Maîtriser ses émotions (11/01/2019)
Analyser les émotions, c'est aller dans tous les sens.
Les émotions passent par des formes diverses comme la colère, la jalousie, la peur, l'amour...
Quand on ne sait pas exprimer ses émotions avec des mots une foule d'émoticônes, de smiley appelés aussi émojis, compensent sur les réseaux sociaux.
Un vieux billet "La stratégie du cœur contre celle du cerveau" évoquait déjà le sujet.
Mon blog est truffé de billets qui parlent de psychologie et à sa résultante, la philosophie.
L'humour, la dérision et l'autodérision en font partie.
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La psychologie étudie les faits psychiques, comportementaux et mentaux de manière empirique ou intuitive, en analysant sentiments, idées, comportements, manières de penser, de sentir, d'agir d'un individu.
Pour le mois de décembre, le magazine Psychologies avait un long dossier sur les émotions et comment en faire nos alliés.
Comme à son habitude le magazine "Psychologie" présente un test sur les manières de contrôler sa colère avec des questions pour catégoriser un individu sur une échelle d'émotions et pour y réagir en y apportant une aide pour le corriger ou l'amender.
Quatre réponses catégorisées étaient proposées dans le magazine.
Les conflits sont toujours possibles même plus que jamais. Il suffit d'ouvrir la télé pour s'en convaincre.
Gérer ses émotions, cela s'apprend, constate Thomas d'Ansembourg qui enseigne depuis 25 ans la communication non violente et qui affirme que cela commence par la connaissance de soi comme hygiène de vie.
Il préconise ces dix techniques pour maîtriser ses émotions:
- accueillir ses émotions
- faire confiance
- s'abstenir de juger
- proscrire les textos
- demander de l'aide
- se méfier du pourrissement
- privilégier le dialogue
- être à l'écoute
- chérir la nature
- oser un autre chemin
Si un organisme est malade, il est sain qu’il réagisse par de la fièvre, des irruptions de boutons, de la diarrhée, des scrofules, des quintes de toux, sinon il est mourant.
Mais, il faudrait peut-être se poser la question pourquoi l'organisme est malade?
N'ai-je pas cette fièvre dès le début de ma vie?
La fièvre traduit une température corporelle anormalement élevée et est donc la résultante mais pas une raison. Ce n'est pas le thermomètre qui la mesure qui est responsable d'un état dépressif et belliqueux.
Si le cœur a ses raisons que la raison ne connait pas, le corollaire "la raison a du cœur que le cœur ne reconnait pas plus".
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Le test du magazine
Additionnez les réponses en suivant les lettres.
A: Refoulez la colère: Impassibilité non pour faire preuve d'une extraordinaire maîtrise de soi-même mais pour ne pas être perturbé par des émotions. Pas de liens entre les tentions musculaires, la respiration en surface et les microsomatisations des émotions invisibles et puissantes. Un gel émotionnel venu de l'enfance à la suite d'une expérience de peur inscrite dans le cerveau non 'déprogrammée' avec des parents qui n'expriment pas leurs ressentis, de critiques et de violences froides qui font que la maltraitance et l'agressivité, ne créent plus de réaction émotives. Ce self-control est socialement valorisé et recherché, mais il peut créer des toxines émotionnelles qui éclateraient d'un coup. L'équilibre serait d'identifier les moments positifs et négatifs.
B: Déplacer la colère: quand la colère bouillonne, elle menace toujours de déborder en se défoulant sur les plus faibles. La réponse à l'obéissance et à la soumission, face à la hiérarchie, arrive en différé avec des dommages collatéraux sur des innocents.
C: Se laisser déborder par la colère, c'est répondre par des coups de gueule voir des coups de poings violents. Il s'agit plus d'introvertis et de taiseux qui imposent ses excès aux autres pour répondre à un passé de frustrations et à une volonté d'avoir tout et tout de suite qui mène à un gaspillage d'énergie, un aveuglement et une décrédibilisation par son entourage. Un peu de yoga s'imposerait.
D: Ressentir et accepter la colère. Ressentie au fond de soi comme une douleur, c'est ne plus avoir d'émotion du tout dans la passivité en réservant l'action pour plus tard. Une éducation de parents avec des émissions négatives mais non diabolisées, rend une action séparée totalement de l'émotion avec un conscience de ses limites sous-évaluées pour éviter tous les dangers et tous stress, en "pilotage automatique".
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Les émotions nous révèlent aux autres
... comme les autres nous révèlent leurs propres émotions qui pourraient servir pour y répondre avec le plus de conformité.
Socrate ou Platon, chacun répondent par le côté recto ou verso d'une même pièce...
Socrate disait "connais-toi, toi-même" avec le risque que les émotions jouent contre soi.
Platon répliquait à Socrate par une question généraliste "que viens-tu faire toi au milieu du jeu de quilles qui gravite autour de toi?".
Platon souhaitait interdire les lamentations publiques trop bruyantes.
Notre humanité, notre saveur et notre relief explosent par nos émotions entre curiosité et contradictions. Les neurosciences commencent à peine à faire ressortir nos sentiments d'une boîte crânienne qui gouverne joie, stress ou déperdition derrière un mur de complexité.
Les neurosciences nous apprennent que les neurones communiquent par des signaux mécaniques et non électriques, ce qui expliquerait leur fiabilité, leur rapidité lors de la collecte des informations.
Les neurosciences constatent, elles, qu'un défaut de connectivité est lié à une moins bonne gestion des émotions et à une augmentation de l'anxiété jusqu'à s'opposer à l'adversité des climats psychologiques parfois par des rapports très houleux.
S'il peut être vrai que ceux qui se ressemblent s'assemblent, la diversité optimise la collaboration en équipe d'après le livre de Emile Servan-Schreiber "Supercollectif". Safia Kesas le rappelait dans ce podcast.
Déconstruire et décortiquer les manifestations des émotions dans le cadre biologique de la physiologie, du cognitivisme, du psychique, du réactionnel, du verbal et de l'analyse de la conscience véhiculés via les réseaux de neurones reliés entre eux par ses synapses, est actuellement la voie suivie pour définir l'origine du bonheur ou du malheur au service d'un équilibre aléatoire pour éviter violence, culpabilité, ennui, fausse sérénité et jalousie comme on a pu le constater chez les gilets jaunes contre les soi-disant nantis du système que l'on appelle de manière générique "élites".
La lucidité, le refus de voir la réalité toute crue et interprétée faussement par des signaux émis par l'entourage ne correspond pas nécessairement à notre histoire personnelle.
La plasticité du cerveau donne de nouveaux espoirs de rectifier les interprétations "malheureuses".
Il vaut toujours mieux avoir un interlocuteur devant soi en lui parlant, en observant ses mimiques et même en le touchant physiquement que d'en avoir un par l'intermédiaire d'un système d'échange virtuel et à distance comme internet le permet aujourd'hui.
Les mots interprétés sont parfois assassins pour un autre et ne traduisent qu'une fausse vérité.
S'apercevoir des réactions dans l'immédiat vaut bien mieux que de se retrouver devant une incompréhension et un désordre dans l'humeur.
La bipolarité est un trouble de l'émotion, une maladie psychique de ceux qui nagent alternativement dans le bonheur ou dans le malheur, en dents de scie, sans véritable raison alors que la diversité et les nuances des réactions analogiques sont justement ce qui devrait être caractériser l'humain par rapport à la machine qui agit, elle, réellement en binaire.
Pour y arriver, peut-être faudrait-il une ouverture d'esprit qui fasse des merveilles quand les oppositions de caractères sont manifestes.
Se nourrir des autres et s'en différencier sous peine de disparaître à cause de ces autres, n'est pas la solution puisque ils sont des menaces pour notre intégrité et quand ils ne répondent pas à nos attentes, peuvent engendrer la déception comme cancer de nos émotions.
Quand cela ne semble pas "coller" et que le menu est toujours constitué des mêmes ingrédients trouvés dans un livre de cuisine, il reste les sauces comme dit la pub bien connue.
Sans plus de liens d'égal à égal, les relations dans le couple se brisent plus facilement aujourd'hui que par le passé malgré les liens familiaux et sociétaux.
Plus encline à avoir des enfants, l'épouse en arrive à placer l'homme au second plan dans la famille.
Descartes méprisait l'ordre du ressenti puisque les sens nous trompent en étant trop éloigné de l'intellect.
Kant disait que l'émotion empêche la réflexion.
Alors que Sartre voyait dans l'émotion un moyen d'agir sur le monde.
Penser, c'est toujours déclarer que l'homme se balance entre confiance et peur.
Alors, du moment que cela reste équilibré...
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Favoriser l'intelligence émotionnelle des enfants
Suivant le psychanalyste Philippe Grimbert et le dernier chapitre de l'analyse, l'idée était "d'aider un enfant à tirer profit de ce qui le traverse pour vivre en accord avec lui-même et en harmonie avec les autres". .
Et, il a parfaitement raison. Les parents sont les premiers interlocuteurs de ce travail de construction de l'enfant.
L'Intelligence Émotionnelle est à exercer par les arts et pas par les armes de la violence.
Garder l'harmonie avec les autres sur les réseaux sociaux dont les internautes sont friands, pourrait contrer les instincts maléfiques.
Percevoir l'émotion des autres pour faciliter sa propre pensée et donc son épanouissement personnel, inviter à penser et à faire la part des choses avec respect, écoute et curiosité, sans elles, devient partisan.
Avec un interlocuteur virtuel, il s'agit de prendre quelques précautions avant de se laisser aller à une fausse amitié du style Facebook qui entraînerait jalousie, désir, honte, colère, ennui, déception, impatience et tristesse.
Dans ce monde de virtualité, sorti de la table de discussions, il vaut mieux garder son sang froid et tester les émotions en s'éloignant temporairement des règles de bienveillance et de bonne conduite.
La prosopagnosie, la non-reconnaissance des visages, est un trouble de la relation virtuelle.
Ensuite, faire preuve de recul, d'empathie et de compréhension de l'autre s'imposent tout naturellement quand cette ouverture d'esprit est partagée.
Plus il y a d'élan, de vitalité, d'appétit de contact, de franchise et de construction, moins il y aura de déception nous laissant à terre sans suites.
Sentiments ou affects sont le fruit de notre état psychologique de la perception de nos émotions et de nos réactions en nous informant de notre intériorité en devenant prévisible et donc utilisable et vulnérable confronté à un "faux ami".
Leur impact se situe alors vraiment au niveau du raisonnement, de la logique, de la mémoire, du jugement, de la concentration et pas au niveau comportemental de nos émotions sans relation avec le monde extérieur.
Il faut donc une sorte de mélange harmonieux entre cerveau et cœur sans tomber dans l'excès de l'un ou de l'autre.
Le magazine "Cerveau & Psycho" complète harmonieusement le sujet en disant que le miroir est le meilleur psy.
Mais, tous ceux qui ne jouent pas le jeu de l'émotion sincère, oublient qu'ils ont un passé qui ne valait pas une tune pour correspondre à leur envie de populisme de bon aloi.
Je ne vais pas reparler de Donald Trump, je l'ai assez fait.
Mais ce personnage a des sosies dans l'ombre qui ne disent pas leur nom et qui ne voient une réponse psychologique que par la violence ou par le sarcasme.
Les tonneaux vides font le plus de bruit, ne l'oublions pas.
Ils attirent les mouches innocentes attirées par les odeurs nauséabondes pour se faire un nom en tant que bourdons dominateurs.
Le sous-titre de ce blog est "Face au miroir, réfléchissons sur notre vie avec un peu de subjectivité dans l'objectivisme".
Un peu, cela veut dire que l'on peut se mettre en évidence et se permettre d'avoir les pensées subjectives considérées parfois comme émotions envahissantes si elles sont sensées apporter une idée de monde meilleur.
Les neuroleptiques et psychotiques seraient difficiles à détecter pour combattre les symptômes de psychoses et s'en faire des victimes consentantes.
Le magazine "Psychologies" proposent dix clés pour trouver son équilibre:
- Considérer que les émotions ne veulent que votre bien
- Reconnaitre que l'on n'est jamais ému pour rien
- Ne pas ajouter de l'émotion à l'émotion
- Ne pas chercher à renvoyer votre problème chez l'autre
- Se fier aux sensations de son corps
- Ne pas en faire un drame
- Distinguer les faits de l'effet
- Repasser son cinéma au mieux d'en faire un
- Estimer l'émotion sans en faire un problème
- Aimer être ému.
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Et la psychologie féminine que dit-elle?
Je ne pouvais pas faire l'impasse de cette question à la suite de mon billet de la semaine précédente.
Un autre magazine "Feminin Psycho" existe et leur est destiné.
Je lisais quelques phrases qui montrent des différences notoires:
- l'amour est un état de vibration,
- la passion pourrait être un moyen d'éviter les réalités de la vie en acceptant un grand doute et une forte insécurité.
- c'est vrai, il faut penser au bonheur d'autrui, mais on ne se dit pas assez ce que nous pouvons faire de mieux pour ceux qui nous aiment, c'est d'être heureux, bien dans sa tête et dans son corps pour atteindre la plénitude et la sérénité.
"Le réajustement de soi par la maturité, c'est réconcilier ses ambitions avec ce l'on accepte d'être parmi les autres", disait Pierre Gélinas.
Un autre test pour femmes faisait partie de ce magazine
pour déterminer dans quel type de passion la lectrice peut s'introduire.
Je ne le ferai pas, ne me sentant pas impliqué...
Des paragraphes étaient plus prosaïquement destinés aux femmes avec les titres: "Gérer la crise de la quarantaine" qui est loin d'être vraiment un mythe, "L'heure du bilan", "Le temps qui manque", "Le corps en mutation", "Le pénis en crise", le prix du changement qui passe par l'infidélité, par l'arrivée de la ménopause et par le pouvoir de la virilité (15% des hommes et 3% des femmes d'après "Le charme discret de l'adultère").
La quarantaine est pour la femme, le moment d'une crise existentielle proche de la crise identitaire de l'adolescence et parfois, heureusement, devient en finale, cela peut devenir le premier pas vers la sagesse....
Le livre d'Amélie Nothomb "Frappe-toi le cœur", commence dès la première page par la réflexion "Place aux jeunes". Le thème "Comment une mère peut elle être jalouse de son propre enfant ?"
"Tu te rends compte qu'à ton âge, j'étais aussi mince que toi", avait dit la mère de Marie, l'héroïne à sa fille qui avait détesté son commentaire. "Sa fille avait vécu son premier accouchement comme un retour brusque et désagréable dans le réel sans déception ni contentement ni émotions".
Vers la fin du livre, elle parle d'une spécialiste du cœur nommée Aubusson qui n'est pas là pour être sympa mais qu'il serait étonnant de découvrir combien elle peut être drôle est assassinée par Marie à coups de couteau dans un crime passionnel.
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La philosophie de l'actualité et la mienne
La roue de Plutchik rassemble toutes les émotions dans un cercle plus ou moins vicieux en reprenant chaque branche de la croissance à la décroissance d'une émotion avec sa correction spécifique.
Du cœur de cette roue vers la périphérie, l'extase arrive à la sérénité, l'adoration à la résignation, la terreur à l'appréhension, l'étonnement à la distraction, le chagrin à la songerie, l'aversion à l'ennui, la rage à la contrariété et vigilance à l'anticipation.
Il est clair en fonction de la couleur utilisée que certaines émotions sont bonnes pour la santé et d'autres néfastes.
Le premier test de la colère, je l'ai effectué et je me sentais appartenir à la catégorie "A" avec les conclusions que je ressentais comme personnelles.
- Il faut pourtant que la colère sorte d’une façon ou d’une autre !, me répondit une voix.
- Faire sortir la colère, je ne l'ai fait en tout et pour tout 3 ou 4 fois dans toute ma vie active et passive. Je suis parmi les AEA, les Anti-émotifs Anonymes, extravertis. Quand on monte sur le train de l'émotion colérique, on perd ses moyens et c'est alors que tout peut arriver jusqu'aux extrêmes que l'on regrette par après. Les émotions doivent se révéler dans toutes les autres occasions. Dans la joie, la peur comme dans l'écoute d'une musique", lui répondis-je.
Les événements qui entourent les actions des gilets jaunes démontrent que la colère est mauvaise conseillère et que seule, la diplomatie comme autre philosophie, peut la remplacer de manière plus harmonieuse et plus constructive.
Maîtriser sa colère et ne pas se laisser happer par elle quand elle se construit via les canaux des réseaux sociaux, qui l'incitent tandis que répliquer sans attendre mais avec des mots plutôt que par la violence, passe mieux dans le monde réel.
J'ai écrit que je n'interviendrais plus à la suite des articles du sieur Philippe Huysmans dans le billet "Après la crise, la fureur de vivre?" mais j'ai continué à lire ses billets et les commentaires nombreux qui les suivent.
Son sujet actuel se construit sur le même canevas de la polémique qui incite à la colère contenue dans une population qui ne se retrouve plus bien dans sa peau.
Il y a eu quelques réflexions qui sont passées à mon encontre qui prouvaient parfaitement la différence de langage et comportement dans son billet "Et si l'on se prenait à espérer".
- L’Enfoiré médite sur la méchanceté humaine et le manque de respect pour son opus majus qui m’était consacré, mais qui s’est retrouvé à errer dans les limbes avant d’être refusé en modération. Et comme chacun sait, les grandes douleurs sont muettes, lançait-il.
S'il avait seulement compris le pourquoi, j'avais poussé le billet dont il parlait vers la modération... il aurait eu moins de panache. Je savais qu'il n'allait pas passer la rampe mais qui l'aurait incité à le lire. Sa réaction ne s'était pas fait attendre par l'intermédiaire de mon email alors qu'il refusait lui-même de recevoir mes mails.
Il répondait à un interlocuteur qui proposait de renouer un contact:
- Faire un bisou à Guy l’Enfoiré, vous n’auriez pas une épreuve un peu moins ardue, pour commencer, votre saigneurie, genre nettoyer les écuries d’Augias ? Ou tuer l’un ou l’autre géant pas trop grand ? Parce que le Guy, il me gonfle à pied, à cheval et en voiture : pire que le sparadrap du capitaine Haddock, littéralement indécrottable. À Bruxelles on appelle ça un rawpleck (fruit de la bardane, qui inspira le Velcro). Si je lui fais un poutou, il risque de prendre ça pour un encouragement, ça reviendrait à « remettre une thune dans le bastringue », comme disait Gabin".
Son dernier opus a pour titre "Le vrai visage de la bête" était toujours dans la même veine. Pourquoi changer quand on est plébiscité dans un vent de tempête?
"Philippe est devenu le visage de la vraie bête", commentait Alinea dans l'article sans recevoir de réponse.
Si j'avais eu à commenter, ce serait un peu comme quand on dit "Bonne année" en répondant "réciproquement".
S'est-il au moins senti responsable de ses écrits en élevant des barricades entre les hommes de cette France divisée, si pas déchirée?
Tintin a 90 ans. Quel avenir...?
Philippe, se sentait-il revenir en reporter des médias classiques
en Tintin nouvelle vague jaune sorti de
Mille milliards de mille silex?
Tintin a commencé le 10 janvier 1929 chez les Soviets avec Staline dans le cadre d'une Russie communiste de cauchemar...
L'ancien boxeur qui avait manifesté sa colère contre les gendarmes, a généré une cagnotte en sa faveur. Les CRS blessés ont généré une autre cagnotte à destination.
- Philippe est-il vraiment du côté de la révolution ou infiltré par et pour Dieu seul sait qui ? était la question très pertinente qui m'avait été suggérée...
Aurais-je raté une marche quelque part dans mon enseignement du numérique?
Des cours de managements m'ont souvent ouvert l'esprit pour jouer à couper les nœuds Gordien ou à la sagesse de Salomon dans une situation de conflits majeurs, mais pas à en tirer un profit de cet ordre.
Bien sûr, très dirigistes ils étaient donnés pour calmer tous les affrontements humains par des mises en conditions de conflits et d'écoutes mutuelles.
Ces cours poussaient à éveiller la conciliation pour réunir les opinions diverses d'esprits trop délétères ou anarchiques qui enrailleraient la marche normale d'une entreprise humaine.
J'avais au dessus moi, tellement de niveaux supérieurs hiérarchiques alors que juste au degré de dessus, on avait confié la place à une dame plutôt androgyne à tendances masculines dans laquelle je pouvais trouver des bribes de compréhensions d'un état sexué ou non.
En 2016, j'avais repris dans un billet "Il y a management et managers", Dominique Leroy" qui avait reçu le titre de "Manager de l'année 2015" après la reprise de la direction de Belgacom pour en faire Proximus.
J'y écrivais: "Le meilleur management pourrait être la conciliation des objectifs d'une entreprise avec les désirs, les potentiels de ses collaborateurs avec de l'imagination de part et d'autre".
Tu parles d'une imagination...
Cette semaine, deux faits étaient reliés au même sujet.
- La nomination du nouveau meilleur manager de l'année accordé par Trends, Jean-Jacques Cloquet, qui a assuré la direction de l'aéroport de Charleroi et qui s'attelait à un autre challenge au Parc Paridaiza.
- Le dilemme de la relation schizophrénique entre l'entreprise publique Proximux et l’État actionnaire qui se doit de préserver les emplois, d'augmenter la concurrence avec un 4ème opérateur et d'obtenir des retours sur investissements sous forme de dividendes. Les coulisses du pouvoir avec le titre "Proximus le grand Saint du gouvernement" expliquaient avec un pincement au cœur et/ou au cerveau (podcast:). Une restructuration a toujours le même but: réduction des coûts en supprimant 1900 emplois parmi les plus âgés et l'engagement de 1250 probablement plus jeunes avec des salaires au raz des pâquerettes. « Afin d’évoluer d’une entreprise de télécommunications à un fournisseur de services digitaux ».
C'est vrai, dans notre temps court-termiste, l'obsolescence soft et hard_ware (dont nous faisons partie) est plus rapide et l'expérience ne tient plus qu'à un fil de communication sur une route profilée "numériquement vôtre". (Podcast de situation dans le secteur et de la patronne de Proximus Dominique Leroy: ).
«Le politique n’a pas la possibilité d’intervenir dans la gestion de Proximus». Amusant, non quand on sait que l’État est actionnaire malgré l'autonomie de Proximus présentée comme rempart?
Bien sûr que Thomas Gunzig avait raison dans son édito, mais quand il y a en arrière-plan des raids sournois, on n'est plus sur le même plateau.
Je sais, tous les managers se retrouvent entre le marteau et l'enclume entre clients qui ne veulent plus payer que le minimum à des prix défiant toutes concurrences, le marché, les actionnaires, les syndicats, le gouvernement et enfin les employés.
Dans ce cas, il s'agit de jouer serré après avoir limé ses ongles, en prenant la concertation comme outil de communication, en restant en dehors des émotions et seulement en sollicitant plus la raison si ce n'est pas de gaieté de cœur.
A cette occasion, la question posée a été "Qu'est-ce qu'un bon manager?" (podcast: ).
Nos idoles ont aussi leurs travers. Winston Churchill, dépressif à certains moments de "black dog". Le danseur Vaslav Nijinsky et John Nash souffraient de schizophrénie. Victor Hugo, de bipolarité.
La catégorie "B" se passe souvent quand elle ne peut répliquer à une personne trop forte et qu'elle cherche à corriger sa faiblesse et à transférer sa force résiduelle chez plus faible.
La catégorie "C" présente un type sanguin sans self-control.
La catégorie "D" correspond plus à une résultante de l'éducation judéo-chrétienne dont l'influence se retrouve dans son comportement de refoulement, inscrit souvent dans des gènes de ceux qu'on appelle les EA les émotifs anonymes.
Quoi qu'on dise, les émotions se cachent souvent derrière des palliatifs et des malentendus.
Les humains ne sont pas des machines dichotomiques qui passent du "0" au "1".
Thomas d'Asembourg ne risque pas d'être moins sollicité en 2019 avec un regain d'intérêt contre la violence qui s'en prend aux institutions devenues une finalité radicale.
Mais bien sûr, comme toujours, une colère n'est pas l'autre et surtout comment la façon de l'exercer.
Il y a plein d'astuces, de nuances, d'idées derrière la tête innées ou acquises après des expériences de vie, bonnes ou mauvaises.
Mercredi, Thomas Gunzig présentait ses bons vœux pour 2019 en rappelant que le cerveau est l'organe oublié le plus important de notre corps et que l'utilisation de notre esprit par le langage implique de supprimer certaines expressions de celui-ci.(podcast: ).
C'est tellement con que cela pourrait être vrai, surtout que les principes de gauche et de droite en font partie.
Qu'on se le dise, une fois pour toute, tous les processus sont intégrés aujourd'hui pas uniquement à cause de la mondialisation et finalement, qu'il ne faut pas prendre ses rêves pour des réalités..
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Les Grecs anciens
Polythéistes, belliqueux, esclavagistes, misogynes mais ils avaient inventé le débat démocratique, la citoyenneté, le droit écrit, l'art du discours, de l'éthique, de la philosophie.
Dernièrement, le Vif sortait un dossier sur la Grèce antique en disant pourquoi il faudrait s'en inspirer aujourd'hui.
L'École philosophique de la Grèce antique, parle du cynisme dans sa version antique comme soupape de sécurité. Elle n'a rien à voir avec l'école judéo-chrétienne arrivée bien plus tard.
Cette école a tenté un renversement des valeurs dominantes, enseignant la désinvolture et l'humilité vis-à-vis des grands et des puissants.
Diogène à la tête des cyniques était radicalement matérialiste et anticonformiste.
Il rejetait l'autorité et dénonçait l'hypocrisie et les conventions en proposant une pratique subversive et jubilatoire, en prônant la vertu et la sagesse que l'on atteint par la liberté comme étape nécessaire à un état vertueux face aux conventions dans un souci constant de se rapprocher de la nature.
Autosuffisance, nature, universalité, cosmopolitisme font partie du "package cynisme".
De ce fait, aujourd'hui, le cynisme modernisé a pris connotation négative.
Socrate combattait les fakenews de l'époque en disant qu'il n'y avait pas de démocratie sans justice forte et indépendante.
Épicure prônait une vie privée de superflu.
Périclès était le symbole de la participation citoyenne et de la liberté individuelle absolue.
Aristote, inventeur de la philosophie au travers de la nature
Alexandre le Grand, son élève, reconnaissait le multiculturalisme interculturel par le cosmopolitisme.
Si comme le dit le billet, "La musique rend plus intelligent", elle efface aussi la colère et augmente la sensibilité en rendant les gens moins solitaire et plus solidaire, en réunissant toutes les nationalités, toutes les rêveries et toutes les imaginations en fermant les yeux..
Le pathos des mélodies de Tchaikowski est expliqué pour sa 5ème symphonie. Il se concrétise dans sa 8ème Sonate nommée "La pathétique".
François-Xavier Bellamy dans son livre "Demeure" a la conviction qu'il faut réapprendre à s'émerveiller dans une vrai révolution en regardant la vérité en face même si elle est dure, donc bien "hard".
Échapper à l'ère du mouvement perpétuel passe par la fascination béate de se fixer dans l'espace et dans le temps et se dispenser de se fixer des objectifs.
Le blog "Journal intégral" avait attiré mon attention avec son billet "Le Fétichisme de l'Abstraction". Préambule: "L'ennemi plus sournois est l'actualité" écrivait René Char. Effectivement, les forces passionnelles et la puissance émotionnelle suscitées par l'évènement - aujourd'hui la révolte légitime des "Gilets Jaunes" - nous condamnent soit à la sidération, soit à des réflexes idéologiques plutôt qu'à la réflexion, soit à des analyses réductrices (de type économiques, sociales ou politiques) qui passent souvent à côté de l'essentiel. ...[...] Une critique intégrale doit être capable de penser à la fois le fétichisme de l'abstraction et celui de la marchandise comme deux formes fétichistes complémentaires, l'une culturelle et l'autre sociale, correspondant au même stade de développement, celui d'une modernité abstraite que l'occident doit aujourd'hui dépasser en participant à la dynamique d'une spirale évolutive s'il ne désire par se faire emporter par la spirale infernale d'un effondrement.".
Le paradigme du numérique a créé une crise systémique dans lequel l'homme s'est introduit à l'insu de son plein gré.
Aujourd'hui, dans le numérique, il s'agit d'intelligence, de soft_ware plutôt que de hard_ware.
Les nouvelles technologiques de l'information subit, ces derniers temps, la remise des pendules à l'heure en baissant drastiquement en Bourse. Leur PE ratio est trop élevé.
La force financière de Apple a perdu sa première place financière dans le monde en passant en trois mois de plus de mille milliards de dollars à 600.000 à la quatrième place, alors que Amazon a pris cette première place en vendant des livres et d'autres produits culturels qualifiés de "hard_ware".
Wall Street a suivi cette décélération des profits au 4ème trimestre de 2018 est notoire et s'est limitée à 12,5%. Décélération, plus en rapport avec le PIB par personne.
Qu'est-ce que l'intelligence?
En principe, il n'y a rien de tangible dans l'intelligence, cela peut-être du vent. Mais un vent qui a besoin de se renouveler en tempête quelques fois pour seulement exister.
La promesse de l'homme augmenté augmente l'impression que nous sommes diminués.
L'informatique, mutante de la science du numérique, est devenue un outil et rien de plus. Un outil dont il faut user sans l'usure et dépendante de ce qu'en font d'autres domaines. Est-ce à dire, que le numérique a reçu un coup de vieux?
Joseph Stiglitz écrit "Des gilets jaunes à un 'New Green Deal'" comme héritage durable pour créer des emplois. Pour vaincre l'affreux populisme, nativisme et proto-fascisme qui déferle sur le monde, il aurait fallu se réinventer des jobs de manière constructive avant qu'elle ne devienne destructrice.
Un jour, je devrais mettre à jour, ma "Grande Gaufre", l'histoire de l’Informatique sous un angle insolite et insolent...
Mais de cela, Philippe, informaticien de son état, n'a jamais parlé dans ses billets en cascades.
Ma réaction a toujours été d'une autre compétition avec la machine qui se construit en s'informant et en restant curieuse de tout au lieu de rester figé sur une impression liée aux émotions ou à une histoire conjoncturelle alors qu'elle n'est encore que conjecturale.
Prendre son miroir mais sans le tain de ses émotions en se rappelant que la susceptibilité est un curseur qui se positionne sur une longue règle bien dure, pointée à des endroits très différents.
Cela ne peut pas empêcher d'être soi, d'avoir sa personnalité franche pour répondre en fonction du ton de son interlocuteur pour le défendre mais avec une thèse d'arguments toujours scientifiquement amendables.
J'ai toujours maîtriser mes émotions de manière très platonique.
Comme il est écrit, "toujours davantage de technologie et de capitalisme engendre violence, colère, envie et jalousie".
Alors, mettons-là au goût du jour avec la jeunesse de
Adèle et la jalousie en fond de teint.
...
Mais pour les autres, plus anciens, il faudrait qu'ils (re)voient
le film "La liste de mes envies"
pour en faire l'inventaire personnel
et justement, il passe sur la télé belge
Eriofne,
13/1/2019: L'importance du pouvoir de la résilience
10/4/2019:Sociologue et universitaire franco-israélienne spécialisée dans la sociologie des sentiments et de la culture, Eva Illouz est aussi une théoricienne et une penseuse irrémédiablement anticapitaliste. Elle est l’auteure de "Les marchandises émotionnelles", un livre qui explore les liens entre consommation et émotions, en interrogeant avec profondeur l’authenticité de l’individu moderne.
28/3/2021: Pasquale Nardone explique le pourquoi de la mauvaise humeur
Commentaires
En direct de "Taverne des Poètes", Paul....
Crise des Gilets Jaunes : comment en sortir ? Proposition n° 1
Proposition numéro 1 : Traiter les citoyens comme des adultes en mettant fin sans délai à la méthode pseudo-pédagogique de punition-récompense.
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/crise-des-gilets-jaunes-comment-en-211525
Proposition n° 2 et 3
Les légitimités à concilier
Il y a des leviers à actionner. Il faut aussi un clavier pour mettre ce rêve en musique !
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/crise-des-gilets-jaunes-211633
Écrit par : L'enfoiré | 11/01/2019
Comment les élites nous mènent au désastre (Paul Jorion) ?
https://www.pauljorion.com/blog/2019/01/12/quoi-vous-navez-toujours-pas-regarde-cette-video/
Écrit par : L'enfoiré | 12/01/2019
Je reste persuadée que quelque chose qui n'est pas exprimé se cristallise , s'amplifie et se manifeste d'une façon ou d'une autre.
Les émotions sont de l'énergie et doivent donc se transformer.....sinon la soupape saute!
Il n'y a pas de clivage entre le cœur et le cerveau ni entre les émotions et la raison.
L'un traduit l'autre et inversement.
Les troubles psychosomatiques en sont une grande expression.
Chaque émotion refoulée atteint et s'exprime par une pathologie ciblée.
Les problèmes dermato en sont une manifestation bien répandue.
Mais aucun organe n'y échappe et chacun porte sa croix.
La sagesse populaire disait la colère fatigue le foie , les choses qu'on ne veut pas entendre provoque des maux d'oreilles , tout prendre sur soi donne des maux de dos......
Maîtriser ses émotions de manière platonique veut dire les vivre selon un idéal....utopique ou plutôt renoncer et ne pas les vivre.
Écrit par : Leopoldine | 12/01/2019
"La stratégie du cœur contre celle du cerveau ?" mentionné dans le début de cet article....
( http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2016/02/02/la-strategie-de-l-emotion-5754051.html )
"Quand la raison nous prend la tête, écoutons notre coeur "
http://www.psychologies.be/com/blog/3861-3861.html
On sait aujourd'hui que tout vient du cerveau: raison ou sentiments.
Mais cela ne l'a pas été dans le passé.
Les Egyptiens considéraient le cerveau comme un détritus que l'on devait extraire de la tête et les introduire dans des vases canopes.
Le coeur était alors le centre de toutes les émotions et de toutes les raisons dans la vie.
Aujourd'hui, on dit même que l'intestin est le deuxième cerveau.
Mais tous les organes ont leur fonctions spécifiques.
L'appendice est peut-être un résidu du passé
Jusqu’en octobre 2007, on pensait qu’il était une structure vestigiale humaine du cæcum des herbivores et n’avait pas vraiment de rôle dans le fonctionnement du corps. On peut vivre sans appendice, mais cet organe contient des cellules immunitaires utiles pour la coordination de la réponse intestinale aux attaques de microorganismes pathogènes ; il peut ainsi contribuer au maintien des équilibres de la flore intestinale.
"Maîtriser ses émotions de manière platonique veut dire les vivre selon un idéal....utopique ou plutôt renoncer et ne pas les vivre."
Pour ajouter un peu d'humour, je dirais que j'adore les utopies...
Écrit par : L'enfoiré | 12/01/2019
Le ventre, notre deuxième cerveau
Que savons-nous de notre ventre, cet organe bourré de neurones, que les chercheurs commencent à peine à explorer ? Selon cette captivante enquête scientifique, il semblerait que notre cerveau ne soit pas le seul maître à bord.
Il y a quelques années, les scientifiques ont découvert en nous l’existence d’un deuxième cerveau. Notre ventre contient en effet deux cents millions de neurones qui veillent à notre digestion et échangent des informations avec notre "tête". Les chercheurs commencent à peine à décrypter cette conversation secrète. Ils se sont aperçus par exemple que notre cerveau entérique, celui du ventre, produisait 95 % de la sérotonine, un neurotransmetteur qui participe à la gestion de nos émotions. On savait que ce que l'on ressentait pouvait agir sur notre système digestif.
On découvre que l'inverse est vrai aussi : notre deuxième cerveau joue avec nos émotions.
https://www.arte.tv/fr/videos/048696-000-A/le-ventre-notre-deuxieme-cerveau/
Écrit par : L'enfoiré | 13/01/2019
je dirais plutôt que la psychologie est la résultante de la philosophie et pas l'inverse.
La recherche de la sagesse est antérieure à la compréhension des émotions.
La centralisation sur l'individu est une notion assez récente.
Écrit par : Leopoldine | 12/01/2019
Poser la question de savoir si c'est la psychologie ou la philosophie qui a créé l'autre me semble le même problème de déterminer si c'est l’œuf ou la poule qui est l'origine,
Comme dit un dessin du Chat: Un jour, l'homme a inventé l'écriture, ensuite est venu le lecteur.
Mais pour qu'il y ait de la lecture, ne faut-il pas l'idée de commencer par écrire?
La sagesse est encore une fois les Egyptiens antiques le voyaient ainsi, est la première.
Ce sont les Grecs qui ont ouverts la sagesse aux émotions
Écrit par : L'enfoiré | 12/01/2019
je ne me cache pas pour dire que je suis très sensible, que les larmes me viennent facilement aux yeux. Je n'en suis pas gêné, je n'ai même pas envie de savoir pourquoi, scientifiquement parlant.
Si on doit en arriver à gérer ses émotions, que restera-t-il comme surprises dans la vie ??
Ah oui, au travail, il faut les gérer, bien sûr !!! Mais maintenant je lâche la bride ...
J'adore la réponse de Mathilde Seigner quand on lui propose de changer de vie : "J'ai pas envie"
J'aime aussi beaucoup la dernière phrase du premier billet de Leopoldine ci-dessus :
Maîtriser ses émotions de manière platonique veut dire les vivre selon un idéal....utopique ou plutôt renoncer et ne pas les vivre.
Écrit par : Jean-Marie HENROTTE | 12/01/2019
N'importe quel médecin te conseillera de pleurer quand une sensibilisé ressentie, une mort d'une personne proche, à assumer
Les larmes font du bien
http://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Emotions/Articles-et-Dossiers/Pourquoi-les-larmes-font-du-bien
Parfois, il faut du temps, et on ne peut pleurer, en se faisant du mal.
Ce n'est pas une froideur, mais une incompréhension temporaire d'une situation difficile à comprendre.
Les éléphants qui voient leur petit mourir, va rester très longtemps auprès de lui, va le pousser, essayer de le lever.
Maitriser ses émotions s'apprend avec le temps et l'expérience aussi...
Les gens qui ont un job de médecin légiste, ne voient plus un mort de la même façon...
On se souvient de cet avion crashé en montagne et les survivants qui sont devenu anthropophages...
La vie plus importante que les sentiments?
Merci pour vos idées...
Écrit par : L'enfoiré | 12/01/2019
Ce matin, on parlait de l'importance de la résilience, donc, un sujet très proche de la maitrise des émotions.
Comment résister à un traumatisme ou en faire son deuil
https://www.rtbf.be/auvio/detail_nous-vous-le-monde?id=2446652
Cela me rappelle mon billet "Résilience du 22 mars 2016"
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2016/03/26/resilience-22-mars-2016-5778293.html
Léopoldine avait donné son commentaire
Ce serait intéressant d'y revenir...
Écrit par : L'enfoiré | 13/01/2019
Je viens de lire le commentaire de Léopoldine et le tien qui a suivi. C'est exactement ça. Je ne peux cacher mes émotions, parce que j'aurais l'impression de me brider. Et encore plus si c'est les brider pour suivre une logique bisounours, en effet. C'est évident !!!!!!!
Écrit par : Jean-Marie HENROTTE | 13/01/2019
Je comprends parfaitement.
Moi, dans le fond non plus, mais ce ne sera jamais une réponse à donner par la colère.
Écrit par : L'enfoiré | 13/01/2019
en effet, en réalité quand je parlais d'émotions que je ne peux cacher, je n'y englobais pas la colère ...
Écrit par : Jean-Marie HENROTTE | 13/01/2019
En première partie de ce dimanche, Michel Drucker a recueilli les confidences de Michèle Bernier. L'actrice et humoriste est venue promouvoir son nouveau spectacle "Vive demain". La réalisatrice et productrice belge Marie Pascale Osterrieth, qui dirige le show, était à ses côtés.
Maître Gims a également accepté son invitation et a donné de la voix pour promouvoir son dernier opus Ceinture noire (en ventes depuis le 23 mars 2018). Omar Sy est quant à lui venu parler de son dernier film Yao. Comme chaque semaine, l'écrivain, journaliste et grand spécialiste de l'histoire Franck Ferrand, la vétérinaire Hélène Gateau et le médecin Marcel Ichou étaient présents.
http://www.purepeople.com/article/vivement-dimanche-michele-bernier-face-a-daniel-auteuil-et-sa-fille_a320183/1
Écrit par : L'enfoiré | 13/01/2019
J'aime beaucoup la manière d'être de Michèle Bernier
Écrit par : L'enfoiré | 13/01/2019
Votre cerveau traite la soif de connaissances de la même manière que la faim
Comme le disait Albert Einstein, son seul « talent spécial » était d’être « passionnément curieux » ! Cela pourrait aussi être le vôtre, puisque notre cerveau traite la faim de nourriture de la même façon que la faim de connaissances, qu’on peut associer à de la curiosité ! En effet, des chercheurs ont constaté que cette caractéristique fonctionne beaucoup comme la faim, à tel point que les sujets de leur étude ont été jusqu’à risquer la douleur physique par curiosité ! Explications.
PRENDRE DES RISQUES PAR SOIF DE CONNAISSANCES
Afin de comprendre le lien entre la curiosité et la faim, des chercheurs du Royaume-Uni et du Japon ont soumis des participants à une étude plutôt amusante mêlant magie, nourriture et jeu ! Les cobayes ont vu soit une courte vidéo d’un tour de magie, soit une photo de nourriture. Puis, ils ont évalué leur niveau curiosité de connaître le secret du tour de magie ou leur désir d’obtenir cette nourriture sur une échelle de sept points. C’est alors que les chercheurs leur ont proposé de jouer pour obtenir l’objet de leur désir !
Mais avant de prendre leur décision, les sujets ont découvert la « roue de la fortune » qui leur permettrait ou non d’accéder à l’objet de leur convoitise, avec une probabilité de gagner variable, de 17 à 83 %. Ainsi, si la roue s’arrêtait sur une région gagnante, le participant obtenait soit les réponses concernant le fonctionnement du tour de magie, soit les aliments vus sur la photo. Mais, les chercheurs ont prévenu les participants que si la roue s’arrêtait sur une région perdante, le participant recevrait une décharge électrique !
Bien sûr, ce n’était pas le cas, les chercheurs souhaitait simplement intégrer la peur dans l’expérience. A travers cette étude, les chercheurs ont constaté que les sujets étaient évidemment plus enclins à prendre des risques s’ils avaient plus de chances de gagner. Mais ce n’est pas tout : les participants étaient aussi plus tentés par le jeu lorsqu’ils avaient un score de curiosité ou de faim plus élevé. Ainsi, la curiosité et la faim étaient suffisamment puissantes pour qu’ils prennent le risque de souffrir !
LA CURIOSITÉ ET LA FAIM DANS NOTRE CERVEAU
Pour compléter les résultats de leur étrange étude, avec cette étonnante prise de risque des participants, les chercheurs ont voulu découvrir à quel point la curiosité et la faim se ressemblent. Pour cela, ils ont recommencé l’expérience en scannant le cerveau des sujets avec un appareil IRMf, pour imagerie par résonance magnétique fonctionnelle, afin de découvrir quel genre d’activité se produisait dans le cerveau des gens qui choisissaient de faire tourner la roue.
En effet, le jeu basé sur la faim déclenchait-il d’autres parties du cerveau que celui basé sur la curiosité ? La réponse est non : c’est le striatum qui s’illuminait à chaque fois ! Cette zone du cerveau contrôle la volonté, l’importance de l’incitation, une forme de désir spécifique que les chercheur décrivent comme un sentiment de motivation « chaud », qui nous rend impulsif. Et cela va plus loin encore, puisque le striatum s’active également lorsque les participants jouaient pour obtenir la réponse à une question complètement futile.
Ainsi, les chercheurs du Royaume-Uni et du Japon ont mis en évidence que la source de la « curiosité perceptuelle », celle que l’on ressent face à un tour de magie, est la même que pour la « curiosité épistémique », que l’on ressent face à des inconnues plus abstraites, des futilités. Ces résultats illustrent donc que notre besoin de connaissances est aussi important que notre envie de manger pour rester en vie ! En somme, nous sommes faits pour apprendre et pour aimer ça. Heureusement pour nous, nous vivons à l’ère de l’information facile et accessible !
https://dailygeekshow.com/cerveau-curiosite-faim-connaissances/
Écrit par : L'enfoiré | 14/01/2019
Pasquale Nardone explique pourquoi on garde la mauvaise humeur
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/01/2795154573.MP3
Écrit par : Allusion | 28/03/2021