Au chevet du livre (24/02/2018)

0.JPGLa semaine dernière, le Vif publiait un dossier sur la nouvelle Foire du Livre de Bruxelles qui s'ouvre du 22 au 25 février et qui réunit tous types de créateurs dans le domaine du livre.

Ce dossier donnait une occasion de se rendre compte de l'évolution des écrivains, des lecteurs et des éditeurs dans l'actualité.

Notre radio "La Première" en avait parlé toute la semaine dans des émissions que j'ai podcastées.

Alors, revoyons tout cela dans un ordre aléatoire.

Une entrée gratuite en poche pour samedi et dimanche. J'avais planifié de m'y rendre malgré le froid glacial qui sévit sur Bruxelles.

Au chevet du livre?

"Retour sur quelques études, problématiques et innovations qui éclairent, inquiète et secouent le secteur. Depuis, 2010, le marché du livre de langue française poursuit chez nous sa décroissance", disait le chapeau du dossier..

Assistons-nous au chant du cygne du livre avec un médecin qui assisterait son patient mourant?

C'est vrai qu'on pourrait le penser.

Il y a peut-être plus d'écrivains (et certainement plus de livres) que de lecteurs aujourd'hui.

Quand tous les jours, on voit arriver sur les étales des magasins les nouveaux livres, on ne peut que penser que les invendus vont être nombreux.

Tout le monde écrit des fictions, des romans, des livres papier sur tous les sujets imaginables.

Internet n'est pas en reste dans des niches très caractérisées.

Dans la Foire du livre, il y a pléthores de sujets et de secteurs qui naviguent au "Théâtre des mots" ou au "Palais de l'imaginaire" (deux pavillons bien nommés de la Foire) à se faire bousculer les neurones de nos réflexions.

 

2018, une année charnière?

"2018 risque de constituer une vérité année charnière pour le secteur de l'édition en Belgique. Depuis 35 ans, le syndicat des libraires francophones de Belgique se bat pour un projet de protection culturelle du livre. Un décret a été adopté pour abandonner la tabelle qui rend le prix des livres français de 10 à 15% plus cher en Belgique".

Un prix unique des livres a été aussi fixé et ne sera plus dépendant de l'endroit où on les achète avec des réductions à des "prix discount": podcast.

Les librairies spécialisées sont devenues de ce fait, plus compétitives face aux grandes surfaces.

Le Club au Wolluwe Shopping fonctionne déjà mieux.

La librairie "Le furet du nord" à Lille a décidé de s'installer en Wallonie.

En 2016, la répartition se présentait avec 26% de part de marché pour les éditeurs belges et 74 % pour les éditeurs étrangers pour un total de 240 millions d'euros...

Quant à la tabelle, on ferait bien de l'annuler aussi pour les magazines en provenance de l'étranger.

Rendre la concurrence par le seul prix faisait oublier la qualité.

Seule la BD, la bande dessinée, était encore en progrès en Belgique.0.JPG

Un prix moyen d'une vingtaine d'euros plus en fonction de l'éditeur et de la renommée de son écrivain qu'à l'épaisseur du livre et donc du temps qu'il a fallu pour l'écrire.

Le format poche, plus petit et moins cher, doit attendre une période de vie sous forme de grand format, avant de paraître.

C'est peut être toute la culture qui est en crise dans certains secteurs.

L'adoption d'un livre plutôt qu'un autre est dépendant de tellement de paramètres.

Quand il s'agit de romans, c'est surtout le genre (souvent sexué), la renommée de la maison d'édition, la force de frappe d'une couverture, la publicité qui passent par les interviews des romanciers qui entrent en jeu dans le choix d'un prospect lecteur.

Le bouche-à-oreilles organise la suite de l'opération séduction.


 

Que lit-on et qu'écrit-on aujourd'hui?

0.JPGLe billet "Lit-on encore du Marcel Proust?" posait la question du philologue nommé Elliot.

"Poser la question, c’est hélas ! y répondre." commençait-il par écrire.

En dehors d'un écolage en philologie, pour y trouver une philosophie d'une époque révolue, je ne vois pas pourquoi le mot "hélas" a sa raison d'être dans ce cas. 

Louis-Ferdinand Céline considéré comme "l'un des plus grands novateurs de la littérature française du XXe siècle, introduisant un style elliptique personnel et très travaillé qui emprunte à l'argot et tend à s'approcher de l'émotion immédiate du langage", dit Wiki.

8.JPGIl renait de ses cendres par la présentation de Luchini qui a étudié par cœur, ses formules alambiquées pour les restituer avec un talent humoristique.

Le problème c'est peut-être que l'auditeur des phrases de Céline en rie sans toujours tout comprendre des finesses de la langue de l'époque.

"Quel que soit le support, le lecteur-loisir et du polar policier remporte les suffrages.".

Pour les autres genres, c'est évidement en automne que l'édition se réveille à la sortie des prix littéraires qui donnent un coup de pouce à l'édition et à la lecture.

Il faut des lecteurs mais aussi des consommateurs, acheteurs de livres.

Quant aux éditeurs, un esprit de rentabilité à leur agrafer sur l'épaulette, n'est pas à négliger.

Il faut des lecteurs-consommateurs-acheteurs de livres.

Dans le choix d'un livre, le style et la forme comptent parfois moins que le fond.

Un coup d'oeil dans les grandes-surfaces pour se donner une idée de ce qui sont les tops 10 des ventes.

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"Les recommandations informelle gardent la cote. Le moteur de recherches, les résumés des livres de Wikipedia s'accompagnent du conseils du libraire spécialisé, orienté par la recherche du client. Mais, souvent, c'est Amazon qui fait le reste en fournissant des livres dans des délais records au prix plancher.".

"Le prix du livre, jugé trop élevé, explique la frilosité des lecteurs".

La culture est une consommation particulière. Universelle, elle n'use pas quand on s'en sert.

On ne peut s'arrêter au prix quand on veut lire. on peut consommer de la culture chez le libraire, à la bibliothèque.

Puis, il y a les livres étrangers qui paraissent initialement dans une autre langue.

Traduire un livre reste toujours une sorte d'importation au bout d'une langue au risque de trahir la version de l'auteur initial: "Traduttore, traditore".

Pour rester crédible, le traducteur se doit de suivre le style natif de l'ouvrage, tout en imaginant l'histoire comme s'il l'avait vécu lui-même et en connaissant les endroits originaires de l'histoire. 

"Parler de traduction automatique, efficace et fiable par l'intermédiaire d'une machine, reste un non-sens. Il faudrait que la langue soit aseptisée, décolorée, banalisée, standardisée, réduite à quelques centaines de mots, codifiée par un minimum de grammaire, structurée de manière simpliste, nettoyée de toute figure de style, privée de tout ce qui fait sa beauté et son élégance, des subtilités de l'humour comme le serait un mode d'emploi pour une machine à café ou celle des tweets de Donald Trump. La traduction n'est pas un métier, c'est un art"", écrit Luc de Brabandere dans "Homo informatix".

Au fond, seule l'originalité devait prévaloir pour créer l'étonnement d'un lecteur.

C'est pour cela, que le titre du nouveau livre de Patrick Roegiers, "Le roi, Donald Duck et les vacances du dessinateur", m'avait amusé.

Le sujet était présenté ainsi: "Hergé, le père de Tintin, et Léopold, le roi des Belges, se rencontrent au bord du lac Léman, en juillet 1948. L’un est en dépression, l’autre en exil. Ils sont les protagonistes d’un film où ils jouent leur propre personnage et qui se tourne à mesure que le roman s’écrit. La distribution comprend Marlène Dietrich, Humphrey Bogart et Ava Gardner notamment, mais aussi Tex Avery, Walt Disney et Harold Lloyd. Le film est dans le roman, le roman est dans le film.

Un livre vraiment original, drôle, inattendu, mordant et sarcastique, où la virtuosité s’allie à la plus haute fantaisie.

Dans Une succession logique et amusante de quatre chapitres:

  1. Paradis des eaux troubles
  2. Principe du rire contradictoire
  3. L'art de la plaisanterie perpétuelle
  4. L'équation du retour improbable.

Patrick Roegiers est aussi un ancien condisciple de quelqu'un qui est passé quelques fois sur cette antenne comme rédacteur ou commentateur et qui signait "Alain Sapanhine".

Il y a trois ans, Alain a écrit un livre qui a Cuba pour cadre.

Je l'avais lu et conseillé. Il n'est pas encore arrivé à la publication chez un éditeur. C'est dire qu'écrire ne trouve jamais de fin suffisamment honorable pour un écrivain. 

Patrick Roegiers a un nom confirmé dans l'édition,

ce qui fait toute la différence.

Son interview apparaissait en fin du dossier du Vif:

Vol au-dessus d'un nid de coucous.

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La Foire du livre de Bruxelles 2018

Cette année, une chasse aux livres, sous la direction du logiciel Neareo, prévu sur Android ou iPhone apportait une preuve de plus que le numérique a changé la donne.

En 2016, lors d'une autre Foire du Livre, j'écrivais "Lire et écrire, une forme de bonheur?".

En 2014, "L'histoire avec sa grande hache".

En 2012, "Sex, books & Rock n'Roll"

En 2011, "Dis-moi ce que tu lis, je te dirai ce dont tu rêves" s'intéressait à la "fureur de lire" des lecteurs vingt ans auparavant.

La mise à l'abîme de la lecture était-elle programmée sans réveil drastique et brutal?

L'entrée de la Foire du livre, pour la troisième fois, est gratuite.

Une inscription via Internet, seulement demandée pour accélérer les inscriptions et pour dénombrer les fidèles lecteurs potentiels.

Cette année, même topo, même entrée gratuite demandée "on line".

Le but toujours le même: une rencontre avec les auteurs des livres et leurs dédicaces comme consécration personnalisée sur la première page des livres.

Quant à la place des Belges en littérature, c'est pas gagné sur facture: podcast

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Le thème 2018 "Sur la route"

1.JPG"Thème littéraire par excellence, la route ouvre tous les possibles pour peu qu’on décide de l’emprunter, sans a priori, sans œillères et le cœur ouvert, pour questionner les diversités, comme le fit Jack Kerouac il y a plus de 60 ans.

Ce thème générique qui invite au voyage et instille l'idée de l'immigration avec des écrivains voyageurs aux navigateurs au long cours. Les auteurs renouvellent le guide touristique, aux sportifs et aux aventuriers en repoussant leurs limites, sans oublier des thèmes plus graves, comme la route des migrants ou de la traite négrière, les sujets de rencontres en lien avec la route semblaient inépuisables".

Une foire du livre orientée de manière plus politique par sa présidente d'honneur Asli Erdogan.

Victime de la chasse aux sorcières déclenchée en juillet 2016, elle annonce tout de go: "Je suis un écrivain névrosé et égoïste. Je ne suis pas une héroïne". Son dernier livre "Le silence même n'est plus à toi" présente des chroniques politiques, réflexions sur l’écriture et l’exil dues aux pesanteurs archaïques de la vie quotidienne en Turquie.

Mon droit d'entrée me réservait déjà une matinée bien chargée de coups de cœur au petit bonheur la chance et d'une visite du hasard qui fait bien les choses au moment où on ne s'y attend pas.

Les années précédentes, j'avais déjà rencontré ou simplement vu Thomas Gunzig, Jérôme Colin, Victor Lazlo, Dany Laferrière et bien d'autres.

Je ne vais pas faire plus intello que le libraire aux conseils judicieux. Je ne connaissais que très peu d'écrivains présents à cette occasion.

2.JPGIl n'y a pas de règles qui prédispose le choix des lecteurs et pas plus pour l'écrivain lors du choix du sujet qu'il va traiter dans son prochain livre.

Tout est conjoncturel.

Tout passe, tout casse et tout lasse plus vite que par le passé en ce 21ème siècle qui connait le réseau du net.

4.JPGCette chasse aux livres pourrait se poursuivre toute l'année en seconde main, en seconde lecture, offerts par des lecteurs qui voudraient rajeunir leur bibliothèque.

"Lire c'est voyager; voyager, c'est lire", écrivait Victor Hugo.

Jeudi, un atelier d’écriture : "En route vers le bonheur de dire et d’écrire" …

Dimanche matin, comment éditer un livre sur la Scène Fintro.

C'est dire que l'envie d'écrire chatouille les esprits autant que la lecture.

Puis, vient le premier livre, c'est souvent en relation avec son autobiographie ou avec un épisode de sa vie.

 

L'ivresse du premier livre

0.JPGSébastien Ministru en a fait l'expérience avec son livre autobiographique "Apprendre à lire Le père, le fils et l'amoureux" dont il a fait la promotion à la RTBF où il travaillepodcast

Le copain Bernard, alias "C'est Nabum", se plait a écrire un billet quotidien comme discipline journalière. 

Quand c'est gratuit, les lecteurs s'en foutent bien du temps que l'écrivain a mis pour écrire le billet ou le livre de son cru.

"Tourner la page", c'est un opération automatique si on "donne du sens", "au temps des livres" après un "clavardage intime" et "des mots qu'il faut libérer".
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Longtemps, je lui ai répété qu'il devrait écrire un livre.

Il me répondait qu'il ne s'en sentait pas capable.

Puis un jour, il y est passé.

Il a écrit son premier bouquin "Règlement de conte sur la Loire", cosigné dans un concerto à quatre mains SVP, en disant "je voit la vie en prose".

Dans la suite, il a connu "Le poids d'un livre" qui passe par l'indifférence des autres qui tue qu'il effaçait en les invitant sur les traces du tueur des bords de la Loire pour les réveiller.

Il faudra que je lui demande ce qu'il en pense après coup et s'il est prêt à recommencer l'opération de séduction dans un deuxième roman.

- N'as-tu jamais eu envie d'écrire toi-même?, demandais-je récemment à mon copain Don Quichote.

- Écrire moi-même, oui, j’y ai pensé il y a 25 ans très sérieusement. Mais mon objectif à l’époque était d’écrire pour les autres, pas pour moi. Puis je me suis rendu compte qu’écrire c’est très souvent faire preuve de nombrilisme ce qui ne me correspond absolument pas. Donc, j’ai abandonné cette idée pour cette raison, m'avait-il répondu.
- Écrire pour les autres? Je dirais si tu n'avais pas l'âge que je connais, je dirais "jeune présomptueux". Il vaut mieux écrire pour se faire plaisir avant de penser écrire pour les autres. Au moins, il y aura une personne qui sera contente.

Blogueur de micro-livres hebdomadaires, parfois en tant qu'écri_vain, je participe aussi à la "débauche d'écritures" qui jaillit de partout et sous toutes les formes.

Mes deux premiers eBook étaient des constatations de ce que l'évolution du numérique allait apporter comme conséquences dans le futur: "Un Grand Maître virtuel" et "Une Grande Gaufre".

Tout était grand à cette époque dans ce domaine de l'imagination...

Dans la foulée, ce fut une autobiographie romancée, peut-être banale, avec "L'envie dans le regard".

Quand on n'a pas de "vie extraordinaire", il vaut mieux écrire des fictions, des inventions d'autres vies plus aventureuses.

Je ne m'en suis pas privé en 7 épisodes dans un temps d'imagination.

La fiction impacte la société comme disait la chronique de Safia Kessaspodcast

Beaucoup de livres sont sortis à la suite du décès de Johnny.

En 2013, le livre "Dans mes yeux" signé par lui, n'était pas "écrit par ses propres mains" mais par celles d'un nègre.

Quand on ne sait pas écrire soi-même de manière expressive, il reste cette solution pour traduire ses pensées intimes et garder des traces de son passage sur cette terre.

Pourquoi ai-je choisi des eBook, plutôt que des livres publiés sur papier?

Plusieurs raisons pour cela, avoir eu une profession d'informaticien et avoir  entendu que le papier disparaissait, que c'était Internet qui allait révolutionner le monde, que tout devenait multimédia grâce au son, à l'image et à la vidéo, qu'écrire une passion gratuitement, en "freeware" comme on dit dans la novlangue apporte une liberté de plus, et sans l'intermédiaire d'un éditeur qui n'y verrait aucun intérêt personnel, que le livre numérique donnait la possibilité de l'amender, de le compléter au besoin par des commentaires... et ainsi remporter une bataille de la prescription.

Pour moi, le livre papier est trop statique ou en manque de spontanéité et de possibilité d'y apporter des corrections. Il ne permet pas de vivre une action en directe comme s'il s'agirait d'un feuilleton qui se construit en même temps que son écriture.

Quand il arrive au moment de sa parution, le livre papier est peut-être déjà obsolète.

Un jour était née l'écriture, le lendemain naissait la lecture.

Mais, si lire est devenu un plaisir que l'on peut partager en séquence avec d'autres, écrire reste un travail d'intello solitaire.

Les mots devraient alors parler d'eux-mêmes.

Pourtant ces mots n'expriment souvent qu'une manière interprétée d'une situation limitée à une langue et donc à un environnement tout aussi limité dans l'espace par sa diffusion souvent locale.

Le numérique chatouille ou grattouille les pensées courtes.

L'usage de livre par l'intermédiaire d'un liseur ou une liseuse professionnelle, augmente, en livrant les intonations, les émotions et les impressions clé sur porte, au rayon "tout fait et du prêt à porter".

0.JPG<<<-- A la fin du livre de Patrick Roegiers, une page explique la "manœuvre de l'écriture".

Les jeunes cherchent parfois leurs mots et les seniors comme Patrick, Alain et moi-même ne les trouvons plus toujours.

De nos jours, lors de son embauche, on ne demande plus au jeune s'il sait lire, mais s'il peut écrire des rapports, des idées, des n'importe quoi pour n'importe qui mais jamais de romans et encore moins des fictions.

On veut du réel, du tangible, dans ce monde-là.

Ce qui fait qu'écrire devient prend la forme de tweets sur Facebook à laquelle, il faut répondre au moins en pressant le bouton "J'aime" pour ne pas paraître innocent à la modernité.

Le boom des audio-livres est acté aux États-Unis avec 20% de nouveaux audio-lecteurs chaque année à cause de son format limité sur clé USB ou podcasté sur tablettes réunissant le son à l'image.  Sonobook et le studio 5 sur 5 s'occupent de la question chez nous.

Brice Depasse et les édition Lamiroy relève le défit de publier un livre en direct en quatre jours.

1.JPGPour moi, l'écriture d’un livre papier ou virtuel est un processus trop long et trop complexe pour que je relève un tel défit.

Écrire tout comme dessiner et peindre, apportent un art créatif aux impressions multiples et qui doivent restés floues et interprétable par un lecteur lambda.

Il faut rêver plusieurs nuits, en rêvasser plusieurs jours non successifs, pour devenir soi-même et vivre ses en place de personnages.

C'est en partie pour cela qu'à l'école, j'étais une nullité en rédaction et en dissertation.

Peut-être diriez-vous que j'aurais mieux fait de rester dans l'ombre sans tenter le diable de l'écriture.

Et peut-être, vous répondrais-je alors que vous avez raison, mais que c'était un challenge personnel.

Pendant ma vie active, les vacances étaient un des seuls moments privilégiés à la lecture.

Quant à écrire, pendant l'activité de ma vie, je n'en aurais jamais eu le temps...

La retraite a pu renverser le cycle.

Hier, il y a eu un petit cadeau inédit sur une matinée à l'écoute de La Première radiopodcast.

Je vis partiellement cet exercice à l'écoute de cette radio, tous les matins mais à partir de mon lit.

La vague du livre numérique est en phase de consolidation, le livre papier vivrait sa revanche avec les artistes gagnantspodcast.

Bien sûr, c'est ce que vivent tous les métiers de création à la recherche d'un renouvellement.

Patrick Roegiers, lui, terminait son livre en écrivant:

Le roman et le le film s'étaient achevés par une pirouette. Tout n'était qu'illusions. La vie est-elle autre chose qu'une plaisanterie?

Encore faut-il pouvoir décrire cette vie ou la dépeindre pour en faire une richesse de la passion.

Cette fois, je ne donnerai pas de commentaires au sujet de la Foire du livre 2018 et de ce qu'on y rencontre.

Thomas Gunzig l'écrit tellement mieux que moi.podcast

A la semaine prochaine, je vous réserve de nouvelles aventures livro-blogueuses.

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Eriofne,

 

Les photos de samedi matin:

 

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Et ... dimanche

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2 m0.JPGars 2018: Un premier livre d'une auteure flamande Lize Spit qui a écrit "Débâcle"mais aussi traduit en français

On en parlait sur la Première podcast

Résumé :
La même année qu'Eva sont nés deux garçons dans le petit village flamand de Bovenmeer. Les "trois mousquetaires" sont inséparables, mais à l'adolescence leurs rapports se fissurent. Un été de canicule, les deux garçons conçoivent un plan : faire se déshabiller devant eux les plus jolies filles du village, et plus si possible. Pour cela, ils imaginent un stratagème : la candidate devra résoudre une énigme en posant des questions ; à chaque erreur, elle devra enlever un de ses vêtements. Eva doit fournir l'énigme et servir d'arbitre si elle veut rester dans le groupe. Elle accepte, sans savoir encore que cet "été meurtrier" la marquera à jamais. Treize ans plus tard, Eva retourne pour la première fois dans son village natal avec un bloc de glace dans son coffre. Cette fois, c'est elle qui a un plan.
 
9/8/2018: Quelques coups de cœur de libraires pour les vacances
podcastLa femme qui fuie
podcastL'aquarium
podcastL'embaumeur
podcastCharcone
podcastLa petite fille à la balançoire
podcastLa fille derrière la porte
podcastCinq matins de trop
podcastStation eleven
podcastL'oiseau des morts
podcastCharlotte

3 septembre 2019: C'est la rentrée littéraire podcast
Amélie Nothomb à nouveau citée pour son livre "Soif"
9 septembre 2019: Amélie Nothomb en parle au 28' sur ARTE: Amélie Nothomb est l’une de ces écrivaines graphomanes. Celle qui écrit chaque matin pendant environ quatre heures publie en cette rentrée littéraire son 27e manuscrit, "Soif" (chez Albin Michel). L’ouvrage s’ouvre sur le procès de Jésus et réécrit la vie du Christ. Pour l’autrice, il s’agit de son roman le plus important parce qui fait écho à tout un pan de sa vie : l’éducation « ambiguë » catholique qu’elle a reçue.podcast
 

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