères de la Constitution américaine de 1787, qui ont apporté la « liberté quotidienne ». Le public s'enflamme à nouveau.
Selon la dernière enquête disponible, réalisée en 2004, la majorité des amateurs de country s'identifient au parti républicain.
La fracture entre l'Amérique rurale et l'Amérique urbaine fait partie des grands thèmes de la culture américaine, mais également de ces élections
Proud to be Amercican
Un « canular des Chinois »
Et le ton est donné dès les premiers échanges. Un des grands défis de la candidate démocrate était de pointer du doigt les inexactitudes lancées à tort et à travers par Donald Trump. A propos de l’accord de libre-échange nord-américain Nafta, Hillary Clinton a martelé, d’entrée de jeu : « Donald, je sais que vous vivez dans un monde à part, mais ces faits ne sont pas exacts. » Et de continuer, toujours calme, à discréditer son rival. « Donald pense que le changement climatique est un canular monté par les Chinois ! Moi, je pense que c’est très réel et il est important qu’on se saisisse du problème ».
« Hillary a une mauvaise expérience »
Mais le magnat de l’immobilier, fidèle à lui-même, ne s’est pas laissé faire pour autant. « Hillary a de l’expérience, je suis d’accord, mais, c’est une mauvaise expérience », a-t-il asséné, dénonçant tous les accords conclus par l’administration Obama. « Si vous regardez le Moyen-Orient, c’est le chaos total, dans une large mesure sous votre direction. (…) Vous parlez de l’EI, mais vous étiez là et vous étiez secrétaire d’Etat alors que le groupe n’en était qu’à ses balbutiements. Maintenant il est présent dans plus de 30 pays, et vous allez les arrêter ? Je ne le pense pas ».
Manque d’énergie
Hillary Clinton a su montrer sa maîtrise des dossiers, se présentant comme la voix de la raison, comme l’ancienne secrétaire d’Etat qui comprend la marche des affaires du monde. Mais elle s’est aussi montrée cassante. Alors que Donald Trump la juge « trop faible » pour gouverner le pays (sa santé est au cœur de la campagne adverse), assurant « qu’elle n’a pas l’énergie pour être présidente, car il y a tellement de choses différentes qu’elle doit être capable de faire », elle a aussitôt répliqué : « Quand il aura voyagé dans 112 pays et négocié un accord de paix, un cessez-le-feu, la libération de dissidents (…) ou même qu’il aura passé 11 heures à témoigner devant une commission au Congrès, il pourra me parler d’énergie ».
Déclaration d’impôts
Comme prévu, le milliardaire américain a rappelé l’utilisation de la messagerie privée de la démocrate alors qu’elle dirigeait la diplomatie américaine. Elle a répliqué en parlant de son refus de publier sa déclaration d’impôt. Selon elle, cela « cache quelque chose de grave », faisant allusion au sérieux coup de pouce de 14 millions de dollars que Donald Trump a reçu de son père pour bâtir son empire, bien plus qu’il ne l’admet en général.
Tout au long de la soirée, l’ancienne secrétaire d’Etat a ainsi tendu quelques pièges au milliardaire pour essayer de le faire sortir de ses gonds. Le républicain a mordillé à l’hameçon : « Mon père m’a prêté une toute petite somme et j’ai bâti une immense fortune ! », s’est-il défendu, avant de risposter à son tour. « Je publierai mon avis d’imposition dès qu’elle rendra publics les 33.000 emails qu’elle a effacés ».
Les rires de l’audience
Les deux adversaires ont aussi su faire rire la salle , parfois à leur détriment. « Je pense que mon meilleur atout, et de loin c’est mon caractère. J’ai un tempérament de vainqueur », a lancé Donald Trump provoquant des rires dans la salle et « wooh, OK » de Mme Clinton, ponctué d’un roulement des yeux. Et d’affirmer, après un nouvel échange houleux : « Je pense que Donald vient de me critiquer parce que j’ai préparé ce débat. Oui, je l’ai préparé. Et vous savez pour quoi d’autre je me suis préparée ? Je me suis préparée à devenir présidente. Et c’est une bonne chose ».
Mais il fallait attendre la toute fin des 90 minutes pour que l’un des candidats sorte quelque chose qu’il n’avait jamais dit auparavant. Quand on a demandé au républicain s’il allait accepter le jugement des urnes, il a répondu : « Si elle gagne, je la soutiendrai évidemment ». Une première depuis le début de la campagne.
Clinton gagnante selon les premiers sondages
D’après les premiers commentaires et les sondages – certes encore imprécis –, c’est donc Hillary Clinton la grande gagnante de ce débat télévisé. La chaîne CNN a interrogé 521 électeurs potentiels qui ont trouvé à 62 % contre 27 que la démocrate avait gagné. Même écho chez les experts.
“Quelle que soit l’importance des faiblesses de Trump, il a certainement marqué des points”
Le débat le plus attendu de l’histoire de la politique américaine a fini lundi comme il avait commencé : avec deux candidats proclamant des messages si diamétralement opposés qu’il semblait souvent qu’ils parlaient de deux pays différents, écrit le Miami Herald.
Ce que nous avons vu était un exemple qui montre à quel point le fossé entre les démocrates et les républicains est profond désormais, écrit CBS News . « Je n’ai pas appris grand-chose de nouveau cette nuit. J’ai trouvé qu’ils avaient bien commencé, c’était un peu comme entre des entreprises, puis au bout de quinze minutes, ils ont commencé à s’insulter, chacun à tour de rôle, comme s’ils voulaient montrer qui pouvait crier le plus fort », explique Bob Schieffer, journaliste sur la chaîne.
“En fonction de la position que vous avez adoptée, M. Trump a satisfait/dépassé ou échoué à satisfaire les attentes, qui étaient faibles dès le départ. Il a menti compulsivement depuis qu’il est entré en campagne, et il s’est encore fait prendre la main dans le pot de confiture lundi (répétant, entre autres mensonges, sa calomnie selon laquelle Mme Clinton avait inventé la campagne de diffamation sur le certificat de naissance du président Obama).
Mais même si son pantalon était presque tombé sur ses chaussures à l’auditorium de l’université de Hofstra , il aurait encore le soutien d’une grande partie des de l’électorat américain”, écrit le New York Times.
L’architecte du malaise actuel de l’Amérique
Mais quelle que soit l’importance des faiblesses de Trump, il a certainement marqué des points contre en décrivant Mme Clinton comme «l’architecte du malaise actuel de l’Amérique ». Son accusation selon laquelle elle est au pouvoir « depuis 30 ans » a été particulièrement percutante au pays » :
“Je vous demande simplement ceci. Vous faites cela depuis 30 ans maintenant. Pourquoi commencez-vous seulement maintenant à penser à des solutions?”, a demandé Trump. Pourquoi les conditions s’amélioreraient-elles maintenant alors que cela n’a pas été le cas lorsque Clinton était au pouvoir?
« La question centrale dans les élections à venir est de savoir si une majorité d’électeurs américains veulent un changement de direction, et sont prêts à prendre le risque de confier ce soin à Trump. La question est encore d’actualité après lundi soir », écrit le Wall Street Journal.
Comme il aura eu lieu alors que Trump est actuellement en hausse dans les sondages, et qu’il a été vu par des millions d’Américains, ce débat représente la meilleure chance de Trump de creuser l’écart avec Clinton. La bataille n’est pas terminée et se poursuivra pendant encore 42 jours. Mais les chances de Trump ont chuté depuis lundi, estime le Los Angeles Times.
L’establishment occidental doit se ressaisir de toute urgence (et cesser de tenter de faire peur aux électeurs)
Dans plusieurs parties du monde, des dizaines d’analystes de renom ont publié des scénarios apocalyptiques pour influencer les électeurs en faveur du maintien de l’establishment. Dans ces scénarios, ils décrivent les horreurs qui nous attendent si Donald Trump gagne l’élection présidentielle américaine, si Marine Le Pen arrive au pouvoir l’année prochaine en France, ou si le Premier ministre italien Matteo Renzi doit remettre sa démission suite à l’échec du référendum sur les réformes qui doit se tenir en décembre.
La campagne qui a mené au résultat du référendum en faveur du Brexit nous a pourtant appris toute une série de leçons importantes dans ce domaine, écrit le spécialiste de l’Europe, Wolfgang Münchau, dans le Financial Times. Ces leçons sont importantes, parce qu’il semble que les mêmes erreurs qui avaient été commises au Royaume-Uni par les tenants du « stay » sont en train d’être reproduites avec enthousiasme par l’establishment d’autres pays, écrit-il. Ce sont les suivantes :
1. Il ne faut pas se fier aux sondages
Des millions de Britanniques qui n’étaient jamais allés voter auparavant, ont décidé de se rendre aux urnes pour se prononcer sur la question du brexit. Comme le taux de participation est le seul facteur décisif, il n’est pas possible de se fier aux sondages, y compris aux meilleurs d’entre eux.
2. Il ne faut pas aggraver le problème
L’Occident est confronté à une révolte contre la mondialisation et ses institutions. Les gens se trompent peut-être en associant leur baisse de revenus avec l’immigration et le libre-échange, mais diffuser des études publiées par des think tanks libéraux ne suffira pas pour les en dissuader. Pour cela, il faut mettre en œuvre des politiques crédibles capables de juguler l’érosion des revenus réels. Le gouvernement britannique n’a pas compris cela, et c’est une des raisons essentielles de l’échec de la campagne pro-UE au Royaume-Uni.
3. Il ne faut pas dénigrer ou offenser les électeurs
Plus on insulte les électeurs du camp opposé, et plus on mène les indécis à rejoindre leur camp. A cet égard, Hillary Clinton a commis une erreur colossale lorsque elle a dit que l’on pouvait mettre “la moitié des électeurs Trump dans ce qu’elle appelait le panier des lamentables ».
4. Il ne faut pas tenter d’effrayer les électeurs
Le terme « Project Fear » (‘le projet de la peur’) a été forgé par les tenants du brexit lorsque des politiciens qui faisaient campagne pour le maintien du Royaume-Uni dans l’UE ont commencé à tenter de susciter la peur des électeurs en leur présentant des scénarios décrivant les conséquences potentielles d’un brexit. On leur expliquait que leur pays allait sombrer dans une crise économique épouvantable, ou que la City perdrait sa suprématie financière.
Mais une population qui n’a pas eu de réelle augmentation de salaire en dix ans ne redoute plus la menace d’une nouvelle récession. Et pour la classe moyenne britannique, qu’importe ce que la City de Londres pourrait devenir en cas de brexit ? Ces arguments étaient non seulement exagérés et dépourvus de fondement politique ou économique, mais ils n’avaient plus la capacité de toucher les électeurs.
5. L’improbable peut devenir soudainement inévitable
“Le Brexit est un exemple frappant des dynamiques qui mènent à des votes de protestation dans les démocraties de l’Atlantique Nord. Il nous rappelle à quelle vitesse des positions fermement enracinées de l’establishment peuvent s’effriter, et comment l’improbable peut soudain devenir inévitable. L’establishment occidental doit se ressaisir.”
"Les démons que Donald Trump a fait sortir de la marmite ne vont pas disparaître au lendemain de l'élection"
"Donald Trump a injecté le comique de l'insulte dans l'élection présidentielle. Hillary Clinton n'est pas une bonne candidate, mais elle sera une bonne présidente".
Christine Ockrent, journaliste et écrivaine, vient de publier son livre "Clinton/Trump. L'Amérique en colère", dans lequel elle analyse ce qu'elle considère comme "la campagne présidentielle la plus sidérante de l'histoire contemporaine".
- Pourquoi avoir écrit ce livre en pleine campagne électorale ? Ces élections américaines sont-elles si différentes de ce que vous avez pu observer par le passé?
- J’aime l’Amérique, c’est là-bas que j’ai appris mon métier. Et j’ai déjà écrit deux livres précédemment au sujet de la politique de ce pays, dont une biographie d’Hillary Clinton. Quand j’ai commencé à réfléchir à cette élection, je pensais écrire un bouquin au sujet des dynasties puisque cela devait être une compétition entre Bush, le plus jeune frère, et Clinton. Mais à l’été 2015, côté Républicain, on a vu surgir un casting tout à fait inattendu. Ils étaient 17. C’était la première fois qu’il y avait autant de candidats à l’investiture chez les Républicains.
Puis, l’émergence de Donald Trump…
Il a bouleversé non seulement la physionomie de cette élection-ci, mais aussi les codes de comportement politique pour longtemps. Côté démocrate, autre surprise: Bernie Sanders, un vieux sénateur du Vermont (le plus petit État américain, avec environ 700 000 habitants) et qui était initialement indépendant, a surgi en disant “je suis socialiste”. Tout le monde a rigolé, en pensant qu’il allait très vite exploser en plein vol. Mais pas du tout. Bernie Sanders a non seulement mis en péril Hillary Clinton et l’a obligée à se déporter vers sa gauche. Mais surtout, il a réussi à électriser une génération qui ne s’intéressait pas à la politique et qui considère toujours qu'Hillary Clinton incarne jusqu’à la caricature un système basé sur l’élitisme, l’argent, Wall Street, etc.
Steen Jakobsen: “Pourquoi Trump, ou Clinton, vont échouer”
L’histoire se souviendra de celui ou celle qui remportera les élections présidentielles américaines comme un «non-président» – le président qui nous fera comprendre, voir et réclamer que nous avons besoin de quelque chose de différent, écrit Steen Jakobsen, économiste en chef à la Saxo Bank , sur Tradingfloor.com.
« Pour tous les titres de journaux à sensation, et la persécution presque « McCarthyesque » de Trump par les médias traditionnels, il ne s’agit pas de « Trump, en tant que personne », ni de ses idées plus ou moins idiotes. Trump représente simplement un catalyseur de changement. Il est le candidat anti-establishment, oui, mais pas notre vision de l’avenir. […]
Cela n’excuse en rien les médias traditionnels de ne pas s’en prendre aussi à Hillary Clinton. Si elle est élue, elle sera le président le moins populaire de l’histoire américaine, et je doute qu’aucune de ses politiques puissent apporter quelque chose de bon pour l’Amérique.
8 ans de Barack Obama : plus de cela?
Plus de politique à la Barack Obama n’est pas ce dont le monde a besoin. Obama a peut-être créé plus d’emplois, mais le revenu moyen des Américains a réellement chuté pendant sa présidence. Qu’est ce que cela signifie ? Cela signifie qu’il a présidé une économie qui a créé plus d’emplois, mais moins payés…
… et que la croissance durant son mandat a été plus faible que durant le mandat de n’importe quel autre président, avec l’endettement le plus conséquent.
[…] Je ne crois même pas que cette élection compte ! Non, il ne s’agit pas d’une nouvelle tendance ; Non, Clinton n’est pas la réponse … Mais ce que nous vivons aujourd’hui, c’est le repositionnement d’une génération et la renégociation du contrat social.
(Le contrat social est la théorie politique derrière chaque société. C’est un accord hypothétique ou réelle entre les citoyens et leurs représentants élus, qui définit les droits et obligations de chaque partie. Le contrat social remonte aux sophistes grecs et aux intellectuels comme Jean -Jacques Rousseau, Thomas Hobbes, Locke et plus tard Jock John Rawl)
La dernière fois que cela s’est produit, c’était dans les années 1960, quand les enfants de la Seconde Guerre mondiale se sont mobilisés pour avoir la paix, l’amour, et beaucoup de drogue (‘peace, love, and drugs‘). Maintenant, la génération du mur de Berlin arrive à sa majorité et cette fois-ci, leur objectif est la lutte contre la mondialisation et le rejet de l’establishment … et oui, encore beaucoup de drogues.
Comment gérer le contrat social rompu ?
La vraie question aux États-Unis, mais aussi en Europe, est de savoir comment gérer un contrat social rompu.
La société est dorénavant si écartée de son point d’équilibre naturel en termes de marchés, d’homogénéité sociale, d’égalité et de productivité, que pour que nous puissions retourner à un nouveau «normal» il faudra payer un prix politique et une pénalité en termes de croissance et de perspectives.
[…] Le prochain cycle électoral a trait à la protestation et il sera suivi de crises, puis de nouveaux départs.
Quel que soit celui qui l’emporte, l’échec est garanti
Je crois fermement […] que nous en tant qu’êtres humains avons besoin d’échouer pour créer un nouveau mandat pour le changement. Si l’on tient compte de cette dynamique, la campagne présidentielle américaine est insuffisante à plus d’un titre, à l’exception d’un : l’échec est presque garanti.
Si Clinton l’emporte, la probabilité d’une récession augmente immédiatement, et nous obtiendrons une Maison Blanche Politburo-esque à la manière d’un Etat des années 1970. Si Trump l’emporte, nous prendrons la voie rapide d’un soulèvement politique massif, d’autant que la fin du monopole politique des démocrates et des républicains basculera vers un agenda social contre la mondialisation, contre l’ouverture, et contre le commerce… La seule bonne chose qui pourrait être issue d’un tel changement sera l’existence même de ce changement.
Ces élections présidentielles américaines ne produiront aucun gagnant, seulement des perdants – mais ne désespérez pas. Les États-Unis et l’économie mondiale seront de retour, et avec une force incroyable, mais le calendrier politique est maintenant aligné avec le malaise économique créé par les banquiers centraux. Par cela, je veux dire que les faibles indicateurs politiques, taux d’intérêt, et inflation, et les fortes évaluations financières et inégalités, touchent à leur fin.
A la fin, il faudra cesser de parler, afin de faire place à la réalité
L’incertitude et la volatilité vont persister sur les neuf prochains mois (jusqu’aux élections allemandes), mais à la fin, il faudra cesser de parler, afin de faire place à la réalité.
Et voici la meilleure nouvelle : en acceptant que le contrat social réclame désespérément une correction, nous pourrions assister à une puissante reprise en forme de V dès les élections de mi-mandat américaines en 2018.
Les électeurs sont ceux qui n’ont rien à perdre, pas les affreux ». [”Ugly: Don’t fight with ‘ugly’ people as they have nothing to lose”, qui peut se traduire par ‘Affreux : ne vous battez pas avec les affreux, car ils n’ont rien à perdre’ , est le titre de la dernière note macro-économique de Jakobsen, ndlr]
Présidentielle américaine: Trump devance Clinton d’un pourcent
La réouverture par le FBI de l’enquête sur les e-mails de Clinton a eu raison de la confortable avance de la démocrate sur son rival. Selon un sondage pour la chaîne ABC News et le Washington Post, Donald Trump devance Hillary Clinton d’un pourcent dans les intentions de vote pour la présidentielle américaine. Une première depuis le mois de mai.
46 % des sondés déclarent dorénavant soutenir le républicain contre 45 % pour la démocrate.
Selon ABC News, l’enthousiasme pour la candidate Clinton s’est érodé entre vendredi et samedi. Probablement un effet secondaire de l’annonce de la réouverture de l’enquête la visant.
« Une négligence extrême »
L’affaire des e-mails poursuit la candidate démocrate à la présidentielle américaine depuis mars 2015. Il lui est reproché d’avoir utilisé exclusivement une messagerie privée au lieu d’un compte gouvernemental pendant les quatre années où elle dirigeait la diplomatie américaine, exposant potentiellement des informations confidentielles à un piratage. Le 5 juillet dernier, le directeur du FBI avait pourtant recommandé, au terme d’une longue enquête, de ne pas poursuivre Hillary Clinton, estimant toutefois qu’elle avait fait preuve selon lui d’une « négligence extrême ».
Le New York Times révèle les méthodes de Trump pour échapper à l’impôt
Le candidat républicain Donald Trump a utilisé des méthodes «douteuses» pendant les années 1990 pour éviter de déclarer des centaines de millions de dollars de revenus imposables et diminuer son ardoise fiscale, affirme le New York Times mardi.
Ces manoeuvres fiscales, aujourd’hui illégales, lui ont permis potentiellement d’éviter «de payer des dizaines de millions de dollars d’impôt fédéral sur le revenu», affirme le quotidien américain.
Rapidement, plusieurs de ces établissements ont connu de graves difficultés financières et se sont déclarés en faillite, obligeant les créanciers de Donald Trump à effacer une partie de sa dette.
Or, selon le fisc, un effacement de dette est considéré comme un revenu imposable et aurait ainsi dû logiquement faire gonfler les impôts dus par le magnat de l’immobilier.
Pour éviter une telle issue, Donald Trump s’est débarrassé de manière comptable de cette dette annulée en l’échangeant contre des parts de sa société aux termes d’une opération dite de «equity-for-debt swaps».
«Même dans le monde opaque des régulations fiscales de l’industrie du jeu, cette manoeuvre s’apparente quasiment au fait pour une entreprise de sortir une baguette magique et de faire disparaître des impôts», écrit le New York Times qui a épluché les documents légaux publiés lors de la faillite des casinos Trump.
Ces manoeuvres, alors légales à l’époque, ont été bannies en 1993 pour les entreprises et en 2004 pour les «partnerships».
Contactée par l’AFP, une porte-parole de Donald Trump n’avait pas réagi dans l’immédiat.
La présidentielle américaine voit s'affronter deux personnalités que tout oppose. D’un côté, une femme politique affirmée, sénatrice démocrate d’expérience et diplomate aguerrie. De l’autre, un milliardaire sanguin, sans expérience en politique, dont la carrière de businessman controversé a longtemps défrayé la chronique. Portraits croisés.
Après une course à l’investiture qui a tenu le monde entier en haleine, le duel final pour la présidence des États-Unis s’annonce explosif, avec deux candidats aux personnalités profondément antinomiques. D’un côté, une femme politique affirmée, sénatrice démocrate d’expérience et diplomate aguerrie (elle fut secrétaire d'État dans le gouvernement de Barack Obama, de 2008 à 2013). De l’autre, un milliardaire sanguin, sans expérience en politique, dont la carrière de businessman controversé a longtemps défrayé la chronique. À la surprise générale, Donald Trump, célèbre pour son émission de téléréalité (The apprentice), a remporté la primaire républicaine. Sa méconnaissance des dossiers, ses incohérences et ses volte-face en avaient fait la risée des commentateurs… avant qu'il ne prenne tout le monde de court et ne distance ses onze concurrents. Du côté des démocrates, Hillary Clinton n’en est pas à son coup d’essai : en 2008, elle avait perdu la primaire face à Barack Obama. Malgré sa revanche huit ans après, de trop nombreux scandales assombrissent son parcours, notamment la très sensible "affaire des e-mails", ainsi que les attaques répétées du camp républicain sur sa supposée négligence dans l'attaque de l'ambassade de Benghazi en Lybie, qui avait causé la mort de quatre Américains en 2012, dont l'ambassadeur J. Christopher Stevens.
Désamour et passion
Revenant sur les biographies respectives des deux candidats et retraçant leur campagne marathon, ce documentaire se veut bien plus qu’un double portrait. On y découvre des images d’archives inédites ainsi que de nombreuses interviews qui éclairent les enjeux d'un duel hors norme qui, malgré le désamour du peuple américain pour chacun des candidats, suscite un intérêt monumental.
La journaliste Peggy Noonan qui a écrit «Trump and the Rise of the Unprotected» sur le succès de Trump l’année dernière, vient de remporter le Prix Pullitzer
Noonan a compris bien plus tôt que ses confrères que le succès de Trump était le reflet de la frustration que les Américains ordinaires ressentaient à l’égard des dirigeants des deux familles politiques américaines. Noonan n’a jamais reculé à l’idée de soulever les nombreux défauts de Trump, mais elle a toujours montré un grand respect pour les électeurs et a expliqué en détail les circonstances dans la société américaine qui ont finalement catapulté Trump à la Maison Blanche.
«Nous vivons un moment amusant, seuls, les politiciens ne comprennent pas ce qui se passe. Ceux qui font de la politique pour vivre ont du mal à comprendre ce qui se passe dans la course aux primaires républicaines américaines, alors que l’homme de la rue a déjà assimilé ce qui s’est passé et ce qui se produit actuellement. Aux Etats Unis, seuls les gens ordinaires sont capables de voir ce qui est évident.
Il y a les protégés et les non-protégés. Les protégés sont ceux qui font la politique. Les non-protégés sont ceux qui en subissent les conséquences.
Ce dernier groupe est maintenant en train de se rebiffer, de façon très dure.
Les protégés sont ceux qui ont réussi, qui sont en sécurité, les puissants, ou tout au moins, ceux qui ont accès au pouvoir. Ils sont protégés des difficultés de ce monde. De façon plus pertinente, ils sont protégés du monde qu’ils ont créé. Encore une fois, ils conçoivent les politiques publiques, et cela fait longtemps qu’ils le font. Je pourrais les appeler élite, pour mettre un accent rhétorique, mais restons-en au vocable de protégés.
Ce sont des personnalités du gouvernement, de la politique et des médias … Ils vivent dans des beaux quartiers, où ils ne craignent rien. Leur famille fonctionne, leurs enfants fréquentent de bonnes écoles, ils ont de l’argent. Toutes ces choses tendent à les isoler, ou à leur fournir des coussins. Certains d’entre eux – à Washington, des hauts fonctionnaires importants ; à Bruxelles, des personnalités importantes de l’Union Européenne – disposent littéralement d’une équipe chargée d’assurer leur sécurité.
Comme ils sont protégés, ils ont l’impression qu’ils peuvent faire à peu près tout, imposer n’importe quoi. Mais ils sont isolés d’une grande partie des conséquences de leurs propres décisions.
L’immigration
L’une des crises les plus évidentes que traversent les États-Unis et l’Union européenne est l’immigration. C’est LE problème du moment, un problème réel et concret, mais aussi une question symbolique. Elle représente l’écart entre les gouvernements et leurs citoyens.
Évidemment , c’est le sujet qui a “fait” Donald Trump. Le Royaume-Uni quittera probablement l’UE à cause de ce problème.
En vérité, l’immigration est seulement l’un des fronts de cette bataille, mais c’est le plus saillant, en raison de la crise européenne des réfugiés et de l’échec de la classe des protégés pour l’aborder d’une façon réaliste et d’une manière qui assure une sécurité aux non protégés.
Beaucoup d’Américains souffrent de l’immigration clandestine – de son impact sur le marché du travail, de ses coûts financiers, de la criminalité, et du sentiment de l’effondrement de l’état de droit. Mais les protégés vont bien : plus de travailleurs prêts à travailler pour des salaires plus faibles. Aucun d’entre eux n’est susceptible d’être heurté par les effets de l’immigration clandestine.
L’immigration est une bonne chose pour les protégés. Mais les non-protégés ont regardé et ils ont vu. Et ils ont compris que les protégés ne se sont pas souciés d’eux et ils en ont déduit qu’ils ne se souciaient pas du pays non plus.
Les non-protégés ont commencé à penser qu’ils ne devaient rien à l’establishment – un autre mot pour les protégés – rien, aucune loyauté particulière, aucune vieille allégeance.
Trump est le résultat de ceci.
De même, en Europe, les gens ordinaires dans les États membres ont commencé à voir l’appareil de l’UE comme un racket – une élite qui agit dans un isolement complet, s’occupant d’elle-même tout en regardant les autres avec suffisance.
L’incident
En Allemagne, l’incident qui a changé l’opinion publique contre la politique des réfugiés généreuse de la chancelière d’Angela Merkel s’est produit le jour du Nouvel An sur la place publique de Cologne. Des groupes d’hommes soupçonnés d’être des migrants fraîchement arrivés dans le pays ont touché et molesté des groupes de jeunes femmes. Cela a été qualifié de clash des cultures, et c’est ce que c’était, mais c’était hautement prévisible si un homme politique avait daigné y songer. Et ce n’était pas les protégés, les victimes – pas la fille d’un fonctionnaire de l’UE, ou d’un membre du Bundestag. C’étaient des filles de la classe moyenne, des non-protégées qui n’ont même pas immédiatement protesté contre ce qui leur était arrivé. Elles ont dû penser que dans l’ordre général des choses, elles n’étaient personne.
Ce qui marque ce moment politique, en Europe et aux États-Unis, c’est la montée des non-protégés. C’est l’émergence de personnes qui n’ont pas beaucoup en comparaison de ceux qui ont toutes les bénédictions et qui semblent croire qu’ils les ont non pas parce qu’ils ont eu plus de chance, mais parce qu’ils sont meilleurs.
Un pays ne peut pas continuer de cette manière
Un gouvernement doit prêter attention à la réalité de la vie quotidienne de l’homme de la rue, et se préoccuper de ses craintes. C’est plus ou moins de cette manière que l’Amérique fonctionnait autrefois.
Mais aujourd’hui, il semble que l’attitude de la moitié au sommet soit : “Débrouillez-vous. Mettez-vous au diapason, petit raciste”
Commentaires
L'article "Trump, Sanders … et la politique USA expliquée aux Français"
par un Québécois....
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/trump-sanders-et-la-politique-usa-177384
Écrit par : L'enfoiré | 08/02/2016
Dans cet entretien, le candidat aux primaires républicaines s’attaque directement à la France : Si j’avais été au Bataclan ou dans un des cafés j’aurais tiré. Je serais mort peut-être, mais j’aurais dégainé. Malheureusement, la France n’est plus ce qu’elle était, et Paris non plus. Il y a des quartiers dont on a l’impression qu’ils sont devenus hors la loi. Des amis français me disent qu’ils ont parfois le sentiment de n’être plus vraiment chez eux quand ils se promènent çà et là dans leur pays ».
"Le mélange serait explosif entre Poutine et Trump" était-il dit et il embraye:
"Il est aussi revenu sur l’admiration réciproque que se portent Vladimir Poutine et Donald Trump lui-même. Il confie qu’il est important pour lui de conserver de bonnes relations avec le président russe : « Il a dit que j’étais brillant. Cela prouve chez lui une certaine lucidité (…) Je pense que l’on peut avoir de très bonnes relations avec lui ».
Écrit par : L'enfoiré | 10/02/2016
Dans le Monde diplomatique:
Extrait et conclusion de "Des hommes à poigne"
Les promesses de paix et de prospérité de la modernité capitaliste avaient déjà chaviré avec la débâcle financière de 2008. A présent, c'est au tour de la culture, de son esprit, de ses dirigeants à la civilité onctueuse et trompeuse. "La "mondialisation heureuse" se voulait rationnelle, fluide, globale, connectée. Sa faillite ouvre la voie aux "hommes en colère" et aux chefs de guerre.
Écrit par : L'enfoiré | 19/02/2016
Etats-Unis: qui peut battre Donald Trump?
Un passage par Plains peut être une source d’inspiration à un moment où beaucoup d’Américains se demandent quel genre de président occupera la Maison-Blanche en janvier prochain. C’est dans ce petit village du sud de la Géorgie qu’a grandi Jimmy Carter. Il fut le premier président des Etats-Unis à naître dans une maternité (Wise Sanatorium - cela ne s’invente pas - où sa mère était infirmière, le 1er octobre 1924), mais ce n’est assurément pas pour cela qu’il est passé à la postérité.
Ce qu’on a longtemps retenu de Carter, c’est "le président d’un seul mandat", un président médiocre qui vit son pays humilié par la crise des otages à Téhéran et le dollar tomber au plus bas. Cette image est corrigée aujourd’hui, à la faveur, il est vrai, des réalisations ultérieures (en faveur de la paix, de la démocratie et du développement) de celui qui, à 91 ans, est considéré par les historiens américains comme le meilleur "post-président".
On se souvient aussi, toutefois, des accords de Camp David (une percée diplomatique restée inégalée au Proche-Orient) et de la restitution du canal de Panama. On se rappelle également l’opposant résolu à la peine de mort, l’homme qui personnellement désapprouvait l’avortement, mais en accepta la légalisation (après l’arrêt Roe v. Wade de la Cour suprême), le chrétien convaincu qui prit ses distances à l’égard de l’Eglise baptiste du Sud parce qu’elle refusait d’ordonner des femmes…
"Pourquoi pas le meilleur ?"
Dans les environs de Plains, en visitant la ferme familiale des Carter, on redécouvre l’enfance d’un garçon qui marchait dix kilomètres sous un soleil de plomb, les jours d’été, pour aller vendre des cacahuètes grillées en "ville" et gagner un dollar. Un adolescent à qui la "ville" (un bourg de six cents âmes à l’époque) faisait peur, mais qui deviendrait le commandant en chef de la première puissance mondiale. Un homme qui reviendrait vivre à Plains, après la Maison-Blanche, comme si de rien n’était. Le candidat s’était présenté en 1976 dans un livre intitulé "Pourquoi pas le meilleur ?", mais il avait toujours cultivé la modestie.
Par une coïncidence qu’on hésiterait à qualifier d’amusante, Donald Trump, dans un de ses shows électoraux, cette semaine, s’est juré d’être "le meilleur président que Dieu ait jamais créé". La comparaison avec Jimmy Carter s’arrête là bien entendu. Il n’y a guère de points communs à rechercher entre le fils de planteur de Géorgie et le fils de promoteur immobilier de New York. Comme il n’y a guère de rapprochements possibles entre la "vision" que Carter proposa à ses compatriotes en 1976, et le "programme" que Trump soumet aux électeurs quarante ans plus tard et qui tient en une phrase : "Faire à nouveau de l’Amérique un grand pays". Comme si elle avait jamais cessé de l’être.
Le manque de substance qui caractérise la campagne de Donald Trump ne l’empêche pas de contempler avec un optimisme croissant la possibilité d’être le candidat républicain à la présidentielle de novembre (et pourquoi pas, si la conjonction invraisemblable de facteurs favorables qui l’a mené jusqu’ici se poursuit, le prochain président des Etats-Unis ?). Après ses victoires successives dans le New Hampshire, la Caroline du Sud et le Nevada, la question n’est plus tant, en effet, soulignent les observateurs, "peut-il gagner ?", que "peut-on le battre ?"
Tout le monde aime Trump
A l’homme d’affaires de Brooklyn, tout le monde semble vouloir faire crédit désormais, et plus seulement ces électeurs "en colère" (contre Obama, contre le système, la politique, l’establishment, contre tout), ces gens "peu diplômés" que Trump dit aimer particulièrement, ces Américains plutôt paumés qui paraissaient constituer son fonds de commerce. Lui le presbytérien mou, favorable à la contraception, a obtenu le soutien des chrétiens évangéliques en Caroline du Sud (où il a humilié leur coqueluche, Ted Cruz). Lui qui assimile les Mexicains à des criminels a récolté la moitié du vote républicain hispanophone dans le Nevada (où il a relégué loin derrière Marco Rubio, jadis partisan d’une immigration contrôlée).
Les trois Etats que Donald Trump a enlevés jusqu’ici dans les primaires sont aussi différents qu’il est possible, ce qui suggère qu’il peut l’emporter partout. Il se dit confiant pour le "Super-Mardi" et on le comprend. Les sondages lui prédisent une nouvelle série de victoires, le 1er mars. En Géorgie, dont Jimmy Carter fut le gouverneur avant d’entrer à la Maison-Blanche, il est crédité de 32 % des intentions de vote, contre 23 % à Marco Rubio et 19 % à Ted Cruz. Les pronostics sont tout aussi encourageants dans l’Oklahoma, en Virginie et dans l’Alabama, mais aussi dans le libéral Massachusetts, sans parler du Vermont (le fief de Bernie Sanders). Le candidat se plaît même à rêver d’un succès au Texas, dont Cruz est le sénateur à Washington !
La route est, certes, encore longue, mais celui qui s’était déclaré candidat dans un geste de provocation qu’il entrevoyait aussi éphémère que tonitruant, est maintenant pris à son propre piège. Défiant toutes les prédictions, il devrait être amené à jouer le jeu de la politique plus longtemps que prévu. Heureusement, lui au moins trouve cela amusant.
Source: http://www.lalibre.be/actu/international/etats-unis-qui-peut-battre-donald-trump-56cf31433570ebb7a8bae597
Écrit par : L'enfoiré | 26/02/2016
Le Point à un article dont le titre est "L’ouragan Trump " dans le que il résume l’engouement pour Trump
Surnommé "la maison blanche d’hiver".
En 1985, il achète le Mac À Largo, un 126 pièces à Palma Bah.
Résidence qui avait été cédée par une riche héritière comme retraite hivernale aux présidents, à l’Etat.
État qui l’à mis en vente par 10 millions de dollars et qui ajourd’hui sert aux grandes manifestations people
Mais qui demande la somme de 100.000 $ par an pour en être membre. Trump en a coupé la haie pour que les passants puisent admirer son château.
Sa fortune est estimée à un minimum de 4,5 milliards de $.
Son versaille New-York ais au sommet de la Trump Tower est acquis en 2009.
Il y invite les personnalités mondaines jusqu’a sa rivale Hillary Clinton lors de son 3ème mariage avec Mélanie.
Sa technique est d’insulter et de cajoler en courants alternatifs.
La Trump mania se construit via la célébrité cathodique et une mèche de cheveux maintenue par de la laque toutes les heures.
HAÏR FORCE ONE..
Il dit ce qu’il pense, se moque du politiquement correct et n’à peur de rien.
A 69 ans, adversaire du catéchisme conservateur, il veut réformer l’Amérique et le rêve américain pour le rendre meilleur, plus grand et plus fort.
Quelques selfies avec son autographe sur la poitrive d’une fan..
Narcissique éclairé, populisme et des tweet s qu’il écrit plus vite que son ombre avec tout l’art du Dell
Quatre faillites sont présentées comme des succès.
Écrit par : L'enfoiré | 29/02/2016
Donald Trump président? La probabilité serait de 97 à 99%
Helmut Norpoth, un politologue qui affirme que son modèle a permis de prédire les résultats de chaque élection présidentielle à l’exception d’une au cours des 104 dernières années, prédit que la probabilité que Donald Trump batte Hillary Clinton pour devenir président des Etats Unis est de 97%, et que cette même probabilité grimpe à 99% face à Bernie Sanders.
Norpoth prend l’hypothèse que Trump va remporter les primaires républicaines, et qu’il deviendra ainsi le candidat républicain à la présidence des Etats Unis. Puis il battrait Hillary Clinton, avec 54,7% des suffrages, contre 45,3%. Les modélisations de Norpoth prédisent également qu’il y a 61% de chances que ce soit le candidat républicain, quel qu’il soit, qui remporte la présidence.
Celles-ci se basent sur l’historique des campagnes électorales, afin de tirer des conclusions sur les comportements des électeurs. Par exemple, un parti qui a assuré la présidence pendant deux mandats consécutifs a moins de chances de gagner un troisième mandat. Ces calculs se fondent aussi sur les scores des candidats aux primaires et parmi les caucus. Ceux-ci fournissent une estimation de l’enthousiasme des électeurs.
Toutes les élections, sauf celle de 1960
Le modèle employé par Norpoth a correctement prédit les résultats des élections depuis 1912, à l’exception de l’élection de 1960, remportée par John F. Kennedy opposé à Richard Nixon. Grâce à lui, Norpoth a correctement prédit que Bill Clinton, George W. Bush et Barack Obama allaient remporter les élections.
Source: http://fr.express.live/2016/02/26/donald-trump-president-la-probabilite-serait-de-97-a-99/
Écrit par : L'enfoiré | 29/02/2016
Nous vivons un moment amusant, écrit Peggy Noonan dans le Wall Street Journal : “Ceux qui font de la politique pour vivre – certains d’entre eux sont vraiment des gens brillants – ont du mal à comprendre ce qui se passe dans la course aux primaires républicaines, alors que l’homme de la rue a déjà assimilé ce qui s’est passé et se produit actuellement. Aux Etats Unis, seuls les gens ordinaires sont capables de voir ce qui est évident.
Il y a les protégés et non protégés. Les protégés sont ceux qui font la politique. Les non protégés sont ceux qui en subissent les conséquences. Ce dernier groupe est maintenant en train de se rebiffer, de façon très dure.
Les protégés sont ceux qui ont réussi, qui sont en sécurité, les puissants, ou tout au moins, ceux qui ont accès au pouvoir. Ils sont protégés des difficultés de ce monde. De façon plus pertinente, ils sont protégés du monde qu’ils ont créé. Encore une fois, ils conçoivent les politiques publiques, et cela fait longtemps qu’ils le font. Je veux les appeler élite, pour faire mettre un accent rhétorique, mais restons-en au vocable de protégés.
Ce sont des personnalités du gouvernement, de la politique et des médias … Ils vivent dans des beaux quartiers, où ils ne craignent rien. Leur famille fonctionne, leurs enfants fréquentent de bonnes écoles, ils ont de l’argent. Toutes ces choses tendent à les isoler, ou à leur fournir des coussins. Certains d’entre eux – à Washington, des hauts fonctionnaires importants ; à Bruxelles, des personnalités importantes de l’Union Européenne – disposent littéralement d’une équipe chargée d’assurer leur sécurité.
Comme ils sont protégés, ils ont l’impression qu’ils peuvent faire à peu près tout, imposer n’importe quoi. Mais ils sont isolés d’une grande partie des conséquences de leurs propres décisions.
Immigration
L’une des crises les plus évidentes que traversent les États-Unis et l’Union européenne est l’immigration. C’est LE problème du moment, un problème réel et concret, mais aussi une question symbolique. Elle représente l’écart entre les gouvernements et leurs citoyens.
Évidemment , c’est le sujet qui a “fait” Donald Trump. Le Royaume-Uni quittera probablement l’UE à cause de ce problème.
En vérité, l’immigration est seulement l’un des fronts de cette bataille, mais c’est le plus saillant, en raison de la crise européenne des réfugiés et l’échec de la classe des protégés pour l’aborder d’une façon réaliste et d’une manière qui assure une sécurité aux non protégés.
Beaucoup d’Américains souffrent de l’immigration clandestine – de son impact sur le marché du travail, de ses coûts financiers, de la criminalité, et du sentiment de l’effondrement de l’état de droit. Mais les protégés vont bien: plus de travailleurs prêts à travailler pour des salaires plus faibles. Aucun d’entre eux n’est susceptible d’être heurté par les effets de l’immigration clandestine.
L’immigration est une bonne chose pour les protégés. Mais les non protégés ont regardé et ils ont vu. Et ils ont compris que les protégés ne se sont pas souciés d’eux et ils en ont déduit qu’ils ne se souciaient pas du pays non plus.
Les non protégés ont commencé à penser qu’ils ne devaient rien à l’establishment – un autre mot pour les protégés – rien, aucune loyauté particulière, aucune vieille allégeance.
Trump est le résultat de ceci.
De même, en Europe, les gens ordinaires dans les États membres ont commencé à voir l’appareil de l’UE comme un racket – une élite qui agit dans un isolement complet, s’occupant d’elle-même tout en regardant les autres avec suffisance.
L’incident
An Allemagne, l’incident qui a changé l’opinion publique contre la politique des réfugiés généreuse de la chancelière d’Angela Merkel s’est produit le jour du Nouvel An sur la place publique de Cologne. Des groupes d’hommes soupçonnés d’être des migrants fraîchement arrivés dans le pays ont touché et molesté des groupes de jeunes femmes. Cela a été qualifié de clash des cultures, et c’est ce que c’était, mais c’était hautement prévisible si un homme politique avait daigné y songer. Et ce n’était pas les protégés, les victimes – pas la fille d’un fonctionnaire de l’UE, ou d’un membre du Bundestag. C’étaient des filles de la classe classe moyenne, des non-protégées qui n’ont même pas immédiatement protesté contre ce qui leur était arrivé. Elles ont dû penser que dans l’ordre général des chose, elles n’étaient personne.
Ce qui marque ce moment politique, en Europe et aux États-Unis, c’est la montée des non protégés. C’est l’émergence de personnes qui n’ont pas beaucoup en comparaison de ceux qui ont toutes les bénédictions et qui semblent croire qu’ils les ont non pas parce qu’ils ont eu plus de chance, mais parce qu’ils sont meilleurs.
Un pays ne peut pas continuer de cette manière
Un gouvernement doit prêter attention à la réalité de la vie quotidienne de l’homme de la rue, et se préoccuper de ses craintes. C’est plus au moins de cette manière que l’Amérique fonctionnait autrefois.
Mais aujourd’hui, il semble que l’attitude de la moitié au sommet soit:
“Débrouillez-vous. Mettez-vous au diapason, petit raciste”.
Source: http://fr.express.live/2016/03/01/les-politiciens-ne-comprennent-pas-ce-qui-se-passe/
Écrit par : L'enfoiré | 01/03/2016
Vu par un Canadien
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/usa-2012-2016-plus-ca-change-178343
Écrit par : L'enfoiré | 02/03/2016
Les migrants clandestins se ruent sur la frontière américaine avant l’édification du “Mur de Trump”
Le projet de Donald Trump de construire un mur le long de la frontière américano-mexicaine pour juguler l’immigration illégale semble avoir eu pour effet d’augmenter cette dernière au cours des derniers mois, affirme l’agence de presse Reuters. De nombreux Mexicains tentent leur chance avant que Trump n’arrive au pouvoir aux Etats Unis, et qu’il soit trop tard.
Selon Reuters, les patrouilles chargées de la douane et de la surveillance des frontières ont intercepté plus de 150.000 personnes tentant d’entrer clandestinement dans le pays entre les mois d’octobre et de février, soit une augmentation de 24% par rapport à l’année précédente. En outre, le nombre de mineurs non accompagnés entrés illégalement dans le pays au cours de la même période a progressé de plus de 100%.
Maintenant, avant le 8 novembre
Des entretiens avec les migrants et les passeurs montrent que beaucoup de gens tentent de passer la frontière maintenant, de peur que les Etats Unis ne décident de durcir leur politique d’immigration en cas de victoire de Trump ou d’un autre républicain aux élections présidentielles du 8 novembre prochain.
Reuters indique que les migrants affirment redouter l’élection de Trump, qu’ils voient souvent comme un futur dictateur, mais qu’en dépit de celle-ci, les Etats Unis demeurent une meilleure alternative que leur pays d’origine. Ils pensent qu’il leur sera plus difficile de passer la frontière après son éventuelle élection, compte tenu des probables mesures qu’il prendra pour les en empêcher. Les passeurs, surnommés “coyotes”, leur tiennent ce discours, leur expliquant qu’ils ont tout intérêt à entrer dans le pays maintenant.
Source; http://fr.express.live/2016/03/03/les-migrants-clandestins-se-ruent-sur-la-frontiere-americaine-avant-ledification-du-mur-de-trump/
Écrit par : L'enfoiré | 03/03/2016
La trumpisation de la vie politique américaine
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/us-2016-la-trumpisation-de-la-vie-178426
Écrit par : L'enfoiré | 06/03/2016
Les pires propos machistes entendus en un an
Donald Trump, candidat républicain
Le candidat républicain à la présidence américaine les enchaîne. Il n'hésite pas à juger les femmes sur leur physique. Et quand il doit remettre en question les capacités de sa rivale, il le fait bien sûr de manière sexiste. En avril dernier, il avait partagé le tweet d’un internaute contre Hillary Clinton. "Si Hillary Clinton ne peut pas satisfaire son mari, qu’est-ce qui lui fait croire qu’elle peut satisfaire l’Amérique ? ".
Roosh V., blogueur
Ce blogueur américain qui se présente comme un « coach en séduction » (en réalité, un masculiniste, voir glossaire) balance sur la toile un tas d'idées misogynes.Un exemple ? “La valeur des femmes repose essentiellement sur leur fertilité et leur beauté, celle des hommes sur leurs ressources, leur intellect et leur force de caractère”. Mais le blogueur a également des idées bien pires. Il propose de rendre le viol légal dans la sphère privée pour l’éradiquer. “Si le viol devient légal, une fille n’entrera plus jamais dans une chambre avec un homme qu’elle ne connaît pas à moins d’être absolument sûre qu’elle est prête à coucher avec lui”
Le samedi 6 février 2016, il entendait organiser un rassemblement international, dans 43 pays différents, des adeptes de sa “philosophie”. Suite à une importante mobilisation contre ce projet sur internet, , Roosh V a finalement annoncé l’annulation de tous les rassemblements prévus.
Marion Maréchal-Le Pen
Marion Maréchal-Le Pen à propos des centres de planning familiaux : "Ce sont des facilitateurs d’IVG destinés aux femmes d’aujourd’hui habituées à se faire avorter aux frais de la princesse comme on va se faire un balayage.
Jean-François Mayet, sénateur français
Le sénateur français vient d'être désigné "macho" de l'année 2015 par le collectif féministe Les chiennes de garde. En cause, ses propos sur les femmes médecins. En associant la désertification médicale à la féminisation de la profession de médecin, il avait affirmé que "75 % des nouveaux diplômés sont des femmes et déclaré ". Elles sont quand même là pour faire des enfants. »
John Kasich, candidat républicain
L'un des cinq candidats républicains à la Maison Blanche en pleine campagne dérape avec des propos sortis tout droit d'un autre siècle: "Nous avons tout simplement une armée de gens, et de nombreuses femmes ont quitté leur cuisine pour aller faire du porte-à-porte et installer des affiches pour moi", a déclaré le gouverneur de l'Ohio (nord) lors d'une rencontre avec des électeurs à Fairfax (Virginie, est). Très critiqué, notamment par Hilary Clinton, il a fini par présenter ses excuses.
Kerem Demirbay, joueur de football
Arbitré par une femme lors d'une rencontre de football, le joueur Kerem Demirbay, du club allemand Fortuna Düsseldorf, s'est emporté contre Bibiana Steinhaus après un carton jaune: "Les femmes n'ont pas de place dans le football masculin". Des propos sexistes immédiatement sanctionnés par le club qui suggère d'ailleurs que Demirbay "monte sur la pelouse d'un match de football chez les femmes en tant qu'arbitre". Le joueur s'est toutefois excusé.
Les dirigeants d'un village de l'Etat de Gujarat en Inde
"Les dirigeants de la communauté ont estimé que comme pour l’alcool, l’usage des téléphones mobiles pour les femmes non mariées était une nuisance pour la société", a déclaré le chef du village, Devshi Vankar qui estime que le téléphone distrait les jeunes femmes car elles devraient plutôt se concentrer sur leurs études et leurs tâches ménagères. Cette interdiction a donc été décidée au début du mois de février dans ce village de 2000 habitants en Inde. Surprise à parler dans un GSM, une jeune femme devra s’acquitter de 2 100 roupies (27€) d'amende. Une prime de 200 roupies (2, 6€) est également promise à tous ceux qui dénonceraient les fraudeuses.
Le Dalaï-Lama
Pourtant progressiste sur un tas de sujets comme l'homosexualité par exemple, le dalaï-lama reste plutôt rétrograde lorsqu'il s'agit des femmes. Interviewé en septembre dernier par la BBC, le chef spirituel ne s'oppose pas à une dame pour lui succéder un jour. Mais s'il rappelle que les femmes devraient "avoir plus d'importance dans le monde", il dérape: "si c’est une femme, elle devrait avoir un visage très très séduisant (...) Sinon, elle sera inutile". "Vraiment ?" se demande le journaliste étonné par ce propos. Blague ou non, le Dalaï-Lama répond: "Non, c'est vrai". En 2013, il avouait déjà son penchant pour les femmes séduisantes en soulignant "que pour les maris, une large partie de l’argent est utilisée par les épouses".
Bulent Arinc, vice-Premier ministre turc
Bruyamment contesté par une élue du parti prokurde HDP en juillet dernier, Bulent Arinc perd patience et lance à l'avocate Nursel Aydogan: "Madame, restez tranquille. En tant que femme, tenez-vous tranquille! " Ses propos transmis en direct à la télévision ont vite enflammé les réseaux sociaux. Le vice-premier ministre avait déjà créé la polémique en 2014 en affirmant que les femmes ne devraient pas rire en public.
Gilbert Arenas, joueur de basketball
L'ex-meneur des Washington Wizards en NBA, Gilbert Arenas, s'est attiré les foudres de la ligue féminine nord-américaine de basket, et de bien d'autres encore. En décembre dernier, le basketteur postait sur son compte Instagram une vidéo de joueuses en petite tenue, le tout accompagné de ces mots: "Voilà ce que l’Amérique espérait quand ils ont lancé la WNBA en 1996. Pas un tas de gonzesses qui courent et ressemblent à tout le casting d’Orange Is The New Black… Ne vous méprenez pas, quelques-unes sont mignonnes, mais il y en a beaucoup de moches. Si Skylar Diggins (joueuse du Tulsa Shock, ndlr) était habillée comme ça, je m’en foutrais qu’elle rate tous ses lay-ups. J’achèterais des places à l’année et je ne sais même pas où est Tulsa ! Et si vous pensez que c’est sexiste, c’est que neuf fois sur dix vous êtes la moche, et on n’a pas payé pour venir vous voir jouer, de toute façon."
José Paulet, bourgmestre de Gesves
Lors d'un conseil communal en mars dernier, le bourgmestre de Gesves a rétorqué à la conseillère Cécile Barbeaux qui s'excusait pour son retard en raison de sa charge de famille: "Quand on a des enfants, on ne fait pas de politique".
http://www.lalibre.be/lifestyle/magazine/les-pires-propos-machistes-entendus-en-un-an-56dda15d35708ea2d359bca2
Écrit par : L'enfoiré | 08/03/2016
Un coup d'état en préparation?
http://numidia-liberum.blogspot.be/2016/03/usa-donald-trump-prepare-un-coup-detat.html
Écrit par : L'enfoiré | 09/03/2016
Obama tacle Cameron et Sarkozy à propos de l'intervention en Libye
Il revient notamment sur les conditions dans lesquelles une coalition conduite par la France et le Royaume-Uni (puis relayée par l'Otan) a mené en 2011 des raids aériens en Libye qui ont conduit à la chute du régime de Mouammar Kadhafi.
Cameron jugé distrait, Sarkozy vantard
Depuis, l'Etat libyen s'est effondré, les milices rivales se disputent le pouvoir, et l'organisation Etat islamique (EI) a profité de la situation pour monter en puissance. "La Libye est plongée dans le chaos", constate le président américain
Lorsque je me demande pourquoi cela a mal tourné, je réalise que j'étais convaincu que les Européens – étant donné la proximité de la Libye – seraient plus impliqués dans le suivi.
http://www.msn.com/fr-be/actualite/monde/obama-tacle-cameron-et-sarkozy-%c3%a0-propos-de-lintervention-en-libye/ar-AAgEaIV?ocid=spartandhp
Écrit par : L'enfoiré | 11/03/2016
“La révolution Trump”: le peuple est fou de rage
“Vous avez utilisé tellement d’encre à essayer de nous convaincre que Donald Trump n’est pas fait pour cette fonction de président (« Time to fire him », du 27 février).
Pensez-vous que le type de personnes qui lit votre publication érudite envisagerait de voter pour lui ?
Probablement pas”, écrit le lecteur Mark Kraschel, de Portland, dans l’Oregon (USA), au courrier des lecteurs de The Economist.
“Les personnes qui voteront pour “Le Donald” sont des gens amers et désœuvrés que le dernier candidat Barak Obama pour lequel vous nous avez passionnément supplié de voter, a dénigrés durant sa campagne. La vie n’a pas été facile pour ces mêmes personnes désœuvrées ces huit dernières années et, au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, elles sont folles de rage.
Le gouvernement ne fait rien pour nous. Il y a peu de bons emplois, nous sommes embourbés avec un système de soins de santé qui est une vraie plaisanterie, le peu de droits dont nous jouissons encore sont menacés et l’avenir de nos enfants semble sombre".
Révolution
Nous n’avons pas le pouvoir de fomenter une révolution, tout en menant de front deux emplois à temps partiel pour arriver à joindre les deux bouts, donc, tout ce que nous pouvons faire est d’émettre une protestation contre le cauchemar digne de Dickens que les élites ont créées pour nous en votant.
Apparemment, personne n’a écouté (Républicains ou Démocrates) ce que nous essayions de dire en 2012.
Quand viendra novembre, vous entendrez à nouveau parler de nous, haut et fort.”
Source: http://fr.express.live/2016/03/16/la-revolution-trump-le-peuple-est-fou-de-rage/
Écrit par : L'enfoiré | 16/03/2016
La machine républicaine s’emballe : #NeverTrump
Le candidat présidentiel républicain Ted Cruz a obtenu samedi le soutien de l’ensemble des 34 délégués républicains dans l’État du Colorado. C’est arrivé lors d’une convention spéciale du GOP (Grand Old Party) au cours de laquelle aucun caucus (élections) n’a eu lieu, mais où les électeurs ont désigné leur candidat.
La victoire a été célébrée d’une façon assez spéciale par le parti républicain.
Les votes venaient juste d’être comptés lorsque le compte Twitter officiel du GOP du Colorado a émis le tweet qui suit: (“Nous l’avons fait. #NeverTrump “)
Quelques minutes plus tard, le tweet a été supprimé, mais la boîte de pandore avait été ouverte. La direction du parti a immédiatement envoyé un tweet expliquant qu’il était la conséquence d’un accès non autorisé et qu’il ne représentait pas l’opinion du parti, pour désengager sa responsabilité. “Nous allons enquêter sur cet incident”, conclut son message.
La perte du Colorado ne remet pas en cause l’avance de Trump dans cette campagne présidentielle. Avec 743 délégués acquis à sa cause, contre 511 pour Ted Cruz, et 143 pour John Kasich, il la domine largement.
Lui-même ne semble pas avoir jugé qu’une victoire dans le Colorado était décisive : le magnat de l’immobilier avait passé une partie de la journée du samedi au mémorial du 11-Septembre, à New York. Dans l’Etat de New York, qui est le sien, et où il est largement en tête dans les sondages, il devrait recueillir 95 votes le 19 avril prochain.
Pourtant, Trump a mis en garde les élites républicaines contre la tentation de “priver les électeurs de leurs droits avec des manigances corrompues”. “Je le dis au RNC [la Commission Nationale Républicaine], et je le dis au parti républicain : vous allez avoir de gros problèmes messieurs, parce que les gens n’aiment pas ce qui se passe” .
Trump lui-même prend Bernie Sanders en pitié
“Nous gagnons les Etats et nous n’obtenons pas les électeurs”, a déclaré Trump, se référant à l’Etat de la Louisiane où il a devancé Cruz de plus de 3%, mais où Cruz disposera de plus de délégués de l’Etat en sa faveur pour la convention. “Notre système est corrompu”. Il a même eu un bon mot pour son candidat démocrate rival Bernie Sanders:
“Soyons honnêtes, regardez Bernie. Il gagne, gagne et gagne, et j’entends dire qu’il n’a aucune chance. Le système est pourri, les gars.”
Trump faisait allusion ainsi au système de “super-délégués” applicable au sein du Parti démocratique. Contrairement à d’autres électeurs, les «super-délégués» ne sont pas tenus de choisir le candidat qui a remporté la victoire dans leur pays d’origine, mais ils peuvent choisir qui ils veulent. La plupart de ces électeurs sont déjà dans le camp Clinton.
Une “convention brisée” … Paul Ryan entre en scène
Et maintenant, au Parti républicain, de plus en plus de gens considèrent que la convention est “brisée”. Cela signifierait qu’aucun des candidats n’aurait obtenu le soutien de la moitié des électeurs et que la convention pourrait donc nommer quelqu’un d’autre. Dans ce contexte, le nom d’un troisième candidat circule désormais: Paul Ryan, l’ancien colistier de Mitt Romney en 2012 et actuel président de la Chambre des représentants.
Source: https://fr.express.live/2016/04/11/la-machine-republicaine-semballe-nevertrump/
Écrit par : L'enfoiré | 12/04/2016
Au nord de New York, la frustration mène à Trump
Kevin est avocat new-yorkais, Lloyd chef d'entreprise, et Christopher, qui avait voté pour Barack Obama, travaille dans la construction. Qu'ont-ils en commun? Ils soutiennent le républicain Donald Trump.
Aucun d'eux ne vit dans la misère. Ils ont des opinions variées mais partagent la même frustration de l'économie et des politiciens, et la même impression d'un déclin du prestige de l'Amérique.
Les partisans du milliardaire sont souvent décrits comme des Blancs peu éduqués, aux revenus modestes. Mais dans le nord de l'Etat de New York, où Trump se qualifie de "personne la plus populaire qui ait jamais vécu", l'importance de son soutien met en lumière un attrait qui dure, alors même que l'appareil républicain complote à sa chute.
"Je ne pense pas qu'il soit l'Hitler que tout le monde redoute, je ne le pense vraiment pas, et je suis New-Yorkais, j'ai grandi avec ce gars", déclare à l'AFP Lloyd Knecht, 59 ans, patron d'une entreprise de chauffage et d'air conditionné de 30 personnes.
Il travaille à Binghamton, qui n'est plus que l'ombre de son passé prestigieux quand IBM y employait jusqu'à 20.000 personnes.
Le départ graduel d'IBM et d'autres entreprises, emportant emplois et technologies à l'étranger, a laissé un taux de chômage supérieur à la moyenne nationale et un taux de pauvreté supérieur à la moyenne de l'Etat de New York. La population a fondu.
Lloyd Knecht, qui se présente comme un républicain penchant à gauche, s'inquiète de l'augmentation des salaires et charges, bien qu'il soit favorable à "une sorte d'assurance maladie nationale", et craint un ralentissement de l'économie.
Le message populiste de Trump, promettant de faire revenir les emplois et de restaurer la fierté nationale, touche une corde sensible dans une région qui s'est longtemps sentie oubliée par l'Etat et les politiciens à Washington: le démocrate Bernie Sanders était cette semaine le premier candidat à la présidence à visiter Binghamton depuis George W. Bush il y a 16 ans.
Trump a une avance confortable dans les sondages avant la primaire dans l'Etat mardi, avec 53,4% des intentions de vote, selon une moyenne établie par RealClearPolitics.
Christopher Love, syndicaliste qui travaille dans la construction, vit depuis 42 ans dans la région. Il a vu Binghamton se transformer d'une "vallée d'opportunités" en une "ville fantôme".
Son fils adolescent s'est enrôlé dans l'armée, pour ne plus travailler à compter bouteilles et cannettes.
Pour lui, Trump est le seul candidat à parler des questions qui le concernent. "Nous devons changer quelque chose. Ce que nous avons fait depuis 30 ans ne marche pas." Il voit les défauts du milliardaire, connait ses divorces adorés des tabloïds, ses échecs en affaires, ses déclarations politiques douteuses, et les insultes qu'il assène. Il dit que cela le rend humain et sympathique, qu'il est peut-être imparfait, mais que c'est le meilleur du lot.
Son adversaire à droite, Ted Cruz, est détesté pour avoir critiqué les valeurs de New York. Les républicains de Binghamton interrogés par l'AFP le jugent trop extrême, trop religieux, antipathique, et même "effrayant".
"Les gens sont dégoûtés"
Ils écartent John Kasich qui n'a gagné qu'un Etat, le sien. Pourquoi aiment-ils Trump? "C'est juste la frustration de gens qui ont voté pendant des années, et ils sont dégoûtés, fatigués, même désensibilisés", répond Christopher Love.
Conrad Taylor, 19 ans, étudiant et conseiller municipal démocrate à Binghamton, pense que la ville universitaire est majoritairement démocrate. Selon lui, Trump est populaire à la périphérie. "Est-ce que je pourrais voter pour Trump? Non. Mais je peux facilement comprendre pourquoi tant de gens dans notre région pensent qu'il est un bon candidat", dit ce soutien de Bernie Sanders.
La campagne lancée au sein des républicains pour priver Trump de l'investiture provoque la fureur chez les sympathisants du parti à Binghamton. "Ils veulent leur petit pouvoir à eux et j'en ai vraiment ras-le-bol", dit Kevin Guyette, avocat et qui reproche à son parti de nier le changement climatique, marginaliser les femmes et expliquer le monde à travers la Bible.
"Les républicains ont montré à quel point ils sont stupides. Ils font des déclarations qui défient la logique, l'économie, la science. S'ils continuent à se conduire comme des enfants, je suis prêt à changer d'affiliation".
http://www.lalibre.be/archive/etats-unis-au-nord-de-new-york-la-frustration-mene-a-trump-5711ca3c35708ea2d4975a3a
Écrit par : L'enfoiré | 16/04/2016
Pourquoi Obama s’intéresse-t-il tant à l’Europe soudainement ?
Lors d’une visite à Hanovre, en Allemagne, le président américain Barack Obama a exhorté l’Europe à resserrer ses rangs. Il a mis en garde contre le nationalisme extrême et a salué la politique d’accueil des réfugiés de la chancelière allemande Angela Merkel. Les commentateurs se demandent pourquoi diantre Obama se montre si intéressé par l’Europe, juste au moment où sa présidence touche à sa fin ?
Hillary Clinton
Pour le journal suisse Corriere del Ticino, l’objectif d’Obama est de soutenir la candidature d’Hillary Clinton :
“Au cours des deux dernières étapes de sa tournée d’adieu, au Royaume-Uni et en Allemagne, le désir d’Obama d’un rapprochement avec l’Europe est devenu particulièrement clair. Une Europe avec laquelle il avait pourtant souvent pris ses distances au cours des 8 dernières années. (…)
On peut donc se demander pourquoi Obama a soudain décidé de se rapprocher une nouvelle fois de l’Europe. Il y a deux raisons pour cela. D’un côté, le président américain a réalisé qu’il n’était pas dans les intérêts des Etats Unis de se passer du Vieux Continent, sur le plan militaire, comme sur le plan économique.
D’un autre côté, Obama s’est rendu en Europe pour participer à la campagne des élections. Pas pour lui, mais pour Hillary Clinton, et contre la menace de l’isolationnisme que représente le candidat républicain en tête Donald Trump”.
Intérêt personnel
Pour le quotidien allemand Tageszeitung, les louanges qu’Obama a adressées à Merkel pour sa politique des réfugiés étaient purement intéressées :
“A l’exception de leurs équivalents en Europe de l’Est, ces nouveaux partis de droite ont une chose en commun : en termes de politique étrangère, ils se tournent plutôt vers Moscou que Washington. Si leur montée en puissance se poursuit, les relations transatlantiques pourraient connaître leur plus grande crise depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Il est donc également dans l’intérêt des États-Unis de soutenir les forces pro-européennes et leur figure de proue Angela Merkel. Mais les bons mots suffiront-ils ? Obama ne devrait-il pas également fournir une aide pratique à sa vieille amie l’Europe ? Les États-Unis ont contribué aux causes de l’exode actuel, mais pour le moment, ils n’ont même pas accueilli 10.000 réfugiés syriens. Si Obama acceptait d’en prendre un contingent digne d’être mentionné, cela soulagerait l’Europe de sa pression … Et alors, les populistes de droite perdraient vraiment de leur élan”.
L’Europe doit s’en sortir seule
Pour Bart Sturtewagen dans De Standaard, les Etats Unis ne cherchent qu’à protéger leurs propres intérêts, et ils n’interviendront pas pour aider l’Europe :
“Cette distance se manifeste à un moment où la cohésion interne de l’Europe n’a jamais été aussi fragile au cours du dernier demi-siècle. Nous laissons le président turc Erdogan nous ridiculiser, Poutine défier notre autorité. Au même moment, l’un des Etats membres les plus importants se paye le luxe d’un référendum sur une possible sortie. C’est comme si nous étions en train de jongler avec notre propre faiblesse. Dans le monde d’aujourd’hui, et sans aucun doute, dans celui de demain aussi, nous payerons le prix fort pour un tel laxisme”.
Source: https://fr.express.live/2016/04/27/obama-sinteresse-a-leurope/
Écrit par : L'enfoiré | 27/04/2016
USA : un parfum de consécration
Après avoir remporté quatre des cinq primaires organisées mardi dans l’Est des Etats-Unis et n’avoir laissé que des miettes à son adversaire Bernie Sanders, qui a gagné dans le seul Rhode Island, Hillary Clinton peut désormais considérer que les jeux sont faits et qu’elle sera en novembre la première femme à briguer la présidence du pays. Il reste désormais 1 206 délégués démocrates à attribuer et il ne lui en faut plus que quelque deux cents pour franchir le seuil des 2 383 nécessaires à l’investiture. On comprend qu’elle ait appelé mardi soir le parti à se rassembler derrière elle, même si son concurrent semble décidé à poursuivre la lutte jusqu’au bout - ce que Mme Clinton avait elle-même fait au demeurant quand elle affrontait Barack Obama en 2008.
Son probable adversaire républicain dans la course à la Maison-Blanche, Donald Trump, a des raisons comparables de se réjouir, quand bien même la suite de l’aventure n’est pas marquée pour lui du même sceau de la certitude absolue. Il l’a emporté partout mardi, ce qui n’est en soi pas réellement surprenant parce que les cinq Etats en jeu (Pennsylvanie, Maryland, Delaware, Connecticut et Rhode Island) présentaient un profil électoral comparable à l’Etat de New York où le milliardaire avait triomphé le 19 avril. Ce qui est remarquable, en revanche, et de bon augure pour lui, c’est la marge avec laquelle il s’est imposé. Donald Trump a allègrement dépassé la barre des 50 % des suffrages, distançant souvent de trente points ses deux derniers rivaux, Ted Cruz et John Kasich, et ne leur laissant en fin de compte qu’une maigre poignée de délégués alors qu’ils avaient solennellement scellé dimanche soir une alliance pour barrer la route à l’homme d’affaires new-yorkais.
Donald Trump a présenté un programme de politique étrangère placé sous le mot d'ordre "America First". Il propose notamment de faire contribuer davantage les alliés de Washington au financement de leur défense, faute de quoi ils devraient se débrouiller seuls.
Il promet de "dépoussiérer" la diplomatie américaine.
Il s'en est par ailleurs vivement pris à Barack Obama, auquel il reproche de ne pas avoir fait le nécessaire pour éradiquer les djihadistes de l'Etat islamique et d'avoir laissé la Chine prendre l'ascendant sur les Etats-Unis.
Il a toutefois affirmé que l'amélioration des relations avec Pékin, comme avec Moscou, serait une priorité pour lui une fois installé à la Maison blanche.
"Je n'hésiterai pas à recourir à la force militaire s'il n'y a pas d'alternative. Mais si l'Amérique doit se battre, elle doit le faire pour gagner. Je n'enverrai jamais les meilleurs d'entre nous à la bataille si ce n'est pas nécessaire et je ne le ferai que si nous avons un plan pour obtenir la victoire", a-t-il assuré.
Sur le plan diplomatique, l'apaisement des tensions avec la Russie, attisées par le conflit syrien, est selon lui possible à condition que les Etats-Unis soient "en position de force", ce qui s'applique également à la Chine.
"La Chine respecte la force et, en la laissant prendre économiquement le dessus sur nous, nous avons perdu son respect", a-t-il jugé.
Il propose en outre de réunir séparément les Etats membres de l'Otan et les alliés asiatiques des Etats-Unis qui profitent du "parapluie américain" pour négocier un "rééquilibrage" du financement de leur défense.
"Les pays que nous défendons doivent payer pour cette défense. Sinon, les Etats-Unis doivent être prêts à laisser ces pays se défendre eux-mêmes. Nous n'avons pas le choix", a affirmé le candidat, qui promet de "rendre sa grandeur à l'Amérique".
"Le recours à la force peut être dicté par les événements", a-t-il poursuivi, évoquant la lutte contre l'Etat islamique. "Mais c'est aussi un combat philosophique, comme notre long combat pendant la guerre froide".
http://www.lalibre.be/actu/international/usa-un-parfum-de-consecration-5720e5b635702a22d6cfe3bb
Écrit par : L'enfoiré | 28/04/2016
Barack Obama tacle Donald Trump avec humour à Washington
http://www.lesoir.be/1197310/article/actualite/monde/2016-05-01/barack-obama-tacle-donald-trump-avec-humour-washington-video
Une vidéo qui reprend ces huit ans à la Maison Blanche
https://www.youtube.com/watch?v=wYB-NuW_SRo
Écrit par : L'enfoiré | 01/05/2016
Le secret honteux de la classe moyenne américaine
Disposez-vous d’une réserve de 400 $ (350 euros) que vous pourriez utiliser immédiatement en cas d’urgence ? Même si une telle somme ne semble pas insurmontable, des chiffres récents de la Réserve fédérale américaine (FED) montrent que plus de 47% des Américains devraient emprunter ou vendre quelque chose pour disposer de cette somme. Cette incertitude financière est évoquée par le journaliste, historien et critique de cinéma Neal Gabler dans un article du magazine The Atlantic intitulé “The secret shame of middle class Americans” (la honte secrète de la classe moyenne américaine). Il sait de quoi il parle : Gabler fait lui-même partie de ces 47%.
Bien qu’il semble être un écrivain à succès qui possède une maison dans les Hamptons, ses finances sont dans un état déplorable, en raison d’une série de mauvais choix faits sur plusieurs années.
Comme beaucoup d’Américains, Gabler a constamment souhaité que des jours meilleurs arrivent : “Je n’ai jamais imaginé que je ne gagnerais pas assez.” Des millions d’Américains sont tombés dans le même piège. Le “rêve américain” voudrait vous faire croire que ceux qui travaillent dur grimperont toujours plus haut. Ajoutez à cela un diplôme d’université et vous avez tout ce qu’il vous faut.
Mais pour une grande partie du pays, cette automaticité ne fonctionne plus. Non pas parce que les Américains n’épargnent plus suffisamment, ou qu’ils dépensent trop (les deux sont souvent le cas), mais tout simplement parce que de moins en moins d’opportunités se présentent.
Presque toute la richesse qui a été créée au cours des dernières années n’a bénéficié qu’à 10% des salariés. Une famille de la classe moyenne gagne aujourd’hui 7% de moins qu’il y a 15 ans, en tenant compte de l’inflation.
Une histoire dévastatrice
Pas étonnant que la reprise économique semble être un mensonge pour de nombreux Américains. Le taux de chômage n’est que d’environ 5%, et il n’y a jamais aussi peu de chômeurs depuis 1973. Mais ces chiffres cachent “une histoire dévastatrice” de perte de salaire et la situation précaire dans laquelle des millions de personnes, qui travaillent moins qu’elles ne le souhaiteraient, sont tombées.
En 2008 67,3% des Américains travaillaient, mais ce chiffre est tombé aujourd’hui à 62,6%. En d’autres mots, des millions de personnes ont renoncé à chercher un emploi, même si elles seraient trop heureuses d’en trouver un. En outre, ce n’est plus le nombre d’emplois qui compte, mais la qualité de ces emplois.
La classe moyenne vulnérable
Le nombre de personnes qui sont entrées dans la “1099 Economy”, c’est à dire les freelances et autres personnes à leur compte, a augmenté depuis 2005 pour passer de 10% à 16% aujourd’hui. Ces gens tombent dans la catégorie des “personnes au travail”, même si la nature de ce travail est extrêmement précaire et imprévisible.
De tous les nouveaux emplois qui ont été créés entre 2008 et 2012, 44% entrent dans la catégorie des emplois peu rémunérés du secteur des services.
Parmi les millions de personnes qui peuvent se revendiquer de ce que l’on appelle “la réussite à l’américaine” très peu se sentent aussi prospères. Elles ne parviennent à conserver leur place sur l’échelle de carrière qu’au prix d’un dur labeur. Et il suffirait de très peu pour les en faire tomber.
Source: https://fr.express.live/2016/05/12/le-secret-honteux-de-la-classe-moyenne-americaine/
Écrit par : L'enfoiré | 12/05/2016
Quelques flèches lancées par Obama en direction de Trump:
Barack Obama a enjoint les étudiants à ne pas regretter un hypothétique âge d'or américain, estimant que "le bon vieux temps n'était pas si bon", citant les discriminations raciales, la pauvreté ou la place des femmes dans la société.
"Le monde est plus interconnecté que jamais. Construire des murs n'y changera rien. Aucun mur ne pourrait arrêter les épidémies de Zika ou d'Ebola, ou ne résoudrait les problèmes de compétitivité liés à la mondialisation. Cela ne dopera pas notre économie et n'améliorera pas notre sécurité. Isoler ou dénigrer les musulmans, ou suggérer qu'ils soient traités différemment aux frontières, cela va à l'encontre non seulement de nos valeurs, mais de ce que nous sommes. Cela contredit le fait que notre croissance, nos innovations, notre dynamisme ont toujours été nourris par notre capacité à attirer les meilleurs des quatre coins de la planète".
Le président américain a ensuite dénoncé les hommes politiques qui rejettent selon lui, au nom du politiquement correct, la science et la raison.
"En politique comme dans la vie, l'ignorance n'est pas une vertu", a-t-il dit. "Ce n'est pas cool de ne pas savoir de quoi vous parlez. Cela n'a rien à voir avec être franc ou dire la vérité, ou lutter contre le politiquement correct. C'est juste que vous ne savez pas ce que vous dîtes", a ajouté Barack Obama, dans une référence claire à Donald Trump, qui se vante d'être un candidat politiquement incorrect.
http://www.lalibre.be/actu/international/obama-ereinte-trump-devant-des-diplomes-l-ignorance-n-est-pas-une-vertu-5738dc6235708ea2d585f76b
Écrit par : L'enfoiré | 16/05/2016
Barack Obama, le “serial warrior” ?
Le président américain Barack Obama, qui a fait campagne en se présentant comme le candidat anti-guerre, et qui est détenteur du Prix Nobel pour la paix 2009, est le président qui aura été le plus en conflit au cours de toute l’histoire des Etats-Unis.
Une analyse du New York Times montre qu’au cours de ses deux mandats (presque huit ans, sachant qu’il quittera la Maison Blanche dans 9 mois, exactement le 21 janvier prochain), les Etats-Unis auront été constamment en guerre sur plusieurs fronts.
“Aucun président ne veut être le président de la guerre”, observe Eliot A. Cohen, un historien militaire. “Obama considère la guerre comme un instrument qu’il utilise vraiment à contrecœur.”
8 pays
Il est vrai que le nombre de militaires américains vivant à l’étranger dans des zones de conflit est bien plus faible qu’il ne l’a été. On ne compte plus “que” 4087 soldats en Irak et 9800 en Afghanistan, contre 200.000 sous la présidence de George Bush. Mais Obama a autorisé des frappes militaires contre des groupes terroristes en Libye, au Pakistan, en Somalie, et au Yémen.
The Atlantic a publié une carte qui montre les théâtres de guerre dans lesquels les Etats-Unis sont actifs. Elle révèle que les Américains ont aussi déployé des troupes au Cameroun et en Ouganda. Au total, l’administration Obama intervient militairement dans 8 pays actuellement.
Plus de drones, moins de soldats
Les chiffres du Département américain de la Défense montrent que sous l’administration Obama, on a déploré 60% de victimes de guerre de moins que sous le mandat de George W. Bush. (2 019 contre 4 864). Cette évolution est largement liée à la préférence d’Obama pour les frappes de drones, dont le nombre a fortement augmenté au cours de ces dernières années. Obama aurait ordonné 503 contre 52 pour Bush.
La guerre, l’expression de la folie humaine (Extrait du New York Times):
“Ses plus proches conseillers affirment qu’il a beaucoup compté sur des opérations secrètes limitées et des frappes de drones parce qu’il est soucieux des dangers d’une escalade et qu’il est depuis très longtemps sceptique quant à l’efficacité des interventions militaires américaines.
Publiquement, M. Obama a reconnu très tôt la contradiction entre le message de sa campagne et les réalités du gouvernement. Lorsqu’il a accepté le Prix Nobel de la Paix en décembre 2009, il a déclaré que l’humanité devait concilier deux vérités apparemment inconciliables
– que la guerre est parfois nécessaire,
- et la guerre est aussi, d’un certain niveau, l’expression de la folie humaine”
Source: https://fr.express.live/2016/05/18/obama-president-conflits-guerre-intervention-militaire-etats-unis/
Écrit par : L'enfoiré | 18/05/2016
“Les Américains vont bientôt élire un président qu’ils n’aiment pas”
Les Américains vont bientôt élire comme président une personne qu’ils n’aiment pas. Cela peut sembler surréaliste, comme l’écrit Ruth Marcus dans le Washington Post, mais c’est ce qui ressort dans les sondages, en supposant qu’Hillary Clinton remporte la nomination du côté démocrate, et que Donald Trump l’emporte côté républicain.
C’est la première fois que lors des élections présidentielles aux États-Unis, les candidats sont perçus de manière si négative. Un sondage du Wall Street Journal – NBC place la cote des personnes favorables à Trump à -41 : 65% (!) des électeurs le perçoivent de manière négative, contre 24% qui en ont une vision positive. Quant à Clinton, sa cote a chuté à -24 (avec 56% des personnes défavorables et 32% favorables).
C’est du jamais vu. Pour remettre cela en contexte, il faut comprendre que les deux candidats “sont plus impopulaires que les candidats qui ont perdu les élections présidentielles de chacun des cinq derniers cycles d’élections”.
Est-ce que ça compte ? Certains politologues pensent que non. La popularité n’est plus si importante pour les présidents de nos jours, disent-ils, parce qu’avec un Congrès dans l’impasse, les leaders se reposent plus sur leur pouvoir administratif que sur leur capacité à rallier les gens.
« Peut-être bien. Mais ce concours d’impopularité qui se déroule sous nos yeux ne peut rien signifier de bon pour notre démocratie, ni pour la présidence à venir », conclut Marcus.
Source: https://fr.express.live/2016/05/19/les-americains-vont-bientot-elire-un-president-quils-naiment-pas/
Écrit par : L'enfoiré | 20/05/2016
« Pourquoi les pauvres votent à droite » de Thomas Frank.
http://agone.org/elements/pourquoilespauvresvotentadroite
(Pourquoi les pauvres votent à droite: comment les conservateurs ont gagné le cœur des États-Unis (et celui des autres pays riches)
Le centième anniversaire du début de la guerre 14-18 devrait être une opportunité non seulement pour nous rappeler les atrocités commisent par nous et par d’autres mais aussi pour nous expliquer le POURQUOI de cette guerre et de la suivante.
Pourquoi Jean Jaurès a t-il été assassiner juste avant le début de la guerre alors qu’il tentait depuis des années d’unir tous les travailleurs de ces pays (pour empêcher cette guerre) qui allaient entre-tuer alors que cette guerre ne devait pas être celle des travailleurs?
La vidéo suivante donnera très certainement un éclairage très diffèrent sur les véritables enjeux et raisons de cette guerre:
http://vimeo.com/99236165
Cette vidéo inclus également des commentaires très intéressant par Anne Morelli (Anne Morelli est une historienne belge d’origine italienne, spécialisée dans l’histoire des religions et des minorités, Professeur à l’ULB).
La très grande majorité d’entre nous sommes des « pauvres ».
La définition d’un « pauvre » n’est pas liée au salaire/pension/aide sociale perçue.
Elle est l’état d’une personne qui survit seulement et seulement si elle a un travail rémunéré, ou bien une aide sociale, ou bien une pension de survie. C-à-d le résultat d’une certaine redistribution des richesses produites par les travailleurs. Si une de ces trois conditions de survie tombe et que nous sommes incapable de subvenir à nos familles alors nous sommes des « pauvres ».
Depuis 30 ans, la tendance est vers une redistribution des richesses de plus en plus limitée.
La réalité est que le gâteau à partager est de plus en plus conséquent mais les mécanismes de redistribution ont changés à cause de l’appauvrissement des états (qui sont le seul garant de cette redistribution). Les états ont été appauvris non pas par les travailleurs mais par les mécanismes de plus en plus sophistiqués permettant d’éluder l’impôt à très grande échelle et par la facilité avec laquelle on déplace les capacités de production.
La crise financière de 2008 n’a pas été créée ni par les travailleurs ni par nos états. Mais nous les travailleurs et nos états ont été obligés de payer les erreurs commissent par d’autres. Décapiter un homme est une violation flagrante des droits de l’homme par contre des entreprises privées dilapidant l’argent des états et de ses travailleurs n’est pas une violation de ces droits!! Chercher l’erreur?
N’oublions pas que nos parents, grand-parents et arrière grand-parents ont parfois payé de leur vie leur combat pour rééquilibrer le partage du pouvoir (donc le partage des richesses produites) entre les travailleurs et le capital. Malheureusement et ce depuis 30 ans le grand bond en arrière est en marche. Et nous sommes les grands coupables par le fait d’avoir laisser faire.
Ce grand bon en arrière est seulement possible si nous acceptons et alimentons ces soi-disant conflits entre « pauvres » pendant que ceux qui possèdent le vrai pouvoir s’occupent et traitent les vrais enjeux de sociétés. A leur seul profit bien évidement.
A la radio, cette semaine à propos de l’élection présidentielle en Autriche: là-bas les jeunes, principalement, votent « extrême droite ».
Une des raisons invoquée par cette personne est que seulement 20% des jeunes ont un diplôme de l’enseignement supérieur.
Donc une très grande majorité de ces jeunes ont un boulot précaire, mal payé, et souvent pas très motivants.
Le discours des extrêmes là-bas est très orienté vers ces jeunes très mécontent de leur situation.
Posons nous quelques questions simples quant à qui profite une communautarisation croissante des sociétés dites démocratiques?
Qui a intérêt à diviser les peuples en religions, sectes et communautés? Cela n’est certainement pas l’intérêt des travailleurs donc c-à-d la très large majorité des habitants de nos pays.
La plupart de nos pays, y inclus la Belgique, donc nos politiques jouent avec le feu en attisant les bases de soi-disant conflits non seulement communautaires mais également religieux et sociaux.
Nos politiques ayant perdu le contrôle économique et financier des activités humaines, ils tentent de se rappeler à nos souvenirs en provoquant ces « petits » conflits qui ont la particularités d’opposer des pauvres (vous et moi les simples travailleurs) à d’autres encore plus pauvres (les immigrés entre autres).
Cela est une manière de faire très efficace et très éprouvée.
Dernièrement j’ai lu un livre très éducatif expliquant comment les habitants de l’état du Kansas ont été manipulés par les politiques.
Cela est parfaitement applicable à nos pays également.
Politiques dont l’objectif étaient de créer des sujets à controverse qui opposaient les peuples, les communautés, les habitants donc les travailleurs entre eux.
Diviser pour régner. Cela est connu par ceux qui possèdent mais est trop souvent oublié par ceux qui ne possèdent rien ou qui pensent posséder quelque chose puisqu’ils sont devenu propriétaires d’un petit machin unique résultat tangible après une vie de 40 ou 45 ans de dure labeur.
Ce fait doit être un élément qui correspond à la plupart d’entre nous.
Donc il s’agit de diviser la société en clans, donc diviser le monde du travail et enfin permettre à la main céleste du grand capital de s’occuper des vrais problèmes (c-à-d la finance, l’économie, l’emploi) pendant que les peuples se divisaient en se disputant sur des sujets créé de toute pièce pour détourner leur regard des vrais problèmes.
Un autre exemple à méditer et plus - ici il s’agit du nouveau gouvernement de Croatie (droite/extrème droite).
Ces attitudes plus le blocage du gouvernement croate (le seul blocage de tous les pays de l’EU) à l’ouverture de plusieurs chapitres de négociations avec la Serbie sont le résultat des dernières élections. La Croatie à été vendue à toutes sortes d’investisseurs (un terme plus policé que celui de rapaces ou voleurs) avec comme résultat un appauvrissement manifeste de l’état (en état de faillite virtuelle) et bien sur de la population complètement déboussolées.
http://www.rtbf.be/info/monde/detail_zlatko-hasanbegovi-le-ministre-croate-revisionniste?id=9306563
Pour ajouter un peu de piment le Vatican se prépare à canoniser un cardinal croate qui était un fervent supporter pendant la guerre 40/45 des adeptes du régime nazi instauré en Croatie à l’époque.
Des cortèges de « chemises brunes » circulent dans la capitale Zagreb.
Le match de foot contre Israël il y a quelques semaines a permis des débordements anti-juif d’une ampleur invraisemblable.
Les commémorations de la libération du camp Croato-Nazi de Yassenovac en Croatie ont été boycottées par toutes les associations représentant les victimes de génocide (40/45) Juifs, Serbes, Gypses, tellement la situation fascisante est présente.
Mais silence dans nos médias et de la part de nos politiques.
Circulez il n’y a rien à voir.
Alors, au moins, ne nous laissons pas nous diviser pour leur permettre de mieux régner!
Écrit par : Don Quichote | 25/05/2016
Pas étonné de constater le sérieux, la profondeur des réflexions de Don Quichotte. Du débat de haut niveau, bravo!
Je suis pris par le temps et ne pourrai ni écouter complétement la vidéo ni faire part de mes réflexions par rapport à tout ce que j'ai vu, lu et entendu.
Juste quelques remarques rapides et incomplètes :
- la naissance d'une bourgeoisie industrielle - qui se "sert" des masses populaires pour remplacer les derniers empires royaux par des empires économiques - est également un facteur important dans le déclenchement de la guerre ainsi qu'en premier lieu, les batailles d'hégémonie entre l'Allemagne, l'Angleterre et la France pour s'approprier les territoires mais surtout les richesses pétrolières du Moyen Orient
- la solidarité internationale des "damnés de la terre" ne semble marcher que lorsque la situation économique est bonne pour tout le monde. Dès qu'apparaissent les difficultés, le repli identitaire et nationaliste est présent dans TOUS les pays (struggle for life)
- je n'adhère pas totalement aux "confrontations entre les multinationales du nord et celles du sud, surtout l'Afrique". Pratiquement nulle part, on ne parle plus des problèmes de natalité et de surpopulation surtout dans les pays d'Afrique. Prochaine bombe qui nous explosera à la figure. Erik Orsenna en parlait un peu dans une émission radio et mentionnait que le taux de natalité au Mali est passé de 6.8 enfants à 7.3 enfants par femme... Hallucinant; mais que vont-ils manger, que vont-ils faire? Sans parler du Nigéria qui devrait passer la barre des 600 millions d'habitants à l'horizon 2050/2060. Envoyer des ONG et des médecins sans frontières et autres et de l'aide alimentaire et des fonds qui souvent servent à acheter des armes, est-ce bien la solution? Effrayant...
Écrit par : Fredo | 26/05/2016
Trump veut aussi bâtir un mur… En Irlande
Pendant des mois, Donald Trump a martelé son projet pour stopper l’entrée d’immigrants illégaux sur le territoire des Etats Unis : la construction d’un mur à la frontière avec le Mexique. Mais il semble qu’il veuille aussi faire bâtir un mur en Irlande.
Cette fois-ci, il s’agit de protéger un terrain de golf que Trump possède dans le pays contre les inondations liées au réchauffement climatique. Un phénomène que Trump avait qualifié de “concept créé par et pour les Chinois dans le but de nuire à la compétitivité de l’industrie américaine”.
Dans ses discours de campagne, Trump nie toujours l’existence du réchauffement climatique. Jeudi, lors d’un meeting de campagne dans le Dakota du Nord, il a même émis le souhait de faire annuler l’accord climatique conclu récemment à Paris.
Avant l’effondrement des cours du pétrole, le Dakota du Nord bénéficiait d’un grand essor économique, grâce à l’industrie du gaz de schiste. Cet État ne se soucie donc guère des accords sur le climat et Trump a joué cette carte.
S’il devient président, il déréglementera totalement le secteur de l’énergie des États-Unis et relancera le projet controversé Keystone XL. Il s’agit d’un pipeline transportant du pétrole brut provenant des sables bitumineux de la proovince d’Alberta vers la côte Sud des États-Unis. L’année dernière, l’administration Obama a rejeté le permis pour la construction de l’oléoduc entre le Canada et les États-Unis, sur base d’une série de procès intentés par les raffineries de pétrole, les écologistes et certains membres du Congrès américain.
Doonbeg en Irlande est menacée par le changement climatique
Mais il semble que lorsque les intérêts de Trump sont menacés, le magnat de l’immobilier se montre plus sensible à la perspective des changements climatiques.
Dans le village irlandais de Doonbeg, à l’Ouest de la côte irlandaise, par exemple, où il a acheté un terrain de golf en 2013, les tempêtes violentes rognent de plus en plus la côte, engloutissant plusieurs mètres carrés de dune chaque année.
Le parcours de golf du magnat, en bord de mer, est menacé directement par la montée des eaux.
Trump a donc décidé que sa holding irlandaise, Trump International Golf Links Ireland, solliciterait un permis de construire pour l’édification d’un mur de rochers le long de la plage, qui devrait faire quatre mètres de haut et s’étendre sur 2,8 kilomètres. Dans leur demande, les consultants de Trump écrivent que le mur est nécessaire “en raison des effets du changement climatique.”
Trump lui-même qualifie invariablement le réchauffement planétaire de “canular” (“hoax”) et de “pseudo-science”.
Il est désormais fortement critiqué pour cette raison, entre autres par l’ancien membre du Congrès républicain Bob Inglis. Au cours d’une interview à Politico, ce dernier a déclaré ce qui suit:
“Trump oeuvre pour mettre ses propriétés menacées hors de risque et son entreprise essaye de trouver une solution contre les effets du changement climatique. Pendant ce temps-là, il dit des choses à son public dont il sait qu’elles ne sont pas vraies. On peut encore pardonner à des gens qui sont réellement ignorants, mais les gens qui cherchent à tromper les autres, c’est autre chose”
Les groupes environnementaux irlandais s’opposent à la construction du mur. Ils disent que le golf n’est pas une infrastructure critique qui doit être protégée contre les inondations
Source: https://fr.express.live/2016/05/27/trump-veut-aussi-batir-un-mur-en-irlande/
Écrit par : L'enfoiré | 27/05/2016
Kim Jong-un soutient… Donald Trump
Les médias officiels Nord-Coréens ont salué les politiques “visionnaires” du candidat républicain à la présidence Donald Trump, et sa suggestion de retrait des troupes de Séoul, qui pourrait aider à unifier la péninsule coréenne.
Donald Trump est un homme politique sage et prévoyant. Hillary Clinton est plutôt une personnalité ennuyeuse qui ne devrait jamais être président américain, a indiqué récemment un éditorial du journal nord-coréen DPKR Today. Il s’enthousiasme aussi de la proposition de Trump d’instaurer des discussions directes avec Kim Jong-un, en vue de contribuer à l’accomplissement de la politique “Yankee Go Home” de Pyongyang. “Trump dit qu’il ne se mêlera pas de la guerre entre le Sud et le Nord, n’est-ce pas de la chance du point de vue Nord-Coréen?”
Selon Aidan Foster-Caster, de l’Université de Leeds, il s’agit d’un rappel opportun du fait que Trump envisage de mettre complètement fin à la politique établie par les USA dans la région.
L’unification coréenne grâce à Donald Trump
L’éditorial de Han Yong-mook n’est pas directement dicté par le gouvernement de Pyongyang, mais il reflète certainement les pensées du régime. Il se réfère au discours de Trump en mars, où celui-ci proposait de retirer les forces militaires des USA de Séoul si la Corée du Sud n’augmentait pas ses dépenses en matière de défense : “Le jour où le slogan ‘Yankee Go Home’ deviendra une réalité sera le jour de l’unification coréenne”.
L’éditorial appelle les citoyens des USA à ne pas voter pour “l’ennuyeuse Hillary”, qui désire résoudre le problème nucléaire de la péninsule coréenne sur le modèle iranien.
Pyongyang a réitéré sa volonté de reprendre le dialogue avec Séoul et son allié, Washington, malgré un premier refus de la Corée du Sud.
Source: https://fr.express.live/2016/06/03/kim-jong-un-soutient-donald-trump/
Écrit par : L'enfoiré | 08/06/2016
La récupération politique d’un massacre marque un tournant dans la course à la présidentielle américaine
103 personnes ont été atteintes par les balles tirées par Omar Mateen, un citoyen américain de 29 ans résident de Port St. Lucie en Floride, dans la nuit de samedi à dimanche, dans la discothèque gay ‘Pulse’ d’Orlando. 50 d’entre elles n’ont pas survécu à cette attaque, et 53 autres ont été blessées, beaucoup sont dans un état critique. Il s’agit de la plus grande fusillade de masse de l’histoire des États-Unis.
La récupération politique
La récupération politique de ce drame a été immédiate. Les politiciens – même ceux qui sont parrainés par le puissant lobby des armes à feu des États-Unis, le NRA – ont tous rapidement posté un tweet dénonçant l’atrocité de ce massacre en évitant soigneusement d’aborder le sujet de la liberté de port d’arme aux Etats-Unis.
Félicitations à Donald Trump
Les morts n’étaient pas encore totalement dénombrés que le candidat présidentiel républicain Donald Trump avait déjà envoyé le premier d’une série de tweets, pour remercier ses partisans pour les félicitations qu’il avait reçues “parce qu’il avait eu raison sur le terrorisme islamiste”. On peut s’étonner d’un tel opportunisme, alors que le décompte et l’identification des personnes victimes du massacre n’était même pas achevé… Les secouristes à l’intérieur de la discothèque qui ont travaillé à l’identification des corps ont rapporté avoir été bouleversés par les sonneries frénétiques provenant des appels de parents inquiets sur les téléphones qui se trouvaient sur les corps des victimes.
Donald J. Trump ✔ @realDonaldTrump
Obama rend un énorme service à Trump
Mais peut-être que c’est le président américain Barack Obama qui a rendu le plus grand service à Donald Trump. Dans une brève déclaration, le président a refusé – comme après les précédentes tueries qui se sont produites au cours de son dernier mandant, à Boston, Chattanooga et San Bernardino – à utiliser les mots “islam” et “radical”.
Obama a parlé d’un “acte terroriste motivé par la haine” et de nouveau souligné le problème de la présence généralisée d’armes à feu dans la société américaine. A ce moment-là, le président savait que Mateen avait appelé le 911, le numéro d’urgence américain, 20 minutes après son entrée dans la boîte de nuit, pour exprimer sa sympathie pour l’Etat islamique et les auteurs de l’attentat à la bombe de Boston.
Plus tard, l’agence de presse islamique Amaq Agency a confirmé que Mateen était un combattant de Daech.
La candidate démocrate Hillary Clinton n’a pas fait allusion à l’islamisme radical, mais elle a plaidé dans plusieurs tweets pour un plus grand contrôle des armes à feu.
Hillary Clinton ✔ @HillaryClinton
"To the LGBT community: please know that you have millions of allies across our country. I am one of them.” —Hillary http://hrc.io/1YlGQ6n
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Hillary Clinton ✔ @HillaryClinton
"We need to keep guns like the ones used last night out of the hands of terrorists or other violent criminals." —Hillary on the FL attack
21:11 - 12 Juin 2016
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Néanmoins, il semble déjà clair que Trump est celui qui tirera le plus parti de cet événement.
Au fil de la journée avançait, on a appris que Mateen avait été interrogé à deux reprises par le FBI depuis 2013, en raison de ses sympathies islamistes. L’enquête portant sur cet homme, qui travaillait comme agent de sécurité pour le groupe G4S depuis 2007, a été interrompue deux fois, “parce qu’il ne présentait pas de danger imminent”.
Comme toujours après un massacre de masse, les Américains tentent maintenant de resserrer les rangs, mais il semble que cet événement va essentiellement jouer en la faveur de Donald Trump. Auparavant, ce dernier s’était présenté comme “chief sheriff” (‘shérif en chef’) et il avait réclamé des contrôles plus stricts sur les mosquées aux États-Unis et une interdiction d’entrée dans le pays temporaire pour les musulmans “jusqu’à ce que nous sachions ce qui se passe”.
Pour une grande masse d’Américains, ces exigences apparaissent soudain plus acceptables après ce massacre atroce.
La sous-estimation de l’idéologie de la haine
Trump et l’Amérique conservatrice accusent Obama de sous-estimer le défi du radicalisme islamique. Obama a toujours préféré utiliser le terme de “terrorisme extrémiste”, au motif que la religion n’a rien à voir avec cela. Plusieurs commentateurs se sont interrogés dimanche à la télévision sur la manière dont un pays peut combattre une chose que le président refuse de nommer. William Kristol, rédacteur en chef du Weekly Standard, un penseur néo-conservateur qui se profile dans la campagne comme le plus grand adversaire de Donald Trump, a résumé ses craintes dans dans un tweet. “Trump ne devrait pas devenir président, mais la réponse politiquement correcte aux événements d’Orlando contribuera à faire progresser ses chances.”
Bill Kristol ✔ @BillKristol
Donald Trump should not be president. But the PC response to the Orlando attack is helping his chances.
WASHINGTON, DC - JUNE 12: U.S. President Barack Obama makes a statement regarding the Orlando mass shooting on June 12, 2016 in Washington, DC. At least 50 people were killed and 53 were injured after suspected gunman Omar Mateen opened fire in a gay nightclub in Orlando, Florida. Alex Wong/Getty Images/AFP
Alex Wong/Getty Images/AFP
WASHINGTON, DC – JUNE 12: U.S. President Barack Obama makes a statement regarding the Orlando mass shooting on June 12, 2016 in Washington, DC. At least 50 people were killed and 53 were injured after suspected gunman Omar Mateen opened fire in a gay nightclub in Orlando, Florida. Alex Wong/Getty Images/AFP
Source: https://fr.express.live/2016/06/13/la-recuperation-politique-dun-massacre-marque-un-tournant-dans-la-course-a-la-presidentielle-americaine/
Écrit par : L'enfoiré | 13/06/2016
Dans la peau d'Hillary Clinton
S'il existait un Oscar de la ténacité, il irait sans conteste à Hillary Rodham Clinton. L'épouse de Bill le licencieux - ils se sont rencontrés à Yale, en pleine éclosion contestataire du Flower Power - a supporté en silence les frasques de son président de mari tout au long de ses deux mandats. Mais elle attendait patiemment son heure... Aujourd'hui, après une défaite contre Obama aux primaires de 2007, Hillary a enfin ses chances pour la Maison-Blanche, et se présente comme elle est vraiment : avec ses avantages (femme d'expérience, coriace, bonne communicante), mais aussi ses nombreux défauts...
Hilarante Hillary
Dans cette vraie-fausse biographie racontée à la première personne, Karl Zéro et Daisy d'Errata reviennent sur la vie de la "candidate de l'establishment", comme l'ont nommée ses détracteurs, présentant Hillary Clinton sous un jour guerrier et revanchard, fatiguée de son rôle de première dame docile et prête à tout pour enfin prendre les rênes du vrai pouvoir. Les insultes fusent (envers les journalistes, les républicains, son mari) et les oreilles sifflent à l'écoute des divers noms d'oiseaux et de la gouaille féroce de la candidate, interprétée en français par Michèle Laroque. On retiendra tout particulièrement : " Quand il s'agit de sécurité, j'oublie toujours d'être de gauche" ou encore "Ça y est, je suis devenue Chuck Norris". Sans oublier les diverses affaires et contradictions qui ternissent l'image de la démocrate, des courriels gouvernementaux qu'elle envoyait de sa boîte personnelle - faisant fi de la sécurité la plus élémentaire - au mariage gay, qu'elle n'a pas toujours soutenu... Karl Zéro et Daisy d'Errata s'en donnent à coeur joie dans ce pamphlet jubilatoire à la hauteur des précédents épisodes des Dans la peau de... - Kim Jong-un,
http://www.arte.tv/guide/fr/063689-000-A/dans-la-peau-d-hillary-clinton?autoplay=1
Écrit par : L'enfoiré | 13/07/2016
Quand l'Amérique sera latine
S'ils sont 55 millions aujourd'hui, les Latinos dépasseront les 100 millions en 2030 aux États-Unis. Une révolution démographique qui transforme profondément le pays sur les plans économique, social, culturel et politique. Ainsi, à la veille des élections présidentielles américaines, le vote latino constitue un enjeu majeur pour conquérir la Maison-Blanche. En pleine expansion, cette minorité est déjà devenue majoritaire en Californie, reflet du futur visage de l'Amérique. Elle fait en même temps écho à celui d'hier, quand le Sud-Ouest du pays était encore territoire mexicain - avant la guerre de 1846-1848. Dans cette nation d'immigration, cette population bilingue, jeune et entreprenante, revitalise les régions sur le déclin.
Immigration salvatrice
De Los Angeles à El Paso, ville-frontière du Texas, en passant par Miami et Ottumwa, bourgade de l'Iowa, Roxanne Frias, Américaine d'origine mexicaine, est allée à la rencontre de cette communauté singulière d'immigrés, dont les ancêtres peuplaient pour certains le pays avant même l'arrivée des Anglo-Saxons. Elle a notamment interrogé les plus jeunes sur leur parcours, leurs frustrations et leurs espoirs, désormais encouragés par l'éducation, après de longues années de luttes contre le racisme et les discriminations. Le film suit aussi au plus près l'intégration des Latinos dans le Middle West, où les habitants assistent, non sans bienveillance, à l'implantation "salvatrice" de ces familles venues du Mexique, du Honduras et d'autres pays de l'Amérique latine. Entre analyses d'experts et scènes du quotidien, une immersion sensible au coeur d'un phénomène inédit, lequel est en passe de forger une nouvelle identité panaméricaine.
http://www.arte.tv/guide/fr/057398-000-A/quand-l-amerique-sera-latine?autoplay=1
Écrit par : L'enfoiré | 13/07/2016
L'édito dans le VIF de la semaine écrit par Gérald Papy avait pour titre: "Trump et le capitalisme autoritaire"
Il réagissait à la suite du livre de Trump "Cripled America" ("Amérique paralysée").
Trump sera du 18 au 21 juillet à Cleveland pour suivre sa campagne électorale.
Fini les rodomontades, il lui faudra transiger.
Sa candidature lance un défi à la démocratie participative miné entre les élites et le peuple.
De la démocratie participative, j'en ai parlé dans ce billet: "De la démocratie représentative à la démocratie participative"
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2016/04/09/la-democratie-participative-5775921.html
A sa lecture, et de ce qu'on lisait sur les réseaux sociaux et les forums, on m'avait été répondu "Si c'est ça la démocratie participative alors je ne pense pas que je suis partant...
C'est plutôt de "l'idiocratie" participative ou l'arrivée du "crétinisique supérieur"
Le microcosme dont je parlais, pouvait être extrapolé vers un macrocosme "états-uniens".
Que manquait-il pour que cela marche: le savoir, la connaissance de ce qui reste au niveau du management.
Les autocrates tel que Xi Jimping en Chine, de Vladimir Poutine en Russie et Trump comme 45ème président... existent de tous les côtés.
Elles reposent leur force en se basant sur leur police et leur armée quand les affaires et leur politique ne marchent plus.
Celles-ci sont en général bien payées pour exercer leur écran entre les élites et le peuple.
Ils réduisent le problème en exilant leurs opposants
Au Venezuela, Maduro a aussi fait appel à l'armée.
Le savoir est l'ennemi quand il outrepasse le pouvoir en place.
Les "lanceurs d'alertes" sont toujours punis en justice comme on a pu le voir avec les derniers développements à Luxembourg de l'affaire Antoine Deltour;
En faute, le libéralisme économique, la force du marché et font naître le capitalisme autoritaire?
Oui, certainement, mais pas seulement.
Il faut remonter plus haut dans l'esprit des populations qui changent de politique personnelle quand elles ne se sentent plus en phase avec leur idéologie "naturelle".
Les bons sentiments du développement durable, de la protection de la couche d'ozone, du respect des Droits de l'Homme s'étiolent très facilement dans ce cas;
L'Europe avec ses valeurs serait le seul refuge, disait l'éditorialiste.
Rien n'est moins sûr.
Penser à son nombril, et à son ventre d'abord.
Écrit par : L'enfoiré | 14/07/2016
L'ordre public au cœur du discours de Donald Trump
L'homme d'affaires devenu politicien promet aux Américains que « la sécurité sera rétablie » et que la classe moyenne ressentira un « profond soulagement » s'ils le désignent président des États-Unis en novembre prochain.
Donald Trump a déclaré devant ses partisans que les crimes et la violence affligeant le pays « prendront fin bientôt ».
M. Trump a dépeint sa rivale démocrate, Hillary Clinton, comme étant la « cause directe de plusieurs désastres qui se déroulent actuellement ». Il a présenté Mme Clinton comme la candidate du statu quo, qui ne fera que perpétuer les problèmes auxquels font face les Américains.
C'est à Ivanka Trump qu'est revenu de présenter son père aux 2500 délégués réunis à Cleveland pour le quatrième et dernier jour de la convention républicaine, un important moment durant lequel Donald Trump prononcera son discours d'acceptation comme candidat du « Grand Old Party », en vue de l'élection présidentielle du 8 novembre.
Cet événement, tant attendu par les partisans du milliardaire new-yorkais et fort redouté par ses adversaires, est le point culminant d'une semaine haute en couleur pour les républicains, plus divisés que jamais.
Encore frais dans les mémoires, le discours du sénateur texan Ted Cruz flottera peut-être comme un inquiétant présage dans l'aréna qui accueille la convention.
En trois minutes, les moments marquants de la la convention du Parti républicain.
Dans son discours d'acceptation, Donald Trump s'est évertué à illustrer qu'il peut faire de nouveau des États-Unis un pays uni; ce qui est le thème de la soirée.
Un parti et un pays en manque d'unité
Sauf que c'est justement là où le bât blesse : l'unité n'est pas manifeste dans ce pays de 319 millions d'habitants. Dans ce discours qui est retransmis sur toutes les grandes chaînes américaines de télévision et regardé par des millions de téléspectateurs, Donald Trump tente de passer son message. « Un bon message, puisqu'il m'a amené jusqu'ici », a-t-il d'ailleurs déclaré plus tôt cette semaine à ABC News.
Le magnat de l'immobilier et ex-animateur de téléréalité âgé de 70 ans parle dans son discours de commerce, d'ordre public et de sécurité frontalière. Le directeur de campagne de Donald Trump, Paul Manafort, affirme que le candidat a un véritable projet de société à offrir et que la question du terrorisme doit prendre une grande place dans le discours, « étant donné ce qui s'est passé aux États-Unis et dans le monde au cours du mois écoulé ».
http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/2016/07/21/008-trump-discours-acceptation-cruz-chien-service-quatrieme-jour-convention.shtml
http://www.lesoir.be/1272888/article/actualite/monde/2016-07-22/donald-trump-accepte-l-investiture-republicaine-je-suis-votre-voix
Écrit par : L'enfoiré | 22/07/2016
WikiLeaks publie 20.000 courriers électroniques du parti démocrate américain
La plateforme WikiLeaks a publié 20.000 documents identifiés comme des courriers électroniques de l'équipe chargée de la campagne de la candidate démocrate à la Maison Blanche, Hillary Clinton. La publication de ces emails intervient quelques jours à peine avant la convention démocrate qui doit avoir lieu la semaine prochaine à Philadelphie.
Les courriels rendus publics dévoilent, entre autres, l'intensité de la lutte contre Bernie Sanders, le principal rival d'Hillary Clinton lors des primaires du parti démocrate. Dans l'un des emails, Debbie Wasserman Schultz, l'une des figures clé du parti, qualifie une représentante de M. Sanders de "satanée menteuse". D'autres emails montrent que les bailleurs de fonds de la campagne ont été récompensés par des entrées gratuites à certaines fêtes.
La publication de ces courriers électroniques intervient à quelques jours à peine de la convention démocrate, dont le coup d'envoi sera donné lundi.
Hillary Clinton devrait y être désignée candidate officielle du parti démocrate à la présidence américaine.
http://www.lalibre.be/actu/international/wikileaks-publie-20-000-courriers-electroniques-du-parti-democrate-americain-57933a9235705dcbd705e2ad
Écrit par : L'enfoiré | 23/07/2016
Un portrait robot de Trump.
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/donald-trump-portrait-robot-183112#forum4630021
Écrit par : L'enfoiré | 25/07/2016
"5 raisons pour lesquelles Trump va gagner" signe Michael Moore
Je suis désolé d'être porteur de mauvaises nouvelles.Je vous ai dit que Donald Trump serait le candidat républicain à la présidence. Et maintenant, je dois encore être plus terrible, plus déprimant : Donald J. Trump va gagner en Novembre.
Ce misérable, ignorant, dangereux clown, à temps partiel et plein sociopathe de temps va être notre prochain président.
Jamais de ma vie, je ne voudrais me tromper plus que je fais en ce moment.
Je peux voir ce que vous faites en ce moment. Vous hochez la tête sauvagement
- "Non, Mike, cela ne se produira pas!"
Malheureusement, vous vivez dans une bulle qui vient avec une chambre d'écho adjacente où vous et vos amis êtes convaincu que le peuple américain ne vont pas à l'élection un idiot pour le président.
Vous alternez entre consternation et rire à cause de son dernier commentaire fou ou sa position embarrassante narcissique sur tout parce que tout est sur lui.
Et puis vous écoutez Hillary et vous voyez notre première femme présidente, respecte quelqu'un dans le monde, quelqu'un qui est un fouet à puce et se soucie des enfants, qui continue l'héritage Obama parce que c'est ce que le peuple américain veut clairement!
Vous devez quitter cette bulle dès maintenant. Vous devez cesser de vivre dans le déni et faire face à la vérité que vous savez au fond est réel.
Essayez de vous calmer avec les faits
- "77% des électeurs sont des femmes, des personnes de couleur, les jeunes adultes de moins de 35 ans. Trump ne peut gagner une majorité de l'un d'eux!»
- Ou logique - «les gens ne vont pas voter pour un bouffon ou contre leurs propres intérêts! »- est la façon d'essayer de vous protéger contre les traumatismes de votre cerveau.
Comme quand vous entendez un bruit dans la rue et vous pensez, "oh, un pneu juste soufflé," ou, "wow, qui joue avec des pétards?"
Parce que vous ne voulez pas penser que vous venez d'entendre quelqu'un qui a tiré avec une arme.
C'est la même raison pour laquelle toutes les nouvelles et témoignages rapports initiaux sur 9/11 a dit que nous pensions à "un petit avion qui accidentellement a volé dans le World Trade Center."
- Nous devons - espérer pour le mieux parce que, franchement, la vie est déjà un spectacle de merde et il est assez difficile du mal à obtenir un chèque de paie.
Nous ne pouvons pas gérer beaucoup plus de mauvaises nouvelles.
Donc, notre état mental va faire défaut lorsque quelque chose d'effrayant se passe réellement.
Les premières personnes labourés par le camion à Nice ont passé leurs derniers moments sur terre en pensant que le conducteur dont ils pensaient avaient tout simplement perdu le contrôle de son camion, en essayant de lui dire qu'il a sauté le trottoir:
- "Attention !," ils ont crié. "Il y a des gens sur le trottoir!"
Eh bien, les gens, ce n'est pas un accident. C'est en train de se produire. Et si vous croyez que Hillary Clinton va battre Trump avec des faits et intelligence et la logique, alors de toute évidence vous avez raté l'année dernière de 56 primaires et caucus où 16 candidats républicains ont essayé cela et chaque évier de la cuisine, ils pourraient jeter à Trump et rien ne pouvait arrêter son mastodonte.
À partir d'aujourd'hui, à l'état actuel des choses, je crois que cela va se produire
- Pour y faire face, je suis le premier à le reconnaître, et peut-être, juste peut-être, nous pouvons trouver un moyen de sortir du gâchis.
Ne vous méprenez pas. J'ai un grand espoir pour le pays où je vis.
Les choses sont meilleures.
La gauche a gagné les guerres culturelles.
Les gais et lesbiennes peuvent se marier.
Une majorité d'Américains prennent maintenant la position libérale sur à peu près toutes les questions de vote qui leur sont posées:
L'égalité de rémunération pour les femmes - vérifier. L'avortement devrait être légal - vérifier.
Les environnementales plus fortes - vérifier.
Plus de contrôle des armes à feu - vérifier.
Légaliser la marijuana - vérifier.
Un énorme changement a eu lieu
- il suffit de demander au socialiste qui a remporté 22 Etats cette année.
Et il n'y a aucun doute dans mon esprit que si les gens pouvaient voter à partir de leur canapé à la maison sur leur X-box ou PlayStation, Hillary gagnerait dans un glissement de terrain.
Mais ce n'est pas comme cela que cela fonctionne en Amérique.
Les gens doivent quitter la maison et faire la queue pour voter.
Et si ils vivent dans les quartiers pauvres, noirs ou hispaniques, ils ont non seulement une ligne, tout est fait pour les arrêter littéralement de voter.
Ainsi, dans la plupart des élections, il est difficile d'obtenir même 50% à se rendre aux urnes.
Là réside le problème pour Novembre
- Qui va avoir les électeurs les plus motivés, les plus inspirés montrent jusqu'à voter?
Qui est le candidat avec les partisans les plus enragés?
Donc les fans fous vont se lever à 5 heures le jour du scrutin, botter le cul toute la journée, tout le chemin jusqu'à ce que le dernier scrutin sera fermé, faisant en sorte que chaque Tom, Dick et Harry (et Bob et Joe et Billy Bob et Billy Joe et Billy Bob Joe) a jeté son bulletin de vote.
C'est vrai. C'est le niveau élevé de danger, où nous sommes et ne pas vous tromper vous-même
- Quelle quantité de publicités télévisées serait impérieuse Hillary, face à Trump "offside" dans les débats alors que les libertariens siphonnent les votes pour arrêter son mojo.
http://michaelmoore.com/trumpwillwin/
Écrit par : L'enfoiré | 25/07/2016
1: Les Math du Milieu américain ou Bienvenue à Notre Brexit. Je crois que Trump va se concentrer une grande partie de son attention sur les quatre états bleus dans la partie supérieure des Grands Lacs - Michigan, l'Ohio, la Pennsylvanie et le Wisconsin. Quatre Etats traditionnellement démocratiques - mais chacun d'entre eux ont élu un gouverneur républicain depuis 2010 (seulement en Pennsylvanie a finalement élu un démocrate). Dans le Michigan primaire en mars, plus Michiganders sont allés voter pour les républicains (1,32 millions) que les démocrates (1,19 millions). Trump est en avance sur Hillary dans les derniers sondages en Pennsylvanie et à égalité avec elle dans l'Ohio. Liaison? Comment la course peut être si près après tout ce que Trump a dit et fait? Eh bien peut-être parce qu'il a dit (à juste titre) que le soutien de Clinton de l'ALENA a contribué à détruire les États industriels du Haut-Midwest. Trump va marteler Clinton sur cette question et son soutien du TPP et d'autres politiques commerciales qui ont royalement vissées les habitants de ces quatre Etats. Lorsque Trump se tenait dans l'ombre d'une usine Ford Motor pendant la primaire du Michigan, il a menacé la société que, si elles ont effectivement aller de l'avant avec leur fermeture prévue de cette usine et le déplacer vers le Mexique, il prenait un tarif de 35% sur un Mexicain
-Construites ces voitures étaient expédiées vers les États-Unis. Il était une douce musique aux oreilles de la classe ouvrière du Michigan, et quand il a jeté dans sa menace à Apple qu'il les obligerait à cesser de faire leurs iPhones en Chine et les construire ici en Amérique, les cœurs se pâmait et Trump est reparti avec une grande victoire qui aurait dû au gouverneur à côté, John Kasich.
De Green Bay à Pittsburgh, c'est le centre de l'Angleterre - cassé, déprimé, en difficulté, les cheminées éparpillés à travers la campagne avec la carcasse de ce que nous utilisons pour appeler la classe moyenne. En colère, les travailleurs aigris (et chômeurs) ont été surpris par les retombées de Reagan et abandonnés par les démocrates qui tentent encore de parler avec une bonne ligne, mais ont été vraiment à se hâter de s'accoquineravec un lobbyiste de Goldman Sachs. Ce qui est arrivé au Royaume-Uni avec le Brexit va arriver ici. Elmer Gantry montre une ressemblance avec Boris Johnson et dit tout ce qui comme merde, jusqu'à convaincre les masses que c'est leur chance! Pour coller à chacun d'entre eux, tous ceux qui détruisent leur rêve américain! Et maintenant l'Outsider, Donald Trump, est arrivé à nettoyer la maison! Vous ne devez pas être d'accord avec lui! Vous ne devez pas même à l'aimer! Il est votre cocktail Molotov personnel à jeter directement dans le centre des bâtards qui ont fait cela pour vous! C'est là le calcul qui entre en jeu. En 2012, Mitt Romney a perdu par 64 voix électorales. Ajouter les votes électoraux exprimés par le Michigan, l'Ohio, la Pennsylvanie et le Wisconsin. Ce que Trump doit faire pour gagner est de réaliser, comme il est prévu de le faire, le parainage des états rouges traditionnels de l'Idaho en Géorgie (États qui va jamais voter pour Hillary Clinton), et puis il a juste besoin de ces quatre rouille États de la ceinture. Il n'a pas besoin de la Floride. Il n'a pas besoin du Colorado ou de Virginie. Juste Michigan, l'Ohio, la Pennsylvanie et le Wisconsin.
Écrit par : L'enfoiré | 25/07/2016
2: L'homme blanc colérique. Notre domination de 240 ans des Etats-Unis touche à sa fin. Une femme est sur le point de prendre le relais! Comment est-ce arrivé? Il y avait des signes avant-coureurs, mais nous les avons ignorés. Nixon, le traître de genre, imposant la règle qui dit que les filles à l'école devraient avoir une chance égale de faire du sport. Ensuite, il les laissent voler les avions commerciaux. Avant que nous le savions, Beyoncé a pris d'assaut le terrain au Super Bowl, cette année, avec une armée de femmes noires, les poings levés, déclarant que notre domination a été close! Oh l'humanité!
Voilà un petit coup d’œil dans l'esprit du blanc mâle en danger. Il y a un sentiment que le pouvoir a glissé hors de leurs mains, que leur façon de faire est plus comment les choses sont faites. Ce monstre, le "feminazi," la chose qui, comme le dit Trump, "saigne à travers ses yeux ou partout où elle saigne," nous a conquis - et maintenant, après avoir eu à supporter huit ans d'un homme noir pour nous dire quoi faire, nous sommes censés simplement nous asseoir et prendre huit ans d'une femme nous machos? Après cela, il sera huit ans des gays à la Maison Blanche! Puis les transsexuelles! Vous pouvez voir ou ceci conduit. D'ici là, les animaux auront été accordés des droits humains et un putain de hamster va diriger le pays. Cela doit cesser!
Écrit par : L'enfoiré | 25/07/2016
3: Le problème Hillary. Peut-on parler honnêtement, juste entre nous? Laissez-moi vous dire, je l'aime vraiment Hillary - beaucoup - et je pense qu'elle a eu une mauvaise réputation qu'elle ne mérite pas. Mais son vote pour la guerre en Irak a fait que je ne voterai jamais pour elle. À ce jour, je ne l'ai pas rompu cette promesse. Par souci de prévenir une proto-fasciste de devenir notre commandant en chef, je suis cadenassé à cette promesse. Je crois malheureusement Clinton va trouver un moyen de nous faire dans une sorte d'action militaire. Elle est un faucon, à droite d'Obama. Mais le doigt de Trump sera sur le bouton. Ce qui est fait est fait.
Avouons-le: Notre plus gros problème ici n'est pas Trump - c'est Hillary. Elle est très impopulaire - près de 70% de tous les électeurs pense qu'elle est digne de confiance et malhonnête. Elle représente l'ancienne façon de faire la politique, pas vraiment à croire en autre chose que ce que vous pouvez obtenir. Voilà pourquoi elle se bat contre ceux qui les homosexuels qui veulent se marier, un jour et le lendemain, elle est officiante pour un mariage gay. Les jeunes femmes sont parmi ses plus grands détracteurs. Elle fait du mal comme il fait les sacrifices et les batailles que Hillary et les autres femmes de sa génération endurent pour que cette jeune génération aurait jamais à être racontée par les Barbara Bush du monde qu'ils devraient juste taire et aller faire cuire des biscuits. Mais les enfants ne l'aiment pas, et non pas un jour ne passe qu'un millénaire, ne me dites pas qu'ils ne votent pas pour elle. Aucun démocrate, et certainement pas indépendant, se réveille le 8 Novembre excité de courir et de voter pour Hillary la façon dont ils l'ont fait le jour Obama est devenu président ou lorsque Bernie était sur le bulletin de vote primaire. L'enthousiasme n'est tout simplement pas là. Et parce que cette élection va venir vers le bas juste une chose - qui traîne la plupart des gens de la maison et les amène aux urnes - Trump est en ce moment dans un siège "oiseau contre chat".
Écrit par : L'enfoiré | 25/07/2016
4: Le vote de la déprime, Sanders. Arrêtez de vous tracasser au sujet des partisans de Bernie. Ils n'ont pas voté pour Clinton - nous allons voter pour Clinton! Les sondages montrent déjà que plus d'électeurs Sanders vont voter pour Hillary cette année que le nombre d'électeurs primaires Hillary en '08 qui ont ensuite voté pour Obama. Cela ne sera pas le problème. L'alarme incendie qui devrait se passer au large est que tandis que la moyenne de Bernie se traîneront aux urnes ce jour-là pour voter un peu à contrecœur pour Hillary, elle sera ce qu'on appelle un «vote déprimé» - ce qui signifie l'électeur ne met pas cinq personnes de voter avec elle. Il ne pas de bénévolat 10 heures au cours du mois précédant l'élection. Elle ne parle jamais d'une voix excitée quand on lui demande pourquoi elle a voté pour Hillary comme électeur déprimé. Parce que, quand vous êtes jeune, vous avez une tolérance zéro pour les phonies et BS. De retour à l'ère Clinton / Bush pour eux est comme avoir soudainement à payer pour la musique, ou en utilisant MySpace ou porter autour de l'un de ces téléphones portables. Ils ne vont pas voter pour Trump; certains vont voter, mais beaucoup vont rester à la maison. Hillary Clinton va devoir faire quelque chose pour leur donner une raison pour la soutenir - et le choix d'un modéré, fade-o, milieu de la route vieil homme blanc comme son colistier n'est pas le genre de mouvement edgy qui raconte millenials que leur vote est important pour Hillary. Avoir deux femmes sur le billet était une idée excitante. Mais alors Hillary a eu peur et a décidé de jouer la sécurité. Ceci est juste un exemple de la façon dont elle est en train de tuer le vote des jeunes.
Écrit par : L'enfoiré | 25/07/2016
5: L'effet "Jesse Ventura" (acteur, catcheur et homme politique américain). Enfin, ne négligez pas la capacité de l'électorat à être espiègle. Des millions se croient comme anarchistes placardés une fois qu'ils tirent le rideau et sont tout seul dans l'isoloir. Il est l'un des rares endroits dans la société où il n'y a pas de caméras de sécurité, pas de dispositifs d'écoute, pas de conjoint, pas d'enfants, pas de patron, pas de flics, il n'y a même pas un «délais friggin. Vous pouvez prendre aussi longtemps que vous avez besoin là-bas et personne ne peut vous faire faire quoi que ce soit. Vous pouvez appuyer sur le bouton et voter une ligne de parti droite, ou vous pouvez écrire dans Mickey Mouse et Donald Duck. Il n'y a pas de règles. Et à cause de cela et de la colère que beaucoup ont envers un système politique brisé, des millions vont voter pour Trump non pas parce qu'ils sont d'accord avec lui, non pas parce qu'ils aiment son fanatisme ou son ego surdementionné, mais simplement parce qu'ils le peuvent. Juste parce qu'il va chambouler et rendre fou maman et papa. Et de la même manière que lorsque vous êtes debout sur le bord des chutes du Niagara et que votre esprit se demande un instant ce que serait cette envie d'y aller, beaucoup de gens vont aimer être dans la position de "maitre de poupée" et plunking pour Trump juste pour voir ce que cela pourrait ressembler. Rappelez-vous de retour dans les années 90 quand les gens du Minnesota ont élu un lutteur professionnel comme gouverneur? Ils ne le font pas parce qu'ils sont stupides ou pensaient que Jesse Ventura était une sorte d'État ou intellectuel politique. Ils l'ont fait simplement parce qu'ils le pouvaient. Minnesota est l'un des états les plus intelligents dans le pays. Il est également rempli de gens qui ont un sens de l'humour noir - et voter pour Ventura était leur version d'une bonne blague sur un système politique malade. Cela va se produire de nouveau avec Trump.
Écrit par : L'enfoiré | 25/07/2016
Ce qui mène le monde?
Le pouvoir...
Le fric...
Et maintenant, le dernier chapitre sous forme de tweet... le sexe:
https://twitter.com/nypost/status/759548757662990338
http://nyp.st/2acEb9Y
pour l'Amérique puritaine...
Écrit par : L'enfoiré | 01/08/2016
“La comparaison du populisme actuel avec celui des années 1930 ne tient pas”
La vague de populisme qui déferle sur le monde occidental, qui a produit le Brexit, et qui pourrait catapulter Donald Trump à la Maison Blanche et Marine Le Pen à l’Elysée l’année prochaine, est souvent comparée à ce qui est arrivé dans les années trente du siècle dernier, note Jacek Rostowski, ancien vice-Premier ministre polonais et ministre des Finances, dans un article d’opinion dans le Financial Times. Mais la comparaison ne tient pas, affirme-t-il.
Le fascisme qui a englouti l’Allemagne ainsi que l’Autriche, et la plongée de l’Espagne dans le gauchisme révolutionnaire, étaient le produit de conditions économiques extrêmes. Après le krach de 1929, le PIB allemand s’est contracté de 30% ; en Espagne, les gens étaient affamés.
Les deux pays qui ont déjà succombé au populisme, la Grande-Bretagne et la Pologne, enregistrent de bien meilleures performances économiques que la moyenne européenne. Entre 2007 et 2015, la Pologne a vu son PIB croître de 28%. En Grande-Bretagne, le taux de chômage s’établit à environ 5 %, le niveau du “plein emploi”, et le pays jouit d’une croissance similaire à celle de l’Allemagne.
SYRIZA est l’exception qui confirme la règle
A contrario, les pays qui souffrent le plus ne plébiscitent pas forcément les partis populistes. L’Espagne, dont le PIB a reculé de 8% depuis 2007, et qui connaît un taux de chômage de 20%, et même de 50 % pour ses jeunes, a augmenté son soutien à son Premier ministre actuel, 3 jours après le référendum du brexit. L’Italie a aussi résisté à la tentation populiste incarnée par le parti Movimento 5 Stelle de Bepe Grillo.
L’exception qui confirme la règle est la Grèce, un pays qui a connu une situation proche de celle de l’année 1929, avec la crise de l’euro qui s’est caractérisée par une baisse de son PIB de 25 %. Il ne faut donc pas s’étonner de l’arrivée au pouvoir du parti d’extrême gauche SYRIZA, tout en observant qu’il s’est depuis aligné peu ou prou sur les exigences définies par Bruxelles.
Pourquoi ne pas donner une chance aux populistes?
Si la montée en puissance du populisme que l’on constate actuellement n’est pas la conséquence d’une misère insupportable, comme celle que l’Europe connaissait dans les années 1930, comment l’expliquer ?
Rostowski répond à cette question de la manière suivante :
“Les populistes ont du succès dans des pays qui se portent bien parce que les électeurs ne pensent pas que quelque chose de vraiment mauvais pourrait se produire. Pourquoi ne pas donner aux populistes une chance de tenir leurs promesses ? Après tout, peut-être qu’ils peuvent les tenir”.
“À Noël, tout sera fini”
En effet, les dirigeants britanniques de la campagne du Brexit ont été extrêmement optimistes, promettant que la Grande-Bretagne serait prospère lorsqu’elle se serait débarrassée de ses chaînes bruxelloises. En Pologne, le Parti pour la Loi et la Justice a seriné le même refrain, reprenant sans vergogne à son compte le célèbre slogan “Yes We Can” (‘Damy Rade’) de la campagne du président américain Barack Obama. Une situation tout à fait incomparable avec ce qui a donné de la substance à “Mein Kampf”.
Mais Rostowski conclut qu’au final, cette différence pourrait ne pas avoir une grande importance :
“Nous ne sommes peut-être pas en train de revivre les sombres années 1930. Mais les vœux pieux et l’irresponsabilité de ceux qui vivent dans des pays qui se portent comparativement bien sur le plan économique, rappelle étrangement la manière dont les nations européennes se sont engagées en guerre la fleur au fusil au cours de l’été ensoleillé d’août 1914, avec la conviction qu’“à Noël, tout serait fini”.
Source: https://fr.express.live/2016/07/30/comparaison-populisme-contemporain-1930/
Écrit par : L'enfoiré | 01/08/2016
Pour Moody's, Donald Trump plongerait les Etats-Unis dans une "longue récession"
La politique économie de Hillary Clinton permettrait de créer autant d'emplois que celle de Donald Trump en détruirait, selon Moody's.La politique économie de Hillary Clinton permettrait de créer autant d'emplois que celle de Donald Trump en détruirait, selon Moody's. afp.com/dsk
L'agence de notation a appliqué les propositions des deux candidats à l'économie américaine. Hillary Clinton apparaît comme la grande gagnante des études faites par Moody's. Ses propositions permettraient de créer 3,2 millions d'emplois.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-nord/pour-moody-s-donald-trump-plongerait-les-etats-unis-dans-une-longue-recession_1817693.html
Écrit par : L'enfoiré | 01/08/2016
Hillary Clinton, Melania Trump : les femmes de la campagne présidentielle cibles d'attaques sexistes
Elles ont beau avoir des idées totalement différentes, Hillary Clinton et Melania Trump ont au moins un point commun : elles subissent toutes les deux des attaques dégradantes de la part de leurs détracteurs. Retour sur le pire de la campagne présidentielle.
Un merchandising nauséabond visant Hillary Clinton
Depuis la fin des années 90, Hillary Clinton est la victime collatérale de l'affaire Monica Lewinski. Cette dernière, alors stagiaire à la Maison blanche, entretient une relation avec le mari d'Hillary, Bill Clinton, qui occupe le poste de président des Etats-Unis. Alors qu'il est sous serment, il affirme "ne pas avoir eu de relations sexuelles avec cette femme". Or, des conversations entre Monica Lewinski et l'une de ses amis à qui elle racontait sa relation avec Bill Clinton laissent peu de doutes sur la question. Le président change alors de version en déclarant avoir reçu des fellations qui n'étaient donc "pas à proprement parler des relations sexuelles". Durant des mois, cette affaire fait les choux gras des médias. Hillary Clinton, imperturbable, reste aux côtés de son mari et lui réaffirme publiquement son soutien. Pourtant, aujourd'hui, celle qui concourt comme candidate démocrate à la présidence des Etats-Unis paie encore et toujours pour les agissements de son mari.
Sur Etsy (l'équivalent d'eBay aux Etats-Unis), l'on peut facilement trouver des badges anti-Clinton aux couleurs de Monica Lewinski, explique The Telegraph. "Vote Monica 2016. 'I got the "job" done, when Hillary couldn't". "Votez Monica en 2016. J'ai fait le job (ndlr : référence à "blowjob" qui veut dire fellation en anglais) quand Hillary ne pouvait pas". Une phrase que Monica Lewinski n'a évidemment jamais prononcée mais qui orne aujourd'hui de nombreux pins portés par les opposants les plus beaufs de la démocrate. Le plus surprenant est que ces badges ont été mis en vente par une femme qui soutient fermement Hillary Clinton. Celle-ci affirme au Time qu'elle ne fait ça que pour l'argent car "beaucoup de gens l'achètent".
http://www.lalibre.be/actu/international/hillary-clinton-melania-trump-les-femmes-de-la-campagne-presidentielle-cibles-d-attaques-sexistes-57a05cd435705dcbd70d79bd
Écrit par : L'enfoiré | 02/08/2016
La situation de Donald Trump prend l'eau.
Dans le New-York Times, 50 républicains de la sécurité nationale du temps de Nixon et de Bush, ont dénoncé l'ignorance, l'instabilité caractérielle et l'incompétence de Donald Trump. Ils le désigne comme celui qui serait le plus dangereux s'il était élu. Il affaiblirait l'autorité morale des Etats Unis.
Écrit par : L'enfoiré | 10/08/2016
“Certaines personnes iront voter 10 fois”
Depuis que le candidat présidentiel américain Donald Trump est à nouveau dépassé dans les sondages par Hillary Clinton, il a repris sa rhétorique portant sur une potentielle manipulation des résultats des élections: “Je crains que les élections soient truquées. Je dois être honnête. L’identification des électeurs s’avère de plus en plus imprécise. Nous pourrions voir des gens voter 10 fois”, a déclaré le candidat républicain à la présidentielle la semaine dernière lors d’un meeting dans l’Ohio.
Le New York Times a exploré la possibilité “d’élections truquées” sur la base d’études de tous les événements électoraux américains entre 2000 et 2014 :
“Les élections ne seront donc justes que si Trump en est désigné vainqueur.
Justin Levitt de l’école de droit Loyola a étudié les élections nationales entre 2000 et 2014, et examiné un total de 834 millions de votes exprimés. Il a trouvé un total de 31 cas plausibles de fraude électorale électorale. Oui, 31. L’administration Bush, après une enquête de 5 ans qui s’est conclue en 2007, n’a trouvé aucune preuve d’un plan organisé pour falsifier les élections. Un juge fédéral du Wisconsin a conclu qu’il n’y “avait virtuellement aucun cas d’électeur se faisant passer pour un autre”.
Quand Mitt Romney a été battu en 2012 avec près de cinq millions de voix d’écart [contre Barack Obama, et ce malgré que les sondages donnaient le républicain vainqueur, ], Trump a déclaré: “Ces élections sont une imposture et une parodie. Nous ne sommes pas une démocratie”.
Source: https://fr.express.live/2016/08/09/trump-elections-truquees/
Écrit par : L'enfoiré | 10/08/2016
Quelle est l’influence de la campagne de Trump sur son empire commercial ?
La campagne présidentielle de Donald Trump a un impact significatif sur ses activités commerciales. C’est ce qui ressort d’une analyse du réseau social Foursquare. Depuis qu’il a annoncé sa candidature en juin 2015, les visites de ses hôtels, casinos et clubs de golf ont chuté, une tendance qui s’est accentuée depuis ce printemps. En juillet, on constatait une baisse de fréquentation de 14% par rapport à l’année dernière.
Foursquare base ses analyses sur des données qui découlent de son application qui est utilisée par 100 millions de personnes, ce qui implique que ces données sont subjectives. L’application Foursquare permet à ses utilisateurs de signaler où ils se trouvent grâce à un système de géolocalisation et de recommander la fréquentation de ces endroits, le cas échéant. Elle enregistre donc les endroits où ils se rendent, et leur permet de gagner des points lorsqu’ils s’enregistrent à ces endroits. Les utilisateurs peuvent partager ces “check-ins” avec le monde entier via Twitter, Facebook ou une combinaison de ceux-ci.
Les chiffres obtenus de cette manière sont souvent précis. La société a prédit les ventes de l’iPhone 6s, un excellent trimestre pour McDonald’s après l’introduction de son concept “Breakfast All Day”, et au contraire, un trimestre difficile pour la chaîne populaire américaine de grills mexicains, Chipotle. Les prédictions se sont révélées correctes trois fois.
La fortune de Trump
Trump est à la tête d’un consortium d’affaires important, mais il semble bien plus riche qu’il ne l’est réellement. Aux États-Unis, il est devenu célèbre grâce au show de télé-réalité The Apprentice, qui recueillait 28 millions de téléspectateurs par semaine. Dans la liste des milliardaires américains, il est tombé de la 26e place à la 113e place, et son empire immobilier est sept fois inférieur à celui de son principal concurrent. “Je ne vois pas en lui le reflet d’un bon CEO, d’un chef d’entreprise prospère. Il est bon dans ce qu’il fait, l’immobilier, mais ça s’arrête là”, a déclaré son compatriote milliardaire Mark Cuban à ce sujet.
Baisse de fréquentations dans les hôtels et les casinos de Trump
Le trafic sur les hôtels et les casinos qui portent le nom de Trump est demeuré relativement stable au cours des dernières années, et a même légèrement augmenté. Mais depuis qu’il s’est lancé dans la course à la présidentielle, on note une baisse de fréquentation. En août 2015, on enregistrait même une baisse de 17 % par rapport à l’année précédente. Les pertes se sont ensuite ralenties avant de grimper au-dessus de 17 % en mars. Les sites les plus touchés ont été le Trump SoHo, le Trump International Hotel & Tower Chicago, et le casino Trump Taj Mahal, qui ont enregistré une baisse de fréquentation comprise entre 17 et 24 %. La semaine dernière, on a appris la fermeture définitive du casino Trump Taj Mahal à Atlantic City. La direction a invoqué un conflit syndical persistant pour justifier cette fermeture, mais les chiffres de Foursquare semblent pointer vers un autre problème.
Moins de visiteurs dans les États démocratiques, ou “bleus”
On peut également déduire de l’analyse de Foursquare que les hôtels de Trump ont connu une baisse plus marquée dans les États traditionnellement “bleus”, où les gens votent majoritairement pour le Parti démocrate, habituellement. Ces derniers mois, on a par exemple enregistré une baisse de fréquentation de 20 % dans les États de New York, du New Jersey, de l’Illinois et de Hawaï.
Moins de femmes
En outre, les données montrent que ce sont surtout les femmes qui évitent désormais les sites qui appartiennent à Trump. Dans les États dits “bleus”, on constatait un déclin de fréquentation des femmes de l’ordre de 29 % en juillet de cette année.
Une autre histoire dans les ‘swing states’
Les États appelés “swing states”, c’est à dire les États où les électeurs passent facilement d’un parti à un autre, racontent une autre histoire. Pendant les primaires républicaines, la fréquentation a remarquablement baissé (-20 %), mais après la convention du parti à la fin du mois de juillet les propriétés de Trump ont enregistré un fort regain d’intérêt, par exemple à Miami et Las Vegas (-3 %).
swing states© FourSquare
Pas de conclusion définitive
Foursquare préfère ne tirer aucune conclusion ferme de ces données. Beaucoup de propriétés sont des franchises qui portent la marque “Trump”, mais qui ne sont pas la propriété du magnat de l’immobilier new yorkais. On ne sait pas exactement dans quelle mesure ces chiffres peuvent affecter le flux de revenus de l’empire Trump, mais d’une manière générale, on enregistre une baisse de fréquentation dans les hôtels et casinos portant le nom Trump de 10 % – par rapport à la concurrence – depuis l’annonce de ses ambitions présidentielles.
Source: https://fr.express.live/2016/08/08/trump-campagne-impact-hotels/
Écrit par : L'enfoiré | 10/08/2016
Trump s'en prend aux médias "corrompus"
Le candidat républicain à la Maison Blanche Donald Trump s'en est pris dimanche à des médias "écoeurants et corrompus", ciblant le New York Times pour la couverture de sa campagne qui traverse une zone de turbulences.
C'est un article dimanche du quotidien américain dépeignant l'équipe de M. Trump en plein doute sur sa stratégie et sur son comportement qui a mis en rage le bouillonnant milliardaire.
"Le @nytimes, en échec, cite des sources anonymes et parle de réunions qui n'ont jamais eu lieu. Leur reportage est de la fiction. Les médias protègent Hillary" Clinton, sa concurrente démocrate pour la présidence américaine, a tweeté Donald Trump dimanche dans une série de messages rageurs.
Il a accusé des "médias écoeurants et corrompus" de ne pas le suivre "honnêtement". Si c'était le cas, "je battrais Hillary par 20%" de plus de voix pour le scrutin du 8 novembre, a martelé M. Trump.
Présidentielle américaine - Fragilisé, Trump s'en prend aux médias "corrompus"© Belga Présidentielle américaine - Fragilisé, Trump s'en prend aux médias "corrompus"
L'homme d'affaires n'en est pas à sa première attaque contre le New York Times, qu'il qualifie régulièrement de journal "en échec", en allusion à ses difficultés financières et managériales. Il accuse également les médias de pencher en faveur d'"Hillary-la-crapule".
D'après la presse américaine, Donald Trump, en meeting dans le Connecticut samedi soir, a enjoint le "journal d'aller en enfer" devant une foule ravie.
Il faut dire que le candidat républicain est en pleine phase de doute et qu'il ne s'en cache pas. Il a même lâché jeudi dernier qu'il prendrait "de longues, bonnes vacances" en cas de défaite le 8 novembre. Son entourage ne sait pas vraiment comment adapter le modèle Trump pour remporter le scrutin présidentiel.
Non seulement l'homme d'affaires chute dans les sondages nationaux (48% contre 40% selon HuffPost Pollster), mais il est en danger dans des Etats clés qui ont souvent permis aux républicains de sceller leur victoire.
Son directeur de campagne Paul Manafort a rejeté dimanche les "attaques" de la presse.
"Contrairement à votre reportage et contrairement à l'histoire avec sources anonymes du New York Times, la campagne va de l'avant et est très solide", a-t-il tonné sur CNN, accusant aussi implicitement la télévision, qui a massivement suivi l'ascension de M. Trump, de couverture biaisée en faveur de Mme Clinton.
Le conseiller en politique étrangère de M. Trump, le sénateur Jeff Sessions, est aussi venu dénoncer sur ABC une couverture médiatique "négative" d'une course à la présidentielle qui "n'est pas finie".
http://www.msn.com/fr-be/actualite/monde/pr%C3%A9sidentielle-am%C3%A9ricaine-fragilis%C3%A9-trump-sen-prend-aux-m%C3%A9dias-corrompus/ar-BBvCuzv?li=AA5a7h&ocid=spartandhp
Écrit par : L'enfoiré | 14/08/2016
Voilà un coup qui pourrait se retourner contre lui.
Les médias du journalisme sont les contre-pouvoirs
Si les politiciens ou leurs candidats les rejettent, ils ne pourront plus jouir de leurs soutiens.
Etre critiqué n'est pas un problème, c'est ne pas trouver laz réponse adéquate qui l'est.
Écrit par : L'enfoiré | 14/08/2016
Trump creuse sa propre tombe, Clinton a du mal avec la vérité
Un candidat républicain à la présidentielle aura rarement plus de chances de remporter l’élection en novembre que Donald Trump, écrit le Wall Street Journal. Le journal se fonde sur le modèle de prévision du politologue Alan Abramowitz, qui a été en mesure de prédire correctement les candidats victorieux depuis 1988.
Abramowitz prend en compte la croissance de l’économie au deuxième trimestre, la cote de satisfaction du président sortant et le désir de changement parmi les électeurs.
Selon Abramowitz, Trump devrait être élu cette année avec 51,4 % des voix, et son modèle indique qu’un candidat républicain qui aurait mené une campagne “raisonnablement compétente” aurait 66 % de chances de remporter la présidence. Mais le sondage réalisé par RealClearPolitics, qui recueille les résultats des six grands sondages dans le pays, donne un avantage de près de 7 points à Clinton. Nate Silver, le statisticien qui avait prédit correctement les résultats des élections dans 50 Etats du pays en 2012, estime que Trump n’a plus que 13,1 % de chances d’être élu président des Etats-Unis en novembre.
Un transfert de la candidature à Mike Pence?
Mais Trump creuse lui-même sa propre tombe, affirme le journal : “M. Trump s’est mis à dos son parti et il ne mène pas une campagne compétente. Mme Clinton est le second candidat à la présidentielle le plus impopulaire de l’histoire – après M. Trump. Mais plutôt que de rassurer ses électeurs et de restaurer son image, le New Yorker a passé ces trois dernières semaines à donner plus de munitions à ses détracteurs.
Si [l’entourage de Trump] échoue à le faire changer d’attitude d’ici le Labour Day (le premier lundi de septembre), le [Parti républicain] GOP n’aura guère d’autre choix que de radier la personne désignée comme “un cas désespéré” et de se concentrer sur le sauvetage de ses représentants au Sénat et à la Chambre des représentants. Quant à Trump, il doit cesser d’accuser tout le monde et décider de se comporter comme quelqu’un qui veut être président, ou céder sa nomination à Mike Pence [le vice-candidat à la présidentielle]”.
Clinton: une explication qui tenait “d’un Rubik’s Cube verbal”
Pendant que Trump accumulait les bourdes la semaine dernière, le camp Clinton tentait de redorer son blason. Lors d’une conférence de presse, un journaliste a évoqué l’affaire des emails personnels, notant que le directeur du FBI James Comey n’avait jamais dit que les déclarations de Clinton étaient véridiques. (Comey a dit que Clinton “n’avait pas menti” au FBI, mais il n’a pas voulu donner son avis lorsqu’on lui a demandé si elle avait dit la vérité au public).
Plutôt que d’admettre qu’elle avait en effet pu recevoir des documents classés confidentiels dans sa messagerie personnelle, (comme l’a montré l’enquête en cours, qui a relevé 5 emails contenant des informations secrètes) alors qu’elle avait toujours nié cette possibilité jusqu’alors, elle a préféré se lancer dans “une explication qui tenait d’un Rubik’s Cube verbal”, selon l’expression d’un journaliste, ce qui a rappelé à son auditoire pourquoi les électeurs ont du mal à lui faire confiance.
Les experts conviennent qu’il est possible que des puissances étrangères telles que la Chine, ou la Russie, aient pu pirater le serveur qu’elle utilisait pour cette messagerie à son domicile. Si ces experts ont raison, cela implique qu’au cas où elle deviendrait présidente des Etats-Unis, des personnalités telles que Vladimir Poutine et Xi Jinping seront en mesure de la faire chanter.
Le scandale des emails continue de se développer. Quelques courriels, qui montrent qu’Hillary Clinton avait eu des relations avec des lobbyistes et des donateurs de la Fondation Clinton, une puissante association caritative fondée par son mari, l’ex-président américain Bill CVlinton, alors qu’elle était en poste en tant que Secrétaire d’Etat aux affaires étrangères, ont été révélés. Ils posent la question d’éventuelles influences que Clinton aurait pu subir de la part de ces donateurs étrangers.
De nouveaux courriels dévoilés cette semaine par l’association Judicial Watch montrent que Doug Band, un directeur de la Fondation Clinton, avait tenté d’organiser une rencontre entre un généreux donateur de la Fondation – qui avait été condamné pour blanchiment d’argent – avec l’ambassadeur du Liban à Washington, suite à la demande de ce donateur.
Les e-mails ont été envoyés au ministère des Affaires étrangères pour de plus amples investigations. Il y a aussi 44 emails que Clinton n’avait pas mentionnés dans un premier temps, bien qu’elle avait affirmé avoir transmis tous les courriels liés au travail “à sa connaissance”.
Deux républicains veulent maintenant la poursuivre pour parjure.
(FILES) This file photo taken on July 21, 2016 shows Republican presidential candidate Donald Trump as he addresses the final night of the Republican National Convention at Quicken Loans Arena in Cleveland, Ohio. Donald Trump on July 27, 2016 challenged Russian intelligence to hack into Hillary Clinton's emails, albeit insisting he had no relations with Russia as he tossed aside suggestions that Moscow was conniving to get him elected.The New York billionaire and Republican nominee for president used a sweeping news conference to undermine his Democratic rival, astonishingly imply that Vladimir Putin used a racial slur against President Barack Obama and to promise a heyday of US-Russian relations under a Trump presidency. / AFP PHOTO / Robyn BECK
AFP PHOTO / Robyn BECK
(FILES) This file photo taken on July 21, 2016 shows Republican presidential candidate Donald Trump as he addresses the final night of the Republican National Convention at Quicken Loans Arena in Cleveland, Ohio.
Donald Trump on July 27, 2016 challenged Russian intelligence to hack into Hillary Clinton’s emails, albeit insisting he had no relations with Russia as he tossed aside suggestions that Moscow was conniving to get him elected.The New York billionaire and Republican nominee for president used a sweeping news conference to undermine his Democratic rival, astonishingly imply that Vladimir Putin used a racial slur against President Barack Obama and to promise a heyday of US-Russian relations under a Trump presidency.
Source: https://fr.express.live/2016/08/17/campagne-presidence-etats-unis-trump-clinton/
Écrit par : L'enfoiré | 17/08/2016
C’est “l’activiste politique le plus dangereux” des USA qui mène la campagne de Trump
Le candidat présidentiel républicain Donald Trump a dû remanier pour une seconde fois en quelques mois son staff de campagne.
Paul Manafort, qui avait été embauché en avril en vue d’améliorer l’image de Trump, et de le rendre “présidentiable”, n’avait jamais réussi, reste impliqué dans la campagne sur le papier
Manafort – qui, ces derniers jours, avait de plus en plus été mis sous pression en raison de ses liens présumés avec les factions pro-russes en Ukraine – avait été engagé pour aider l’ancien directeur de campagne de Trump, Corey Lewandowski, mais ce dernier a été limogé en juin.
Il est remplacé par Steve Bannon, CEO du site d’actualités Breitbart, qui prend la direction générale de la campagne.
Kellyanne Conway, une fidèle de longue date spécialiste des sondages, et stratège du Parti républicain (GOP), assumera le rôle de responsable de campagne.
Ces deux nominations marquent un nouveau durcissement de la campagne Trump. Le New Yorker a indiqué cette semaine qu’il “ne pivoterait en aucun cas”, A la nomination de Bannon et Conway, Trump a dit qu’il entendait se positionner dans les trois derniers mois de la campagne “comme bon lui semblerait”.
“L’activiste politique le plus dangereux du pays”
C’est surtout la nomination de Bannon – réputé pour être un “Clinton Hater” – qui fait froncer les sourcils au Parti républicain. L’année dernière, Bloomberg l’a appelé “l’activiste politique le plus dangereux du pays”.
Ben Shapiro, un ancien employé de Breitbart News, décrit Bannon de la façon suivante :
“C’est une personnalité méchante, vindicative” tristement célèbre pour agresser verbalement ses amis supposés et menacer ses ennemis. (…) Il tentera de détruire toute personne qui entravera ses ambitions infinies, et il utilisera toute personne plus grande que lui comme Donald Trump pour parvenir à ses objectifs.
Bannon sait que dans le “Game of Throne” (‘jeu pour le trône’), on gagne ou on meurt. Et il n’a certainement pas l’intention de mourir. Il tuera tout le monde avant”.
Shapiro a quitté Breitbart en mars quand la publication a décidé de soutenir la campagne de Trump, plutôt que sa propre journaliste Michelle Fields, qui avait été malmenée par Corey Lewandowski, l’ancien chef de la campagne Trump. Depuis, il qualifie Breitbart de “Pravda de Trump”, en faisant référence à l’emblématique journal d’Etat de l’époque soviétique.
“Un bras d’honneur à l’establishment du GOP”
Dans le Washington Post, Rick Wilson, consultant pour la candidature du Parti républicain qui soutient le candidat républicain indépendant Evan McMullin, affirme que ceux qui espéraient que Trump allait adopter une rhétorique plus centriste seront probablement déçus :
“Bannon va vous faire pivoter vers une direction sombre, raciste et conflictuelle. Ce sera une campagne nationaliste et haineuse. Les républicains devraient s’enfuir en courant”.
Dans le même journal Aaron Blake appelle la nomination de Bannon “un bras d’honneur adressé à l’establishment du GOP”.
Même CNN pense que rien n’est “off-limits” (‘exclu’) d’ici le 8 novembre limites 8 avec la nomination d’un “combattant de rue”.
Source: https://fr.express.live/2016/08/18/steve-bannon-trump-campagne/
Écrit par : L'enfoiré | 18/08/2016
Dans les années 30, les hommes d'affaires comme Henry Ford, considéraient Hitler comme un excellent chef d'Eta, un anticommuniste résolu et ils ont adhéré à des groupes de droite comme "America First".
Le républicain, Arthur Vandenberg, sénateur du Michigan, s'était opposé au New Deal.
Il était aussi un homme dangereux contre le projet de l'ONU.
Le Sénat avait rejeté la société des Nation en 1919.
Écrit par : L'enfoiré | 18/08/2016
Les sept scénarios qui pourraient encore faire chuter Hillary Clinton
Donald Trump traverse une très mauvaise passe. Dans le camp démocrate mais aussi chez les Républicains, beaucoup estiment que le scrutin du 8 novembre est plié. L’histoire semble leur donner raison : depuis 1952, aucun candidat accusant un tel retard à ce stade de la course n’a réussi à conquérir la Maison-Blanche. Mais en deux mois et demi beaucoup de choses peuvent dérailler. Du plus plausible à l’inconcevable, voici les raisons qui pourraient empêcher Hillary Clinton de devenir la première présidente des Etats-Unis.
1 - Des débats catas
Même si la campagne pour la Maison-Blanche accapare les médias depuis plus d’un an, une majorité d’électeurs ne s’y intéressent réellement que dans les semaines précédant l’élection. Pour Donald Trump, les trois débats présidentiels représentent donc une opportunité unique d’inverser la tendance. Clinton est certes une débatrice redoutable. Mais elle n’a toutefois jamais affronté un candidat aussi imprévisible et provocateur. Distancé dans les sondages, Trump "va être en mode attaque, probablement tout le temps", pronostique Gregory Craig, ancien conseiller d’Obama. Outre certains sujets attendus - l’attaque du consulat de Benghazi en 2012 qu’Hillary Clinton n’aurait pas su anticiper, et l’affaire de ses mails -, Donald Trump pourrait s’aventurer sur des terrains plus sensibles - la santé de sa rivale, l’affaire Monica Lewinsky. Hillary Clinton devra garder son sang-froid. Premier duel le 26 septembre.
2 - Une faible mobilisation
A force d’entendre que Clinton dispose d’une confortable avance, aussi bien au niveau national que dans les Swing States, certains électeurs pourraient être tentés de rester chez eux. A l’inverse, les partisans de Donald Trump pourraient se mobiliser en masse dans l’espoir de faire mentir les pronostics. Pour Hillary Clinton, le risque est d’autant plus réel que certaines catégories sur lesquelles elle compte pour asseoir sa victoire sont aussi celles qui, traditionnellement, s’abstiennent davantage : les jeunes et les Latinos. En 2012, seuls 48 % des électeurs hispanophones s’étaient rendus aux urnes, contre 64 % des Blancs et 66 % des Noirs. Dans les Etats indécis de Floride, du Colorado et du Nevada, l’enjeu de la participation des Latinos sera capital.
3 - De nouvelles révélations
C’est sans doute la principale menace qui plane au-dessus de la candidate démocrate. Ces révélations pourraient venir en particulier de WikiLeaks, dont le fondateur, Julian Assange, a gardé une rancœur tenace envers Hillary Clinton. Lorsqu’elle était secrétaire d’Etat, cette dernière avait en effet plaidé pour que WikiLeaks soit poursuivi pour espionnage. Fin juillet, le site a diffusé plus de 19 000 mails du Comité national démocrate (DNC), dont certains montraient une volonté des responsables du parti de favoriser Clinton aux dépens de Sanders. Ces révélations, qui ont contraint la présidente du Parti démocrate, Debbie Wasserman Schultz, à démissionner, ne sont peut-être pas les dernières. En outre, le scandale des mails privés de Clinton, du temps où elle dirigeait la diplomatie américaine, pourrait revenir empoisonner sa campagne. Alors que moins de quatre Américains sur dix la jugent "honnête" et "digne de confiance", toute nouvelle révélation sur Benghazi ou sur la Fondation Clinton pourrait s’avérer fatale pour la candidate.
4 - Une économie qui plonge
D’une élection à l’autre, la préoccupation principale des électeurs ne change pas : l’économie. A première vue, les affaires vont bien pour la première puissance mondiale. Le taux de chômage (4,9 % en juillet) est au plus bas depuis plus de huit ans et deux fois moins élevé qu’au pic de la crise (10 % en octobre 2009). Les créations d’emplois en juillet (255 000) ont nettement dépassé les attentes. Clinton répète à chaque meeting que le président sortant n’a pas "le crédit qu’il mérite" pour avoir redressé les Etats-Unis après la crise de 2008. C’est oublier que l’état réel de l’économie américaine fait débat. La croissance molle et la quasi-stagnation des salaires alimentent le discours décliniste de Trump. Une série de mauvais chiffres au cours des trois prochains mois ne ferait sans doute qu’accentuer cette perception négative. Au risque de faire du bilan Obama un handicap plus qu’un atout.
5 - Un attentat terroriste
Les attentats de Paris et de San Bernardino, fin 2015, avaient dopé la candidature de Donald Trump, alors en perte de vitesse dans la campagne des primaires. Depuis la convention républicaine de Cleveland, fin juillet, il se pose en garant de l’ordre public et accuse Obama et Clinton d’avoir favorisé, par leur inaction, la montée en puissance de l’Etat islamique. Si les Etats-Unis étaient frappés par une attaque terroriste d’envergure d’ici début novembre, le discours de Trump s’en trouverait renforcé. John Hudak, chercheur à la Brookings Institution, nuance toutefois : "Certains adhéreront à sa rhétorique agressive. Mais la peur, l’inquiétude et le scepticisme autour du sérieux de Trump et de sa capacité à diriger pourraient aussi éloigner de lui certains électeurs", dit-il à "USA Today".
6 - Un problème de santé
C’est le nouvel angle d’attaque du camp Trump : Clinton serait trop fragile pour assumer la présidence des Etats-Unis. "Elle manque d’endurance mentale et physique pour affronter l’Etat islamique et les nombreux adversaires auxquels nous faisons face", a dégainé le milliardaire. Il alimente ainsi des rumeurs lancées par des sites d’extrême droite après le malaise d’Hillary Clinton fin 2012, qui lui avait valu une commotion cérébrale, un caillot de sang à la tête et plusieurs jours d’hospitalisation. A 68 ans, elle serait certes la plus âgée des présidents élus depuis la Seconde Guerre mondiale. Mais Donald Trump s’aventure en terrain miné. Il a fêté ses 70 ans en juin.
7 - Un assassinat politique
En appelant récemment les partisans du deuxième amendement - celui qui garantit le droit de posséder une arme - à faire barrage à Clinton, Donald Trump a suscité un tollé. Il est vrai qu’aux Etats-Unis plusieurs présidents et candidats à la Maison-Blanche ont été tués ou blessés - Abraham Lincoln, JFK, George Wallace, Ronald Reagan. Depuis l’assassinat, en 1968, de Robert Kennedy, alors candidat démocrate, les principaux prétendants au Bureau ovale sont protégés par le Service secret.
Source: http://www.lalibre.be/actu/international/les-sept-scenarios-qui-pourraient-encore-faire-chuter-hillary-clinton-57c06a3935709a310568a464
Écrit par : L'enfoiré | 28/08/2016
USA: La course à la maison blanche se resserre
Hillary Clinton et Donald Trump entament la dernière ligne droite de la course présidentielle qui s'annonce serrée au vu de nouveaux sondages qui les donnent au coude à coude.
A neuf semaines du scrutin, Mme Clinton, toujours plombée par des doutes sur son honnêteté a perdu son avance sur le milliardaire, qui est à la peine pour séduire les Noirs et les Hispaniques.
Le républicain dépasse même la démocrate de deux points dans un dernier sondage réalisé pour CNN entre le 1er et le 4 septembre (45% des électeurs voteraient pour Trump, 43% pour Clinton) et publié mardi.
Plus surprenant, le populiste Trump est jugé plus honnête et digne de confiance que la démocrate (50% contre 35%), empêtrée dans l'affaire de ses emails. Même les partisans de Clinton doutent davantage de leur candidate que les partisans du bouillonnant candidat, pourtant très fréquemment pris en flagrant délit de mensonge.
Mais d'après un autre sondage réalisé pour le Washington Post dans les 50 Etats entre le 9 août et le 1er septembre, la démocrate domine dans beaucoup d'endroits y compris des places fortes républicaines même si Trump la distance dans le centre du pays.
Les deux candidats seront dans l'Est mardi, après avoir sillonné les terres du nord des Etats-Unis durant le long week-end de "Labor Day", qui marque aux Etats-Unis la fin de l'été mais aussi, les années d'élection, l'entrée dans la dernière ligne droite de la campagne.
Clinton est notamment attendue à Tampa, en Floride, un Etat clé ("Swing State") qui peut basculer dans un camp ou dans l'autre.
Mini conférence de presse
Le candidat républicain et son équipe de campagne, toujours imperméable aux critiques, promettent une course serrée d'ici le 8 novembre.
"Je ne prends (la voix) de personne, où que ce soit, pour acquise", a semblé lui répondre Mme Clinton lundi devant un millier de ses partisans réunis pour un pique-nique à Cleveland, dans l'Etat clé de l'Ohio (nord).
"Je suis prête, plus que prête!" a-t-elle aussi lancé tout sourire lundi en allant saluer les journalistes qui voyageaient pour la première fois dans le même avion qu'elle.
Critiquée pour n'avoir pas tenu de conférence de presse depuis neuf mois, elle a répondu à plusieurs questions pendant une vingtaine de minutes.
Mardi elle est revenue devant les reporters, affirmant aller "mieux" après une grosse toux à Cleveland due à une allergie qui lui a valu des critiques sur sa santé. "On m'a bien sûr conseillée maintenant de ne plus parler pendant un jour ou deux. Mais ça ne va pas marcher avec moi".
Elle a ironisé sur le fait qu'elle était surtout "allergique" à Trump.
Ce dernier a reproché mardi aux médias de n'avoir "jamais couvert l'énorme attaque de toux d'Hillary alors que c'est l'info numéro 1" sur les réseaux sociaux. "Que se passe-t-il?", s'est demandé le républicain sur Twitter.
Cela fait plusieurs semaines qu'il insinue que la candidate de 68 ans n'est pas physiquement en mesure d'assumer la fonction présidentielle.
'Je vous aime Donald!'
Lundi, Mme Clinton s'était inquiétée des "graves questions" soulevées par la possible implication de la Russie dans la campagne, avec les piratages informatiques du parti démocrate et une base de données d'électeurs en Arizona, suggérant que Moscou essayait de faire élire Trump.
Comme la démocrate, Trump a lui aussi invité lundi des journalistes dans son avion, affichant sa confiance pour les débats à venir, y compris sur l'immigration.
Une semaine après son voyage au Mexique, il a une nouvelle fois raillé Mme Clinton, affirmant que "son seul plan (pour l'immigration), c'est l'amnistie totale".
Trump a rencontré des syndicalistes à Cleveland pour tenter de capitaliser sur les frustrations de l'électorat ouvrier. Lui et son colistier Mike Pence se sont aussi arrêtés à la Canfield County Fair dans l'est de l'Ohio, où Trump a été acclamé. "Je vous aime Donald!" a crié un adolescent.
Trump, 70 ans, peine pourtant à séduire les Noirs, en dépit d'une visite dans une église afro-américaine de Detroit samedi. Les non Blancs votent toujours davantage pour Clinton (à 71%) que pour Trump (18%), selon le sondage CNN.
Il doit se rendre mardi en Virginie puis en Caroline du Nord, dans l'est du pays.
http://www.lalibre.be/actu/international/usa-la-course-a-la-maison-blanche-se-resserre-57cef4663570646c923988cb
Écrit par : L'enfoiré | 06/09/2016
“Hillary Clinton a ainsi montré qui elle était”
En 2012, une vidéo filmée secrètement, qui montrait le candidat présidentiel républicain Mitt Romney dénigrer la moitié de l’électorat américain en le présentant comme “des assistés, qui dépendent du gouvernement, qui pensent qu’ils sont des victimes, qui pensent que c’est la responsabilité du gouvernement de s’occuper d’eux” avait probablement coûté son élection au Mormon.
La candidate démocrate Hillary Clinton a commis la semaine dernière une gaffe semblable. Elle a dit que l’on pouvait mettre “la moitié des électeurs Trump dans ce qu’elle appelait le panier des lamentables”. Les “sexistes, racistes, homophobes, xénophobes, islamophobes, pour n’en citer que quelques-uns”. “Certains sont irrécupérables”, a-t-elle ajouté.
24 heures plus tard, réalisant son erreur, elle a précisé qu’elle avait bien dit qu’il s’agissait d’une “généralisation grossière” et a regretté d’avoir parlé d’une “moitié” de l’électorat de Trump : “Beaucoup d’électeurs de Trump sont entre des Américains qui travaillent dur”, a-t-elle dit.
Mais dans De Telegraaf (accès payant), l’auteur néerlandais Leon de Winter écrit que l’ex – First Lady a tout simplement montré qui elle était en réalité, et le groupe dont elle défend les intérêts :
“Hillary Clinton est un membre arrogant du complexe politico-culturel”
“Il existe sûrement quelque chose que l’on peut nommer complexe politico-culturel, un réseau informel d’organisations politiques, culturelles et journalistiques qui poursuivent, avec toutes les variantes, le même ordre du jour : le progressisme. […] Leurs membres partagent une vision du monde, des modes, des caprices, des normes et des des valeurs, et ils jugent ce qui confirme ou rejette leurs idées. […] Hillary Clinton représente les snobs culturels. Ils ont le pouvoir dans les arènes des médias et des arts. […] Quand Ronald Reagan est arrivé en tant que candidat à la présidentielle, il a été critiqué de toutes les façons possibles par le complexe politico-culturel. Il était stupide, attardé, un clown, dangereux, misogyne, homophobe, minable – et, oui, c’était aussi un raciste. […]
Il est difficile dans cet ouragan d’entendre le vote non destiné à la gauche, ou de comprendre pourquoi Trump est apprécié par la moitié de tous les Américains. Hillary a qualifié les électeurs potentiels de Trump de “lamentables” – elle a ensuite fait marche arrière, mais elle ainsi montré ce qu’elle était : un membre arrogant du complexe politico-culturel”.
Source: https://fr.express.live/2016/09/15/hillary-clinton-electeurs-de-trump/
Écrit par : L'enfoiré | 16/09/2016
Christine Ockrent a écrit "Clinton/Trump L'Amérique en colère".
Elle décrit les deux visions du monde.
Celui de Clinton, ouvert, divers et traditionnel
Celui de Trump, fermé comme une forteresse
Trump, en as du marketing, a réussi à mobiliser la classe moyenne blanche et a cristallisé cette colère.
Clinton a été trop vue. Usure de l'lite trop compétente pour le citoyen lambda d'Amérique entrane les soupçons contre l'establishment.
http://www.leparisien.fr/magazine/grand-angle/le-parisien-magazine-christine-ockrent-l-election-de-trump-serait-un-seisme-16-09-2016-6120163.php
Écrit par : L'enfoiré | 23/09/2016
«Qui est américain et fier de l’être ?»: quand la country explique les États-Unis
Cette musique, dont la capitale est Nashville, incarne un mode de vie patriotique associé au parti républicain. Le Soir et six journaux européens ont envoyé douze journalistes sillonner l’Amérique avant les élections.
Nous sommes vendredi soir et le bar Crazy Town, situé sur l'artère musicale de Nashville, est plein à craquer. Sur la scène, le chanteur Jerry Don interroge le public : « Qui est américain et fier de l'être ? » Les acclamations du public, composé d'une centaine de personnes, sont assourdissantes. Tous lèvent la main. Le chanteur propose ensuite de trinquer en l'honneur des militaires, actifs et retraités, des policiers qui « méritent le respect » et des pères de la Constitution américaine de 1787, qui ont apporté la « liberté quotidienne ». Le public s'enflamme à nouveau.
Selon la dernière enquête disponible, réalisée en 2004, la majorité des amateurs de country s'identifient au parti républicain.
La fracture entre l'Amérique rurale et l'Amérique urbaine fait partie des grands thèmes de la culture américaine, mais également de ces élections
Proud to be Amercican
http://plus.lesoir.be/60951/article/2016-09-25/qui-est-americain-et-fier-de-letre-quand-la-country-explique-les-etats-unis#_ga=1.31608184.7323096.1435586188
Écrit par : L'enfoiré | 25/09/2016
Premier débat
http://www.rtbf.be/auvio/detail_edition-speciale?id=2144966
Un « canular des Chinois »
Et le ton est donné dès les premiers échanges. Un des grands défis de la candidate démocrate était de pointer du doigt les inexactitudes lancées à tort et à travers par Donald Trump. A propos de l’accord de libre-échange nord-américain Nafta, Hillary Clinton a martelé, d’entrée de jeu : « Donald, je sais que vous vivez dans un monde à part, mais ces faits ne sont pas exacts. » Et de continuer, toujours calme, à discréditer son rival. « Donald pense que le changement climatique est un canular monté par les Chinois ! Moi, je pense que c’est très réel et il est important qu’on se saisisse du problème ».
« Hillary a une mauvaise expérience »
Mais le magnat de l’immobilier, fidèle à lui-même, ne s’est pas laissé faire pour autant. « Hillary a de l’expérience, je suis d’accord, mais, c’est une mauvaise expérience », a-t-il asséné, dénonçant tous les accords conclus par l’administration Obama. « Si vous regardez le Moyen-Orient, c’est le chaos total, dans une large mesure sous votre direction. (…) Vous parlez de l’EI, mais vous étiez là et vous étiez secrétaire d’Etat alors que le groupe n’en était qu’à ses balbutiements. Maintenant il est présent dans plus de 30 pays, et vous allez les arrêter ? Je ne le pense pas ».
Manque d’énergie
Hillary Clinton a su montrer sa maîtrise des dossiers, se présentant comme la voix de la raison, comme l’ancienne secrétaire d’Etat qui comprend la marche des affaires du monde. Mais elle s’est aussi montrée cassante. Alors que Donald Trump la juge « trop faible » pour gouverner le pays (sa santé est au cœur de la campagne adverse), assurant « qu’elle n’a pas l’énergie pour être présidente, car il y a tellement de choses différentes qu’elle doit être capable de faire », elle a aussitôt répliqué : « Quand il aura voyagé dans 112 pays et négocié un accord de paix, un cessez-le-feu, la libération de dissidents (…) ou même qu’il aura passé 11 heures à témoigner devant une commission au Congrès, il pourra me parler d’énergie ».
Déclaration d’impôts
Comme prévu, le milliardaire américain a rappelé l’utilisation de la messagerie privée de la démocrate alors qu’elle dirigeait la diplomatie américaine. Elle a répliqué en parlant de son refus de publier sa déclaration d’impôt. Selon elle, cela « cache quelque chose de grave », faisant allusion au sérieux coup de pouce de 14 millions de dollars que Donald Trump a reçu de son père pour bâtir son empire, bien plus qu’il ne l’admet en général.
Tout au long de la soirée, l’ancienne secrétaire d’Etat a ainsi tendu quelques pièges au milliardaire pour essayer de le faire sortir de ses gonds. Le républicain a mordillé à l’hameçon : « Mon père m’a prêté une toute petite somme et j’ai bâti une immense fortune ! », s’est-il défendu, avant de risposter à son tour. « Je publierai mon avis d’imposition dès qu’elle rendra publics les 33.000 emails qu’elle a effacés ».
Les rires de l’audience
Les deux adversaires ont aussi su faire rire la salle , parfois à leur détriment. « Je pense que mon meilleur atout, et de loin c’est mon caractère. J’ai un tempérament de vainqueur », a lancé Donald Trump provoquant des rires dans la salle et « wooh, OK » de Mme Clinton, ponctué d’un roulement des yeux. Et d’affirmer, après un nouvel échange houleux : « Je pense que Donald vient de me critiquer parce que j’ai préparé ce débat. Oui, je l’ai préparé. Et vous savez pour quoi d’autre je me suis préparée ? Je me suis préparée à devenir présidente. Et c’est une bonne chose ».
Mais il fallait attendre la toute fin des 90 minutes pour que l’un des candidats sorte quelque chose qu’il n’avait jamais dit auparavant. Quand on a demandé au républicain s’il allait accepter le jugement des urnes, il a répondu : « Si elle gagne, je la soutiendrai évidemment ». Une première depuis le début de la campagne.
Clinton gagnante selon les premiers sondages
D’après les premiers commentaires et les sondages – certes encore imprécis –, c’est donc Hillary Clinton la grande gagnante de ce débat télévisé. La chaîne CNN a interrogé 521 électeurs potentiels qui ont trouvé à 62 % contre 27 que la démocrate avait gagné. Même écho chez les experts.
http://www.lesoir.be/1327294/article/actualite/monde/usa-2016/2016-09-27/donald-vous-vivez-dans-un-monde-part-punchlines-du-debat-trump-clinton
Écrit par : L'enfoiré | 26/09/2016
“Quelle que soit l’importance des faiblesses de Trump, il a certainement marqué des points”
Le débat le plus attendu de l’histoire de la politique américaine a fini lundi comme il avait commencé : avec deux candidats proclamant des messages si diamétralement opposés qu’il semblait souvent qu’ils parlaient de deux pays différents, écrit le Miami Herald.
Ce que nous avons vu était un exemple qui montre à quel point le fossé entre les démocrates et les républicains est profond désormais, écrit CBS News . « Je n’ai pas appris grand-chose de nouveau cette nuit. J’ai trouvé qu’ils avaient bien commencé, c’était un peu comme entre des entreprises, puis au bout de quinze minutes, ils ont commencé à s’insulter, chacun à tour de rôle, comme s’ils voulaient montrer qui pouvait crier le plus fort », explique Bob Schieffer, journaliste sur la chaîne.
“En fonction de la position que vous avez adoptée, M. Trump a satisfait/dépassé ou échoué à satisfaire les attentes, qui étaient faibles dès le départ. Il a menti compulsivement depuis qu’il est entré en campagne, et il s’est encore fait prendre la main dans le pot de confiture lundi (répétant, entre autres mensonges, sa calomnie selon laquelle Mme Clinton avait inventé la campagne de diffamation sur le certificat de naissance du président Obama).
Mais même si son pantalon était presque tombé sur ses chaussures à l’auditorium de l’université de Hofstra , il aurait encore le soutien d’une grande partie des de l’électorat américain”, écrit le New York Times.
L’architecte du malaise actuel de l’Amérique
Mais quelle que soit l’importance des faiblesses de Trump, il a certainement marqué des points contre en décrivant Mme Clinton comme «l’architecte du malaise actuel de l’Amérique ». Son accusation selon laquelle elle est au pouvoir « depuis 30 ans » a été particulièrement percutante au pays » :
“Je vous demande simplement ceci. Vous faites cela depuis 30 ans maintenant. Pourquoi commencez-vous seulement maintenant à penser à des solutions?”, a demandé Trump. Pourquoi les conditions s’amélioreraient-elles maintenant alors que cela n’a pas été le cas lorsque Clinton était au pouvoir?
« La question centrale dans les élections à venir est de savoir si une majorité d’électeurs américains veulent un changement de direction, et sont prêts à prendre le risque de confier ce soin à Trump. La question est encore d’actualité après lundi soir », écrit le Wall Street Journal.
Comme il aura eu lieu alors que Trump est actuellement en hausse dans les sondages, et qu’il a été vu par des millions d’Américains, ce débat représente la meilleure chance de Trump de creuser l’écart avec Clinton. La bataille n’est pas terminée et se poursuivra pendant encore 42 jours. Mais les chances de Trump ont chuté depuis lundi, estime le Los Angeles Times.
Source: https://fr.express.live/2016/09/28/112845clinton-trump-debat/
Écrit par : L'enfoiré | 28/09/2016
L’establishment occidental doit se ressaisir de toute urgence (et cesser de tenter de faire peur aux électeurs)
Dans plusieurs parties du monde, des dizaines d’analystes de renom ont publié des scénarios apocalyptiques pour influencer les électeurs en faveur du maintien de l’establishment. Dans ces scénarios, ils décrivent les horreurs qui nous attendent si Donald Trump gagne l’élection présidentielle américaine, si Marine Le Pen arrive au pouvoir l’année prochaine en France, ou si le Premier ministre italien Matteo Renzi doit remettre sa démission suite à l’échec du référendum sur les réformes qui doit se tenir en décembre.
La campagne qui a mené au résultat du référendum en faveur du Brexit nous a pourtant appris toute une série de leçons importantes dans ce domaine, écrit le spécialiste de l’Europe, Wolfgang Münchau, dans le Financial Times. Ces leçons sont importantes, parce qu’il semble que les mêmes erreurs qui avaient été commises au Royaume-Uni par les tenants du « stay » sont en train d’être reproduites avec enthousiasme par l’establishment d’autres pays, écrit-il. Ce sont les suivantes :
1. Il ne faut pas se fier aux sondages
Des millions de Britanniques qui n’étaient jamais allés voter auparavant, ont décidé de se rendre aux urnes pour se prononcer sur la question du brexit. Comme le taux de participation est le seul facteur décisif, il n’est pas possible de se fier aux sondages, y compris aux meilleurs d’entre eux.
2. Il ne faut pas aggraver le problème
L’Occident est confronté à une révolte contre la mondialisation et ses institutions. Les gens se trompent peut-être en associant leur baisse de revenus avec l’immigration et le libre-échange, mais diffuser des études publiées par des think tanks libéraux ne suffira pas pour les en dissuader. Pour cela, il faut mettre en œuvre des politiques crédibles capables de juguler l’érosion des revenus réels. Le gouvernement britannique n’a pas compris cela, et c’est une des raisons essentielles de l’échec de la campagne pro-UE au Royaume-Uni.
3. Il ne faut pas dénigrer ou offenser les électeurs
Plus on insulte les électeurs du camp opposé, et plus on mène les indécis à rejoindre leur camp. A cet égard, Hillary Clinton a commis une erreur colossale lorsque elle a dit que l’on pouvait mettre “la moitié des électeurs Trump dans ce qu’elle appelait le panier des lamentables ».
4. Il ne faut pas tenter d’effrayer les électeurs
Le terme « Project Fear » (‘le projet de la peur’) a été forgé par les tenants du brexit lorsque des politiciens qui faisaient campagne pour le maintien du Royaume-Uni dans l’UE ont commencé à tenter de susciter la peur des électeurs en leur présentant des scénarios décrivant les conséquences potentielles d’un brexit. On leur expliquait que leur pays allait sombrer dans une crise économique épouvantable, ou que la City perdrait sa suprématie financière.
Mais une population qui n’a pas eu de réelle augmentation de salaire en dix ans ne redoute plus la menace d’une nouvelle récession. Et pour la classe moyenne britannique, qu’importe ce que la City de Londres pourrait devenir en cas de brexit ? Ces arguments étaient non seulement exagérés et dépourvus de fondement politique ou économique, mais ils n’avaient plus la capacité de toucher les électeurs.
5. L’improbable peut devenir soudainement inévitable
“Le Brexit est un exemple frappant des dynamiques qui mènent à des votes de protestation dans les démocraties de l’Atlantique Nord. Il nous rappelle à quelle vitesse des positions fermement enracinées de l’establishment peuvent s’effriter, et comment l’improbable peut soudain devenir inévitable. L’establishment occidental doit se ressaisir.”
Source: https://fr.express.live/2016/09/27/lecon-establishment-occidental-pour-eviter-arrivee-au-pouvoir-populistes/
Écrit par : L'enfoiré | 28/09/2016
"TRUMP-CLINTON Amérique en colère", Christine Ockrent
http://www.rtbf.be/lapremiere/article_christine-ockrent-l-amerique-qui-vote-c-est-celle-du-milieu-une-amerique-extremement-bouillonnante-de-coleres-diverses-et-contradictoires?id=9421142
"Les démons que Donald Trump a fait sortir de la marmite ne vont pas disparaître au lendemain de l'élection"
"Donald Trump a injecté le comique de l'insulte dans l'élection présidentielle. Hillary Clinton n'est pas une bonne candidate, mais elle sera une bonne présidente".
Christine Ockrent, journaliste et écrivaine, vient de publier son livre "Clinton/Trump. L'Amérique en colère", dans lequel elle analyse ce qu'elle considère comme "la campagne présidentielle la plus sidérante de l'histoire contemporaine".
- Pourquoi avoir écrit ce livre en pleine campagne électorale ? Ces élections américaines sont-elles si différentes de ce que vous avez pu observer par le passé?
- J’aime l’Amérique, c’est là-bas que j’ai appris mon métier. Et j’ai déjà écrit deux livres précédemment au sujet de la politique de ce pays, dont une biographie d’Hillary Clinton. Quand j’ai commencé à réfléchir à cette élection, je pensais écrire un bouquin au sujet des dynasties puisque cela devait être une compétition entre Bush, le plus jeune frère, et Clinton. Mais à l’été 2015, côté Républicain, on a vu surgir un casting tout à fait inattendu. Ils étaient 17. C’était la première fois qu’il y avait autant de candidats à l’investiture chez les Républicains.
Puis, l’émergence de Donald Trump…
Il a bouleversé non seulement la physionomie de cette élection-ci, mais aussi les codes de comportement politique pour longtemps. Côté démocrate, autre surprise: Bernie Sanders, un vieux sénateur du Vermont (le plus petit État américain, avec environ 700 000 habitants) et qui était initialement indépendant, a surgi en disant “je suis socialiste”. Tout le monde a rigolé, en pensant qu’il allait très vite exploser en plein vol. Mais pas du tout. Bernie Sanders a non seulement mis en péril Hillary Clinton et l’a obligée à se déporter vers sa gauche. Mais surtout, il a réussi à électriser une génération qui ne s’intéressait pas à la politique et qui considère toujours qu'Hillary Clinton incarne jusqu’à la caricature un système basé sur l’élitisme, l’argent, Wall Street, etc.
http://www.lalibre.be/actu/usa-2016/les-demons-que-donald-trump-a-fait-sortir-de-la-marmite-ne-vont-pas-disparaitre-au-lendemain-de-l-election-57ff2f98cd70cd5761c9a8c6
Écrit par : L'enfoiré | 04/10/2016
Steen Jakobsen: “Pourquoi Trump, ou Clinton, vont échouer”
L’histoire se souviendra de celui ou celle qui remportera les élections présidentielles américaines comme un «non-président» – le président qui nous fera comprendre, voir et réclamer que nous avons besoin de quelque chose de différent, écrit Steen Jakobsen, économiste en chef à la Saxo Bank , sur Tradingfloor.com.
« Pour tous les titres de journaux à sensation, et la persécution presque « McCarthyesque » de Trump par les médias traditionnels, il ne s’agit pas de « Trump, en tant que personne », ni de ses idées plus ou moins idiotes. Trump représente simplement un catalyseur de changement. Il est le candidat anti-establishment, oui, mais pas notre vision de l’avenir. […]
Cela n’excuse en rien les médias traditionnels de ne pas s’en prendre aussi à Hillary Clinton. Si elle est élue, elle sera le président le moins populaire de l’histoire américaine, et je doute qu’aucune de ses politiques puissent apporter quelque chose de bon pour l’Amérique.
8 ans de Barack Obama : plus de cela?
Plus de politique à la Barack Obama n’est pas ce dont le monde a besoin. Obama a peut-être créé plus d’emplois, mais le revenu moyen des Américains a réellement chuté pendant sa présidence. Qu’est ce que cela signifie ? Cela signifie qu’il a présidé une économie qui a créé plus d’emplois, mais moins payés…
… et que la croissance durant son mandat a été plus faible que durant le mandat de n’importe quel autre président, avec l’endettement le plus conséquent.
[…] Je ne crois même pas que cette élection compte ! Non, il ne s’agit pas d’une nouvelle tendance ; Non, Clinton n’est pas la réponse … Mais ce que nous vivons aujourd’hui, c’est le repositionnement d’une génération et la renégociation du contrat social.
(Le contrat social est la théorie politique derrière chaque société. C’est un accord hypothétique ou réelle entre les citoyens et leurs représentants élus, qui définit les droits et obligations de chaque partie. Le contrat social remonte aux sophistes grecs et aux intellectuels comme Jean -Jacques Rousseau, Thomas Hobbes, Locke et plus tard Jock John Rawl)
La dernière fois que cela s’est produit, c’était dans les années 1960, quand les enfants de la Seconde Guerre mondiale se sont mobilisés pour avoir la paix, l’amour, et beaucoup de drogue (‘peace, love, and drugs‘). Maintenant, la génération du mur de Berlin arrive à sa majorité et cette fois-ci, leur objectif est la lutte contre la mondialisation et le rejet de l’establishment … et oui, encore beaucoup de drogues.
Comment gérer le contrat social rompu ?
La vraie question aux États-Unis, mais aussi en Europe, est de savoir comment gérer un contrat social rompu.
La société est dorénavant si écartée de son point d’équilibre naturel en termes de marchés, d’homogénéité sociale, d’égalité et de productivité, que pour que nous puissions retourner à un nouveau «normal» il faudra payer un prix politique et une pénalité en termes de croissance et de perspectives.
[…] Le prochain cycle électoral a trait à la protestation et il sera suivi de crises, puis de nouveaux départs.
Quel que soit celui qui l’emporte, l’échec est garanti
Je crois fermement […] que nous en tant qu’êtres humains avons besoin d’échouer pour créer un nouveau mandat pour le changement. Si l’on tient compte de cette dynamique, la campagne présidentielle américaine est insuffisante à plus d’un titre, à l’exception d’un : l’échec est presque garanti.
Si Clinton l’emporte, la probabilité d’une récession augmente immédiatement, et nous obtiendrons une Maison Blanche Politburo-esque à la manière d’un Etat des années 1970. Si Trump l’emporte, nous prendrons la voie rapide d’un soulèvement politique massif, d’autant que la fin du monopole politique des démocrates et des républicains basculera vers un agenda social contre la mondialisation, contre l’ouverture, et contre le commerce… La seule bonne chose qui pourrait être issue d’un tel changement sera l’existence même de ce changement.
Ces élections présidentielles américaines ne produiront aucun gagnant, seulement des perdants – mais ne désespérez pas. Les États-Unis et l’économie mondiale seront de retour, et avec une force incroyable, mais le calendrier politique est maintenant aligné avec le malaise économique créé par les banquiers centraux. Par cela, je veux dire que les faibles indicateurs politiques, taux d’intérêt, et inflation, et les fortes évaluations financières et inégalités, touchent à leur fin.
A la fin, il faudra cesser de parler, afin de faire place à la réalité
L’incertitude et la volatilité vont persister sur les neuf prochains mois (jusqu’aux élections allemandes), mais à la fin, il faudra cesser de parler, afin de faire place à la réalité.
Et voici la meilleure nouvelle : en acceptant que le contrat social réclame désespérément une correction, nous pourrions assister à une puissante reprise en forme de V dès les élections de mi-mandat américaines en 2018.
Les électeurs sont ceux qui n’ont rien à perdre, pas les affreux ». [”Ugly: Don’t fight with ‘ugly’ people as they have nothing to lose”, qui peut se traduire par ‘Affreux : ne vous battez pas avec les affreux, car ils n’ont rien à perdre’ , est le titre de la dernière note macro-économique de Jakobsen, ndlr]
Source: https://fr.express.live/2016/10/27/elections-presidentielles-americaines-economie-contrat-social/
Écrit par : L'enfoiré | 27/10/2016
Présidentielle américaine: Trump devance Clinton d’un pourcent
La réouverture par le FBI de l’enquête sur les e-mails de Clinton a eu raison de la confortable avance de la démocrate sur son rival. Selon un sondage pour la chaîne ABC News et le Washington Post, Donald Trump devance Hillary Clinton d’un pourcent dans les intentions de vote pour la présidentielle américaine. Une première depuis le mois de mai.
46 % des sondés déclarent dorénavant soutenir le républicain contre 45 % pour la démocrate.
Selon ABC News, l’enthousiasme pour la candidate Clinton s’est érodé entre vendredi et samedi. Probablement un effet secondaire de l’annonce de la réouverture de l’enquête la visant.
« Une négligence extrême »
L’affaire des e-mails poursuit la candidate démocrate à la présidentielle américaine depuis mars 2015. Il lui est reproché d’avoir utilisé exclusivement une messagerie privée au lieu d’un compte gouvernemental pendant les quatre années où elle dirigeait la diplomatie américaine, exposant potentiellement des informations confidentielles à un piratage. Le 5 juillet dernier, le directeur du FBI avait pourtant recommandé, au terme d’une longue enquête, de ne pas poursuivre Hillary Clinton, estimant toutefois qu’elle avait fait preuve selon lui d’une « négligence extrême ».
http://www.lesoir.be/1356889/article/actualite/monde/2016-11-01/presidentielle-americaine-trump-devance-clinton-d-un-pourcent
Écrit par : L'enfoiré | 01/11/2016
Le New York Times révèle les méthodes de Trump pour échapper à l’impôt
Le candidat républicain Donald Trump a utilisé des méthodes «douteuses» pendant les années 1990 pour éviter de déclarer des centaines de millions de dollars de revenus imposables et diminuer son ardoise fiscale, affirme le New York Times mardi.
Ces manoeuvres fiscales, aujourd’hui illégales, lui ont permis potentiellement d’éviter «de payer des dizaines de millions de dollars d’impôt fédéral sur le revenu», affirme le quotidien américain.
Rapidement, plusieurs de ces établissements ont connu de graves difficultés financières et se sont déclarés en faillite, obligeant les créanciers de Donald Trump à effacer une partie de sa dette.
Or, selon le fisc, un effacement de dette est considéré comme un revenu imposable et aurait ainsi dû logiquement faire gonfler les impôts dus par le magnat de l’immobilier.
Pour éviter une telle issue, Donald Trump s’est débarrassé de manière comptable de cette dette annulée en l’échangeant contre des parts de sa société aux termes d’une opération dite de «equity-for-debt swaps».
«Même dans le monde opaque des régulations fiscales de l’industrie du jeu, cette manoeuvre s’apparente quasiment au fait pour une entreprise de sortir une baguette magique et de faire disparaître des impôts», écrit le New York Times qui a épluché les documents légaux publiés lors de la faillite des casinos Trump.
Ces manoeuvres, alors légales à l’époque, ont été bannies en 1993 pour les entreprises et en 2004 pour les «partnerships».
Contactée par l’AFP, une porte-parole de Donald Trump n’avait pas réagi dans l’immédiat.
http://www.lesoir.be/1356993/article/actualite/monde/usa-2016/2016-11-01/new-york-times-revele-methodes-trump-pour-echapper-l-impot
Écrit par : L'enfoiré | 01/11/2016
La présidentielle américaine voit s'affronter deux personnalités que tout oppose. D’un côté, une femme politique affirmée, sénatrice démocrate d’expérience et diplomate aguerrie. De l’autre, un milliardaire sanguin, sans expérience en politique, dont la carrière de businessman controversé a longtemps défrayé la chronique. Portraits croisés.
Après une course à l’investiture qui a tenu le monde entier en haleine, le duel final pour la présidence des États-Unis s’annonce explosif, avec deux candidats aux personnalités profondément antinomiques. D’un côté, une femme politique affirmée, sénatrice démocrate d’expérience et diplomate aguerrie (elle fut secrétaire d'État dans le gouvernement de Barack Obama, de 2008 à 2013). De l’autre, un milliardaire sanguin, sans expérience en politique, dont la carrière de businessman controversé a longtemps défrayé la chronique. À la surprise générale, Donald Trump, célèbre pour son émission de téléréalité (The apprentice), a remporté la primaire républicaine. Sa méconnaissance des dossiers, ses incohérences et ses volte-face en avaient fait la risée des commentateurs… avant qu'il ne prenne tout le monde de court et ne distance ses onze concurrents. Du côté des démocrates, Hillary Clinton n’en est pas à son coup d’essai : en 2008, elle avait perdu la primaire face à Barack Obama. Malgré sa revanche huit ans après, de trop nombreux scandales assombrissent son parcours, notamment la très sensible "affaire des e-mails", ainsi que les attaques répétées du camp républicain sur sa supposée négligence dans l'attaque de l'ambassade de Benghazi en Lybie, qui avait causé la mort de quatre Américains en 2012, dont l'ambassadeur J. Christopher Stevens.
Désamour et passion
Revenant sur les biographies respectives des deux candidats et retraçant leur campagne marathon, ce documentaire se veut bien plus qu’un double portrait. On y découvre des images d’archives inédites ainsi que de nombreuses interviews qui éclairent les enjeux d'un duel hors norme qui, malgré le désamour du peuple américain pour chacun des candidats, suscite un intérêt monumental.
http://www.arte.tv/guide/fr/069079-000-A/quel-president-pour-l-amerique-clinton-contre-trump?country=BE
Carnet de campagne
http://plus.lesoir.be/44490/sections/la-campagne#_ga=1.176145122.1382736029.1477818877
Écrit par : L'enfoiré | 02/11/2016
10$ sur le gros texan!
Écrit par : george | 07/11/2016
La journaliste Peggy Noonan qui a écrit «Trump and the Rise of the Unprotected» sur le succès de Trump l’année dernière, vient de remporter le Prix Pullitzer
Noonan a compris bien plus tôt que ses confrères que le succès de Trump était le reflet de la frustration que les Américains ordinaires ressentaient à l’égard des dirigeants des deux familles politiques américaines. Noonan n’a jamais reculé à l’idée de soulever les nombreux défauts de Trump, mais elle a toujours montré un grand respect pour les électeurs et a expliqué en détail les circonstances dans la société américaine qui ont finalement catapulté Trump à la Maison Blanche.
«Nous vivons un moment amusant, seuls, les politiciens ne comprennent pas ce qui se passe. Ceux qui font de la politique pour vivre ont du mal à comprendre ce qui se passe dans la course aux primaires républicaines américaines, alors que l’homme de la rue a déjà assimilé ce qui s’est passé et ce qui se produit actuellement. Aux Etats Unis, seuls les gens ordinaires sont capables de voir ce qui est évident.
Il y a les protégés et les non-protégés. Les protégés sont ceux qui font la politique. Les non-protégés sont ceux qui en subissent les conséquences.
Ce dernier groupe est maintenant en train de se rebiffer, de façon très dure.
Les protégés sont ceux qui ont réussi, qui sont en sécurité, les puissants, ou tout au moins, ceux qui ont accès au pouvoir. Ils sont protégés des difficultés de ce monde. De façon plus pertinente, ils sont protégés du monde qu’ils ont créé. Encore une fois, ils conçoivent les politiques publiques, et cela fait longtemps qu’ils le font. Je pourrais les appeler élite, pour mettre un accent rhétorique, mais restons-en au vocable de protégés.
Ce sont des personnalités du gouvernement, de la politique et des médias … Ils vivent dans des beaux quartiers, où ils ne craignent rien. Leur famille fonctionne, leurs enfants fréquentent de bonnes écoles, ils ont de l’argent. Toutes ces choses tendent à les isoler, ou à leur fournir des coussins. Certains d’entre eux – à Washington, des hauts fonctionnaires importants ; à Bruxelles, des personnalités importantes de l’Union Européenne – disposent littéralement d’une équipe chargée d’assurer leur sécurité.
Comme ils sont protégés, ils ont l’impression qu’ils peuvent faire à peu près tout, imposer n’importe quoi. Mais ils sont isolés d’une grande partie des conséquences de leurs propres décisions.
L’immigration
L’une des crises les plus évidentes que traversent les États-Unis et l’Union européenne est l’immigration. C’est LE problème du moment, un problème réel et concret, mais aussi une question symbolique. Elle représente l’écart entre les gouvernements et leurs citoyens.
Évidemment , c’est le sujet qui a “fait” Donald Trump. Le Royaume-Uni quittera probablement l’UE à cause de ce problème.
En vérité, l’immigration est seulement l’un des fronts de cette bataille, mais c’est le plus saillant, en raison de la crise européenne des réfugiés et de l’échec de la classe des protégés pour l’aborder d’une façon réaliste et d’une manière qui assure une sécurité aux non protégés.
Beaucoup d’Américains souffrent de l’immigration clandestine – de son impact sur le marché du travail, de ses coûts financiers, de la criminalité, et du sentiment de l’effondrement de l’état de droit. Mais les protégés vont bien : plus de travailleurs prêts à travailler pour des salaires plus faibles. Aucun d’entre eux n’est susceptible d’être heurté par les effets de l’immigration clandestine.
L’immigration est une bonne chose pour les protégés. Mais les non-protégés ont regardé et ils ont vu. Et ils ont compris que les protégés ne se sont pas souciés d’eux et ils en ont déduit qu’ils ne se souciaient pas du pays non plus.
Les non-protégés ont commencé à penser qu’ils ne devaient rien à l’establishment – un autre mot pour les protégés – rien, aucune loyauté particulière, aucune vieille allégeance.
Trump est le résultat de ceci.
De même, en Europe, les gens ordinaires dans les États membres ont commencé à voir l’appareil de l’UE comme un racket – une élite qui agit dans un isolement complet, s’occupant d’elle-même tout en regardant les autres avec suffisance.
L’incident
En Allemagne, l’incident qui a changé l’opinion publique contre la politique des réfugiés généreuse de la chancelière d’Angela Merkel s’est produit le jour du Nouvel An sur la place publique de Cologne. Des groupes d’hommes soupçonnés d’être des migrants fraîchement arrivés dans le pays ont touché et molesté des groupes de jeunes femmes. Cela a été qualifié de clash des cultures, et c’est ce que c’était, mais c’était hautement prévisible si un homme politique avait daigné y songer. Et ce n’était pas les protégés, les victimes – pas la fille d’un fonctionnaire de l’UE, ou d’un membre du Bundestag. C’étaient des filles de la classe moyenne, des non-protégées qui n’ont même pas immédiatement protesté contre ce qui leur était arrivé. Elles ont dû penser que dans l’ordre général des choses, elles n’étaient personne.
Ce qui marque ce moment politique, en Europe et aux États-Unis, c’est la montée des non-protégés. C’est l’émergence de personnes qui n’ont pas beaucoup en comparaison de ceux qui ont toutes les bénédictions et qui semblent croire qu’ils les ont non pas parce qu’ils ont eu plus de chance, mais parce qu’ils sont meilleurs.
Un pays ne peut pas continuer de cette manière
Un gouvernement doit prêter attention à la réalité de la vie quotidienne de l’homme de la rue, et se préoccuper de ses craintes. C’est plus ou moins de cette manière que l’Amérique fonctionnait autrefois.
Mais aujourd’hui, il semble que l’attitude de la moitié au sommet soit : “Débrouillez-vous. Mettez-vous au diapason, petit raciste”
Source: https://fr.express.live/2017/04/12/peggy-noonan-succes-trump-prix-pullitzer/
Écrit par : L'enfoiré | 13/04/2017